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24 août 2025
LES RECHERCHES LES PLUS POPULAIRES SUR GOOGLE EN 2021
Si la crise sanitaire a continué de susciter une part importante du trafic en 2021, le classement se penche aussi sur les séries tendance et révèle d'autres recherches plus surprenantes
Chaque année, Google dévoile les recherches les plus populaires qui sont effectuées sur sa plateforme. Et si le Covid-19 a continué de susciter une part importante du trafic en 2021, le classement comprend également des mots-clés sur les séries tendance, ainsi que d'autres recherches plus surprenantes. Voici un aperçu des termes les plus recherchés par les internautes français dans une sélection de catégories.
Le top 5 des tendances générales mêle des événements sportifs (Euro 2021, Ligue 1 et Roland Garros) ainsi que des recherches liées à la crise sanitaire, comme l'"attestation couvre-feu", qui n'est plus utile depuis juin en métropole mais toujours nécessaire dans certains territoires d'Outre-Mer, et "vite ma dose", le site permettant de trouver rapidement des créneaux de vaccination.
La définition la plus recherchée est également dans l'ère du temps : "survivaliste", alors que la mise en place de la "demi-jauge" dans les écoles et que le "wokisme" ont aussi suscité la curiosité d'un grand nombre d'internautes. La catégorie des "pourquoi..." est peut être la plus surprenante, même si on retrouve des interrogations liées à certains événements, comme le passage en début d'année d'un nuage issu des tempêtes de sable du Sahara (pourquoi le ciel est jaune ?), ou plus récemment la panne mondiale des applications de Facebook.
C'est l'un des derniers départements créés au Sénégal, à 60 kilomètres de Kolda. Mais entre les 11 communes qui la composent, les déplacements sont particulièrement restreints. La faute à un enclavement qui mine l'attractivité de la localité
Avec 13 ans d’existence, Medina Yorofoulah est l'un des tous derniers départements créés au Sénégal, à 60 kilomètres de la région de Kolda. Mais entre les 11 communes qui composent Médina Yorofoulah, les déplacements ne sont pas très nombreux, la faute à des chemins pas de tout repos.
Le désenclavement est d'ailleurs la revendication phare des habitants du département qui durant tant d'années se sont fait connaître par l’attente singulière des premiers kilomètres de goudron dans leur localité.
Une attente toujours d‘actualité à côté des nombreux manquements dans les services de bases qui tardent à rendre attractive leur localité.
CHEIKH ANTA DIOP, LE DÉMOLISSEUR DES PRÉJUGÉS
En 1954, son ouvrage Nations nègres et culture fait l'effet d'une bombe dans le milieu scientifique. Il affirme que l'Égypte antique était peuplée d'Africains noirs, et que la langue et la culture égyptiennes se sont ensuite diffusées dans l'Afrique
Historien, anthropologue, spécialiste en physique nucléaire, Cheikh Anta Diop est né au Sénégal. En 1954, son ouvrage Nations nègres et culture fait l'effet d'une bombe dans le milieu scientifique. Il affirme que l'Égypte antique était peuplée d'Africains noirs, et que la langue et la culture égyptiennes se sont ensuite diffusées dans l'Afrique de l'Ouest.
OUGANDA, L'ACTIVISTE VANESSA NAKATE FUSTIGE LES CLAUSES DE LA COP26
En Ouganda, la jeune militante écolo Vanessa Nakate, est revenue dans une interview sur les promesses de plusieurs pays lors de la dernière conférence climat sur le climat.
En Ouganda, la jeune militante écolo Vanessa Nakate, est revenue dans une interview sur les promesses de plusieurs pays lors de la dernière conférence climat sur le climat.
Selon l'Ougandaise, la voix des activistes du continent n'a pas été entendue, alors que l'Afrique subit de plein fouet les conséquences du changement climatique : mais nous ne sommes pas absents, nous parlons en fait. Nous sommes présents, nous sommes disponibles, mais nous ne sommes pas entendus, s'indignait-elle.
Vanessa Nakate, espère qu'à la prochaine conférence sur le climat prévue en Egypte, l'Afrique fera entendre sa voix, et obtiendra réparation face aux dommages causés par le changement climatique. À la conférence sur le climat tenu à Glasgow, plusieurs pays s'étaient engagés à mettre un terme d'ici fin 2022 au financement de projets d'énergies fossiles responsable du changement climatique.
LANCEMENT DU PROGRAMME NUMEDUC, LES ECOLES FRANCO-SENEGALAISE CONNECTEES
L’ambassade de la France a lancé mercredi, le programme NumEduc destiné à 2700 élèves des écoles franco-sénégalaises, pour leur permettre d’apprendre avec les outils technologiques, dès le primaire.
L’ambassade de la France a lancé mercredi, le programme NumEduc destiné à 2700 élèves des écoles franco-sénégalaises, pour leur permettre d’apprendre avec les outils technologiques, dès le primaire.
A 6 ans, l’élève manipule des tablettes, ordinateurs et peut même apprendre à l’école grâce à ses outils. C’est l’innovation des écoles franco-sénégalaises à travers le programme NumEduc. L‘ambassade de France au Sénégal a lancé officiellement mercredi, ce programme qui vise à réduire la fracture numérique, en renforçant les capacités et usages didactiques par le numérique. A terme, l’objectif sera de pouvoir développer l’attractivité des technologies auprès des plus jeunes, pour que l’innovation devienne un levier de développement à la fois professionnel et personnel pour les générations à venir. Le projet NumEduc est développé au sein des écoles franco-sénégalaises de Dial Diop et Fann, établissements publics sénégalais, ainsi qu’au Centre régional de formation des personnels de l’éducation de Dakar, basé à Rufisque.
Pour l’ambassadeur de la France au Sénégal, ce programme va permettre aux élèves de se familiariser avec le numérique. «Depuis quelques années, le numérique a été consacré comme un levier de réussite pour les élèves», a déclaré Philippe Lalliot, qui co-présidait avec le ministre de l’Education nationale, le lancement de NumEduc à l’école franco-sénégalaise de Dial Diop. D’après Maxime Eric Mendy, animateur numérique et chargé de la formation des professeurs, beaucoup d’enseignants et d’élèves ne savent pas manipuler des ordinateurs. «L’idée est de leur apprendre à se former et dupliquer tout ce qui est aptitude ayant trait avec le numérique», détaille-t-il, précisant que le programme est en cours de réalisation depuis septembre dernier.
Financé par le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères, le programme NumEduc est un dispositif d’accompagnement sur les deux prochaines années scolaires. Cependant, en accord avec le ministère de l’Education nationale du Sénégal, ce projet a défini une stratégie de dissémination à l’échelle nationale, à travers la formation des formateurs et la mise à disposition de tous les supports didactiques développés sur la plateforme Senprof. Pour Mamadou Talla, ministre de l’Education nationale, NumEduc est adapté aux orientations de la politique éducative du Sénégal et à la directive présidentielle, qui recommande de réorienter le système éducative vers les sciences, le numérique, les technologies et l’entreprenariat. «L’implantation du dispositif NumEduc devra certainement aider à faire acquérir les compétences numériques et améliorer les performances scolaires des élèves», a déclaré M. Talla. NumEduc va mobiliser 2700 élèves avec 34 enseignants formés, 3 fablab (laboratoires de fabrication), 52 formateurs d’enseignants formés et 420 stagiaires.
FAUX MEDICAMENTS, LA BRS DE TAMBA INTERPELLE UN TRAFIQUANTS
Dans le cadre de leurs missions régaliennes de lutte contre la drogue sous toutes ses formes, les éléments de la Brigade régionale des stupéfiants (BRS)ont interpellé, lundi dernier, une personne du nom de C. Fall.
Dans le cadre de leurs missions régaliennes de lutte contre la drogue sous toutes ses formes, les éléments de la Brigade régionale des stupéfiants (BRS), une entité de la Direction de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis) de Tambacounda, ont interpellé, lundi dernier, une personne du nom de C. Fall.
Son arrestation fait suite à une information anonyme reçue par la Docrtis. On avait dit aux éléments de cette unité qu’une personne était en train de livrer de la drogue dans l’enceinte de la gare routière de Tambacounda. Ils y ont fait une descente et y ont trouvé l’individu en question. Ce dernier interpellé, rien de suspect n’a été trouvé par-devers lui, à part un comprimé qu’il finissait de sucer, renseignent nos sources. Interpellé sur l’origine de ce comprimé, il a déclaré qu’un certain C. Fall lui a vendu ce médicament qu’il dit être de la Fructines, efficace contre les constipations.
Dans le cadre de cette enquête, les limiers se sont rendus chez le nommé C. Fall ; ce dernier a reconnu lui avoir vendu ce médicament. Poussant leurs investigations, les enquêteurs ont procédé à une fouille complète des lieux. Leur surprise fut grande de découvrir d’important lots de médicaments cachés derrière des serviettes suspendues le long des murs du magasin. Après pesage, il fait état d’une quantité de 13 kg de médicaments dont la plupart sont des antalgiques et des aphrodisiaques.
Interpellé sur la provenance ces médicaments, il déclare les avoir achetés chez des voyageurs qui viennent souvent les mercredis, après le ‘’louma – marché - de Diaobé’’. Il déclare revendre les médicaments sans aucun diplôme, ni autres connaissances médicales, tout au plus. Il ne connaît même pas le nom de certains médicaments qu’il revend.
Au terme de sa période de garde à vue, il a été déféré au parquet pour vente illégale de médicaments et exercice illégal de métier de pharmacien portant sur 13 kg de médicaments.
DOUDOU WADE, UN APPARITCHIK EN EMBUSCADE
Le candidat de la coalition Wallu Sénégal entend jouer les trouble-fêtes lors du prochain scrutin local en s'immisçant dans le duel annoncé entre Barthélemy Dias et Abdoulaye Diouf Sarr pour la conquête de Dakar
Doudou Wade, candidat de la coalition Wallu Sénégal qui regroupe des formations comme le Parti démocratique sénégalais (PDS), le Congrès de la renaissance démocratique, l’AJ/PADS, entre autres, entend jouer les trouble-fêtes, lors du prochain scrutin local du 23 janvier 2022. Le responsable libéral veut s'immiscer dans le duel annoncé entre Barthélemy Dias et Abdoulaye Diouf Sarr, pour proposer une alternative crédible aux Dakarois.
C’est un troisième larron qui ne veut pas s’en laisser compter. Pendant que les médias annoncent un duel au sommet entre le candidat du pouvoir, Abdoulaye Diouf Sarr (BBY) et celui de la principale coalition de l’opposition (Yewwi Askan Wi) en la personne de Barthelemy Dias, pour le poste de la mairie de Dakar, le candidat de Wallu Sénégal, Amadou Moustapha Wade dit ‘’Doudou Wade’’, entend créer la surprise, lors du prochain scrutin local. L’ancien président du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates, sous la présidence d’Abdoulaye Wade, veut déjouer tous les pronostics et s’imposer au nez et à la barbe des deux favoris de ce scrutin à Dakar.
Soldat dans l’âme, ce neveu du ‘’Pape du Sopi’’, biberonné à l’école du Sopi, est en mission avec comme objectif ultime repeindre les façades de l’Hôtel de ville en bleu et jaune. Si la candidature de l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, non moins leader de Bokk Gis Gis, apparaissait comme le meilleur profil pour la coalition Wallu Sénégal, l’ex-maire de Dakar (2002-2009) se fera coiffer au poteau par l’ancien président d’honneur du club Niary Tally-Grand Dakar-Biscuiterie. Un homme qu’il retrouvera sur son chemin, dans la mesure où, le patron de Bokk Gis Gis, qui a dénoncé l’appétit d’ogre du PDS, a décidé de se présenter pour l'élection à la mairie de Dakar.
Un soldat libéral ‘’en mission’’ vers la mairie de Dakar
Cet homme frêle au look singulier (couvre-chef rouge et écharpe) qui lui donne l’allure d’un dignitaire religieux, est un redoutable politique qui se dit prêt à relever le défi. En outre, il ne veut laisser paraître aucune ambigüité, quand il s’agit de sa détermination à conquérir le fauteuil de premier magistrat de la ville. ‘’En 2002, quand il y avait les élections, j’ai été candidat à la candidature et mon parti en avait décidé autrement. Il y avait plusieurs candidats à Dakar et de grosses têtes. Maitre Wade avait choisi Pape Diop. Aujourd’hui, le parti est dans l’opposition ; on va vers les Locales et Dakar reste un enjeu pour tous. Le parti a, donc, pensé que c’est moi. Je m’engage sur cette voie, en tant que missionnaire’’, avait-il déclaré dans la presse.
Il ajoutait : ‘’Un seul objectif et plusieurs leviers. L’objectif, c’est d’avoir une voix de plus que mon second. Le levier, c’est l’organisation de mon parti, les quartiers que j’ai traversés. J’ai habité Fann-Hock, Bopp et je suis à Yoff. Sur le plan de la circulation, j’ai fréquenté beaucoup de quartiers et c’est un atout et l’autre, c’est que les gens regarderont de plusieurs manières les différents candidats, leurs origines, leurs capacités, leurs parcours, leurs contacts avec les masses, par rapport à ce qui se fait depuis des années’’, révèle le membre du Comité directeur du PDS.
Le ‘’Pape du Sopi’’ au secours du candidat de Wallu
Le secrétaire général adjoint du PDS ‘’chargé des conflits’’, se positionne en outsider, prêt à dégainer sur tout ce qui pourrait freiner l’atteinte de son Graal. D’une nature impulsive et considéré comme arrogant par ses détracteurs, ce sexagénaire n’hésite pas à se ‘’frotter’’ à ses adversaires politiques. Maitre El Hadj Diouf et Aliou Sow ont gouté à ses colères homériques et sa forte capacité d’intimidation au sein de l’hémicycle. Et si son meilleur atout n’était rien d’autre que son patronyme Wade ?
Par ailleurs, les responsables du PDS ne manqueront pas de faire sortir de sa retraite dorée versaillaise le ‘’Pape du Sopi’’ Me Abdoulaye Wade qui bénéficie d’une certaine sympathie auprès des Sénégalais, afin de donner un coup de boost à la campagne de son neveu.
‘’Abdoulaye Wade rentrera bientôt à Dakar’’, promettent ses proches. De quoi galvaniser la base du parti, orpheline de son leader Karim Wade, Secrétaire général adjoint du PDS, toujours en exil en terre qatarie.
En outre, l’absence d’un ancrage électoral pour le PDS au sein des 19 communes de Dakar, force l'establishment des libéraux à recourir à une figure nationale, à savoir l’ancien chef d’Etat sénégalais. Une icône capable d’enjamber les réalités propres de chaque commune pour s’inscrire dans une dynamique plus large, afin de mettre sur les rails le candidat de Wallu Sénégal.
Une stratégie qui agrée Assane Ba, responsable libéral. ‘’Maitre Abdoulaye Wade est le président de la coalition Wallu Sénégal. Il est tout à fait normal qu’il vienne appuyer ses camarades pour faire triompher notre union’’, renseigne-t-il d’entrée. A la question de savoir si Doudou Wade souffre d’un déficit d’image dans la capitale, par rapport à ses deux principaux challengers (Barthélemy Dias et Abdoulaye Diouf Sarr) qui exercent comme maire dans les communes de Mermoz Sacré-Cœur et de Yoff, Assane Ba, responsable politique à Ouakam, rétorque par la négative, en précisant que Doudou Wade est imprégné, depuis plusieurs décennies, de la culture et du milieu sportif dakarois. ‘’D’après moi, ce n’est pas un problème. Au soir du 23 janvier, le PDS remportera la majorité des communes de Dakar. Une vague qui portera Doudou Wade à la mairie de la ville. Nous y travaillons ardemment et nous sommes en train de bâtir une stratégie gagnante, afin d’atteindre nos objectifs’’, affirme le candidat de Wallu Sénégal pour la commune de Ouakam.
Les limites de la candidature de Doudou Wade
Pour sa part, Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’UGB, estime que l’ancien député part de trop loin, pour pouvoir s’immiscer dans le duel annoncé entre Abdoulaye Diouf Sarr et Barthelemy Dias. ‘’Doudou Wade souffre d’une image d’arrogance et de prétentieux qui lui colle à la peau depuis le magistère de Wade. En outre, il traîne comme une sorte de boulet les défaites successives qu’à subies son parti, depuis la deuxième alternance. Un parti qui, depuis cette date, a des difficultés pour rebondir et à se structurer, avec le départ de plusieurs personnalités politiques. Le personnel politique qui reste dans le parti ne semble pas suffisant pour soutenir une candidature solide, en face des deux favoris de ce scrutin à Dakar’’, déclare-t-il.
D’après l'universitaire, l'apport politique et le charisme de Me Wade ne sera pas suffisant pour inverser la tendance. ‘’Les électeurs sont en demande d’un renouvellement de la classe politique, alors qu’il a la soixantaine. Quand il s’agit de renouveler, il faut miser sur l’avenir qui repose sur la jeunesse et la force de l’engagement politique. Et malheureusement, Barthélemy Dias incarne cette posture. Il y a de nombreux défis à relever pour la ville de Dakar. Le prochain maire devra faire preuve d’audace et de dynamisme. Ce qu’on reconnaît à Barthélémy Dias’’, soutient-il.
L’UCG ET L’UCAD SIGNENT UNE CONVENTION DE PARTENARIAT POUR LA COLLECTE D'ORDURES
L’Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides (UCG) et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont signé, vendredi, une convention de partenariat pour la transformation et la valorisation des déchets plastiques
Dakar, 10 dec (APS) - L’Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides (UCG) et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont signé, vendredi, une convention de partenariat pour la transformation et la valorisation des déchets plastiques, a constaté l’APS.
‘’L’UCAD avait énormément de difficultés dans la collecte des ordures, avec l’aide de l’UCG, nous avons implanté 16 points pour le tri et la collecte dans l’enceinte de l’université’’, a expliqué Amadou Aly Mbaye, Recteur de l’université cheikh Anta Diop, lors de la signature.
‘’Nous avons beaucoup d’établissements et chacun d’entre eux a une convention avec un partenaire extérieur pour la collecte des ordures’’ a-t-il dit.
Il ajoute que ’’l’Université va servir de cadre d’expérimentation pour le nouveau système de gestion des ordures que l’unité de coordination va mettre en place’’.
‘’Ces ordures seront recyclées puis transformées en biogaz avec la collaboration des amicales des étudiants au sein de l’université’’, a affirmé Amadou Aly Mbaye.
‘’Si on devait résumer l’essence de cette convention au-delà des aspects liés à la collecte, elle nous permettra de travailler sur la maturité environnementale collectif des sénégalais’’, a pour sa part, dit Mass Thiam, coordonnateur de l’unité de coordination de la gestion des déchets.
Il a déclaré que ’’l’idée est de partir de l’université pour en faire un centre d’expérimentation pour valoriser les déchets, ensuite les faire esseiner partout au Sénégal et à l’étranger’’.
‘’On a mis en place de nouveaux métierx autour des déchets parce qu’il est important de savoir que la gestion n’est pas simplement que du balayage mais il y a la chimie et la gestion des infrastructures’’, a-t-il fait remarquer.
Il souligne qu’’’une trentaine d’étudiants (bac+2, licence), seront formés pour la transformation des déchets en matières plastiques’’.
DERRIÈRE LA BATAILLE DE DAKAR
Dans cette course pour la conquête de la capitale dont les favoris sont le maire de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr et celui de Mermoz/ Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, se cachent d’autres enjeux qui dépassent les protagonistes
La capitale sénégalaise est partie pour vivre l’une des campagnes électorales lesplus électriques de son histoire. Abdoulaye Diouf Sarr, Barthélémy Dias, Pape Diop, Soham Wardini, Mame Mbaye Niang et Doudou Wade ne vont certainement pas se faire de cadeau avant le jour du scrutin. Mais dans cette bataille pour la conquête de la ville de Dakar, dont les favoris sont le maire de Yoff et celui de Mermoz/ Sacré-Cœur, se cachent d’autres enjeux qui dépassent les protagonistes.
Plus que des locales, les prochaines joutes électorales prévues le 23 janvier 2022 seront certainement inscrites dans les annales de l’histoire du Sénégal, du fait des enjeux qui se cachent derrière. Si le pouvoir cherche à confirmer sa légitimé, l’opposition veut coûte que coûte remporter les élections pour anéantir toutes les chances de Macky Sall à propos d’un éventuel troisième mandat. Malgré l’effervescence notée sur l’étendue du territoire national, la capitale sénégalaise cristallise toutes les attentions. Dans la grande bataille pour le contrôle de la ville de Dakar qui doit opposer Abdoulaye Diouf Sarr (Benno Book Yakaar), Barthélémy Dias (Yewwi Askan Wi), Pape Diop (Bok Gis Gis), Soham Wardini (Parti Union Citoyenne Bunt Bi), Mame Mbaye Niang (Coalition Sénégal 2035) et Doudou Wade (Wallu Sénégal), se cache la bataille entre Macky Sall, dont le joker est le maire de Yoff, et Yewwi Askan wi de Khalifa Sall, dontle candidat estle maire de la commune de Mermoz/Sacré-Cœur. Après avoir perdu les locales en 2014, la coalition présidentielle avait réussi à renverser la tendance lors des dernières législatives. Mais entretemps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. D’où la nécessité de s’intéresser sur les forces et les faiblesses des candidats qui convoitent la prestigieuse mairie de Dakar.
Considéré comme l’un des prin cipaux favoris, Abdoulaye Diouf Sarr a une grande chance de de venir le patron de la capitale sénégalaise au soir du 23 janvier 2022. Du fait de son appartenance à la mouvance présidentielle, il bénéficie du soutien du président Macky Sall qui l’a désigné pour représenter Benno Bokk Yaakar (BBY). Sa proximité avec le pouvoir lui permet de disposer des moyens conséquents pour battre campagne. Actuel maire de Yoff, il a déjà une base solide et jouit d’une certaine légitimité. D’ailleurs, lors de la débâcle de Bby lors des dernièresl ocales, il avait réussi à remporter les élections dans sa commune. En plus de cela, le ministre de la Santé pourra compter sur les maires élus sous la bannière de «Taxawu Dakar» en 2014 et qui ont rejoint le camp du pouvoir. L’implication de l’ancien ministre Amadou Ba dans sa campagne électorale pourrait également être décisive à l’issue lors du scrutin. Mais la tâche de l’ancien du directeur du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (Coud) risque d’être difficile à cause de la candidature du directeur de cabinet du président de la République, Mame Mbaye Niang, qui va certainement lui grignoter des voix. Selon certains observateurs, le principal handicap de Abdoulaye Diouf Sarr réside dans le fait qu’il n’a pas une certaine popularité dans les autres communes hormis celle de Yoff, contrairement à son principal adversaire, Barthélémy Dias qui, grâce à ses participations dans les combats politiques de l’opposition, a une certaine légitimité dans la capitale sénégalaise. Ses sorties au vitriol contre le régime de Macky Sall peuvent pousser les Dakarois qui ne sont pas satisfaits du travail du chef de l’Etat à voter pour lui.
Barth, l'élément clé de Yaw
Connu pour son courage, sa constance, sa fougue et son hostilité manifeste au locataire du Palais, le fils de Jean Paul Dias semble être sur la bonne voie pour damer le pion à ses concurrents. Protégé de Khalifa Sall qui a eu à battre la mouvance présidentielle à Dakar pour devenir maire de la ville lors des deux dernières élections locales, le maire de Mermoz/Sacré-Cœur va bénéficier de l’expérience de son mentor et de son capital politique. Soutenu par la coalition Yewwi AskanWi (Yaw) qui considère les prochaines joutes électorales comme les primaires de la présidentielle de 2024 et veut profiter de l’occasion pour donner une raclée aux candidats du pouvoir afin de dissuader Macky Sall de penser à un éventuel troisième mandat, Barthélémy Dias est sûr de l’engagement des leaders de Yaw qui vont mettre tout en œuvre pour lui permettre de gagner. A l’instar de Abdoulaye Diouf Sarr, Dias-fils a déjà une base politique et se glorifie de son bilan à la tête de la commune de Mermoz/Sacré-Cœur. Du fait de son engagement dans le combat pour la libération de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaireAdji Sarr, les membres du Pastef et la mafia «Kacc kacc» lui vouent une grande administration. Sa récente convocation devant la Cour d’Appel de Dakar, ses deux dernières arrestations jugées arbitraires et les propos xénophobes de Gaston Mbengue à son encontre, lui ont été favorables, du fait de l’indignation de l’opinion. Toutefois, Barthélémy Dias pourrait être handicapé par sa fougue et son intrépidité qu’utilisent ses adversaires pour le décrire comme quelqu’un de violent.
La dissidence de la mairesse sortante Soham Wardini, qui a décidé d’être candidate à sa propre succession, n’arrange pas non plus les choses pour le fils de Jean-Paul Dias. La décision de maire de la Médina, Bamba Fall, d’aller à la conquête de sa circonscription sous une autre bannière risque aussi d’être fatale au maire de Mermoz/Sacré-Cœur. Pire, le protégé de Khalifa Sall va aller aux élections sans le soutien de plusieurs maires avec qui il était élu sous la bannière de «Taxawu Dakar». Ces derniers roulent pour le candidat du pou- voir, Abdoulaye Diouf Sarr, sauf l’édile des Parcelles Assainies, Moussa Sy, que l’on accuse de faire dans le clair-obscur.
A côté des favoris pour la conquête de la ville de Dakar, il y a les outsiders qui pourraient jouer les trouble-fêtes. C’est le cas de Mame Mbaye Niang qui a réussi à mettre les frustrés des investitures de Bby dans sa coalition. Soham Wardini, soutenue par de nombreuses femmes, a aussi des arguments à faire valoir. Mais étant donné qu’elle n’est plus sous l’aile protectrice de Khalifa Sall, ses chances de gagner sont très minimes. Il sera aussi difficile à Pape Diop, après avoir subi une humiliation en 2014, de damer le pion à Abdoulaye Diouf Sarr et Barthélémy Dias qui montent en puissance.
Quant à Doudou Wade, il aura toutes les difficultés du monde pour bousculer ses adversaires, si son oncle Abdoulaye Wade ne vient pas participer à sa campagne électorale.
BASKETBALL AFRICA LEAGUE (BAL), DAKAR ARENA CHOISI POUR ABRITER LE LANCEMENT
Après une première édition réussie à Kigali la saison dernière, le lancement de la deuxième édition de la Basketball Africa League (BAL) va se tenir à Dakar Arena. Cette compétition va dé- buter du 5 au 15 mars
Le lancement de la deuxième édition de la Basketball Africa League (BAL) se tiendra à Dakar du 5 au 15 mars prochain. L’annonce a été faite hier au Caire par le président de l’instance, Amadou Gallo Fall
Après une première édition réussie à Kigali la saison dernière, le lancement de la deuxième édition de la Basketball Africa League (BAL) va se tenir à Dakar Arena. Cette compétition va dé- buter du 5 au 15 mars.
Le parquet du stade de Diamniadio sera le théâtre des opérations pendant 10 jours. Pour le président de la BAL, Amadou Gallo Fall, la compétition sera rude. «Nous sommes ravis de pouvoir étendre la présence de la BAL lors de notre deuxième saison. Cette édition sera sans nul doute encore plus incroyable, avec davantage de rencontres et de nouvelles villes de compétition», a déclaré Amadou Gallo Fall.
Pour cette édition, la BAL mettra à nouveau en vedette les 12 meilleures équipes de clubs de 12 pays africains qui disputeront un total de 38 matchs se déroulant dans trois villes sur trois mois en 2022, à savoir Dakar, Caire et Kigali. Les clubs seront répartis en deux conférences de six équipes chacune. Chaque conférence disputera une phase de groupe de 15 matchs au cours de laquelle chaque équipe affrontera une fois les cinq autres équipes de sa conférence.
Les huit meilleures équipes de la phase de groupes se qualifieront pour les quarts de finale. La deuxième caravane se tiendra au Caire (Egypte) du 9 au 19 avril. Il y aura ensuite les 8 matchs à élimination directe, au mois de mai(21-28) à Kigali.
Pour le moment, il y a les éliminatoires de l'Élite 16 qui vont donner 6 équipes dans les divisions Est etOuest. Ces équipes vont rejoindre Petro de Luanda (Angola), Zamalek (Égypte), Nigeria (à déterminer), REG Basketball (Rwanda), DUC (Sénégal) et US Monastir (Tunisie).
Le Zamalek avait remporté la première édition en battant l’US Monastir (76- 63). A noter que le Dakar Université Club jouera à domicile.