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24 août 2025
LA PRODUCTION ARACHIDIERE 2021-2022, UNE BAISSE DE 7%
La production arachidière est attendue à 1 million 600 mille tonnes, soit une baisse de 7%, en raison d’un hivernage peu favorable par rapport à l’année dernière, selon le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural.
La production arachidière est attendue à 1 million 600 mille tonnes, soit une baisse de 7%, en raison d’un hivernage peu favorable par rapport à l’année dernière, selon le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural. Pourtant, souligne Pr Moussa Baldé, la filière a bénéficié d’un budget de 60 milliards de francs Cfa. Pour cette année, informe le ministre Baldé, «la collecte officielle se situe entre 35 à 50% de la production et pour 2021-2022, un volume de 600 mille à 800 mille tonnes de collecte, en matière de graines coque d’arachides, est attendu».
Pour rappel, le prix plancher du kilogramme d’arachide est fixé à 250 francs Cfa, comme l’année dernière. Ce prix est paru dérisoire aux yeux de certains députés.
En 2020, selon l’Agence nationale de statistique et de la démographie (Ansd), le secteur agricole a contribué à hauteur de 9,4%, à la formation du Produit intérieur brut (Pib) national et sa part, à la valeur ajoutée dans le secteur primaire, représente 62,8%.
Concernant la campagne de commercialisation de l’arachide 2020/2021, Moussa Baldé a relevé un volume total de collecte (huilerie+semences+exportation) de 717 157,188 tonnes contre 473 892,08 tonnes en 2019/2020.
Pour l’exercice 2022, le budget du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural est arrêté à la somme de 455 milliards 494 millions 239 mille 597 francs Cfa.
Concernant les indemnités des agents de son département, le ministre de l’Agriculture a informé qu’un accord a été trouvé avec une dotation dans le budget, à travers le fonds d’intervention des agents du ministère, pour un montant de 2 milliards 200 millions de francs Cfa, prévu en 2022. «Le projet de décret, élaboré à cet effet, est déjà dans le circuit et a pour objectif d’améliorer significativement le traitement des techniciens du département», a ajouté Moussa Baldé.
LA PRISON REBEUSS BIENTOT DEMOLIE
Le ministre de la Justice a dit, ce vendredi, ce qu’ils souhaiteraient faire de la prison de Rebeuss, dont les pensionnaires seront transférés dans une nouvelle prison.
iGFM - (Dakar) Le ministre de la Justice a dit, ce vendredi, ce qu’ils souhaiteraient faire de la prison de Rebeuss, dont les pensionnaires seront transférés dans une nouvelle prison.
«Nous avons prévu de faire en sorte que désormais, dans chaque juridiction, de prévoir un local pour le procureur et pour le président du tribunal. Cette cité Judiciaire sera installée là où se trouve en ce moment Rebeuss. La prison de Rebeuss sera délocalisée ailleurs.», a indiqué Me Malick Sall.
Le Garde des Sceaux, qui faisait face aux députés, a déclaré que cette cité judiciaire servira de réceptacle pour les structures du secteur et pour la chancellerie. Il annonce aussi que la Direction de l’administration pénitentiaire, la Direction de l’éducation surveillée ainsi que 9 établissements pénitentiaires y seront construits.
«Avec ce qui a été fait, ainsi que le bracelet électronique, avec déjà le centre pénitentiaire de Sébikhotane qui est aux derniers standards, avec Koutal, avec ces 9 établissements et avec les nouvelles dispositions prévues dans le cadre de l’aménagement des peines, je pense que dans quelques années le spectacle de surpopulation dans nos prisons sera un vieux souvenir», dit-il.
L'OPPOSANTE BENINOISE RECKYA MADOUGOU CONDAMNEE À 20 ANS DE PRISON
L'opposante béninoise et ancienne garde des Sceaux Reckya Madougou a écopé samedi de 20 ans de prison pour terrorisme devant un tribunal spécial à Porto-Novo, la capitale du Bénin.
L'opposante béninoise et ancienne garde des Sceaux Reckya Madougou a écopé samedi de 20 ans de prison pour terrorisme devant un tribunal spécial à Porto-Novo, la capitale du Bénin.
Après plus de 20 heures d'audience, Mme Madougou, 47 ans, a été reconnue coupable de "complicité d'actes terroristes" par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). L'opposante, qui avait plaidé non coupable, a été condamnée à la peine requise par le procureur.
Mis en place par le pouvoir en 2016, ce tribunal spécial est accusé par ses détracteurs de servir d'instrument juridique du pouvoir pour museler l'opposition. Quatre jours plus tôt, il condamnait l'opposant Joël Aïvo à 10 ans de prison pour "complot contre l'autorité de l'Etat".
"Cette cour a délibérément décidé de clouer au pilori une innocente", a déclaré Mme Madougou, peu avant l'annonce de sa condamnation, qu'elle a accueillie d'un léger sourire_. "Je n'ai jamais été et je ne serai jamais une terroriste._"
L'ancienne ministre, dont la candidature à l'élection présidentielle du 11 avril dernier avait été rejetée, avait été arrêtée quelques semaines avant le scrutin qui a vu le président Patrice Talon être réélu pour un second mandat avec plus de 86% des voix. Mise en examen et écrouée début mars à Cotonou, la capitale économique, l'opposante est accusée d'avoir financé une opération visant à assassiner des personnalités politiques pour empêcher la tenue du scrutin afin de "déstabiliser" le pays.
"C'est triste pour notre justice. Je maintiens qu'il n'y a pas de preuve", a déclaré l'un de ses avocats, Me Robert Dossou.
"Jugée à 6H du matin, sans témoins, sans pièces, sans preuve, Reckya Madougou condamnée à 20 ans de prison par 3 suppôts du pouvoir. Son crime: avoir incarné une alternance démocratique au régime de Patrice Talon", a réagi sur Twitter un autre de ses avocats, Me Antoine Vey.
"Tout a été orchestré"
L'audience, qui s'est globalement déroulée dans le calme, a été marquée dès son ouverture vendredi par l'indignation de Me Vey, qui avait lâché à la barre : "Cette procédure n'est qu'un coup politique. Avant même son arrestation, tout a été orchestré".
Dans la foulée, l'avocat, arrivé la veille de Paris, avait demandé l'annulation du procès avant de quitter la salle, sans jamais revenir. Les avocats béninois de Mme Madougou n'ont quant à eux pas quitté l'audience qui s'est poursuivie jusqu'au samedi matin.
Le gouvernement affirme que la Criet est un organe totalement indépendant, jugeant de manière impartiale et faisant fi des appartenances politiques. Néanmoins, c'est presque sans surprise que Mme Madougou a été condamnée, affirmant elle-même à la barre "ne pas se faire d'illusion" quant à l'issue du procès.
Moins d'une semaine avant l'élection présidentielle, le juge de la chambre des libertés de la Criet Essowé Batamoussi avait fui le pays et dénoncé des pressions exercées par le pouvoir, notamment dans l'incarcération de Reckya Madougou.
SI WAGNER N'ÉTAIT PAS RUSSE, LES RÉACTIONS AURAIENT ÉTÉ DIFFÉRENTES
Ancien chef d’état-major de l’armée sénégalaise, le général Babacar Gaye revient sur les transitions au Mali et en Guinée, les mercenaires russes et la pression terroriste
Jeune Afrique |
Marième Soumaré |
Publication 11/12/2021
De cette sixième édition du Forum de Dakar, qui se veut un espace ouvert de discussions sur les thèmes sécuritaires, le général Babacar Gaye repart satisfait. L’ancien chef d’état-major de l’armée sénégalaise, militaire chevronné rompu aux opérations de maintien de la paix, qui participe régulièrement à de tels événements et à des conférences sur la sécurité collective, se réjouit de voir que les chefs d’États ont « donné le la » de la rencontre.
À quelques heures de la fin de ce rendez-vous, le saint-cyrien a répondu aux questions de Jeune Afrique sur les thèmes centraux de l’actualité sécuritaire du continent.
Jeune Afrique : Plusieurs chefs d’État ont fermement affirmé, au cours du Forum de Dakar, la nécessité pour les pays africains de redéfinir leurs relations avec leurs partenaires. Ce type d’évènement est-il un moyen de le faire ?
Babacar Gaye : Absolument. Demander une redéfinition des débats, c’est un premier pas vers l’affirmation de son identité. Nous sommes malheureusement très souvent en situation de demandeurs, mais nous voulons prendre une part plus importante dans la solution des problèmes que nous vivons.
La ministre française des Forces armées, Florence Parly, n’a pas manqué de rappeler que Paris voit d’un très mauvais œil la possible présence de mercenaires russes de Wagner dans la région. Les États africains ont-ils le droit de vouloir diversifier leurs partenaires ?
Les États ont le choix, ou plutôt devraient avoir le choix, de sélectionner leurs partenaires. Chaque pays doit pouvoir définir ses choix stratégiques, pourvu qu’ils soient pertinents. Malheureusement, c’est généralement l’expérience qui permet de le déterminer. Mais personne ne peut dire au Mali ce qu’il doit faire. Évidemment, si cette société privée n’était pas russe, les réactions n’auraient pas été les mêmes. C’est regrettable de voir l’Afrique redevenir un enjeu stratégique dans une guerre froide qui ne dit pas son nom. Quoi qu’il en soit, il est tragique qu’un État en soit réduit à devoir faire appel à une société de sécurité privée. Le vrai drame est là.
L’annonce a été saluée par une explosion de joie dans les rues de Yaoundé. La légende vivante du football camerounais, Samuel Eto’o, 40 ans, a été élu à la tête de la Fédération camerounaise de football pour un mandat de quatre ans.
Il a obtenu 43 voix, contre 31 pour son principal adversaire, le président intérimaire sortant de l’instance, Seidou Mbombo Njoya, qui briguait un nouveau mandat.
MINIELLE BARRO SE CONFIE APRÈS L'AVENTURE À LA RTS
Depuis son départ de la télévision nationale, il y a 9 ans, Minielle Barro n’a pas donné de ses nouvelles. Exceptionnellement, elle a décidé de se confier en revenant sur son parcours qui a marqué beaucoup de téléspectateurs
Depuis son départ de la télévision nationale, il y a 9 ans, Minielle Barro n’a pas donné de ses nouvelles. Exceptionnellement, elle a décidé de se confier à ola.sn pour revenir son parcours qui a marqué beaucoup de téléspectateurs.
PAR Jean-Baptiste Placca
COÛTEUSE COUARDISE
Si l’Afrique, sous prétexte de souveraineté nationale, perd chaque occasion de ramener les dirigeants qui s’égarent dans la bonne voie, alors, l’Union que l’on prétend bâtir ne sera qu’une Afrique sans aucun poids dans le concert des nations
Au Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, cette semaine à Dakar, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union Africaine s’est interrogé sur ce que l’Afrique a fait, pour être, aujourd’hui, le continent où le terrorisme s’étend, et où les changements non constitutionnels se multiplient, presque sans coup férir. Ne doit-on pas saluer la justesse de son diagnostic et ses questionnements ?
C’est le rapport malsain de certains dirigeants au pouvoir politique qui explique les maux qu’il déplore, et aucun Africain ne lui aurait fait l’affront de penser qu’il pouvait ne pas savoir de quels maux souffre exactement le continent. D’ailleurs, dans son discours, les réponses précédaient souvent les questions. Peut-être faut-il juste se demander à quoi il sert de poser sans cesse le bon diagnostic si, au moment d’agir, les dirigeants (des États, comme des institutions) s’abritent derrière ce que lui-même qualifie de « souverainisme de mauvais aloi ». Nous avons bien compris qu’il entendait, par là, le fait que n’importe quel dirigeant, qu’il se soit saisi du pouvoir par la force ou par les urnes, putschiste ou élu, président ou roitelet, puisse invoquer la souveraineté nationale, pour refuser d’entendre que son comportement offense les élégances démocratiques, et les droits de son propre peuple.
C’est donc au nom de ce « souverainisme de mauvais aloi » que l’on se contente de contempler des régimes verser dans les abus et les violations des droits des citoyens, faisant le lit, comme il dit, de l’insécurité, de l’instabilité, de la désespérance. Si rien ni personne ne peut obliger un dirigeant à respecter son peuple, alors, les reculs persisteront, et l’Afrique continuera de sombrer…
Qu’est-ce qui doit, précisément, changer dans le rapport des Africains au pouvoir politique ?
Les frustrations des populations et la tentation de violence qu’elles génèrent découlent des rapports, parfois mercantiles, souvent confiscatoires, qu’ont certains dirigeants au pouvoir politique. Ils s’emparent des États comme s’ils venaient d’acquérir une multinationale, au franc symbolique. Dans la précipitation, leurs familles s’octroient des monopoles indus sur tout ce qui rapporte dans le pays. Le fils, ici ; un frère, là ; la belle-famille de tel autre frère, un peu plus loin… Et un clan, sinon une famille peut ainsi truster des pans entiers de l’économie nationale. Dans ce concert de gloutonnerie, les prédateurs, en nouveaux riches, narguent avec l’aplomb de la corruption assumée une population qui, elle, s’enfonce jour après jour dans le dénuement.
Le tumulte des petites querelles recouvre souvent des victoires essentielles. Le Sénégal rayonne en effet dans le monde, amené par une actualité si enviable. Pays de stabilité politique et de paix, on le sait. Nation démocratique en constant progrès économique, on le sait aussi. Nous n’avons toujours pas, cependant, la focale suffisamment braquée sur notre magistrature d’influence dans le monde.
Dans une admirable cohérence, le Sénégal a été l’espace partagé d’un intense ballet diplomatique. Le Forum de la Coopération sino-africaine, dont Macky Sall assurait la co-présidence à côté de son homologue chinois XI Jinping, se tenait à Dakar les 28, 29 et 30 novembre 2021 après la visite, les 21 et 22 du même mois, du Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken. Ces deux actualités prouvent à même merveille que le Sénégal, fidèle à une longue tradition, sait se frayer un chemin de souveraineté et offrir un espace de synthèse réussie.
Tout en restant attaché à ses amitiés traditionnelles, le Sénégal s’ouvre tant sur le plan diplomatique que sur le plan économique. Dans la même période, les 6 et 7 décembre, notre pays accueillait plus d’un millier de participants à la 7e édition du Forum Paix et Sécurité, rendez-vous désormais mondial, devenu incontournable pour toutes et tous ceux qui pensent et agissent pour éradiquer les irrédentismes qui mettent tous les pays en péril.
Prochain Président en exercice de l’Union Africaine, le Chef de l’Etat, S.E.M. Macky Sall enfile bien sa toge de porte étendard du leadership de son pays qu’il a repensé et remembré, fort des principes d’humilité, de clairvoyance et d'une fine intelligence de la complexité des relations internationales.
En portant les causes cruciales de l’Afrique, le Président Sall s’inscrit dans la continuité de son action sur la scène internationale. Ses messages sont forts avec une résonance mondiale à l’aune de l’influence de ce petit pays qui a le culot d’être en même temps une puissance diplomatique.
C’est ainsi de Dakar, ce 7 novembre 2021, accueillant son homologue Cyril Ramaphosa, en visite officielle au Sénégal, que Sall dénonce la stigmatisation de l’Afrique du Sud qui a pourtant fait preuve de transparence en rendant publique la découverte, dans ses laboratoires, du nouveau variant du Covid-19, Omicron. S’agissant de cette terrible pandémie, le Président sénégalais s’est très tôt engagé, avocat de l’Afrique, pour la souveraineté sanitaire et la justice vaccinale.
C’est d’ici également, de la capitale sénégalaise, qu’il appelle à la réforme impérative et inévitable du Conseil de Sécurité des Nations Unies où doit être admise ici et maintenant l’Afrique pour deux sièges avec droit de véto. Après tout, cet organe de gouvernance mondiale a une bonne part de son agenda axé sur l’Afrique.
C’est d’ici également que le Chef de l’Etat exhorte à la réforme des missions de paix qui doivent s’ajuster pour mieux contribuer à l’éradication du terrorisme.
C’est encore d’ici que le Président sénégalais réitère l’exigence de réforme de la gouvernance économique mondiale pour plus de justice et d’équité à l’endroit de l’Afrique. Le Président sénégalais identifie, dans cette perspective, six domaines prioritaires: l’assouplissement des règles de l’OCDE pour les prêts crédits export et l’allongement des maturités pour le financement des infrastructures de développement; correction de la perception du risque d’investissement en Afrique, surévalué et loin de la réalité; promotion des financements mixtes, combinant les fonds concessionnels et les financements commerciaux; allègement et simplification des procédures d’instruction de financement des projets dans le respect des règles de transparence; conduite d’une transition énergétique juste et équitable selon le principe de la responsabilité commune mais différenciée; amélioration des règles du système fiscal international afin que l’impôt soit payé là où la richesse est créée.
C’est dire que la présidence sénégalaise de l’Union Africaine, pour la deuxième fois, s’annonce sous de beaux présages. L'Afrique aura bien un porte-parole bien informé de ses attentes et soucieux de sa présence active et déterminante dans le monde.
Sachons célébrer, ensemble, au-delà des différences et des divergences, les victoires historiques de notre pays qui signent, humilité et confiance requises, la grandeur et l’éternité de la nation sénégalaise.
PRESIDENCE FECAFOOT : LES ENJEUX D’UNE ELECTION TENDUE, SUR FOND DE CRISE… FEDERALE
Le principal enjeu de l’élection est la sortie de l’instance faîtière du football camerounais, de la crise dans laquelle elle est plongée depuis 2009
Ce samedi 11 décembre, les 76 délégués de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) éliront leur président. Une élection dominée par le duel entre le président par intérim sortant, Seidou Mbombo Njoya, et l’ancien international et ex-capitaine des Lions Indomptables, Samuel Eto’o.
Le principal enjeu de l’élection est la sortie de l’instance faîtière du football camerounais, de la crise dans laquelle elle est plongée depuis 2009. Une crise marquée par la mise sous tutelle de la Fécafoot par la Fifa à deux reprises, et l’annulation de l’élection de deux présidents par le Tribunal arbitral du sport.
Pour plusieurs analystes sportifs, ce qui est en jeu, c’est la gestion du football et surtout des revenus issus des contrats avec les équipementiers, des droits commerciaux avec les sponsors et des subventions de la Caf et la Fifa.
Dimitri Mebenga, journaliste sportif, estime que l’élection à la présidence de la Fécafoot va au-delà du Cameroun. «Le président de la Fifa a besoin d’un président de la Fecafoot qui partage sa vision du football, et notamment l’organisation d’une Coupe du monde tous les deux ans», dit-il.
Deux comités exécutifs rivaux
Elire un président à la Fécafoot s’assimile à la malédiction de Sisyphe depuis plus de 10 ans, au Cameroun. Un éternel recommencement dû à une querelle sur les statuts de la Fécafoot et la légitimité de l’Assemblée générale devant désigner le Comité exécutif de l’instance faîtière du football camerounais.
Trois processus électoraux ont ainsi déjà été invalidés par le Tribunal arbitral du sport et deux présidents ont vu leur mandat annulé et écourté. Actuellement, deux comités exécutifs se font concurrence.
Le premier dirigé par l’actuel président par intérim sortant, Seidou Mbombo Njoya. Il est soutenu par la Caf, la Fifa et le gouvernement camerounais.
Le second, appelé «Comité exécutif provisoire», composé par des délégués de l’Assem¬blée générale de 2009, est dirigé par Albert Mbida, un Séna¬teur du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir.
Ce comité s’appuie sur plusieurs décisions favorables du Tribunal arbitral du sport qui reconnaît comme seule Assemblée générale légitime, celle de 2009.
Dernière minute : le Tas autorise la tenue de l’Ag élective
Pour Abdouraman Babba, qui a provoqué l’invalidation de l’élection de deux présidents de la Fécafoot, le processus électoral en cours est «un faux processus qui débouchera par une décision du Tribunal arbitral du sport, constatant sa nullité». Il affirme avoir saisi le Tas, le 9 novembre 2021, à cet effet.
Mais, il sera déçu. La requête introduite auprès du Tas par 43 membres, se revendiquant de l’Assemblée générale 2009 de la Fécafoot en vue de l’annulation du processus électoral, a été rejetée.
Le duel Mbombo Njoya-Eto’o aura bien lieu
Ils seront finalement quatre candidats en lice : Seidou Mbombo Njoya, Samuel Eto’o, Jules Dénis Onana et Zacharie Wandja. Du coup, le duel Eto’o-Seidou Njoya aura bien lieu. Les deux alliés de la précédente élection sont devenus des rivaux.
Le premier a déjà reçu le soutien des délégués de 7 régions, sur les 10 que compte le pays. Le second a, à ses côtés, plusieurs anciens footballeurs et le Syndicat national des footballeurs du Cameroun.
Avec bbc.com
MERCATO : ABDOU DIALLO ANNONCÉ SUR LE DÉPART, AU PLUS TARD EN JUIN
Abdou Diallo, le défenseur sénégalais du Paris Saint Germain (France), est annoncé parmi les joueurs susceptibles de quitter le club parisien à la fin de la saison, écrit le quotidien sportif français, l’Equipe
Abdou Diallo, le défenseur sénégalais du Paris Saint Germain (France), est annoncé parmi les joueurs susceptibles de quitter le club parisien à la fin de la saison, écrit le quotidien sportif français, l’Equipe, dans son édition de ce vendredi. «Sa côte est élevée en Angleterre, où des opportunités pourraient apparaître», a indiqué le quotidien sportif, estimant que le PSG, avec un effectif très étoffé, devrait alléger de plusieurs joueurs à temps de jeu réduit.
L’Interna¬tio¬nal sénégalais, qui doit prendre part à la Can 2021 reportée de janvier à février prochain, fait partie de ce lot, selon la même source. «Très utilisé en début de saison à un poste qui n’est pas le sien (arrière gauche), le Sénégalais a reculé dans la hiérarchie, dans l’axe ou sur le côté», a rappelé l’Equipe. Un déclassement qui pourrait pousser le footballeur de 25 ans, sous contrat avec le PSG jusqu’en 2024, à envisager un départ dès le marché hivernal des transferts.
S’il est dans le viseur des Magpies de Newcastle (élite anglaise) rachetés par un fond de l’Arabie Saoudite, on le voit difficilement dans cette équipe, qui a besoin d’engranger des points pour sauver sa place dans l’élite anglaise, car le Sénégalais est susceptible de rater plusieurs matchs à cause de la Coupe d’Afrique des nations.
Et sa dernière titularisation contre le Fc Bruges en Ligue des champions mardi (4-1) jugée «aboutie», devrait faire grimper sa cote aussi bien du côté du PSG, que des éventuels acquéreurs, ajoute le quotidien.