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23 août 2025
DU DIAGNOSTIC DES PARTICIPATIONS SÉNÉGALAISES À LA CAN
La participation du Sénégal à la Coupe d’Afrique est au cœur la réflexion menée ce samedi par l’Association national de la presse sportive du Sénégal (ANPS)
Le Sénégal repart en janvier prochain à la conquête d’un premier continental que tout un peuple attend. En partance au Cameroun, quel dispositif à mettre en branle pour augmenter les chances de sacre du Sénégal dans la compétition majeure du continent. Quels sont les écueils et facteurs de blocage qui empêchent le Sénégal de décrocher le titre. Dans cette perspective, l’association nationale de la presse sportive (ANPS) a posé le débat à travers son 3ème panel organisé ce samedi 10 décembre, avec comme thème “diagnostic des échecs du Sénégal en 15 éditions de la CAN”. Dans cette perspective techniciens, observateurs, administrateurs du sport, anciens footballeurs ont, le temps d’un panel, passer en revue le parcours du Sénégal à explorer des pistes de réflexion susceptible d’inscrire le Sénégal sur la voie du succès.
La participation du Sénégal à la Coupe d’Afrique est au cœur la réflexion menée ce samedi par l’Association national de la presse sportive du Sénégal (ANPS) à travers le panel organisé ce samedi avec comme thème “diagnostic des échecs du Sénégal en 15 éditions de la CAN”, qui a réuni des acteurs, techniciens du football et observateurs. En d’autres termes, de poser le débat et de lister les écueils qui empêchent le Sénégal de remporter le titre après 15 participations en 33 éditions de CAN.
Dans ce sillage, l’ancien chef de service sport du Soleil Babacar Khalifa Ndiaye a fait l’historique en s’adossant sur des faits et chiffres qui ont jalonné le parcours de l’équipe nationale du Sénégal de la première participation, sur invitation, à la CAN 1965 à la dernière jouée en 2019. «En 15 participations, le Sénégal a eu 25 victoires, 12 matchs nuls et 24 défaites. Les Lions ont inscrit 68 buts et on en a encaissé 46. Le solde est positif. En phase finale, l’Algérie est notre bête noire. Elle a battu le Sénégal quatre fois dont deux lors de la dernière CAN et nous avons fait deux nuls. Le Nigeria à quatre reprises dont deux en 2006. Sadio Mané avec 5 buts et Henry Camara avec ces deux buts sont les deux meilleurs buteurs du Sénégal. Ce dernier détient le record de participation avec cinq éditions (2000, 2002, 2004, 2006, 2008). Le Sénégal a disputé deux finales de la CAN (2002 et 2019) et quatre demi-finales (1990 et 2006). Mais à chaque fois il perd le match de la troisième place. En 1965, il n’y a pas eu de demi-finales croisées. Le Sénégal a disputé cinq quart de finale (1992, 1994, 2000, 2004, 2017 et 2019)», a-t-il rappelé. «Nous allons à la CAN 2021 au Cameroun avec l’espoir que l’on va gagner cette fois ci ». Mais qu’est ce fait perdre le Sénégal ? A cette interrogation, le directeur technique nationale Mayacine Ma, dans un exposé a fait son diagnostic et relève un certain nombre de blocages qui empêchent le Sénégal de remporter le trophée continental.
Selon le technicien, les équipes sont formées sur «une génération spontanée». Il ressort de son analyse, la précarité des entraineurs et l’instabilité des effectifs. «Sur le diagnostic j’ai pu retenir un certain nombre de points. Je considère que les générations spontanées sont un gros handicap pour le Sénégal mais aussi pour la plupart des pays africains. La plupart des pays ont gagné des Coupes d’Afrique sur des générations spontanées sauf quelques pays comme l’Egypte à partir d’un travail. Mais vous verrez qu’après l’avoir gagné, ils restent deux à trois CAN pour se relever. Je les vois comme un handicap. C’est un groupe de joueurs talentueux dont la vie ne dure que le temps d’une compétition. C’est ensuite une équipe qui s’effiloche. On l’a vu avec le Sénégal en 1986, en 2002 et en 2012», confie-t-il. «On avait les éléments pour gagner une Coupe d’Afrique malheureusement on ne vit que le temps d’une compétition. Est-ce que le Sénégal doit s’inscrire dans cette logique ou travailler autrement ? Parce qu’une génération spontanée, c’est à quitte ou double. On gagne ou on perd».
«L’INSTABILITÉDES EFFECTIFS, CONSÉQUENCES DES CHANGEMENTS D’ENTRAÎNEURS»
Le DTN sénégalais estime que l’instabilité des entraineurs constitue un facteur bloquant. «Au Sénégal en 20 ans (2000 et 2021), nous avons eu 9 entraineurs sur le banc… Les entraîneurs n’ont pas la chance d’apprendre de leurs erreurs. C’est un problème. La stabilité est gage de performances. Aliou Cissé, le dernier, lui a la chance de faire trois CAN. La stabilité de l’entraineur sur le banc est gage de performance. Si ce n’est pas le cas, cela peut éloigner un pays à gagner un trophée», analyse-t-il. «Il y a aussi l’instabilité des effectifs qui est la conséquences des changements d’entraîneurs. Mais aussi l’instabilité de structures fédérales qui entraine un manque d’expériences pratiques des dirigeants, un problème d’organisations et un défaut d’anticipation. Entre 2000 et 2021, six fédérations sont parties. On ne donne pas la possibilité à une fédération de réparer ses erreurs», ajoute- t-il.
«ROMPRE AVEC LES GÉNÉRATIONS SPONTANÉES ET CONSTRUIRE DANS LE TEMPS»
En sus de ces impairs, Mayacine Mar a, dans le même temps, esquissé des solutions qui devraient inscrire le Sénégal dans la performance et d’atteindre son objectif de trophée. De son point de vue, cela commence par une rupture avec les «générations spontanées» et la construction d’une équipe. Ce, en donnant la priorité aux sélections de petites catégories en les permettant d’avoir une meilleure présence dans les compétitions internationales. «Je considère qu’il faut rompre avec les générations spontanées. Une équipe se construit dans le temps. Il faut donner la priorité aux sélections de jeunes U20, U17 et olympiques. Depuis 2012, la fédération sénégalaise a eu ce projet. En 2012 quand nous avons été aux Jeux olympiques, c’était avec une équipe composée essentiellement de joueurs provenant des centres de formation. Ce qui nous a valu de participer à la Coupe du monde 2015 et de jouer les finales de la CAN U20, des U17 au Niger en 2019. Ces participations nous ont offert une bonne relève. Il faut donner la chance aux jeunes qui méritent d’être appelés en sélection et ouvrir la sélection aux footballeurs binationaux. Il faut aller les chercher», propose-t-il.
LA STABILITÉ DU GROUPE, ESSENTIELLE POUR LA PERFORMANCE
Cette piste est aussi sous-tendue par la lutte contre la précarité des entraîneurs. «Il faut donner la possibilité aux entraineurs de bénéficier d’un contrat de confiance d’au moins de deux voire trois CAN. Une Can ne peut pas être un baromètre pour être un bon entraineur. Je dis qu’en 2004, si Bruno Metsu était resté, on aurait pu, peut-être, gagner la coupe d’Afrique en 2004 et 2008. On a eu quatre entraîneurs en quatre CAN. Même si les résultats n’ont pas été mauvais, il faut savoir stabiliser un groupe. Il y a l’exemple de Abdoulaye Sarr qui a travaillé avec Peter Schnittger, Bruno Metsu, Guy Stephan. Il a pris l’équipe en 2006. Avec son duo avec Amara Traoré, il a amené le Sénégal en demi-finale. C’està-dire que sa longévité lui a permis d’arriver à ces résultats.»
Poursuivant son exposé, il précise que l’ouverture et la stabilisation des effectifs dans la vie de groupe en sélection nationale, constituent également un point essentiel de performance. «Il faut une intégration, une acceptation des nouveaux et une convergence des idées. En 2012, nous avions la meilleure équipe sur le papier. On avait éliminé le Cameroun avec un parcours sans défaites. On était avec un contingent composé des meilleurs buteurs en Europe. Mais, il y a cette question de stabilité et conflits d’intérêts qui ont fait que l’on avait deux groupes dans la même sélection. Ce que l’on appelle les Sénéfs et les autres. Ce n’était pas facile de créer cette dynamique. Il faut aussi lutter contre les conflits de générations en réglant la question entre cadres et novices. Et enfin l’acceptation et la prise en charge des objectifs de performance. Autrement, en créant cette symbiose», souligne le directeur technique. Avant de conclure, «l’actuelle fédération actuelle est gage de stabilité. Toutes les questions liées à l’organisation des compétitions africaines sont derrière nous. One parle plus des questions de primes. Il y a des missions avancées, de prospections. Les équipes sont mises dans d’excellentes conditions. Ensuite, il y a de bons rapports entre la fédération sénégalaise de football et le ministère des Sports. Ce qui fait dire que nous sommes sur la bonne voie».
LE SENEGAL COMPTE 150 CARDIOLOGUES
Le Sénégal a le plus grand ratio de cardiologue en Afrique de l’Ouest. Même s’ils sont répartis dans toutes les régions, sauf Kaffrine, Professeur Abdoul Kane trouve ce nombre insuffisant.
Le Sénégal a le plus grand ratio de cardiologue en Afrique de l’Ouest. Même s’ils sont répartis dans toutes les régions, sauf Kaffrine, Professeur Abdoul Kane trouve ce nombre insuffisant. Il présidait hier le congrès international de la société sénégalaise de cardiologie.
Si dans beaucoup de spécialités, la réparation dans le pays est inéquitable, ce n’est pas tout à fait le cas pour la cardiologie. La plupart des régions disposent de cardiologue, sauf Kaffrine. ‘’Mais la bonne nouvelle c’est, m’a-t-on dit, que ces médecins sont mutés. Donc, on peut considérer en principe que, dans un mois c’est-à-dire au 1er janvier, toutes les régions seront couvertes. D’ailleurs, l’un de nos besoins, c’était de suppléer l’absence d’un médecin qui était parti en formation dans une des régions du Sénégal. Mais, tous ces médecins seront remplacés et, en principe, on devrait considérer que toutes les régions du Sénégal disposent au moins d’un cardiologue’’, soutient Professeur Abdoul Kane, Président de la Sosecar.
Toutefois, précise-t-il, un ou de deux cardiologues dans une région ne suffisent pas. ‘’Ce que nous essayons de faire justement, c’est d’accroitre la formation des cardiologues. Ce qui est en train d’être fait au niveau du DES de cardiologie. Le Sénégal dispose de 150 cardiologues. Je peux dire que c’est le plus grand ratio de la région ouest africaine et du centre. Mais, cela est clair que ce n’est pas suffisant, puisque, nous avons formé plus de 300 cardiologues, depuis notre existence’’, dit-il.
Avant d’ajouter que Dakar, c’est aussi une école de formation pour toute l’Afrique et au-delà. Donc, ils sont 150 et beaucoup sont à Dakar. ‘’Mais, on va considérer 20 à 30% exercent dans les régions, clairement, il va falloir corriger tout cela et renforcer’’. Pour Pr Kane, leur priorité, c’est également de permettre à ces cardiologues d’être mieux équipés. Il y a, renseigne-t-il, un plaidoyer envers l’Etat du Sénégal. Mais, fait-il savoir, c’est parce qu’aussi, il ne faut pas penser que les maladies cardiaques ne seront prises en charge que par les cardiologues. ‘’Aujourd’hui, la Sosecar organise des caravanes dans toutes les régions du Sénégal pour renforcer les capacités des médecins généralistes, pour qu’ils participent à cela. On renforce aussi nos infirmiers. Nous avons démarré cette année pour nos infirmières spécialisées, afin d’avoir un corps d’infirmiers qui vont pouvoir dans nos hôpitaux participer dans la prise en charge de plus en plus complexe, mais également, en périphérie et dans les régions’’, explique le cardiologue.
‘’La cardiologie connectée’’
‘’La cardiologie connectée’’, c’est le thème du congrès organisé par la Sosecar. Pour Pr Kane, on sait tous aujourd’hui que nous avons besoin des outils de la communication moderne pour mieux prendre en charge leurs patients. ‘’On peut être dans une région qui ne dispose pas de cardiologue, qui ne dispose pas de médecin. Mais, on peut parfaitement faire un examen, faire un électrocardiogramme et l’envoyer aux spécialistes que nous sommes. Nous pouvons permettre aujourd’hui un suivi à distance de patients. La pandémie de la Covid, par exemple, nous a permis de faire de l’éducation thérapeutique et de la rééducation fonctionnelle par zoom tout simplement. Parce que nous pensons qu’il ne fallait pas créer de la promiscuité dans les hôpitaux, surtout lorsque la pandémie a eu cet essor. Nous avons pu, grâce à cette cardiologie connectée, discuter à distance avec les patients et être comme dans une salle virtuelle où les gens sont dans leur salon’’, renseigne Pr Kane.
A l’en croire, cela leur a permis d’organiser des séances thérapeutiques, des séances de réadaptation cardiaque qu’ils disposent dans les différents hôpitaux. ‘’Donc, nous pensons que la cardiologie connectée et ses différents outils peuvent permettre, non seulement, d’améliorer les méthodes d’enseignement, mais également, les méthodes d’éducation thérapeutique de communication avec les patients’’. Selon lui, cela permet d’assurer la continuité des soins, sans que les gens ne soient obligés de se déplacer. Cela va aussi permettre de former et de renforcer les capacités des acteurs de la santé. Parce qu’avec la technologie, ‘’je peux faire de la cardiologie en restant à Dakar, mais en traitant les patients de Tambacounda, grâce à leurs infirmiers et médecins généralistes. De grandes avancées technologiques ont été notées, ces dernières années, avec l’utilisation optimale des objets connectés dans le diagnostic précoce, la télésurveillance de la santé cardio-vasculaire et même dans le traitement curatif de certaines maladies cardio-vasculaires. Ces formidables avancées technologiques méritent d’être connues des cardiologues devant s’inscrire résolument dans la dynamique actuelle qu’exige leur spécialité’’, estime Pr Abdoul Kane.
RAMAPHOSA REND UN DERNIER HOMMAGE A DE KLERK
L'Afrique du Sud rend hommage à Frederik De Klek. Le président Cyril Ramaphosa s'est rendu dans l'une des plus anciennes églises protestantes du Cap afin de prononcer un éloge funèbre en son honneur devant 200 personnes réunies pour l'occasion.
L'Afrique du Sud rend hommage à Frederik De Klek. Le président Cyril Ramaphosa s'est rendu dans l'une des plus anciennes églises protestantes du Cap afin de prononcer un éloge funèbre en son honneur devant 200 personnes réunies pour l'occasion.
L'ancien président avait fait libérer Nelson Mandela de prison et fait passer le pays de l'apartheid à la démocratie. Très populaire à l'étranger, il divisait l'opinion dans son pays, en particulier à propos des crimes commis avant la fin de l'apartheid.
Frederik De Klek est décédé le 11 novembre à 85 ans des suites d'un cancer. Quatre jours de deuil national avaient été déclarés en son honneur.
AMBITION PRESIDENTIELLE, ALY NGOUILE NDIAYE DONNE SA POSITION
Beaucoup disent qu’il a été chassé du gouvernement parce qu’il nourrirait une secrète ambition présidentielle. Aly Ngouille Ndiaye s’est exprimé sur la question.
Beaucoup disent qu’il a été chassé du gouvernement parce qu’il nourrirait une secrète ambition présidentielle. Aly Ngouille Ndiaye s’est exprimé sur la question.
Aly Ngouy Ndiaye a-t-il des ambitions présidentielles ? Le principal intéressé a évoqué la question. «Pour l’instant non. Je le dis en toute sincérité, ce n’est pas encore dans mes projets», a-t-il déclaré dans l'émission Face2face de la Tfm.
Mais, l’ex ministre de l’Intérieur de préciser qu’il ne s’interdit, tout de même, pas d’avoir des ambitions de ce type : «Pourquoi m’interdire des ambitions ? Pour ceux qui n’aiment pas cela, c’est leur affaire», a-t-il martelé.
SANCTION CONTRE LES OPERATEURS GSM, LA SONATEL ET L'ARTP A COUTEAU TIRE
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a communiqué, jeudi 09 décembre 2021, les résultats de la campagne nationale de mesures de la couverture et de la qualité de service des réseaux mobiles
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a communiqué, jeudi 09 décembre 2021, les résultats de la campagne nationale de mesures de la couverture et de la qualité de service des réseaux mobiles et a notifié à tous les opérateurs une amende équivalent à 3% de leur chiffre d’affaires, ce qui correspond pour la Sonatel à un montant de 16.727.712.422 F CFA Sonatel, au motif de défauts de qualité de service.
La Sonatel relève, toutefois, que "les résultats des mesures de l’ARTP ne reflètent pas le niveau de couverture réel de ses réseaux". "Par exemple le rapport indique un taux de couverture intérieure 4G de 8% à Dakar, 1% à Fatick, 3% à Saint-Louis, cela signifierait que 9 maisons sur 10 à Dakar n’ont pas de réseau de 4G, 99 maisons sur 100 à Fatick, etc. Au-delà de nos obligations réglementaires, Sonatel a couvert avec une technologie 4G+ l’ensemble des capitales régionales du Sénégal", précise la Sonatel dans un communiqué.
"Image entachée"
La Sonatel dénonce, par ailleurs, la décision de l’ARTP N°2021-002 du 11 janvier 2021 fixant les conditions et modalités de suivi et de contrôle de la couverture et de la qualité de service, qui "vient introduire de nouveaux objectifs de couverture du territoire plutôt que de la population". "Elle rajoute aussi des objectifs de couverture sur la 3G, alors que les obligations de Sonatel dans son cahier de charges portent sur la couverture 4G qui offre largement plus de débits et de conforts aux clients, renseigne l’opérateur. Cette nouvelle décision nécessite des investissements additionnels énormes notamment sur les anciennes technologies 2G et 3G, alors que les investissements devraient être orientés sur les technologies du futur, la 4G et la 5G qui sont les véritables solutions pour développer le haut débit et le numérique au Sénégal".
La Sonatel estime que "cette nouvelle décision, si elle est maintenue, va engendrer un déficit structurel dans (ses) comptes et surtout une problématique évidente de rentabilité de ces investissements massifs".
La compagnie de téléphonie déplore, enfin, la méthodologie de l’ARTP durant tout le processus menant à ces sanctions : " L’autorité de régulation a en effet fait montre d’un certain empressement à franchir les différentes étapes du processus de sanctions sans fournir à Sonatel l’ensemble des faits et constats, sans lui laisser le temps d’analyser en profondeur les éléments reçus et surtout sans prendre en considération les observations formulées par Sonatel. La sanction prononcée dans ces conditions entache toute l’image de l’entreprise et le fait à tort".
RAMAPHOSA TESTÉ POSTIF AU COVID-19
Le président sud-africain ne se sentait pas bien après la cérémonie d’hommage officiel à l’ancien président Frederik de Klerk ce dimanche matin 12 décembre au Cap.
Le président sud-africain ne se sentait pas bien après la cérémonie d’hommage officiel à l’ancien président Frederik de Klerk ce dimanche matin 12 décembre au Cap. Cyril Ramaphosa s’est mis à l’isolement au Cap, et reçoit un traitement pour des symptômes légers.
Le vice-président David Mabuza prend le relais du pouvoir. Cyril Ramaphosa revenait d’une tournée en Afrique de l’Ouest le 8 décembre où il a visité 4 pays, dont le Sénégal. Testé plusieurs fois lors de son séjour, aucun test n’était revenu positif.
EL HADJ DIOUF VISE LA PRESIDENCE DE LA FSF
L’ancien footballeur El Hadj Diouf, actuel conseiller à la Fédération sénégalaise de football (FSF), a fait part à l’APS, dimanche, de l’objectif qu’il s’est fixé de diriger ladite instance.
Dakar, 12 déc (APS) – L’ancien footballeur El Hadj Diouf, actuel conseiller à la Fédération sénégalaise de football (FSF), a fait part à l’APS, dimanche, de l’objectif qu’il s’est fixé de diriger ladite instance.
‘’J’apprends et je vous assure que mon objectif est bien de diriger la fédération dans le futur’’, a déclaré le Ballon d’or africain en 2001 et 2002.
‘’Quand on apprend, c’est pour ériger son école, son entreprise’’, a dit l’ancien attaquant des Lions du Sénégal, parlant de l’objectif qu’il se donne de diriger lui-même l’instance qu’il conseille actuellement.
Répondant à la question de savoir s’il envisage de suivre l’exemple de Samuel Eto’o en se portant candidat à l’élection du président de la FSF, il a dit que ‘’le contexte n’est pas le même au Cameroun et au Sénégal’’. ‘’Nous n’avons pas les mêmes problèmes dans le football camerounais et le football sénégalais.’’
Le vice-champion de la Coupe d’Afrique des nations 2002 affirme être ‘’en phase avec ce qui se fait’’ à la FSF, ‘’en travaillant en synergie avec toutes ces grandes personnes qui sont à la tête de notre fédération’’.
‘’Pour l’instant, je suis là pour apprendre auprès des présidents [Augustin] Senghor, Cheikh Seck et des autres’’, a-t-il tenu à rappeler.
El Hadj Diouf se réjouit de l’élection de Samuel Eto’ à la présidence de la Fédération camerounaise de football. ‘’J’applaudis cette élection, je suis très heureux’’, a-t-il réagi.
Diouf dit se sentir ‘’utile’’ à la Fédération sénégalaise de football, dans l’exercice de ses fonctions de conseiller, chargé d’apporter sa contribution au développement du football national.
L’ancien capitaine des Lions du Sénégal s’entend beaucoup mieux actuellement avec les dirigeants actuels de la FSF, après avoir entretenu des relations tendues avec le président de ladite instance, Augustin Senghor, et ses collaborateurs.
M. Senghor a été réélu, le 7 août dernier, président de la Fédération sénégalaise de football pour un quatrième mandat. Il est aussi premier vice-président de la Confédération africaine de football depuis mars dernier.
L’UCAD PRÉSENTE SON LABORATOIRE D’ÉNERGIE ET DE NANO-FABRICATION À LA DIRECTRICE GÉNÉRALE DU FMI
Dakar, 12 déc (APS) - Le recteur de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD), Ahmadou Aly Mbaye, a présenté, samedi, à la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, le laboratoire de photonique quantique
Dakar, 12 déc (APS) -C, d’énergie et de nano-fabrication de ladite institution académique, a constaté l’APS.
Le laboratoire présenté à Mme Georgieva effectue des travaux de recherche sur les batteries destinées à stocker de l’énergie à partir de la biomasse (coque d’arachide).
‘’Ce qui m’impressionne, c’est de voir comment, à travers les sciences physiques, elle (l’UCAD) pourrait contribuer à la résolution d’un des problèmes les plus impérieux du monde’’, a réagi la directrice générale du FMI.
‘’Nous ne devons pas continuer à réchauffer le climat’’, a-t-elle ajouté, insistant sur ‘’la nécessité de transiter vers les énergies renouvelables’’.
Ahmadou Aly Mbaye s’est réjoui de la technologie présentée par le chef du laboratoire de photonique quantique, d’énergie et de nano-fabrication.
‘’Il est désormais possible d’avoir un stock d’énergies propres assez important’’, grâce à cette nouvelle technologie, a-t-il dit, louant le rôle que joue le FMI dans ‘’la stabilisation du système financier international’’.
‘’L’université (l’UCAD) contribue, depuis des décennies, à la formation de ressources humaines de qualité, notamment dans le domaine de la médecine’’, a souligné la directrice générale du FMI, qui visitait l’UCAD dans le cadre d’une visite officielle à Dakar.
LIGUE1, L'EQUIPE DIAMBARS SURCLASSEE
L’équipe de Diambars, battue par Guédiawaye FC, 0-3, a perdu la première place de la Ligue 1 au profit de Teungueth FC, qui a fait match nul avec l’US Gorée, 1-1, dimanche, pour la troisième journée.
Dakar, 12 déc (APS) – L’équipe de Diambars, battue par Guédiawaye FC, 0-3, a perdu la première place de la Ligue 1 au profit de Teungueth FC, qui a fait match nul avec l’US Gorée, 1-1, dimanche, pour la troisième journée.
L’équipe de Génération Foot est allée faire match nul, 0-0, avec la Linguère de Saint-Louis. Elle prend la deuxième place, avec le même nombre de points que Teungueth FC (5 points) et le CNEPS de Thiès.
L’équipe thiéssoise a réussi une bonne opération pour la troisième journée en battant le Ndiambour de Louga, 1-0.
Mbour PC est l’une des équipes qui ont profité de cette journée, elle a obtenu sa première victoire de la saison, contre l’AS Pikine, 1-0.
Les Mbourois ont entamé le championnat avec une défaite contre la Linguère, 0-2. Ils ont ensuite fait match nul avec Génération Foot, 0-0, lors de la deuxième journée.
Les résultats de la troisième journée :
Casa-Jaraaf : 1-0 ; AS Douanes-Dakar Sacré-Cœur : 1-1 ; Diambars-Guédiawaye FC : 0-3 ; US Gorée- Teungueth FC : 1-1 ; AS Pikine-Mbour PC : 0-1 ; CNEPS-Ndiambour : 1-0 ; Linguère-Génération Foot : 0-0.