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26 juin 2025
CASAMANCE - LE RECENT ACCIDENT PAR MINE A KANDIADIOU, UN RAPPEL DE LA FRAGILITE DE LA PAIX
Selon Innocence Ntap Ndiaye, l’accident par mine qui a fait 6 morts et des blessés à Kandiadiou vendredi dernier, 22 octobre 2021, sonne comme un rappel de la fragilité de la paix en Casamance
L’accident par mine qui a fait 6 morts et des blessés à Kandiadiou vendredi dernier, 22 octobre 2021, sonne comme un rappel de la fragilité de la paix en Casamance, semble dire la présidente du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS), Mme Innocence Ntap Ndiaye, qui déplore un tel incendient dans un contexte d’accalmie.
L’ancienne ministre d’Etat est d’avis qu’il y a nécessité d’engager les négociations. «La situation de la paix est un peu précaire. C’est venu comme un signal pour rappeler la question de la stabilité au niveau de la région…», déclare la présidente du Haut Conseil du Dialogue Social qui émet quelques réserves. «J’émets quelques réserves car il faudrait savoir la nature de la mine. Quand est-ce que cette mine a été posée sur cette voie ? Il y a des enquêtes plus approfondies qui vont être faites par les autorités compétentes», lance-t-elle.
Mme Innocence Ntap Ndiaye pense qu’en tant qu’actrice des questions de la paix, il faut poser les jalons pour une paix définitive dans la région. Aller jusqu’au fond des choses et situer les responsabilités, c’est ce que plaide l’ancienne ministre de la Fonction publique qui parle de tournée de sensibilisations pour prêcher la paix partout. Cet accident est un signal négatif, contrairement à des signaux positifs du genre le sacre de la Coupe du Sénégal, souligne Mme Innocence Ntap Ndiaye. «Récemment, on a eu la Coupe nationale remportée par le Casa Sport et tout le monde a dit que c’était un élément catalyseur pour aller vers la paix. Et moins de quinze jours après, voilà que cet accident sonne comme un signal négatif. Il faut qu’on se pose les bonnes questions et parler aux populations», martèle l’ancienne adjointe au maire de Ziguinchor.
La situation de ni paix ni guerre reste une véritable contrainte pour élaborer des stratégies vers le développement. «Tant qu’on sera dans cette situation, il sera difficile pour les populations et pour le gouvernement de dérouler des stratégies de développement. Beaucoup choses ont été faites dans la région ; je veux citer le pont de Gambie et d’autres réalisations faites par le président Macky Sall. La question de la paix est primordial ; j’allais même dire que c’est un préalable vers le développement», relève-t-elle. Avant de lâcher ceci : «cet accident va sonner comme un déclic pour regarder au fond ce qu’il y a lieu de faire, surtout pour le déminage».
Un accident par mine survenu dans le village de Kadiadiou, situé à la frontière avec la Gambie et qui a fait à 6 morts et des blessés dont certains sont toujours internés à l’hôpital régional de Ziguinchor.
L’ENFER QUOTIDIEN DES ENFANTS VICTIMES D’INSECURITE AU BURKINA, MALI ET NIGER
Saint-Louis - enrôlement par des groupes armes non étatiques, enlèvements, meurtres, mutilations…
La pandémie du Covid-19 a lourdement affecté les populations au niveau du Sahel où plusieurs enfants ont rejoint, malgré eux, les groupes armés espérant y trouver des réponses matérielles et immatérielles. C’est ce qui ressort du rapport d’études réalisé au Mali, au Birkina Faso et au Niger où 168 personnes ont été interrogées. Rédigée par Aly Tandian, Eric Hazard et Emmanuel Dori, cette note d’analyse s’appuie en grande partie sur le rapport d’études sur «Analyse du Sahel Central sur le niveau de risque pour les enfants recrutés par des groupes armés» financé par Save the Children, coordonné et publié par Aly Tandian, Professeur titulaire de Sociologie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis par ailleurs Directeur de l’Observatoire Sénégalais des Migrations et du Laboratoire GERM & Faits de société.
Le rapport d’études sur lequel cette note d’analyse s’appuie a permis d’interroger 168 personnes (soit 65 au Mali, 55 au Niger et 48 au Burkina Faso) dans 23 sites au Burkina Faso (Djibo, Bouna, Solobo, Titao, Ouindigui, Ouahigouya, Déou, Markoy, Tin-Akoff, Salmossi et Gorom-Gorom), au Mali (Gao, Socoura, Saréma, Sévaré et Mopti) et au Niger (Abala, Banibangou, Makalondi, Inates, Ayorou, Diffa et MainéSoroa).
Cette étude a eu lieu dans la période comprise entre le 4 mai et le 28 juin 2021. Les groupes-cibles sont répartis en trois groupes notamment des jeunes anciennement engagés dans les groupes armés ; des jeunes qui sont ou ont été proches des jeunes qui ont appartenu aux groupes armés ; des personnes qui, de par leur position socioprofessionnelle, sont bien informées sur les groupes armés ; et des personnes ayant des données complémentaires et des personnes ayant fréquenté des écoles fermées à la suite d’attaques par des groupes armés. Il s’y ajoute aussi les autorités locales (élus et chefs de quartier ou de village), les guides ou chefs religieux (imams, maîtres coraniques), les personnes ressources (actuels ou anciens fonctionnaires et surtout des enseignants), les chefs traditionnels, les leaders communautaires ainsi que les acteurs membres d’ONG, les agents des services déconcentrés de l’État (ANPE, Service du développement social, etc.), les personnes déplacées et réfugiées et les membres de comité de crise, mais aussi des acteurs des cercles de décision au sommet de l’État.
4000 ECOLES FERMEES, EN RAISON DE L’INSECURITE QUI TOUCHE 700.000 ENFANTS, DANS LES 3 PAYS
Avec plus de 1,4 millions de déplacés internes, en août 2021, la hausse rapide des violences et l’insécurité croissante dans le Sahel Central ont conduit à une détérioration de la situation sécuritaire et à une crise humanitaire sans précèdent. Ces violences répétées perturbent gravement des services sociaux de base déjà fragiles et difficilement accessibles, comme l’éducation, la protection ou encore la santé. Le nombre d’écoles fermées, en raison de la violence, a été multiplié par 7 entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, d’avril 2017 à juillet 2020. À l’heure de publier ce rapport, ce sont près de 4000 écoles qui continuent d’être fermées, en raison de l’insécurité qui touche 700.000 enfants dans les 3 pays. Parallèlement, en 2020, on estimait que 2.3 millions d’enfants avaient besoin de protection au Sahel Central et que 8 enfants sur 10 étaient exposés à différentes formes de violence.
PLUS DE 277 ENFANTS MUTILES OU TUES AU MALI EN 2019 ET DEJA PLUS DE 60 TUES AUX TROIS FRONTIERES DU NIGER, DEPUIS DEBUT 2021
Dans ce contexte extrêmement fragile et volatile, l’enrôlement des enfants par les groupes armés non étatiques apparaît comme un nouveau phénomène. Les groupes armés non étatiques profitent de la dégradation continue de l’environnement pour enrôler des enfants vulnérables qui deviennent les premières victimes des conflits en cours au Sahel Central. S’il reste difficile de déterminer avec exactitude le nombre d’enfants associés aux groupes armés, de plus en plus d’enfants sont victimes d’enlèvements, de meurtres, de mutilations, sont recrutés par des groupes armés non étatiques. En 2020, selon le dernier rapport du Secrétaire général des Nations unies sur les enfants et les conflits armés, 1 enfant sur 3 victimes de violations graves se trouvait en Afrique de l’Ouest et du Centre. Rien qu’au Mali, selon les données officielles, en 2019, plus de 277 enfants ont été mutilés ou tués à cause du conflit, ce qui représentait le double du nombre total de 2018. Dans la région des trois frontières du Niger, «les groupes armés ont déjà tué plus de 60 enfants depuis de le début de l’année 2021».
QUAND LA SITUATION ECONOMIQUE, SOCIALE, SECURITAIRE ET LE COVID-19 PROFITENT AUX GROUPES ARMES ET DJIHADISTES
Si la situation économique, sociale, sanitaire et sécuritaire au Burkina Faso, au Mali et au Niger s’est fortement dégradée ces dernières années ; il semble clair que les groupes armés et groupes armés djihadistes profitent de cette situation précaire, mais aussi de la relative paralysie du système éducatif pour procéder au recrutement massif de nombreux enfants et jeunes. Plus que jamais, les droits des enfants dans le Sahel Central ne sont pas respectés. Bien que l’environnement au Sahel n’ait pas toujours été radieux pour les générations futures, ces dernières années, les risques pour les enfants se sont étendus pour devenir trop nombreux et bien trop dangereux.
ELECTIONS LOCALES, CHEIKH GUEYE INVALIDE LA PROCÉDURE DE SÉLECTION
Le procès verbal de la Coalition Yewwi Askan Wi (YAW), du 23 octobre 2021, lequel est relatif à la réception des candidats à la candidature pour la mairie de Dakar, est nul.
Le procès verbal de la Coalition Yewwi Askan Wi (YAW), du 23 octobre 2021, lequel est relatif à la réception des candidats à la candidature pour la mairie de Dakar, est nul. C’est le coordonnateur départemental de cette coalition de l’opposition, Cheikh Gueye, qui l’a notifié.
Dans une circulaire, parvenue à la rédaction d’Emedia, l’adjoint à la ville de Dakar parle dénonce une procédure ’’entachée de fortes irrégularités’’ concernant ce PV qui, pour rappel, avait notifié avoir reçu les candidatures de Barthélémy Dias (Taxawu Senegal), Abass Fall (Pastef), Aidaa Niang (Bes Du Niakk), Sokhna Maimouna Diagne (FPR), Idrassa Diop (MCSS Fulla Ak Fayda), Daouda Gueye (Pur).
Dans sa missive Cheikh Gueye renseigne que la commission compétente n’a pas délibéré en présence de tous ses membres ni vérifié la régularité des candidats. ‘’ Par conséquent, il est demandé l’annulation du Procès verbal de cette réunion du 23 octobre 2021 de la CDI de YAW de Dakar et la convocation à nouveau dans les règles édictées par le circulaire N°01 du 12 octobre 2021’’, a-t-il indiqué.
LE VOYAGE MUSICAL SANS VISA DE PASCAL NAMPEMANLA
Entre l’artiste plasticien Pascal Nampémanla Traoré et la musique, c’est une vieille histoire. Durant son enfance, il adorait écouter des chansons sur des disques vinyles.
Entre l’artiste plasticien Pascal Nampémanla Traoré et la musique, c’est une vieille histoire. Durant son enfance, il adorait écouter des chansons sur des disques vinyles. Aujourd’hui, il collectionne ces objets devenus vintages et qui l’ont inspiré pour son exposition « Visa pour la musique ». Des œuvres visibles du 15 octobre au 15 novembre 2021 à la galerie Arte, à Mermoz Pyrotechnie.
Quinze artistes et autant d’icônes de la musique. De Bob Marley à Miles Davis, en passant par Myriam Makéba, Joséphine Baker, Ali Farka Touré, Fela Kuti, Manu Dibango, Ray Charles…, l’artiste visuel ivoirien résidant à Dakar, Pascal Nampémanla Traoré, a réalisé une galerie de portraits assez originaux pour son exposition intitulée « Visa pour la musique ». Ces musiciens noirs ne sont pas choisis au hasard. Ils ont tous un point commun car, comme le souligne l’artiste, au-delà de leurs talents, ils se sont engagés en tendant la main aux autres, en prenant des risques et en bouleversant l’ordre établi. « Chez moi, j’ai une centaine de disques vinyles et ça me rappelle mon enfance. J’’écoutais de la musique chez mon oncle et chez ses amis », se souvient-il. L’expo est née de sa rencontre avec Joëlle le Bussy, propriétaire de la galerie Arte, qui lui a demandé de « faire quelque chose sur la musique ». Un projet qu’il voulait à la fois ludique et quelque peu didactique. Des classiques tels que « Blue in green » de Miles Davis, « Unchain my heart » de Ray Charles, « Partida » de Cesaria Evora, « Ne me quitte pas » de Nina Simone ou « Natural mystic » de Bob Marley constituent les titres des œuvres. « Je m’amusais à poster et en commentant des pochettes de disques anciens sur ma page Facebook. Et je me rendais compte que je me replongeais dans ces musiques avec des artistes qui ont marqué l’histoire par leur style et leur engagement. A mon avis, une part du travail de l’artiste c’est aussi de bousculer l’ordre établi et les conventions. Au-delà de sa création, l’artiste prend position sur des questions politiques, économiques, sociales. Certains d’entre eux, à l’image de Fela, Myriam Makeba ou Bob Marley, ont même poussé très loin leur engagement politique », explique Pascal Nampémanla. Au-delà de leur musique, de nombreux artistes observent le monde et posent une réflexion profonde, même s’il ne s’agit pas toujours d’un engagement flagrant. Sur un autre registre, une légende comme Michael Jackson a bousculé les codes et révolutionné la manière de réaliser des clips, rappelle-t-il.
PROJET PLURIDISCIPLINAIRE
Béret noir au-dessus de longs dreadlocks, lunettes d’intello et barbiche poivre-sel, Pascal Nampémanla Traoré porte bien ses 50 ans. Ce natif de Katiola, près de Bouaké, en Côte d’Ivoire, a fait son trou dans le monde des plasticiens depuis sa sortie de l’Ecole nationale des Beaux-arts d’Abidjan. Ses portraits rappellent parfois le travail du doyen Mballo Kébé sur les musiciens de jazz, mais se démarquent par la technique et les matériaux utilisés. Lui, s’est servi de tampons, ces fameux cachets apposés sur les pages des passeports ou les documents administratifs. Cela crée un contraste avec les fonds bleus, verts, jaunes ou oranges en arrière-plan, avec comme support du papier ciment récupéré sur un chantier de construction, de l’encre et de la peinture acrylique. « Les musiciens ont toujours inspiré les plasticiens, ils vivent dans deux mondes interconnectés et fréquentent les mêmes milieux. Certains artistes écoutent de la musique en travaillant et en tirent parfois leur inspiration. De nombreux peintres ont réalisé des portraits de musiciens connus, mais ce qui change c’est la technique utilisée », reconnaît-il.
Sa technique à lui est faite de gestes répétitifs avec le tampon, à l’image d’un ouvrier ou d’un un musicien jouant une partition avec les mêmes notes, les mêmes mélodies. « J’ai vécu ce moment où j’ai fait des milliers de tampons pour arriver à trouver une forme qui se dessine, qui se révèle », avoue Pascal Nampémanla Traoré. Il fait sienne cette phrase de l’écrivain algérien Yasmina Khadra qui, dans « Les hirondelles de Kaboul », dit que la musique est le véritable souffle de la vie : « On mange pour ne pas mourir de faim. On chante pour s’entendre vivre… ». Son expo est une invitation à un voyage sans visa. « La musique n’a jamais eu besoin de visa pour aller toucher les cœurs », affirme-t-il.
Actuellement, il travaille sur un projet multiforme et pluridisciplinaire en vue de la prochaine Biennale des Arts de Dakar. « Je veux réaliser un travail très diversifié et qui me reflète parce que je n’aime pas les cloisonnements entre les arts. Pour moi, l’artiste doit être sensible à toutes les pratiques. Même si le médium peut changer, il suffit de pouvoir l’apprivoiser, de s’en servir pour exprimer ce qu’on a envie de dire », note-t-il. Son objectif n’est pas de changer le monde, mais d’y poser un regard critique pour mieux le comprendre.
PARUTION DU LIVRE MARIÈME FAYE SALL, LA COURONNE DU SACRIFICE
L’essayiste et écrivain sénégalais Alain Sambou a présenté samedi son livre ‘’Marième Faye Sall, la couronne du sacrifice’’, destiné à ‘’vanter le mérite des activités sociales et humaines de la Première Dame du Sénégal’’.
Dakar, 24 oct (APS) – Dakar, 24 oct (APS) – L’essayiste et écrivain sénégalais Alain Sambou a présenté samedi son livre ‘’Marième Faye Sall, la couronne du sacrifice’’, destiné à ‘’vanter le mérite des activités sociales et humaines de la Première Dame du Sénégal’’.
La cérémonie s’est déroulée devant un parterre de personnalités, dont la marraine de la séance de dédicace Thérèse Faye Diouf, administratrice générale du FONGIP.
Le livre, préfacé par l’historien Massamba Guèye, a été postfacé par le directeur de l’horticulture, Dr Macoumba Diouf.
‘’Le Sénégal est réputé pour être un pays très social avec sa particularité pour la téranga, et la première Dame est connue pour ses bonnes actions en faveur des populations les plus démunies’’, a expliqué Alain Sambou à la presse, à l’issue de la cérémonie de présentation de l’ouvrage.
‘’Le fait de voir la première dame s’adonner à ses activités de mère et d’épouse auprès de son mari chef de l’Etat m’a également beaucoup inspiré’’, a-t-il soutenu.
Il a expliqué que c’est en essayant de se documenter sur les anciennes premières dames du Sénégal, sur lesquelles elle n’a du reste pu trouver aucun ouvrage, qu’il a eu l’"inspiration de faire ce livre.
La rédaction de l’ouvrage de 144 pages a pris 18 mois, l’auteur ayant, pour parfaire ses écrits, fait des recoupements en utilisant des sources journalistiques, des témoignages de proches, d’amis et/ou de citoyens.
Outre ‘’Marième Faye Sall, la couronne du sacrifice’’, Alain Sambou est l’auteur d’un premier roman intitulé ‘’L’ombre blanche’’ et centré sur le divorce, la violence et l’excision
SANGALKAM, OUMAR GUÈYE INAUGURE L'ÉCOLE DE KOUNOUNE 2 EXTENSION
Le maire de Sangalkam, Oumar Guèye, également ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, a inauguré samedi l’école de Kounoune 2 extension
Dakar, 24 oct (APS) – Le maire de Sangalkam, Oumar Guèye, également ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, a inauguré samedi l’école de Kounoune 2 extension, a appris l’APS auprès de ses services.
La réalisation de cet établissement scolaire ’’entre dans le cadre d’un vaste chantier de réalisations des infrastructures et équipements sociaux de base dans les nouvelles localités rattachées à la Commune de Sangalkam’’, dans le département de Rufisque, explique un communiqué reçu à l’APS.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de l’inspectrice de l’éducation et de la formation de Sangalkam, Fatoumata Diallo, du sous-préfet de Sanglkam, Modou Bassirou Ndao, du directeur de l’école, Amadou Faye Sy, des parents d’élèves et des habitants.
Avec cette réalisation, Kounoune 2 extension dispose d’une école composée de trois salles de classes toutes équipées.
"Nous avons la chance d’avoir un maire compétent qui connaît bien le rôle d’un exécutif local. Avec tout ce que vous faites, nous sommes obligés d’avoir de bons résultats’’, a déclaré l’IEF Fatoumata Diallo, citée par la même source.
Saluant cette réalisation, le sous-préfet déclare que le maire, ‘’un homme d’actions’’, est ‘’en train de transformer la Commune de Sangalkam avec des réalisations importantes’’. Il a exhorté les populations à ‘’faire un bon usage’’ de ces infrastructures.
Pour sa part, le directeur de l’établissement considère ce jour comme une ’’date historique’’ qui va ‘’marquer les annales de la localité’’. ‘’Elle symbolise l’inauguration de cette école. Qui l’aurait cru, il y a quelques mois ?’’, s’est interrogé le directeur de Amadou Faye Sy. ’’Le rêve est devenu une réalité (…)’’, a-t-il conclu.
Oumar Guèye a rappelé qu’il avait pris des engagements, lors de sa dernière visite, dans certains secteurs.
’’J’avais pris des engagements concernant l’eau, l’éclairage public, la route et la construction d’une école. Aujourd’hui, nous avons respecté tous ces engagements. La localité est maintenant éclairée. Les travaux de la piste ont démarré. Nous avons entamé les démarches pour régler définitivement la problématique de l’accès à l’eau’’, a soutenu Oumar Guèye.
FESPACO: MACKY SALL PLAIDE POUR L’ACCOMPAGNEMENT DU CINEMA AFRICAIN
En déplacement au Burkina Faso où il a assisté samedi soir à la cérémonie de clôture du 27e Fespaco, le Président de la République, Macky Sall, a appelé ses collègues Chefs d’Etat à « accompagner et financer » le cinéma africain.
En déplacement au Burkina Faso où il a assisté samedi soir à la cérémonie de clôture du 27e Fespaco, le Président de la République, Macky Sall, a appelé ses collègues Chefs d’Etat à « accompagner et financer » le cinéma africain.
« Que le Fespaco puisse continuer à éclairer le cinéma africain. Le Fespaco a atteint ces lettres de noblesse. Et c’est l’occasion pour moi de féliciter l’ensemble des cinéastes, des producteurs, acteurs, tous ceux qui gravitent autour du cinéma de l’audiovisuel. Nous devons accompagner et financer le cinéma africain. Les Africains doivent prendre de plus en plus une part importante dans le financement du Cinéma. Un cinéma d’abord pour les Africains avant d’être pour le monde », a notamment déclaré le Président Macky Sall.
Il a, d’ailleurs, annoncé une augmentation du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica) à 2 milliards de F Cfa en 2022. « Et pour cela, je travaillerai avec mon frère Président Roch Marc Christian Kaboré à l’échelle de l’Union Africaine, a travers de l’idée des fonds de promotion à travers le Fopica et qui passera à partir de janvier 2022 à 2 milliards de F Cfa. Il faudra augmenter ces mises pour que tous les pays accompagnent leurs cinéastes afin que la qualité de notre cinéma soit à la hauteur du Cinéma mondial », a fait savoir le Président Sall.
LE PARADOXE ITIE !
Pendant que les populations croulent sous le poids de la misère, alors que le scandale Petrotim peine à être élucidé, le Sénégal est donné en exemple en matière de gouvernance des ressources extractives
Pendant que les populations croulent sous le poids de la misère, alors que le scandale Petrotim peine à être élucidé, le Sénégal est donné en exemple en matière de gouvernance des ressources extractives.
C’est un paradoxe qui n’en finit pas de susciter interrogations et incompréhensions. Comment, dans ce pays où les populations riveraines des industries extractives ne cessent de ruminer leur colère, croulant souvent sous le poids de la misère, on peut être aussi bien noté par une norme aussi sérieuse que l’ITIE ? Qu’est-ce qui explique ce hiatus entre l’état de pauvreté endémique dans laquelle se trouvent les populations riveraines des gisements et ces notations qui adoubent sans cesse la gouvernance du secteur au Sénégal ? Autant de défis qui se dressent devant le Comité national dirigé par Awa Marie Coll Seck, s’il veut continuer à garder sa crédibilité sur le plan national comme sur le plan international. ‘’L’objectif final de la norme, comme le souligne la Présidente, c’est que, puisque les ressources naturelles appartiennent au peuple, il faut que ce peuple puisse en bénéficier. Donc, la norme est certes complexe, mais c’est important de s’y conformer pour l’intérêt de nos populations’’.
Malgré les critiques et autres réserves, il y a de réels motifs de satisfactions, si l’on en croit les responsables du Comité national. L’un des motifs, c’est que là où il fallait juste 90 points sur 100 pour faire partie des meilleurs élèves, le Sénégal est même allé plus loin, selon la Validation. Pr Awa Marie Coll Seck explique : ‘’La meilleure notation, c’est ‘exigence pleinement respectée’. Il suffit d’avoir un score de 90 points pour être conforme. En tant que Sénégalais, on peut célébrer notre résultat, parce que nous sommes allés au-delà de ce qui était requis, avec un score de 93%’’.
L’autre motif, selon la présidente du Comité national, c’est relatif au contexte difficile dû à la pandémie. Lequel contexte a poussé beaucoup de pays à demander un report de leur passage. ‘’Nous avons tenu à y aller, parce que nous avons confiance en ce qui se fait au Sénégal comme réformes. Nous faisons partie des premiers à passer avec la Grande Bretagne et les Philippines. La Grande Bretagne a aussi eu une bonne note, même si, c’est une moins bonne que la nôtre. Ce qui n’est pas le cas pour les Philippines. On se demande même si on ne va pas suspendre sa participation ou s’en limiter à de fortes recommandations. C’est pour vous dire que les choses ne sont pas aussi simples que certains peuvent le croire. Nous devons donc tous être fiers de la manière dont les choses se sont faites pour le Sénégal’’.
La transparence, selon le Comité national, est aujourd’hui une réalité dans le pays. Ce qui lui a valu un succès dans la notation de la norme ITIE. Présentant les résultats du Sénégal, le président de la Commission validation a expliqué : ‘’Ce résultat est la moyenne de l’analyse de trois exigences : l’engagement des parties prenantes pour lequel nous avons eu un score de 90 points sur 100. La deuxième composante est la transparence pour laquelle nous avons eu 91 points sur 100. Cela veut dire deux choses principalement : notre capacité à divulguer systématiquement les informations, mais aussi leur accessibilité aux populations. Enfin, la troisième est relative aux résultats et impacts. Et sur ce plan nous avons obtenu un score de 99,5 points sur 100. Cela veut dire que les données ont été utilisées pour alimenter le débat public’’.
Au total, renchérit-il, sur 28 exigences évaluées, pour les 07, les attentes ont été dépassées. Pour les 20, les attentes ont été pleinement respectées. Et il y a une exigence qui a été partiellement respectée. Et d’ajouter : ‘’Il faut apprécier le caractère exceptionnel de cette note au regard de deux défis. D'abord tout le processus de la validation a été marqué par la pandémie. Aussi, il y a le fait que nous avons travaillé sur un nouveau guide d’évaluation’’.
Par ailleurs, en sus de la misère des populations riveraines des industries minières, l’affaire Petrotim est venue salir la note du Sénégal. En effet, à propos de la seule exigence dont les performances du pays n’ont pas été aussi bonnes, le président de la Commission validation a précisé qu’il s’agit de l’octroi des licences. Au-delà de ce bémol, un certain nombre de recommandations ont été émises à l’endroit du Sénégal. D’abord, il y a la publication des études d’impact environnemental ; la divulgation complète des propriétaires effectifs ; la publication des états financiers des entreprises d’Etat, chaque année.
MACKY SALL REND HOMMAGE AU 12e GAINDE
Le président de la République Macky Sall a rendu hommage à Abdoulaye Thiam, leader du 12-ème Gaïndé, le club des supporters des équipes nationales, décédé ce dimanche à son domicile, à Rufisque (30 km de Dakar)
Dakar, 24 oct (APS) – Le président de la République Macky Sall a rendu hommage à Abdoulaye Thiam, leader du 12-ème Gaïndé, le club des supporters des équipes nationales, décédé ce dimanche à son domicile, à Rufisque (30 km de Dakar), évoquant ‘’un homme passionné et un vrai patriote’’.
‘’Abdoulaye Thiam était un homme passionné et un vrai patriote’’, a écrit Macky Sall sur son compte Twitter, rappelant que ‘’le sport sénégalais vient de perdre un de ses plus grands supporters’’.
Le défunt était un ‘’fidèle compagnon de toujours des équipes nationales’’, a poursuivi le chef de l’Etat, qui a présenté ses condoléances émues à sa famille et au monde du sport.
Le ministre des Sports, Matar Bâ, a abondé dans le même sens, présentant le défunt comme un ‘’doyen et emblème de l’Association nationale des supporters des équipes nationales, communément appelée 12-ème Gaïndé’’.
‘’Un digne fils du Sénégal. Un engagement indéfectible au service d’une grande cause. Un héros qui a su maintenir allumée la flamme de l’espoir dans le sport sénégalais quels que soient par ailleurs les aléas et les intempéries’’, a témoigné Matar Bâ.
Il évoque également ‘’un exemple de sacrifice, de patriotisme et de don de soi’’, se souvenant d’‘’une silhouette imposante d’allure et frappée aux couleurs de la Nation, de la tête aux pieds, encore figée dans nos cœurs et dans nos mémoires’’.
Il estime que son rappel à Dieu doit être perçu ‘’comme un appel posthume à plus de solidarité, d’union et de fraternité pour aller plus au fond et à l’essentiel’’.
La levée du corps d’Abdoulaye Thiam est prévue ce lundi à 9h, à l’hôpital de Fann et l’inhumation dans sa ville natale de Linguère (centre), informent des sources proches du défunt.
LES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS LOCALES VONT CLARIFIER LE DÉBAT POLITIQUE
Les résultats des prochaines élections locales prévues le 23 janvier 2022 vont clarifier le débat politique au Sénégal, a affirmé dimanche Mahmout Saleh, directeur de cabinet du président de la République et responsable à l’Alliance pour la République
Mbour, 24 oct (APS) - Les résultats des prochaines élections locales prévues le 23 janvier 2022 vont clarifier le débat politique au Sénégal, a affirmé dimanche Mahmout Saleh, directeur de cabinet du président de la République et responsable à l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).
’’Nous comprenons les enjeux politiques qu’il y a autour des élections locales, parce que les résultats qui s’en sortiront vont éclairer le débat politique’’, a-t-il notamment déclaré, en présidant une réunion de la coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité présidentielle).
Pour Mahmout Saleh, le Sénégal a besoin d’une opposition républicaine qui respecte la République, les institutions et la physionomie de la société sénégalaise.
Il estime que la mouvance présidentielle a les moyens de ses ambitions, car ayant la majorité avec elle. ‘’Sachons l’exploiter positivement, sachons aussi dépasser certaines querelles inutiles entre nous’’, a-t-il exhorté.
Il s’est dit ’’très satisfait’’ de l’unité retrouvée au sein de la mouvance présidentielle à Mbour, où les différents responsables ont ’’tous’’ accepté les choix portés sur Saliou Samb et Cheikh Issa Sall pour diriger respectivement les listes départementale et communale.
’’Nous allons rendre compte au président Macky Sall de l’unité que nous avons trouvée à Mbour, où les différents responsables ont fait preuve de discipline, d’engagement, de loyauté et de détermination, parce que conscients qu’il y a d’autres échéances au-delà des élections locales’’, a-t-il souligné.
Il estime qu’une opposition doit être ’’saine’’, ajoutant que les citoyens épris de justice et de paix et soucieux de la stabilité du Sénégal doivent œuvrer pour une victoire de la majorité présidentielle aux locales de janvier 2022.
Le directeur général de l’Agence de développement municipal (ADM), Cheikh Issa Sall, considère qu’à Mbour la mouvance présidentielle a développé une ’’ingénierie politique’’ qui lui a permis d’occuper le terrain en permanence. Il appelle à renforcer l’unité dans l’optique de réaliser les meilleurs résultats possibles.