SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 août 2025
FINANCE INCLUSIVE, LE FONAMIF PORTE SES TAUX D’INTÉRÊT À 8%
L’appel du chef de l’Etat Macky Sall, lancé en février 2019, à une large concertation pour aboutir à une sortie des taux usuraires de 6%, a trouvé écho favorable auprès du Fonds national de la microfinance (Fonamif)
Le Fonds national de la microfinance (Fonamif) porte désormais ses taux d’intérêt à 8%. Une dynamique qu’il entend poursuivre au profit du développement des initiatives entrepreneuriales. C’est ce qu’à fait savoir le Dg du Fonamif, Amadou Boudia Guèye, hier mardi 14 décembre, en marge de la cérémonie officielle de lancement du programme training 21 des SFD.
L’appel du chef de l’Etat Macky Sall, lancé en février 2019, au centre des expositions à Diamniadio, à l’occasion de la 2ème édition du Salon de l’économie sociale et solidaire, appelant à une large concertation entre sociétés de microfinance, banques, Etat et secteur privé pour aboutir à une sortie des taux usuraires de 6%, a trouvé écho favorable auprès du Fonds national de la microfinance (Fonamif). Ce, après avoir constaté que les taux d’intérêt sont extrêmement élevés pour les bénéficiaires de la finance inclusive ou plus connu sous le jargon microfinance. Relativement à cet appel, dira le Directeur général du Fonds national de la microfinance (Fonamif), Amadou Boudia Guèye : «la semaine dernière, à Nguekhokh, nous avons financé les actions de la microfinance à 8%, là où ils avaient des financements accordés à des taux d’intérêt compris entre 18 et 24%». Donc, «c’est un premier pas qui a été fait. Et nous pensons pouvoir même travailler dans cette dynamique pour permettre aux institutions de microfinance d’avoir des ressources longues, suffisantes et à moindre coût», a-t-il fait savoir.
Confortant le Dg du Fonamif, Ismaila Dembélé, président du conseil d’orientation dira que «le taux d’intérêt appliqué aux clients sont très élevés». Et ceci, ajoutera-t-il «ne milite pas en faveur de l’écosystème». Donc, «nous entendons y travaillons pour réduire sensiblement et manière raisonnable», a-t-il affirmé.
UN PEU PLUS DE 40 MILLIARDS PAR MOIS ABSORBES PAR LA MICROFINANCE
Le secteur de la microfinance est fort d’un potentiel clients très remarquable chiffré à plus de 3,5 millions sur une population d’environ 17 millions d’habitants. Fort d’un écosystème de plus de «300 Systèmes financiers décentralisés (Sfd), actifs et présents sur l’ensemble du territoire national à travers 900 points de service. Ce secteur contribue mensuellement à plus de 40 milliards FCFA», dira le Dg Amadou Boudia Guèye.
Convaincu du rôle que joue le secteur de la microfinance en termes d’accompagnement du secteur informel et surtout de développement des initiatives entrepreneuriales renchérit : «les institutions de la microfinance du Sénégal injectent un peu près de 500 milliards annuellement dans l’économie informelle».
Au chapitre du training sessions, objet de la rencontre Mamadou Cissé, président de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés (Apsfd) du Sénégal et non moins Dg de Baobab Sénégal de renseigner qu’il y a une forte demande des Sfd en termes de renforcement de capacités du personnel technique mais également des dirigeants. Et ce, «depuis plusieurs années déjà», explique-t-il. Donc, rajoute-t-il : «C’est une chance de saisir cette opportunité du Fonamif pour capaciter 120 agents».
LES TRAVAILLEURS DE LA SODEFITEX S’OPPOSENT À LA FERMETURE DE LEUR USINE
Les travailleurs de la SODEFITEX ont manifesté à nouveau hier, lundi, leur opposition à la fermeture de l’usine d’égrenage de Kolda.
L’unique unité industrielle de Kolda va bientôt fermer ses portes. Et pour cause, l’Etat qui doit près de 8 milliards à la SODEFITEX confrontée depuis quelques années à une baisse de sa production. «Les travailleurs de Kolda ne doivent pas être les seuls à payer ces pots qu’ils n’ont pas cassé. On doit fermer toutes les usines ou aucune usine ne sera fermée. Nous sommes déterminés à mener cette lutte pour que notre entreprise ne soit pas arrêtée», défend Ali Diao, un des responsables des travailleurs.
M. Diao d’indiquer qu’ils vont s’opposer au départ des camions chargés vers Vélingara. Du côté des responsables, on reconnait les difficultés et indique le directeur industriel de la Sodefitex reconnait que cette «dette de l’Etat fait partie des difficultés que traverse l’entreprise». Cependant, Billaly Bâ précise que la «baisse de la production cotonnière qui tourne aujourd’hui de 20.000 tonnes a aussi motivé cette décision de la direction».
A en croire M. Ba, «l’usine de Vélingara, à elle seule, peut égrener cette production. C’est pourquoi, la direction a trouvé plus bénéfique de transférer à Vélingara la production de Kolda qui est de 2.000 tonnes dont les 60 % sont à Dabo. Donc plus proche de cette usine moderne de Vélingara». Il reconnait que si l’état éponge la dette la SODEFITEX pourra souffler. Les travailleurs en sont conscients et supplient le président de la République de faire un geste pour sauver l’usine de Kolda. Un plan d’actions est d’ailleurs en préparation pour faire face, confie un des syndicalistes.
PRESIDENTILLE EN GAMBIE, DARBOE VA DÉPOSER UN RECOURS DEVANT LA COUR SUPRÊME
Après une semaine de tergiversations et de travail en coulisses par les avocats de la formation politique, le Parti démocratique unifié entend bien déposer ce mardi un recours devant la Cour suprême de Gambie pour contester les résultats
Après une semaine de tergiversations et de travail en coulisses par les avocats de la formation politique, le Parti démocratique unifié entend bien déposer ce mardi un recours devant la Cour suprême de Gambie pour contester les résultats de la présidentielle du 4 décembre dernier. Malgré les démentis et les atermoiements, le porte-parole du parti, Almamy Fanding Taal l’a confirmé.
Pour l’instant, le parti refuse de s’épancher sur les détails du recours devant l’instance la plus haute de la justice du pays mais globalement l’on sait que les membres du parti contestent les chiffres dans des localités réputées acquises au parti et ils pointent du doigt ce qu’ils qualifient de dysfonctionnements dans certains bureaux de vote. Le code électoral gambien prévoit un délai de dix jours après publication des résultats pour déposer un recours devant la Cour suprême.
Echauffourées
Les velléités de contestation ne sont pas nouvelles pour le parti dirigé par Ousainu Darboe qui se représentait pour la cinquièmes fois. Dès le lendemain de la tenue du scrutin alors que les résultats globaux n’étaient pas encore connus, l’ancien vice-président de la Gambie, flanqué de deux autres candidats avaient émis des réserves sur la sincérité de l’élection. Une sortie perçue comme un coup de poker. Les autres opposants s’étant rétractés pour reconnaitre les résultats officiels qui ont donné le sortant largement vainqueur avec 53,2 % des voix. Mardi dernier, il y a eu des échauffourées entre les partisans de l’UDP et les forces de l’ordre qui entendaient contester les résultats dans la rue.
Sous supervision d’observateurs venus du monde entier, pourtant la présidentielle gambienne a été certifiée "sincère" et "transparente" par toutes les organisations internationales.
POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE DU NOUVEAU CENTRE D’ÉTAT-CIVIL A KAOLACK
La maire de Kaolack (centre), Mariama Sarr, a procédé, mardi, à la pose de la première pierre d’un nouveau centre d’état-civil financé par le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASSEN)
Kaolack, 14 déc (APS) – La maire de Kaolack (centre), Mariama Sarr, a procédé, mardi, à la pose de la première pierre d’un nouveau centre d’état-civil financé par le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASSEN), a constaté l’APS.
"Ce centre va considérablement améliorer les conditions de travail des agents de l’état-civil. Ils vont disposer de bureaux fonctionnels, sécurisés et dotés de toutes les commodités", a-t-elle dit lors de la cérémonie de lancement des travaux du centre-d’état civil qui sera érigé à la mairie de Kaolack.
La maire a fait savoir que "toutes les démarches et formalités administratives ont été assurées", ajoutant que "l’entreprise démarrera les travaux dès demain (mercredi)".
"La mairie, c’est d’abord l’état-civil. Aujourd’hui, les locaux de l’état-civil de la mairie de Kaolack sont très serrés. Le bijou vient à son heure", a réagi Aly Niang, le chef de service de l’état-civil à la mairie de Kaolack.
EDOUARD MENDY SÉLECTIONNÉ DANS LES 23 DE LA FIFPRO ET DE LA FIFA
Le gardien de but sénégalais de Chelsea (élite anglaise), Edouard Mendy fait partie de la sélection de 23 footballeurs de l’année 2021 publiée par la FIFRO (Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels) et la Fifa.
Dakar, 14 déc (APS) - Le gardien de but sénégalais de Chelsea (élite anglaise), Edouard Mendy fait partie de la sélection de 23 footballeurs de l’année 2021 publiée par la FIFRO (Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels) et la Fifa.
‘’Ce sont les 23 joueurs qui ont reçu le plus de voix pour le FIFA FIFPRO World 11 masculin 2021, le seul prix mondial des joueurs organisé par les joueurs et pour les joueurs’’, indique la Fifa sur son site officiel.
‘’La FIFPRO et la FIFA ont demandé aux footballeurs professionnels du monde entier de voter pour la sélection World 11, nous leur avons demandé de choisir les trois joueurs qui, selon eux, se sont le plus distingués au cours de la saison 2020/2021 dans les catégories suivantes : gardiens de but, défenseurs, milieux de terrain et attaquants’’, précise le site de l’instance dirigeante du football mondial.
Les trois gardiens de but, les six défenseurs, les six milieux de terrain et les six attaquants qui ont obtenu le plus de voix ont gagné une place dans l’équipe des 23 hommes du World 11, poursuit le communiqué, précisant que pour compléter cette sélection de haut niveau, les deux joueurs de champ restants ayant reçu le plus de voix ont été ajoutés.
Au niveau des gardiens, outre le portier sénégalais, les deux autres sont : Alisson Becker (Brésil/Liverpool FC) et Gianluigi Donnarumma (Italie/AC Milan/Paris Saint-Germain).
En défense, les deux structures ont retenu : David Alaba (Autriche/FC Bayern Munich/Real Madrid CF), Jordi Alba (Espagne/FC Barcelone), Trent Alexander-Arnold (Angleterre/Liverpool FC), Dani Alves (Brésil/Sao Paulo FC/FC Barcelone), Leonardo Bonucci (Italie/Juventus FC) et Ruben Dias (Portugal/Manchester City FC).
Au milieu de terrain, il y a Sergio Busquets (Espagne/FC Barcelone), Kevin De Bruyne (Belgique/Manchester City FC), Bruno Fernandes (Portugal/Manchester United FC), Frenkie de Jong (Pays-Bas/FC Barcelone), Jorginho (Italie/Chelsea FC) et N’Golo Kanté (France/Chelsea FC).
Chez les attaquants, on trouve Karim Benzema (France/Real Madrid CF), Cristiano Ronaldo (Portugal/Juventus FC/Manchester United FC), Erling Haaland (Norvège/BV Borussia 09 Dortmund), Robert Lewandowski (Pologne/FC Bayern Munich), Romelu Lukaku (Belgique/FC Internazionale Milano/Chelsea FC), Kylian Mbappé (France/Paris Saint-Germain), Lionel Messi (Argentine/FC Barcelone/Paris Saint-Germain) et Neymar Junior (Brésil/Paris Saint-Germain)
COVID-19, L'IMPLICATION DES COMMUNAUTAIRES SOUHAITEE
Le coordonnateur du projet de redevabilité active de la gouvernance sanitaire, économique et sociale de la Covid-19 au Sénégal, Elimane Haby Kane, a plaidé mardi, en faveur de l’intervention communautaire
Dakar, 14 déc (APS) - Le coordonnateur du projet de redevabilité active de la gouvernance sanitaire, économique et sociale de la Covid-19 au Sénégal, Elimane Haby Kane, a plaidé mardi, en faveur de l’intervention communautaire pour mieux accompagner les messages officiels véhiculés à travers les médias.
"Il faut de l’intervention communautaire pour mieux accompagner les messages qui sont donnés à travers les grands médias de façon officielle", a notamment déclaré M. Kane qui intervenait lors du forum de redevabilité de la Gouvernance de la Covid-19 au Sénégal.
Ce forum vise à partager les leçons tirées du travail de redevabilité active de la gouvernance de la pandémie à Covid-19 au Sénégal de même que les perspectives du projet.
Toutes les parties prenantes qui ont travaillé dans ce projet, y compris les différents ministères concernés, des universitaires et la société civile, ont pris part à la rencontre.
Le travail doit se faire "de façon directe sur le terrain avec les communautés" pour leur expliquer les dangers auxquels elles sont confrontées en refusant les seuls moyens de prévention disponibles, à savoir le vaccin, a estimé Elimane Haby Kane.
Selon lui, il y a un besoin de suivi communautaire qui permet aux populations de dialoguer en permanence avec les décideurs. Mais aussi, d’avoir leurs propres formulations de recommandations, avec "un cadre suivi" pour voir comment leur voix est entendue par ceux qui prennent les décisions, a-t-il ajouté.
"Nous attendons le feedback sur le travail qui a été fait, qui va nous permettre de mieux circonscrire les axes prioritaires sur lesquels notre contribution devrait être orientée", a dit M. Kane.
Il a signalé que des discussions sont en cours avec l’ONG OSIWA pour voir comment aller vers "un indice" qui permet la redevabilité, au-delà de la Covid-19, du service de santé de façon générale.
Des discussions sont également ouvertes pour recueillir les différents points de vue de toutes les parties prenantes dans le but de disposer d’un outil efficace qui est au service du citoyen, a-t-il ajouté.
Rappelant la motivation de la fondation OSIWA/Sénégal qui accompagne l’initiative de Legs-Africa, Frédérique Ndéki s’est dit satisfait du travail fait par le projet.
Pour M. Ndéki, le rapport qui a été soumis présente un certain nombre de recommandations "qu’il faut revoir et étudier dans quelle mesure nous pouvons aussi contribuer à l’implémentation de ces recommandations".
Il a aussi souligné l’importance de cette initiative de Legs-Africa qui intervient dans le cadre de la promotion de la transparence et de la redevabilité de l’action publique au Sénégal.
Ce projet initié par Legs-Africa pour un montant de 100.000 dollars, environ 58 millions de francs CFA, est mené avec l’appui technique et financier de l’ONG OSIWA.
Ce projet d’une durée d’un an a été déployé dans trois zones, notamment Dakar, Guédiawaye et Touba.
Quatre arbitres sénégalais dont le numéro 1 national Maguette Ndiaye, ont été désignés pour officier durant la Coupe d’Afrique des nations 2021 prévu le 9 janvier prochain au Cameroun,
Dakar, 14 déc (APS) – Quatre arbitres sénégalais dont le numéro 1 national Maguette Ndiaye, ont été désignés pour officier durant la Coupe d’Afrique des nations 2021 prévu le 9 janvier prochain au Cameroun, a appris l’APS.
Maguette Ndiaye qui va officier à la VAR est accompagné de ses deux assistants habituels Djibril Camara et El Hadj Malick Samba.
Le central Issa Sy sera aussi de la partie pour cette édition qui aura lieu du 9 janvier au 6 février.
Cette désignation de Maguette Ndiaye pour officier en compagnie de ses assistants à la phase finale de la CAN 2021, conforte sa position parmi les meilleurs sifflets du continent.
Pour avoir sifflé un penalty en faveur du Ghana lors de la dernière journée du second tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, la Fédération sud-africaine de football (SAFA) l’avait accusé d’avoir "manipulé" le résultat de la rencontre.
Les Black Stars avaient battu les Bafana-Bafana 1-0 et cette victoire était synonyme de qualification pour les barrages de Qatar 2022 programmés en mars prochain.
En tout, 33 arbitres centraux dont certains désignés pour la VAR et 31 assistants prendront part à cette 33-ème édition de la CAN.