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23 août 2025
COUVERTURE MEDIATIQUE DES LOCALES, WANEP SÉNÉGAL SENSIBILISE SUR LA PRÉSERVATION DE LA PAIX
Le Réseau ouest africain pour l'édification de la paix (Wanep) engage la course contre la montre en vue de mettre toutes les chances du côté de la paix lors des élections locales du 23 janvier prochain.
Un atelier de sensibilisation des professionnels des médias sur leur rôle dans la préservation de la paix et de la sécurité en période électorale au Sénégal a été ouvert hier, mercredi 15 décembre, à Dakar. Organisée par le réseau ouest africain pour l'édification de la paix (Wanep), cette rencontre de deux jours vise selon Alfred Gomis, coordinateur national Wanep Sénégal, à échanger avec les journalistes sur leur rôle social et moral dans la prévention et la préservation de la paix, surtout en période électorale.
Le Réseau ouest africain pour l'édification de la paix (Wanep) engage la course contre la montre en vue de mettre toutes les chances du côté de la paix lors des élections locales du 23 janvier prochain. A moins d’un mois du démarrage de la campagne électorale pour ces élections, cette organisation de la société civile est à pied d’oeuvre.
Hier, mercredi 15 décembre, il a initié un atelier de sensibilisation des professionnels des médias sur leur rôle dans la préservation de la paix et la sécurité en période électorale au Sénégal. Cette activité qui se déroule sur deux jours s’inscrit, selon Alfred Gomis, coordinateur national Wanep Sénégal, dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif de suivi de la violence et de réponse rapide durant la période pré, pendant et post-électorale, appelé E-MAM (Election - Electoral violence Monitoring, Analysis And Mitigation) initié par Wanep depuis 2018.
Prenant la parole lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le coordinateur de Wanep Sénégal a indiqué que l’objectif de cet atelier est « d’échanger avec les acteurs des médias sur leur rôle social et moral dans la prévention et la préservation de la paix surtout en période électorale qui se caractérise le plus souvent chez nous, au Sénégal, par un climat très tendu ». Car, fait-il remarquer, «très souvent des citoyens profitent des micros des professionnels de médias pour dire des choses qui peuvent être source de violence. »
Abondant dans le même sens, le doyen Ibrahima Sané, ancien directeur de la Radio Sénégal et ex-député de la douzième législature soulignant que « les médias sont la tribune principale de la démocratie, créent l’agenda, influencent les débats, donc jouent un rôle important dans le processus électoral », plaide pour une meilleure appropriation des textes par les professionnels des médias. « En plus des critères d’objectivité, le journaliste engagé dans la couverture du processus électoral devrait connaitre un certain nombre de textes notamment le Code de la presse, la Charte de Munich, le Code électoral pour pouvoir appréhender des manquements liés au déroulement des élections. Car, ce n’est pas vous qui organisez les élections mais vous pouvez aider à une bonne organisation en veillant au respect des textes en la matière ». Il faut dire que cette première journée a été consacrée aux échanges sur la règlementation électorale, notamment les innovations dans le Code électoral et le rôle des médias dans le processus électoral sous la direction d’Aliou Diallo, Directeur adjoint de la Formation et de la Communication au niveau de la Direction générale des élections.
KAOLACK DOTÉ D'UN CENTRE HIP HOP
La directrice régionale du centre culturel de Kaolack (centre), Aby Faye a procédé, mercredi, au lancement du premier centre hip hop dédié aux femmes dénommé "Péncum Jigéen ñi"
Kaolack, 15 dec (APS) – La directrice régionale du centre culturel de Kaolack (centre), Aby Faye a procédé, mercredi, au lancement du premier centre hip hop dédié aux femmes dénommé "Péncum Jigéen ñi", a constaté l’APS.
Ce centre, initiée par la structure "Daaray Jëf", est financé par le fonds des cultures urbaines au Sénégal.
"L’objectif de ce centre est de rassembler les jeunes filles et les femmes autour d’initiatives citoyennes, artistiques et culturelles afin de favoriser leur épanouissement socio-économique", a expliqué la coordonnatrice de "Daaray Jëf", Safiatou Sow.
Elle s’exprimait en marge de la cérémonie de lancement de ce centre en présence des acteurs des cultures urbaines et des jeunes filles s’activant dans le mouvement hip hop.
"Nous voulons renforcer l’émancipation citoyenne des jeunes fille et femmes de la région de Kaolack et professionnaliser les femmes du secteur hip hop", a Sow.
Elle a ajouté que "Péncum Jigéen ñi" a aussi pour but d’être un lieu d’accueil, d’écoute et d’orientation pour la jeunesse Kaolackoise et encourager les jeunes filles et les femmes dans la réalisation de leurs projets.
Pour cela, a-t-elle fait savoir, ‘’nous mettrons en place des ateliers de beatmaking, photo, vidéo, graphisme, danse et communication".
‘’Nous organiserons des conférences portant essentiellement sur les problèmes des femmes à Kaolack. Nous aborderons différentes thématiques autour de la violence ou de l’entreprenariat’’, a ajouté Safiatou Sow.
"En créant le centre Péncum Jigéen ñi, daaray Jëf veut offrir un cadre d’expression aux femmes du hip hop et aux femmes de manière général", a-t-elle encore expliqué.
Lancée en 2020, Daaray Jëf est une structure qui travaille dans l’organisation d’évènements culturels, la production audiovisuelle et la communication.
Elle a pour objectif de contribuer au développement des cultures urbaines au Sénégal et particulièrement dans la région de Kaolack.
"Ce projet a pour objectif d’assurer la promotion de la femme et surtout de susciter le goût de la musique hip hop chez les jeunes filles et chez les moins jeunes’’, a déclaré la directrice du centre culturel de Kaolack, Aby Faye.
Pour elle, "cette initiative est un cadre de partage d’expérience qui vise à encourager la structuration et l’autonomisation des femmes pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement".
Mme Faye a ainsi invité les initiateurs à songer à pérenniser ce projet qui entre dans le cadre d’une meilleure implication des femmes dans la vie culturelle en général et en particulier dans la promotion de la culture urbaine.
Par Alassane THIAM
MOHAMED MBOUGAR SARR, LE SÉNÉGAL SUR ORBITE
Il a fait la Une de la presse européenne et mondiale et a su répondre brillamment et expliquer l’essence de son œuvre sans effleurer le dénouement.
Une fois n’est pas coutume, ne boudons pas notre plaisir, applaudissons Mohamed Mbougar Sarr, jeune écrivain sénégalais qui a reçu le plus illustre des prix littéraires, le prix Goncourt pour son livre : La plus secrète mémoire des hommes ». Il vient donc de rejoindre les très grands écrivains comme Marcel Proust, René Maran, André Malraux, Maurice Druon, Yann Queffelec, Tahar Ben Jelloun, …
Il a fait la UNE de la presse européenne et mondiale et a su répondre brillamment et expliquer l’essence de son œuvre sans effleurer le dénouement. Il a su avec un talent de chercheur, de fouineur, d’archiviste, nous faire découvrir ses personnages mystérieux qui envahissent notre imagination et nous baladent dans différents continents.
Dès la sortie de son livre, j’ai commencé à le lire et me suis précipité sur les réseaux sociaux pour vanter le travail de ce sénégalais que je venais de découvrir. J’avais senti l’éclosion d’un futur grand écrivain. Je ne suis pas critique littéraire, mais simple lecteur de romans, essais, magazines, etc. J’ai appris que notre écrivain avait déjà eu des prix littéraires moins prestigieux et qu’il était apprécié par beaucoup de ses collègues. Mohamed est étincelant dans sa narration et sa description des personnages qui sont parfois grossiers sans être vulgaires. Sa connaissance littéraire et des auteurs français m’a ébloui. Je pense néanmoins que, parfois, l’auteur emploie un vocabulaire des siècles derniers qui vient un peu encombrer le lecteur et l’oblige à vérifier le sens des mots. C’est le bémol que je peux souligner dans ce brillant récit.
En tout cas, la langue de Voltaire n’a pas de secret pour lui. Je ne rejoins pas une minorité de réactionnaires dakarois en manque de reconnaissance, qui pensent que notre cher écrivain populaire fait déjà l’apologie de l’homosexualité dans son livre : «De purs hommes», édité en 2018. Pourquoi ces censeurs qui ne représentent qu’eux même ne se sont pas manifestés lors la sortie de ce livre ?
Cette posture étriquée (sans avoir lu ses œuvres), empêche nos élites de développer leurs talents dans leur propre pays. Pourrions-nous aimer la réussite d’un des nôtres ? Malheureusement, nos intellectuels connus et reconnus ont eu d’abord la validation de l’occident avant d’être princes chez eux. C’est connu, «nul n’est prophète en son pays». Le cas de Felwine SARR, jeune économiste en est une parfaite illustration. Celui de Sadio Mané (autre domaine) pour le ballon en 2019, est criant : 24% seulement des journalistes africains ont voté pour lui, alors que la France l’a mis en tête de son classement. Le Panafricanisme a un très long chemin devant lui.
Par ailleurs, rappelons que le vainqueur du prix Gongourt ne perçoit que 10€ symbolique, (6500F CFA). Espérons que son succès grandissant, lui permettra de vivre de ses œuvres. Notons que son livre est en tête des ventes en France. Il sera naturellement traduit dans plusieurs langues et fera la notoriété du Sénégal. J’attends avec délectation les interviews de notre poulain en français, allemand, italien, anglais, portugais, etc. Quelle jouissance patriotique ! Il est devenu l’ambassadeur du Sénégal et la portée de son œuvre doit nous réconforter dans notre «sénégalité ».
Mohamed ouvre les portes à beaucoup d’écrivains sénégalais en herbe qui s’ignorent. Espérons que le ministère de la culture offrira des moyens aux jeunes ambitieux de briller et d’éclairer le monde avec leurs talents. Arrêtez de sourire, riez aux éclats, le Sénégal est positivement sur le toit du monde.
L’OR DE KÉDOUGOU, SOURCE DE FINANCEMENT DES GROUPES TERRORISTES
L’exploitation aurifère constitue une source de financement des groupes extrémistes violents dans le Sahel.
L’activité aurifère à Kédougou et Tambacounda est une source de financement du terrorisme au Sahel. A cause de vulnérabilités qui se trouvent dans cette partie du Sud-Est du Sénégal, les groupes parviennent à tirer profits de l’exploitation artisanale de l’or et développer leurs activités. Une étude du Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) et l’Institut d'études de sécurité, Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et le Bassin du Lac Tchad (ISS), qui sera publiée ce jour, jeudi 16 décembre, est revenue sur la question. Elle est intitulée : «Prévenir l’extrémisme violent au Sénégal : les menaces liées à l’exploitation aurifère».
L ’exploitation aurifère constitue une source de financement des groupes extrémistes violents dans le Sahel. Les localités aurifères de Kédougou et Tambacounda recèlent des vulnérabilités qui sont instrumentalisées par ces groupes dans leurs stratégies de contrôle des espaces et des circuits d’approvisionnement dans la zone sahélienne. C’est ce qui ressort principalement d’une étude du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds), et l’Institut d'études de sécurité, Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et le bassin du lac Tchad de l’Institut d’études de sécurité (Iss) réalisée dans les régions de Kédougou et Tambacounda. C’est partant des incidents sécuritaires se produisant sporadiquement de part et d’autre de la frontière sénégalo-malienne et l’inquiétude grandissante quant à une possible expansion de la menace liée aux groupes extrémistes violents dans le SudEst du Sénégal, riche en or et frontalier du Mali, que les deux structures ont réalisé une recherche de terrain dans 36 localités des régions de Kédougou et de Tambacounda.
CARTOGRAPHIE DES MENACES À LA SÉCURITÉ HUMAINE LIÉES À L’EXPLOITATION DE L’OR DANS LES RÉGIONS DE KÉDOUGOU ET TAMBACOUNDA
Dans les résultats de cette enquête de terrain qui sera présentée aujourd’hui, jeudi 15 décembre, il est aussi ressorti que l’absence de traçabilité des ressources qui financent l’activité aurifère et de celles qui découlent de la commercialisation de l’or alimente les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Elle montre également que le fossé entre les potentialités économiques et le niveau de pauvreté, combiné à la faiblesse des infrastructures sociales de base, alimente un sentiment de frustration et d’exclusion au sein des populations, les rendant vulnérables au recrutement par les groupes extrémistes.
L’enquête du CHEDS et de l’ISS montre aussi que les importants flux migratoires et financiers, résultant de l’orpaillage, bouleversent les rapports sociaux et entraînent des dynamiques conflictuelles, sur fond de tensions liées à l’accès aux ressources. Ces flux massifs et incontrôlés accentuent le risque d’infiltration et d’implantation d’éléments extrémistes. De même, les trafics illicites transnationaux en tous genres engendrent une économie criminelle qui peut permettre aux groupes extrémistes violents de s’approvisionner et de nouer des alliances de circonstance avec des acteurs qui cherchent également à se soustraire au contrôle de l’État. Il s’y ajoute les conséquences environnementales et sanitaires de l’orpaillage, déjà perceptibles dans la zone de recherche, risquent d’accentuer les vulnérabilités identifiées, notamment en réduisant les activités génératrices de revenus et en affectant la santé des populations. Le risque d’une expansion de la menace extrémiste violente vers le Sud-Est du Sénégal ne se limite pas seulement aux attaques potentielles. Il concerne également le fait que le territoire sénégalais puisse être utilisé à des fins de financement, d’approvisionnement et de recrutement.
LES RECOMMANDATIONS DU CHEDS, POUR UNE APPROCHE PRÉVENTIVE MULTIDIMENSIONNELLE
Et face à ce danger lié à ces menaces diverses et multiformes, les autorités nationales gagneraient à adopter une approche préventive multidimensionnelle. Mieux, les chercheurs jugent qu’il urge d’accélérer le processus de formalisation de l’Exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE), afin de contenir l’exploitation clandestine et de renforcer les mécanismes de contrôle du circuit de commercialisation de l’or. A leur avis, cela permettrait de réduire les risques de financement du terrorisme et de lutter contre les multiples vulnérabilités découlant de l’orpaillage traditionnel qui gangrènent les régions de Kédougou et Tambacounda. Ils pensent également que la réduction des déséquilibres socio-économiques, prompts à générer des frustrations, notamment dans les zones frontalières, passera par une mise en place accélérée, efficace et harmonisée des programmes de développement étatiques dans les deux régions. Selon eux aussi, des efforts de consultation et de sensibilisation doivent accompagner les interventions de l’État, parfois incomprises et mal vécues par les orpailleurs, afin de réduire les tensions qui en découlent.
En outre, et c’est important, avoir un renforcement du dispositif sécuritaire, qui tiendrait compte des divers types de trafic, est déterminant pour relever les défis nationaux et régionaux liés à la gestion, à la surveillance et au contrôle des frontières. Ce rapport intitulé «Prévenir l’extrémisme violent au Sénégal : les menaces liées à l’exploitation aurifère», vise à documenter les menaces à la sécurité humaine liées à l’exploitation aurifère. Elle a pour objectif de soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de réponses adaptées et/ou l’amélioration de mesures existantes, pour faire face à ces menaces. 36 localités des régions de Kédougou et de Tambacounda ont été visitées pour la production de ce rapport qui analyse les facteurs de risques liés à l’exploitation aurifère dans les régions de Kédougou et Tambacounda, au Sénégal, et aux rôles qu’ils sont susceptibles de jouer dans l’expansion des groupes extrémistes violents vers les pays du littoral ouest-africain. L’étude a été conceptualisée et menée entre septembre 2019 et octobre 2021 par une équipe de 12 personnes, dont cinq femmes.
LE FDTT ET SENIRAN AUTO EN ACCORD POUR 2000 TAXIS URBAINS
Le Fonds de Développement des Transports terrestres (FDTT) et Seniran Auto, ont procédé ce mercredi, à la signature d’une convention pour l’acquisition de 2000 taxis urbains neufs montés au Sénégal,
Dakar, 15 déc (APS) - Le Fonds de Développement des Transports terrestres (FDTT) et Seniran Auto, ont procédé ce mercredi, à la signature d’une convention pour l’acquisition de 2000 taxis urbains neufs montés au Sénégal, annonce un communiqué parvenu à l’APS.
Babacar Gaye, administrateur du FDTT, et le Directeur général de Seniran Auto, Hassan Zakeri, ont conclu cet accord, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus de modernisation des services de transport routiers, précise la même source.
Selon lui, cette signature relève de l’aspect financier et fait suite à la convention technique signée, mardi, avec le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD).
"Le partenariat public privé avec Seniran Auto participe au renouveau du parc automobile du transport public. La mise sur pied d’un mécanisme de financement du rajeunissement de la flotte représente, par ailleurs, un enjeu de compétitivité et de performance économique", souligne-t-on dans le communiqué.
En perspective, signale le texte, des accords sont prévus concernant d’autres segments du transport public tels que les minibus, les gros porteurs et les autocars.
En collaboration avec le FDTT, Seniran Auto compte faire du Sénégal un hub, en vue d’une croissance et d’une conquête du marché sous régional, fait-il savoir.
DES ACTEURS DÉNONCENT LA RUMEUR DE L'ANNULATION DE LA CAN
La Confédération africaine de football (CAF) envisagerait d’annuler la CAN par peur de la virulence du variant Omicron ? L'annonce faite, hier mercredi 15 décembre par RMC sport
Les rumeurs d’une possible annulation de la CAN 2021 (9 janvier-6 février 2022) au Cameroun, véhiculée hier, mercredi 15 décembre par des médias européens annonçant qu'une réflexion aurait été engagée depuis quelques jours par la Confédération africaine de football (CAF) constituent une «pression inacceptable» sur les pays africains. C'est la position du directeur technique national du Sénégal Mayacine Mar et d'autres acteurs du sport sénégalais surtout devant l'intention des clubs européens tel que déclarée par l'Association européenne des clubs qui a informé la CAF et la FIFA de l'intention des clubs européens de ne pas libérer des joueurs africains pour la Coupe d'Afrique des Nations.
La Confédération africaine de football (CAF) envisagerait d’annuler la CAN par peur de la virulence du variant Omicron ? L'annonce faite, hier mercredi 15 décembre par RMC sport, informant de la réflexion entamée par la CAF sur cette possibilité, est erronée et viserait à mettre la pression sur l'instance continentale et déstabiliser l'organisation de la grande compétition prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. C'est la conviction du directeur technique national Mayacine Mar et des nombreux spécialistes du football africain. "Ce sont des informations erronées. Avec la Covid, des compétitions ont été suspendues. Mais progressivement, elles ont repris en prenant des mesures. Cela ne doit pas être un handicap. Au niveau du Sénégal, nous avons fait une visite avancée au Cameroun. Nous n'avons pas visité toutes les installations mais s'il s'agit de Bafoussam, où est basé le Sénégal, on est en train de travailler. Ils sont dans une dynamique d'organiser la CAN", souligne-t-il.
"UNE PRESSION QUE L'ON VEUT METTRE SUR LA CAF ET LES JOUEURS AFRICAINS"
En réaction à cette insistante rumeur, Mbaye Jacques Diop, du ministère des Sports, a affirmé que ce n'est pas aux Européens de juger de la pertinence du protocole sanitaire qui a été prévu par le Cameroun. "C'est une forme de pression inacceptable que l'on veut mettre sur la CAF et les joueurs africains. On sait que l'Afrique a des joueurs côtés. Il y a un 4ème ou une 5ème vague mais il y a un protocole sanitaire qui a été proposé et ce n'est pas aux Européens de le juger", confie-t-il. Selon le chargé de communications du ministre Matar Ba, "on veut la mort de la CAN à cause de son attractivité". "Il y a eu la Coupe Arabe et le Mondial des clubs qu'on veut organiser tous les deux ans. On a décalé la CAN. La compétition a eu un succès éclatant en 2019 en Egypte. Maintenant, on nous demande de la faire revenir au mois de janvier" note-t-il. Il faut rappeler qu’au au-delà des difficultés d’organisation liées au Covid-19 et son nouveau variant Omicron, des clubs anglais avaient clairement souhaité garder leurs joueurs. Autrement, les joueurs africains appelés par leur sélection seraient dans l’obligation d’effectuer une quarantaine à leur retour au RoyaumeUni. Ce qui priverait donc les clubs de leurs joueurs pour une durée plus longue.
L'association européenne des clubs (ECA) a déjà écrit un courrier en ce sens à la FIFA et à la CAF en les informant qu'en l'absence de mesures sanitaires adéquates prises par la CAF, en relation avec la prévention contre le Covid, les clubs européens n'ont pas l'intention de libérer des joueurs africains pour la Coupe d'Afrique des Nations. "La CAN nous appartient. On ne doit pas transiger quelque soit alpha. On doit la jouer. Omnicron ne doit pas être un handicap. Il faut dire que dans cette situation c'est l'UEFA qui veut créer cette confusion et montrer son influence. On avait dit après le match contre l'eSwatini que tous les joueurs de Premier League ne pouvaient pas se rendre en Afrique du Sud parce qu'elle était sur la zone rouge. Mais on a écrit et ils ont fini par libérer les joueurs", rappelle le DTN. Le technicien sénégalais pense que c'est aux acteurs du football africain de combattre cette influence. "C'est tout le monde qui devrait la combattre. Les footballeurs doivent être en première ligne. Il ne doit pas avoir d'entrave à leur venue en sélection. La CAF est attendue à ce niveau. Elle regroupe 54 États. Aucune autre organisation ne dispose autant de membres. Elle doit exercer son poids dans le football mondial. Sa position doit compter", indique-t-il.
Dans cet élan, Mbaye Jacques Diop appelle la CAF à prendre ses dispositions et faire face à cette influence. "Il faut que la CAF et même l'union africaine réfléchissent pour faire face à cette volonté européenne. Personne ne songe aujourd'hui à délocaliser l'Euro. Il faut également remarquer que les Asiatiques et les Américains ont pu caler leurs compétitions durant les vacances scolaires. Ce n'est pas le cas pour l'Afrique. Il faudrait harmoniser et essayer de caler nos compétitions dans des périodes que nous voulons", renchérit il.
POUR SOUTENIR LEURS CAMARADES DE BAMBEY, LES ÉTUDIANTS DE L'UGB BLOQUENT LA CIRCULATION
Ils ont séquestré un individu en civil supposé appartenir aux services de renseignements des forces de sécurité, avant de le relâcher quelques instants plus-tard
En guise de soutien à leurs camarades de Bambey, qui demandent le retrait des forces de sécurité et de défense de l’espace universitaire, les étudiants de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis ont bloqué mercredi, durant toute la matinée, la circulation sur la route nationale 2, à l’aide de barricades faites de pneus incendiés et de branches d’arbre. Ils ont séquestré un individu en civil supposé appartenir aux services de renseignements des forces de sécurité, avant de le relâcher quelques instants plus-tard……
Les gendarmes sont intervenus énergiquement pour libérer cette route, qui est l’unique issue pour les véhicules en provenance et en partance pour le Walo et le Fouta. Ils ont dû utiliser des grenades lacrymogènes pour disperser cette foule hystérique de manifestants survoltés, hargneux et belliqueux et qui étaient résolument engagés à en découdre avec ces gendarmes qui, selon eux, ne doivent plus mettre les pieds dans les campus sociaux et pédagogiques universitaires.
Au cours des échauffourées entre ces jeunes manifestants et les forces de l’ordre, les étudiants sont allés jusqu’à séquestrer un individu en civil supposé appartenir aux services de renseignements des forces de sécurité, pour obliger leurs antagonistes à reculer. Ce dernier a été relâché quelques instants plus-tard.
Malgré quelques blessés légers qu’ils ont enregistrés dans leurs rangs, ces étudiants ont maintenu ce bras de fer avec les forces de sécurité jusqu’à la fin de la matinée. Comme toujours, les deux camps se sont opposés pendant un bon bout de temps avant que les étudiants ne se replient vers l’intérieur du campus pour échapper aux grenades lacrymogènes. Le calme est revenu vers 13 heures.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 15 DÉCEMBRE
SenePlus publie ci-dessous, la nomination prononcée au Conseil des ministres du 15 décembre 2021.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Oumar NIANG, matricule de solde n°104 215/A est nommé dans les fonctions de Professeur titulaire, Analyse Numérique, traitement du Signal et de l’Image à l’Ecole Polytechnique de Thiès, à compter du 1er octobre 2020."