Hier, Dmédia a reçu la visite de gendarmes, d’un avocat et d’un huissier dans le cadre de la procédure de saisie du matériel du groupe de presse qui est sous le coup d’un redressement fiscal. Une situation qui a engendré des réactions de la part des acteurs de la presse et de la société civile.
L’administration fiscale reste sourde aux nombreuses sorties du patron du groupe de Dmédia, Bougane Guèye Dany qui dit avoir arbitrairement fait l’objet d’un redressement fiscal de plus de 2 milliards Fcfa.
Escortés par des gendarmes, un avocat et un huissier ont fait une descente dans les locaux du groupe de presse pour procéder à l’inventaire du matériel, dans le cadre de la procédure de saisie. Une situation qui a engendré des réactions de la part des acteurs de la presse et de la société civile. Ayant eu écho de l’information, le secrétaire général du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) s’est rendu dans les locaux de la Sen TV.
Après avoir rencontré les responsables de la boîte, Bamba Kassé s’est dit prêt à faire la médiation entre les deux camps pour que les travailleurs de l’entreprise puissent retrouver la sérénité et exercer leur métier.
Selon lui, la présence de l’huissier pour faire l’inventaire ne devait pas mobiliser autant de forces de l’ordre. «Je pense que l’affaire entre l’administration fiscale et l’entreprise de presse à cause de ce redressement fiscal est en train de prendre des proportions inquiétantes. Les moyens déployés et le dispositif mis en place commencent à poser des problèmes. Donc, il faut qu’on trouve une solution. Nous sommes venus pour offrir notre médiation afin de voir, entre l’administration fiscale et l’entreprise, quelles sont les possibilités de recours ou de discussion. Nous sommes beaucoup plus préoccupés par le sort des employés», souligne Bamba Kassé.
Réagissant sur l’affaire, le mouvement «Y en a marre» a pointé du doigt l’Etat du Sénégal. «Le monstre avance dans sa volonté d’anéantir le groupe de presse. Il y a quelques jours, Y en a marre sonnait l’alerte. Le mouvement réitère que ce groupe de presse doit continuer de rayonner dans le paysage médiatique du Sénégal. Le tuer, c’est amputer notre pays d’un groupe de presse ayant apporté une contribution certaine dans l’approfondissement de notre démocratie. L’anéantir, c’est plonger dans la précarité et l’incertitude des centaines de mères et pères de familles...Payer les impôts, oui ! Mais plan de liquidation ciblé, non ! », ont déclaré Alioune Sané et Cie. Quant à l’ONG 3D, elle a exprimé sa solidarité à l’égard des travailleurs de la Sen TV. «Alors que l’affaire du redressement fiscal du Groupe D Media prend une autre tournure avec l’inventaire du matériel du groupe par des huissiers, l’ONG 3D exprime sa solidarité pleine et entière à l’égard des travailleurs du Groupe D Media, et souhaite un dénouement heureux de l’affaire», a-t-elle indiqué.
ELIMINATION PRECOCE EN COMPETITIONS AFRICAINES, LA COMPETITIVITE ET LA STABILITE DES CLUBS EPINGLEES
Après Teungueth Fc écartée d’entrée, c’était autour de Diambars Fc de sombrer face au club nigérian d’Enyimba
Les clubs sénégalais sont encore sortis prématurément des compétitions africaines. Après Teungueth FC en Ligue des champions éliminée d’entrée, Diambars FC n’est pas allé plus loin que les préliminaires en se faisant sortir par le club nigérian d’Enyimba FC. Selon l’ancien entraineur du Jaraaf, Momar Thioune cette nouvelle contre-performance trouve son explication dans le manque de stabilité des clubs suite au départ des meilleurs joueurs, le manque de volume de jeu et de compétitivité ou encore l’absence des moyens.
Au lendemain de cette belle éclaircie notée lors de la saison avec la qualification historique du Jaraaf et de Teungueth FC en phase de poule, les clubs sénégalais sont retombés dans leur travers avec une élimination précoce en compétitions interclubs.
Après Teungueth Fc écartée d’entrée, c’était autour de Diambars Fc de sombrer face au club nigérian d’Enyimba. Cette énième contre-performance et les résultats enregistrés depuis quelques années dans les compétitions continentales renseignent davantage sur leur manque de compétitivité. Interpellé sur la question, l’ancien international et entraineur du Jaraaf, Momar Thioune n’a pas manqué de mettre en exergue la déperdition des talents après la fermeture de la saison de football. «Quand on étudie les conditions de clubs sénégalais, on se focalise sur trois axes importants. C’est d’abord la note une instabilité au niveau des joueurs et de l’encadrement. Il y a cette habitude de vendre tous nos meilleurs talents une fois qu’une équipe gagne un championnat pour aller l’année suivant en Afrique et essayer de confirmer. Nous perdons nos meilleurs éléments. Donc, nous avons des difficultés à rebâtir encore un nouveau groupe», explique-t-il.
Le technicien sénégalais ajoute la question des moyens mais également ce manque de volume de jeu des clubs sénégalais à la veille de compétition. Ce qui, selon lui, réduit considérablement les chances de performances. «Il y a également le problème de la compétitivité. Au niveau de nos clubs, c’est tellement important qu’on puisse jouer une trentaine de matchs. Le jeu que nous faisons au niveau du Sénégal est insuffisant par rapport à une ligne de conduite qui doit nous amener vers la performance collective. Le dernier aspect c’est le problème des moyens. Il faut discerner les moyens humains des moyens financiers. Pourtant, les deux sont liés. Si on n’a pas assez de ressources, on n’a pas la possibilité d’acheter des joueurs même de la sous-région», regrette-t-il. S’il estime que le Sénégal dispose d’un bon championnat, Momar Thioune n’en relève pas moins le besoin d’assurer une continuité entre la petite catégorie et la catégorie senior. «Je pense que le championnat national n’est pas si mauvais que certains le pensent. Nous avons de bons noyaux à partir de la petite catégorie. C’est pourquoi je rends hommage BoudChou (défunt entraineur national Joseph Koto).
Au niveau de la Petite catégorie, nous n’avons pas de problèmes. Mais qu’est ce qui fait que nous n’avons pas la possibilité d’avoir cette continuité. Il y a un vide entre les U17, U18 et le groupe de performance. Il faut combler ce vide par la compétitivité», indique-t-il. Il faut rappeler que la meilleure performance réussie par un club sénégalais en compétition africaine est détenue par la Jeanne d’Arc de Dakar. Le doyen des clubs sénégalais avait alors atteint le stade des demi-finales de la Ligue des champions en 2004. Elle a été éliminée par l’Étoile sportive du Sahel. Battus (2- 1) à l’aller à Dakar, les Tunisiens avaient pris le dessus au retour (3-0). L’autre grosse performance a été réalisée par Teungueth Fc et Jaraaf lors de la saison écoulée. Les Rufisquois avaient réussi la prouesse de se qualifier en phase de poule de la Ligue africaine des champions. Tout comme les «Vert et Blanc» qui se sont hissés en quart de finale de la Coupe de la CAF.
CHEIKH GUEYE DÉBOUTÉ
Les choses se compliquent de plus en plus au sein de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) du département de Dakar
Les choses se compliquent de plus en plus au sein de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) du département de Dakar. La Commission départementale d’investiture de ladite coalition a rejeté la demande formulée par le maire de Dieupeul Derklé, non moins Coordonnateur départemental de Taxawu Senegaal à Dakar.
Cheikh Gueye qui avait ainsi soulevé des irrégularités, lors de la réception des dossiers des candidats à la candidature de Yaw à la ville de Dakar, pour inviter ses camarades de ladite commission d’annuler le Procès-verbal (Pv) de la réunion du samedi 23 octobre dernier, voit sa requête purement et simplement refusée. Mahoulouth Diakhé, président de ladite commission et ses camarades, rappellent à Cheikh Gueye, pour argumenter leur décision de refus, qu’il a luimême été présent à la réunion du samedi 23 octobre dernier. Poussant l’argumentaire, ils indiquent que «le rôle de la commission départementale d’investiture n’est pas de statuer sur des irrégularités et qu’elle ne fait que recevoir des dossiers et dresser des procès-verbaux y afférents et les transmettre à la commission nationale des investitures qui statue en dernier ressort».
Mieux, Mahoulouth Diakhé et Cie reprochent au coordonnateur de Taxawu Senegaal à Dakar d’avoir agi sans aucune discussion au niveau du bureau départemental et qu’en réalité, la commission départementale d’investiture n’avait pris aucune décision, et qu’elle s’était simplement limitée à émettre un procès-verbal de réception de candidature. Au regard de tout ce qui précède, elle déclare que «le procès-verbal constatant le dépôt des candidatures avec les noms y figurant reste valable et ne peut en aucun cas être annulé». Une décision qui hypothèque les chances de l’actuel maire de la ville de Dakar, Soham El Wardini, qui voyait une brèche s’ouvrir devant elle, pour enfin espérer faire partie des candidats à la candidature retenus pour Yaw à Dakar. Une situation qui met sens dessus-dessous la coalition qui risque une implosion à Dakar, avec des répercussions négatives à l’intérieur du pays.
«NOUS SOMMES À MOINS DE 4% DE TAUX DE VACCINATION»
Paulo Gomes, membre du conseil d'administration du fonds de réponse à la covid-19 de l'UA
Le Sénégal, à travers la cartographie nécessaire a pu prendre une certaine ligne d’avance vis-à-vis des autres pays de la sous-région pour se positionner comme «le hub pharmaceutique et biomédical», a dit Paulo Gomes, homme d’affaires africain, ancien administrateur du groupe des 25 pays africains à la Banque mondiale. Il prenait part à Dakar à un atelier intensif de structuration du plan de relance de l’industrie pharmaceutique, sanctionnée par une feuille de route dudit projet.
L ’absence de coordination mondiale dans le cadre de la lutte contre la covid-19 pour des raisons de nationalisme qui a envahi la plupart des pays, a porté préjudice à l’Afrique en termes de couverture vaccinale contre cette pandémie. D’où le très faible taux de couverture vaccinale au plan continental qui se situe en dessous de 4% à ce jour. « Nous sommes nettement à moins de 4% de l’objectif », déplore, Paulo Gomes, co-président de l'initiative des AfroChampions et membre du conseil d'administration du fonds de réponse à la covid-19 de l'Union Africaine pour, dit-il, malheureusement « des raisons de nationalisme de vaccins qui a envahi la plupart des pays ». Il l’a fait savoir vendredi 22 octobre 2021, à Dakar, en marge d’une séance de clôture d’un atelier intensif de structuration du plan de relance du secteur de l’industrie pharmaceutique. Tout ceci, faute de coordination mondiale en termes de demande de vaccins pour pouvoir y faire face. Donc, l’Afrique est encore de loin en deçà de ces objectifs de vaccination. En juin dernier la Banque mondiale (Bm) et l’Union africaine (Ua) annonçaient qu’elles s'associaient afin de soutenir l’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccins en Afrique (Avatt), à l’aide de ressources devant permettre auxdits pays d’acheter et de déployer des vaccins au profit de 400 millions de personnes, avec en ligne de mire l’objectif de l’Ua de vacciner 60 % de la population du continent d’ici 2022.
LA FEUILLE DE ROUTE DU SENEGAL FERA TACHE D’HUILE POUR LES AUTRES PAYS
Certes, « il y a, à espérer » mais « je pense même jusqu’ en 2022, nous serons encore de loin des objectifs », s’en désole-t-il. Toutefois, « ceci est un enseignement pour les africains de comprendre qu’ils ont un rôle important à jouer dans le concert des nations en termes de développement sur tous les plans », rappelle-t-il non sans saluer l’engagement du gouvernement Sénégalais qui a saisi cette maldonne pour relancer son industrie pharmaceutique. Cette volonté du Sénégal de pouvoir créer son écosystème sanitaire, sa souveraineté pharmaceutique est « fondamentale et nous pensons très sincèrement que ça aura un effet contagieux sur les autres pays » mais bien au-delà de ça, « nous pensons qu’au niveau du secteur privé notamment avec Orango et d’Afro Champions, qui sont des entités et parties prenantes dans Pharmapolis ». Paulo Gomes, économiste de métier, et ancien administrateur du groupe des 25 pays africains à la Banque mondiale, en charge de la définition des politiques publiques et stratégies au sein du conseil d’administration d’encourager le Sénégal pour sa feuille de route pour la relance de l’industrie pharmaceutique. « Nous pensons que le Sénégal pourra se positionner en hub central pour la création de cette chaine de valeur régionale, nécessaire pour la couverture sanitaire ».
LE PARC PHARMAPOLIS DE DIASS VA REGLER LE PROBLEME DES MEDICAMENTS DE PREMIERE MAIN
Le technocrate international fait savoir ceci : « Nous travaillons au Sénégal, dans le cadre d’Orango, et d’autres acteurs privés, sur la création d’un parc industriel pour l’installation des entreprises pharmaceutiques pour la fabrication des médicaments les plus urgents, appelé Pharmapolis ». Dans ce cadre, renseigne-t-il « le gouvernement du Sénégal a préparé une stratégie, en concertation avec le privé, pour encourager la fabrication locale des médicaments, alimenter le marché local mais aussi les pays voisins ». Et c’était une des recommandations formulées par AfroChampions, avec l’appui technique de McKinsey… Sous ce rapport souligne-t-il : « Nous sommes déjà en train de discuter avec des entreprises pharmaceutiques à travers le monde pour l’installation au Sénégal d’un véritable hub pharmaceutique. Beaucoup de choses relatives à la pharmacopée ont été faites à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et je pense qu’on pourrait développer ces recherches dans le cadre d’un centre d’incubation dans ce parc industriel pharmaceutique. C’est vraiment quelque chose d’innovant qui impulser la sous-région. Il poursuit : « Nous discutons avec Pfizer, Johnson & Johnson, au niveau local et des marchés émergents en matière de fabrication de médicaments génériques pour répondre à nos besoins en médicaments ».
DAKAR, CASSE-TÊTE DES COALITIONS
À moins de dix jours de la fin du dépôt des dossiers de candidatures, aucune des trois principales coalitions politiques engagées dans la course aux élections municipales et départementales n’est parvenue à désigner son candidat pour la ville de Dakar
Au cœur de toutes les convoitises politiques, le fauteuil de maire de Dakar constitue également un véritable casse-tête pour les coalitions Benno Bokk Yakaar, Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégaal. En effet, à moins de dix jours de la fin du dépôt des dossiers de candidatures pour les prochaines élections municipales et départementales, aucune de ces trois principales coalitions de partis politiques engagées dans la course à ces élections municipales et départementales n’est parvenue à désigner son candidat pour la ville de Dakar.
Décidément, le choix du candidat au fauteuil de maire de la ville de Dakar est un véritablement casse-tête électoral pour les trois principales coalitions de partis politiques engagées dans la course aux élections municipales et départementales du 23 janvier prochaine que sont : Benno Bokk Yakaar (majorité présidentielle) Yewwi Askan Wi (opposition initiée par Taxawu Dakar, Pastef et Pur) et Wallu Sénégaal (opposition initiée par le Pds).
La preuve, à moins de dix jours de la fin de la période de dépôt des dossiers de candidatures pour ces élections, l’heure est toujours aux tractations politiques au niveau des états-majors de ces principales coalitions pour essayer de trouver un consensus autour de celui qui sera le porte-étendard dans la capitale. Pendant ce temps, sur le terrain, la tension monte d’un cran notamment chez les partisans des différentes personnalités qui ont déjà affiché leur ambition pour le fauteuil de premier magistrat de la capitale actuellement sous contrôle du camp de Khalifa Ababacar Sall, ex-maire révoqué par un décret présidentiel suite à sa condamnation dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar. Au sein de la mouvance présidentielle, tous les yeux sont rivés vers Macky Sall, président de la République et président la grande coalition présidentielle et de Benno Bokk Yakaar (Bby) qui avait demandé à ses partisans de rester à son écoute concernant le choix des candidats de la mouvance.
Le président devra, au risque de créer dans son propre camp une situation de frustration avec tout ce que cela comporte comme conséquence, notamment avec le spectre de vote sanction, procéder à l’arbitrage entre les candidatures de l’actuel ministre de la Santé et celui de l’ex-ministre des Affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur dont les partisans sont en pleine guerre de positionnement pour la tête de liste de la majorité. Seul rescapé du camp présidentiel après le déluge de la coalition Taxaw Ndakarou de Khalifa Ababacar Sall lors des locales de 2014 sur la capitale, Abdoulaye Diouf Sarr, après un mandat passé à la tête du Conseil municipal de la commune de Yoff (2014- 2022), ne rêve désormais que du fauteuil de maire de la ville de Dakar. Aujourd’hui, sa candidature à ce poste est soutenue par une partie de la collectivité Léboue.
En face de lui, Amadou Ba, renforcé par les victoires obtenues par la majorité depuis son parachutage par le chef de l’État à la tête de la coordination départementale de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) à Dakar, en 2016.
YEWWI ET WALLU, DANS LE MËME DILEMME !
Outre le camp présidentiel, la coalition Yewwi Askan Wi lancée en grande pompe en début du mois de septembre dernier par Khalifa Ababacar Sall, Ousmane Sonko et le marabout Serigne Moustapha Sy n’est pas également épargnée par cette agitation autour du poste de maire de Dakar. La preuve, au sein même la famille politique de l’ex-maire Khalifa Ababacar Sall, Taxawu Dakar, c’est une situation de confusion totale qui règne. Entre la mairesse sortante, Soham Wardini, dont la candidature a été déclarée samedi dernier, forclose par le comité de recensement des candidatures de la coalition Yewwi Askan Wi et Barthélémy Dias, maire sortant de la commune de Mermoz-Sacré et candidat déclaré à la mairie de Dakar, c’est la guerre totale.
Et audelà de ces proches de Khalifa Ababacar Sall, il y a également les quatre autres responsables de cette coalition qui ont déjà déposé leur dossier de candidat à la candidature au poste de maire de Dakar que les leaders de Yewwi Askan Wi devront également trancher. Initiée par le Parti démocratique sénégalais (Pds), la coalition Wallu Sénégal n’échappe pas également aux convoitises du fauteuil de maire de Dakar.
La preuve, l’unité de ce bloc a même failli voler en éclats la semaine dernière, lors d’une réunion consacrée à la question des investitures. En effet, lors de cette rencontre, le représentant du Pds a fait part à leurs allies de l’intention du président Wade de positionner ses hommes sur 42 conseils départementaux sur les 46 que compte le Sénégal en plus de la ville de Dakar. Une situation qui a fait sortir de leurs gonds les camarades de Pape Diop, ancien maire de Dakar sous le régime libéral du président Abdoulaye Wade et président de la Convergence Bokk Gis Gis.
En réponse, ils ont ainsi clairement rétorqué à leur allié du Pds que Pape Diop qui réclame lui aussi huit départements ne tient pas à laisser un autre diriger la liste de Dakar, plongeant ainsi cette coalition dans une situation d’incertitude. Aujourd’hui, on attend toujours la réponse finale du pape du Sopi par rapport à cette position de Pape Diop et compagnie sur la capitale. Une ville à fort enjeu électoral et politique.
Par Fadel DIA
LES CHEFS D’ETATS AFRICAINS POURRONT-ILS ENCORE PARTICIPER DECEMMENT A UN SOMMET FRANCE-AFRIQUE ?
Ce faux sommet est choquant dans sa forme, blessant par sa méthodologie. Le malentendu perdurera jusqu’à ce que Paris comprenne que les foules défilant à Bamako ou saccageant ses enseignes à Dakar ont des revendications bien plus qu'alimentaires
Les chefs d’États africains qui avaient pris goût à se prélasser dans les palaces de la Cote d’Azur à l’occasion des sommets France-Afrique peuvent au moins se consoler : la rencontre qui s’est tenue à Montpellier n’est pas un sommet ! En bon français un sommet c’est «une réunion entre personnes à la tête d’une hiérarchie» (état, institution etc.), alors que le raout du 8 octobre était un happening, un «show à l’américaine», selon la presse française, et son médiatique maitre de cérémonie un animateur de radio et de télévision.
C’était une sorte d’Etats Généraux au cours desquels des hommes et des femmes, majoritairement jeunes, mais dont aucun ne peut se prévaloir d’un mandat en bonne et due forme, sont chargés de soumettre leurs Cahiers de Doléances au Grand Manitou qui les avait convoqués. Des souvenirs qui me restent de l’histoire de France, il me semble que la dernière assemblée réunie sous cette appellation avait produit des résultats qui étaient loin d’être ceux qu’en attendait la partie invitante…
Mais ce n’est qu’une maigre consolation car, quel que soit le nom qu’on lui donne, la rencontre de Montpellier est d’abord un camouflet, voire une provocation, une escroquerie par moments, pour tous ceux qui étaient les commensaux habituels d’un rendez-vous vieux de près d’un demi-siècle. Faisant fi du fait que ces assises étaient devenues un patrimoine commun puisqu’elles se tenaient alternativement en France et en Afrique, un des participants a décidé, seul, d’en changer le format, si brutalement que même ses représentants en Afrique ont regretté qu’aucune explication ne leur ait été fournie en amont…
Ce faux sommet est choquant dans sa forme, blessant par sa méthodologie laquelle a consisté à « sous-traiter l’avenir de l’Afrique », en s’abritant derrière le paravent de sherpas étrangers, plutôt que de prendre le risque de faire appel à l’expertise locale. Ces conseillers embedded, qui rappellent les « coopérants » d’autrefois, ont malheureusement subi la double peine puisque non seulement ils se sont retrouvés en situation inconfortable vis-à-vis de l’opinion de leurs pays d’origine, mais qu’en outre leur commanditaire a fait peu cas de leurs recommandations, dans l’esprit sinon dans la lettre.
C’était de toute façon un rendez-vous anachronique, celui d’un « empire qui ne veut pas mourir » puisqu’il existe un Sommet Union Européenne-Union Africaine et que rien ne justifie un Sommet France-Afrique. La France n’est plus qu’une puissance moyenne dont le PIB est inférieur à celui de la Californie et le bilan financier du sommet de Montpellier en offre une parfaite illustration. Son annonce la plus spectaculaire, destinée à « soutenir la société civile dans ses actions en faveur de la démocratie » au profit de 54 nations rassemblant 1,2 milliard d’habitants, s’élève à… 30 millions d’euros, soit 6 % du budget du PSG pour la saison 2021- 2022 ! Trente millions, sur trois ans, alors que M. Macron est à six mois de la fin de son mandat, qu’il rassemble moins de voix que celles de ses deux adversaires d’extrême droite et que l’arrivée au pouvoir de l’un quelconque d’entre eux remettrait automatiquement en cause tous ses engagements. Mais même s’il est réélu, comment faire confiance à un Président que certains appellent Caméléon et d’autres le Traitre ? La réunion de Montpellier est enfin un rendez-vous illégitime.
D’abord parce que son initiateur n’a pas convié la « société civile »africaine, mais seulement la partie de son choix et qu’il y a beaucoup d’absences injustifiées, notamment celle d’empêcheurs de tourner en rond qui ont consacré leur vie à promouvoir l’émancipation politique et culturelle du continent et à combattre cette Françafrique dont il nie l’existence.
La douzaine de garçons et de filles qui ont eu l’opportunité de s’exprimer ont quelquefois tenté de bousculer leur hôte, mais c’était peine perdue parce que c’est ce dernier qui leur a fixé et qui distribue le temps de parole, qu’il s’exprime sans limites et qu’il a toujours le dernier mot. Ajoutez à cela qu’un terrible soupçon pèse sur cet exercice qui aurait été répété comme pour une vulgaire sitcom ! Elle est illégitime aussi parce qu’un président français n’est pas la personne la plus qualifiée pour initier ou diriger un débat sur « l’engagement citoyen » des Africains, ce qui était l’un de ses cinq thèmes. N’est-il pas du reste insultant que son hôte ait consacré à des invités venus souvent de très loin, moins de temps que celui qu’il passe à visiter les stands du Salon de l’Agriculture ? N’est-il pas pour le moins inélégant qu’il ait choisi pour accueillir la rencontre une ville dont la plus haute autorité, le préfet, s’est illustrée récemment par ses provocations, menaçant de procéder au désencombrement humain de la cité, de la « nettoyer » (au karcher ?) de ses bidonvilles, dont certains ont été mystérieusement incendiés, sans cacher qu’il userait de violence, parce que dit-il, « c’est la loi qui est brutale » !
Au total, et c’est sans doute l’un de ses paradoxes, on peut dire que le « Sommet Macron »contient tous les ingrédients de la bonne et veille Françafrique. Il est fondé sur deux postulats dont le premier est que l’Afrique est pauvre, mal gouvernée, et qu’elle n’a besoin que de subsides, même si ses gouvernants les gèrent mal, et d’armes pour protéger les régimes « amis ». Le deuxième postulat c’est que, pour le bien des Africains, ces soutiens ne doivent venir que de la France ou de ses alliés, ce qui est la preuve que M. Macron est trop jeune pour se remémorer cette réplique de Nelson Mandela à Bill Clinton qui lui reprochait certaines de ses amitiés : « M. le président, vos ennemis ne sont pas forcément les nôtres ! » Les présidents changent, mais le malentendu perdurera jusqu’à ce que Paris comprenne que les foules qui défilent à Bamako ou qui saccagent les enseignes françaises à Dakar ont des revendications qui sont loin d’être du domaine alimentaire. Elles veulent que la France mette un peu plus d’ordre et de logique dans sa politique africaine, et la rhétorique de M. Macron à Montpellier n’a pas réussi à justifier le deux poids deux mesures, qui permet d’absoudre Ouattara et Deby fils et de condamner d’autres. Elles veulent que la France respecte ses partenaires africains, car si le Mali s’est senti « abandonné en plein vol » c’est qu’il a été tenu à l’écart des décisions qui ont conduit à la remise en cause de la présence militaire française sur son propre territoire. Qu’elle honore ses engagements, dans leur plénitude et ne se contente pas des effets d’annonce et que quand elle promet de lever le secret-défense sur la mort de Thomas Sankara, qu’elle ne se limite pas à ne rendre que des pièces secondaires, en prenant soin de garder celles issues des cabinets du président Mitterrand et de son Premier ministre Jacques Chirac…
Elles veulent que l’Afrique ne serve pas simplement d’argument de campagne électorale, parce qu’ à Montpellier Emmanuel Macron a voulu tout à la fois gagner la sympathie de la diaspora africaine en France ( celle qui vote, parce que toutes les voix sont utiles pour vaincre l’extrême droite), apparaitre comme le président qui va au secours des plus pauvres( alors qu’on l’accuse d’être le « président des riches ») ,et celui qui sait parler aux jeunes, contrairement aux présidents africains qui ne brillent guère dans cet exercice ! Mais si son ambition était de « réinventer les relations franco-africaines », on peut dire que c’est raté. Il n’a pas su profiter de la présence de représentants de l’Afrique de demain pour faire un pas de plus que ses prédécesseurs, lui qui avait déclaré que « la colonisation est un crime contre l’humanité », alors qu’il n’était encore qu’un simple candidat. Il n’a pas osé suivre l’exemple des gouvernements du Royaume Uni, de l’Allemagne ou de la Belgique qui ont tous reconnu les crimes commis par leurs pays pendant la période coloniale, au Kenya, en Namibie et au Congo. Il n’a pas compris que les Africains étaient prêts à tourner cette page douloureuse, mais à condition qu’on prenne le temps de la lire, ni qu’offrir Maurice Papon en victime expiatoire ne suffit pas pour apaiser les souffrances nées des violences coloniales. Ni pour faire oublier que rien que pendant la période qui s’étend entre la fin de la deuxième guerre mondiale et la fin de la rébellion algérienne, plus d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants sont morts dans des massacres et des conflits coloniaux dans lesquels la France est impliquée, pas seulement en Algérie mais aussi en Tunisie, au Cameroun ou à Madagascar !
On attend désormais la riposte des chefs d’états africains. Pourquoi, à leur tour, ne convoqueraient-ils pas la « société civile » et la jeunesse françaises, à Soweto par exemple, pour leur apprendre comment bâtir entre elles et les jeunesses d’Afrique des ponts qui ne soient pas faits que de belles envolées lyriques !
FLAMBÉE DES PRIX DE L'ÉNERGIE, VERS L’AUGMENTATION DES PRIX ?
Il est impératif que le gouvernement anticipe sur les possibles conséquences de la flambée des prix de l'énergie. Est-ce que les choix des politiques publiques ne vont pas se heurter à la volatilité des prix au moment où les prévisions sont positives
Il est impératif que le gouvernement anticipe sur les possibles conséquences de la flambée des prix de l'énergie. Est-ce que les choix des politiques publiques ne vont pas se heurter à la volatilité des prix au moment où les prévisions sont plutôt positives ?
Le pétrole a encore bondi de 1,2 % pour atteindre $ 85 le baril. C'est la première fois que le prix grimpe au-dessus de $ 85 depuis octobre 2014. Le pétrole est en hausse de 13 % ce mois-ci et est maintenant en hausse de 120 % par rapport à l'année dernière. Le pic pétrolier peut aggraver les pressions inflationnistes et augmenter le coût de la vie des citoyens du monde et surtout ceux des pays pauvres.
Durant les deux derniers mois, il faut noter que la production a diminué en raison de ruptures d’approvisionnement dû à plusieurs raisons. Maintenant, avec la réouverture et la demande qui est plus rapide que la production, les stocks ont baissé.
Durant l’ère des libéraux, le Sénégal a traversé une crise énergétique qui a ralenti la croissance économique du pays, augmenté la pauvreté et élevé le taux de chômage. En 2011, pendant que le baril coûtait $ 110, le président avait légèrement augmenté les prix pour ne pas fâcher l'électorat, créant ainsi un trou. Quand le prix du baril a grimpé à ce prix, même les pays développés avaient augmenté leur prix de manière rigoureuse, pour éviter de créer des déficits.
C’est ainsi que le carburant qui devait augmenter de 42 FCFA, le gasoil de 43 FCFA et le fuel de la SENELEC de 37 500 FCFA ont été maintenus à leur prix. On y note un problème de mobilisations de recettes pour ne pas affecter le pouvoir d’achat des Sénégalais.
L’augmentation du prix du baril, sera-t-elle conjuguée avec une hausse des prix de l’essence qui inéluctablement causera l’augmentation de tous les autres prix ? À chaque fois que les prix augmentent, les autorités accusent les prix élevés du pétrole et le transport pour l’augmentation significative des prix de matières premières. Cela augmentera les prix alimentaires mondiaux et comme nous sommes un pays importateur, il sera très difficile de contrôler les prix au niveau local. Il faut s’attendre à une inflation si des mécanismes ne sont pas mis en place pour anéantir ces chocs.
Par exemple, durant la crise énergétique pendant la crise financière, le gouvernement souhaitait maintenir les prix des produits alimentaires. Malheureusement, le riz, qui est un aliment de base consommé quotidiennement, a bondi à des niveaux record. Avec cette hausse, les commerçants se plaignaient de leur marge, ce qui avait encouragé une thésaurisation des stocks. Même si le gouvernement fixe les prix du riz et d’autres produits de base, il ne dispose malheureusement pas de tous les moyens pour pouvoir contrôler le marché et mettre fin à la spéculation sur les prix.
Le gouvernement impute toujours la hausse des prix au pétrole et au prix des produits de base. Le gouvernement peut suspendre les surtaxes sur le riz, le sucre et les importations de pétrole pour réduire les pressions fiscales sur les importateurs et encourager les commerçants à baisser les prix des matières premières.
Parallèlement, cette suspension des surtaxes peut réduire de manière significative les recettes d’importation. Avec le déficit budgétaire qui a dépassé le seuil de 3 % à cause de la crise sanitaire, il sera impensable de suspendre la TVA de 18 % sur certains articles.
Pendant ce temps, le Sénégal cherche à ramener progressivement son déficit budgétaire à 3 % du PIB vers 2023. En regardant la stratégie de recettes à moyen terme (SRMT), on s’aperçoit que l’Etat veut s’y prendre en renforçant la mobilisation des recettes par l’élargissement de l’assiette des impôts et le renforcement de l’efficience et de l’efficacité des administrations. Avec la flambée des prix de l'énergie, cette stratégie, arrivera-t-elle à avoir les effets escomptés?
Il est impératif que le gouvernement anticipe sur les possibles conséquences de la flambée des prix de l'énergie.
C’est selon que l’on s’appelle Jean ou Paul. Que l’on soit puissant ou misérable. Grande gueule ou faiblard. Souteneur du Chef ou son irréductible contempteur. Lui, il est si rancunier qu’il est prêt, sous ses dehors candides, à « tuer », politiquement et économiquement s’entend bien sûr. Ceux qui pensent qu’il a enterré son rêve d’un troisième mandat après les évènements de mars dernier peuvent déchanter. Il s’y prépare et fera face à toutes les éventualités. Le maure du palais l’a déjà dit. Et pour y arriver, il faudra tuer ou éliminer tous ces empêcheurs de tourner en rond. Toutes ces personnes de mauvaise foi qui soutiennent que le pays est peuplé de pauvres alors que tout le monde sait qu’on y mange à sa faim. Le timonier à la barre depuis 2012 ayant radicalement changé le pays en Eden. Il faut donc exterminer tous ces gens des médias qui prétendent le contraire. Les réduire à leur plus simple expression comme il l’a promis et fait à son opposition. Quel démocrate, il est le jeune président né après nos glorieuses indépendances ! Et croyeznous, c’est le vœu du Chef, il faut réduire à leur plus simple expression tous ces médias estampillés opposition dont bien sûr ce vilain canard de 33 ans qui n’est pas du rang de ce qu’un ministre idiot appelle presse traditionnelle. Le Chef et sa cour ont leur presse. Celle chez qui ils s’abonnent, à qui ils offrent à gogo des pubs à coup de millions. Pubs dans lesquelles, bien entendu, ils dessinent leur monde tel qu’ils le voient. Ils engraissent leur presse avec l’argent public et tentent d’appauvrir celle qui leur résiste. Ils envoient en chômage des centaines de pères de famille pendant que lui, le Chef, peine à en créer. Que l’on se comprenne bien. Tout citoyen doit payer ses impôts. Mais il arrive que certains actes posés se lisent sous la grille d’un acharnement. De ce point de vue, la présence de gendarmes dans les locaux d’une entreprise de presse constitue un véritable recul démocratique. KACCOOR BI
TENTATIVE D’ASSASSINAT SOKHNA AÏDA DIALLO AUDITIONNÉE HIER, SES AVOCATS NE DÉMORDENT PAS.
C’est au bout de plusieurs heures d’attente que les avocats de Sokhna Aïda Diallo ont fait face à la presse pour venir à la rescousse de la veuve du guide des Thiantacones, qui fait l’actualité depuis le dimanche 17 octobre courant suite à une affaire présumée de tentative d’assassinat déjouée et qui serait perpétrée contre sa personne à la résidence « Coffel » où elle vit, à Médinatoul Salam. Accompagnée de plusieurs personnes ainsi que de ses avocats, Sokhna Aïda Diallo, veuve de Cheikh Béthio Thioune, était durant plusieurs heures hier à la brigade de gendarmerie de Mbour pour une audition. Elle y était pour être entendue dans l’affaire de la tentative de meurtre dont elle serait victime. Il y a quelques jours, la garde rapprochée de Sokhna Aïda Diallo a annoncé avoir déjoué une tentative de meurtre visant la veuve de Cheikh Béthio Thioune. Ce qu’avait réfuté la Gendarmerie, qui a parlé d’une tentative de cambriolage qui a échoué. Ce lundi, Sokhna Aïda Diallo a été convoquée à la Gendarmerie de Mbour, pour une audition. Après cette dernière, ses avocats ont tenu un point de presse à Médinatoul Salam même Ainsi, Maître Cheikh Khoureychi Bâ a réitéré sa position. Pour lui, les faits sont constants et si la Gendarmerie fait son travail, on ne devrait guère tarder à élucider cette affaire. Il affirme que les images mises à la disposition des hommes en bleu depuis dimanche dernier grâce aux caméras de surveillance montrent clairement l’existence des faits, avec des personnes qu’on pourrait bien identifier. Dans cette affaire, l’on parle d’une version de la maréchaussée qui aurait écarté l’hypothèse d’une tentative d’assassinat, se limitant tout juste à une tentative de cambriolage perpétrée par un « malade mental ». Me Khoureychi Bâ de balayer ces allégations. La robe noire est d’avis que jusqu’ici la Gendarmerie n’a pas encore communiqué sur cette affaire et que tout ce qui se dit ne relève que de l’affabulation.
INDIGNATION DE L’ENTOURAGE DE SOKHNA AIDA
Avant la sortie de ses avocats hier, c’est l’entourage de la veuve la plus convoitée du Sénégal qui, vendredi dernier, avait fait face à la presse pour crier son « inquiétude » et son « indignation ». Sokhna Bator, ancienne coépouse et disciple de Sokhna Aïda Diallo, était montée au créneau pour dire que l’heure était grave. Ses condisciples Thiantacounes, de ressasser « trop c’est trop ». Hier, lors de son audition, la principale concernée a confirmé sa plainte contre X. Pour rappel, une plainte contre X a été déposée devant le procureur de Mbour dans le but d’élucider cette affaire de tentative d’assassinat présumée. Dans leur plainte, Mes Khoureychi Bâ et Bamba Cissé visent les délits suivants : association de malfaiteurs, tentative d’assassinat, vol en réunion commis la nuit avec violences et voies de fait, usage d’armes, de véhicule. C’est dire que cette affaire qui défraie la chronique depuis le 17 octobre, est loin de connaître son épilogue. Portée devant la justice, il appartient maintenant à Dame Justice de mettre en branle tous les procédés idoines pour que la vérité éclate enfin sur cette sordide histoire qui a une nouvelle fois mis sous les projecteurs le fief religieux du défunt guide des Thiantacounes, dont l’une des veuves, en l’occurrence Sokhna Aïda Diallo, s’est retrouvée depuis la disparition de son mari en mai 2019 audevant de l’actualité du fait d’un leadership spirituel qu’elle entend incarner et qui lui est souvent contesté.
MALI GOÏTA "CHASSE" LE REPRÉSENTANT SPÉCIAL DE LA CEDEAO
Le Mali a déclaré « persona non grata » le représentant spécial de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Hamidou Boly, pour « agissements incompatibles » avec son statut, a annoncé lundi la télévision publique. « Le gouvernement de la République du Mali a décidé de déclarer persona non grata le représentant spécial de la Cédéao au Mali, au vu de ses agissements incompatibles avec son statut », a rapporté l'ORTM dans un bandeau. Le diplomate ouestafricain « a 72 heures pour quitter » le pays, précise le texte qui ne précise pas les reproches qui sont faits au diplomate.
ALIOU SALL RETROUVE SES ANCIENS CONFRÈRES DE L’INFO 7
C’est autour d’un succulent « Ceebu Jeen » que le maire de Guédiawaye, Aliou Sall, a convié à son domicile ses anciens confrères du défunt quotidien l’Info 7. Bien entendu, le doyen Pape Samba Kane ne pouvait pas ne pas être de la partie. Lui qui a été leur maître dans la profession de journaliste. Ensemble, ses anciens confrères ont revécu les moments heureux de l’info 7 des belles années. La maîtresse d’œuvre de ces retrouvailles, la charmante Salimata Dieng, une ancienne du groupe et aujourd’hui dans un autre secteur où elle déploie son expertise.
INVENTAIRE À DMÉDIA LE FISC DÉCLENCHE UNE PROCÉDURE DE SAISIE
Le fisc ne lâche pas le groupe Dmédia. Après les Avis à tiers détenteur (Atd), un avocat et un huissier, escortés par les gendarmes, étaient hier dans les locaux du groupe de presse pour procéder à l’inventaire du matériel. Ce, en vue d’une procédure de saisie. Dans un plateau spécial diffusé au cours de la journée sur Zik Fm, propriété du groupe, plusieurs intervenants ont dénoncé un « acharnement » contre le groupe de presse avant d'appeler à la mobilisation. Dans un communiqué, Y'en a marre "réitère que ce groupe de presse doit continuer de rayonner dans le paysage médiatique du Sénégal. Le tuer, c'est amputer notre pays d'un groupe de presse ayant apporté une contribution certaine dans l'approfondissement de notre démocratie. L'anéantir, c'est plonger dans la précarité et l'incertitude des centaines de mères et pères de famille...".