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25 juin 2025
WALLU SUNUGAAL, PAPE DIOP S'EN LAVE LES MAINS
Après Yewwi Askan Wi avec le départ de Bougane Guèye Dany, les démons de la division ont eu raison de la coalition Wallu Sunugaal emmenée par le PDS de 3W.
Après Yewwi Askan Wi avec le départ de Bougane Guèye Dany, les démons de la division ont eu raison de la coalition Wallu Sunugaal emmenée par le PDS de 3W. Selon le quotidien Vox pop, Pape Diop et son parti Bokk Gis Gis ont rompu les amarres avec cette coalition.
Après avoir constaté que Wallu Sunugaal a déposé sa caution sans l'avoir associé, Bokk - Gis gis, a déposé sa propre caution. Autrement dit, le parti de l'ancien maire de Ndakaaru ira aux élections locales sous sa propre bannière. Un nouvel épisode dans les relations très complexes entre Pape Diop et 3W qui ne manquera pas de susciter moult commentaires.
ELIMINATOIRES CAN FEMININE 2022 : LE SENEGAL QUALIFIE POUR LE DERNIER TOUR
iGFM (Dakar) Large vainqueur (0-6) du Liberia, mardi, à Thies, le Sénégal a décroché son billet pour le dernier tour des éliminatoires de la CAN féminie "Maroc 2022".
iGFM (Dakar) Large vainqueur (0-6) du Liberia, mardi, à Thies, le Sénégal a décroché son billet pour le dernier tour des éliminatoires de la CAN féminie "Maroc 2022".
Dominatrices à l'aller, 2-1, les Lionnes ont confirmé, à domicile. Sur la pelouse du stade Lat Dior, elles n'ont pas tremblé. Awa Diakhaté, Nguenar Ndiaye (trois buts) et Mama Diop (deux buts) ont marqué les buts du Sénégal. Un succès éclatant qui les propulse au dernier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations "Maroc 2022". Elles affronteront le Mali, demi-finaliste de la précédente édition de la CAN. Un derby ouest-africain à l'issue duquel on aura le nom de l'équipe qui sera qualifiée pour la prochaine Coupe d'Afrique.
COCA-COLA, TETE DE LISTE DES POLLUEURS PLASTIQUE DU MONDE
Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic
iGFM- Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic après une enquête de terrain menée dans plusieurs pays aux quatre coins de la planète.
Bouteilles de soda, pots de yaourts et autres déchets en plastique échoués sur des plages, en forêt, ou dans la mangrove. Voilà ce qu’une armée de plusieurs milliers de volontaires mobilisés par l’ONG Break Free From Plastic (« Se libérer du plastique ») a collecté dans une quarantaine de pays.
Unilever, sponsor de la COP26, dans le top 5
Un tiers de ces détritus, ramassés cette année, ont pu être reliés à un fabricant, donnant lieu ainsi à un palmarès peu glorieux. En tête, et de loin, la firme américaine Coca-Cola, comme lors des trois éditions précédentes, suivie de Pepsi, puis d’Unilever, qui est l’un des sponsors principaux de la COP26, pointe l’ONG.
Dans le top 10, figurent également Nestlé et l’entreprise française Danone. Avec ce palmarès, l’ONG entend rappeler ces firmes à leurs responsabilités. Coca-cola s’est, par exemple, engagé à collecter une bouteille usagée pour chaque bouteille vendue, mais d’ici à 2030.
Et surtout, l’association exhorte les gouvernements à agir pour contraindre les industriels à réduire l’usage du plastique, un matériau problématique. Aujourd’hui, 99% du plastique est en effet fabriqué à partir d’énergies fossiles comme le pétrole ; vu les quantités produites, il contribue de façon importante au réchauffement climatique, insiste l’ONG.
LE COUP DE FORCE DES RESPONSABLES DE TAXAWU NDAKARU CONTRE KHALIFA SALL
Des responsables et membres de la coalition Taxawu Ndakaru ont approuvé, hier, une résolution apportant leur soutien et leur appui à Barthélemy Dias, Maire de Mermoz Sacré-Cœur, en lutte avec la mairesse sortante Soham El Wardini pour représenter Taxawu Sénégal, lors de la réunion d’investitures de la coalition Yewwi Askan Wi pour le poste de maire de Dakar. Cette décision est un pied de nez à l'establishment de Taxawu Sénégal qui veut éviter toute forme de division susceptible de l’empêcher de s’imposer au sein de Yewwi Askan Wi comme candidat à la mairie de Dakar.
C’est un coup de force ou une tentative de rébellion contre l’establishment de Taxawu Ndakaru qui ne dit pas son nom. Dans son combat contre la mairesse sortante Soham El Wardini, pour le leadership au sein de Taxawu Ndakaru en vue des investitures au sein de Yewwi Askan Wi (Yaw) le 28 octobre prochain, le maire de Mermoz Sacré-Cœur ne compte pas reculer d’un iota pour briguer la mairie de la ville de Dakar. De ce fait, il a décidé de prendre les devants, à la suite d’une réunion des responsables de coordination de Taxawu Ndakaru, parmi lesquels les maires Palla Samb du Point E et Madiop Diop qui ont apporté leur soutien à Barthélémy Dias comme candidat de Taxawu Ndakaru en vue des investitures au sein de Yewwi Askan Wi.
La mairesse sortante, Soham El Wardini, semble bénéficier de l’appui du leader du parti, Khalifa Sall, et de Cheikh Guèye, Coordonnateur départemental du parti qui ont remué ciel et terre pour la réintégrer dans le processus d’investiture des candidats de Yaw.
En effet, le dossier de candidature de la première magistrate de la ville de Dakar n’avait pas atterri dans le bureau de la Commission départementale d’investitures de Yaw, le 23 octobre dernier, suscitant l’étonnement et le désarroi de l’édile de Dakar qui dénonçait une volonté de l’écarter de la course pour la nomination du candidat à la mairie de Dakar.
Candidate à sa propre succession, Soham El Wardini s’est voulue optimiste sur ses chances de concourir à l’investiture au sein de Yewwi Askan Wi. ‘’Le procès-verbal va être annulé. Une autre réunion va être convoquée pour recevoir toutes les candidatures’’, a indiqué le successeur de Khalifa Sall.
Dans la résolution lue par Bassirou Samb, les responsables de Dakar ont apporté leur soutien et appui au maire de Mermoz Sacré-Cœur. ‘’Après une analyse de la situation politique en vue des Locales et conformément à la circulaire n°007 du 22 octobre 2021 fixant la date limite des dépôts de la candidature le 16 octobre 2021 à 16 h ; par ailleurs, se référant au procès-verbal de la Commission départementale d’investitures de Yaw confirmant l’acte de candidat à la candidature de Barthelemy Dias, nous, responsables de Taxawu Ndakaru, appuyons, soutenons et réaffirmons la candidature de Barthelemy Dias comme candidat à la candidature de la ville de Dakar’’, ont déclaré les responsables politiques de Taxawu Ndakaru. Prenant la parole, l’ancien député socialiste s’est félicité de l’engagement de ses camarades à faire entendre leur voix au sein de Taxawu Sénégal et plus largement au sein de Yewwi Askan Wi.
‘’Je salue cette résolution des responsables de Taxawu Ndakaru qui ont déposé leur candidature et qui sera porté par votre illustre serviteur. En outre, les personnes qui disent que Taxawu Ndakaru n’a pas de candidat, cette résolution vient leur apporter un cinglant démenti’’, déclare-t-il d’entrée avant d’appeler au rassemblement et à l’unité autour de sa personne.
‘’Je tends la main à tous mes frères et sœurs de Taxawu Sénégal et de la coalition Yewwi Askan Wi pour travailler ensemble afin d’atteindre nos objectifs. Nous ne devons pas trahir les aspirations et les espoirs du peuple envers Yewwi Askan Wi. Donc, nous devons montrer le bon exemple et éviter les divisions. Par ailleurs, nous prions Dieu que cette candidature soit bénéfique pour tous les Dakarois. Sur ce, nous espérons que la coalition Yewwi Askan Wi sera victorieuse au soir du 23 janvier 2022, qui est le premier tour de la Présidentielle de 2024’’, a déclaré l’ancien chef des jeunesses socialistes.
Par cette décision, le premier magistrat de la commune de Mermoz Sacré-Cœur coupe ainsi l’herbe sous le pied de l’establishment de Taxawu Sénégal et se prémunit de toute tentative de conciliation autour d’un candidat consensuel au sein de Taxawu Sénégal qui risquait de se résumer à Soham El Wardini.
De ce fait, Taxawu Sénégal risque de se présenter à la conférence pour les investitures de Yewwi Askan Wi, le 28 octobre, en rangs dispersés et présentant le danger de se faire devancer par les candidats du Pastef Abass Fall, Aida Niang (Bes Du Niak), Sokhna Maimouna Diagne (FPRS), Idrissa Diop (MCCS Fulla ak Fayda) et Daouda Guèye (Pur).
Le divorce est consommé entre le maire de Ziguinchor et le président de la République, Macky Sall. Abdoulaye Baldé a pris, ce mardi, devant ses partisans, la décision de quitter la majorité présidentielle.
Le divorce est consommé entre le maire de Ziguinchor et le président de la République, Macky Sall. Abdoulaye Baldé a pris, ce mardi, devant ses partisans, la décision de quitter la majorité présidentielle. Il va reprendre sa ’’ liberté de ton et d’action’’. Les investitures pour les prochaines élections locales sont passées par là.
Frustré de ne pas être investi comme tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) par le président de la République dans son fief de Ziguinchor, Baldé emprunte la voie de l’indépendance et dénonce les méthodes de Macky Sall. ‘’ C’est une trahison. J’ai fait des choix, des sacrifices. Je ne demandais pas à être récompensé sur quoi que ce soit (allusion faite au soutien à Macky Sall lors de la dernière présidentielle, en 2019 : Ndr). Mais je m’attendais à une certaine reconnaissance. D’autant plus que, le respect de la parole donnée est importante. Quand je discute avec une autorité, quand nous arrêtons des points de vue, je fais tout pour les respecter. De l’autre côté, cela n’a pas été le cas. Donc, j’assume mes responsabilités et je reprends ma liberté’’, a-t-il déclaré sous les applaudissements de ses partisans.
Pour la mise en place de sa future proche coalition, le maire de Ziguinchor n’écarte aucune possibilité. Même une alliance le Pastef de Ousmane Sonko qui a forte assise dans cette localité : ‘’ Je n’écarte aucune éventualité. Je suis dans le champs politique. Nous sommes tout à fait libre. J’ai repris ma liberté de ton, de choix, ma liberté d’aller et de venir et ma liberté de choisir avec qui je veux aller aux élections. Par conséquent, je n’écarte aucune piste. Je vais examiner l’ensemble des propositions. Et nous verrons ce qui est bon’’, a-t-il indiqué.
Sur la même lancée, Abdoulaye Baldé tend également la main aux partis qui sont membres de la coalition BBY et qui sont dans une même situation que lui. ‘’ Nous sommes en train de discuter et les contours de notre coalition prendront formes dans les 48h qui viennent’’, a-t-il révélé.
INFRASTRUCTURES SANITAIRES DE QUALITE EN AFRIQUE
La Bad annonce une nouvelle stratégie pour la période 2021-2030
La Banque africaine de développement (Bad) a lancé, un processus de consultation avec les ministres africains de la Santé et d'autres partenaires, dans le cadre de l'élaboration d'une stratégie visant à améliorer l'accès aux services de santé en Afrique, d'ici à 2030. L’annonce été faite à travers un communiqué de l’institution africaine.
La Banque africaine de développement (Bad) veut mettre fin aux défis liés à l’accès à des soins de qualité sur le continent. Ainsi, elle a annoncé, vendredi, à travers un communiqué de presse, un processus de consultation avec les ministres africains de la Santé et d'autres partenaires, dans le cadre de l'élaboration d'une nouvelle stratégie. Il s’agit de la Stratégie pour des infrastructures sanitaires de qualité en Afrique 2021-2030 (Sisqa). L’objectif est de garantir aux populations africaines un ‘’accès accru’’ à des services de santé de qualité d’ici 2030, afin d’améliorer leur qualité de vie et de contribuer à la réalisation de l’Objectif de développement durable (ODD 3) et de l’Objectif en matière de santé de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
D’après le rapport de la Bad la Sisqa répond à une demande de ses gouverneurs invitant l’institution à définir son rôle dans la lutte contre les déficits d’infrastructures sanitaires en Afrique, en s’appuyant sur son expertise en matière de développement des infrastructures. ‘’Cette demande reconnaît que la santé joue un caractère central dans l’amélioration de la qualité de vie des Africains et l’opportunité de réaliser leur potentiel. Elle répond également à la demande croissante des pays membres régionaux (PMR), qui souhaitent que la banque les aide à combler les lacunes en matière d’infrastructures sanitaires nationales, que la crise de la Covid-19 et d’autres crises sanitaires ont mises en évidence’’, lit-on dans le document.
2 400 milliards de dollars de production perdus chaque année
Il ressort aussi dans le rapport de la présentation de la Sisqa que les problèmes sanitaires sont pour l’Afrique une source de difficultés considérables. Malgré les progrès récents, la mortalité infantile et maternelle reste ‘’élevée’’ dans de nombreux pays africains. ‘’L’Afrique, qui ne représente que 15 % de la population mondiale, compte 50 % des décès dus à des maladies transmissibles dans le monde. Les mauvais résultats en matière de santé reflètent le manque d’accès à des services de santé de qualité : un tiers des Africains vivent à plus de deux heures de route de services de santé, et de graves pénuries existent en termes de lits d’hôpital, d’équipements médicaux et de médicaments. Les coûts économiques des défis sanitaires sont lourds. Selon les estimations, les problèmes de santé feraient perdre à l’Afrique quelque 2 400 milliards de dollars de production chaque année’’, renseigne la même source.
Du fait de sa croissance démographique, la Bad relève également que l’Afrique a des besoins importants et variés en matière d’infrastructures sanitaires. Les pays les plus pauvres et les États fragiles sont confrontés aux taux les plus élevés de maladies transmissibles et à la charge globale de morbidité la plus élevée. D’autres pays sont confrontés à des défis croissants en matière de maladies non-transmissibles, qui nécessitent une adaptation des services et des infrastructures. ‘’Sur le continent, dans son ensemble, les infrastructures sanitaires sont non seulement réparties de façon inégale, avec des lacunes importantes dans la couverture des zones rurales, mais souvent de piètre qualité. En Afrique subsaharienne, la moitié seulement des établissements de soins de santé primaires ont accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates et un tiers seulement ont accès à un approvisionnement fiable en électricité’’, poursuit le rapport.
26 milliards de dollars d’investissements annuels nécessaires
Le continent confronté à des déficits importants en matière de financement des infrastructures sanitaires, la Bad souligne que les 4,5 milliards de dollars investis chaque année dans les dépenses d’équipements par les gouvernements africains sont bien inférieurs aux 26 milliards de dollars d’investissements annuels estimés nécessaires pour répondre à l’évolution des besoins en matière de santé au cours de la prochaine décennie. ‘’Si la Covid-19 a mis en évidence la nécessité d’investir davantage, la crise a également laissé les pays africains face à des ressources très limitées et à un endettement croissant. Le soutien des bailleurs de fonds aux infrastructures sanitaires n’a cessé de diminuer ces dernières années, et le soutien disponible pour les nouvelles infrastructures secondaires et tertiaires est marqué par des déficits importants. Les pays africains auront donc besoin d’un soutien supplémentaire pour répondre aux besoins en matière d’infrastructures sanitaires, ainsi que d’une aide pour mobiliser des fonds provenant d’investissements privés, notamment des communautés de la diaspora’’, renchérit le texte.
D’après notre source, la Bad a le potentiel pour occuper un créneau essentiel en tant que financier des infrastructures sanitaires. Ceci, en s’appuyant sur son expertise en matière de développement des infrastructures et en nouant des partenariats avec d’autres acteurs du développement pour soutenir les plans nationaux de renforcement des systèmes de santé.
‘’La banque a une longue histoire de soutien dans le domaine de la santé et a intensifié son aide en réponse aux récentes crises sanitaires. Elle a la capacité de déployer un large éventail d’instruments de financement, notamment des opérations du secteur privé et des partenariats public-privé, pour aider à surmonter les obstacles à l’investissement privé dans le secteur de la santé et combler le déficit de financement global. La banque peut proposer des investissements mixtes dans les infrastructures qui mettent en relation les établissements de santé et les structures d’énergie, d’eau et de Tic, de manière à permettre des prestations de services de santé de meilleure qualité et plus innovantes. La stratégie définit également la manière dont la banque développera et consolidera son avantage comparatif dans le domaine des infrastructures sanitaires’’, rappelle l’institution africaine.
Concernant les activités de gestion des connaissances et de dialogue sur les politiques et assistance technique, la Bad indique qu’elle veillera à ce que tous ses investissements dans les infrastructures sanitaires aillent de pair avec le dialogue sur les politiques, l’assistance technique et le renforcement des capacités. ‘’Une telle démarche permettra d’améliorer les perspectives d’obtention d’un impact stratégique tout en minimisant les risques d’investissement dans des projets d’infrastructure de type ‘éléphant blanc’ qui sont mal utilisés en raison du manque de financement ou de personnel. Selon les critères de sélectivité de cette stratégie, la Banque n’investira que dans des infrastructures sanitaires qui s’inscrivent dans des plans de renforcement des systèmes de santé nationaux et des cadres de financement crédibles’’, explique l’institution en charge du financement du développement du continent.
Les sept facteurs qui risquent de bloquer la stratégie
Même si cette stratégie vise à produire des résultats à fort impact en faveur des populations africaines et à améliorer leur bien-être sur le long terme et de manière pérenne, il est relevé dans le rapport que sept risques majeurs ont été identifiés. Et ils nécessitent un suivi et des mesures d’atténuation. ‘’La lenteur de la reprise économique après la pandémie et l’augmentation de l’endettement ont pour conséquence de priver les PMR des ressources nécessaires pour investir dans le développement des systèmes de santé. Un manque de soutien politique pour l’investissement dans le renforcement du système de santé, ce qui se traduit par le manque de politiques et de stratégies crédibles et par la faible priorité accordée à la santé dans les budgets nationaux et par et l’incapacité de combler le déficit de financement de 26 milliards d’USD pour les infrastructures sanitaires. L’adhésion mitigée des autres partenaires de développement, d’où des possibilités limitées d’approches harmonisées et de cofinancement’’, alerte la banque.
Il convient également de noter parmi ces challenges, l’adhésion ‘’insuffisante’’ du secteur privé en raison de la perception d’un risque d’investissement élevé, d’où un ‘’faible appétit’’ pour l’investissement et un frein à l’innovation. ‘’Le manque d’appropriation et de capacité au niveau régional entraîne le peu de priorité accordée aux initiatives d’harmonisation des réglementations sanitaires. L’absence d’appropriation du portefeuille de la santé au sein de la banque a entraîné un sous-investissement et un manque de synergie avec les autres portefeuilles’’, note l’institution.
Toutefois, la Bad a fait savoir qu’elle effectuera une revue à mi-parcours de la Sisqa en 2025 afin de définir un plan d’exécution actualisé pour la période restante de la stratégie. Cette revue à mi-parcours portera sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la stratégie, les défis rencontrés et les enseignements tirés de cette mise en œuvre. Sur la base de cette analyse, elle définira également les éventuels ajustements nécessaires à la mise en œuvre jusqu’à la fin de la stratégie en 2030, afin de garantir un impact maximal sur le développement.
UNE CONVENTION COLLECTIVE POUR LES BOULANGERS
Le patronat et les travailleurs du secteur de la boulangerie accordent leur violon. Les deux entités ont trouvé un accord qu’ils vont parapher, ce jeudi.
Le patronat et les travailleurs du secteur de la boulangerie accordent leur violon. Les deux entités ont trouvé un accord qu’ils vont parapher, ce jeudi.
L’accord, une convention collective, « doit contribuer à instaurer des relations sociales apaisées dans les lieux de travail, à un moment où le secteur de la boulangerie est à la croisée des chemins. Les partenaires sociaux ayant pris conscience des transformations qui sont intervenues dans le secteur ont décidé de participer à l’œuvre de modernisation de l’activité », renseigne un communiqué du ministère du Travail.
La boulangerie est un secteur phare de l’économie nationale. Elle emploie plus de 30 mille personnes qui travaillent dans près de 1400 unités, plus ou moins importantes, avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 milliards de Francs Cfa. Elle contribue, en outre, à hauteur de 3% au PIB.
Rien qu’à Dakar, par exemple, il existe environ 580 boulangeries formelles. C’est pourquoi, le ministère compte accompagner la signature de cette convention collective . « Le ministère en charge du travail conformément à sa lettre de mission a accompagné ce processus qui entre dans le cadre du vaste chantier de réactualisation du droit négocié entrepris ces dernières années par les mandants tripartites. Ce processus a débouché sur la signature de nouvelles conventions collectives notamment dans les secteurs de l’enseignement privé, de la presse, de la sécurité privée, du pétrole et du gaz et plus récemment de celui du transport routier d’hydrocarbures », lit-on sur le communiqué du ministère.
BORIS DIOP DECROCHE LE PRIX INTRENATIONAL DE LITTERATURE NEUSTADT
L’homme de lettres Boubacar Boris Diop vient de se voir décerner le Prix international de littérature pour l’ensemble de son œuvre littéraire.
L’homme de lettres Boubacar Boris Diop vient de se voir décerner le Prix international de littérature pour l’ensemble de son œuvre littéraire. Emedia qui a reçu l’information du lauréat lui-même est en mesure de dire que ce prix prestigieux qu’est le "Prix international de littérature Neustadt", d’un montant de 50 000 dollars en plus d’une médaille d’argent et d’un certificat, reconnaît des contributions importantes à la littérature mondiale et a une histoire qui a précédé le prix Nobel de littérature.
Selon notre source, Boris est attendu à l’Université de l’Oklahoma à l’automne 2022 pour recevoir le prix.
Né à Dakar le 26 octobre 1946, Boubacar Boris Diop est un écrivain et intellectuel sénégalais. Auteur de plusieurs œuvres dont des romans, des essais, des pièces de théâtre, il a reçu des distinctions comme le "Grand prix littéraire d’Afrique noire" pour l’ensemble de son œuvre, en 2000. En 1997, il était lauréat du "Prix Tropiques".
KEEMTAAN GI - SUR UN AIR DE REBELLION
Apparemment, les choix du Chef n’agréent pas tout le monde. Sauf bien sûr ceux pour qui une rébellion pourrait leur faire perdre leur prestigieux fauteuil qui leur permet de vivre grassement en politique. Ils ont intérêt à la fermer et suivre la voie que leur indique le Chef. Lui, il a cet art de les mettre au pas. Même ceux qui avaient commencé à rêver de la station de maire en débutant en fanfare leur campagne, revoient leur prétention à la baisse. A certains, il leur a demandé de porter la valise de celui qu’il a choisi et qu’ils combattaient. Suprême humiliation. Et pour ne pas perdre leur fromage, il leur faudra s’accommoder des ordres de celui qui nomme et dégomme. Et tous ces autres ? C’est-à dire ceux qui n’ont pas été nommés et qui bénéficient d’un poste électif. Ils n’ont rien à perdre et peuvent se rebeller. S’accorder un baroud d’honneur quoi ! L’ancien flic qu’il avait convié à ses côtés après l’avoir mis sur la liste des voleurs qui devraient rendre gorge. Lui, malgré ce que l’on pensait, ne s’était pas marié au Chef. Il s’offusque qu’on lui parle de divorce. Qu’ils sont impertinents, ces jeunes journalistes. Malgré tout, le flic qui s’est retrouvé en politique a quitté le domicile conjugal. Le Chef a décidé de lui priver de son fauteuil de maire. Sans état d’âme, il a mis les adversaires du flic à ses trousses. Quel cynisme ! Tant pis pour lui. Son récent sang d’encre n’a apparemment servi à rien. Il se préoccupait de l’indifférence du Chef malgré ses états de service. Notre singulière façon de faire la politique dans ce charmant pays où il faut que l’on soit récompensé en termes de prébendes. Tant pis encore pour ceux qui ne se salissent pas les mains. Dans beaucoup de coins du pays, la rébellion ira crescendo avec des listes parallèles. Et c’est l’autorité du Chef qui en souffrira. Une ambiance de fin de règne ? KACCOOR BI
ABDOULAYE BALDE UN «TRAHISSEUR» TRAHI PAR MACKY ?
En conférence de presse, l’actuel maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé dit avoir été trahi par le président Macky Sall. Parce que tout simplement le responsable morale de Bby a décidé d’investir Benoît Sambou comme candidat pour la mairie de Ziguinchor. En tout cas, « Le Témoin » jure que la mouvance présidentielle n’a jamais eu confiance en Abdoulaye Baldé depuis qu’il a trahi son jumeau Karim Wade pour sauver sa tête devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Rappelons-le, l’actuel maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé avait été contraint à justifier un patrimoine de prés 5 milliards cfa. Dans l’accusation, la justice des vainqueurs avait émis des soupçons sur ce patrimoine qu’Abdoulaye Baldé aurait bâti lorsqu’il était un très proche collaborateur de Karim Wade, le fils de l’ancien président. Une fois transhumé, Baldé aurait été pardonné par la Commission Transhumance, Vérité, Réconciliation et Nomination. Aujourd’hui, le « trahisseur » semble être trahi. Depuis un certain temps, la cote de popularité d’Abdoulaye Baldé a connu une baisse au sein de la population de la Ziguinchor. « Le Témoin » vous révélé. Tenez ! Après avoir remporté la Coupe du Sénégal de Football, l’équipe du Casa Sport a été spontanément reçue par le président Macky Sall au Palais de la République. En cours de route nous confie-t-on, un dirigeant du Casa-Sport voulait que le maire Abdoulaye Baldé soit convié à la réception si toutefois il serait à Dakar. La réponse d’un dirigeant est sans appel « Jamais ! Il n’est pas question que Baldé nous accompagne au Palais. Jamais ! » rejette-t-il avant de disparaitre discrètement au bout de fil.
RUFISQUE SOULEYMANE NDOYE A DEPOSE SA CAUTION
Le président du Conseil départemental de Rufisque Souleymane Ndoye après mis sur pied la coalition Boolo defar Tengueth ce vendredi est passé à la vitesse supérieure. Il a déposé hier sa caution à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour participer aux élections locales où il conduira la liste majoritaire de la mairie de ville pour le compte sa coalition. Vendredi dernier, il avait lors d’un point de presse justifié son acte politique qui serait lié aux rumeurs que le président de BBY aurait porté son choix sur le ministre Ismaïla Madior Fall pour conduire la liste majorité du camp présidentiel. Ce que refuse totalement le président du Conseil départemental. «Nous sommes dans la coalition mais nous avons choisi le chemin de la vérité», avait-il affirmé le député, décriant le choix supposé porté sur Ismaïla Madior Fall qu’il considère comme «une personne pas très crédible pour relever le défi de la victoire pour la coalition». «Nous ne nous retrouvons pas dans le choix porté sur Ismaïla Madior Fall, c’est pourquoi notre organisation, regroupant 13 partis et mouvements politiques, a choisi de faire équipe autour du président Souleymane Ndoye pour se donner toutes les chances pour sortir vainqueur des Locales», avait souligné son allié Amadou Diallo qui procédait à la lecture de la résolution. Souleymane Ndoye a ainsi annoncé procéder dès lundi au dépôt de sa caution. Exercice pour lequel des femmes soutenant sa candidature lui ont remis une enveloppe de 2 millions en guise de participation.
ISMAÏLA MADIOR FALL, LE PLUS GRAND DIVISEUR COMMUN
En maths, on apprend dès les premières leçons, la notion de diviseur commun. Appliquée à la politique, la notion revêt toute son importance surtout lorsqu’il s’agit du cas de Ismaïla Madior Fall. L’entrée en politique à Rufisque du tailleur constitutionnel de Macky Sall en 2017 n’a été ponctué que de « dégâts ». A la recherche d’une base politique et d’une assise sympathique dans la ville dont il s’est réclamé dans le tard comme un citoyen modèle, l’homme est devenu le plus grand diviseur commun le plus catastrophique pour le camp présidentiel. A l’annonce de sa possible investiture à Rufisque comme tête de liste majorité, la coalition présidentielle a totalement implosé. C’est la débandade de partout. Surtout qu’un choix porté sur l’ancien ministre de la Justice est injustifiable à Rufisque. Ismaïla Madior Fall n’a aucune base politique dans la vieille cité. Il est resté impopulaire. Les Rufisquois ne le connaissent guère parce que malgré que depuis 2012 il a été aux côtés du chef de l’Etat, ce n’est que lorsqu’il faut nommé en 2017 ministre de la Justice qu’il a commencé à afficher « sa rufisquoisité ». En outre, le choix porté sur lui pose problème parce que l’homme n’a jamais eu un mandat électif contrairement aux ténors politiques de Rufisque du camp présidentiel comme les Boubacar Albé Ndoye, Souleymane Ndoye, Doudou Meïssa Wade, Karim Mbengue du PS qui sont les vrais porteurs de voix du camp présidentiel. Aujourd’hui, tous ces ténors ont décidé de quitter la coalition BBY pour se présenter sous leurs propres bannières. La coalition présidentielle dirigée par Ismaïla Madior aura de la peine alors à embarquer des ténors du camp présidentiel. Le candidat de la majorité n’est entouré que de laudateurs qui n’ont aucun poids politiques à Rufisque.
LAUREAT DU PRIX INTERNATIONAL DE LITTERATURE NEUSTADT 2022 BOUBACAR BORIS DIOP A UN PAS DU PRIX NOBEL
Vingt et un ans après le Grand prix littéraire d’Afrique noire pour l’ensemble de son œuvre. L’écrivain Boubacar Boris Diop vient encore, à l’âge de 75 ans, de se voir décerner, hier, le jour de son anniversaire - il est né le 26 octobre 1946 - le Prix international de littérature Neustadt pour l’ensemble de son œuvre littéraire. Le «Prix international de littérature Neustadt», d’un montant de 50 000 dollars en plus d’une médaille d’argent et d’un certificat, reconnaît des contributions importantes à la littérature mondiale et a une histoire qui a précédé le prix Nobel de littérature. Créée par la législature territoriale de l’Oklahoma en 1890, l’Université de l’Oklahoma est une université de recherche délivrant des doctorats au service des besoins éducatifs, culturels, économiques et de santé de l’État, de la région et de la nation. Le prix Neustadt est le premier prix littéraire international de cette envergure à avoir son origine aux États-Unis et est l’un des très rares prix internationaux pour lesquels les poètes, les romanciers, les scénaristes et les dramaturges sont également éligibles. Depuis 2003, il est décerné tous les deux ans, en alternance avec le Prix NSK, à un écrivain vivant en reconnaissance d’une œuvre importante. Les lauréats précédents sont Czesław Miłosz, Gabriel García Márquez et Edwidge Danticat. Le lauréat du prix Neustadt 2020 était l’auteur albanais Ismail Kadare.
FARBA NGOM EN COLERE CONTRE LES ATTAQUES SUR SA PERSONNE
Le député Farba Ngom est en colère contre les attaques contre sa personne. Le maire des Agnam ne comprend pas l’acharnement dont il est victime depuis quelques temps. D’ailleurs, son équipe de communication est montée hier au créneau pour s’attaquer aux contempteurs du célèbre député et griot du président Macky Sall dont on dit qu’il est mouillé dans toutes les affaires de la République. Farba Ngom Head Office précise que Farba Ngom ne bénéficie d’aucune fonction au sein de l’administration sénégalaise, en conséquence il n’est nullement lié à L’OFNAC. « Le député se réserve par ailleurs d’apporter une suite judiciaire à ces attaques viles et de dénuées de tout professionnalisme et en appelle à la vigilance et au sens des responsabilités des organisations faîtières des médias en charge des questions d’éthique et de déontologie » selon le communiqué parvenu à la Rédaction.
UNE CONVENTION COLLECTIVE POUR LA BOULANGERIE
Le patronat et les travailleurs du secteur de la boulangerie accordent leur violon. Les deux entités ont trouvé un accord qu’ils vont parapher, ce jeudi. L’accord, une convention collective, selon Emedia « doit contribuer à instaurer des relations sociales apaisées dans les lieux de travail, à un moment où le secteur de la boulangerie est à la croisée des chemins. Les partenaires sociaux ayant pris conscience des transformations qui sont intervenues dans le secteur ont décidé de participer à l’œuvre de modernisation de l’activité », renseigne un communiqué du ministère du Travail. La boulangerie est un secteur phare de l’économie nationale. Elle emploie plus de 30 mille personnes qui travaillent dans près de 1400 unités, plus ou moins importantes, avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 milliards de Francs Cfa. Elle contribue, en outre, à hauteur de 3% au PIB. Rien qu’à Dakar, par exemple, il existe environ 580 boulangeries formelles. C’est pourquoi, le ministère compte accompagner la signature de cette convention collective. « Le ministère en charge du travail conformément à sa lettre de mission a accompagné ce processus qui entre dans le cadre du vaste chantier de réactualisation du droit négocié entrepris ces dernières années par les mandants tripartites. Ce processus a débouché sur la signature de nouvelles conventions collectives notamment dans les secteurs de l’enseignement privé, de la presse, de la sécurité privée, du pétrole et du gaz et plus récemment de celui du transport routier d’hydrocarbures », lit-on sur le communiqué du ministère.
LES FORCES DE SECURITE APPELEES A COLLABORER AVEC LES POPULATIONS
Les forces de sécurité sont appelées à collaborer avec les populations dans leur mission de protection des personnes et des biens, a souligné lundi le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome. ’Les forces de sécurité qui sont chargées de la protection des personnes et des biens sont appelées à rechercher la collaboration avec les populations en matière de police administrative et judiciaire dans le respect des lois et règlements’’, a-t-il dit. Le ministre intervenait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la conférence nationale sur la sécurité collaborative initiée par l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar, à travers l’Institut américain de la Paix. Diome a fait savoir que cette attitude souhaitée des forces de sécurité ’’n’est pas une remise en cause de la fonction essentielle et exclusive de l’Etat en la matière, mais plutôt dans une dynamique de faire participer de façon active et dans l’intérêt de toutes les populations à cette question’’. Le ministre a expliqué que la sécurité collaborative ’’permet d’adapter notre système de sécurité aux enjeux actuels et futurs en la rendant plus dense grâce à l’apport bienveillant des populations’’. ’’C’est ainsi que le Sénégal fera face à toutes les nouvelles formes de violence telles que le trafic de drogue qui connaît une nouvelle mutation, à la traite des personnes, à la criminalité transfrontalière, à la cyber criminalité, mais aussi au terrorisme’’, a soutenu Diome