La Banque africaine de développement (Bad) a lancé, un processus de consultation avec les ministres africains de la Santé et d'autres partenaires, dans le cadre de l'élaboration d'une stratégie visant à améliorer l'accès aux services de santé en Afrique, d'ici à 2030. L’annonce été faite à travers un communiqué de l’institution africaine.
La Banque africaine de développement (Bad) veut mettre fin aux défis liés à l’accès à des soins de qualité sur le continent. Ainsi, elle a annoncé, vendredi, à travers un communiqué de presse, un processus de consultation avec les ministres africains de la Santé et d'autres partenaires, dans le cadre de l'élaboration d'une nouvelle stratégie. Il s’agit de la Stratégie pour des infrastructures sanitaires de qualité en Afrique 2021-2030 (Sisqa). L’objectif est de garantir aux populations africaines un ‘’accès accru’’ à des services de santé de qualité d’ici 2030, afin d’améliorer leur qualité de vie et de contribuer à la réalisation de l’Objectif de développement durable (ODD 3) et de l’Objectif en matière de santé de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
D’après le rapport de la Bad la Sisqa répond à une demande de ses gouverneurs invitant l’institution à définir son rôle dans la lutte contre les déficits d’infrastructures sanitaires en Afrique, en s’appuyant sur son expertise en matière de développement des infrastructures. ‘’Cette demande reconnaît que la santé joue un caractère central dans l’amélioration de la qualité de vie des Africains et l’opportunité de réaliser leur potentiel. Elle répond également à la demande croissante des pays membres régionaux (PMR), qui souhaitent que la banque les aide à combler les lacunes en matière d’infrastructures sanitaires nationales, que la crise de la Covid-19 et d’autres crises sanitaires ont mises en évidence’’, lit-on dans le document.
2 400 milliards de dollars de production perdus chaque année
Il ressort aussi dans le rapport de la présentation de la Sisqa que les problèmes sanitaires sont pour l’Afrique une source de difficultés considérables. Malgré les progrès récents, la mortalité infantile et maternelle reste ‘’élevée’’ dans de nombreux pays africains. ‘’L’Afrique, qui ne représente que 15 % de la population mondiale, compte 50 % des décès dus à des maladies transmissibles dans le monde. Les mauvais résultats en matière de santé reflètent le manque d’accès à des services de santé de qualité : un tiers des Africains vivent à plus de deux heures de route de services de santé, et de graves pénuries existent en termes de lits d’hôpital, d’équipements médicaux et de médicaments. Les coûts économiques des défis sanitaires sont lourds. Selon les estimations, les problèmes de santé feraient perdre à l’Afrique quelque 2 400 milliards de dollars de production chaque année’’, renseigne la même source.
Du fait de sa croissance démographique, la Bad relève également que l’Afrique a des besoins importants et variés en matière d’infrastructures sanitaires. Les pays les plus pauvres et les États fragiles sont confrontés aux taux les plus élevés de maladies transmissibles et à la charge globale de morbidité la plus élevée. D’autres pays sont confrontés à des défis croissants en matière de maladies non-transmissibles, qui nécessitent une adaptation des services et des infrastructures. ‘’Sur le continent, dans son ensemble, les infrastructures sanitaires sont non seulement réparties de façon inégale, avec des lacunes importantes dans la couverture des zones rurales, mais souvent de piètre qualité. En Afrique subsaharienne, la moitié seulement des établissements de soins de santé primaires ont accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates et un tiers seulement ont accès à un approvisionnement fiable en électricité’’, poursuit le rapport.
26 milliards de dollars d’investissements annuels nécessaires
Le continent confronté à des déficits importants en matière de financement des infrastructures sanitaires, la Bad souligne que les 4,5 milliards de dollars investis chaque année dans les dépenses d’équipements par les gouvernements africains sont bien inférieurs aux 26 milliards de dollars d’investissements annuels estimés nécessaires pour répondre à l’évolution des besoins en matière de santé au cours de la prochaine décennie. ‘’Si la Covid-19 a mis en évidence la nécessité d’investir davantage, la crise a également laissé les pays africains face à des ressources très limitées et à un endettement croissant. Le soutien des bailleurs de fonds aux infrastructures sanitaires n’a cessé de diminuer ces dernières années, et le soutien disponible pour les nouvelles infrastructures secondaires et tertiaires est marqué par des déficits importants. Les pays africains auront donc besoin d’un soutien supplémentaire pour répondre aux besoins en matière d’infrastructures sanitaires, ainsi que d’une aide pour mobiliser des fonds provenant d’investissements privés, notamment des communautés de la diaspora’’, renchérit le texte.
D’après notre source, la Bad a le potentiel pour occuper un créneau essentiel en tant que financier des infrastructures sanitaires. Ceci, en s’appuyant sur son expertise en matière de développement des infrastructures et en nouant des partenariats avec d’autres acteurs du développement pour soutenir les plans nationaux de renforcement des systèmes de santé.
‘’La banque a une longue histoire de soutien dans le domaine de la santé et a intensifié son aide en réponse aux récentes crises sanitaires. Elle a la capacité de déployer un large éventail d’instruments de financement, notamment des opérations du secteur privé et des partenariats public-privé, pour aider à surmonter les obstacles à l’investissement privé dans le secteur de la santé et combler le déficit de financement global. La banque peut proposer des investissements mixtes dans les infrastructures qui mettent en relation les établissements de santé et les structures d’énergie, d’eau et de Tic, de manière à permettre des prestations de services de santé de meilleure qualité et plus innovantes. La stratégie définit également la manière dont la banque développera et consolidera son avantage comparatif dans le domaine des infrastructures sanitaires’’, rappelle l’institution africaine.
Concernant les activités de gestion des connaissances et de dialogue sur les politiques et assistance technique, la Bad indique qu’elle veillera à ce que tous ses investissements dans les infrastructures sanitaires aillent de pair avec le dialogue sur les politiques, l’assistance technique et le renforcement des capacités. ‘’Une telle démarche permettra d’améliorer les perspectives d’obtention d’un impact stratégique tout en minimisant les risques d’investissement dans des projets d’infrastructure de type ‘éléphant blanc’ qui sont mal utilisés en raison du manque de financement ou de personnel. Selon les critères de sélectivité de cette stratégie, la Banque n’investira que dans des infrastructures sanitaires qui s’inscrivent dans des plans de renforcement des systèmes de santé nationaux et des cadres de financement crédibles’’, explique l’institution en charge du financement du développement du continent.
Les sept facteurs qui risquent de bloquer la stratégie
Même si cette stratégie vise à produire des résultats à fort impact en faveur des populations africaines et à améliorer leur bien-être sur le long terme et de manière pérenne, il est relevé dans le rapport que sept risques majeurs ont été identifiés. Et ils nécessitent un suivi et des mesures d’atténuation. ‘’La lenteur de la reprise économique après la pandémie et l’augmentation de l’endettement ont pour conséquence de priver les PMR des ressources nécessaires pour investir dans le développement des systèmes de santé. Un manque de soutien politique pour l’investissement dans le renforcement du système de santé, ce qui se traduit par le manque de politiques et de stratégies crédibles et par la faible priorité accordée à la santé dans les budgets nationaux et par et l’incapacité de combler le déficit de financement de 26 milliards d’USD pour les infrastructures sanitaires. L’adhésion mitigée des autres partenaires de développement, d’où des possibilités limitées d’approches harmonisées et de cofinancement’’, alerte la banque.
Il convient également de noter parmi ces challenges, l’adhésion ‘’insuffisante’’ du secteur privé en raison de la perception d’un risque d’investissement élevé, d’où un ‘’faible appétit’’ pour l’investissement et un frein à l’innovation. ‘’Le manque d’appropriation et de capacité au niveau régional entraîne le peu de priorité accordée aux initiatives d’harmonisation des réglementations sanitaires. L’absence d’appropriation du portefeuille de la santé au sein de la banque a entraîné un sous-investissement et un manque de synergie avec les autres portefeuilles’’, note l’institution.
Toutefois, la Bad a fait savoir qu’elle effectuera une revue à mi-parcours de la Sisqa en 2025 afin de définir un plan d’exécution actualisé pour la période restante de la stratégie. Cette revue à mi-parcours portera sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la stratégie, les défis rencontrés et les enseignements tirés de cette mise en œuvre. Sur la base de cette analyse, elle définira également les éventuels ajustements nécessaires à la mise en œuvre jusqu’à la fin de la stratégie en 2030, afin de garantir un impact maximal sur le développement.
UNE CONVENTION COLLECTIVE POUR LES BOULANGERS
Le patronat et les travailleurs du secteur de la boulangerie accordent leur violon. Les deux entités ont trouvé un accord qu’ils vont parapher, ce jeudi.
Le patronat et les travailleurs du secteur de la boulangerie accordent leur violon. Les deux entités ont trouvé un accord qu’ils vont parapher, ce jeudi.
L’accord, une convention collective, « doit contribuer à instaurer des relations sociales apaisées dans les lieux de travail, à un moment où le secteur de la boulangerie est à la croisée des chemins. Les partenaires sociaux ayant pris conscience des transformations qui sont intervenues dans le secteur ont décidé de participer à l’œuvre de modernisation de l’activité », renseigne un communiqué du ministère du Travail.
La boulangerie est un secteur phare de l’économie nationale. Elle emploie plus de 30 mille personnes qui travaillent dans près de 1400 unités, plus ou moins importantes, avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 milliards de Francs Cfa. Elle contribue, en outre, à hauteur de 3% au PIB.
Rien qu’à Dakar, par exemple, il existe environ 580 boulangeries formelles. C’est pourquoi, le ministère compte accompagner la signature de cette convention collective . « Le ministère en charge du travail conformément à sa lettre de mission a accompagné ce processus qui entre dans le cadre du vaste chantier de réactualisation du droit négocié entrepris ces dernières années par les mandants tripartites. Ce processus a débouché sur la signature de nouvelles conventions collectives notamment dans les secteurs de l’enseignement privé, de la presse, de la sécurité privée, du pétrole et du gaz et plus récemment de celui du transport routier d’hydrocarbures », lit-on sur le communiqué du ministère.
BORIS DIOP DECROCHE LE PRIX INTRENATIONAL DE LITTERATURE NEUSTADT
L’homme de lettres Boubacar Boris Diop vient de se voir décerner le Prix international de littérature pour l’ensemble de son œuvre littéraire.
L’homme de lettres Boubacar Boris Diop vient de se voir décerner le Prix international de littérature pour l’ensemble de son œuvre littéraire. Emedia qui a reçu l’information du lauréat lui-même est en mesure de dire que ce prix prestigieux qu’est le "Prix international de littérature Neustadt", d’un montant de 50 000 dollars en plus d’une médaille d’argent et d’un certificat, reconnaît des contributions importantes à la littérature mondiale et a une histoire qui a précédé le prix Nobel de littérature.
Selon notre source, Boris est attendu à l’Université de l’Oklahoma à l’automne 2022 pour recevoir le prix.
Né à Dakar le 26 octobre 1946, Boubacar Boris Diop est un écrivain et intellectuel sénégalais. Auteur de plusieurs œuvres dont des romans, des essais, des pièces de théâtre, il a reçu des distinctions comme le "Grand prix littéraire d’Afrique noire" pour l’ensemble de son œuvre, en 2000. En 1997, il était lauréat du "Prix Tropiques".
KEEMTAAN GI - SUR UN AIR DE REBELLION
Apparemment, les choix du Chef n’agréent pas tout le monde. Sauf bien sûr ceux pour qui une rébellion pourrait leur faire perdre leur prestigieux fauteuil qui leur permet de vivre grassement en politique. Ils ont intérêt à la fermer et suivre la voie que leur indique le Chef. Lui, il a cet art de les mettre au pas. Même ceux qui avaient commencé à rêver de la station de maire en débutant en fanfare leur campagne, revoient leur prétention à la baisse. A certains, il leur a demandé de porter la valise de celui qu’il a choisi et qu’ils combattaient. Suprême humiliation. Et pour ne pas perdre leur fromage, il leur faudra s’accommoder des ordres de celui qui nomme et dégomme. Et tous ces autres ? C’est-à dire ceux qui n’ont pas été nommés et qui bénéficient d’un poste électif. Ils n’ont rien à perdre et peuvent se rebeller. S’accorder un baroud d’honneur quoi ! L’ancien flic qu’il avait convié à ses côtés après l’avoir mis sur la liste des voleurs qui devraient rendre gorge. Lui, malgré ce que l’on pensait, ne s’était pas marié au Chef. Il s’offusque qu’on lui parle de divorce. Qu’ils sont impertinents, ces jeunes journalistes. Malgré tout, le flic qui s’est retrouvé en politique a quitté le domicile conjugal. Le Chef a décidé de lui priver de son fauteuil de maire. Sans état d’âme, il a mis les adversaires du flic à ses trousses. Quel cynisme ! Tant pis pour lui. Son récent sang d’encre n’a apparemment servi à rien. Il se préoccupait de l’indifférence du Chef malgré ses états de service. Notre singulière façon de faire la politique dans ce charmant pays où il faut que l’on soit récompensé en termes de prébendes. Tant pis encore pour ceux qui ne se salissent pas les mains. Dans beaucoup de coins du pays, la rébellion ira crescendo avec des listes parallèles. Et c’est l’autorité du Chef qui en souffrira. Une ambiance de fin de règne ? KACCOOR BI
ABDOULAYE BALDE UN «TRAHISSEUR» TRAHI PAR MACKY ?
En conférence de presse, l’actuel maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé dit avoir été trahi par le président Macky Sall. Parce que tout simplement le responsable morale de Bby a décidé d’investir Benoît Sambou comme candidat pour la mairie de Ziguinchor. En tout cas, « Le Témoin » jure que la mouvance présidentielle n’a jamais eu confiance en Abdoulaye Baldé depuis qu’il a trahi son jumeau Karim Wade pour sauver sa tête devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Rappelons-le, l’actuel maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé avait été contraint à justifier un patrimoine de prés 5 milliards cfa. Dans l’accusation, la justice des vainqueurs avait émis des soupçons sur ce patrimoine qu’Abdoulaye Baldé aurait bâti lorsqu’il était un très proche collaborateur de Karim Wade, le fils de l’ancien président. Une fois transhumé, Baldé aurait été pardonné par la Commission Transhumance, Vérité, Réconciliation et Nomination. Aujourd’hui, le « trahisseur » semble être trahi. Depuis un certain temps, la cote de popularité d’Abdoulaye Baldé a connu une baisse au sein de la population de la Ziguinchor. « Le Témoin » vous révélé. Tenez ! Après avoir remporté la Coupe du Sénégal de Football, l’équipe du Casa Sport a été spontanément reçue par le président Macky Sall au Palais de la République. En cours de route nous confie-t-on, un dirigeant du Casa-Sport voulait que le maire Abdoulaye Baldé soit convié à la réception si toutefois il serait à Dakar. La réponse d’un dirigeant est sans appel « Jamais ! Il n’est pas question que Baldé nous accompagne au Palais. Jamais ! » rejette-t-il avant de disparaitre discrètement au bout de fil.
RUFISQUE SOULEYMANE NDOYE A DEPOSE SA CAUTION
Le président du Conseil départemental de Rufisque Souleymane Ndoye après mis sur pied la coalition Boolo defar Tengueth ce vendredi est passé à la vitesse supérieure. Il a déposé hier sa caution à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour participer aux élections locales où il conduira la liste majoritaire de la mairie de ville pour le compte sa coalition. Vendredi dernier, il avait lors d’un point de presse justifié son acte politique qui serait lié aux rumeurs que le président de BBY aurait porté son choix sur le ministre Ismaïla Madior Fall pour conduire la liste majorité du camp présidentiel. Ce que refuse totalement le président du Conseil départemental. «Nous sommes dans la coalition mais nous avons choisi le chemin de la vérité», avait-il affirmé le député, décriant le choix supposé porté sur Ismaïla Madior Fall qu’il considère comme «une personne pas très crédible pour relever le défi de la victoire pour la coalition». «Nous ne nous retrouvons pas dans le choix porté sur Ismaïla Madior Fall, c’est pourquoi notre organisation, regroupant 13 partis et mouvements politiques, a choisi de faire équipe autour du président Souleymane Ndoye pour se donner toutes les chances pour sortir vainqueur des Locales», avait souligné son allié Amadou Diallo qui procédait à la lecture de la résolution. Souleymane Ndoye a ainsi annoncé procéder dès lundi au dépôt de sa caution. Exercice pour lequel des femmes soutenant sa candidature lui ont remis une enveloppe de 2 millions en guise de participation.
ISMAÏLA MADIOR FALL, LE PLUS GRAND DIVISEUR COMMUN
En maths, on apprend dès les premières leçons, la notion de diviseur commun. Appliquée à la politique, la notion revêt toute son importance surtout lorsqu’il s’agit du cas de Ismaïla Madior Fall. L’entrée en politique à Rufisque du tailleur constitutionnel de Macky Sall en 2017 n’a été ponctué que de « dégâts ». A la recherche d’une base politique et d’une assise sympathique dans la ville dont il s’est réclamé dans le tard comme un citoyen modèle, l’homme est devenu le plus grand diviseur commun le plus catastrophique pour le camp présidentiel. A l’annonce de sa possible investiture à Rufisque comme tête de liste majorité, la coalition présidentielle a totalement implosé. C’est la débandade de partout. Surtout qu’un choix porté sur l’ancien ministre de la Justice est injustifiable à Rufisque. Ismaïla Madior Fall n’a aucune base politique dans la vieille cité. Il est resté impopulaire. Les Rufisquois ne le connaissent guère parce que malgré que depuis 2012 il a été aux côtés du chef de l’Etat, ce n’est que lorsqu’il faut nommé en 2017 ministre de la Justice qu’il a commencé à afficher « sa rufisquoisité ». En outre, le choix porté sur lui pose problème parce que l’homme n’a jamais eu un mandat électif contrairement aux ténors politiques de Rufisque du camp présidentiel comme les Boubacar Albé Ndoye, Souleymane Ndoye, Doudou Meïssa Wade, Karim Mbengue du PS qui sont les vrais porteurs de voix du camp présidentiel. Aujourd’hui, tous ces ténors ont décidé de quitter la coalition BBY pour se présenter sous leurs propres bannières. La coalition présidentielle dirigée par Ismaïla Madior aura de la peine alors à embarquer des ténors du camp présidentiel. Le candidat de la majorité n’est entouré que de laudateurs qui n’ont aucun poids politiques à Rufisque.
LAUREAT DU PRIX INTERNATIONAL DE LITTERATURE NEUSTADT 2022 BOUBACAR BORIS DIOP A UN PAS DU PRIX NOBEL
Vingt et un ans après le Grand prix littéraire d’Afrique noire pour l’ensemble de son œuvre. L’écrivain Boubacar Boris Diop vient encore, à l’âge de 75 ans, de se voir décerner, hier, le jour de son anniversaire - il est né le 26 octobre 1946 - le Prix international de littérature Neustadt pour l’ensemble de son œuvre littéraire. Le «Prix international de littérature Neustadt», d’un montant de 50 000 dollars en plus d’une médaille d’argent et d’un certificat, reconnaît des contributions importantes à la littérature mondiale et a une histoire qui a précédé le prix Nobel de littérature. Créée par la législature territoriale de l’Oklahoma en 1890, l’Université de l’Oklahoma est une université de recherche délivrant des doctorats au service des besoins éducatifs, culturels, économiques et de santé de l’État, de la région et de la nation. Le prix Neustadt est le premier prix littéraire international de cette envergure à avoir son origine aux États-Unis et est l’un des très rares prix internationaux pour lesquels les poètes, les romanciers, les scénaristes et les dramaturges sont également éligibles. Depuis 2003, il est décerné tous les deux ans, en alternance avec le Prix NSK, à un écrivain vivant en reconnaissance d’une œuvre importante. Les lauréats précédents sont Czesław Miłosz, Gabriel García Márquez et Edwidge Danticat. Le lauréat du prix Neustadt 2020 était l’auteur albanais Ismail Kadare.
FARBA NGOM EN COLERE CONTRE LES ATTAQUES SUR SA PERSONNE
Le député Farba Ngom est en colère contre les attaques contre sa personne. Le maire des Agnam ne comprend pas l’acharnement dont il est victime depuis quelques temps. D’ailleurs, son équipe de communication est montée hier au créneau pour s’attaquer aux contempteurs du célèbre député et griot du président Macky Sall dont on dit qu’il est mouillé dans toutes les affaires de la République. Farba Ngom Head Office précise que Farba Ngom ne bénéficie d’aucune fonction au sein de l’administration sénégalaise, en conséquence il n’est nullement lié à L’OFNAC. « Le député se réserve par ailleurs d’apporter une suite judiciaire à ces attaques viles et de dénuées de tout professionnalisme et en appelle à la vigilance et au sens des responsabilités des organisations faîtières des médias en charge des questions d’éthique et de déontologie » selon le communiqué parvenu à la Rédaction.
UNE CONVENTION COLLECTIVE POUR LA BOULANGERIE
Le patronat et les travailleurs du secteur de la boulangerie accordent leur violon. Les deux entités ont trouvé un accord qu’ils vont parapher, ce jeudi. L’accord, une convention collective, selon Emedia « doit contribuer à instaurer des relations sociales apaisées dans les lieux de travail, à un moment où le secteur de la boulangerie est à la croisée des chemins. Les partenaires sociaux ayant pris conscience des transformations qui sont intervenues dans le secteur ont décidé de participer à l’œuvre de modernisation de l’activité », renseigne un communiqué du ministère du Travail. La boulangerie est un secteur phare de l’économie nationale. Elle emploie plus de 30 mille personnes qui travaillent dans près de 1400 unités, plus ou moins importantes, avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 milliards de Francs Cfa. Elle contribue, en outre, à hauteur de 3% au PIB. Rien qu’à Dakar, par exemple, il existe environ 580 boulangeries formelles. C’est pourquoi, le ministère compte accompagner la signature de cette convention collective. « Le ministère en charge du travail conformément à sa lettre de mission a accompagné ce processus qui entre dans le cadre du vaste chantier de réactualisation du droit négocié entrepris ces dernières années par les mandants tripartites. Ce processus a débouché sur la signature de nouvelles conventions collectives notamment dans les secteurs de l’enseignement privé, de la presse, de la sécurité privée, du pétrole et du gaz et plus récemment de celui du transport routier d’hydrocarbures », lit-on sur le communiqué du ministère.
LES FORCES DE SECURITE APPELEES A COLLABORER AVEC LES POPULATIONS
Les forces de sécurité sont appelées à collaborer avec les populations dans leur mission de protection des personnes et des biens, a souligné lundi le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome. ’Les forces de sécurité qui sont chargées de la protection des personnes et des biens sont appelées à rechercher la collaboration avec les populations en matière de police administrative et judiciaire dans le respect des lois et règlements’’, a-t-il dit. Le ministre intervenait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la conférence nationale sur la sécurité collaborative initiée par l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar, à travers l’Institut américain de la Paix. Diome a fait savoir que cette attitude souhaitée des forces de sécurité ’’n’est pas une remise en cause de la fonction essentielle et exclusive de l’Etat en la matière, mais plutôt dans une dynamique de faire participer de façon active et dans l’intérêt de toutes les populations à cette question’’. Le ministre a expliqué que la sécurité collaborative ’’permet d’adapter notre système de sécurité aux enjeux actuels et futurs en la rendant plus dense grâce à l’apport bienveillant des populations’’. ’’C’est ainsi que le Sénégal fera face à toutes les nouvelles formes de violence telles que le trafic de drogue qui connaît une nouvelle mutation, à la traite des personnes, à la criminalité transfrontalière, à la cyber criminalité, mais aussi au terrorisme’’, a soutenu Diome
LE JUDICIAIRE OTAGE DE L’EXECUTIF
Vingt mai 2020 - 26 octobre 2021. Voilà plus d’un an et cinq mois que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ne s’est pas réuni.
Alors que la loi organique n°2017-11 du 17 janvier 2017 exige la tenue du Conseil supérieur de la magistrature deux fois au moins chaque année, le président de la République, qui est censé le convoquer, est resté plus de 17 mois sans rien faire.
Vingt mai 2020 - 26 octobre 2021. Voilà plus d’un an et cinq mois que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ne s’est pas réuni. Ce qui constitue une violation flagrante de la loi organique n°2017-11 du 17 janvier 2017 portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. Aux termes de l’article 6 alinéa 1er de ladite loi organique, cette réunion doit, en effet, se tenir chaque année, au minimum deux fois. ‘’Le Conseil supérieur de la magistrature, précise le texte, se réunit, au moins, deux fois par an, sur convocation de son président’’. ‘’Toutefois, souligne la même disposition, en cas d’urgence, le Conseil supérieur de la magistrature peut statuer par voie de consultation à domicile’’.
Seulement, depuis mai 2020, le président de la République semble faire fi de ces dispositions législatives, au grand dam de nombreux magistrats. Pendant ce temps, les privilégiés de la magistrature, eux, continuent de se la couler douce. Les laissés-pour-compte, en revanche, guettent sans cesse des mouvements qui peinent à arriver.
Ces lenteurs remettent ainsi au goût du jour les propositions de l’Union des magistrats sénégalais sur la présidence de cette prestigieuse institution. Le chef de l’Etat a-t-il le temps du CSM ? Une chose est sûre, les magistrats du Sénégal sont suspendus aux désidératas de son calendrier plus que chargé. Au moment où dans d’autres pays, les choses se passent de la manière la plus simple et la plus ordinaire possible, à des mois bien précis de l’année. C’est le cas, par exemple, de certains pays du Maghreb comme le Maroc.
Ainsi, pas mal de postes stratégiques sont aujourd’hui à pourvoir. Souvent à cause du décès de leurs anciens occupants. Il en est ainsi du poste de premier président de la Cour d’appel de Ziguinchor ; de deux autres chefs à la Cour d’appel de Thiès, ainsi que du très stratégique poste de Doyen des juges d’instruction. Tout ce beau monde peine à être remplacé depuis leur disparition brutale. Ce qui ne milite pas en faveur d’une bonne administration des juridictions concernées.
Revenant sur le fonctionnement du CSM, les acteurs ont de tout temps dénoncé le fait que ce soit l’Exécutif qui occupe aussi bien la présidence (président de la République) que la vice-présidence (ministre de la Justice). Aussi, c’est l’Exécutif qui fait les propositions et qui procède en même temps aux nominations. Ce qui, selon l’Union des magistrats sénégalais – sous le règne de Téliko - ne milite pas en faveur de l’indépendance véritable du pouvoir Judiciaire.
D’après l’organisation, pour une indépendance véritable du CSM, il faut non seulement couper le lien ombilical avec le pouvoir Exécutif, mais aussi instaurer plus de transparence dans la procédure de nomination des magistrats à certains postes stratégiques, à travers la mise en place d’un système d’appel à candidatures et la suppression de la faculté de proposition réservée exclusivement à l’Exécutif.
En attendant la mise en œuvre de telles propositions, l’article 7 de la loi organique prévoit : ‘’Pour la nomination des magistrats, l’avis du Conseil supérieur de la magistrature est donné sur les propositions du ministre de la Justice, après un rapport établi par un membre dudit conseil.’’ L’article 8 de poursuivre : ‘’Lorsqu’il statue sur la nomination des magistrats, le Conseil supérieur de la magistrature est présidé par le président de la République. Toutefois, sur autorisation du président de la République, le ministre de la Justice peut présider le Conseil supérieur de la magistrature.’’
Selon la loi de 2017, le CSM est présidé par le président de la République qui a pour vice-président le ministre de la Justice. Y sont membres de droit : le premier président de la Cour suprême et le procureur général près ladite cour ; les premiers présidents de cours d’appel et les procureurs généraux près lesdites cours. Il comprend, en outre, quatre membres élus par les différents collèges de magistrats pour un mandat de trois ans renouvelable une fois. Sont élus dans les mêmes conditions que les titulaires, quatre membres suppléants, précise la loi organique.
La question qui se pose est maintenant de savoir si cette question entre dans les préoccupations du tout nouveau bureau de l’Union des magistrats sénégalais, reçu il y a quelques jours par le président de la République. A sa sortie d’audience, sur la télévision nationale, le nouveau président Ousmane Chimère Diouf n’a pas abordé la question. Même s’il a affirmé, sans plus de détails, que plusieurs questions ont été abordées durant l’audience qui aura duré deux tours d’horloge. Il précisait à la RTS : ‘’C’était une visite de courtoisie, de présentation du bureau, de présentation également de nos préoccupations, conformément à la volonté de nos mandants.
Il ne faut pas non plus oublier que l’UMS a un objet. C’est de défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres. On y a ajouté maintenant nos conditions de travail et d’existence. C’est donc normal de venir ici pour informer qui de droit, pour une amélioration des conditions de travail des acteurs. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a eu un bon esprit. Car nous œuvrons tous pour le même objectif : une bonne administration de la justice…’’
QUALIFICATIF CAN 2022, LES LIONNES FACE AUX AIGLES DU MALI
L’équipe féminine de football du Sénégal, tombeuse du Liberia, sera opposée à celle du Mali pour le dernier tour qualificatif à la CAN 2022.
Dakar, 26 oct (APS) - L’équipe féminine de football du Sénégal, tombeuse du Liberia, sera opposée à celle du Mali pour le dernier tour qualificatif à la CAN 2022.
Déjà victorieux 2-1 du Liberia mercredi dernier à Monrovia, le Sénégal a confirmé contre cette même équipe (6-0), ce mardi, au stade Lat Dior de Thiès.
Les buts des Lionnes ont été marqués respectivement par Awa Diakhaté, Nguenar Ndiaye (trois buts) et Mama Diop (deux buts).
L’équipe du Mali, demi-finaliste de la précédente édition de la CAN jouée en décembre 2018 au Ghana, avait sorti la Guinée (2-2 et 2-0).
En février 2020, les Lionnes avaient battu les Aigles 3-0 en finale du tournoi de football de la zone ouest A, en Sierra-Leone, s’adjugeant ainsi le trophée de championnes de la zone.
La phase finale de la CAN féminine 2022 est prévue au Maroc.
LE TABAGISME, UN FREIN AU DEVOPPEMENT DE L'AFRIQUE
Le tabagisme est non seulement un problème de santé publique "critique" en Afrique, mais il anéantit les initiatives de développement du continent et constitue une menace pour sa main-d’œuvre "actuelle et future"
Dakar, 26 oct (APS) - Le tabagisme est non seulement un problème de santé publique "critique" en Afrique, mais il anéantit les initiatives de développement du continent et constitue une menace pour sa main-d’œuvre "actuelle et future", a souligné, mardi, le président de l’African Capacity Building Foundation (ACBF).
La lutte contre le tabagisme est un déterminant clé du développement en Afrique où elle est loin d’être gagnée, même si une régression du fléau a été notée dans quelques régions africaines, a souligné le professeur Emmanuel Nnadozie.
Le président de l’ACBF participe à la première conférence sur la lutte antitabac et le développement, qui s’est ouverte mardi. Cette rencontre virtuelle se poursuit jusqu’à jeudi.
"Des statistiques alarmantes indiquent que nous ne sommes pas en train de gagner la guerre contre les maladies évitables dues au tabagisme en Afrique", a souligné le président de l’African Capacity Building Foundation, une fondation chargée de faciliter les "échanges" entre pays africains et de renforcer leurs "capacités".
"Derrière chaque maladie et chaque décès évitables, causés par le tabac, se cachent des familles dont le soutien a disparu", a déclaré Emmanuel Nnadozie en parlant des ravages du tabagisme.
Selon lui, les effets du tabac en terre africaine ont poussé l’ACBF à s’impliquer dans la lutte antitabac.
La fondation organise la conférence, de concert avec le Centre pour la lutte antitabac en Afrique, basé à l’Université de Makerere, en Ouganda.
Cette rencontre virtuelle est un "impressionnant cadre d’échange et d’apprentissage entre les pays africains, pour le renforcement significatif des cadres juridiques de la lutte antitabac et la protection des politiques publiques contre les intérêts particuliers de l’industrie du tabac", estime M. Nnadozie.
Quatre-quatre pays de la région Afrique de l’Organisation mondiale de la santé ont signé la Convention-cadre de lutte contre le tabac (CCLAT), avec des "engagements clairs", a-t-on appris des premiers échanges de cette conférence virtuelle.
"Ils ne se contentent pas de paroles en l’air, il y a des engagements clairs", a souligné Adriana Blanco Marquizo, de la CCLAT.
Certains pays africains ont voté des lois pour réglementer l’industrie du tabac, et dans 11 d’entre eux, la population n’est pas protégée par les lois antitabac, selon Mme Marquizo.
Au total, 36 pays africains ont restreint l’usage du tabac dans les lieux publics.
Vingt-quatre pays, dont le Sénégal, ont voté des lois exigeant la publication de messages d’avertissement sanitaire sur les emballages des paquets de cigarettes.
Plusieurs intervenants ont souligné le fait que les pays africains ont peu utilisé un "outil potentiellement puissant" contre le tabagisme, la hausse de la taxe sur le tabac, un produit "assez bon marché en Afrique".
Le directeur du Centre de contrôle antitabac et président de la conférence, William Bazeyo, a relevé "l’application relativement faible des dispositions relatives à la lutte antitabac et le (…) manque de ressources pour la lutte" contre le tabagisme dans le continent.
Les gouvernements africains n’ont pas assorti leurs engagements politiques de moyens financiers dédiés à cette lutte, selon plusieurs intervenants.
Ils ont insisté sur l’importance du budget à octroyer à la lutte contre le tabagisme.
La conférence déplore qu’il existe des pays en voie de développement où la production de tabac continue de fournir un moyen de subsistance à un nombre important de personnes.
Selon ses organisateurs, le but de cette rencontre internationale est de soutenir les initiatives nationales et régionales de lutte antitabac et de réduire la prévalence du tabagisme et de l’exposition à la fumée de tabac.
Ils attendent de ces mesures qu’elles permettent de réduire les taux de morbidité et de mortalité liés au tabac.
L'UE VEUT ECLAIRER LA CASAMANCE EN ELECTRICITE PHOTOVOLTAIQUE
L’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Sénégal, Irène Mingasson, a lancé, ce vendredi en Casamance, les travaux d’un système de fourniture d’électricité photovoltaïques et inauguré un système de fourniture d’électricité
Dakar, 26 oct (APS) - L’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Sénégal, Irène Mingasson, a lancé, ce vendredi en Casamance, les travaux d’un système de fourniture d’électricité photovoltaïques et inauguré un système de fourniture d’électricité, dans le cadre des projets d’accès à l’électrification rurale financés par l’UE, a appris mardi l’APS de la délégation de l’UE à Dakar.
La pose de la première pierre du système de fourniture d’électricité a eu lieu dans le village de Souda (Ziguinchor), indique un communiqué de l’ambassade de l’UE. Elle a eu lieu en présence de Sophie Gladima, ministre du Pétrole et de l’Energie.
Le communiqué souligne que cette installation photovoltaïque bénéficiera à 15 villages dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kaolack. Le projet impactera 7 000 femmes directement et 16 000 femmes indirectement qui auront accès à l’énergie renouvelable, améliorant ainsi leur autonomie et leur statut social.
Les partenaires de mise en œuvre et des partenaires techniques étaient également présents, notamment Plan International, l’ONG ACRA, l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER), l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), renseigne la même source.
Elle souligne que cette activité entre dans le cadre du Projet régional développement économique et social des femmes par les énergies renouvelables au Sahel (DESFERS), financé par l’UE. Il mettra à disposition de plus de 21 000 femmes au Sénégal, au Mali et au Niger une électricité fiable, abordable et propre.
‘’La valorisation des femmes, en ligne avec les ambitions et l’engagement de l’UE, est au cœur des actions du projet DESFERS. Il permettra aux femmes de devenir des actrices clés de l’amélioration du cadre de vie de leurs communautés. Elles disposeront ainsi de l’énergie nécessaire pour des activités génératrices de revenus, la formation à la gestion et manutention des plateformes solaires génératrices d’énergie’’, explique le communiqué.
Par la suite, signale le communiqué, l’ambassadrice de l’UE et la ministre Sophie Gladima ont inauguré, dans le village de Kaguite (Ziguinchor), un système de fourniture d’électricité bénéficiant à 40 villages en Casamance.
‘’Cette installation permettra à plus de 3 000 ménages d’obtenir un accès fiable, abordable à une électricité propre. Une centaine d’infrastructures communautaires auront accès à une énergie moderne, stimulant ainsi le micro-entreprenariat local. Cette inauguration s’inscrit dans le cadre du projet de Développement Durable par les Energies Renouvelables au Sénégal soutenu par l’UE’’, précise la même source.
Le communiqué souligne que d’après l’ambassadrice de l’UE, ‘’le Sénégal est sur le bon chemin pour atteindre l’objectif d’approvisionnement à hauteur de 30 % en énergies renouvelables d’ici 2030’’.
‘’En ligne avec ses ambitions de devenir le premier continent à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, l’UE vise à soutenir le Sénégal pour garantir que les énergies renouvelables jouent pleinement leur rôle dans le développement économique, social et environnemental du pays’’, a-t-elle expliqué.