La ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta, a annoncé lundi, une hausse à "effet immédiat" de 25 francs CFA sur le prix de la baguette de pain à Dakar, passant de 150 à 175 francs CFA.
Le poids du pain passe également de 190 à 200grammes, a détaillé Mme Diatta qui a présidé la réunion du Conseil national de la consommation tenue le même jour au siège de son ministère à la sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio.
Au terme d’une réunion à huis clos de plusieurs heures, la ministre a fait savoir qu’elle saisirait les gouverneurs de région pour la tenue de Conseils régionaux de la consommation afin de fixer dans chaque région, le prix du pain.
"Nous allons vers la hausse du prix du pain pour sauvegarder des emplois, pour préserver la rentabilité de nos entreprises, pour garantir aux consommateurs sénégalais la disponibilité au quotidien du pain de meilleure qualité", a-t-elle expliqué face à la presse cette hausse à "effet immédiat" dans la capitale sénégalaise.
Pour Aminata Assome Diatta, "l’Etat a fait des efforts en suspendant l’application des droits de douane sur le blé mais également en suspendant l’application de TVA sur la farine".
"Malgré tous ces efforts faits par le gouvernement du Sénégal, les coûts du blé ont augmenté et atteignent aujourd’hui un prix 325 euros la tonne", a-t-elle déploré.
Dans un tel contexte, a-t-elle souligné, "il reste évident que si les prix ne sont pas réajustés, nous assisterons à la fermeture de certaines de nos entreprises".
"Nous avons tous suivi avec beaucoup de regret le ralentissement de la production de la farine par le secteur de la minoterie et avons également assisté à la grève des boulangers. Tout cela nous l’interprétons comme un cri de cœur, un appel au secours de ces différents acteurs", a-t-elle ajouté.
La ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises a souligné qu’"il était donc urgent d’apporter des réponses pour sauver ces entreprises mais également sauver les emplois qui sont disponibles au niveau de ces entreprises"
"Si ces emplois venaient à disparaître, ce sont des milliers de sénégalais qui allaient souffrir, des familles entières qui allaient dans la précarité, mais, nous avons jugé utile de trouver une solution consensuelle", a-t-elle justifié.
C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, avec l’appui du ministère des Finances, plusieurs réunions ont été tenues avec le secteur de la minoterie, mais également avec les boulangers.
Des séances de travail ont été élargies aux associations de consommateurs, selon Aminata Assome Diatta.
Après les efforts consentis par les acteurs, a-t-elle souligné, le ministère a abouti à un prix consensuel mais également demandé aux boulangers de faire des efforts supplémentaires pour que le pain mis à la disposition des consommateurs, soit un pain de qualité.
L'ANCIEN MINISTRE FRANÇAIS, CLAUDE GUÉANT, EN PRISON
Il avait été condamné en 2017 à deux ans de prison, dont un avec sursis, dans cette affaire de détournement de fonds publics survenue alors qu’il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur
Claude Guéant a été incarcéré lundi 13 décembre au matin à la prison de la Santé, en application de sa condamnation, en 2017, dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’intérieur, a annoncé son avocat, Philippe Bouchez-El Ghozi, confirmant une information de LCI.
L’ancien grand commis de l’Etat, 76 ans, avait été condamné à deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme, en appel en janvier 2017. Au début de novembre, la cour d’appel de Paris a révoqué une partie de son sursis et de sa liberté conditionnelle, estimant que M. Guéant ne réalisait pas les versements nécessaires pour payer l’amende et les dommages et intérêts qu’il s’était vu infliger.
« En exécution de deux arrêts rendus le 9 novembre dernier, l’intéressé s’est présenté ce jour au service de l’exécution des peines du parquet de Paris et a été incarcéré au centre pénitentiaire de Paris-La Santé », écrit lundi le parquet général dans un communiqué.
Saisine du juge d’application des peines
L’ex-bras droit de Nicolas Sarkozy a été placé sous écrou pour neuf mois, a expliqué son avocat, Me Philippe Bouchez-El Ghozi, qui a annoncé son intention de saisir le juge d’application des peines pour obtenir un aménagement, évoquant l’état de santé « préoccupant » de son client au Monde : « Il a 77 ans dans un mois et sa situation médicale est très préoccupante. Des médecins ont attesté qu’il n’était pas dans un état de santé justifiant son incarcération. (…) L’objectif, c’est de le sortir le plus vite possible pour qu’il purge sa peine à domicile. »
Et d’ajouter :
« Tout cela remonte à une condamnation définitive, dans l’affaire des primes de cabinet, datant de 2019. Claude Guéant a été condamné à payer au Trésor les sommes réclamées et il s’est acquitté de sa dette à raison de 3 000 euros par mois depuis 2019. Or il perçoit une retraite de l’ordre de 5 600 euros par mois. Le parquet a souhaité qu’il paye plus, ce qu’il ne peut pas faute de moyens. »
Les spécialistes en droit, Ababacar Guèye et Mouhamadou Ngouda Mboup, expliquent en termes simples, la complexité de la réhabilitation du poste de Premier ministre, tel que souhaitée par le président
Supprimé en 2019, sur initiative du président de la République, au nom d’une gouvernance «Fast Track», le poste de Premier ministre, dont le projet de révision constitutionnelle n°38/2021 a été adopté par l’Assemblée nationale, le 10 décembre dernier, devrait faire son retour. Le chef de l’Etat a d’ailleurs annoncé récemment, dans un entretien avec RFI et France 24, que la nomination du futur chef du gouvernement se fera après les élections locales du 23 janvier 2022.
Mais cette décision de Macky Sall risque de porter un coup à l’action gouvernementale. Puisque, selon des constitutionnalistes, le Gouvernement sera considéré comme démissionnaire, dès la promulgation de la loi qui devrait se faire dans les 14 jours francs suivant la promulgation. C’est-à-dire bien avant l’ouverture de la campagne pour les Locales. Maître de conférences en Droit public et Enseignant-chercheur de Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Ababacar Guèye et Mouhamadou Ngouda Mboup expliquent, en termes simples, la complexité de cette réhabilitation du poste de PM, tel que souhaitée par le président Sall.
L’Assemblée nationale a voté et adopté, le 10 décembre 2021, le projet de révision constitutionnelle n°38/2021 consacrant la restauration du poste de Premier ministre. Qu’est-ce qu’une loi constitutionnelle portant révision de la Constitution ? A. Guèye. Un projet de loi constitutionnelle est une initiative prise par le président de la République pour faire modifier des dispositions de la Constitution. Au Sénégal, seul le président de la République et les députés ont le droit d'initier une révision constitutionnelle. Si l'initiative vient du président de la République, on l'appelle projet de loi constitutionnelle. Si elle vient des députés, c'est une proposition de révision constitutionnelle. Ng. Mboup. Il s’agit d’une loi qui modifie la Constitution en vigueur. Elle vient apporter des modifications qui peuvent toucher au préambule - notre Préambule n’a jamais été révisé - ou au corps des règles. Ainsi, elle apporte ou supprime quelque chose dans la Constitution en vigueur (à l’exception des interdictions fixées dans l’article 103). Actuellement, la Constitution qui est toujours en vigueur est celle du 22 janvier 2001 (elle a plus de 20 ans), elle a subi plusieurs modifications depuis lors, dont la dernière en date est celle du 10 décembre 2021. Pour ce cas précis de la restauration du poste de Premier ministre, le chef de l’Etat est-il tenu par les délais ? A. Guèye. Il est tenu par les délais de promulgation. En effet, l'article 71 de la Constitution auquel renvoie l'article 103 prévoit que la loi adoptée par l'Assemblée nationale doit être transmise sans délai au président de la République pour promulgation. L'article 72 donne un délai de huit (08) jours au président de la République pour promulguer la loi. Ng. Mboup. Oui. Le président de la République est tenu de promulguer la loi adoptée par l’Assemblée Nationale dans un délai précisé par la Constitution elle-même. Ce régime de promulgation des lois est fixé par les articles 71 à 75 de la Constitution. Le président de la République a-t-il l’obligation de promulguer la loi et de nommer un nouveau gouvernement dans un délai de 14 jours ? A, Guèye. Il a l'obligation de promulguer dans les huit (08) jours après adoption de la loi. Mais nulle part dans la Constitution, il n'est prévu un délai de nomination. Les six (06) jours, c'est pour un recours en inconstitutionnalité prévu à l'article 74. Or, c'est une jurisprudence constante du Conseil constitutionnel sénégalais de se déclarer incompétent pour contrôler les lois constitutionnelles. Ng. Mboup. Après son adoption par l’Assemblée nationale à la majorité absolue des suffrages exprimés (la loi constitutionnelle a subi une dégradation depuis la révision de 2012 portant suppression du Sénat. Aujourd’hui, il est plus facile d’adopter une loi de révision constitutionnelle que d’adopter une loi organique), la loi est transmise sans délai au président de la République pour promulgation (article 71). Le président de la République promulgue la loi dans les huit (08) jours francs qui suivent l’expiration des délais de six (06) jours francs pour un éventuel recours devant le Conseil constitutionnel (article 74). Le délai de promulgation est réduit de moitié en cas d’urgence déclarée par l’Assemblée nationale (article 72). Et si le chef de l’Etat ne respecte pas les délais, quelles peuvent-être les conséquences ? A. Guèye. Il n'est tenu que par les huit (08) jours de délai de promulgation. S'il ne respecte pas ce délai, l'article 75 oblige le Président de l'Assemblée nationale à procéder à la promulgation. Ng. Mboup. Dans tous les cas, à l’expiration des délais constitutionnels, la promulgation est de droit ; il y est pourvu par le Président de l’Assemblée nationale (article 75). Dès que la loi sera promulguée, le Gouvernement sera considéré comme démissionnaire. La Constitution ne fixe pas de délai au président de la République pour nommer un Premier ministre (article 49). Il s’agit d’une lacune regrettable. Toutefois, de mon point de vue, le président de la République est tenu de nommer un Premier ministre dans les meilleurs délais, sous peine de ralentir le fonctionnement de l’Etat car les ministres démissionnaires ne pourront qu’expédier les affaires courantes ; ils ne pourront pas prendre d’actes graves. Par définition, les pouvoirs des membres d’un Gouvernement démissionnaire sont limités à l’expédition des affaires courantes. La continuité de l’Etat exige à ce que le président de la République nomme un Premier ministre (en droit constitutionnel, le présent vaut impératif) aussitôt après la promulgation de la nouvelle loi constitutionnelle en vue de la formation d’un nouveau Gouvernement. Quelles sont les voies qui s’ouvrent au chef de l’Etat, s’il est dans l’impossibilité de respecter les délais ? A. Guèye. Il n'y a pas d'autre voie. Soit le président de la République promulgue dans les huit (08) jours, soit c'est le Président de l'Assemblée nationale qui pourvoit à la promulgation, en cas de carence du premier. Quant à la nomination du Premier ministre, elle relève du pouvoir discrétionnaire du président de la République.
Ng. Mboup. Dans le délai fixé pour la promulgation, le président de la République peut, par un message motivé, demander à l’Assemblée nationale une nouvelle délibération qui ne peut être refusée. La loi ne peut être votée en seconde lecture que si les trois cinquièmes des membres composant l’Assemblée nationale se sont prononcés en sa faveur (article 73). De mon point de vue, la loi devrait retourner à l'Assemblée nationale pour seconde lecture car elle comporte beaucoup d’erreurs rédactionnelles (article 103) mais surtout d’omissions, notamment le nouvel article 40 qui oublie de citer l’article 87 (droit de dissolution de l’Assemblée nationale) parmi les dispositions non applicables pendant la période de suppléance du président de la République. Ne pas nommer un Premier ministre et attendre après les élections territoriales serait une violation de l’esprit général de la Constitution et du principe de continuité de l’Etat.
LIGUE 1 : 3EME JOURNEE, GFC ETRILLE DIAMBARS, PIKINE SURPRIS PAR MBOUR PC !
Guédiawaye Football club a réalisé la plus belle opération de la3ème journée de la ligue 1 en dominant largement Diambars de Saly (3-0). Au stade Alassane Djigo, l’AS Pikine a été battue par Mbour Petite Côte (0-1)
Guédiawaye Football club a réalisé la plus belle opération de la3ème journée de la ligue 1 en dominant largement Diambars de Saly (3-0). Au stade Alassane Djigo, l’AS Pikine a été battue par Mbour Petite Côte (0-1).
Guédiawaye FC a ramené les trois points de la victoire de son déplacement à Saly. Face aux «Académiciens» du coach Bruno Rohart, l’équipe de la banlieue dakaroise a joué sans complexe. Juste avant la pause, le promu a ouvert le score par l’intermédiaire de Insa Badji (44’). En seconde période, les visiteurs vont ajouter deux buts supplémentaires. Malgré son infériorité numérique (un joueur expulsé), GFC parvient à conserver son avance. Après une victoire et un match nul, Diambars concède sa première défaite de la saison. A l’opposé, son tombeur enregistre son premier succès en trois journées.
MPC SURPREND AS PIKINE !
L’AS Pikine devra encore attendre pour signer sa toute première victoire de la saison en Ligue 1. Le club de la banlieue qui restait sur deux matchs nuls a chuté hier sur ses bases. Son bourreau du jour se nomme Mbour Petite Côte (0-1). Au terme de cette troisième journée, l’AS Pikine occupe l’avant-dernière place, juste devant l’Asac Ndiambour, lanterne rouge, avec seulement un point en trois journées.
CASA NE GAGNE TOUJOURS PAS
Que de regrets ! Voilà qui pourrait résumer le match qui opposait hier le Casa Sports au Jaraaf de Dakar. Alors que la première victoire lui tendait les bras, l’équipe de Ziguinchor a vu le club de la Médina recoller au score, dans les ultimes moments de la partie. Dans un match débridé, le Casa a trouvé la faille à la 86ème minute, suite à un pénalty obtenu par Aimé Tendeng. Aliou Diatta n’a pas tremblé (1-0). Il marque et libère le Stade Aline Sitoé Diatta. Mais dans le temps additionnel, l’expérimenté Ousmane Mbengue arrache le point du nul pour les visiteurs (1-1, 91’).
CNEPS SUR LE PODIUM, G. FOOT ACCROCHEE !
Après deux matchs nuls, le Cneps a obtenu son premier succès de la saison en battant la lanterne rouge, l’Asac Ndiambour (1-0).Une victoire très importante, car permettant au club de Thiès de grimper sur le podium. Avec cinq points au compteur, la formation du président Pape Sidy Lô occupe la troisième place, à égalité de points avec Teungueth FC (1er, 5 pts+2) et Génération Foot (2ème, 5 pts+2).Dans les autres matchs, Génération Foot a été accrochée par la Linguère (0-0), l’AS Douanes a partagé les points avec Dakar Sacré-Cœur (1-1). Champion du Sénégal en titre, Teungueth FC a fait match nul avec l’US Gorée (1-1). Au total, 11 buts ont été marqués sur les différentes pelouses. A noter qu’il y a eu 3 victoires, dont deux à l’extérieur, contre 4 matchs nuls.
RÉSULTATS
Linguère / G. Foot 0-0
Casa Sports / Jaraaf 1-1
AS Pikine / Mbour PC 0-1
AS Douanes / DSC 1-1
Diambars / GFC 0-3
US Gorée / Teungueth FC 1-1
Cneps / Ndiambour 1-0
LES RECOMMANDATIONS DE PAPA MASSATA DIACK AUX DIRIGEANTS SENEGALAIS
Remporter le trophée au Cameroun lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAn) qui débute le 9 janvier prochain est la mission assignée au sélectionneur national, Aliou Cissé. Mais pour y arriver, certains paramètres sont à prendre en compte. Profitant du Panel organisé par l’Association nationale de la Presse Sportive du Sénégal (Anps), Pape Massata Diack a fait quelques recommandations aux dirigeants.
Vice-champion d’Afrique, le Sénégal est très attendu au Cameroun pour enfin franchir un cap. Conscients du potentiel de cette équipe, les dirigeants ont tout simplement un objectif : celui de soulever enfin le trophée. D’ailleurs, ils n’ont pas hésité à le notifier au sélectionneur national, Aliou Cissé. Mais réussir une telle mission n’est pas une chose aisée. C’est du moins ce que pense Pape Massata Diack.
Toutefois, il estime qu’avec une certaine organisation, le Sénégal pourrait réaliser son rêve. «Il faut tout faire pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions. Par exemple, amener un membre de la famille de chaque joueur pour les haranguer. Je me rappelle aussi que nous avions instauré des primes de motivation pour booster les joueurs. Il faut savoir que c’est cela le haut niveau. En 2002, j’avais moi-même conçu le contrat d’engagement qui faisait état des contrats de motivation pour les joueurs, selon le niveau de la compétition», a recommandé le patron de Pamodzi. Dans une compétition aussi importante comme la Can, indique Pape Massata Diack, une cohésion autour de l’équipe pourrait impacter positivement. C’est pourquoi il demande que toutes les composantes soient associées. «Il faut y intégrer tout le monde afin que chacun se sente concerné par la compétition», a-t-il ajouté.
LA SECURITE AUTOUR DE L'EQUIPE
Il a aussi demandé que l’environnement autour de l’équipe nationale soit sécurisé, une fois en terre camerounaise. A l’en croire, tous les détails comptent. «Je voudrais partager avec vous mon vécu dans le football avec l’équipe nationale notamment. Et j’ai quelques recommandations à faire. Nous allons au Cameroun, je vous recommande de verrouiller à tous les niveaux la sécurité autour de l’équipe nationale. Que ça soit la GIGN, la BIP, et j’insiste là-dessus. C’est un conseil de sage. A l’époque, l’équipe nationale avait des vieux tels que Bé- caye Diop. C’est quelqu’un qui réglait tous les problèmes, du temps des doyens comme Yatma Diop et autres», a-t-il prévenu.
Lors de cette rencontre tenue à la Maison de la Presse, Pape Massata Diack a tenu à remercier les fédéraux, suite au décès de son père Lamine Diack. Il en a profité pour rappeler l’une des plus grandes volontés de son défunt papa. «Je suis venu ici pour partager mon expérience avec l’équipe nationale du Sénégal, mais aussi d’autres pays africains. La Fédération Sénégalaise de Football (Fsf) est passée à la maison familiale pour présenter ses condoléances. Mon grand frère Seydou Diack leur a fait part que l’une des plus grandes volontés du président Lamine Diack était que le Sénégal remporte la Coupe d’Afrique», a révélé le fils de l’ancien président de l’IAAF.
LOCALES 2022, POUR LES MINISTRES-MAIRES, C’EST GAGNER OU DISPARAITRE
La décision du chef de l’état de nommer son nouveau Premier ministre après les élections locales n’est pas gratuite. Plusieurs membres du gouvernement risquent de perdre leurs maroquins à l’issue du scrutin du 23 janvier prochain
La décision du chef de l’état de nommer son nouveau Premier ministre après les élections locales n’est pas gratuite. A y voir beaucoup clair, plusieurs membres du gouvernement risquent de perdre leurs maroquins à l’issue du scrutin du 23 janvier prochain
En plus des raisons invoquées par le Président Macky Sall, l’annonce de la réhabilitation du poste de Premier ministre, à quelques semaines des prochaines élections locales, prévues le 23 janvier 2022, semble être également un coup de pression sur les responsables politiques de la mouvance présidentielle, candidats lors de ces joutes électorales. Mais ceux qui ont plus de soucis à se faire, ce sont les ministres-maires ou les membres du gouvernement investis par le chef de l’Etat pour aller à l’assaut de leurs collectivités territoriales. En effet, en décidant de nommer le futur chef du gouvernement tout juste après les élections locales, le locataire du Palais sous-entend un remaniement ministériel dont la conséquence sera sans doute la perte de leurs maroquins pour les ministres qui n’auront pas réussi à gagner dans leurs localités.
Parmi les membres de la coalition Benno Bokk Yaakar (Bby) et de la majorité présidentielle qui jouent leur avenir au sein de l’attelage gouvernemental figure Mansour Faye. Maire de la ville de Saint-Louis, il est actuellement ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. L’édile de Fatick, Matar Ba, qui dirige le département des Sports, est également dans la même situation. Idem pour Abdoulaye Diouf Sarr, candidat à la ville de Dakar, qui fait office de maire de Yoff et ministre de la Santé et de l’Action Sociale. Son collègue des Pêches et maire de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, est dans la même posture. Même si avec Oumar Sarr, maire indéboulonnable de Dagana et ministre des Mines et de la Géologie, ils ont visiblement des statuts un peu particuliers. L’un appartenant au Part socialiste (Ps), l’autre au Parti des libéraux et démocrates (Pld/And suqali) qu’il dirige. Comme l’édile de Louga et ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries, Moustapha Diop, Oumar Guèye, maire de la commune de Sangalkam et ministre des Collectivités territoriales, doit aussi se battre pour mettre toutes les chances de son côté en vue d’être reconduit à son poste dans le gouvernement.
Maire de Boké Dialloubé, Abdoulaye Daouda Diallo, qui gère le département ministériel des Finances et du Budget, est également averti. A côté des ministres qui sont candidats à leurs propres successions, il y a plusieurs de leurs collègues qui vont à l’assaut de leurs collectivités territoriales. S’ils veulent siéger en conseil des ministres à côté du nouveau chef du gouvernement, Abdoulaye Saydou Sow, Dame Diop, Abdou Karim Sall, Amadou Hott, Zahra Iyane Thiam, Aminata Assome Diatta et dans une moindre mesureYankhoba Diattara (parrainé par Idrissa Seck), doivent impérativement triompher de leurs adversaires au soir du 23 janvier 2022.
LA FAMILLE OMARIENNE RETRACE LA VRAIE HISTOIRE DU SAINT HOMME
Dire la vérité, rien que la vérité sur l’histoire d’El Hadj Omar Tall, telle est la démarche qui a abouti à la production de l’ouvrage : ‘’El Hadj Omar, le tranchant du sabre’’.
Coédité par Thierno Seydou Nourou Tall et el hadj Abdoulaye Seck, l’ouvrage ‘’El hadj Omar Tall, le tranchant du sabre’’, a été dévoilé samedi dernier au grand public. Cette cérémonie de dédicace a été l’occasion pour El hadj Abdoulaye Seck de retracer les grandes lignes de la vie et l’œuvre d’El hadji Omar, devant les dignitaires de la famille Omarienne, des intellectuels, des amis et proches.
Dire la vérité, rien que la vérité sur l’histoire d’El Hadj Omar Tall, telle est la démarche qui a abouti à la production de l’ouvrage : ‘’El Hadj Omar, le tranchant du sabre’’. « Dans cette affaire, il y a un mensonge en majuscule », a tranché d’emblée El Hadj Abdoulaye Seck avant de remettre une autre couche : « Le sabre qu’on nous a présenté en grande pompe au palais, cette cérémonie était celle du ridicule parce que cette sabre est fausse. On a embobiné la plus haute personnalité de ce pays. On l’a embarquée dans une bouffonnerie et les Africains doivent refuser cela et ramener la véritable histoire africaine», martèle le co-auteur.
Investi d’une mission de rétablir la vérité sur l’histoire d’El Hadj Omar, Thierno Seydou Nourou Tall et El Hadj Abdoulaye Seck ont présenté une autre version des faits. Décliné en quatre tomes dont le premier est titré « La fourche », le second « Le Semis », puis « Labeurs en secousses » et le quatrième intitulé « Jets et dénouement ». L’ouvrage est entre le genre dramatique et la chanson de geste. Il présente également le caractère multisectoriel d’El Hadj Omar Taal, savant et érudit, chef de guerre et homme d’Etat dans tous ces aspects. Les pérégrinations de l’homme ont aussi été tracées, d’autant qu’El Hadj Omar voyageait pour diverses raisons, notamment relatives à ses attributs de chef religieux, « acquis à toutes les élévations de l’esprit ».
Les auteurs ajoutent qu’il était par ailleurs au service de son peuple et défendait des valeurs de sa race. L’ouvrage, tout comme les chansons de geste, clame les hauts faits d’El Hadj Omar. Il est en effet qualifié dans ce récit de résistant et conquérant hors pair, combattant à la fois le colonisateur et les chefs autochtones, oppresseurs du peuple noir. « Tel fut le sens de sa vie de garant défenseur des valeurs africains et religieuses ». C’est donc le lieu de revisiter les personnes qui ont impacté dans les humanités de l’homme. « L’ouvrage nous fait ainsi découvrir l’essentiel des protagonistes de l’histoire de cet homme atypique : ses parents, ses maîtres, sa famille et son peuple », souligne la préface du livre. La production de cet ouvrage est animée essentiellement, selon son co-auteur, par un devoir de relater la vraie version de l’histoire d’El Hadj Omar et du continent par extension. « C’est un devoir de contribution à l’histoire, à la captation de l’histoire du Sénégal et de l’Afrique. Il faut qu’on mette tout ce qui n’est pas africain, sénégalais dans la poubelle et qu’on essaye de redémarrer pour notre propre identification.
Résumant l’ouvrage par le Semis, le labeur, la secousse et la perspective, El Hadj Abdoulaye Seck assume que « le tranchant du sabre » est la version authentique du récit. « La version Omarienne vient d’une initiative d’El Hadj Seydou Nourou Tall qui a demandé à son fils Thierno Mountaga Tall d’écrire sur l’œuvre d’El Hadj Omar. Ce dernier a commencé son écriture en 1964 et l’a terminé en 2006, soit 42 ans de rédaction, de voyage, de documentation, de combat pour acquérir cette vérité sur l’histoire d’El Hadj Omar. Le plus important dans cette affaire, c’était qu’on dise la vérité sur El Hadj Omar ».
UN TAUX DE 5% ATTENDU EN 2021 CONTRE UNE PREVISION INITIALE DE 3,7%
Cette performance, de l’avis d’Abdoulaye Daouda Diallo, est le résultat de la réponse efficace apportée à la pandémie de Covid-19.
Le Sénégal devrait connaître un taux de croissance de 5% en 2021 contre une prévision initiale de 3,7%. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre des Finances et du Budget lors du vote du budget de son département. Par ailleurs, Abdoulaye Daouda Diallo a relativisé la corrélation entre taux de croissance et pluviométrie
Après la résilience, la reprise économique. Fortement éprouvée en effet par la pandémie de Covid-19, l’économie sénégalaise va connaître un bond considérable. D’autant que le taux de croissance connaîtra une hausse en 2021, comparé au 1,5% de 2020. Selon le ministre des Finances, la croissance économique du Sénégal pour 2021 devrait se présenter sous de meilleurs auspices pour s’établir à 5,% contre une prévision initiale de 3,7%.
Cette performance, de l’avis d’Abdoulaye Daouda Diallo, est le résultat de la réponse efficace apportée à la pandémie de Covid-19. C’est pourquoi, souligne Abdoulaye Daouda Diallo, le gouvernement ne varie pas dans ses objectifs qui sont autant de gages du sé- rieux des options budgétaires. Il s’agit du retour sous la barre des 3% de déficit public en 2024, de poursuivre les mesures de rationalisation des dé- penses courantes, d’intensifier l’effort de collecte des impôts et taxes, grâce à la Stratégie de Recettes à Moyen Terme, mais aussi de sélectionner des investissements publics à financer, avec une priorité pour ceux à fort impact social, ainsi que ceux à taux de rendement interne élevé et le maintien d’une politique d’endettement prudente.
Malgré un déficit budgétaire de 4,8% projeté pour 2022, Abdoulaye Daouda Diallo annonce la mise en œuvre de 142 programmes répartis 132 programmes. Interpellé par ailleurs sur l’impact de la pluviométrie sur la croissance économique, le ministre des Finances et du Budget pense qu’il faut relativiser la corrélation du taux de croissance/pluviométrie. Il rappelle que pendant ces dernières années, des taux de croissance de 5, 6, voire 7% ont été notés, en dépit d’une pluviométrie relativement faible. «Malgré ce déficit pluviométrique, hormis l’année 2020, le taux de croissance de cette année reste supé- rieur à la moyenne des 10 dernières années», ajoute Abdoulaye Daouda Diallo.
Toutefois, il ne minimise pas l’apport de l’agriculture dans l’économie sénégalaise comme en 2020 où le secteur agricole a évité une récession au pays. Sur un autre chapitre, Abdoulaye Daouda Diallo indique qu’au titre de la gestion 2021, des performances ont été notées dans la mobilisation des ressources grâce notamment au «Plan Yaatal et à la qualité de signature de l’État qui demeure très appréciée par les investisseurs, mais aussi au niveau des dépenses, avec des taux d’engagement et d’ordonnancement très satisfaisants ainsi qu’un niveau de paiement performant».
DETTE DE L’ETAT CENTRAL EN 2022 : LE TAUX D’ENDETTEMENT S’ELEVE A 64,6%
Le Sénégal est en train de se désendetter. C’est la révélation faite par le ministre des Finances et du Budget devant l’Assemblée nationale. Selon Abdoulaye Daouda Diallo, le stock de la dette de l’Etat central rapporté au PIB est projeté à 66,7% en 2021 contre 64,6% prévus en 2022, soit une baisse de 2,1 points de pourcentage. «En fin 2023, avec les revenus du pétrole et du gaz, la tendance baissière devrait se poursuivre pour se stabiliser à un taux de 56 voire 55% du PIB», affirme l’argentier de l’Etat. Dans le même sillage, il estime que les opérations de financement de l’Etat continueront de privilégier les ressources concessionnelles, le marché financier régional et les partenariats public privé, afin de maintenir l’endettement sur une trajectoire soutenable et viable. «Le recours aux financements non-concessionnels ne sera retenu que pour financer les projets présentant un taux de rendement interne élevé», déclare le ministre des Finances qui ajoute que le Sénégal reste classé dans la catégorie des «pays à risque de surendettement modéré» au moment où l’écrasante majorité des pays de l’Afrique subsaharienne est classée «pays à risque de surendettement élevé ou en détresse»
PENALITES DE 16 MILLIARDS, L’INTERSYNDICALE DE SONATEL DENONCE UN «RACKET»
C’est en passe de venir une coutume. A la veille de chaque élection, l’Autorité de régulation des télécommunications et postes (Artp) inflige des sanctions à la Sonatel pour empocher des milliards
L’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel constate pour le déplorer que les sanctions de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes ne tombent qu’à l’approche d’élections. Pour les travailleurs de la société nationale de téléphonie, les différentes sanctions infligées à la boite ne sont « qu’un racket du pouvoir en place dont les soubassements restent plus que nébuleux».
C’est en passe de venir une coutume. A la veille de chaque élection, l’Autorité de régulation des télécommunications et postes (Artp) inflige des sanctions à la Sonatel pour empocher des milliards. C’est le constat amer fait par l’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel qui considère la récente amende de 16 milliards comme un « racket » déguisée du pouvoir. Cherche-ton un fonds de campagne électorale ? EN tout cas la coïncidence est troublante d’après les travailleurs de la société de téléphonie dans leur communiqué. « (…) L’ARTP vient d’infliger à la Sonatel une sanction financière équivalente à 3% de son chiffre d’affaires soit 16 milliards. Cette sanction qui est non seulement surprenante mais démesurée ressemble à bien des égards à du «coller-motif» dont les soubassements sont plus que nébuleux.
En dépit du respect de la Sonatel de ses obligations, l’ARTP a, dans une décision unilatérale décidé, le 11 janvier 2021, de renforcer ces obligations qualité-réseau sans donner une échéance aux opérateurs afin de mener les investissements nécessaires. (…). C’est en quelque sorte une volonté déguisée de « racket »», dénoncent les travailleurs dans un communiqué parvenu à «L’As». D’après la même source, le cahier des charges fixe un objectif de couverture réseau rapporté à la population, parce-que simplement le législateur considère que les opérateurs n’ont pas vocation à investir dans des zones non rentables.
D’où l’instauration du fonds de développement universel des télécoms (FDSUT) alimenté par une taxe de 5% du chiffre d’affaires des opérateurs. « En 11 ans, la Sonatel a versé au titre de cette contribution 179 milliards au FDSUT. Et cette somme pouvait couvrir en réseau près de 600 villages. Ne sommes-nous pas en droit de nous demander où est passé cet argent ? Les séné- galais aussi ont le droit connaî- tre la destination de cette manne financière !», s’interroge l’intersyndicale sur l’utilisation des 179 milliards.
OU SONT PASSES LES 179 MILLIARDS QUE LA SONATEL A VERSE AU FDSUT ?
« Si l’ARTP fait maintenant fi de tout cela pour demander aux opérateurs de couvrir tout le territoire, n’est-elle pas dans une opération de faciliter un dé- tournement d’objectifs de ces milliards du FDSUT », soupçonnent les travailleurs. Il ressort à travers cette amende, regrettent les travailleurs, que l’ARTP ne se soucie des populations et de la qualité des réseaux qu’à la veille des élections. «Ces fonds collectés serviront-ils réellement aux sénégalais, à notre cher pays ? Pour preuve en 2007, à quelques jours de l’élection présidentielle, l’ARTP avait infligé une sanction de 03 milliards à la Sonatel », fait remarquer l’intersyndicale.
Le même scénario a été reproduit à la veille de la présidentielle de 2012. « En 2011, à quelques mois de l’élection présidentielle de 2012, l’ARTP avait menacé de sanctions et collecté 20 milliards sur la taxe sur les appels entrants. Ce montant n’a toujours pas été inscrit dans une loi des finances rectificative de cette période», s’en désolent les travailleurs. La même méthode est reconduite par le régime de Macky Sall. Puisqu’en 2016, selon l’intersyndicale à quelques mois des élections législatives de 2017 une sanction de 13 milliards tombe encore sur Sonatel, mais finalement, elle a été ramenée à 1,5 milliard. Idem en 2021. « A la veille d’élections territoriales à très forts enjeux l’ARTP revient à la charge en sanctionnant la Sonatel d’un montant de 16 milliards », fustigent-ils.
Fort de ces constats les travailleurs de la Sonatel soupçonnent que l’ARTP soit la vache à lait du pouvoir pour financer ses campagnes élections. Les travailleurs de Sonatel qui attendaient un soutien de l’ARTP et de l’Etat du Sénégal, pour libérer Sonatel, de l’hégémonie de France Télécom pour en faire un champion panafricain des télécoms, se demandent pourquoi on cherche à fragiliser la boite.
Les députés se tressent des lauriers
Hier, lors de la clôture de la session budgétaire à l’Assemblée nationale, on n’a pas eu droit à des échanges de propos aigre-doux ou de coups de poing comme c’est souvent le cas durant les plénières. En lieu et place d’empoignades, les députés se sont mis à se remercier mutuellement et à implorer le pardon de leurs collègues qu’ils ont peut-être vexés au cours de la législature en cours. Les parlementaires de la majorité et ceux de l’opposition qui se regardent toujours en chiens de faïence ont profité de leurs temps de parole pour se jeter des fleurs. D’ailleurs, des députés de la majorité ont poussé les civilités jusqu’à magnifier le niveau d’engagement de certains de leurs collègues de l’opposition dans les débats.
Seuls deux ministères ont enregistré une baisse de leur budget
Sur les 33 départements ministériels, les 31 ont vu leur budget 2022 augmenter, comparé à l’exercice 2021. C’est ce qu’on peut retenir de la session budgétaire qui a été clôturée hier par le vote des fonds alloués au ministère des Finances et du Budget. Donc, il n’y a que deux ministères qui ont vu leur budget baisser. Il s’agit du ministère des Forces Armées qui a vu ses crédits diminuer très légèrement (-0,1%). Seulement, précise le ministre Abdoulaye Daouda Diallo, avec le financement des opérations extérieures (OPEX) de 30 milliards FCFA et celui d’opérations classées «secret défense», les ressources de ce ministère augmenteront en réalité de plus de 29,7 milliards FCFA, traduisant la poursuite de l’effort d’équipement et de mise à niveau opérationnelle de nos Forces de défense et de sécurité. L’autre ministère dont le budget en 2022 sera réduit, c’est le département dirigé par Amadou Hott. Le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération a enregistré une baisse de 11,3%. En effet, précise le patron des finances sénégalaises, si les crédits budgétaires reculent en valeur absolue de 3,604 milliards FCFA, dans le même temps, plus de 5 milliards FCFA seront accordés au Fonsis et au Fongip qui sont sous la tutelle de ce ministère, par le biais d’opérations de financement. Autrement dit, dans les faits, d’après le ministre, les moyens alloués au département de l’Économie, du Plan et de la Coopération vont augmenter de plus de 1,4 milliard FCFA.
Arrestations de 8 coupeurs de bois
Malgré les engagements des chefs d’Etat du Sénégal et de la Gambie, le phénomène de la coupe de bois persiste en Casamance. Hier, huit personnes qui se livrent au business du bois entre le Sénégal et la Gambie ont été arrêtées par les populations. En effet, constatant l’ampleur du phénomène, les populations de la commune de Tendouck, à travers l’association «Honoro», ont mis en place un comité de gestion et de surveillance de la forêt. C’est dans ce cadre que des membres du comité ont surpris 08 personnes en train d’abattre des fromagers dans la forêt classée de Tendouck qu’elles vont vendre en Gambie. La bande a été interpellée, mais le mal était déjà fait. Ils avaient coupé une dizaine de fromagers découpés en plusieurs planches. Les membres du comité de gestion de la forêt ont saisi sur les lieux du matériel, notamment une tronçonneuse. Les coupeurs de bois ainsi que le matériel sont mis à la disposition des agents des Eaux et Forêts de Tendouck. La population demande à l’Etat de renforcer le service des Eaux et Forêts pour éradiquer le phénomène qui constitue un véritable problème environnemental.
Macky Sall au 60e sommet de la Cedeao
Le Président Macky Sall a quitté Dakar samedi pour le Nigeria où se tient le 60e sommet ordinaire de la Cedeao qui abordera les questions de paix et sécurité, ainsi que d’autres liées à la vie institutionnelle de l’Organisation. La rencontre a démarré hier à Abuja en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement. En effet, les chefs d’Etat ont examiné hier plusieurs sujets urgents au sein de la communauté, notamment la posture commune à adopter face à la pandémie de covid-19 avec le nouveau variant Omicron. Dans une note, la Présidence de la République renseigne que c’est un appel à plus de solidarité qui a été lancé à Abuja surtout sur la question du vaccin. La lutte contre le terrorisme et l’insécurité dans la sous-région a également été au cœur des débats, ainsi que la restauration de l’équilibre politique en Guinée et au Mali.
Prix Galien : Cheikh Tidiane Diagne de l’institut Pasteur primé
Restons avec le Président Macky Sall qui, avant de s’envoler pour Abuja, a présidé samedi la cérémonie de remise du 1er prix Galien Afrique qui encourage la recherche et l’innovation sur le continent. Notre compatriote Cheikh Tidiane Diagne fait partie des trois lauréats de l’édition 2021. Cheikh Tidiane Diagne, chercheur à l’institut Pasteur, a raflé le meilleur prix technologie médicale. La première dame du Rwanda, invitée d’honneur et le Président Macky Sall ont profité de la tribune pour plaider pour la souveraineté sanitaire de l’Afrique et l’élargissement du cercle du savoir qui valorise le capital humain.
La Cedeao exige du Mali la tenue des élections en février
La conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, en conclave à Abuja, au 60e sommet, durcit les sanctions contre les autorités de la transition malienne. Abordant la question de la crise socio-politique au Mali, les chefs d’État se sont montrés intransigeants avec la junte et ont exigé la tenue des élections en février. Pourtant, le Président de la transition malienne s’est engagé, à travers une lettre destinée à ses « pairs », à fournir un calendrier des élections au plus tard fin janvier 2022. Une proposition qui ne semble pas convaincre l’instance suprême de l’institution ouest-africaine qui envisage des sanctions supplémentaires si la date initialement choisie (février, ndlr) est repoussée. Outre la suspension du Mali des instances de la Cedeao, une centaine d’autorités de la transition ont été interdits de voyager. Par ailleurs, les chefs d’État ont condamné les attaques terroristes au Mali, au Niger et au Burkina Faso.
Affectation de Guy Marius Sagna à Kédoudou…
La note de service du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, affectant l’activiste Guy Marius au service régional de l’action sociale de Kédougou, est devenue virale sur les réseaux. La note a suscité une vague d’indignations des internautes qui ont dénoncé l’usage de méthode des colons pour combattre un adversaire du régime. Nombreux sont ceux qui le pensent de cette nouvelle affection de Guy Marius Sagna qui a été muté récemment au Centre de Promotion et de Réinsertion sociale de Liberté 3 B, même si d’aucuns défendent que le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a la prérogative d’affecter tout agent sans son avis. Pour le maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthelemy Dias, c’est un acte qui fait honte à la République. Il a demandé à l’activiste de tenir bon avant de l’inviter à rejoindre son cabinet à la mairie de Dakar le 23 janvier. M. Dias raille son adversaire à la conquête de la capitale, Abdoulaye Diouf Sarr, en soutenant que Dakar ne veut pas de «vulgaires suppôts et comploteurs à la mairie».
…Birahime Seck regrette cette méthode des années 60
Restons avec cette affection du Guy Marius qui n’a pas laissé indifférent le coordonnateur national du Forum Civil. Birahime Seck souligne que même s’il ne l’assume pas, le gouvernement semble considérer certaines affectations dans les régions périphériques comme des sanctions alors que les enjeux de gouvernance (exploitation sauvage des RN, sécurité, iniquité territoriale, inégalités, pauvreté etc.) sont réels aussi dans les zones frontalières. Il estime que le membre de «Frapp France Dégage» n’est pas la seule victime de ces mesures. Selon Birahime Seck, le secrétaire général du syndicat des travailleurs des pêches et de l’aquaculture du Sénégal, Abdoulaye Roger Dieng est affecté à Saraya, l’ancien président de l’Union des Magistrats du Sénégal(Ums), Souleymane Téliko est muté à Tambacounda. Seulement, tient-il à rappeler aux ministres, on n’est plus dans les années 60 et 70 et la communication à l’ère du numérique est extraordinairement facile.
Colère du collectif des agents des CTE
Les agents dans les Centres de Traitement des Epidémies (CTE) n’ont plus le cœur à l’ouvrage alors qu’on se prépare à la riposte contre le variant omicron. Ces agents qui se sont regroupés en collectif dénoncent les retards sans raison de paiement des primes de motivation liées à la Covid-19. Fustigeant ce qu’ils considèrent comme un manque de sérieux du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr dans la résolution de ce problème, ils n’excluent pas d’aller en grève. D’ailleurs, le collectif tient aujourd’hui un point de presse pour dénoncer l’attitude du ministre de tutelle.
Cyril Ramaphosa testé positif à la covid-19
Le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été testé positif au covid-19 dimanche et placé en isolement. «Le Président Cyril Ramaphosa reçoit un traitement pour des symptômes légers du covid-19 après avoir été testé positif au virus aujourd’hui», a déclaré la Présidence de l’Afrique du Sud tard dans la soirée, dans un communiqué, selon l’AFP, sans préciser s’il s’agissait du nouveau variant omicron, détecté le mois dernier en Afrique du Sud. Il faut souligner que Cyril Ramaphosa s’est récemment rendu en visite officielle dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest, voyage pendant lequel il a subi des tests réguliers. Il a séjourné pendant quelques jours au Sénégal lors du Forum International de Dakar sur la Paix etla Sécurité. Pourtant à son retour en Afrique du Sud le 8 décembre, il avait été testé négatif. «Le président Ramaphosa veut que sa propre infection serve d’avertissement à tous les habitants du pays pour qu’ils se fassent vacciner et qu’ils restent vigilants», indique le communiqué.
Bons de formation pour l’obtention du permis de conduire
Pour soutenir la jeunesse de Tivaouane, le directeur général de la Senter, Abdou Ndéné Sall, a décidé de promouvoir l’employabilité. C’est dans ce cadre qu’il a offert 150 bons de formation pour l’obtention du permis de conduire. La formation a été lancée ce week-end. Considérée comme le moteur de la croissance du pays, indique le Dg de la Senter, la jeunesse a beaucoup de difficultés à s’insérer professionnellement. Conscient d’une telle situation, le coordonnateur départemental de l’Alliance Pour la République (Apr) a décidé de soutenir la jeunesse locale de Tivaouane. Dans le cadre de la promotion de l’employabilité des jeunes, indique-t-il, une séection a été faite pour choisir les 150 jeunes devant obtenir le sésame qui va leur ouvrir des opportunités pour le monde du travail. A l’en croire, il s’agit d’un programme de renforcement des capacités concernant tous les jeunes du département. Par ailleurs, il renseigne que le Président Macky Sall a mis en place une agence pour la sécurité routière. Cela qui signifie que les contrôles seront beaucoup plus stricts et les gens qui n’auront pas de bonnes aptitudes de conduite risquent d’avoir de sérieuses difficultés au quotidien. A cela, s’ajoute la mise en place prochaine du permis à points. D’où la nécessité d’installer dès maintenant toutes les compétences requises en terme de conduite de véhicules, afin d’éviter la sanction de retrait du permis. Cet appui, soutient Mamadou Lamine Sène, optimisera les chances de ces jeunes, après l’obtention du permis de conduire, pour trouver un travail et subvenir plus tard aux besoins de leurs familles. Il estime que cet acte salué par la population de Tivaouane s’inscrit dans une stratégie de soutien de la vie économique de la ville sainte par Abdou Ndéné Sall.