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24 août 2025
AUX ORIGINES D’UNE VIOLENCE INQUIÉTANTE
Le phénomène de la violence ne cesse de s’exacerber et d’inquiéter dans notre pays. Il ne se passe, en effet, plus un seul jour sans que l’on ne note des actes de violence
Le Sénégal dans lequel nous vivons semble devenir de plus en plus violent. Depuis quelques années, plusieurs formes de violences sont notées dans le pays. Qu’est-ce qui explique cet état fait ? Tentative de réponses.
Le phénomène de la violence ne cesse de s’exacerber et d’inquiéter dans notre pays. Il ne se passe, en effet, plus un seul jour sans que l’on ne note des actes de violence. Que cela soit dans le milieu politique, au sein des ménages, dans les stades, la circulation routière, les rues entre autres, la violence semble désormais être dans l’ADN des Sénégalais.
En fin de la semaine dernière et au début de cette semaine, la région de Dakar a renoué avec des scènes de violences notamment au niveau de l’univers sportif dans la lutte et les matchs de navétanes. La semaine dernière, le préfet du département de Guédiawaye avait d’ailleurs pris la décision de suspendre les matchs de Navetanes. Ce, suite à d’énièmes actes de violences qui avaient abouti à de fortes dégradations dans le seul stade homologué de ce département de la banlieue de Dakar. Au mois d’octobre dernier, des affrontements entre militants de partis rivaux avaient fait au moins quatre blessés à Ziguinchor, en Casamance. Ceci, sans compter les scènes de violences et d’émeutes qui avaient éclaté dans le pays suite à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire de viol l’opposant à la dame Adji Sarr. Lors de ces scènes de guérillas urbaines, des supermarchés et stations d’essence avaient été vandalisés et des véhicules brûlés.
Des services de l’Etat dont des gendarmeries avaient été mis à sac et des sièges de médias saccagés. Ces événements avaient fait 14 morts. Une étude menée par l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), en collaboration avec la Fondation Heinrich Böll, faisait ressortir que la demande d’assistance pour motif de violence économique a augmenté durant la pandémie du Covid-19.
Par rapport à la période d’avant COVID, les femmes étaient deux fois plus victimes de violence économique en période COVID soit 64,9 % des cas enregistrés. Parmi ces cas de violence économique, les 79,7 % concernent le défaut d’entretien et 20,3 % le refus de donner la dépense quotidienne ou la pension alimentaire. Il s’agit de manquements aux obligations de charges du ménage dus à la réduction des revenus du couple surtout du chef de ménage. En plus des violences économiques (privation de ressources financières et maintien dans la dépendance), les données de cette étude révèlent une recrudescence de violences physiques et psychologiques de la part des partenaires masculins des femmes comparativement à la période avant le COVID-19.
Ainsi, il a été remarqué en période COVID-19 plus de femmes victimes de violences psychologiques (57,10%) et physiques (58,30%) que pendant la période avant COVID où moins de 43% des femmes étaient concernées par les violences psychologiques et 41,7 % par des violences physiques. En effet, l’augmentation des violences physiques trouve, selon l’étude, un répondant dans le confinement et les restrictions de déplacement qui auraient favorisé l’isolement social et l’enfermement des femmes ou des filles avec leurs « agresseurs ».
La violence, un phénomène qui prend de l’ampleur au Sénégal
Agressions, viols et meurtres sont devenus monnaie courante ces derniers temps au Sénégal. Et même s’il n’a pas une culture de violence ostentatoire et assumée, il faut reconnaître que notre pays a globalement une culture de violence cachée. De jeunes filles sont violées dans les chambres et les coins de nos maisons. Des meurtres surgissent par le fait de proches, voisins, parents sans qu’on ne s’y attende. Nous avons parmi nous des vicieux qui profitent de l’omerta des autorités et de la vulnérabilité des populations pour accomplir leur forfait.
À côté des meurtriers et des criminels qui sévissent dans notre environnement proche, des agresseurs ont décidé de vivre de la sueur d’autrui, par le sang et la terreur. Des malfrats, souvent multirécidivistes, sillonnent nos quartiers et nos routes, jour et nuit, volant, blessant et parfois tuant tous ceux qui ont le malheur de croiser leurs chemins. Les autorités doivent se saisir vigoureusement du problème de la violence qui est devenu un cancer pour notre société. Si des mesures fermes et pérennes ne sont pas prises, la gangrène nous détruira de l’intérieur. Pour mettre fin à cette montée des violences au Sénégal, il va falloir rééduquer la population...
LA TOILE ET NOUS
Les Sénégalais Bon Chic Bon Genre (BCBG), et ils sont très nombreux ici et hors du pays, n’en reviennent certainement pas des insultes proférées par d’autres compatriotes nullement racés.
Les Sénégalais Bon Chic Bon Genre (BCBG), et ils sont très nombreux ici et hors du pays, n’en reviennent certainement pas des insultes proférées par d’autres compatriotes nullement racés.
Profondément vulgaires et grégaires, ils sont de tous les âges, ces compatriotes insulteurs. Surtout ceux d’entre eux qui ne maitrisent pas l’écriture et usent donc abondamment — pour ne pas dire abusent — de vidéos pour prouver leur existence.
Sur Internet il faut donc exister. Par tous les moyens, quelles que soient les conséquences désastreuses et malheureuses de cette existence. Nos insulteurs qui s’en targuent allègrement ont trouvé dans les réseaux sociaux des lieux de prédilection. Ils s’y introduisent cavalièrement. Somme toute ceux qui ont l’insulte facile n’ont pas été bien éduqués.
Cet outil formidable de communication qu’est Internet a suscité beaucoup de vocations heureuses mais a aussi créé des monstres. Toutes les bonnes gens de ce pays s’accordent à constater les bonds pas du tout qualificatifs de notre société vers le libertinage.
La presse en papier, qui aurait dû disparaitre avec l’avènement du numérique, est encore présente. Tant bien que mal, certes, mais elle résiste parce que cette nouvelle presse numérique ne lui arrive même pas à la cheville. Quelques rares sites font le job correctement. La grande cohorte des sites s’adonne à des copier-coller sans mention d’origine ni d’auteur. Toutes les strates de la société y sont présentes.
Partout, c’est le boom des vocations conglomérées en influenceurs. Ce vocable qui peut tout désigner, des prêcheurs aux chercheurs de plaisirs, des commerçants aux clients en passant par les voyants, toutes sortes d’individus y nagent avec la ferme intention de récolter des dividendes avec le nombre de vues. Y en a à qui ça sourit et qui se sentent pousser des ailes. Des tradi-praticiens aux oustaz qui font de la pub pour attirer les micros jusqu’à ne plus se retenir. Ils interviennent sur tous les sujets d’actualité avec un aplomb qui frise l’indécence. Tout cela pour prouver que ces gens-là ne se contentent plus de traduire les textes coraniques car, à la place, ils émettent des opinions très personnelles.
De nos jours, il est très rare de voir les marmots citadins aller apprendre les bribes du Coran. Comme nous qui avons fréquenté les serignes daraas avant et pendant l’école primaire pour maitriser les fondements de la religion. Nous nous targuons des 95% de musulmans au Sénégal. C’est une chimère que de s’y attacher car peu de gens peuvent réciter la Fatiha correctement. L’éducation commence à la maison. Si vous la ratez, vous créez de futurs ratés. Qui se proclament musulmans sans l’être parce que loin des canons de l’Islam. Nos amis chrétiens maitrisent la Bible et le catéchisme alors que nous, qui nous disons majoritaires, ignorons tout du Coran !
MARCHE NON AUTORISEE, FRAPP ET Y’EN A MARRE ENGAGENT LA RÉSISTANCE
Les mouvements Y en a marre et Frapp / France Dégage entendent faire fi de la décision du préfet du département de Dakar qui a signé un Arrêté portant interdiction de leur manifestation, prévue ce vendredi 10 décembre 2021
Alors que, par Arrêté n°0191, daté du mercredi 8 décembre 2021, le préfet du département de Dakar, Mor Talla Tine, a interdit la marche qu’ils ont prévue d’organiser, ce vendredi 10 décembre 2021, pour dénoncer une «justice à deux vitesses» et «les dérives du pouvoir», les mouvements Y’en a marre et Frapp / France Dégage maintiennent leur appel à battre le macadam dans les rues de la capitale. Ce qui présage d’un vendredi chaud, avec des accrochages en perspective avec les Forces de l’ordre saisies pour faire respecter la décision préfectorale.
Les mouvements Y en a marre et Frapp / France Dégage entendent faire fi de la décision du préfet du département de Dakar qui a signé un Arrêté portant interdiction de leur manifestation, prévue ce vendredi 10 décembre 2021. «Les mouvements Frapp et Y’en a marre vous informe que le préfet de Dakar vient de nous notifier l’interdiction de la manifestation pour crier “Yoon a ngi jeng!” qui doit avoir lieu demain (aujourd’hui, ndlr) vendredi 10 décembre à partir de 16h.
Les mouvements Frapp et Y en à marre ont décidé de résister à cette interdiction illégale et illégitime qui prouve s’il en était besoin les graves reculs démocratiques en cours au Sénégal depuis 2012 particulièrement dans le domaine de la justice», lit-on dans une notre des organisateurs qui précisent qu’«en plus de Dakar, il y aura des manifestations à Thiès, Tivaouane, Saint-Louis, Bambeye, Rufisque, Kaolack, Tambacounda, Louga, Kolda, Koungheul, Kédougou, Ziguinchor, Bignona». Déjà, à propos de cette manifestation d’ «envergure», Aliou Sané, coordonnateur de Y’en a marre avait prévenu : «nous allons vers de grandes manifestations qui commencent à partir du vendredi 10 décembre 2021, à Dakar et partout au Sénégal.
En ce qui concerne la manifestation de Dakar, on partira de l’Université Cheikh Anta Diop pour aboutir à la Place Seweto, à l’Assemblée nationale. Et un peu partout au Sénégal, il y’aura des manifestations de protestation pour dénoncer la justice à deux vitesses», avait-il déclaré.
LA DIRECTRICE DE L’OFNAC POUR LA PROTECTION DES LANCEURS D’ALERTE
Seynabou Ndiaye Diakhaté était hier, jeudi, à Rufisque dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption
L’Ofnac a lancé sa quinzaine nationale de lutte contre la corruption, un programme lancé dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption. A cette occasion, Seynabou Ndiaye Diakhaté a plaidé pour une plus grande protection des lanceurs d’alerte.
Seynabou Ndiaye Diakhaté était hier, jeudi, à Rufisque dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption. A cette occasion, Seynabou Ndiaye Diakhaté a appelé les pouvoirs publics à mettre en place des lois pour la protection des lanceurs d’alerte et des dénonciateurs afin de donner du courage aux autres. «Pour y parvenir, des politiques, des systèmes, des mesures et des espaces de dialogue doivent être aménagés pour que les populations puissent s’exprimer et dire à haute et intelligible voix non à la corruption. La nécessité pour les gouvernements d’initier une politique efficace des lanceurs d’alerte et dénonciateurs afin que ceux qui s’expriment contre la corruption soient protégés contre d’éventuelles représailles », a dit Mme Diakhaté.
La patronne de l’Office national de lutte contre la corruption est revenue sur l’ampleur et les impacts du phénomène sur le développement économique et la stabilité sociale. C’est pourquoi, en conformité avec le thème de cette année, intitulé « votre droit, votre rôle, dites non à la corruption », l’Ofnac a lancé « un appel à la mobilisation de tout ce que notre pays compte de forces vives contre cette gangrène tenace », car dit Seynabou Ndiaye Diakhaté « la prévention et la lutte contre la corruption ne doivent pas être conçues comme une chasse gardée des Etats et des gouvernements. Chaque personne, à chaque position qu’elle se trouve a un rôle à jouer pour prévenir ce crime afin de promouvoir la résilience et l’intégrité à tous les niveaux ».
Pour marquer de son empreinte la célébration, l’Ofnac a initié une quinzaine nationale de la lutte contre la corruption. Un programme qui vise, selon Seynabou Ndiaye Diakhaté, à placer la lutte contre ce fléau au cœur des préoccupations de tous les segments de la société, pris individuellement ou collectivement.
Ainsi pour cette quinzaine de jours, l’Ofnac prévoit de dérouler des activités de sensibilisation autour de cibles comme les personnels administratifs, les agents des douanes, les enseignants et les étudiants, précisément ceux de l’UGB de Saint-Louis. « Diverses activités sont prévues parmi lesquelles les journées d’information et de sensibilisation avec les élèves de l’école des douanes, le corps professoral et les étudiants de l’Ugb, les membres de l’association des femmes de l’Afrique de l’ouest, l’atelier de formation et de production artistique dénommé « nafi diokk », les cultures urbaines au service de la corruption et ensuite les activités décentralisées de sensibilisation », a annoncé Seynabou Ndiaye Diakhaté.
La présidente a rappelé que cette célébration s’inscrit dans le sillage du lancement et la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, stratégie qui fédère, aujourd’hui, les stratégies et initiatives sectorielles en matière de de lutte contre la corruption jusqu’à l’horizon 2024.
LE SUDES DÉCRÈTE UNE GRÈVE DE 24H
La bataille entre les enseignants de l’Institut français pour les étudiants étrangers (IFE) regroupés au sein du SUDES et les autorités gouvernementales est loin d’être terminée.
Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES) a organisé hier un sit-in devant le Rectorat de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Le syndicat proteste contre les engagements non respectés par le Recteur Ahmadou Aly Mbaye et, décrète une grève de deux jours.
La bataille entre les enseignants de l’Institut français pour les étudiants étrangers (IFE) regroupés au sein du SUDES et les autorités gouvernementales est loin d’être terminée. Au contraire ! Hier, jeudi 9 décembre les syndicalistes se sont réunis pour un sit-in en dénonçant encore une fois les injustices du Recteur de l’Ucad et en décrétant une grève de 24 heures. «Pour résumer, sur les six points des réclamations un seulement a été pris en charge par les autorités. Le préavis a été déposé le 16 octobre 2021 mais toujours nos doléances ne sont pas prises en charge. Le document n’a pas évolué pour aboutir à la signature du décret alors que un autre décret a été vite exécuté. Il s’agit du décret 2020», a expliqué le coordonnateur des sections septiques de l’Ucad Lamine Badiane. Avant d’ajouter, «la création du poste budgétaire n’existe toujours pas. C’est la raison pour laquelle le centre qui s’occupe en fait des énergies renouvelables c’est-à-dire les laboratoires photovoltaïques thermiques et de biomasse les syndicalistes demandent aussi au recteur ou à l’Etat de créer un poste budgétaire de l’université Cheikh Anta Diop».
Les syndicalistes ont également rappelé les engagements du Recteur s’agissant à recruter les étudiants sortants de l’Institut français pour les étudiants étrangers. «Il y a 35.000 étudiants et il n’y a que 50 permanents qui assurent tout le travail pour le service dispensé à ses étudiants. Il y a des vacataires, il y’a aussi des contractuels», a fait savoir Lamine Badiane.
KEEMTAAN GI - PARESSE PRESIDENTIELLE
Il faut que l’on se calme ! Pas la peine de se perdre en palabres ou en conjectures inutiles sur la question de la préférence — pour ne pas dire complexe — du Chef pour les médias français. Ça, c’est une tradition bien africaine. Lorsqu’un chef qui aura véritablement des c… sera à la tête d’un de nos Etats, on espère que cette triste tradition prendra fin. Pour le moment, il faut faire avec et attendre cet homme providentiel. On risque d’attendre longtemps ! Ce même si Kagamé, lui au moins, ose de temps en temps faire un doigt d’honneur à ces vilains Toubab. Lui, il est « garçon » comme disent nos parents ivoiriens. Pour les autres, il faudra attendre qu’ils s’affranchissent de la tutelle de l’Occident à l’instar de certains de nos médias qui ont également cette fichue propension à aller tendre leur micro à certains ambassadeurs occidentaux pour les inviter à se prononcer sur nos questions domestiques. Ce qui perturbe Kàccoor Bi souvent si blasé quand le Chef se prononce, c’est son subit dédain pour nos misères. On l’a élu pour qu’il s’occupe de notre quotidien si malmené par son pouvoir mais, lui, il se trouve d’autres occupations. Il veut prendre en charge le destin du continent. Quelle prétention ! Qu’est-ce qu’il pourrait bien faire pour l’Afrique qu’il n’a pas réussi pour son pays ? Surtout en l’espace d’une année seulement… Quand des opposants seront malmenés dans quelques-uns de nos Etats que pourrait-il dire à ses collègues ? Son temps sera certainement occupé à des voyages somptuaires et inutiles alors qu’il y a tellement d’urgences chez nous ! Un Chef sensé aurait décliné ce poste pour s’occuper sérieusement de son pays plutôt que de déléguer le soin de le gérer à un Premier ministre qui sera sans étoffe. Au sein de l’armée mexicaine, on ne voit pas la personne qui pourrait faire preuve de virilité pour s’opposer par exemple au toutpuissant Farba Ngom, présenté comme le vice-président de ce charmant pays. Dans sa communication, le Chef a cette fâcheuse habitude de sortir des énormités sans s’en rendre compte. « Je ne peux pas en même temps m'occuper du Sénégal au quotidien » ! Quelle insulte faite à ses compatriotes qui l’ont pourtant élu pour que, justement, il s’occupe de leurs problèmes jour et nuit ! Et merci de leur déléguer un Premier ministre, un « collaborateur » donc, pour les servir… KACCOOR BI
INTERDICTION Y EN A MARRE DÉFIE L’AUTORITÉ PRÉFECTORALE
L’arrêté du préfet de Dakar est tombé ! Ce vendredi 10 décembre 2021, toute marche projetée ou déclarée sur l’itinéraire Rond-point Université, Avenue Cheikh Anta Diop, Blaise Diagne, Sandaga et autres artères de la capitale par le mouvement dit « Mouvement Y’en a marre » est strictement interdite. Pour l’autorité préfectorale, les risques de troubles à l’ordre public et l’entrave à la libre circulation des personnes et des biens motivent l’interdiction. Un air de déjà entendu… Après avoir reçu notification de cette interdiction, le mouvement « Y en a marre » a dénoncé de graves reculs démocratiques en cours au Sénégal depuis 2012. Soutenu et renforcé par des réseaux de contestation tels que « Yoon a Ngi Jeng » et « Frapp », le mouvement « Y'en a marre » a décidé, en dépit de l’interdiction, maintenir sa marche tout en appelant à la résistance. Ça Risque donc de chauffer aujourd’hui dans les rangs de la capitale…
RETOUR DU POSTE DE PM
C’est aujourd’hui à 10 heures que l’Assemblée nationale va examiner le projet de loi n° 38/221 portant révision de la Constitution dans le sens de restaurer le poste de Premier ministre. Un poste supprimé en avril 2019, après l’élection présidentielle de cette année-là, par le président de la République pour des impératifs de « Fast-Track ». Macky Sall estimait en effet que l’échelon intermédiaire que constituait la « station » de Premier ministre ralentissait le travail du Gouvernement alors que lui, au contraire, il voulait l’accélérer pour réaliser notamment ses grands travaux. C’est fin novembre dernier, en Conseil des ministres, que le chef de l’Etat avait annoncé son intention de restaurer le poste de Pm pour, entre autres, garder la maison Sénégal au moment où il va résoudre les problèmes du continent en sa qualité de président en exercice de l’Union Africaine. Selon lui, le titulaire du poste sera connu après les élections locales du 23 janvier prochain. C’est le ministre de la Justice, Me Malick Sall, qui défendra le projet de loi ce matin devant les députés. Avec la majorité mécanique de BBY, nul doute que le texte passera comme lettre à la poste !
ELECTION MISS MONDE 2021 PENDA SY EST BIEN ARRIVÉE À PORTO RICO
Miss Sénégal, Mlle Penda Sy est bien arrivée à Porto Rico. Elle va représenter notre pays à la Coupe du monde de beauté ou Miss Monde 2021. Ce sera le 16 décembre prochain à San Juan (Porto Rico). Malgré le tollé du soi-disant viol suivi de grossesse de Fatima Dionne, Miss Sénégal 2020, la présidente du comité d’organisation du concours Miss-Sénégal, Mme Amina Badiane, s’est débrouillée et battue comme une lionne, contre vents et marées, plaintes et désapprobations, obstacles et crocs-en-jambe pour que le Sénégal participe à la 70e édition de Miss Monde. « Le Témoin » quotidien a appris que notre ambassadrice de la beauté a voyagé dans des conditions « informelles » (Taaba-taaba). Car le ministère du Tourisme, qui aurait dû l’accompagner, s’est éclipsé à cause de l’affaire Fatima Dionne. De même que nombreux sponsors. Joint par « Le Témoin », un honorable membre de la cellule de communication du comité Miss-Sénégal invite tous les Sénégalais à soutenir et à prier pour que Mlle Penda Sy soit couronnée à l’échelle mondiale. Rappelons-le, ce concours international de beauté international revient après deux ans d'absence due à la pandémie. En 2019, c'est Miss Jamaïque, Toni-Ann Singh, 23 ans et diplômée en psychologie, qui avait emporté la couronne à Londres. Souhaitons que cette année, ce soit Penda Sy, Miss Tamba et Miss Sénégal !
AFFAIRE BOFFA BAYOTTE MALICK SALL VEUT L’ARRÊT DE LA GRÈVE DE LA FAIM DES DÉTENUS
Le ministre de la Justice souhaite que les détenus dans l’affaire Boffa Bayotte arrêtent leur grève de la faim. Me Malick Sall, qui présidait hier l’inauguration du Centre pénitentiaire de formation industrielle (CPFI), s’est dit gêné par la deuxième grève de la faim des détenus de l’affaire Boffa Bayotte entamée au niveau de la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor. C’est ainsi qu’en marge de cette cérémonie, Me Malick Sall a demandé à René Capin Bassène, Ampoye Bodian et compagnie, qui réclament un jugement, d'être patients car la justice a son rythme de fonctionnement. "Je leur dis tout simplement que la justice fonctionne à son rythme. Elle est rendue par des hommes comme eux qui comprennent la douleur d'être en prison. Le nécessaire est en train d'être fait pour que les gens soient jugés le plus rapidement possible. Je leur demande de savoir raison garder. Et surtout de garder leur santé parce qu'ils ont besoin de leur santé et leur famille en a besoin. De toute façon, ils seront jugés très prochainement", a promis le Garde des sceaux.
REBEUSS, UNE PRISON QUI N’EST PLUS ADAPTÉE
Va-t-on assister à la disparition de la célèbre prison de Rebeuss ? Si le ministre de la Justice ne s’est pas prononcé ouvertement sur une telle éventualité, il a carrément montré que Rebeuss ne doit plus exister. "Nous avons parfois certaines prisons comme Rebeuss qui ne sont plus adaptées. C'est de centres de dernière génération que nous avons besoin. Nous voulons que ce qui se passe à Rebeuss s'arrête" a dit le Garde des Sceaux à Mbao où il inaugurait le Centre pénitentiaire de formation industrielle (CPFI) situé dans à la Zone industrielle. Certainement, en parlant de Rebeuss, le ministre pensait aussi à la « mutinerie » qui s’est déroulée la semaine dernière au niveau de la maison d’arrêt et de correction de Liberté 6. "Des prisons dans certaines régions qui sont en zinc avec des températures de 40°. Je vous demande de vous mettre à la place de ces prisonniers. Les nerfs sont à fleur de peau. Il y a une certaine surpopulation" s’offusque Me Malick Sall. Il poursuit qu' "avec ce que nous venons d'inaugurer, avec le bracelet électronique, avec d'autres systèmes d'aménagement, nous aurons bientôt des prisons où il fera mieux vivre. Nous allons construire 9 centres pénitentiaires à travers tout le pays", promet le Garde des sceaux. Le Centre pénitentiaire de formation industrielle de Mbao va permettre aux détenus d'avoir une insertion sociale. Réinsertion des détenus : les annonces de Me Malick Sall Un plan de réinsertion des détenus dans la société a été décliné hier à Mbao par le ministre de la Justice. Ce qui semble être une priorité a été élaborée par l’administration pénitentiaire avec le soutien de l’Etat et de ses partenaires. "Il faut noter que les démarches sont entreprises avec des institutions financières pour l'accompagnement de micro projets au profit des détenus après leur élargissement. Les aspects juridiques seront étudiés par l'administration pénitentiaire en rapport avec le juge de l'application des peines afin d'autoriser l'ouverture d'un compte bancaire pour domicilier une partie des revenus auprès de ces institutions", a indiqué le Garde des sceaux. S'adressant aux détenus employés dans le centre, le ministre assure qu'ils vont garder leurs emplois. "Ces initiatives cadrent avec l'esprit de la Constitution qui garantit le droit du travail à tous les citoyens parce que le centre emploie des détenus qui purgent une peine. Je tiens à vous rassurer que les dispositions adéquates sont déjà prises pour un suivi post-carcéral pour tous les détenus employés dans ce centre. Ils continueront à garder leur travail à l'expiration de leur peine grâce à l'installation sur l'ensemble du territoire national de boutiques témoins qui leur seront confiées" a expliqué Me Malick Sall.
LE CAMES À L’HEURE DES ENJEUX
La 5ème édition des Journées scientifiques du Conseil africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) s’est clôturée avant-hier, mercredi, sur de fortes recommandations
Au terme de la 5ème édition des journées scientifiques tenues à Dakar du 06 au 08 décembre 2021, les chercheurs du Cames, et son Conseil de l’ordre, prenant conscience de la nécessité de collaborer et d’intégrer les agendas de recherche à ceux des préoccupations de l’Afrique pour une efficacité interne et externe de leurs travaux, s’engagent à plus de synergies d’actions.
Ouverte à Dakar les 6, 7 et 8 décembre courant au Centre africain d’études supérieures en gestion, la 5ème édition des Journées scientifiques du Conseil africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) s’est clôturée avant-hier, mercredi, sur de fortes recommandations.
Relativement à l’objet du protocole, le protocole d’accord a pour objet de promouvoir la coopération scientifique entre les acteurs situés en Allemagne et les scientifiques et institutions scientifiques situés dans les Etats membres du Cames dans tous les domaines de la recherche fondamentale (sciences et sciences humaines).
Au chapitre des modalités de coopération, les parties soutiennent les activités conjointes suivantes entre les scientifiques en Allemagne et dans les Etats membres du Cames. S’agissant des règlements, toutes les activités de financement conformément aux articles 1 et 2, doivent être conformes à toutes les règles, règlementations et procédures internes applicables dans la partie respective entre autres sous points…
Quant aux finances, il est dit que si des activités de financement communes au titre du présent protocole d’accord sont convenues entres les parties, chaque partie couvrira les dépenses des scientifiques participants de son propre pays. Pour ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle, les parties encouragent les scientifiques et les institutions scientifiques recevant des fonds des parties à conclure des accords pour assurer la protection efficace et la distribution adéquate de la propreté intellectuelle et des droits d’utilisation résultant des projets financés par les parties en vertu du présent protocole d’accord.
S’agissant des litiges, il est indiqué que les parties règleront à l’amiable toutes les questions, relativement aux désaccords et différends découlant du présent mémorandum d’accord par voie de consultation et d’accord…
Au registre des modifications, le présent protocole d’accord ne sera modifié que par consentement mutuel des parties dans un document signé par les deux parties où ses mandataires pourraient s’impliquer pour résoudre un différend. Quant à la durée et la résiliation, le présent protocole d’accord entrera en vigueur à compter de la date où il a été signé. Il prendra fin cinq ans (5) après la date de sa signature et enfin relativement au divers, le présent protocole d’accord est signé en deux exemplaires originaux.
Le Dg du Cesag pour sa part dira : « Face à la diversité des défis propres à chaque Etat dans le financement de la recherche des initiatives existent parfois de part et d’autre dans chaque Etat et au niveau international, devant ainsi permettre d’enrichir l’horizon des solutions possibles aux chercheurs dans une approche collaborative d’aller à la conquête de ses opportunités et les PTRC viennent ainsi comme ce cadre nécessaire, souhaité et voulu pour fédérer les efforts ».
Le professeur Sérigne Maguèye Guèye, prenant la parole au nom du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne a dit : « Si besoin est, l’engagement du Sénégal est d’encourager les initiatives des Programmes thématiques du Cames, visant à faire émerger une nouvelle façon de mener une recherche plus proche des réalités socioéconomiques de nos populations ».
A cet effet, poursuit-il : « Nous tenons à manifester notre vif intérêt pour toute action de recherche endogène et concrète, dont les résultats sont susceptibles d’impacter directement le bien-être de nos citoyens dans tous les domaines ».
Cet intérêt n’est pas nouveau, « il émane directement de la vision du président de la République du Sénégal, Macky Sall, matérialisée dans le Pse, à travers des actions concrètes visant la promotion d’une meilleure coordination des activités de recherche, la vulgarisation et la valorisation de leurs résultats et l’efficience des institutions de recherche », dira-t-il.
«NOUS DEVONS ÊTRE PLUS ATTENTIFS AUX BESOINS DE NOS PAYS»
Abdou Salam Sall, expert du Cames, après avoir félicité les pères fondateurs du Cames pour avoir mis ce formidable outil d’intégration qu’est le Cames entre leurs mains recommande
L’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et non moins expert du Cames, Abdou Salam Sall dans son mot de remerciements au Cames après avoir félicité les pères fondateurs du Cames pour avoir mis ce formidable outil d’intégration qu’est le Cames entre leurs mains dira : « Nous félicitons le Cames pour la diversification de ces programmes ». Il ajoutera : « Nous devons être plus attentifs aux besoins de nos pays et aider à les résoudre collectivement par la recherche ».
Pour ce faire, il est proposé entre autres « la création d’une Fondation Africaine pour la recherche de l’innovation et la mobilité avec un ancrage au niveau des Etats, des cinq communautés économiques régionales et au niveau panafricain avec un objectif endogène de financement reposant sur 2 à 5% du produit de la vente de nos matières premières, 1 à 2% de la téléphonie, 1% d’une taxe de l’industrie, et un fonds de nos partenaires et sa vulgarisation confiée au Cames », a dit le Pr Abdou Salam Sall. Se voulant convaincant, il dira : « La pandémie nous montre suffisamment que nous devons apporter des réponses endogènes à nos travaux et penser Afrique, mutualiser nos compétences en son sein et dans la diaspora ».
Selon lui : « Nous devons collectivement faire revenir la science en Afrique et résoudre les problèmes de nos populations. Puisse une alliance se bâtir à travers tout le continent entre les académiques, les gouvernants, le secteur privé et la société civile. Nous devons davantage croire en nous-mêmes, œuvrer pour plus d’intégration en levant les frontières afin que l’Afrique compte un peu plus dans ce monde globalisé et en compétition », a-t-il plaidé.
LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU PONT DE NDAYENE DEMARRENT BIENTOT
La construction du port de Ndayane (ouest), qui va coûter plus de 1.000 milliards de francs CFA, va démarrer le 6 janvier, a annoncé, jeudi, à Dakar, le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye.
Dakar, 9 déc (APS) – La construction du port de Ndayane (ouest), qui va coûter plus de 1.000 milliards de francs CFA, va démarrer le 6 janvier, a annoncé, jeudi, à Dakar, le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye.
Il a fait cette annonce devant les députés réunis en séance plénière pour examiner le projet de budget de son ministère pour l’année prochaine.
Selon Alioune Ndoye, le futur ‘’port multifonctionnel’’ sera un ‘’acteur logistique au service des économies ouest-africaines’’.
L’ouvrage va coûter plus de 1.000 milliards de francs CFA dont une partie proviendra d’un emprunt contracté auprès de l’exploitant portuaire DP Word, a-t-il indiqué, précisant l’Etat du Sénégal va détenir 40 % du capital du port de Ndayane, un village situé sur la Petite-Côte sénégalaise, entre Dakar et Mbour.
LCS/SMD/SG/ESF
CELLOU DALLEIN DIALLO CONFIANT EN LA JUNTE AU POUVOIR
En visite à Dakar, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de la Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, s’est prononcé sur la situation politique dans son pays.
iGFM-(Dakar)En visite à Dakar, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de la Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, s’est prononcé sur la situation politique dans son pays. Dans une interview accordée en marge de la cérémonie de sortie de la Promotion Abdoulaye Wade de l’Académie Libérale de Formation Politique de la Fondation Friedrich Naumann, le chef de fil de l'opposition Guinéenne affirme toute sa confiance à la junte au pouvoir quant au respect du délai de la transition.
En visite à Dakar, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de la Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, s’est prononcé sur la situation politique dans son pays. Au micro d’iGFM, la deuxième grande figure de la classe politique Guinéenne a dévoilé toute sa confiance à la junte pour le respect du délai de la transition promise. En visite à Dakar pour prendre part à la cérémonie de sortie de la Promotion Abdoulaye Wade de l’Académie Libérale de Formation Politique de la Fondation Friedrich Naumann, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de la Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, s’est prononcé sur la situation politique dans son pays. Au micro d’iGFM, la deuxième grande figure de la classe politique Guinéenne a dévoilé toute sa confiance à la junte pour le respect du délai de la transition promise.
Malgré les incertitudes qui planent encore sur la date de la transition, il étale tout son optimiste. ’’Nous n’avons pas une idée précise sur la transition, mais je pense qu’on ne tardera pas à donner un délai. La Cedeao avait donné 6 mois, mais ça paraissait trop juste et trop court. Les principaux partis politiques guinéens ont proposé 15 mois. Il y a une négociation en cours entre la CEDEAO et les nouvelles autorités’’, espère le leader de l’Union des Forces Démocratiques de la Guinée (UFDG).
S’agissant de ses chances d’accéder au pouvoir, Cellou étale une grande confiance. ‘’Je suis toujours optimiste. Je suis comme le président Aboulaye Wade qui a participé à 7 compétitions. Il en a perdu 5 avant d’en gagner 2. Je suis à ma 3e participation et je crois en la démocratie et je crois également que j’ai toutes les chances d’accéder au pouvoir par la voie des urnes’’.