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24 août 2025
POUR EVITER UNE NOUVELLE GREVE DES TRANSPORTEURS, MACKY SALL SECOUE SON GOUVERNEMENT
Malgré la levée de leur mot d’ordre de grève, les membres du Cadre Unitaire des Syndicats de Transports Routiers du Sénégal (Custrs) avaient menacé d’éteindre de nouveau leurs moteurs si leurs revendications, surtout celles liées aux tracasseries policièr
Pour matérialiser le vœu des transporteurs relatif aux contrôles routiers sur les corridors nationaux, le chef de l’Etat a donné des instructions fermes aux ministres concernés. Lors du conseil des ministres d’hier, Macky Sall a demandé à Mansour Faye, Antoine Diome et leurs collègues de mettre en service, «sans délai», les Brigades mixtes.
Malgré la levée de leur mot d’ordre de grève, les membres du Cadre Unitaire des Syndicats de Transports Routiers du Sénégal (Custrs) avaient menacé d’éteindre de nouveau leurs moteurs si leurs revendications, surtout celles liées aux tracasseries policières ne sont pas satisfaites. Mais visiblement, Gora Khouma et Cie n’auront pas à mettre leur menace à exécution. «Le chef de l’Etat invite, par ailleurs, les membres du Gouvernement impliqués (Forces armées, Finances et Budget, Intérieur, Transports terrestres, Environnement et Développement durable), à mettre en service sans délai, les Brigades mixtes (Police, Gendarmerie, Douanes, Eaux et Forêts) de contrôle à créer au niveau des différents points indiqués sur les axes et corridors routiers, conformément au décret n°2021-1600 du 03 décembre 2021 relatif aux contrôles routiers sur les corridors nationaux», lit-on dans le communiqué du conseil des ministres d’hier. Pour éventuellement anticiper sur de probables perturbations dans le secteur du transport, le locataire du Palais a donné des instructions fermes à Mansour Faye.
«Le chef de l’Etat demande, en particulier, au ministre en charge des Transports terrestres, de réunir régulièrement le Conseil national des Transports terrestres (Cntt), organe consultatif de concertation, d’orientation et de veille regroupant les représentants de l’Etat, du secteur privé, des partenaires sociaux et des usagers», renseigne le document. Macky Sall a signalé également «l’urgence d’accélérer le renouvèlement rapide des parcs automobiles de transport public; d’améliorer la gestion des gares routières et l’exercice de l’activité professionnelle de transport public de personnes ou de marchandises intégrant les conditions de travail; d’intensifier (avec des bus adaptés et neufs) les efforts de restructuration du système de transport de la société Dakar Dem Dikk ; d’actualiser l’organisation et le fonctionnement du Conseil exé- cutif des Transports urbains de Dakar (Cetud), en perspective des mises en service du Ter et du Brt». Il a ainsi rappelé avoir «engagé l’intensification du renouvèlement des parcs automobiles (taxis, gros porteurs…), en lançant en même temps des projets de transports collectifs de personnes de dernière géné- ration (TER, BRT) qui vont entrer en service prochainement afin d’améliorer, dans le confort, la sécurité et à un coût compé- titif, les déplacements des populations».
Le président de la République a aussi souligné la nécessité d’accélérer la modernisation des transports terrestres, rappelant «avoir engagé un programme sans précédent de réalisation d’infrastructures routières, autoroutières et de désenclavement, pour améliorer l’aménagement et la connectivité du territoire, valoriser et promouvoir les productions locales et l’économie nationale, mais surtout renforcer les mobilités urbaines, interurbaines et sous régionales». Dans cet élan, il a demandé au gouvernement d’accorder une priorité spéciale au dialogue social permanent avec l’ensemble des acteurs institutionnels et privés du secteur des transports terrestres, notamment, du sous-secteur des transports routiers.
Revenant sur la journée du nettoiement, Macky Sall a dit au ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow, de poursuivre, avec le concours de toutes les parties prenantes, le programme national de lutte contre les encombrements, en veillant à l’aménagement d’espaces fonctionnels de recasement d’activités économiques et commerciales. «Le chef de l’Etat a insisté sur la relance, le 04 décembre 2021 des journées nationales du nettoiement“ Bësup Setal” : à ce sujet, le président de la République se félicite de la mobilisation des élèves et de l’adhésion des populations de toutes les localités du pays à cette initiative du Gouvernement, qui vise à promouvoir “Un Sénégal Propre” et un cadre de vie meilleur pour Tous», informe gouvernement. Sur un autre registre, le locataire du Palais a rappelé au ministre en charge de l’Artisanat, Papa Amadou Ndiaye, la réception, en décembre 2021, du centre de recasement des mécaniciens de Diamniadio.
Des pêcheurs sénégalais kidnappent deux garde-côtes bissau-guinéens
L’arroseur arrosé ! Des pêcheurs sénégalais en campagne en Guinée Bissau ont pris en otage des agents de la marine bissau-guinéenne avant de disparaître en mer. D’après des sources de «L’As», des pêcheurs originaires de Saint-Louis et de Cayar qui étaient partis en Guinée à la recherche de ressources halieutiques sont tombés sur une patrouille des garde-côtes bissau-guinéens. Il s’agit, selon nos sources, de 07 pirogues qui appartiennent aux frères Dièye. La vedette des garde-côtes s’est dirigée vers les pirogues des pêcheurs pour procéder au contrôle de routine, c’est-à-dire voir si nos compatriotes avaient une autorisation. Mais, ces derniers ne disposaient pas de licence leur permettant de pêcher dans les eaux de la Guinée Bissau. Naturellement, les garde-côtes interpellent le capitaine de chaque pirogue et les embarquent dans leur canot. Dans chaque pirogue, on demande à un agent de s’y installer pour l’arraisonner. Les pêcheurs ont donc attendu que le canot de la marine s’éloigne des pirogues pour défier les garde-côtes et prendre la direction du Sénégal. Après des heures d’attente, la marine guinéenne s’est rendue compte que ses agents ont été kidnappés par les pêcheurs. C’est ainsi qu’elle a contacté la marine sénégalaise pour l’en informer. Une fois dans les eaux sénégalaises, l’équipage composé de 12 pêcheurs est intercepté par la marine sénégalaise qui les a mis à la disposition de la gendarmerie de Mbour. Ils sont présentement en garde à vue. Quant aux capitaines des pirogues arrêtées, ils sont entre les mains de la marine bissau-guinéenne. C’est la deuxième fois qu’on note un tel incident.
36 patients de covid-19 sous traitement
Le coronavirus semble reprendre du poil de la bête. Le Séné- gal a enregistré 07 nouvelles contaminations hier sur 1573 tests réalisés, soit un taux de positivité de 0,44%. Ces nouveaux cas, détectés dans le département de Dakar, sont composés d’un cas contact et de six cas issus de la transmission communautaire. Si 08 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 02 cas graves ont été pris en charge dans les services de réanimation. Selon le ministère de la Santé, aucun cas de décès n’a été enregistré ce mardi 07 décembre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 74.043 cas de covid-19 ont été signalés sur l’étendue du territoire national dont 72.120 guéris. Pour les autorités sanitaires, le pays compte 1886 décédés et 36 sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 1210 personnes ont été vaccinées le mardi 07 décembre 2021, portant le nombre total à 1.334.419
Création d’un centre militaire canadien au Sénégal
Un deuxième, voire un troisième centre militaire sera érigé au Sénégal. A la suite de l’armée française qui tient une base à Dakar, l’armée canadienne va installer ses troupes au Sénégal. En réunion de conseil des ministres hier, le gouvernement a examiné et adopté le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le protocole d’Entente entre le Gouvernement du Sénégal et le Gouvernement du Canada concernant la création d’un centre canadien de soutien opérationnel et d’assistance à la conduite d’autres activités militaires canadiennes au Séné- gal, signé à Ottawa le 20 novembre 2018. Dans le même sillage, le gouvernement a adopté le projet de loi autorisant le chef de l’Etat à ratifier le statut de l’Organisation pour le Développement de la Femme (Odf) dans les Etats membres de l’Organisation de Coopération Islamique (Oci), adopté lors de la 37e session du Conseil des ministres des Affaires, tenue en 2010, à Douchanbé (Tadjikistan)
Mouvement au ministère de la Jeunesse
Le président de la République a effectué quelques mutations au ministère de la Jeunesse. L’inspecteur de l’Education Populaire de la Jeunesse et des Sports Ansoumana Kouma Diallo a été nommé Inspecteur Technique en remplacement de Maïssa Diao. Serigne Mouhamadou Ndimblane, inspecteur de l’Education Populaire de la Jeunesse et des Sports, est nommé inspecteur technique au ministère de la Jeunesse
Mort de 7 Casques bleus de la Minusma au Centre du Mali
Le chef de la Minusma, Elghassim Wane, déplore la perte de sept de ses éléments hier au Mali. Un communiqué de la Minusma renseigne qu’un convoi logistique de la Minusma a heurté un engin explosif improvisé entre Douentza et Sévaré sur la route nationale N° 16, dans la région de Bandiagara. Le bilan est de sept mort et trois autres grièvement blessés. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, ElGhassim Wane, condamne vigoureusement cette attaque lâche et souligne qu’elle pourrait constituer un crime de guerre conformément au droit international. Selon M. Wane, cette tragédie vient alourdir le décompte macabre des attaques contre les soldats de la paix au Mali. Evoquant la mémoire des sept soldats tombés aujourd’hui sur le champ d’honneur, il rappelle que «la Minusma est l’opération de paix où les Casques bleus ont payé le plus lourd tribut, avec plus de 200 soldats tués dans l’accomplissement de leur mission». Depuis le début de l’année 2021, des dizaines d’attaques contre le personnel de la Minusma impliquant des engins explosifs improvisés ont été recensées, tuant plusieurs Casques bleus. El Ghassim Wane souligne que cette nouvelle attaque, tout comme les autres qui l’ont précédée, rappellent à nouveau l’impérieuse nécessité de faire des efforts encore plus soutenus pour stabiliser le centre du Mali. Il présente ses condoléances les plus attristées au Gouvernement des défunts Casques bleus, ainsi qu’à leurs familles.
Rencontre Y en a marre avec Wallu Sénégal
Le mouvement Y en a marre et Frapp veulent enrôler toute l’opposition en perspective de leur marche de demain (vendredi 10 décembre) pour une justice indépendante. Hier, les responsables de ces deux organisations ont rencontré la coalition Wallu Sénégal représentée par Doudou Wade, le député Mamadou Lamine Diallo et Nafi Diallo.
De nouvelles règles pour l’obtention du Capcem-Eps
Désormais, pour obtenir le Certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de collège d’enseignement moyen en Éducation physique et sportive (Capcem-Eps), l’élève-professeur doit avoir une moyenne générale au moins égale à 12/20. C’est ce qui ressort d’un nouveau décret signé hier par le Président Macky Sall, qui a ainsi abrogé l’article 10 du décret n 2018-803 du 30 avril 2018 portant création du Capcem-Eps. Précisant que le Capcem-Eps est délivré par le ministre chargé des Sports, le chef de l’Etat a expliqué qu’ «à titre transitoire et dérogatoire, le Capcem-Eps est délivré aux élèves-professeurs titulaires du baccalauréat qui ont terminé avec succès la formation de deux (02) ans dispensée par le Centre national d’Éducation populaire et sportive (Cneps) avant l’entrée en vigueur du décret portant création dudit diplôme ». Le nouveau décret prévoit également que «les maîtres d’éducation populaire ou d’éducation physique et sportive, relevant de la hiérarchie B4 à la date d’entrée en vigueur du présent décret, peuvent être admis, selon des modalités à déterminer par arrêté du ministre des Sports, à subir une formation de quatorze (14) mois pour l’obtention du Capcem-Eps». Le chef de l’Etat satisfait ainsi un point important de la plateforme revendicative du G7.
Querelle de voisinage à Grand-Yoff
Une querelle de voisinage à Grand Yoff qui a viré au règlement de comptes a fini par atterrir à la justice. La quarantaine révolue, Adama est considérée comme une femme belliqueuse. Elle a été écrouée à la suite d’une bagarre qui l’a opposée à une mineure du nom de S.Nd. Selon nos sources, Adama Nd. ne gobe pas sa voisine S. Nd. Elles échangent chaque jour de propos aigres-doux. Elles ont fini par se battre avant que les voisins intercèdent. Déterminée à corriger la fille, Adama Nd. a suivi la fille sur le chemin de la boutique. Elle attaque par surprise S. Nd. qu’elle a blessée au bras et à la jambe droite avant d’arracher ses cheveux. Informée, la maman de S. Nd. achemine sa fille au Centre de Santé Nabil Choucair. Elle obtient un certificat médical d’incapacité temporaire de travail de 03 jours et dépose une plainte à la police de Grand-Yoff contre Adama Nd. Cette dernière réfute les accusations devant les enquêteurs en soutenant avoir été provoquée par sa protagoniste. Adama Nd. sera placée en garde à vue avant d’être déférée au parquet pour coups et blessures volontaires.
Le courtier gruge S. Faye de 720 000 FCFA et se retrouve en prison
L’agent immobilier T. Niang croupit en prison actuellement pour abus de confiance, au préjudice du nommé S. Faye, portant sur la somme de 720 000 FCFA. Le mis en cause a été déféré au parquet suite à une plainte déposée par S. Faye. Les faits datent du mois d’octobre dernier. A la recherche d’un logement, S. Faye tombe sur le courtier T. Niang qui lui dit disposer d’un appartement (constitué de deux chambres, d’un salon, d’une cuisine et de toilettes) à Liberté 6. L’agent immobilier indique au locataire que le paiement mensuel s’élève à 180 000 FCFA et qu’il faut 04 mois d’avance dont 02 pour le bailleur, 01 pour les frais d’agence et 01 mois pour lui. Ce qui constitue donc au total 720 000 FCFA. Croyant à la bonne foi du courtier, le locataire Faye dé- caisse les 720 000 FCFA. L’agent immobilier lui fait par la suite un contrat déchargé avec le montant convenu. Il restait maintenant la remise des clés. Mais des jours voire des semaines passent sans que S. Faye ne voie l’ombre de T. Niang et les clés de la maison, comme convenu. N’en pouvant plus de patienter, S. Faye a saisi la Police de Grand-Yoff d’une plainte contre l’agent immobilier mis en cause, T. Niang. Convoqué, ce dernier se dédouane et déclare avoir remis l’argent à un de ses amis du nom de J. Cissokho qui avait en charge la maison. Le courtier ajoute que son ami Cissokho se serait volatilisé dans la nature. Des allégations qui n’ont pas du tout convaincu les limiers qui l’ont placé en garde à vue avant de lui délivrer un ticket gratuit pour l’hôtel zéro étoile de Rebeuss pour abus de confiance portant sur la somme de 720 000 FCFA.
Le Gouvernement invité à travailler avec les diplomates
Dans ce contexte de marasme économique à cause de la pandémie de covid-19, le chef de l’Etat mise sur la diplomatie économique pour capter des financements. En réunion de conseil des ministres hier, il a invité le Gouvernement, au regard du contexte géopolitique continental et mondial, et face au défi du Plan Sénégal Emergent (PSE), à travailler, dans la proactivité, la célérité et l’efficacité, avec les missions diplomatiques et consulaires, pour asseoir les principes directeurs de notre politique étrangère ainsi que la diplomatie économique. Auparavant, le Président Sall était revenu sur la 6eédition de la conférence des ambassadeurs et Consuls généraux du Sénégal. Il a tenu à féliciter le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extréieur et l’ensemble des ambassadeurs, Consuls généraux et personnels du Ministère des Affaires étrangères, pour le travail accompli dans le cadre de la représentation du Sénégal à l’étranger et de la gestion de la diaspora, sur la base des orientations définies par le président de la République.
Riposte contre le variant Omicron
Le Président Sall a donné hier les axes de la riposte contre la covid19, notamment le variant Omicron. Analysant la recrudescence de la pandémie de Covid-19 dans plusieurs pays et l’apparition du nouveau variant Omicron, il a demandé au ministre de la Santé de renforcer la sensibilisation des populations et des dispositifs de lutte contre la Covid-19. Abdoulaye Diouf Sarr est invité à accentuer, avec les relais communautaires et sanitaires, les campagnes de vaccination, de même qu’une communication de premier plan du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) sur la doctrine de lutte contre la pandémie.
GOUVERNANCE DES RESSOURCES EXTRACTIVES AU SENEGAL, LA SÉCURISATION AU CŒUR DU DÉBAT
La gestion transparente des ressources extractives au Sénégal a été au centre d’échanges hier, mercredi 8 décembre 2021, au Pencum WARC, espace de débat citoyen ouvert.
«Gouvernance des ressources extractives au Sénégal : enjeux et défis», c’est le thème soumis au panel qui a été organisé hier, mercredi 8 décembre 2021, au Pencum WARC, un espace de débat citoyen ouvert. Les panélistes ont été appelés à intervenir, entre autres, sur les enjeux et défis de l’exploitation future des hydrocarbures au Sénégal et l’évolution du cadre juridique et institutionnel du secteur extractif au Sénégal. Ces sous-thèmes ont été successivement traités par d’éminentes personnalités, membre du Comité national ITIE Sénégal.
La gestion transparente des ressources extractives au Sénégal a été au centre d’échanges hier, mercredi 8 décembre 2021, au Pencum WARC, espace de débat citoyen ouvert. Selon El Hadji Amath Diallo, économiste et membre du Comité national ITIE Sénégal, collège du secteur privé, par ailleurs président de la Commission finances, «avec l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal, il y a beaucoup d’enjeux socioéconomiques. Concernant les enjeux socio-économiques, par exemple, on peut citer, avec la production du gaz, le Sénégal ambitionne d’utiliser le gaz pour sa production d’électricité. Parce que, souvent, on produit de l’électricité au niveau du Sénégal, avec la Senelec, avec du fioul». C’est pourquoi, «avec la Stratégie Gaz power, le Sénégal ambitionne vraiment de produire l’électricité à partir de ce gaz naturel. Et ça va rendre nos entreprises beaucoup compétitives, quand on sait vraiment ce que le coup de l’électricité représente au niveau de nos entreprises», a poursuivi l’économiste, El Hadji Amath Diallo.
Autre chose également, selon lui, «avec la production du pétrole, non seulement on ne va plus importer, mais également on va vendre du pétrole. Et ça va nous permettre d’encaisser des devises. Et là, c’est tout le bénéfice de notre balance commerciale». Concernant les enjeux politique, le juriste indiquera que «les politiques peuvent utiliser la rente pétrolière pour financier une clientèle politique et se maintenir au pouvoir. Raison pour laquelle, donc, concernant cet enjeu-là, il est important de mettre une très bonne politique de répartition de cette rente-là». Cependant, pour ce qui est des défis concernant le partage de la rente, le président de la Commission finances de l’ITIE a estimé qu’il faudrait qu’on ait établi un très bon cadre réglementaire et institutionnel. «On a fait beaucoup de réformes avec l’Etat du Sénégal, concernant la réforme du Code pétrole, la loi sur le Contenu local, la Stratégie Gaz power. Maintenant, il faudra également, pour pouvoir réussir le défi du partage, faire un très bon suivi de ces contrats-là.
Autre défi, c’est de faire un très bon contrôle sur les coûts pétroliers, parce que ces coûts pétroliers seront recouvrés par les compagnies pétrolières», a-t-il souligné. «Il faut dire que le domaine de l’exploitation des ressources extractives a connu des évolutions au plan juridique. On a remarqué, au début, que des codes ont été élaborés ; mais c’était des codes qui visaient à ouvrir le marché, notamment attirer les investisseurs», a-t-il relevé. Toutefois, force est de reconnaitre que depuis quelques temps, a-t-il laissé entendre, «il y a une évolution si intéressante liée au fait que les nouveaux dispositifs juridiques mises en place sont des dispositifs qui visent à d’abord sécuriser les intérêts de l’Etat, maximiser les retombés économiques et sociales».
Ainsi, «il y a quelques acquis qu’on peut rappeler. Par exemple, dans le domaine pétrolier, aujourd’hui, l’article 12 du Code pétrolier 2019 prévoit la mise en place d’une Commission d’examen et de négociation des contrats pétroliers. Il y a également l’article 55 qui oblige à toutes les entreprises qui opèrent à déclarer leurs bénéficiaires effectifs. Il y a également la lutte contre les conflits d’intérêts qu’on remarque à travers l’article 67 du Code pétrolier. Et dans le domaine minier, on a vu que les dispositions des articles 95 et 96 obligent les sociétés minières à déclarer tout ce qu’elles versent à l’Etat, mais surtout à respecter les principes et exigences de l’ITIE», a-t-il conclu.
CHERTE DES FACTURES D’EAU, SERIGNE MBAYE THIAM ANNONCE L’AUDIT DU SYSTÈME DE LA SEN EAU
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a été longuement interpellé sur la cherté des factures d’eau par les députés
L’audit du système de facturation de la Sen’Eau sera fait pour apporter la lumière sur la cherté des factures dénoncées par les usagers. L’annonce est de Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement. Il était à l’Assemblée nationale hier, mercredi 8 décembre 2021, pour défendre le budget de son département estimé à 477.456.650.098 F CFA en autorisations d’engagement et à 128.275.008.244 F CFA en crédit de paiement.
L e ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a été longuement interpellé sur la cherté des factures d’eau par les députés hier, mercredi 8 décembre 2021, lors du vote du budget pour l’exercice 2022 de son ministère. En réponse à ces interpellations, il a annoncé que la Société nationale des Eaux du Sénégal (Sones) a recruté un cabinet d’audit pour élucider ce grief qui revient souvent. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement souligne que depuis 2015, il n’y a pas de hausse décidée par le gouvernement. Mieux, le prix unitaire qui est fixé selon les tranches allant de moins 20 m3, entre 20 et 30 m3 et au-delà de 40m3, n’a pas varié. Ce qui pourrait expliquer une potentielle hausse est donc, juge Serigne Mbaye Thiam, une possible de augmentation du volume d’eau consommé. «Le citoyen qui se sent abusé peut faire une réclamation», continue-t-il. Le changement des compteurs qui justifierait cette hausse, selon certains, n’est pas une initiative de la Sen’Eau, précise Serigne Mbaye Thiam. «Le renouvellement des compteurs n’est pas une décision unilatérale de Sen’Eau. C’est une obligation du gouvernement, dans le cadre de son contrat d’affermage, de la même façon qu’il lui impose de renouveler des canalisations pour la qualité du service et le renouvellement des compteurs en raison de 15.000 par an». Le ministre reste convaincu, par ailleurs, qu’il y a une amélioration dans le service. Pour lui, des enquêtes auprès des ménages confirment la disponibilité de l’eau en permanence, même dans des quartiers autrefois insuffisamment approvisionnés. La qualité de l’eau également n’est pas à remettre en cause car, dit-il, elle est contrôlée par les laboratoires de la Sen’Eau, de la Sones et l’Institut Pasteur.
316 KM DE RESEAU A REMPLACER A DAKAR
Le réseau de distribution d’eau va être remplacé et les conséquences ne manqueront pas, prévient Serigne Mbaye Thiam. «A Dakar, une partie du réseau est vétuste. Il faut le remplacer. Dans le cadre du projet de dessalement de l’eau de mer, nous avons 316 km de réseau que nous allons renouveler. J’ai voulu appeler l’attention de nos compatriotes sur le fait que, quand on va renouveler un réseau de distribution pour remplacer une canalisation vétuste, on est obligé de couper l’eau». En conséquence, poursuit-il, «ces travaux peuvent avoir des désagréments sur la disponibilité de l’eau mais aussi sur le déplacement à Dakar ; les tuyaux passent sous des chaussées. Il faut quelque fois les défoncer avant de les remettre ; mais c’est nécessaire de renouveler le réseau». La durée estimée des travaux est d’une année et demie, révèle Serigne Mbaye Thiam, qui signale, en outre, que l’entreprise qui exécute les travaux est en installation.
ACCES A L’EAU ET A L’ASSAINISSEMENT : L’Etat exhibe ses chiffres
Ce sont des chiffres «satisfaisants» que le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a brandit pour saluer les investissements de l’Etat qui sont à l’origine d’un bon score en matière d’accés à l’eau et à l’assainissement. «Pour ce qui est de l’hydraulique urbaine, le taux d’accès était à 97%, en 2012. En 2020, on est à 98, 8%. Le Sénégal fait partie des rares pays qui, en 2015, avaient atteints le taux d’accès à l’eau avec 98,5%. En milieu rural, en 2012, on était à 81,20%. En 2020, le taux d’accès est à 96,5%. Ces résultats font que le Sénégal est à pratiquement à 3,5 points du taux d’accès universel en eaux en milieu rural.» A l’en croire, l’assainissement a suivi les mêmes tendances que l’accès à l’hydraulique, avec un taux global d’accès qui est passé à 61,91% ; alors qu’il était, en 2012, à 47,55%. Pour le milieu urbain, le taux est à 76,80% en 2020 contre 53,50% en milieu rural, a-t-il soutenu devant les représentants du peuple hier, mercredi 8 décembre 2021, alors qu’il défendait le projet de budget de son ministère, à l’Assemblée nationale.
LE PROJET PRE-FERLO ENTERRE CELUI DE LA REVITALISATION DES VALLEES FOSSILES
Serigne Mbaye Thiam est aussi revenu sur la réforme de l’hydraulique rurale. Pour lui, les autorités administratives, les élus locaux l’ont tous approuvée, seuls les gestionnaires des Asufor (Association des usagers des forages ruraux) n’ont pas vu l’utilité, chose qui est compréhensible car étant à leur défaveur. Dans un autre registre, à la place de la revitalisation des vallées fossiles, une promesse des régimes qui se sont succédé à la tête du pays, Serigne Mbaye Thiam, annonce une substitution. «A la place du programme de revitalisation des vallées fossiles, il est prévu un projet pré-Ferlo qui vise à prendre de l’eau du Lac de Guiers pour passer vers Linguère- Dahra et le haut Ferlo. C’est ce que nous sommes en train de faire. Nous sommes très avancés. Pas plus tard que la semaine-là, on a eu une réunion pour les arrangements financiers pour ce projet-là qui est de près de 300 milliards, mais pour lequel nous avons fait une première phase de 150 milliards, et qui rentre dans le cadre de l’aménagement du territoire».
REGENERATION D’UNE NAPPE PHREATIQUE AUX ABORDS DE LA GRANDE MOSQUEE DE TOUBA Marché ocass et plusieurs quartiers menacés
30 hectares de superficie situés à côté de la grande mosquée de Touba risquent d’être déguerpis. La cause est, selon le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, la découverte d’une remontée d’eau dans la cité religieuse qu’il a fallu élucidée. C’est ainsi que, le 19 mai 2021, une équipe composée de plusieurs structures sous sa tutelle s’est rendue à Touba pour un diagnostic. Le constat de celle-ci est que, dit-il, «la zone en question fût une vallée argileuse, qui a été ensevelie avant son occupation. C’est donc la vallée qui s’est reconstituée avec les pluies, au point de former une nappe souterraine entre 0,5 mètres à 5 mètres, sur une superficie de 30 hectares». En précisant que c’est une question qu’il faut prendre au sérieux, Serigne Mbaye Thiam avance : «nous avons saisi le ministère de l’Intérieur pour que la Protection civile s’y déploie. Il se peut que de maisons menacées d’effondrement soient délogées». Le ministre de l’Eau et de l’assainissement annonce même qu’un programme d’urgence est prévu pour la gestion de cette question.
PROBLEME D’APPROVISIONNEMENT EN EAU DE TOUBA PENDANT LE MAGAL
Serigne Mbaye Thiam, sans langue de bois Il ne peut y avoir un approvisionnement en eau correct de Touba pendant le Magal. «C’est une question que je ne snobe pas. Je l’ai dit aux autorités religieuses, une ville où, à l’intervalle d’une semaine, deux jours, ou trois, la population est multipliée par 100 ou 1000, dire que les gens auront le même confort en ce qui concerne l’alimentation en eau, comme en temps normal, ce n’est pas possible», a répondu le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye, interpellé par le président du Groupe Liberté et Démocratie, Serigne Cheikh Mbacké. Il dit, toutefois, que des efforts sont faits par les autorités. Mais la configuration du réseau hydraulique de la ville n’aide pas. «Chaque année, nous renforçons la disponibilité de l’eau par des forages, par la restructuration du réseau. Mais il y a un réseau qui pose problème. Il n’est pas géré de façon professionnelle. Par exemple, le réseau sur la voie publique est occupé de façon à ce qu’il n’est pas possible d’y faire des interventions, en cas de problème». Régler le problème de l’approvisionnement en eau à Touba nécessité une action d’envergure, selon Serigne Mbaye Thiam. «Il faut une solution structurelle, pour Touba, qui permet d’avoir un modèle économique et financier viable. C’est une question à étudier en toute responsabilité».
CHERTE DE L’EAU : Le ras-le-bol de Pape Sagna Mbaye
«La seule chose qui est constante est qu’à Dakar et sa banlieue, c’est cette hausse vertigineuse, cette exponentialité indéterminée du prix de l’eau. Nous ne pouvons pas comprendre qu’est-ce qui a changé réellement, Madame la Directrice. Au niveau du dispositif expérimental, rien n’a changé. Tout le monde en parle. Qu’est ce qui va être fait ? Une fois que l’audit sera réalisé et que nous aurons les résultats, est-ce que les redressements sont rétroactifs ? Parce que ça sera de l’argent indument engrangé par Sen’Eau», en cas de confirmation de cette hausse «suspectée», dit sans ambages le député. Nango Seck déplore également cette cherté. Le député Mame Diarra Fam, s’adressant à la Directrice de Sen’Eau, trouve que rien ne marche.
UN RAPPORT DU FORUM CIVIL ÉTALE LES CARENCES DE LA DÉCLARATION DE PATRIMOINE AU SÉNÉGAL
Le Forum civil, section sénégalaise de Transparency International a rendu public hier, mercredi 8 décembre un rapport sur la mise en œuvre de la loi sur la déclaration de patrimoine au Sénégal avec l’appui de OSIWA en prélude de la journée mondiale de lutte contre la corruption prévue ce jeudi 9 décembre. Réalisée sous la direction du Pr. Abdou Aziz Daba KEBE, Maitre de Conférences Agrège de droit public a l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Chef du Département de Droit public et Directeur du Centre d’Études et de Recherches sur l’Ingénierie juridique et financière (CERIF), cette étude présente « beaucoup d’insuffisances rendant ainsi inefficace l’application de la loi n°2014-17 du 2 avril 2014.
Adoptée par l’Assemblée nationale le 2 avril 2014, la loi n°2014-17 du 2 avril 2014 relative a la déclaration de patrimoine est passée au crible par un rapport du Forum civil, section sénégalaise de Transparency International rendu public hier, mercredi 8 décembre en prélude de la journée mondiale de lutte contre la corruption prévue ce jeudi 9 décembre. Réalisée sous la direction du Pr. Abdou Aziz Daba KEBE, Maitre de Conférences Agrège de droit public a l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Chef du Département de Droit public et Directeur du Centre d’Études et de Recherches sur l’Ingénierie juridique et financière (CERIF), avec la participation des membres du CERIF : Dr Lamine KOTE, et Monsieur Papa Waly DIOME, cette étude a ete finalisée en févier 2020 et actualisée en décembre 2021 et met à nue plusieurs insuffisances de cette loi chère pourtant à l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall.
Ainsi, le premier manquement relevé par l’équipe du professeur Abdou Aziz Daba KEBE concerne le champ d’application de cette loi sur la déclaration de patrimoine. En effet, selon eux, le «nombre limite d’autorités assujetties a la déclaration de patrimoine et de biens concernes par une telle déclaration» est un frein à l’atteint de l’objectif de «combattre l’évolution injustifiée des patrimoines des autorités publiques, gage de protection du patrimoine de l’Etat» visé par la loi n°2014-17 du 2 avril 2014. Abordant les critères institutionnels, toujours en matière de déclaration de patrimoine, le rapport fait remarqué que celui-ci «exclut beaucoup d’autorités publiques». Une situation qui fait dire à Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil dans le résumé de ce document qu’«en procédant ainsi, le Sénégal a fait le choix d’appliquer a minima les dispositions de l’article 7 alinéa 1er de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption dite Convention de MAPUTO, qui donne la possibilité aux États parties soit d’exiger a tous les agents publics soit a ceux qui sont désignés de satisfaire aux obligations de déclarations de leurs biens. Il est donc nécessaire que le Sénégal assujettisse plus d’autorites a cette formalité».
S’agissant du critère financier prévu par la loi n°2014-17 du 2 avril 2014 pour être éligible a la formalité de déclaration, les rédacteurs du rapport soulignent qu’il «est très élevé et ne permet pas d’assujettir un nombre important d’agents publics a la déclaration de patrimoine». Il en est de même du système de déclaration qui selon eux, «ne permet pas de faire face au risque de conflit d’intérêt comme c’est le cas en France».
S’agissant de la clause de la confidentialité qui entoure le processus de la déclaration de patrimoine, le coordonnateur du Forum souligne dans son résumé que le professeur Kébé a indiqué qu’elle «est saisissante». Autrement dit, la confidentialité a laquelle sont assujetties les personnes chargées de mettre en œuvre la déclaration de patrimoine et qui est observable dans plusieurs pays tendant a protéger les données personnelles n’est pas encadré par des «sanctions efficaces liées au défaut de déclaration et la mise a jour de la déclaration du patrimoine de l’assujetti en cours de fonction».
Par ailleurs, pour une meilleure portée de cette loi sur la déclaration patrimoine, l’équipe du Pr. Abdou Aziz Daba KEBE recommande ainsi entre autres, un élargissement du champ d’application de la déclaration de patrimoine en augmentant le nombre d’assujettis. Une extension du patrimoine déclaré à celui du ou de la conjoint (e), des ascendants au 1er degré des assujettis conformément au protocole de la CEDEAO sur la lutte contre la corruption sans préjudice d’instaurer un système de déclaration d’intérêt a l’effet de prévenir les conflits d’intérêts. Un durcissement des sanctions liées au non-respect de la formalité de déclaration.
Les sanctions peuvent être administratives, politiques et pénales. Une précision de la notion de fausse déclaration ou de celle de déclaration incomplète. Cela permet d’éviter leur usage non approprie, par les pouvoirs publics, a d’autres fins. Et une reforme du régime juridique de la déclaration de patrimoine du Président de la République est une nécessité. Celle-ci passe non seulement par la fixation d’un délai mais également par l’instauration d’une formalité de déclaration de patrimoine de sortie pour ne citer que ces recommandations. Il faut juste souligner que ce rapport sur la mise en œuvre de la loi sur la déclaration de patrimoine au Sénégal est l’un des 4 outils de plaidoyer pour la Transparence rendu public par le Forum civil en prélude de la journée mondiale de lutte contre la corruption de cette année.
Les trois autres outils sont : Un rapport comparatif des Conventions Fiscales du Burkina Faso et du Sénégal avec le modèle ATAF avec l’appui de Tax Justice Network Africa (TJNA); Un site internet www.fluxfinanciersillicites.sn pour permettre de dénoncer des cas de corruption et de s’informer sur les enjeux de la lutte contre les flux financiers illicites avec l’appui de TJNA et un clip vidéo sur la corruption réalisé, en partenariat avec OSIWA, par la Plate-forme d’Activisme Artistique contre la Corruption (PAAC) dirigée par Madame Oumy Regina SAMBOU DIENG
FESTIVAL PAROLES INDIGO, LA HUITIÈME ÉDITION S’OUVRE DANS LA VILLE TRICENTENAIRE
Ce Festival permettra aux participants et au grand public de faire de la littérature, du cinéma, d’organiser des expositions, des ateliers, des spectacles et des master class.
La ville de Saint-Louis abrite à compter de ce jeudi 9 au samedi 11 décembre prochain la huitième (8ème) édition du Festival Paroles Indigo avec comme slogan “d’autres façons de dire le monde”. Il est initié par l’Association qui porte le même nom. L’annonce a été faite hier, mercredi 8 décembre, au cours d’un point de presse par la Directrice Déléguée de l’Institut Culturel Français de Saint-Louis en présence de l’équipe organisatrice du festival.
Ce Festival permettra aux participants et au grand public de faire de la littérature, du cinéma, d’organiser des expositions, des ateliers, des spectacles et des master class. Créé en 2012 sur initiative de l’Association Paroles Indigo qui a vu le jour en 2009 à Arles en France, le Festival Paroles Indigo (d’autres façons de dire le monde) vise à promouvoir les auteurs, les artistes et les éditeurs issus des continents africain et asiatique. Cette association culturelle organise depuis 2012, un festival littéraire au Sud de la France, mais également dans les pays partenaires notamment la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Tunisie, le Mali, à en croire la Directrice artistique de ce Festival en l’occurrence Mme Isabelle Gremillet.
Pour sa part, la Directrice déléguée de l’Institut Culturel Français a beaucoup insisté sur le caractère gratuit de ce festival qui est ouvert à tout le public. “Paroles Indigo, c’est aussi une communauté humaine qui prône le mieux vivre ensemble, à travers une meilleure connaissance personnelle et mutuelle, en organisant des moments de rencontre et de dialogue avec les écrivains, les intellectuels, les artistes et les éditeurs d’ici et d’ailleurs”, a précisé Mme Isabelle Gremillet. Pendant trois jours, ce festival propose un programme riche autour de plusieurs temps forts notamment une résidence d’auteur, des expositions, une séance de master class, des lectures, du cinéma, des spectacles, des ateliers, et un concert. Le thème de ce Festival est “Ño Far - On est ensemble !”
Les initiateurs de ce Festival Paroles Indigo ont voulu, à travers le choix de ce thème, dégager toutes les barrières créées par la crise sanitaire (pandémie de Covid-19) qui est révélatrice de nombreuses inégalités sociales dans le pays. “La maladie à coronavirus a eu à créer des barrières entre les populations qui ne se voyaient plus, ne se saluaient plus, s’évitaient à longueur de journée de peur de capter le virus. Aujourd’hui, nous nous sommes dit qu’il est important que tous les acteurs réfléchissent ensemble pour trouver des solutions à des problèmes”, a expliqué Thibault Bassène, Assistant production culturelle de Paroles Indigo. Le festival permettra également aux élèves et étudiants de mieux se familiariser avec l’univers du livre, de la conception à la distribution.
VERNISSAGE AU CERCLE MAURICE GUEYE POUR SES DIX ANS, PARTCOURS CÉLÈBRE LES «LIENS» DE LA NATURE
Le temps d’un dimanche, la ville de Rufisque a été le point de convergence des acteurs et amateurs du monde des arts, notamment des arts plastiques.
Le temps d’un dimanche, la ville de Rufisque a été le point de convergence des acteurs et amateurs du monde des arts, notamment des arts plastiques. Une exposition, dans le cadre de l’anniversaire des dix ans du ParTcours y a été organisée. Un concept d’évènement d’art contemporain avec des sites d’exposition entre Dakar et la banlieue et auquel la fondation Sococim prenait part pour la cinquième fois, dans l’optique d’un soutien à l’art et aux artistes de la ville
« Nous accueillons aujourd’hui, le vernissage d’une exposition que nous avons intitulé « Ce qui nous lie » dans le cadre de la dixième édition de cette initiative ParTcours. Cette année, une trentaine de galeries de Dakar et banlieue, notamment Keur Massar, Mbao, et la ville de Rufisque, ont pu accueillir des expositions » a dit Particia Diagne, administratrice de la fondation. Pour le vernissage au cercle Maurice Guèye de la Fondation Sococim, cinq artistes ont présenté leurs œuvres en relation avec le thème du lien « ce qui nous lie ». Des œuvres en peinture, ou en sculpture et en design ont été revues et appréciées par des amateurs. Dans ces expositions, Fatou Mandoye Mbengue a présenté une collection intitulée « sortie de bain » pour revisiter le lien entre l’humanité et l’eau.
A travers ces œuvres, l’ancienne pensionnaire de l’ENA met en exergue « le lien entre la nature et l’homme, notamment l’eau, avec la série de bains pour symboliser l’importance de l’eau ». Le liquide précieux, source de joie de vivre, comme l’exprime la joie des enfants au torse nu au bord du fleuve, ou encore de propreté et de purification à travers les bains rituels et les libations qu’elle procure. Les bains pour signifier également la propreté et la purification. Une image symbolisée par cette femme avec un pagne tissé autour du buste, s’aspergeant de l’eau sur la tête et sur le corps. Dans ses œuvres, Marie Dione Cissé présente « le Cosmos » avec des lignes et des formes humaines et pour exalter la relation entre les êtres vivants dans le règne animal mais aussi avec le monde végétal. Une autre œuvre appelée Timiss pour signifier le moment de transition entre le temps des humains et celui des êtres invisibles, aussi heure des contes et des initiations. Le tout, sous la supervision de l’être suprême Togg, pour les Sérères, dieu pour les croyants.
Le vernissage a aussi marqué les tableaux de l’artiste peintre Ibrahima Cissé « Debs » qui traduit en image l’aspiration à une vie en synergie entre les différents groupes humains, mais aussi avec les animaux pour signifier la nécessité d’une préservation de cette « terre qui doit être un espace de paix, un paradis promis par la création mais que l’action humaine est en train de saper » d’où le titre des œuvres « Cohabitation » ou l’exigence d’un vivre ensemble. L’exposition a été saluée par un des initiateurs du ParTcours Mauro Pétronis, qui a noté une meilleure organisation et une plus grande professionnalisation du vernissage.
MEILLEURS SPORTIFS 2020-2021, LES «LIONS» DU BEACH SOCCER SACRÉS
L’équipe nationale de Beach Soccer a remporté hier, mercredi 8 décembre, le prix El Hadji Amadou Dia Bâ du meilleur sportif de l'année 2021
L’Association nationale de la presse sportive (ANPS) a publié les lauréats du trophée de meilleurs sportifs sénégalais qui se sont illustrés durant l’année 2020-2021. A l’issue du vote des quarante rédactions sportives, l’équipe nationale de Beach Soccer a été plébiscitée. Edouard Mendy (meilleur footballeur sénégalais), Jean Louis Barthelemy Diouf (meilleur footballeur local), Doudou Sané (meilleur lutteur sans frappe) sont sortis du lot. Ils seront fêtés en mars prochain, au retour de la CAN, lors du gala du cinquantenaire de la création de l’association de la presse sportive.
L’équipe nationale de Beach Soccer a remporté hier, mercredi 8 décembre, le prix El Hadji Amadou Dia Bâ du meilleur sportif de l'année 2021. Les sextuples champions d'Afrique, demi-finalistes de la Coupe du monde en Russie et cinquième dans le ranking mondial ont été quasiment plébiscités à l’issue des votes de 40 rédactions sportives sénégalaises. Alseiny Ndiaye et ses coéquipiers ont été sacrées (312 points) devant la championne d'Afrique de natation (109 points) Oumy Diop et le Basketteur Gorgui Sy Dieng (91 points). Ils succèdent au champion d'Afrique judoka Mbagnick Ndiaye.
EDOUARD MENDY DÉTRÔNE SADIO MANÉ
Edouard Mendy a été sacré meilleur footballeur sénégalais de l’année 2020-2021 doté du prix Jules François Bocandé. C'est à l’issue du dépouillement des votes effectué hier, mercredi par l'association nationale de la presse sportive (ANPS). Le portier de Chelsea et des Lions est sorti avec 321 points devant Sadio Mané et Ismaïla Sarr. Sur les 40 rédactions sportives, les 37 ont porté leur voix sur le portier des Blues de Chelsea. Il succède à Sadio Mané qui a remporté les six derniers trophées. Une juste récompense pour le portier qui a été curieusement absent de la liste des nominés pour le Ballon d'or. Relégué à la 2ème place du Prix Lev Yachine devant l'italien Donnaruma, Edouard Mendy a été un des artisans de la prestigieuse Ligue des champions ou encore du championnat de Premier League.
Outre cette distinction, le gardien de but des Lions du Sénégal figure sur la liste des nominés pour le titre de la personnalité sportive africaine de l’année de la BBC. A signaler pour le titre de meilleur footballeur local (trophée Ibrahima Coulibaly), il sera attribué Jean Louis Barthélemy Diouf. Auteur de 12 buts en 19 matches, l’attaquant de Génération Foot a ravi la vedette à Moutarou Baldé, de Teungueth FC et à Pape Demba Diop de Diambars classés respectivement deuxième et troisième de cette distinctions. Les lauréats vont recevoir leur distinction en mars prochain lors du gala de la cinquantenaire de la création de l'association de la presse sportive. Dans la catégorie de meilleur lutteur sans frappe dotée du trophée Abdourahmane Ndiaye Falang, Doudou Sané a été élu meilleur lutteur sans frappe de l’année 2021 par l’ANPS. Avec 300 points au compteur, le sociétaire de l’écurie Tay Shinger a quasiment raflé la mise. Il devance Ngagne Sène de l’écurie Kaye Bakh qui a obtenu 104 pts et Toubacouta de campement Nguekhok (60 points).
Le lutteur succède ainsi à Mohamed Bayo dit Général Malika. Le gala du cinquantenaire de l’ANPS pour fêter les sportifs Les lauréats vont recevoir leur distinction en mars prochain lors du gala de la cinquantenaire de la création de l'association de la presse sportive. Il faut noter que le trophée de la lutte avec frappe n’a pas été décerné cette édition en raison du Covid-19. Ce, en raison du report de la quasi-totalité des grandes affiches durant la saison 2020-2021. Dans cette perspective, le président de l’ANPS Abdoulaye Thiam annonce des trophées spéciaux qui seront décernés au cours du gala à des sportifs méritants.
INAUGURATION DE L’INSTITUT CERVANTÈS, LA REINE LETIZIA ORTIZ D’ESPAGNE À DAKAR LUNDI PROCHAIN
Ce sera officiel lundi prochain. L’Espagne aura désormais un centre culturel digne de ce nom au Sénégal. L’inauguration sera présidée par la reine Letizia Ortiz d’Espagne
La reine d’Espagne sera dans nos murs lundi prochain pour présider à l’inauguration des nouveaux locaux de l’institut Cervantès de Dakar au niveau de l’avenue Cheikh Anta Diop. Elle sera accompagnée de plusieurs personnalités politiques dont le vice – ministre des Affaires étrangères Espagnol.
Ce sera officiel lundi prochain. L’Espagne aura désormais un centre culturel digne de ce nom au Sénégal. L’inauguration sera présidée par la reine Letizia Ortiz d’Espagne.
Selon le directeur de l’Institut Cervantès, Nestor Nongo, c’est le premier institut que l’Espagne ouvre en Afrique Sud saharienne. « Depuis 2009, nous avons une petite structure, mais à partir de maintenant, nous avons un nouveau siège qui se trouve dans l’Avenue Cheikh Anta Diop. C’est pour cette raison que la reine va faire le déplacement à Dakar. C’est un honneur et nous sommes en contact avec les autorités car la présidence est au courant ainsi que la Mairie de Dakar. Nous espérons que les autorités locales seront présentes pour l’ouverture de l’Institut Cervantès » a-t-il révélé.
A en croire le directeur de l’institut, le Sénégal constitue la porte de l’Afrique et l’Espagne considère notre pays comme un partenaire, un pays ami qui accueille un nombre important d’émigrés. « Les deux pays ont une forte coopération économique, mais nous voulons renforcer notre coopération culturelle. Ce qui définit les populations, c’est la culture. On peut être en contact économiquement, mais si on n’est pas en contact culturellement, ce sera difficile. Nous voulons mettre à la disposition des sénégalais un espace culturel avec toutes les nouvelles technologies possibles pour faciliter un échange avec le Sénégal. Ce sera un plus qui sera apporté déjà à tout ce qui se fait au Sénégal. Nous voudrons que les sénégalais s’approprient le centre culturel.
A partir de lundi prochain, nous pourrons dire qu’il y aura un centre culturel de plus au Sénégal » a poursuivi Nestor Nongo. Selon ce dernier, le pays est confronté à la lutte contre la pandémie de la Covid, c’est pourquoi le nombre d’invités sera limité. « Nous allons offrir un programme culturel à la population qui va inclure des apprentissages académiques, des expositions, de la musique, du théâtre, un échange entre la culture espagnole et sénégalaise. Nous invitons les acteurs culturels sénégalais à un échange (…)
Chaque mois on aura des concerts avec des artistes en relation avec l’Espagne. Des artistes sénégalais seront en Espagne pour se produire aussi (…) pour l’inauguration, les prestations de Raoul Rodriguez et Sidy Samb sont prévues. Ce sera la symbiose des deux cultures » a-t-il expliqué. Nestor Nongo a fait remarquer que presque 700 millions de personnes parlent l’espagnol dans le monde et que l’Institut Cervantès est chargé de faire la promotion de la langue espagnole. « C’est une langue très parlée dans le monde. Elle est la seconde langue aux Usa. En Amérique du Sud, tous les pays parlent l’Espagnol mis à part le Brésil » a-t-il reconnu.