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26 juin 2025
EDOU MENDY ET KOULIBALY LANCENT UN APPEL A L'UNITE AUTOUR DES LIONS
Les internationaux sénégalais Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy ont lancé un vibrant appel à l’unité autour de la sélection nationale, pour la phase finale de la CAN et les barrages de la Coupe du monde 2022
Les internationaux sénégalais Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy ont lancé un vibrant appel à l’unité autour de la sélection nationale, pour la phase finale de la CAN et les barrages de la Coupe du monde 2022.
Le jeu en équipe nationale est difficile parce que les joueurs passent peu de temps ensemble en sélection, a signalé le capitaine des Lions du Sénégal, Kalidou Koulibaly, dans un entretien à ‘’Talents d’Afrique’’, un magazine de Canal+. ‘’Mais nous devons être tous ensemble pour atteindre nos objectifs’’, a répondu Koulibaly à une question sur les critiques faites à l’équipe nationale sur son jeu.
Des critiques faites surtout à Aliou Cissé, le sélectionneur national depuis mars 2015. La qualité du jeu est souvent décriée, même si les Lions constituent l’une des meilleures équipes d’Afrique. Quelle que soit la qualité du jeu, les joueurs, les supporters et les dirigeants sportifs doivent travailler ensemble pour remporter la Coupe d’Afrique des nations surtout, a dit Édouard Mendy, gardien de Chelsea (élite anglaise) et de l’équipe nationale du Sénégal. Mendy, élu meilleur gardien de la Ligue des champions 2020- 2021, estime qu’‘’en Afrique, c’est difficile’’ de jouer en équipe nationale. ‘’Il y a un bon noyau, avec une animation très claire’’, s’est réjoui le gardien, affirmant avoir remarqué une nette progression du jeu du Sénégal. Qualifiée aux barrages de la Coupe du monde 2022, l’équipe du Sénégal fait partie, selon les observateurs, des favoris de la CAN prévue en janvier prochain au Cameroun.
LES «LIONNES» AU TESTEUR DE LA LONE STAR
L'équipe du Sénégal affronte ce mercredi 20 octobre à Monrovia, celle du Liberia pour le compte du premier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations féminine prévue au Maroc en 2022
L'équipe du Sénégal affronte ce mercredi 20 octobre à Monrovia, celle du Liberia pour le compte du premier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations féminine prévue au Maroc en 2022. En direction de cette première manche, le sélectionneur Mame Moussa Cissé espère que les Lionnes vont faire un résultat après avoir bénéficié de bonnes conditions de préparation et reçu des renforts.
Samuel Kanyon Doe Sports Complex de Monrovia, l'équipe du Libéria pour le match aller du premier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine Maroc 2022. "Nous nous sommes préparés depuis quelques mois. Nous avons un groupe rajeuni. Il y a beaucoup de nouvelles joueuses mais nous avons gardé l'ossature qui a joué le dernier match au dernier tournoi de l'Ufoa en 2019. Nous avons travaillé dans la continuité. Nous voulons nous qualifier et nous avons mis l'équipe dans de bonnes conditions. On sait que le match ne sera pas facile", a souligné le sélectionneur des Lionnes Mame Moussa Cissé, au micro de Radio Sénégal.
Le technicien sénégalais espère que son équipe va faire monter le niveau de jeu face à un adversaire qu'il juge difficile à manœuvrer. "On sait que voyager en Afrique est difficile. Le Libéria est une équipe très difficile à manœuvrer, teigneuse avec beaucoup d'agressivité. C'est à nous de monter notre niveau de jeu à Monrovia et de venir chercher la qualification à Thiès le 26 octobre", indique-t-il. Le technicien ajoute que la confiance est de mise et peut valablement aller chercher un bon résultat devant la Lone Star. "L'équipe est très confiante. Nous avons ramené quatre joueurs qui sont en France et qui étaient dans le groupe de 2019. Nous avons trois joueuses de Bourges et Mame Diop. Nous les avons appelés pour venir appuyer l'équipe. Nous avons une équipe qui peut valablement aller chercher un bon résultat", confie-t-il. Les Lionnes vont dans une semaine recevoir la sélection féminine du Libéria au Lat Dior de Thiès dans le cadre du match retour.
LE SERMON DE SERIGNE BABACAR SY MANSOUR
Pour la deuxième année consécutive, Tivaouane n’a pas célébré le Maouloud ou Gamou comme à l’accoutumée. Mais la déclaration du Khalife général des Tidianes, qui avait donné rendez-vous aux talibés était attendue
Pour la deuxième année consécutive, Tivaouane n’a pas célébré le Maouloud ou Gamou comme à l’accoutumée. Mais la déclaration du Khalife général des Tidianes, qui avait donné rendez-vous aux talibés était attendue. Serigne Babacar Sy Mansour s’est longuement entretenu avec les fidèles, lors de la cérémonie organisée avant-hier, lundi 18 octobre 2021, à l’occasion de la commémoration de la naissance du Prophète Mohamed (Psl). Il a invité les musulmans au retour à Dieu, au culte d’un bon comportement à l’endroit de son prochain. Il a aussi demandé aux autorités étatiques de veiller sur le système éducatif. Revenant sur l’actualité, il s’est prononcé sur le Protocole de Maputo, opposant un «Non» catégorique à un projet de loi sur l’avortement médicalisé, sur les Locales de Janvier 2022 et la transhumance politique ; tout en portant la parole du monde rural à qui il «manque beaucoup de choses».
Serigne Babacar Sy Mansour, Khalife général des Tidianes, a profité de la réception organisée à l’occasion de la commémoration de la naissance du Prophète Mohamed (Psl), lundi dernier, pour inviter les fidèles musulmans à se conformer davantage aux recommandations divines. «La crainte de Dieu dans le respect de ses ordres et Ses interdits est la seule voie de sortie des épreuves, revers, fléaux, séditions, tribulations, épidémies, maladies cardiaques, spirituelles, sociales, régionales et internationales que nous vivons aujourd’hui», a-t-il dit. Toujours dans son invite, le guide religieux a estimé qu’«au lieu de passer notre temps dans des conflits, à jouer, se moquer des gens, révéler leurs défauts, se vanter de nos généalogies à travers les réseaux sociaux et à chercher la sédition parmi les musulmans avec qui nous sommes liés par la foi et la Qibla, au lieu de tout cela, il faut un effort collectif visant à éradiquer la corruption».
Pour Serigne Babacar Sy Mansour, «c’est dans l’éthique des interactions, dans le respect des ordres et interdits religieux que se trouvent l’esprit de la religion, sa quintessence et la preuve de sa véracité. La négligence du Serviteur dans ses interactions a des conséquences désastreuses sur sa pratique cultuelle et pourrait causer la perte de ses récompenses en raison de ses mauvais comportements avec les autres» Le musulman perd un de ses piliers, l’envie de perfection. «Nous avons beaucoup perdu cette conscience de perfection, avons énormément reculé en matière d’éthique et nous interagissons mal avec nos semblables». Ceci n’a que des conséquences négatives, analyse le Khalife de Tivaouane. «Au même moment, les ennemis de l’Islam ont eu conscience de l’importance de nos nobles caractères et ont ainsi œuvré pour leur destruction, usant de toutes leurs forces intellectuelles, matérielles et stratégiques, avec la bénédiction de Satan. Tout cela est pour affaiblir leurs forces fondées sur l’éthique islamique et porter atteinte à l’union des musulmans. Ils savent que les nobles caractères de l’Islam constituent les fondements de la force des musulmans.
Aussi leur ont-elles déclaré la guerre avec une armée dont les soldats sont la corruption et la discorde». Face à ce constat, Serigne Babacar Sy Mansour appelle les fidèles à cultiver le culte de l’amour de son prochain. «Serrons-nous la main, rendons nous visites et aimons-nous les uns les autres. Sachons que même si nos visions diffèrent, nos cœurs nous unissent. Nous invitons tout le monde à suivre le modèle de celui que nous célébrons aujourd’hui : notre Maître Mohamed (Paix et salut sur Lui). Son modèle est fondé sur : l’Unicité de Dieu et Sa glorification, l’honnêteté, le respect des engagements, la maîtrise de la colère, le courage, l’abnégation, le djihad contre l’ennemi et contre l’égo, l’amour, la paix et la miséricorde sociale, c’est-à-dire se tenir aux côtés des nécessiteux, panser leurs blessures, essuyer leurs larmes et leur fournir les services sociaux dont ils ont besoin. Cela est plus que jamais nécessaire en ces jours où le monde traverse la pire crise sanitaire de son histoire moderne».
ASSOIR DE BONNES MŒURS, UNE RESPONSABILITE DE TOUS
La bonne marche de la société incombe à tous. «Puisque chacun de nous est tel un berger qui serait responsable de son troupeau, nous devons nous efforcer de construire une société joliment organisée, civilisée, qui brille de par les valeurs spirituelles de l’existence ; une société qui rayonne de par ses idéaux et vertus ; une société sans triche, sans hypocrisie, sans envie, sans règlements de comptes et autres maladies du cœur et de l’âme du genre», at-il soutenu. Serigne Babacar Sy Mansour fustige, dans ce sens, les maux qui rongent la société. «En ces temps, nous remarquons une recrudescence des phénomènes du meurtre, de la destruction, de l’extermination, du vol, de l’usurpation ou de la ‘’utilisation’’ illégale de l’argent d’autrui. Des moyens sont mis en place afin de gagner de l’argent prétendument au nom la religion, de la préservation de soi et de la bonté. Cela pousse à des phénomènes comme la migration illégale par voie maritime, le développement de nouveaux jeux comme «Pari-foot» qui constitue le passe-temps et la principale préoccupation de beaucoup de gens».
NECESSITE DE VEILLER SUR LE SYSTÈME EDUCATIF ET…
«Qu’il me soit permis de profiter de cette occasion bénie pour demander aux autorités officielles de mieux prendre soins des classes moyennes et populaires qui souffrent de nombreux problèmes. Elles ont des difficultés dans leurs métiers, que ce soient des professions agricoles, commerciales, industrielles, maritimes et autres qui sont gages de stabilité et de prospérité économique et sociale de notre pays», a dit le Khalife général des Tidianes. Avant d’ajouter : «parmi les questions brûlantes qui rongent la société, figure celle de l’éducation et de la formation, que ce soient dans les écoles, les instituts et les établissements d’enseignement et de formation. Le niveau scientifique, culturel et académique est très bas et dégradé. Cela est dû à un système éducatif corrompu dans toutes les étapes de ses programmes. Ces élèves et étudiants sont les espoirs du pays. Sur leurs épaules repose la responsabilité de gérer et de faire marcher ses affaires intérieures et extérieures. Aucun pays qui néglige ses enfants ne sentira l’odeur du développement». Dès lors, a-t-il relevé, il est «de la responsabilité du gouvernement de mettre en place un système éducatif clair qui ne se contente pas uniquement de l’instruction des enfants. Ce système doit aussi veiller à leur éducation et orientation selon nos belles croyances et traditions. Il est aussi de sa responsabilité de mener une politique qui assure la sérénité, la sécurité et la stabilité tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays».
…HALTE AU PROTOCOLE DE MAPUTO, SUR L’AVORTEMENT MEDICALISE
Devant le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome et sa délégation composée, entre autres, le Khalife a réitéré son opposition à toute loi dans ce sens. «Beaucoup de choses se sont déroulées dans ce pays et d’autres se profilent à l’horizon. Aujourd’hui on nous parle de la légalisation de l’avortement médicalisé. Cela devrait passer par l’Assemblée nationale, à travers un projet de loi. Mais ma position reste celle que j’ai toujours eu sur la question. Chacun est responsable de ses actes. Devant Dieu, le fidèle rendra compte de ses actes et de tout ce qui s’est produit en sa présence».
PLAIDOYER POUR LE MONDE RURAL
Le Khalife général des Tidianes a fait de même un plaidoyer en faveur de cette partie du Sénégal des profondeurs. «Il manque beaucoup de choses au monde rural», a-t-il fait savoir, insistant qu’il connaît «bien» cette partie du pays. «Aidez les cultivateurs à produire en toute saison, car la terre est fertile», a-t-il lancé à la délégation officielle, représentant le gouvernement. Soulignant que «les moyens font défaut et les semences sont difficiles» à acquérir, a-t-il indiqué. Non sans inviter, par ailleurs les citadins qui en ont les moyens à venir en aide à leurs proches vivant dans le monde rural.
POUR DES LOCALES APAISEES…
Dans un autre registre, tout en reconnaissant que, dans le domaine de l’électrification rurale, des efforts ont été faits à l’aide de l’énergie solaire, le guide religieux a exhorté le gouvernement à densifier le réseau routier dans le monde rural surtout. Entre autres sujets d’actualité, Serigne Babacar Sy Mansour a évoqué les élections municipales et départementales prévues le 23 janvier 2022. Face à la délégation gouvernementale conduite par le Monsieur élection, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulye Diome. Tout en priant pour un scrutin apaisé, il a invité les fidèles à bannir le mensonge, les polémiques inutiles, la «transhumance politique», etc.
LEVEE DE L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE DES DEPUTES BIAYE ET SALL
L’Assemblée nationale déclenche le compte à rebours
Le bureau de l’Assemblée nationale déclenche le compte à rebours de la procédure de levée de l’immunité parlementaire des députés Boubacar Villiemmbo Biaye et Elhadj Mamadou Sall cités dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques.
Dans un communiqué rendu public à l’issue de sa rencontre tenue le lundi dernier, le bureau de l’Assemblée a annoncé une séance plénière sur la ratification de la liste des membres de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire des députés sus visés pour le vendredi 22 octobre 2021 à 10 H 00.
La procédure de levée de l’immunité parlementaire des députés Boubacar Villiemmbo Biaye et Elhadj Mamadou Sall cités dans l’affaire de trafic de passeport diplomatique est en marche. A peine installé le jeudi 14 octobre, lors de la plénière d’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale de l’année 2021- 2022, le bureau de l’Assemblée nationale qui s’était réuni avant-hier, lundi 18 octobre, pour examiner la demande de levée de l’immunité de ces deux députés adressée au président de l’Assemblée nationale par le ministre de la Justice, a sans surprise déclenché le compte à rebours de ce processus.
Ainsi, dans un communiqué rendu public à l’issue de cette rencontre, il est annoncé que les « députés sont convoqués en séance plénière le vendredi 22 octobre 2021 à 10 H 00 ». L’’ordre du jour de cette plénière poursuit ce document, « porte sur la ratification de la liste des membres de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire des députés Boubacar Villiemmbo Biaye et Elhadj Mamadou Sall».
Mis à jour par des éléments de la Division des investigations criminelles, à la suite de plaintes déposées contre un nommé El Hadji Diadji Condé, les premiers éléments de l’enquête publiés dans la presse avaient révélé que 14 certificats de mariages portant le nom des députés mis en cause ont été identifiés à la suite d’une percussion chez Condé. Neuf (09) autorisations parentales, sept (07) relevés de comptes bancaires, dix-neuf (19) extraits de naissance et treize (13) relevés authentiques de leurs indemnités parlementaires ont été également retrouvés lors de cette fouille.
Dans un communiqué rendu public, le 22 septembre, l’Assemblée nationale qui s’était emmurée dans un silence assourdissant depuis l’éclatement de cette affaire, avait indiqué que les deux députés, «à l’occasion d’une rencontre avec le président de l’institution, avaient “accepté, sans hésiter, de répondre à toute convocation des services chargés de la phase de l’enquête préalable, sans attendre la levée de leur immunité parlementaire, lorsque cette mesure sera demandée par le ministre de la Justice ».
Le jeudi 14 octobre dernier, le président de l’Assemblée nationale était encore monté au créneau pour préciser qu’il veillerait personnellement, à chaque étape, avec toutes les instances compétentes et les députés concernés de cette procédure de levée de l’immunité parlementaire. « J’y veillerai personnellement et il n’y a rien à cacher », a-t-il précisé avant de faire remarqué. « Maintenant cela dit, le député est un citoyen. Il est responsable de son comportement devant la loi et la Justice. L’Assemblée ne peut pas aller chez chaque député pour savoir quel thé il boit le matin ou quel café il boit avant de s’endormir ».
LA CSA POUR UNE AUTORITE DE REGULATION
La gestion de l’eau au Sénégal donne du tournis à plus d’un
Pour une gestion transparente et plus fluide de l’eau au Sénégal, la confédération des syndicats autonome du Sénégal (Csa) a fait le plaidoyer pour la mise en place d’une autorité de régulation. Les camarades de Mamadou Diouf secrétaire général de la Csa l’ont fait savoir samedi dernier, lors de l’atelier qu’ils ont tenu sur la privatisation de l’eau au Sénégal. Une activité qui entre dans le cadre de la semaine africaine de l’eau.
La gestion de l’eau au Sénégal donne du tournis à plus d’un. Des voix de tout bord se lèvent pour dénoncer soit la mal gouvernance de ce liquide précieux, soit la qualité ou encore la défaillance des compteurs qui font flamber les prix. Face à toutes ces interrogations, la confédération des syndicats autonomes du Sénégal (Csa) a tenu un atelier sur la privatisation de l’eau au Sénégal. Une activité qui entre dans le cadre de la semaine de l’eau : un moment d’échange, de discussion sur la problématique de l’eau.
Selon Mamadou Mignane Diouf du forum civil, la gouvernance de l’eau ne doit pas être à titre commercial. «On devrait avoir une gouvernance de l’eau, car elle n’est pas une marchandise mais un droit pour tout sénégalais de pouvoir en disposer», a-t-il fait savoir. Même si l’eau n’est pas une marchandise, elle a un coût quand elle arrive chez nous. Un montant considéré comme un service qui doit être supporté par le consommateur. Sur ce point M. Diouf du forum civil a déclaré : «c’est l’Etat qui devait le faire sur ce que nous appelons la gouvernance participative et inclusive». Et d’avancer : «l’eau est très chère au Sénégal. Officiellement le tarif n’a pas augmenté. Cependant, il y a des malversations dans la gestion surtout avec les nouveaux compteurs». Pour arriver à stabiliser le secteur de l’eau qui reste très mouvementé ces dernières années avec les récriminations des consommateurs, la Csa fait le plaidoyer pour l’installation d’une autorité de régulation de l’eau. «Ce mécanisme peut aider à réguler le secteur. Les consommateurs se lèvent, l’autorité de régulation doit pouvoir trancher, sanctionner, délivrer des amendes ou encore rétablir les droits quand le respect des engagements n’est pas tenu», a avancé Mamadou Mignane Diouf.
LES SYNDICATS DEMANDENT A ETRE INTEGRES DANS LE CAPITAL
Les syndicalistes de l’eau ne veulent plus être considérés comme de simples travailleurs mais plutôt comme des actionnaires et être au cœur du système. Pour M. Diouf, le Sénégal doit tendre vers cette formule afin de développer son économie. «Les syndicats considérés comme partie prenante du capital se sentiront plus impliqués et motivés que quand on les utilise comme des mains d’œuvre et en plus mal payés» a-t-il avancé. Toujours dans le cadre de la gestion, la Csa a demandé que les postes à pourvoir au sein des directions soient laissés une marge pour les nationaux. «On ne peut pas comprendre que le directeur de l’affermage nous vienne de l’Europe alors que nous avons des cadres qualifiés pour ce poste. Même si les travailleurs ne le disent pas ouvertement, ils se sentent frustrés face à de telles décisions», indique-t-il. Mais, il faut quand même préciser que Suez détient 45 % des actions contre 24 % à l’Etat du Sénégal via Fonsis. Les partenaires sénégalais (20 %) et les salariés du secteur détiennent 11 %.
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CE QU'EST LE BONHEUR POUR EUX ...
Le bonheur ? Jamais sans Dieu… Être heureux seul ? Inimaginable… Le bonheur c’est toujours avec la famille élargie… Le seul souffle, suffit à avoir le bonheur… Dans ce micro trottoir des Africains partagent leur idée du bonheur.
Quelle que relative que soit l’idée du bonheur, elle se résume presque toujours à deux choses : la santé et la paix. Dans ce premier numéro de Vox Pop’, AfricaGlobe Tv vous emmène dans les rues de la capitale sénégalaise pour découvir l'idée du bonheur . Nous avons eu la chance de rencontrer au-delà des Sénégalais d’autres Africains de différentes catégories sociales professionnelles qui ont accepté de plancher sur le sujet.
Au total, une dizaine de personnes ont été alpaguées, à l’improviste et sont invitées à partager leur idée du bonheur. Les réponses sont diverses et variées, mais pour la majorité on arrive pratiquement à la même conclusion.
Pour certains, rien que fait d’avoir le souffle de vie, c’est l’expression du bonheur. D’autres y trouvent leur bonheur dans le fait d’avoir Dieu dans leur vie. Le bonheur pour une autre catégorie de nos interlocuteurs réside dans le fait d’être entouré de leur famille.
Parmi cette catégorie, certains évoquent la famille élargie à l’africaine et non pas une famille nucléaire. Pour vous quelle est la meilleure idée du bonheur sur les dix intervenants ? Et pour vous, quelle est votre idée du bonheur ? Laissez un commentaire un bas. Le débat est ouvert et ça se discute !!!!
Le technicien français Frédéric Bougeant, entraîneur de la sélection nationale féminine du Sénégal de 2016 à 2021, a été nommé coach des Lions pour une durée d’un an, a appris l’APS de la Fédération sénégalaise de handball
Dakar, 19 oct (APS) – Le technicien français Frédéric Bougeant, entraîneur de la sélection nationale féminine du Sénégal de 2016 à 2021, a été nommé coach des Lions pour une durée d’un an, a appris l’APS de la Fédération sénégalaise de handball (FSHB).
Pour ‘’la relance de la sélection masculine et en vue de la participation à la CAN de janvier 2022, la fédération, avec l’accord de la direction technique nationale, a mis fin à la collaboration avec l’entraîneur Djiby Diagne et a nommé Frédéric Bougeant comme manager de l’équipe A hommes du Sénégal’’, déclare la FSHB dans un communiqué.
Elle précise que ‘’c’est à la suite de son assemblée générale, de l’installation du bureau fédéral, par le ministre des Sports, et d’une évaluation exhaustive de ses équipes d’élite que la fédération a pris cette décision’’.
La FSHB espère, avec la nomination de Bougeant au poste de coach des Lions, ‘’répondre aux contraintes du haut niveau et aux nouvelles orientations du ministère des Sports axées sur les résultats’’.
Le nouveau manager général des Lions va publier une liste de joueurs pour un stage prévu du 1er au 6 novembre à Cherbourg (France).
Le technicien français avait été nommé entraîneur de la Jeunesse sportive de Cherbourg en 2020. Il cumulait ce poste avec celui de sélectionneur des Lionnes du Sénégal.
En juin dernier, à Yaoundé, il a manqué les quarts de finale de la CAN féminine de handball. Mais Bougeant et les Lionnes s’étaient qualifiées en phase finale de la Coupe du monde en décembre 2019.
Ils ont été battus en finale de la CAN, la même année. La sélection masculine de handball du Sénégal, elle, n’a pas pris part à une compétition continentale depuis 2014.
OBSEQUES DE JOSEPH KOTO, LA GRANDE MOBILISATION DU MONDE SPORTIF
Les dirigeants sportifs, ceux du football en tête, ont rendu un dernier hommage à l’ancien international Joseph Koto, décédé brutalement jeudi dernier d’un malaise, à Dakar.
Les dirigeants sportifs, ceux du football en tête, ont rendu un dernier hommage à l’ancien international Joseph Koto, décédé brutalement jeudi dernier d’un malaise, à Dakar.
Les personnalités du monde des sports, dont le ministre chargé du secteur, Matar Ba, qui y étaient pour prendre part à ses obsèques, ont pris d’assaut la morgue de l’hôpital de Fann, où s’est déroulée la levée du corps du défunt.
‘’Koto voulait faire toujours mieux et aller plus loin comme le montrent ses résultats avec les équipes nationales et les petites catégories’’, a témoigné le ministre des Sports. Joseph Koto, malgré son âgé, 65 ans, avait la volonté d’‘’écrire de nouvelles pages dans le football sénégalais’’, selon Matar Ba. ‘’Hélas, Dieu en a décidément autrement’’, a-t-il ajouté. ‘’Mais on peut se consoler par le fait qu’il restera à jamais dans le cœur de tous ses compatriotes. Il a été utile à la nation et à la République’’, a poursuivi le ministre des Sports.
Matar Ba avait à ses côtés plusieurs personnalités dont son collègue chargé de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, également président de la Ligue de football amateur, et le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.
« S’il s’agit de patriotisme, on ne peut trouver mieux que lui. C’est pourquoi il a accepté, après avoir dirigé la sélection A, de prendre en charge les sélections des U20 et des U23. Sa seule motivation, c’était de servir son pays », a témoigné le président de la FSF.
Les entraîneurs de football, certains de ses anciens coéquipiers en sélection nationale et à la Jeanne d’Arc, et l’amicale des anciens internationaux dirigée par Cheikh Seck ont pris part à la levée du corps et à l’enterrement de Joseph Koto au cimetière Saint-Lazare de Béthanie, à Dakar.
KEEMTAAN GI - LE VRAI SENEGAL
Le Sénégal que le Chef apercevait depuis Dubaï, c’est celui de ses rêves qu’il n’a jamais réussi à matérialiser. Celui qu’il nous vendait quand il sollicitait nos suffrages. Lorsqu’il nous suppliait presque à genoux, nous promettant une gestion sobre et vertueuse. Depuis, le discours a changé… Le vrai Sénégal, le pays dans lequel on vit a été esquissé par un de nos marabouts, connu pour son franc-parler. Celui du Sénégalais qui souffre et qui cherche le diable pour lui tirer la queue. Celui du Sénégalais qui survit pendant que des gens enrichis par la politique lui tirent la langue. Celui des agriculteurs, pasteurs et pêcheurs qui étalent leur spleen sans que l’Autorité entende leurs pleurs. Une Autorité selon laquelle tout marche comme jamais auparavant. Le vrai Sénégal, c’est aussi celui d’une jeunesse désemparée qui se suicide dans l’océan. Celui des diplômés en quête d’emplois, qui désespèrent de décrocher ne serait-ce qu’un stage pendant que des professionnels de la politique se vautrent dans des fonctions de sinécures. Celui où la corruption prospère malgré les discours du Chef qui a la fâcheuse propension à protéger des malfrats, trafiquants, détourneurs de nos ressources et faux monnayeurs. C’est ce Sénégal où règne une flagrante injustice. Un pays que l’éthique a déserté et où chacun essaie de détruire l’autre par des intrigues et la médisance. Si on en est arrivé à constater un tel état de déliquescence ou si l’éthique a reculé, c’est parce que l’autre a échoué dans sa gestion qu’il voulait sobre et vertueuse. Ce Sénégal-là, est celui d’un pays corrompu et où tous les coups sont permis et où des crapules édictent des lois. Un Sénégal loin de cette société dont rêve le religieux. Celui esquissé depuis Tivaouane étant à mille lieues de celui de Dubaï. Comme disait le journaliste et écrivain Batiste W. Foisy, quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l'oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c'est quand il remue les lèvres qu'il ment. A méditer… KACCOOR BI
LOCALES A RUFISQUE CORA FALL SE DEMARQUE DES CANDIDATURES ANNONCEES
Les candidats du camp présidentiel de Rufisque qui veulent crédibiliser leurs candidatures en enrôlant l’ancien maire Cora Fall peuvent déchanter. L’ancien sénateur crie haut et fort qu’il ne soutient aucun candidat parmi tous ceux qui s’affrontent pour avoir le droit de briguer les suffrages des électeurs le 23 janvier prochain. Le président Cora Fall a déploré le fait que très souvent son nom soit associé à des candidatures déclarées. Ce qu’il n’a pas aimé du tout. « Les seuls candidats que je vais soutenir, sont ceux désignés par le président de la République. Alors j’ai dit à tous les dirigeants rufisquois d’arrêter de me mettre dans leur camp ou parmi les souteneurs. Je ne joue pas à ce jeulà et mon nom ne doit pas être un tremplin de validation d’une candidature. Celui qui doit valider une candidature, c’est le président Macky Sall. Je dénonce donc vivement que l’on veuille utiliser mon nom. D’autant que par le passé, lors des locales de 2014 par exemple, j’étais parvenu à unir tout le monde autour de ma personne en ayant eu la même démarche » crie le doyen, très en colère, au téléphone. Alors profitant du décès dimanche dernier de son épouse, la nièce du général Wane, le président Cora Fall, qui a reçu chez lui à Dakar tous les principaux responsables politiques du camp présidentiel à Rufisque (Souleymane Ndoye, Ismaïla Madior Fall, Boubacar Albé Ndoye, Oumar Mané de la mairie du Nord…) venus présenter leurs condoléances a signifié clairement à ses visiteurs sa position équidistante sur la question de la candidature à la mairie de Rufisque. Voilà qui a le mérite d’être clair.
L’AFP DE NIASSE EN DEUIL OUSMANE SAMB A PERDU UN DE SES FILS
L’Alliance des Forces du Progrès du président Moustapha Niasse est en deuil. Son responsable régional de Dakar Ousmane Samb, ancien président du Conseil régional de la capitale, a perdu hier à Rufisque son fils Mamadou Djibril Samb (Madji) frère du musicien international Hervé Samb. Le garçon était âgé de 37 ans et serait malade depuis quelques temps. L’enterrement au cimetière musulman de Diokoul a mobilisé toute la classe politique du département de Rufisque, mais aussi de Dakar. La direction de l’AFP était représentée par l’ancien député Zator Mbaye et la présidente des femmes progressistes Maïmouna Guèye Faye. Le Témoin présente ses sincères condoléances à l’ancien président du Conseil régional de Dakar Ousmane Samb très touché, on le devine bien, par le décès de son cher enfant. Que Dieu accueille le défunt dans Son paradis.
LP POUR LA DIRECTRICE DE LA « CIGOGNE BLEUE »
Emprisonnée en août dernier en même temps que son employée Mamie Ndiaye, Yacine Sène, la directrice générale et propriétaire de la garderie d’enfants « Cigogne bleue », sise à la Sicap Sacré-Cœur III, est libre depuis jeudi dernier. Elle a bénéficié d’une liberté provisoire. Les faits qui lui avaient valu une privation de liberté s’étaient produits à la fin de l’année dernière lorsqu’un bébé pensionnaire de l’établissement était mort étouffé. Il avait eu les voies respiratoires bouchées par les aliments qu’on lui avait donnés. L’affaire avait suscité une profonde émotion au sein de l’opinion et une marche avait même été organisée pour protester contre la lenteur supposée de la justice dans le traitement de la plainte déposée par les parents du bébé. A la suite de quoi, en août dernier, le juge du 8ème cabinet du TGI de Dakar avait envoyé la directrice et son employée à la prison de Rebeuss. Mme Sène vient donc, on l’a vu, de bénéficier d’une liberté provisoire.
PODOR MAMADOU RACINE SY SE DEPLOIE SUR LE TERRAIN A GUEDE VILLAGE
Le week-end du Gamou a été aussi une occasion pour le président du mouvement national And Liggey Sénégal ak Racine (ALSAR) de se déployer sur le terrain pour mobiliser ses partisans. Malgré la chaleur de la fin de l’hivernage, le PCA de l’Ipres a fait cap sur la commune de Guédé village. Les populations ont décidé de laisser l’opportunité à leur leader Mamadou Racine Sy de désigner les candidats de Alsar et aussi de choisir la coalition dans laquelle le mouvement Alsar va aller aux élections locales. Le patron du King Fahd hôtel a tenu à saluer l’engagement de ses militants surtout dans la localité de Guédé village où ils abattent un excellent travail. Il a demandé surtout une implication plus poussée des jeunes et des femmes qui sont les couches qui gagnent toute élection. Le président Mamadou Racine Sy n’a cependant pas manqué d’attirer l’attention de tous sur la nécessité d’attendre la réaction du Président Macky Sall, le patron de la mouvance présidentielle, qui aura bientôt le loisir de prendre la décision finale liée aux investitures et à la nature des listes électorales. Le leader d’ALSAR a profité de l’occasion pour assister financièrement, à coups de millions de francs, les jeunes et les femmes de Guédé afin qu’ils puissent réaliser leurs projets de développement. A la fin de la cérémonie, il a eu un aparté avec le bureau communal de Alsar Podor dirigé par Mamadou Lamine Diop dit Mountaga pour redynamiser la base pour des raisons stratégiques. La jeunesse de la commune de Podor a demandé au président Mamadou racine Sy d’élargir davantage la base des militants dans la perspective des élections locales. Au programme du déplacement du président Racine Sy figuraient aussi les étapes des sites historiques de Ndiayène Pendao et Fanaye.
VILLE DE THIES THIERNO ALASSANE SALL, « CANDIDAT »
«La République des Valeurs», parti de l’ancien ministre de l’Energie, Thierno Alassane Sall, et ses alliés, comptent aller aux élections territoriales du 23 janvier 2022 prochains sous la bannière de la coalition « Réewum Ngor ». Au cours de la cérémonie de lancement officielle des listes de ladite alliance pour ces joutes électorales, ce samedi 16 octobre 2021, à Thiès, l’ancien président du cercle des cadres de l’Alliance Pour la République (APR), a fait savoir qu’« en ce qui concerne la ville de Thiès, j’entends personnellement prendre part à ce combat, en dirigeant les listes pour la ville et en participant activement à l’élection des maires dans les communes Ouest et Nord ». Le leader de la République des Valeurs a soutenu « devoir ma formation politique, syndicale et intellectuelle à la tradition de résistance de Thiès, ainsi qu’aux réseaux de militants de nos aînés du Pai, du Rnd, d’And-Jef, de la Ld, du Pit ». Il dit « n’avoir jamais rompu le cordon ombilical avec Thiès ». Il s’est désolé du fait qu’ « aujourd’hui, cette ville est à la croisée des chemins. Elle est complètement déconsidérée par le clan politique aux commandes de la cité, qui s’est particulièrement distingué par sa rapacité et son immobilisme. Nous avons le devoir de porter le combat pour la réhabilitation de notre ville ». Contre toutes ces « régressions », l’ancien ministre propose un « programme » qui sera réalisé avec « l’ensemble des fils de la ville, qu’ils résident à Thiès ou ailleurs dans le monde ». Thierno Alassane Sall, selon qui « l’action de ‘’La République des Valeurs’’ est déjà incontestable dans la ville », promet d’impulser « la mobilisation nationale », aussi d’« inventer des cités propres et dynamiques, par la mise en place de projets collectifs et la création de l’en-commun ». Surtout, il a promis de lutter contre « les courtiers fonciers » dans la commune de Thiès, où, a-t-il déploré, « les réserves foncières sont presque épuisées».