Aminata Assome Diatta menace les bailleurs et courtiers véreux
Apparemment, les bailleurs et les courtiers n’en ont cure des mesures prises lors du conseil ministériel sur la location. Ils continuent d’imposer aux locataires des cautions de trois voire quatre mois en violation de la loi. Dans une note parvenue à «L’As», le ministre du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta, dit constater de nombreuses complaintes de locataires et associations de consommateurs soutenant que les bailleurs et les courtiers exigent une caution et une avance de loyer supérieures à deux mois voire plus. Aminata Assome Diatta rappelle que le montant du cautionnement du loyer à titre de garantie ne peut excéder deux mois de loyer. Elle invite les bailleurs et commissionnaires de bailleurs au respect strict des dispositions règlementaires susvisées sous peine de poursuites judiciaires devant le tribunal de grande instance. Le ministre du Commerce et des PME avertit que les services compétents de l’Etat veilleront particulièrement à l’application de la règlementation sur le loyer.
UADB : L’étudiant Badara Ndiaye est mort d’une hépatite…
On en sait un peu plus sur les causes du décès de l’étudiant Badara Ndiaye de l’Université Alioune Diop de Bambey. Les étudiants avaient soutenu mordicus que leur camarade était décédé des suites d’une intoxication alimentaire, parce qu’il avait dîné au restaurant où plusieurs cas d’intoxication ont été notés. Dans un communiqué, le directeur du Crous renseigne que le certificat de genre de mort délivré par le médecin légiste de l’hôpital Aristide le Dantec, en exécution d’une instruction judiciaire, indique que le patient est décédé des suites d’une maladie hépatique avec défaillance multicéréale. Toutefois, la Direction du Crous reconnaît que l’étudiant Badara Ndiaye s’est effectivement présenté au service médical du Crous le 18 novembre. Citant le médecin-chef, Dr Ahmadou Bamba Guèye, la Direction du Crous précise que M. Ndiaye ne présentait aucun signe d’une intoxication alimentaire. Ainsi, il avait reçu un traitement sous réserve d’un retour de suivi dans les 48 heures. Mais, l’étudiant avait opté pour un retour à domicile à Kaolack, souligne le communiqué. Présentant ses condoléances aux parents de Barada Diouf, la Direction du Crous en appelle à la sérénité de tous et s’engage à continuer le travail pour l’amélioration de la condition des étudiants.
…Les étudiants saccagent un restaurant et séquestrent 02 policiers
Restons à l’Université Alioune Diop de Bambey pour signaler que le communiqué de la direction du Crous n’est pas fortuit. Les étudiants, qui étaient convaincus que leur camarade est décédé des suites d’une intoxication alimentaire, étaient hier en mouvement d’humeur pour réclamer la lumière sur cette affaire et exiger une amélioration de leurs conditions d’études, de restauration et s’opposer à une session unique. D’ailleurs, ils ont saccagé le restaurant dont le dîner avait provoqué une intoxication alimentaire chez plusieurs étudiants. Ils se sont affrontés aussi à la police. Plusieurs interpellations sont notées du côté des étudiants, mais ces derniers ont réussi aussi à séquestrer deux policiers qu’ils ont détenus à l’infirmerie de l’Université. La route nationale n°3 était barrée.
Près de 800 enfants seraient atteints chaque année d’un cancer
Décidément, les cancers n’épargnent aucune tranche d’âge. Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale révèle qu’au Sénégal près de 800 enfants seraient atteints chaque année d’un cancer (leucémies aigues ou lymphoblastiques ou néphroblastome ou rétinoblastome ...). Les cancers de l’enfant sont des affections malignes survenant chez l’enfant et l’adolescent avant l’âge de 19 ans. D’où l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la lutte contre les cancers de l’enfant. L’objectif visé est de parvenir à un taux de survie de 60% au moins pour tous les enfants atteints de cancer dans le monde d’ici 2030. Le Sénégal fait partie des pays choisis pour mettre en œuvre le projet pilote. C’est dans ce cadre que le ministère de la Santé et de l’Action Sociale, à travers la Direction de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles (Dlmnt) et avec l’appui des partenaires, tient un atelier d’élaboration des supports de communication sur les cancers de l’enfant à Thiès.
Festival de court métrage : La formation des acteurs au centre des débats
La 4e édition du Festival international de court métrage du Sénégal, «Dakar Court» a démarré dans la nuit d’avant-hier. Elle va durer pendant une semaine et se déroulera sous forme d’ateliers d’échanges et de formations, de master class et de tables rondes. Pour cette édition, il a été prévu de former 30 critiques dans le but d’outiller les journalistes dans le domaine et booster la professionnalisation du secteur. En plus d’être le lieu d’échanges et de redynamisation du format court, «Dakar Court» est une compétition ouverte aux talents venus de divers horizons. Ainsi 14 films sont en compétition pour 05 prix dont le grand prix national Annette Mbaye D’Erneville et le grand prix du Dakar Court. En lever de rideau, les films de court métrage, «L’Ubriaco» du cinéaste sénégalais Ababacar Samb Maharam, «La Pierre précieuse» de Babacar Hanne Dia et «Les Ecuelles» du Burkinabé Idrissa Ouédraogo ont été projetés par les membres du jury dirigé par le cinéaste Ousmane William Mbaye. Fondateur du festival, Moly Kane a réaffirmé son engagement à valoriser le format court dans le paysage cinématographique local. Seulement, souligne-t-il, ce format particulier est vulnérable dans notre espace continental qui manque de ressources afin de le vulgariser. Présidant la rencontre, le secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Habib Léon Ndiaye, estime que ce genre cinématographique relève du grand art.
Les cartes d’électeur distribuées aujourd’hui
Les députés ont interpellé hier le ministre Antoine Diome sur les cartes d’électeur issues de la dernière révision des listes électorales. Sur la disponibilité des cartes d’électeur, le ministre de l’Intérieur annonce que beaucoup de cartes ont été produites. Cependant, il précise que l’administration est tenue de respecter le code électoral. Mais à partir d’aujourd’hui, selon le code électoral, ces cartes d’électeur seront distribuées et des arrêtés sont pris par les préfets pour installer des commissions de distribution.
Les députés saluent le travail des ASP
Les Agents de Sécurité de Proximité (Asp) ont bonne presse auprès des députés. Lors du passage du ministre de l’Intérieur à l’Assemblée nationale hier, les parlementaires ont souhaité une amélioration de leurs conditions. Plusieurs députés, toutes obédiences confondues, ont salué le travail remarquable des ASP et plaident pour qu’ils soient revalorisés. Le député Mamadou Lamine Diallo propose qu’on les intègre dans la gouvernance locale.
Le Gouvernement et l’Afd soutiennent l’entrepreneuriat
Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le Directeur général adjoint de l’Afd, Bertrand Walckenaer, ont procédé hier à la signature d’un protocole d’accord visant à renforcer la dynamique entrepreneuriale du Sénégal. A travers ce protocole, l’Afd s’engage à accompagner les réflexions et soutenir les réformes entreprises par les autorités sénégalaises pour dynamiser l’entrepreneuriat et les TPE/PME, en mettant à disposition des outils d’assistance technique ainsi que des financements pouvant aller jusqu’à 100 millions d’euros sur trois (3) ans. Ainsi, la France confirme son soutien à l’emploi et au secteur privé, à la suite de précédents appuis au bénéfice de nombreuses structures sénégalaises Der/Fj, l’Adepme, la Banque agricole etc. La cérémonie s’est tenue en présence de l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot, Alexandre Pointier, Directeur de l’Afd à Dakar, Thérèse Faye Diouf, Administrateur Général du Fongip, Bamba Fall, Secrétaire Général de la Der/Fj, etc.
Feu vert à l’Etat pour être l’actionnaire majoritaire à AIBD.SA
Les députés ont adopté hier le projet de loi autorisant la prise de participation majoritaire de l’Etat dans la société anonyme dénommée «Aéroport international Blaise Diagne (Aibd.Sa). Abordant l’exposé des motifs, le ministre du Tourisme et des Transports Aériens, Alioune Sarr, a indiqué que c’est dans le cadre de la réalisation des grands projets du gouvernement que l’Aéroport International Blaise Diagne (Aibd) a été construit. Aussi, la société anonyme Aéroport international Blaise Diagne a été créée à cet effet, pour la conception, la construction, l’aménagement, l’exploitation, la maintenance et le développement dudit aéroport. Le ministre renseigne qu’avec la mise en service de l’Aibd le 07 décembre 2017, le projet de «relance du hub aérien du Sénégal» venait de connaître un bond significatif dans son exécution. Il vise à positionner l’Aibd comme le premier hub aérien de la sous-région, a renseigné le ministre du Tourisme. La police de Yeumbeul Nord démantèle une bande de dealers Les éléments de la police de Yeumbeul Nord ont démantelé une bande de trafiquants de drogue qui ravitaillait les fumeurs de la commune. Suite à une dénonciation anonyme, les hommes du commissaire Lat Dior Sow ont interpellé en premier lieu 06 personnes avec plus de 30 cornets. Poussant leurs investigations, les limiers réussissent à cerner le cerveau de la bande. D. C alias Dève a été alpagué en possession d’un kilo de l’herbe prohibée. Les mis en cause ont été déférés au parquet pour trafic de chanvre indien.
Y en a marre et «Jammi rewmi» sur la même longueur d’ondes
Le mouvement Y en a marre et Frapp poursuivent la série de rencontres avec la société civile et l’opposition. Après avoir enrôlé la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), Aliou Sané et compagnie ont rencontré hier les membres de la plateforme de la société civile «Jammi Rewmi» qui rejoint, d’après un communiqué, la dynamique engagée par les forces vives pour l’indépendance de la justice. Leurs échanges ont abouti à des pistes de réflexion sur les processus futurs à engager avec les différentes parties prenantes pour apporter des solutions pérennes à la problématique de notre justice. Le mouvement Y en a marre et Frapp appellent à une grande mobilisation le vendredi 10 décembre à Dakar, partout au Sénégal et dans la diaspora.
Diouf Sarr chez Cheikh Ahmed Tidiane Ba
La visite du candidat de Benno Bokk Yaakaar (Bby) à la ville de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, au candidat à la mairie de la Médina, Cheikh Ahmed Tidiane Ba laisse entrevoir un grand espoir en vue des élections municipales du 23 janvier 2022. Accueillis par M. Ba et le ministre Seydou Guèye, Abdoulaye Diouf et les militants de Benno ont sillonné les artères de la commune jusqu’en début de soirée. Cheikh Ahmed Tidiane Bâ s’est fait le porte-parole des populations qui se réjouissent du choix porté sur sa personne par le Président Macky Sall pour diriger la liste majoritaire à la Médina. Le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations se dit réconforté par la mobilisation des populations qui promettent d’arracher la mairie des mains de Bamba Fall. Prenant la parole à son tour, Abdoulaye Diouf avait des difficultés pour se faire entendre parce que les militants scandaient sans arrêt : «Messi ! Messi!»
«LA SPIRALE DE LA VIOLENCE DANS NOS STADES DOIT IMMÉDIATEMENT CESSER»
“La spirale de la violence dans nos stades doit cesser immédiatement”, a dit Macky Sall sur son compte twitter
Le président de la République a enjoint hier, mardi 7 décembre, de mettre fin à la violence dans les stades qui a atteint son paroxysme lundi avec le décès d’une personne et un nombre important de blessés au stade Ngalandou Diouf de Rufisque.
“La spirale de la violence dans nos stades doit cesser immédiatement”, a dit Macky Sall sur son compte twitter. «L’agression physique des personnes et la destruction de biens publics sont intolérables et inacceptables», a ajouté le chef de l’Etat qui en appelle à la responsabilité de tous. «L’Etat, a-t-il promis, saura avec fermeté prendre les siennes».
Un jeune âgé de 20 ans est décédé lundi, à Rufisque (ouest), dans des échauffourées survenues lors de la demi-finale entre l’ASC Chelsea de Thiawlène et Guiff de Ndeunkoua, dans le cadre des navétanes, un championnat national de football. La victime, qui souffrirait d’asthme, aurait perdu connaissance dans une bousculade après avoir inhalé du gaz lacrymogène, ont témoigné des journalistes présents sur les lieux. Elle aurait déjà perdu la vie avant son arrivée au centre de santé du district sanitaire de Rufisque, où elle a été évacuée, ont indiqué les mêmes sources. La colère des supporters de l’Asc Thiawléne a éclaté quinze minutes avant la fin du match, un peu avant 20 heures, lorsque l’arbitre a sifflé un penalty en faveur de l’Asc Guiff.
Le terrain a été envahi par le public, ce qui a poussé les forces de l’ordre à intervenir avec des jets de gaz lacrymogènes pour disperser la foule. La ville de Rufisque risque de rester longtemps sans infrastructure digne de ce nom, la pelouse synthétique du stade Ngalandou Diouf ayant été vandalisée par des supporters en furie.
Avant ce drame, le combat de lutte Papa Sow-Siteu programmé à l’Arène nationale n’a pas eu lieu, dimanche, à cause d’une agression dont a été victime le premier lutteur. Quelques semaines auparavant, le stade Maniang Soumaré de Thiès a été le théâtre de graves incidents lors des phases nationales de l’Organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV).
«IL FAUT PLUS DE TRANSPARENCE ET DE REDEVABILITÉ SUR LES BUDGETS DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ»
Birahime Seck du Forum Civil, sur la solution de Macky Sall pour faire face au péril terroriste
«Monsieur le Président de la République, le plaidoyer pour l’Afrique, s’il n’est pas basé sur la transparence, risque de fragiliser votre mandat à l’Union Africaine», a d’emblée réagi Birahime Seck, à la sortie du président Macky Sall plaidant l’équipement des Armées africaines pour faire face au péril terroriste grandissant sur le continent.
Pour lui, «face à la montée du péril terroriste, il faut plus de transparence et de Redevabilité sur les budgets de défense et de sécurité». Dans une tribune parvenue à la Rédaction de Sud Quotidien hier, mardi 7 décembre 2021, le Coordonnateur du Forum Civil écrit : «les dépenses militaires des États doivent être encadrées par la transparence et la redevabilité. L’audit des marchés de la défense au Niger en est un parfait exemple».
Pour M. Seck, «il ne s’agit pas seulement d’un problème “de déficit autour de 3%” mais plutôt un problème de transparence et de Redevabilité sur les montants injectés dans le secteur de la défense et de la sécurité. Vous avez dit que: “face à la monté du péril terroriste, il nous faut plus de flexibilité budgétaire pour permettre à nos pays de se donner les moyens d’assurer un minimum de défense nationale”. Il faut aussi plus de transparence et une évaluation conséquente des dépenses injectées dans le secteur de la défense et de la sécurité», lit-on dans la note.
Le Coordonnateur du Forum Civil en veut pour preuve, le cas du Mali. «Le Mali aussi a souffert des affres de l’opacité et du détournement des deniers consacrés à la défense et à la sécurité.» Donc, «Monsieur le Président de la République, nous attendons de votre mandat, l’audace dans les actions de l’Union africaine pour la Transparence et la Redevabilité dans les dépenses de défense et de sécurité pour faire face au péril terroriste», insiste-t-il.
Et d’ajouter : «Ainsi, nous vous encourageons à mener une lutte contre la surfacturation, le clientélisme, la corruption et les détournements sur les budgets des armées africaines. Nous vous proposons aussi d’aider à vulgariser l’indice de gouvernance des dépenses de sécurité et de lutter contre l’opacité des contrats de défense. Nous vous proposons enfin de lutter contre l’opacité des Conventions de financement», recommande Birahime Seck du Forum Civil. Le chef de l’Etat, Macky Sall, dans son allocution, avant-hier lundi à Diamniadio, a souligné que «les réajustements budgétaires ont eu des impacts sur l’équipement des Forces Armées. Or, la sécurité n’a pas de prix, mais a un coût.
Face à la montée du péril terroriste, il faut plus de flexibilité budgétaire pour permettre aux pays africains d’avoir des moyens pour s’assurer un minimum de défense nationale, avec des Armées bien armées et bien équipées. C’est un impératif vital», a-t-il déclaré devant un parterre d’invités, notamment des autorités, ministres et chefs d’Etat prenant part au Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité tenu les 6 et 7 décembre 2021.
MACKY ET RAMOPHOSA, AVOCATS DE L’AFRIQUE
Lutte contre le terrorisme, réforme du conseil de sécurité, vaccination contre la covid-19…
En visite officielle au Sénégal, le président Sud-africain Matamela Cyril Ramophosa et le président Macky Sall ont fait face à la presse hier, mardi 7 décembre pour partager leur position sur les questions liées à la sécurité des Etats, la réforme du Conseil de sécurité, la vaccination des populations africaines et le développement des économies respectives. A noter qu’auparavant le président Ramophosa a pris part la 7ème édition du Forum international sur la sécurité.
En conférence de presse conjointe, hier mardi, au palais de la République, les présidents Macky Sall et Matamela Cyril Ramophosa, après une économie succincte de leurs échanges ont tour à tour répondu aux sujets brulants à savoir la lutte contre le terrorisme, la réforme du Conseil de sécurité des Nations-Unies, la vaccination contre la covid-19 et le développement des économies respectives.
S’agissant de la réforme du Conseil de sécurité des Nations-Unies, le président Sall laisse entendre que «le continent africain se bat depuis plus de 20 ans pour arriver à une réforme qui permettra à l’Afrique de disposer de 2 sièges permanents avec droit de véto, et ça reste une position officielle du continent ». Mais, il s’est empressé de préciser: « Nous avons déjà 3 sièges de membres non permanents qui tournent autour du conseil de sécurité ».
Toutefois, explique-t-il : « Le sujet est assez délicat parce que les Etats n’ont pas la même vision mais à signaler que ce sujet intéresse les autres puissances du monde, non sans préciser que le Sénégal se tient à cette position officielle tout en suscitant des discussions au sein du continent pour faire évoluer le sujet, de façon à faire acter cette décision».
Quant à la matérialisation de ce vœu, il donne sa langue au chat. « Seul Dieu sait quand est ce qu’elle va se matérialiser puisque beaucoup d’intérêts sont en jeu ». Mais, poursuit-til pour s’en désoler : « Ce qui est certain et inacceptable, c’est le fait que le continent africain fort de 54 pays ne soit pas représenté comme membre permanent au Conseil de sécurité». Mais pour le président Sall, l’espoir est permis : « Avec l’Afrique du Sud et tous les autres pays nous allons continuer à nous battre pour faire cesser cette injustice faite à l’Afrique».
Au sujet de l’insécurité, fait savoir le président Ramophosa : «Sachiez que nous (Macky Sall et Matamela Cyril Ramophosa) travaillons à la stabilité et la sécurité, parce que nous sommes très attachés à ces valeurs de paix et la sécurité dans le Sahel dans d’autres parties du continent, notamment en Afrique Australe et aux activités violentes d’insurgés qui ont envahi le Mozambique».
Au niveau continental, précisément pour ce qui est de l’Afrique Australe, «nous avons pu mettre en action une force d’intervention pour prendre en charge cette question et cela a été couronné de succès. Et nous souhaitons la même chose pour les autres pays du continent. Nous voulons que la région du Sahel soit stable… Je tiens à encourager et à féliciter la Cedeao dans son commun vouloir de prendre en charge des questions très importantes pour le développement. Nous avons beaucoup à donner et à recevoir des uns et des autres», a salué le chef de nation arc-en-ciel.
Reprouvant la non-participation du continent dans le concert des décideurs de ce monde, il le dit à haute voix. «Comme vous le savez, l’Afrique fait face à beaucoup d’injustices, 1,3 milliard de personnes ne sont pas représentées au Conseil de sécurité de l’Onu, à part 3 membres non permanents, sans droit de véto. Et ceci est une injustice globale qui doit prendre fin. Le continent doit contribuer à la réforme de l’Onu. Nous voulons que l’Afrique soit bien représentée et bien entendu parce que on ne peut pas ignorer toute cette population».
«L’AFRIQUE, VENTRE MOUDUTERRORISME»
Pour ce qui est des menaces qui pèsent sur le continent, le président Sall dira : «Nous constatons pour le regretter que l’Afrique soit devenue par la force des choses le ventre mou du terrorisme».
Campant son sujet, le chef de l’Etat de rappeler ceci : «Lorsque le terrorisme a été vaincu en Syrie et en Irak par une coalition internationale avec des moyens colossaux, l’Etat islamique s’est quelque peu replié vers la Lybie. Et de l’abondance d’armes de la Lybie, la région du Sahel est envahie». Donc, dira-t-il : «L’Afrique est victime des politiques mises en œuvres par d’autres puissances et compte tenu de l’insuffisance des moyens dans les différents pays africains mais également des conséquences issues des politiques d’ajustement structurelles qui ont marqué nos pays ces 30 dernières années, nos relations et les institutions de Bretton Woods (Banque mondiale, Fonds monétaire international) qui empêchent nos Etats de dépenser dans le secteur militaire, nous a amené à payer au plus fort cette erreur. En clair, beaucoup de nos pays ne sont pas en mesure d’assurer la sécurité de leurs populations face aux menaces terroristes». Donc, rajoute-t-il : «il faut une action globale d’abord au niveau de l’Afrique avec la force africaine en attente d’environ 25 000 soldats entrainés à partir des Etats et des régions. Une manière pour les Etats de suppléer aux carences nationales».
LA PAIX ET LA SÉCURITÉ INCOMBENT AU CONSEILDESÉCURITÉ
Sans langue de bois, le président Sall dira que la paix et la sécurité dans le monde incombent au Conseil de sécurité des Nations-Unies. «C’est de la responsabilité des Nations Unies d’assurer la paix et la sécurité dans le monde», tonne-t-il. Donc, poursuit-il : «Le Conseil de sécurité des Nations-Unies doit prendre en charge la lutte contre le terrorisme en Afrique et dégager les moyens qu’il faut comme ce fut le cas en Afghanistan et dans bien des régions du monde, mettre les moyens qu’il faut pour une lutte efficacement et mettre hors état de nuire les terroristes». Ces efforts de lutte contre le terrorisme nous amènent à réduire nous investissements dans la santé, l’éducation et l’agriculture devant nous conduire à l’émergence. Pour ce faire, dira le président Sall « l’Union africaine a un rôle à jouer, les Communautés économiques régionales, les Etats eux-mêmes ont un rôle à jouer dans les moyens à mettre en œuvre pour assurer la défense de chaque pays de notre continent». Donc, «nous y travaillons et nous devons être optimiste par rapport aux résultats attendus».
LA QUESTION DE LA SÉCURITÉ EST DEVENUE UNE SUR-PRIORITÉ DU CONTINENT
«Certes, ce n’est pas simple puisque les priorités sont partout et prégnantes. Mais la question de la sécurité est devenue une sur-priorité du continent. Et nous allons y mettre tous les moyens possibles à disposition du continent pour neutraliser le terrorisme dans le continent». A ce sujet, le président Sud-africain M. Ramophosa dira : «il est grand temps qu’on prenne en charge les questions de sécurité et de santé».
LE DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME SANITAIRE AFRICAIN S’IMPOSE
Donc, « l’échec d’avoir des ressources adéquates pour pouvoir vacciner nos populations au niveau continental est vraiment une menace par rapport à nos économies parce qu’elles auront du mal à se remettre, à moins que nos populations soient vaccinées», rajoute-t-il. «Avec nos économies faibles, nous pouvons mettre en place une force qui pourrait être utilisée… Nous l’avons vu dans d’autres pays avec la dégradation de leur économie». Et donc, poursuit le président sud-africain «cela a été un terreau fertile pour le recrutement de jeunes terroristes. Mais, de toute façon, les économies faibles posent énormément problème par rapport à la sécurité et surtout au devenir de ces pays éprouvés par le terrorisme». Convaincu de la nécessité des Etats africains de coopérer davantage pour faire face à ces défis, il dira : «Si rien n’est fait dans sens, nous sommes exposés aux menaces. Donc, au plan africain, une force covid doit être mise en place pour qu’on puisse être vacciné, qu’on puisse développer notre système de santé». Mieux, «nous ne devons pas mettre l’accent essentiellement sur la covid mais sur notre système de santé. Donc, améliorer notre système de santé, c’est améliorer nos économies…»
PROMOTION DE PARTENARIATS PRIVÉS SÉNÉGALAIS ET SUD-AFRICAINS
Pour ce qui est de la coopération économique et commerciale, les deux chefs d’Etat ont invité les secteurs privés respectif à promouvoir des partenariats entre les chambres consulaires et appelé à la reprise des travaux relatifs à la signature d’un accord de non double imposition entre coopérants. Ils ont également souligné la nécessité d’élargir la coopération dans le domaine de l’industrie et des mines, notamment à travers le transfert de technologie. A ce sujet, le président Sall a invité le secteur industriel sud-africain à investir au Sénégal dans cadre du projet de développement et de promotion des sites et parcs industriels modernes du Plan Sénégal émergent (Pse).
GORÉE ET LE MUSÉE ROBBENISLAND ACTENT UN ACCORD DE JUMELAGE
Au plan culturel, les deux chefs d’Etat ont salué la régularité des échanges culturelles entre les deux pays et l’organisation, à Dakar des cérémonies commémoratives du 30ème anniversaire de la conférence de Dakar de 1987 ainsi que la signature en marge de celles-ci de l’accord de jumelage entre la maison des esclaves de Gorée et le Musée Robben Island. Dans la même logique, ils ont exhorté les deux administrations respectives à poursuivre les discussions, en vue de conclure des accords, lors de la prochaine session de la grande commission mixte dans les domaines de la justice, de la formation professionnelle, du travail, de la recherche, des échanges pédagogiques et universitaires, de la santé, ainsi que du développement du capital humain. Dans l’après midi d’hier, les deux chefs d’Etats ont effectué une visite à Gorée.
QUATRE (04) ACCORDS CONCLUS
A noter que la visite du président Sud-africain a été aussi marquée par la signature de quatre (04) accords portant sur les consultations politiques, la commission mixte de coopération, la santé, et l’aquaculture
LES DÉPUTÉS RELÈVENT DES DISFONCTIONNEMENTS DANS LE SERVICE D'AIR SÉNÉGAL
Les députés ont dénoncé les disfonctionnements notés dans la qualité du service de la compagnie nationale Air Sénégal Sa, notamment les retards de vols
Les députés ont adopté hier, mardi 7 décembre, le projet de budget 2022 du ministère du Tourisme et des transports aériens qui est arrêté à 145 797 149 893 FCFA en autorisation d’engagement et à 35 397 783 680 FCFA en crédit de paiement. Au cours des débats, les députés ont dénoncé les disfonctionnements notés dans la qualité du service de la compagnie nationale Air Sénégal Sa, notamment les retards de vols.
En séance plénière hier, mardi 7 décembre, pour le vote du budget du ministère du Tourisme et des transports aériens, certains députés ont relevé des difficultés dans le fonctionnement de la compagnie nationale Air Sénégal Sa, liés notamment aux regards répétitifs des vols. Ces retards, soulignent-ils, sont mal gérés puisque, très souvent, la compagnie ne prévient pas les passagers à temps.
Ainsi, ils ont considéré que des solutions appropriées doivent être apportées pour éviter que la compagnie nationale ne connaisse pas le même sort que les précédentes. « Vraiment, je ne suis pas fière de Air Sénégal. Je reçois chaque jour des réclamations des Modou Modou d’Italie qui sont fatigués des retards de vols. Fournissez nous un avion digne de ce nom pour aller en Italie. Ça ne marche pas à Air Sénégal. Vraiment, vous nous prenez pour des canards boiteux », martèle le député Mame Diarra Fam. Par contre, d’autres députés ont estimé que les grandes compagnies comme Air Sénégal ont besoin de repos pour asseoir des stratégies efficaces de management. A ce titre, ils ont magnifié les performances de la flotte nationale, qui ont permis la mise en place en un temps record des lignes qui desservent des pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique entre autres.
Revenant sur les disfonctionnements notés dans la qualité du service de la compagnie nationale Air Sénégal Sa, le ministre du Tourisme et des transports aériens Aliou Sarr a rassuré que toutes les mesures nécessaires sont en train d’être prises par les services concernés pour pallier au plus vite ces insuffisances, d’autant plus qu’il y va de la survie de la Compagnie. Néanmoins, il a fait remarquer que ces disfonctionnements sont en bonne partie liés, d’une part, à la maintenance et d’autre part à l’obligation de validation par les ingénieurs en lignes qui constitue un préalable au décollage des aéronefs. Le ministre, dans ce cadre, a informé que le président de la République Macky Sall a donné un accord en Conseil des ministres pour acquérir l’entreprise 2As Technics, afin qu’Air Sénégal Sa puisse disposer de sa propre équipe de maintenance et d’entretien en ligne. Il s’y ajoute également, dit-il, le projet de création d’un centre de maintenance aéronautique adapté pour la maintenance complète.
Selon le ministre, tout ce dispositif permettra de mettre la compagnie à l’abri de ces perturbations. Le budget 2022 du ministère du Tourisme et des transports aériens est arrêté à 145 797 149 893 FCFA en autorisation d’engagement et à 35 397 783 680 FCFA en crédit de paiement.
LE SAEMS PRESSE LE GOUVERNEMENT
Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saems) et le G20 décrètent ce mercredi 8 janvier un débrayage à partir de 9 heures et une grève générale demain, jeudi 9 décembre, sur toute l’étendue du territoire
Face à la presse hier, mardi 7 décembre, le Saems a annoncé un plan d’actions de débrayage et de grève totale pour exiger du gouvernement la matérialisation des accords signés.
Le système éducatif va de nouveau être paralysé. En effet, le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saems) ainsi que d’autres syndicats du G20 décrètent ce mercredi 8 janvier un débrayage à partir de 9 heures suite d’une assemblée générale et une grève générale demain, jeudi 9 décembre, sur toute l’étendue du territoire.
En conférence de presse hier, mardi 7 décembre, les syndicalistes ont encore dénoncé le non-respect des accords signés avec les lenteurs administratives qui persistent. « Aujourd’hui, l’avancée de la technologie permet de mettre un terme aux lenteurs administratives. Lors de notre atelier tenu à Saly avec l’ADIE (Agence de l’informatique de l’Etat), le rapport qui en découlait, montrait qu’on peut mettre un terme aux lenteurs administratives mais il est rangé dans les tiroirs. On interpelle le gouvernement et on leur dit : tant qu’on reste toujours sur le circuit de 1960, on ne va pas en sortir», a déclaré le secrétaire général du Saems. Saourou Sène.
Sur la question des salaires, les syndicalistes soutiennent que le système de rémunération n’est pas normal dans le secteur de l’éducation. « Au niveau du Saemss, on a pris la décision de ne plus rencontrer les ministres parce qu’ils nous ont tous dit qu’ils ont fait ce qu’ils avaient à faire et que les dossiers sont entre les mains du Président de la République. Maintenant, on attend que le Président de la République nous reçoive », a dit Saourou Sène.
Les syndicats d’enseignants sont aussi revenus sur la question de la formation surtout au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. « Beaucoup d’enseignants dans ce secteur peinent à avoir la formation diplomante qui leur permettrait d’être intégrés dans la fonction publique. C’est pourquoi nous interpellons encore le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle pour lui dire que de la même façon que les enseignants dans l’enseignement général doivent avoir un plan de carrière cohérent et motivant, c’est la même chose que nous devions attendre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle », a fait savoir Saourou Sène.
OPERATION REUSSIE POUR KREPIN DIATTA
Blessé au ligament croisé antérieur, Krépin Diatta a été opéré avec succès, ce mardi.
iGFM (Dakar) Blessé au ligament croisé antérieur, Krépin Diatta a été opéré avec succès, ce mardi.
L'international sénégalais a été opéré avec succès lundi de sa blessure au ligament croisé antérieur. Cette blessure a fait que le jeune Lion de 22 ans (24 sélections, 2 buts) ne sera pas présent à la Coupe d'Afrique des Nations en janvier 2022, au Cameroun.
"Le Seigneur est mon berger et je ne manquerai de rien. Merci à tous pour le soutien indéfectible que vous portez à mon égard. Certes c’est long mais dans ma tête c’est le premièr jour de mon retour sur les terrains",a réagi sur Instagram, le milieu offensif de l'AS Monaco.
KEEMTAAN GI - LES SHOWMEN
C’est décembre et il faut bien que l’on s’amuse en rêvant de somptueux présents. Le plus prestigieux de ces cadeaux, pour le moment, reste ce fameux Train Express Régional (TER). Tout ce que la scène politique compte de bonimenteurs est lâché. Ils nous promettent le paradis sur terre. A les regarder dérouler leur show, on est partagé entre l’envie de rigoler et la tentation de leur balancer des projectiles. Tellement ils nous paraissent ridicules, niais et pathétiques. Ils disent nous vendre leurs programmes avec aplomb et une belle insolence. La preuve qu’ils ont bien profité de leurs stations au cœur de l’Etat pour se refaire une belle santé financière. Tout est apparat autour d’eux, pendant que la plèbe cherche le diable pour lui tirer la queue. Dans une capitale que le Chef n’a pas réussi à rendre propre en dépit de ses tapages politiciens, voilà que surgissent des mages qui veulent y parvenir par un coup de baguette magique. Ils nous vendent des villes futuristes. Dans leur racolage impudique, ils font même mieux qu’une veille rombière dépouillée de charme mais sûre de ce qu’elle croit être de beaux restes. Celui qui veut nous transformer la capitale en une ville lumière peine pourtant à faire des quartiers qu’il administre des endroits où il fait bon vivre. Sa commune est d’ailleurs l’un des coins les plus malfamés et dépourvus d’infrastructures. La ville qu’il nous a dessinée le weekend avec une belle sincérité dans la voix et la démarche, il n’a pu la transposer dans sa petite commune. Et il voit plus grand que sa piaule. Dans ce frivole racolage, ceux qui sont au pouvoir semblent être les plus hardis. Ils font montre d’une audace impertinente. Ils promettent des emplois, nous parlent de leurs partenaires que personne ne connait, font preuve d’un étonnant aplomb pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Bien entendu, par leur position au sein de l’appareil d’Etat, ils corrompent et promettent la lune. Et il y aura toujours de pauvres nigauds à croire à leur show. On ne se refait pas ! KACCOOR BI
VIOLENCES DANS LES STADES LE COUP DE GUEULE DU PRÉSIDENT
Le président de la République Macky Sall a condamné les violences notées dans les stades ces derniers temps, sur sa page Facebook. Dimanche le combat Papa Sow/Siteu a été avorté à causes de violences dans l’arène. Le lundi, un match de navétanes a viré au drame à Rufisque. Un jeune de 20 ans a été tué lors d’un effondrement de mur provoqué par des échauffourées entre « supporters ». Il y a eu plusieurs blessés graves. « La spirale de violence dans nos stades doit immédiatement cesser. L’agression physique des personnes et la destruction de biens publics sont intolérables et inacceptables. J'en appelle à la responsabilité de tous ! L’Etat saura, avec fermeté, prendre les siennes », a-t-il écrit.
TRAFIC DE PASSEPORTS DIPLOMATIQUES NOS DEUX DÉPUTÉS CHERCHENT « DÉSESPÉRÉMENT » AVOCATS
Presque un mois après la levée de l’immunité parlementaire des députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall, l’action publique tarde toujours à être déclenchée. Autrement dit, les deux présumés faussaires ne sont pas encore convoqués et entendus à la Police ou à la Gendarmerie pour que soit élucidée cette scandaleuse affaire. En tout cas, nombreux sont les observateurs qui se demandent pourquoi l’enquête n’a pas fait l’objet d’un traitement « fast-atrack » ? En poussant sa curiosité, « Le Témoin » quotidien a appris que les deux députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall cherchent « désespérément » des avocats de confiance. Ou alors, ils attendent que l’on leur trouve de bons avocats « étatiques » dès lors que l’affaire aurait pris une tournure d’Etat. Toujours est-il que Boubacar Biaye et Mamadou Sall n’ont plus donné signe de vie auprès de trois avocats qu’ils avaient déjà constitués dès le début de l’affaire. Cette non constitution d’avocats a-t-elle retardé la procédure policière ? Ou alors ce retard est-il dû à la précampagne en vue des élections locales du 23 janvier 2022 ? Une chose est sûre : qu’il pleuve ou qu’il neige, qu’il Corona ou qu’il Ebola, les deux parlementaires répondront à la justice dès que leur immunité aura été levée.
LOCATION LA CAUTION DE GARANTIE NE PEUT DÉPASSER 2 MOIS SELON LE MINISTRE ASSOME DIATTA
Une caution de location ne doit pas dépasser deux mois de loyers. Ce rappel a été fait hier par le ministre du Commerce et des PME Aminata Assome Diatta. Dans un communiqué, elle fait état de nombreuses complaintes de locataires et associations de consommateurs qui renseignent que des bailleurs et courtiers exigent une caution et une avance de loyer supérieures à deux (2) voire quatre (4) mois. Ainsi, le ministre du commerce et des PME s’est appuyé sur le décret n*77-527 du 23/06/1977 relatif au montant du loyer à usage d’habitation qui stipule à son article 7, alinéa 3 que le montant du cautionnement et des loyers à verser d’avance à titre de garantie ne peut excéder une somme correspondant à deux (2) mois de loyer. À ce titre, le ministre rappelle que les bailleurs et commissionnaires de bailleurs sont tenus au respect strict des dispositions réglementaires susvisés sous peine de poursuites judiciaires devant le tribunal de grande instance. Selon Assome Aminata Diatta, les services compétents de l’État, chacun en ce qui le concerne, veilleront particulièrement à l’application de la réglementation sur le loyer. On attend de voir !
BUDGET DEFENSE ET SECURITE LE FORUM CIVIL VEUT PLUS DE TRANSPARENCE ET DE REDEVABILITÉ *
Face à la montée du péril terroriste, il faut plus de transparence et de Redevabilité sur les budgets de défense et de sécurité*. C’est la conviction de Birahim Seck. Le coordonnateur du Forum civil a interpelé le président de la République dans ce cadre. « Monsieur le président de la République, le plaidoyer pour l'Afrique, s'il n'est pas basé sur la transparence, risque de fragiliser votre mandat à l'Union Africaine. Les dépenses militaires des États doivent être encadrées par la transparence et la redevabilité. L'audit des marchés de la défense au Niger en est un parfait exemple. Il ne s'agit pas seulement d'un problème "de déficit autour de 3%" mais plutôt un problème de transparence et de redevabilité sur les montants injectés dans le secteur de la défense et de la sécurité » a souligné Birahim Seck. « Vous avez dit que "face à la monté du péril terroriste, il nous faut plus de flexibilité budgétaire pour permettre à nos pays de se donner les moyens d’assurer un minimum de défense nationale". Il faut aussi plus de transparence et une évaluation conséquente des dépenses injectées dans le secteur de la défense et de la sécurité. Le Mali aussi a souffert des affres de l'opacité et du détournement des deniers consacrés à la défense et à la sécurité. Monsieur le président de la République, nous attendons de votre mandat, l'audace dans les actions de l'Union africaine pour la Transparence et la Redevabilité dans les dépenses de défense et de sécurité pour faire face au péril terroriste. Ainsi, nous vous encourageons à mener une lutte contre la surfacturation, le clientélisme, la corruption et les détournements sur les budgets des armées africaines. Nous vous proposons aussi d'aider à vulgariser l'indice de gouvernance des dépenses de sécurité et de lutter contre l'opacité des contrats de défense. Nous vous proposons enfin de lutter contre l'opacité des Conventions de financement » conclut Birahim Seck.
AIR SÉNÉGAL CRITIQUÉ
S’il y a quelqu’un qui est dépité par Air Sénégal, c’est la députée libérale Mame Diarra Fam. Hier lors du vote du budget du ministère des Transports aériens et du Tourisme, elle a exprimé son dégout contre la compagnie nationale. La députée, devant le ministre Alioune Sarr, a soutenu que prendre la compagnie Air Sénégal pour aller à Milan est une véritable galère. « Je ne suis pas fière d'Air Sénégal. La commodité et l'inconfort règnent dans les avions d'Air Sénégal via les vols qui vont à Milan. Les Modou-Modou souffrent. Voyager à bord d'Air Sénégal, c'est comme si nous sommes dans un wagon express. Pour les avions qui vont à Milan, comme quelqu'un qui va au marché Thiaroye, contrairement à ceux qui vont à Paris. Ceux qui voyagent en 1ère classe attendent trop de temps pour récupérer leurs bagages parce qu'ils sont paquetés à l'arrière de l'avion », a dénoncé la députée. Le Dg d’Air Sénégal, Ibrahima Kane, appréciera…
HOPITAL FANN LA FONDATION SONATEL INAUGURE UNE MAISON DES ACCOMPAGNANTS
Le service de Neurologie de l’hôpital Fann dispose désormais d’une maison dite des Accompagnants. Ce fleuron inauguré hier a été financé, construit et équipé par la Fondation Sonatel. Il a été inauguré ce mardi 07 décembre 2021 par le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Monsieur Abdoulaye Diouf Sarr, en présence du Directeur Général de la Sonatel, Monsieur Sékou Dramé. Le complexe d’accueil, pensé et conçu pour des conditions de séjour alliant confort et quiétude, est composé de 8 grandes chambres climatisées de 40 m² avec salle d’eau intégrée d’une capacité totale de de 32 lits. Il dispose également d’une cuisine équipée d’une buanderie, des lieux de culte (mosquée et chapelle), avec espace pour ablutions, d’un pôle administratif composé de 2 bureaux de 12 m², d’une salle de réunion de 40 m² et d’une grande cour centrale, lieu de détente et d’échanges avec les professionnels. Un gîte fonctionnel et accueillant qui permettra de rapprocher les populations de leurs parents hospitalisés dans un cadre serein et chaleureux. D’un coût de 200 millions, la construction et l’équipement de ce centre d’accueil ont été entièrement financés par la Fondation Sonatel. Ici au Sénégal, un patient est souvent accompagné par un ou des parents. Ils assistent leur malade hospitalisé jour et nuit pour tous les besoins du traitement. Le plus souvent, les accompagnants des patients hospitalisés n’ont pas de cadre d’accueil et d’hébergement dans les structures sanitaires de ce pays en cas de séjour prolongé.
UNIVERSITE DE BAMBEY DEUX POLICIERS SÉQUESTRÉS PAR LES ÉTUDIANTS
Deux policiers ont été séquestrés à l'université Alioune Diop de Bambey par les étudiants. En effet selon Seneweb, ces membres du détachement du Gmi n'étaient pas en service, au moment de leur capture. Au cours de leur mouvement d'humeur, les étudiants ont identifié les deux policiers en tenue civile qui vaquaient librement à leurs occupations. Les « bérets rouges » seront appréhendés sur la voie publique avant d’être conduits dans l'université Alioune Diop de Bambey. Dans le campus, les étudiants ont séquestré les deux "otages", d'après une source autorisée de Seneweb. Plus tard, l'affaire inédite s'est ébruitée, puis des pourparlers ont été entamés pour arrondir les angles. En effet, les étudiants avaient exigé que leurs camarades interpellés soient libérés avant qu'ils puissent livrer les deux policiers séquestrés. Une autorité officiant au niveau du Crous de l’université a participé à la médiation entre la police et les étudiants. Ainsi, les éléments du commissariat urbain de cette ville ont libéré les cinq étudiants interpellés, en contrepartie des deux policiers séquestrés.
UNIVERSITE DE BAMBEY L’ÉTUDIANT IBRAHIMA NDIAYE EST DÉCÉDÉ D’UNE MALADIE HÉPATIQUE
Restons à l’université de Bambey pour dire que l’étudiant Ibrahima Ndiaye, décédé le mardi 30 novembre dernier, est mort d’une maladie hépatique avec défaillance multicérébrale. Ce sont les conclusions de l’autopsie rendue disponible hier. Ce décès avait soulevé une vive tension dans ce campus situé dans la région de Diourbel. Il était survenu au moment venait d’être révélée une intoxication alimentaire qui avait touché plusieurs dizaines d’étudiants. Les camarades de Ibrahima Ndiaye exigeaient une autopsie de son corps pour savoir si son rappel à Dieu n’était pas dû à ce fameux repas incriminé et servi au restaurant Europe. Le certificat de genre de mort a été délivré par le Dr Ahmadou Bamba Guèye de l’hôpital Le Dantec. Il parle d’une maladie hépatique avec défaillance multicérébrale. L’étudiant kaolackois avait été pourtant reçu par le service médical du CROUS le 18 novembre dernier. Cependant, il avait préféré rentrer chez lui alors qu’il était attendu pour des soins supplémentaires dans les 48 heures qui suivaient...
VIOLENCE A ARENA, LE CNG SAISIT LA COMMISSION DE DISCIPLINE
Au lendemain des scènes de violence qui ont émaillé le combat Siteu-Papa Sow, qui n’a pas eu lieu à cause d’une blessure de ce dernier à la tête, le Comité national de gestion (CNG) de la lutte sénégalaise informe avoir saisi la Commission règlement
Au lendemain des scènes de violence qui ont émaillé le combat Siteu-Papa Sow, qui n’a pas eu lieu à cause d’une blessure de ce dernier à la tête, le Comité national de gestion (CNG) de la lutte sénégalaise informe avoir saisi la Commission règlement et discipline pour faire la lumière sur ces événements malheureux.
Le Comité national de gestion (CNG) de la lutte sénégalaise compte faire la lumière sur les malheureux événements survenus ce dimanche à l’Arène nationale. Dans un communiqué, l’instance dirigeante de la lutte ‘’déplore ces graves incidents contraires aux valeurs du sport et condamne avec la plus grande fermeté les actes de violence et de vandalisme’’. Le CNG informe avoir déjà pris un certain nombre de mesures, dont la saisie de la Commission règlement et discipline chargée ‘’d’instruire les faits et de prononcer les sanctions adéquates à la mesure de la gravité des actes à l’encontre des auteurs’’.
C’est à cet effet que ‘’toutes les parties prenantes ont été convoquées’’ par ladite commission pour ‘’mettre la lumière sur les incidents’’. Le CNG, qui rappelle son ‘’attachement à la préservation de l’Arène nationale, à la non-violence et au fair-play’’, indique aussi qu’il ‘’n’exclut pas de saisir la justice pour poursuivre les acteurs d’actes de vandalisme et les dégradations perpétrées sur l'infrastructure sportive’’.
Papa Sow : ‘’Je vais porter plainte’’
Blessé à la tête par un des batteurs de son adversaire avec son tambour, Papa Sow n’a pas pu affronter Siteu par décision arbitrale, sur recommandation du médecin. Le chef de file de l’écurie Jambar Wrestling Academy ne compte pas laisser ces actes d’agression impunis. Pour cela, l’ancien pensionnaire de l’écurie Fass va porter l’affaire devant la justice. ‘’Lancer un ‘sabar’ sur la tête d’une personne, c’est grave et criminel. Je vais porter une plainte chez le procureur. Parce que nous ne sommes pas des animaux. Il faut que nous soyons corrects’’, a-t-il confié sur la 2STV. Le lutteur soutient souffrir ‘’d’une blessure de 5 cm et 6 points de suture’’.
‘’Je reviens de l’hôpital Principal et j’y retourne demain (lundi) pour récupérer mon certificat médical. Puis, je vais porter plainte, parce qu’il faut que les gens soient corrects dans l’arène’’.
Papa Sow regrette la tournure prise par cette affiche et indique avoir ‘’préparé ce combat pendant deux ans et trois mois’’. ‘’Donc, je n’ai jamais souhaité cette fin. Je devais passer par ce couloir auquel j’ai accès et je les ai laissés s’installer là. Je voulais simplement passer et donner l’aumône. Ils m’ont empêché et la bagarre a éclaté. J’aurais pu mourir sur ce coup’’, raconte-t-il.