La finale de la Coupe du Sénégal hommes de Basketball a été jouée dimanche 17 octobre 2021. Initialement prévue pour le 10 passé, cette coupe dotée du trophée de S.E Macky Sall a été remportée par l’As Douane au détriment de la Jeanne d’arc de Dakar (72-71).
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CONQUÊTE SPATIALE, L’AFRIQUE ACTRICE OU SPECTATRICE ?
Si les grandes puissances et les nations émergentes ont transféré leurs rivalités géopolitiques et géostratégiques dans l’espace, l’Afrique a aussi le devoir de prendre sa place rien que pour des enjeux de développement, de gouvernance, de sécurité ....
Pour clôturer en beauté une nouvelle mission d’auscultation à Fatick pour la NASA, l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie a profité pour organiser une rencontre avec le public afin de permettre aux citoyens de poser différentes questions sur les phénomènes de l’espace, mais également pour intéresser les jeunes à l’astronomie. En marge de cette rencontre tenue à la place du Souvenir, à Dakar, AfricaGlobe a interrogé l’astronaute Maram Kaïré, le président de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie (ASPA) sur les enjeux de l’exploration spatiale pour les États. Le chercheur explique surtout pourquoi l’investissement dans l’exploration spatiale est un devoir pour les États africains. L’espace ne doit pas être l’air de jeu des seules grandes puissances et nations émergentes qui ont très tôt compris les enjeux. Pour Kaïré, «il faut que l’État africains se lancent aussi et aient « une vision claire définie » par rapport à «un programme spatial».
C’est pour la troisième fois que l’agence spatiale américaine, la fameuse NASA (National Aeronautics and Space Administration) sollicite des scientifiques sénégalais pour une mission d’auscultation de la lune. A l’issue de cette campagne, l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie qui n’a pas organisé d’activité depuis deux ans, a profité pour organiser une rencontre de vulgarisation avec le grand public. Il s’agissait de permettre à chacun de poser des questions aux astronautes sur les phénomènes de l’espace.
Les enjeux de l’aventure spatiale sont si importants qu’aucun État, quel que soit son niveau de pauvreté ou de développement, ne devrait s’y soustraire. Tout État sérieux et ambitieux doit s’y mettre. Les grandes puissances et les nations émergentes ont transféré leurs rivalités géopolitiques et géostratégique dans l’espace. L’Afrique ne devrait pas rester une simple spectatrice de tout ce qui se passe au-dessus de nos têtes en toute indifférence.
Les États africains devraient prendre très au sérieux l’exploration spatiale en envoyant leurs propres satellites dans l’espace comme l’ont fait des pays comme l’Éthiopie, l’Égypte, le Rwanda, la Tunisie, le Nigeria, etc. Il faut que les dirigeants africains développent leur leadership dans les activités spatiales, en finançant notamment à travers la recherche. Évoquer la question de moyens ou de priorités dur terre pour reléguer l'aventure spatiale au second plan serait une erreur irrattrapable pour l'Afrique. C’est en tout cas le point de vue de Maram Kairé, astronaute et président de l’Association sénégalaise de la promotion de l’astronomie.
De l’avis de l’astronome sénégalais, il urgent d’aller dans l'espace parce que c’est un enjeu de développement, de gouvernance, de développement de la santé et même de sécurité dans un contexte de lutte contre le terrorisme. En attendant d’avoir l’ambition d’aller sur mars ou de visiter d’autres planètes du système solaire, l’Afrique peut plus facilement avoir des satellites orientés télécommunication, du télé-enseignement, de surveillance frontalière, agriculture intelligente, etc.
De ce point de vue, l'Afrique doit être plutôt actrice que spectatrice de l'aventure spatiale pour son développement en attendant de se donner des objectifs plus ambitieux comme les grandes puissances. Sauf qu'a ce jour moins de 15 pays sur les 54 du continent ont un satellite en circulation dans l'espace. Ce qui représenterait selon certaines sources 2%.
ANTOINE DIOME FIXE LE BAREME
Les candidats indépendants qui entendent contester la suprématie des acteurs des partis politiques sur les collectivités territoriales sont désormais informés du nombre d’électeurs qui doivent parrainer leur candidature
Dans la perspective des élections municipales et départementales arrêtées pour le 23 janvier 2022, Antoine Abdoulaye Félix Diome, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, a publié l’arrêté fixant le nombre d’électeurs pour soutenir une candidature indépendante. Du coup, les acteurs et citoyens voulant entrer dans la compétition électorale en dehors des partis politiques savent désormais à quoi s’en tenir pour briguer un quelconque poste de maire, commune ou autre au prochain scrutin.
Les candidats indépendants qui entendent contester la suprématie des acteurs des partis politiques sur les collectivités territoriales sont désormais informés du nombre d’électeurs qui doivent parrainer leur candidature.
Par arrêté n°033404 du 14 octobre 2021 rendu public, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Antoine Abdoulaye Félix Diome, a fixé à la fois le pourcentage et le nombre de suffragants qui sont absolument nécessaires pour valider leur participation à ces joutes locales. C’est ainsi qu’il a arrêté «En application des dispositions des articles L.296 et L.44 du Code électoral, le nombre d’électeurs représentant deux pour cent (2%) de l’électorat de chaque ville et ceux constituant un pour cent (1%) au moins de ce nombre dans chacune des communes composant la moitié de celles que compte la ville, pour le soutien d’une candidature présentée par une entité regroupant des personnes indépendantes, en vue de sa participation aux élections municipales du 23 janvier 2022».
C’est ainsi que pour la capitale sénégalaise, Dakar, selon les services du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, les 2% de l’électorat sont établis à hauteur de 13584 électeurs alors que la moitié des communes constitutives de la ville est au nombre de 10.
A Guédiéwaye, il faut au moins un pourcentage de 3921 suffragants pour une moitié des communes constitutives établie à 03. Pikine est à 7558 suffragants alors la moitié des communes est établie à 06. La ville de Rufisque requiert elle 2343 électeurs dont 1% dans 02 communes.
Enfin, les candidats indépendants dans la ville de Thiès doivent récolter 3835 électeurs dont 1% de parrains dans 02 de 04 communes que compte la capitale du Rail.
L’ORDRE DES MEDECINS EN CROISADE CONTRE L'EXERCICE ILLÉGAL DE LA MÉDECINE
Pour le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, il est une menace grandissante pour le système de santé. Un fléau à combattre puisque 28 établissements de santé sont épinglés pour ce délit
L’exercice illégal de la médecine gagne de plus en plus de terrain au Sénégal. Pour le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, il est une menace grandissante pour le système de santé. Un fléau à combattre puisque 28 établissements de santé sont épinglés pour ce délit selon la directrice des établissements de santé privé Dr Henriette cécilie Diop. Ils s’exprimaient samedi dernier lors de l’atelier de l’ordre des médecins du Sénégal sur l’exercice illégal de la médecine couplée à la publication du tableau des médecins exerçant dans le pays.
L ’Exercice illégal de la médecine est puni par le code pénal sénégalais. Pour le directeur adjoint des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice, le magistrat Alassane Ndiaye, la pratique de la médecine reste l’une des rares professions pour ne pas dire la seule dont la répression est prévue. Au Sénégal, selon la loi, nul ne peut exercer la profession de médecin s’il n’est titulaire soit du diplôme d’État sénégalais de docteur en médecine, soit d’un diplôme étranger reconnu équivalent en application des dispositions en vigueur en matière d’enseignement supérieur.
De nationalité sénégalaise ou ressortissant d’un État ayant passé avec le Sénégal une convention impliquant le droit d’établissement au Sénégal des médecins nationaux du dit État. Pour les ressortissants des pays non francophones, ils devront justifier d’une connaissance suffisante de la langue française et s’inscrire au tableau de ou des sections de l’Ordre des médecins correspondant au mode d’exercice de la médecine qu’il pratique. Toutefois, cette dernière condition ne s’applique pas aux docteurs en médecine appartenant au cadre actif du service de santé de l’armée sénégalaise, ni aux médecins militaires étrangers servant au titre de l’assistance militaire.
Malgré toutes ces dispositions de l’Etat du Sénégal pour sécuriser la santé et le bien être des malades, des personnes parviennent à s’infiltrer dans le système. Pour les juristes, il y a lieu de corser les sanctions qui sont fixées de 20 000 à 100.000 Fcfa et les peines vont d’un à six mois même si ces peines sont doublées en cas de récidive. Pour y arriver, ils ont préconisé le renforcement et l’actualisation de la réglementation de la profession de médecine pour mieux lutter contre le phénomène de l’exercice illégal de la médecine. «C’est un délit multiforme dont les éléments constitutifs restent la réalisation d’actes médicaux, l’habitude ou la direction suivie depuis le diagnostic et le traitement», a renseigné le magistrat Alassane Ndiaye.
Et Samba Ndiaye, coordonnateur de la cellule des affaires juridiques au ministère de la Santé et de l’Action sociale de faire remarquer que «les seuls textes de la réglementation datent de 1966, de 1969, de 1977 et de 1981, ce sont des textes qui ont duré et qui doivent évoluer». Le commissaire de Police, Bara Sangaré de renchérir : «il a été noté dans nos enquêtes judiciaires que beaucoup de médecins mais aussi des personnels non qualifiés avaient ouvert des structures en toute illégalité. Ceux-ci faisaient courir aux malades des risques aux conséquences dramatiques».
Dr Henriette Cécile Diop, Directrice des établissements privés de santé au ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas), quant à elle, a renseigné sur le contrôle des établissements de santé implanté sur le territoire sénégalais que près de 28 ont été épinglés et beaucoup de structures de santé exercent illégalement la médecine. «Sur les 125 structures (de santé) visitées, les 71 étaient en règle, soit 56,8 % et 28 établissements qui n’avaient pas du tout d’autorisation soit 39,2 %. Il y a une structure qui avait une autorisation par note de service ce qui est illégal, parce que les autorisations sont signées par le ministre de la Santé et enregistrées au niveau du secrétariat général du gouvernement. Malheureusement, cette structure était installée par une note de service.
Sur les 125 structures, 4 avaient des dossiers en cours au niveau du ministère de la Santé», a-t-elle souligné. Et de renseigner que les structures qui font plus dans l’illégalité sont les postes de santé communautaires, les structures d’accouchement à domicile avec les matrones, les cabinets d’obstétriciens, les structures chinoises mais aussi un centre de dialyse et une case de santé.
OUAGA HONORE ALAIN GOMIS
Étalon d’or dans les deux mains sans oublier les rastas sur la tête, c’est bien Alain Gomis. Le scénariste et réalisateur franco-sénégalais honoré à Ouagadougou Sa statue trône sur l’avenue jouxtant la renommée place des cinéastes,
Étalon d’or dans les deux mains sans oublier les rastas sur la tête, c’est bien Alain Gomis. Le scénariste et réalisateur franco-sénégalais honoré à Ouagadougou. Sa statue trône sur l’avenue jouxtant la renommée place des cinéastes, en plein centre de la ville de la capitale du Burkina Faso.
La cérémonie d’inauguration a eu lieu ce dimanche, deuxième jour du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). La 27e édition du Festival, dont le Sénégal est l’invité d’honneur, a démarré hier samedi.
Pour rappel, Gomis a remporté deux étoiles de Yennenga.
Le thème du Fespaco 2021 est « Cinémas d’Afrique et de la diaspora : nouveaux regards, nouveaux défis ».
LE COVID DISPERSE TIVAOUANE, MEDINA BAYE, UNE DES ATTRACTIONS
Célébré le douzième jour de Rabi al-Awwal, troisième mois du calendrier musulman, chaque année partout dans le monde, la communauté musulmane sénégalaise va fêter la Gamou 2021 la nuit du 18 au 19 octobre
Le Mawlid Nabi (Maouloud ou Al-Mawlid an-Nabawîy, en arabe) commémore la naissance du Sceau des Prophètes Mohammad (PSL), le Prophète de l’Islam. Cette fête musulmane «non canonique» aussi appelée «Milad an-Nabi» en Égypte, «Mevlid Kandili», en Turquie ou encore «Gamou» au Sénégal, est aujourd’hui célébrée dans toutes les communautés musulmanes du monde, aussi bien sunnites que chiites, le douzième jour de Rabi al-Awwal, troisième mois du calendrier musulman, correspondant cette année au 18 octobre. Pour la deuxième année consécutive, il se fêtera dans un contexte de crise sanitaire mondiale liée à la Covid-19, poussant les Tidianes sénégalais, communauté la plus en vue dans la célébration de cette fête au Sénégal, à y aller en rang dispersé.
Célébré le douzième jour de Rabi al-Awwal, troisième mois du calendrier musulman, chaque année partout dans le monde, la communauté musulmane sénégalaise va fêter la Gamou 2021 la nuit du 18 au 19 octobre.
Pour la deuxième année consécutive, cet événement religieux, commémorant la naissance du Prophète Mohammad (PSL) sera fêté en rang dispersé par les Tidianes Sénégalais notamment à Tivaouane, la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui prévaut toujours est passée par là.
Ainsi, pour la deuxième édition consécutive, Tivaouane, la cité religieuse qui constitue la plus grande attraction et le plus grand point de convergence des fidèles pour cette célébration appelle à un Gamou (Mawlid) à domicile. Le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, en a décidé ainsi, après avoir consulté toute la famille de Mawdo Malick Sy et ses conseillers médicaux.
«Comme en 2020, une rencontre s’est tenue avec des conseillers médicaux, conformément à l’injonction coranique nous invitant à consulter les détenteurs du savoir. Après les avoir écoutés sur l’évolution de la pandémie et pris en compte leurs recommandations, il s’en est suivi une concertation avec la famille du saint-homme (Mawdo Malick Sy, ndlr), conformément à la bonne pratique de la consultation dans les affaires publiques. De cette concertation est née la décision de célébrer autrement le Mawlid Nabi, commémorant la naissance du Prophète Mohammad (PSL)», a expliqué le guide religieux, à travers une déclaration lue, le jeudi 7 octobre 2021, par Serigne Hamid Sy.
TIVAOUANE «CONFINE» A UN DECLARATION DU KHALIFE, SERIGNE BABACAR SY MANSOUR, LE JOUR DU GAMOU…
Donc, «comme l’année dernière, il invite à une célébration sobre, chez-vous, entourés de vos familles». Cela dans le but de «ne pas annihiler les efforts consentis, jusqu’ici, par les médecins pour arriver à bout de la pandémie de Covid-19», détaille Serigne Hamid Sy. Précisant, toutefois, que le Khalife général des Tidianes «n’interdit à personne de le célébrer selon ce que sa conscience lui dicte. Mais il invite les fidèles, qui ont choisi de faire de Tivaouane leur source d’inspiration, à s’en tenir à l’esprit de cette commémoration dans leur intimité, par la prière, la lecture du Saint Coran». Aussi, souligne la famille Sy de Tivaouane, des panels virtuels ou hybrides et des webinaires sont prévus par le Comité scientifique de la «Zawiya Tijaniyya», que même le rituel du «Bourde» maintenu, dans la sobriété et diffusé dans les plateformes digitales afin d’éviter des contacts à risque. Et pour couronner le tout, le jour du Gamou, le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour fera une déclaration.
…LES MOUSTARCHIDINES SE DONNENT RENDEZ-VOUS AU CHAMP DES COURSES
Pendant ce temps, dans la même cité religieuse de Tivaouane, «capitale» de la Tidiniya au Sénégal, le guide spirituel des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy, a convié ses disciples et inconditionnels à un Gamou au Champ des Courses de la ville. Déjà, une opération «set-setal», menée le samedi 9 octobre 2021, a permis de nettoyer dix (10) hectares, selon les organisateur. Pour accueillir les fidèles attendus ce 18 octobre dans de bonnes conditions au Champ des Courses de Tivaouane.
MADINA BAYE, L’AUTRE ATTRACTION DU GAMOU
De même, un peu plus loin, au Centre du pays, c’est déjà l’effervescence à Kaolack, autre grande attraction du Gamou, notamment Madina Baye et Léona Niassène, entre autres sites dans la ville. Ici, déjà, la «Jamiyatu ansaroudine», entité regroupant les disciples de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass à travers le monde, tient à ce que le Gamou de Madina Baye, édition 2021, se tienne dans des conditions qui ne risquent de favoriser la dissémination du virus du Covid-19. Car à l’occasion de cette manifestation religieuse dont l’édition 2021 est prévue les 18 et 19 octobre des fidèles musulmans de plusieurs pays de la sous-région et d’autres continents continuent de rallier cette cité bâtie par leur guide Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass. «Le Gamou de Madina Baye est l’un des événements les plus importants du monde en terme de rassemblement. (...), le défi que nous avons, c’est de l’organiser, de vivre la spiritualité et de pouvoir prier pour la fin de la pandémie à Covid-19 sans disséminer le virus. Le Gamou est un événement d’une dimension internationale et exceptionnelle sur le plan spirituel. Nous n’avons aucun doute quant à sa bonne organisation», a déclaré Amadou Samb, président de la Commission planification et investissement de la «Jamiyatu ansaroudine», lors d’un point de presse, le vendredi 2 octobre dernier.
TOUTES LES CONFRERIES DU SENEGAL PARTANTES
A Dakar, la «Zawiyya» de la famille Omarienne qui, d’habitude, accueille plusieurs milliers de fidèles étant toujours fermée, à cause de Covid-19, nombreux sont les talibés qui ont choisi d’aller célébrer la Gamou ailleurs, notamment au Fouta, où nombre de foyers religieux sont partants. Bref, le Gamou, ce n’est pas que l’affaire des Tidianes. Au contraire, toutes les familles et confréries religieuses du Sénégal commémorent la naissance du Prophète (PSL), de Touba à Yoff, en passant par Thiès, Thiénaba, Ndiassane, Diourbel, le Fouta, Casamance, etc.
LE CIO ETALE SES RESERVES
La commission exécutive du Comité International Olympique (CIO) prend note du projet de la FIFA de modifier le calendrier des compétitions de football et d’organiser la Coupe du monde tous les deux ans
Depuis le début du mois de septembre dernier, la Fifa s’est planchée sur une réforme du calendrier international et le passage à une Coupe du monde biennale. Le président de l’Uefa, Aleksander Ceferin a été la première personnalité à y opposer un niet catégorique en rejetant une telle idée qu’il a qualifié d’”impossible” au vu du calendrier déjà surchargé, et qui selon lui, “diluerait” le “joyau” du football mondial. Mais ce week-end, c’est le Comité international olympique présidé par l’Allemand Thomas Bach qui est monté au créneau pour étaler ses réserves, voire ses craintes.
La commission exécutive du Comité International Olympique (CIO) prend note du projet de la FIFA de modifier le calendrier des compétitions de football et d’organiser la Coupe du monde tous les deux ans, note-t-on dans un communiqué parvenu à la Rédaction de sudquotidien.sn. Un certain nombre de Fédérations Internationales (FI) d’autres sports, de fédérations nationales de football, de clubs, de joueurs, d’associations de joueurs et d’entraîneurs ont exprimé de fortes réserves et fait part de leurs préoccupations concernant les projets visant à générer davantage de revenus pour la FIFA, principalement pour les raisons suivantes : l’impact sur d’autres sports – L’augmentation de la fréquence et les dates de tenue de la Coupe du monde créeraient un conflit avec d’autres grands événements sportifs internationaux, notamment en tennis, en cyclisme, en golf, en gymnastique, en natation, en athlétisme et en Formule 1. Cela porterait atteinte à la diversité et au développement des sports autres que le football.
Égalité des genres – L’augmentation des événements masculins dans le calendrier sportif constituerait un défi pour la poursuite de la promotion du football féminin. Bien-être des joueurs – Les projets, en particulier la multiplication par deux de la fréquence de la Coupe du monde, créeraient une pression supplémentaire importante sur la santé physique et mentale des joueurs.
Le CIO partage ces préoccupations et soutient les appels des parties prenantes du football, des Fédérations Internationales de sports et des organisateurs de grands événements en faveur d’une consultation plus large, y compris avec les représentants des athlètes, laquelle n’a manifestement pas eu lieu.
LA MAIRIE DE KHOMBOLE DOTE LES ECOLES EN TABLES-BANCS ET DES KITS SCOLAIRES
La mairie de Khombole a remis un lot de kits scolaires et plus de 300 tables-bancs aux sept écoles élémentaires publiques de la commune, a appris l’APS.
Thiès, 17 oct (APS) - La mairie de Khombole a remis un lot de kits scolaires et plus de 300 tables-bancs aux sept écoles élémentaires publiques de la commune, a appris l’APS.
La mairie de Khombole a profité de la traditionnelle remise de fournitures scolaires, samedi soir devant l’hôtel de ville, pour distribuer, pour la première fois, des tables-bancs aux sept écoles publiques de la commune.
"La demande est très forte, mais progressivement, nous allons résorber le gap en tables- bancs", a assuré Serigne Mbacké Hann, président de la commission des finances de la mairie de Khombole, qui présidait la cérémonie de remise de ce matériel scolaire.
Selon lui, l’équipe municipale a dégagé une enveloppe de 10 millions de FCFA pour l’achat de ce mobilier scolaire, dont manquent les écoles de la commune.
Cette démarche, a-t-il dit, est en droite ligne de la volonté du chef de l’Etat de soutenir les artisans locaux par le biais de la commande publique.
Sept millions ont été dépensés cette année pour l’achat des fournitures scolaires, portant à 58 millions de FCFA, les montants injectés dans cette rubrique depuis 2014 par l’actuelle équipe municipale, a-t-il dit à l’APS.
Si les kits scolaires sont destinés aux élèves du public et du privé, les tables-bancs sont réservées aux seules écoles publiques.
Papa Diallo a, au nom des associations de parents d’élèves, salué ce geste de la collectivité territoriale qui a "ôté une épine du pied" aux parents.
Cette dotation permettra aux écoles de démarrer assez tôt les cours, a-t-il ajouté.
La mairie a, par la même occasion, remis des subventions aux associations sportives et culturelles (ASC) de la commune.
La cérémonie a été aussi l’occasion d’honorer Massamba Ndiaye, un fils de Khombole, champion d’Afrique de football des sourds-muets.
Interpellé les projets de la mairie, M. Hann a évoqué la réhabilitation du stade de Khombole, qui est dans un état de délabrement avancé.
Les 25 millions FCFA inscrits dans le budget 2021 étant ’’insuffisants", selon lui, d’autres contributions sont attendues du conseil départemental qui a annoncé une enveloppe, et du ministre de l’Intérieur, natif de Khombole, qui avait envoyé une équipe de techniciens pour des études prèalables.
Autour d’une table, toutes ces contributions seront ’’mises à jour, pour voir dans quelles conditions réhabiliter le stade".
M. Hann a dit espérer que les financements nécessaires à la réhabilitation du stade seront trouvés.
L’achèvement du centre socio-collectif, et la réhabilitation des 10 km de voirie urbaine sont aussi au nombre des ’’grands projets’’ de la mairie.
La municipalité travaille, en outre, à la construction d’un second CEM à Khombole, pour laquelle elle a déjà délibéré sur l’affectation d’un site.
EXERCICE ILLÉGAL DE LA MÉDECINE, DES JURISTES INVITENT AU RENFORCEMENT DE LA RÉGLEMENTATION
Des juristes ont insisté sur le renforcement et l’actualisation de la réglementation de la profession de médecine pour mieux lutter contre le phénomène de l’exercice illégal de la médecine.
Dakar, 17 oct (APS) - Des juristes ont insisté sur le renforcement et l’actualisation de la réglementation de la profession de médecine pour mieux lutter contre le phénomène de l’exercice illégal de la médecine.
’’La médecine reste l’une des rares professions pour ne pas dire la seule dont la répression est prévue’’, a souligné le directeur adjoint des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice.
Alassane Ndiaye intervenait dans le cadre du panel sur l’exercice illégal de la médecine organisé à l’occasion de la publication du tableau de l’Ordre national des médecins du Sénégal (ONSMS) couplée au lancement de son plan stratégique 2021/2025
’’C’est un délit multiforme dont les éléments constitutifs restent la réalisation d’actes médicaux, l’habitude ou la direction suivie depuis le diagnostic et le traitement’’, a-t-il soutenu pour qualifier l’exercice illégal de la médecine dans sa communication relative à ’’la répression de l’exercice illégal de la médecine’’.
’’Les seuls textes de la réglementation datent de 1966, de 1969, de 1977 et de 1981, ce sont des textes qui ont duré et qui doivent évoluer’’, a relevé Samba Ndiaye, coordonnateur de la cellule des affaires juridiques au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Selon lui, ’’il y a la nécessité du renforcement mais aussi d’actualisation des sanctions prévues dans le cadre de l’exercice illégal de la médecine’’.
L’exercice illégal de la médecine est ’’l’accomplissement d’actes médicaux sans diplômes requis, l’accomplissement de la médecine sans remplir la condition de nationalité exigée ou de toute personne exerçant la médecine en dehors des établissements ou des entreprises ou d’un médecin qui n’est pas inscrit au tableau’’, a t-il souligné.
Il y a aussi, a noté le magistrat Alassane Ndiaye, ’’l’usage abusif du droit d’exercer la médecine, l’exercice illégal de la médecine lié à la médecine par consultation et prescription de médicaments, l’exercice illégal par un praticien en dehors de sa spécialité pour qualifier le délit d’exercice illégal de la médecine’’.
Selon lui, ’’les peines vont d’un à six mois et ces peines sont doublées en cas de récidive. Les amendes aussi sont fixées de 20 000 à 100.000 FCFA’’.
Pour le directeur adjoint des affaires criminelles et des grâces, ’’plusieurs limites existent pour la répression de l’exercice illégal de la médecine’’.
Il s’agit, selon lui, ’’de l’éparpillement de la législation, de l’insuffisance de l’identification des actes médicaux, l’absence d’une définition légale des éléments constitutifs de l’exercice illégal de la médecine mais aussi l’inadaptation des sanctions pénales’’.
Selon le panéliste, ’’il faut en termes de perspectives aller vers la révision de la loi 66/69 du 4 juillet 1969 relative à l’exercice illégal’’. Il estime que l’Ordre des médecins ’’doit également prendre en charge l’émergence de la médecine en ligne’’.
Intervenant sur ’’les aspects sécuritaires de l’exercice illégal de la médecine’’, le commissaire de police Bara Sangaré de la Sûreté Urbaine de Dakar a souligné que ’’ces derniers temps, beaucoup de cas ont été traités par la police en collaboration avec l’Ordre des médecins’’.
En ce qui concerne les conditions de nationalité exigées pour l’exercice de la médecine au Sénégal, il a souligné ’’que la Police peut aider à la vérification de la situation des étrangers qui veulent s’installer à travers le fichier Interpol, ce qui peut participer au contrôle’’.
Au Sénégal, toute personne titulaire d’un diplôme d’Etat de médecine, de nationalité sénégalaise ou un ressortissant d’un pays ayant une convention et inscrit au Tableau de l’Ordre National des Médecins du Sénégal peut exercer la profession de médecine.