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26 juin 2025
FINANCEMENT DES JEUNES, LA DER DES ILLUSIONS
Alors qu’elle est un pilier important pour la réalisation du Programme d’urgence pour l’emploi des jeunes, «Xeyu ndaw gni», la Der peine à recouvrer le budget qui lui est destiné, et ce malgré les instructions fermes du chef de l’Etat
Alors qu’elle est un pilier important pour la réalisation du Programme d’urgence pour l’emploi des jeunes, «Xeyu ndaw gni», la Der peine à recouvrer le budget qui lui est destiné, et ce malgré les instructions fermes du chef de l’Etat. Au point qu’elle ne peut plus compter que sur des appuis extérieurs pour dérouler une partie de son programme de financement.
Si l’on a parfois le sentiment que l’une des ambitions majeures du Président Macky Sall, le programme Xeyu ndaw gni, destiné à financer l’emploi des jeunes, marque un peu le pas, c’est entre autres, parce qu’une structure aussi importante que la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/Fj), chargée de faciliter l’accès des jeunes au financement, peine à remplir ses missions, faute de ressources.
Interrogé en marge du Sommet de Montpellier convoqué par le Président français Emmanuel Macron, les 8 et 9 octobre derniers, le Délégué Papa Amadou Sarr a révélé que «depuis mars 2021, la Der a des demandes de financement, dans le cadre du programme Xeyu ndaw gni, pour un montant avoisinant 250 milliards de francs Cfa. Nous avons traité des dossiers pour une valeur de près de 35 milliards de Cfa, qui sont en attente des financements de la part du Trésor». Depuis lors, indique le responsable de la Der, «les projets sont traités et nous attendons de recevoir la trésorerie pour mettre en place des financements pour des jeunes entrepreneurs, sur l’ensemble du territoire national». M. Sarr ne peut à son niveau, expliquer les raisons du retard de la mise en place de ces ressources.
Il sait que tout a été fait pour que le Trésor débloque l’argent nécessaire. Même le chef de l’Etat, saisi de la question, est intervenu. On se rappelle que le communiqué du Conseil des ministres du 15 septembre dernier, déclarait que «le chef de l’Etat a rappelé l’importance primordiale qu’il accorde à l’accélération du déploiement des financements destinés aux jeunes et aux femmes, dans le cadre du Programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes Xeyu ndaw gni…». Le document ajoute : «Le président de la République exhorte, à cet égard, le ministre des Finances et du budget, les ministres sectoriels et le Délégué général à l’entreprenariat rapide, à lancer sans délai, au niveau national, les opérations de financement, sur la base des nouvelles requêtes émanant des pôles emploi et entreprenariat des jeunes…»
Sur ce point, le responsable de la Der indique que, depuis le début de l’année, sur les 30 milliards de Cfa de budget alloués à sa structure, les Finances n’ont débloqué que 2,5 milliards de Cfa. Et c’est à peine si ce département important pour la politique de l’emploi n’est pas obligé de recourir à l’aumône. En tout cas, Papa Amadou Sarr indique que si des financements ont pu continuer à s’opérer, c’est parce que la Der a «reçu des ressources extérieures dans le cadre d’un projet datant de 2019, avec l’Afd et la Banque africaine de développement, dénommé Projet d’appui de valorisation des initiatives entrepreneuriales (Pavie), en plus des subventions reçues de fondations telles que la Fondation Gates et la Us-Africa Development Foundation, entre autres. Ce qui nous a permis de décaisser et de financer pour une quinzaine de milliards de Cfa environ». Il n’empêche, ce dynamisme de la Der prouve, selon son responsable, que si les ressources nécessaires étaient mises à leur disposition, ils pourraient satisfaire les besoins d’encore plus de demandeurs : «Avec 50 milliards, nous serions en mesure de financer plus de 50 mille jeunes.»
Cette affaire montre que si l’étalage de munificence fait à Dubaï, dans le cadre de l’Exposition universelle, a pu faire croire que le pays n’a pas de problèmes d’agent, en étalant ainsi au monde son train de vie dispendieux, beaucoup de Sénégalais n’en bénéficient pas encore vraiment. Beaucoup parmis ceux qui ont fait le déplacement dans cette ville du Golfe arabo-persique semblaient n’avoir pour objectif qu’un séjour de farniente, et si possible, aux frais de la princesse. Cela peut renforcer l’idée que le pays est en pleine émergence. Malheureusement, plusieurs franges de la société nationale, démontrent que leur vie de tous les jours est aux antipodes de l’image d’Epinal ainsi projetée.
AFFAIRE KARIM WADE ET BIBO, MONACO DIT NIET
L’Etat du Sénégal vient d'essuyer un revers. Alors qu’il avait engagé une procédure pour mettre la main sur les avoirs de Karim Wade et Bibo Bourgi à Monaco, la juridiction suprême la principauté débouté.
iGFM - (Dakar) L’Etat du Sénégal vient d'essuyer un revers. Alors qu’il avait engagé une procédure pour mettre la main sur les avoirs de Karim Wade et Bibo Bourgi à Monaco, la juridiction suprême la principauté débouté.
La justice monégasque n’a pas donné gain de cause à l’Etat sénégalais qui sollicitait la juridiction suprême de la principauté pour faire main basse sur les comptes bancaires de Karim Wade et Bibo Bourgi. L'Etat du Sénégal a donc été débouté, rapporte JeuneAfrique.
La décision a été rendue ce 14 octobre, par la Cour de révision qui est la plus haute juridiction monégasque. Il s’agit là d'une décision définitive qui noie les possibilité de l’État sénégalais à obtenir la saisie des sommes contenues sur les comptes bancaires de Karim Wade et de Bibo Bourgi, logés dans la principauté.
DIDIER DROGBA NOMME AMBASSADEUR DE L'OMS
Didier Drogba, légende du football, a été nommé aujourd’hui Ambassadeur de bonne volonté de l’Organisation mondiale de la Santé pour le sport et la santé.
Didier Drogba, légende du football, a été nommé aujourd’hui Ambassadeur de bonne volonté de l’Organisation mondiale de la Santé pour le sport et la santé. Originaire de Côte d’Ivoire, M. Drogba aidera l’Organisation à promouvoir ses orientations sur les bienfaits de l’exercice physique et autres modes de vie sains, et à faire connaître la valeur du sport, en particulier auprès des jeunes.
M. Drogba, célèbre pour sa carrière de footballeur à Chelsea et pour avoir été élu deux fois « Joueur africain de l’année » (2006 et 2009), participe depuis longtemps à diverses campagnes en faveur de la santé, notamment sur les modes de vie sains, la lutte contre le paludisme et contre le VIH.
« Je suis honoré de faire équipe avec l’Organisation mondiale de la Santé et de la soutenir dans son action visant à aider les gens, et en particulier les jeunes de tous les pays, à atteindre le meilleur niveau de santé possible, a déclaré M. Drogba au Siège de l’OMS à Genève lors de l’annonce de sa nomination. J’ai directement bénéficié des bienfaits du sport pour mener une vie saine et je m’engage à travailler avec l’OMS pour partager ces bienfaits dans le monde entier. »
Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a salué en M. Drogba non seulement une légende du football mais aussi un défenseur engagé de la santé et du développement durable des populations. Il a en outre ajouté que le soutien que le footballeur apporte à l’OMS peut contribuer à faire baisser la charge croissante des maladies non transmissibles en encourageant des modes de vie sains et en insistant en particulier sur les bienfaits de l’exercice physique et du sport pour tous.
« Didier est un champion incontesté qui a changé la donne, aussi bien sur le terrain qu’en dehors, a déclaré le Dr Tedros. Nous sommes heureux qu’il rejoigne notre équipe et qu’il aide les communautés du monde entier à atteindre des objectifs et à marquer des points grâce au sport, pour leur santé et leur bien-être physique et mental. Il soutiendra également la mobilisation de la communauté internationale pour promouvoir le sport en tant qu’outil essentiel permettant d’améliorer la santé physique et mentale et le bien-être social de tous, notamment en contribuant aux efforts de relèvement après la COVID-19. »
COVID-19, LES MALADES DES AUTRES PATHOLOGIES RETOURNENT ENFIN A L’HOPITAL
En 2020, comparativement à 2019, les établissements africains ont enregistré une baisse de 23% des consultations pour les moins de cinq ans, selon un rapport publié en avril 2021 par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme
Ouestafnews – Le système de santé sénégalais s’est fortement mobilisé pour la prise en charge du Covid-19. Cette situation a entrainé une quasi désertion des structures sanitaires par les malades souffrant d’autres pathologies, pendant de longs mois. Avec la baisse des cas de contamination au Covid-19 constatée depuis fin août – début septembre, les services des centres hospitaliers retrouvent timidement leur rythme normal. Reportage.
En ce mois de septembre 2021, la situation semble revenir à la normale dans les hôpitaux de Dakar. Au centre hospitalier Philippe Senghor, sous une chaleur suffocante, son bébé dans le dos, Fatima Guissé prend son mal en patience dans une longue file d’attente depuis deux tours d’horloge.
Deux mois auparavant, il y avait peu de chance qu’elle et son fils se soient retrouvés ici. La flambée de Covid avait éloigné les patients des hôpitaux et des structures sanitaires.
Débordés, plusieurs hôpitaux de Dakar ne parvenaient plus à prendre en charge tous les malades. Ils sont « proches de la saturation », avait souligné le 26 juillet 2021, Ousmane Dia, directeur national des établissements publics de santé, lors du point de presse quotidien que donnait le ministère de la Santé sur le Covid-19.
« Je ne suis pas venue depuis (le mois de juillet, NDLR), par peur de contracter le Covid-19 pendant la troisième vague », explique Mme Guissé la trentaine, revenue voir le pédiatre.
Si elle a osé ramener son bébé chez le pédiatre, c’est parce que depuis début septembre, le taux de contamination connaît une baisse sensible. A titre de comparaison, le Sénégal a enregistré durant le mois septembre 2021, 805 nouveaux cas de contamination au Covid-19 contre 19.575 cas courant juillet 2021. Le mois de septembre a donc eu près de 25 fois moins de contaminations que celui de juillet.
« Il y avait une sous fréquentation due, en partie, à l’instauration des mesures barrières contre le Covid-19 », souligne Boubacar Sarr, médecin ophtalmologue au Centre de santé Philippe Senghor.
Le médecin reconnaît tout de même que « beaucoup de patients avaient cessé de fréquenter les établissements de santé par crainte de contracter le Covid-19 ».
Aujourd’hui, la situation s’est beaucoup améliorée et les patients osent enfin reprendre le chemin des structures sanitaires pour se faire consulter ou soigner.
Un tour à l’hôpital de Pikine dans la banlieue dakaroise a permis au reporter d’Ouestaf News de constater que le Centre de santé a retrouvé son rythme des jours ordinaires. Après « une forte baisse des consultations », le diabétologue, Dr Ahmadou Fall Cissé explique que son service enregistre aujourd’hui plus de quarante patients par jour.
Malgré le diabète dont elle souffre, Oumou Dia, 50 ans, dit être « rassurée » de revenir au service de diabétologie.
Méfiance et crainte du Covid-19
Selon une enquête de l’Organisation Ouest africaine de la Santé (Ooas) sur la « mauvaise adhésion » aux mesures de prévention contre le Covid-19, la majorité de la population ouest africaine estime courir un risque de contracter le Covid-19 en se rendant dans un centre de santé.
L’étude intitulée « Enquête socio-anthropologique à l’appui de la communication sur le Covid-19 en Afrique de l’Ouest » révèle que « 67,1% des enquêtés estiment qu’ils peuvent attraper le virus en se « rendant dans un centre de santé pour une raison autre que le Covid-19 ».
Selon l’Ooas, ces résultats ne reflètent probablement pas uniquement le niveau de confiance dans les bonnes pratiques des centres de santé, « mais sont (…) dépendants de la perception du risque de Covid-19 » dans les pays.
D’après l’étude, cette situation est susceptible de diminuer le nombre de patients qui fréquentent les structures de santé pour les diagnostics et les soins de maladies autres que le Covid-19.
« La crainte de la contagion par le Sars-Cov2 a drastiquement réduit le taux de fréquentation des structures de soins, avec la rupture de la continuité des services », confirme le Dr Mohamed Lamine Ly, spécialiste en santé publique et membre de la Coalition pour la Santé (Cosas).
Selon Dr Ly, cela a engendré « une prolifération de pathologies non-Covid dépistées et/ou prises en charge tardivement, avec des risques accrus de complications fatales par manque de suivi ».
En 2020, comparativement à 2019, les établissements africains ont enregistré une baisse de 23% des consultations pour les moins de cinq ans, selon un rapport publié en avril 2021 par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.
Ce rapport évaluant l’impact du Covid-19 sur la lutte contre ces trois maladies indique que le taux de dépistage du VIH/Sida a baissé de 41% en moyenne pendant cette période. Alors que le nombre de personnes tuberculeuses orientées chez un spécialiste a chuté de 59%.
Le 24 août 2021, le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) du Sénégal, a fait état d’une baisse de 15% des dons de sang dans les établissements de santé. Une diminution qui serait imputable à la pandémie du Covid-19, avait estimé son directeur, Pr Saliou Diop, lors d’un point presse quotidien sur la pandémie du Covid-19 au Sénégal.
Cette baisse de la disponibilité du sang dans les hôpitaux s’explique par les incertitudes liées aux risques de la transmission par le sang. Or, Il n’y a pas « de risque de transmission du virus par le sang lors du processus de collecte », rassure l’hématologue. Parmi les causes de la baisse de la disponibilité du sang, le directeur ajoute les interdictions de rassemblements.
Même constat dans les services d’ophtalmologie. « Les activités étaient au ralenti. Mais aujourd’hui, nous recevons environ cinquante malades par jour », indique Boubacar Sarr, médecin au service d’ophtalmologie du Centre hospitalier Philippe M. Senghor.
De plus en plus, les patients de maladies chroniques reviennent dans les structures de santé. Dr Ahmadou Fall Cissé, pense qu’avec la communication des praticiens, les patients ont compris que les maladies chroniques, notamment le diabète, ne sont pas comme « les autres maladies ». Elles nécessitent un suivi.
COVID-19, LE SÉNÉGAL REÇOIT 298.700 DOSES D’ASTRAZENECA
Dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, le Sénégal a réceptionné ce lundi 298.700 doses de vaccins AstraZeneca, un don du gouvernement du Portugal par le biais du mécanisme Covax.
Dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, le Sénégal a réceptionné ce lundi 298.700 doses de vaccins AstraZeneca, un don du gouvernement du Portugal par le biais du mécanisme Covax. « Le Sénégal est le premier pays, au-delà des partenaires traditionnels de la coopération portugaise, à recevoir des vaccins du Portugal. Pour apporter la contribution portugaise au peuple sénégalais dans ce combat au Covid-19, je suis à Dakar aujourd’hui pour faire preuve de notre solidarité. Cette livraison de 298.700 doses du vaccin AstraZeneca, dans le cadre de l’initiative Covax, permettra au Sénégal d’avancer sur le processus de vaccination, reflète les liens très forts entre nos deux peuples », indique Francisco André, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères et à la coopération du Portugal.
Cette nouvelle livraison de doses renforcera la disponibilité des vaccins dans le pays et permettra en conséquence d’intensifier les efforts actuels de vaccination.
À la date du 17 octobre 2021, quelques 1.279.885 personnes ont été vaccinées au Sénégal. « Les vaccins nous permettent de nous rassembler, côte à côte-dans les écoles, les communautés et les lieux de culte. Ils sont le meilleur espoir que nous ayons pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 », a pour sa part affirmé Georges Gonzales, représentant adjoint de l’Unicef au Sénégal.
ELECTIONS LOCALES 2022, LES LISTES RV/REEWUM ENTRENT EN LICE
La République des Valeurs et ses alliés ont lancé, ce lundi à Thiès, leurs listes pour les élections municipales et départementales du 23 janvier 2022.
La République des Valeurs et ses alliés ont lancé, ce lundi à Thiès, leurs listes pour les élections municipales et départementales du 23 janvier 2022. S’exprimant à cette occasion, Thierno Alassane Sall, indique que Thiès est la ville du refus et de l’exigence patriotique. "Quand Macky Sall a voulu, il y a quelques mois, formaliser cette idée péjorative d’un prétendu Nitu Thiès, capable de trahir ses serments et de se renier au gré des circonstances, en parlant de « Mburook Sow », il a insulté le legs et l’honneur de Thiès", a-t-il soutenu.
Aux côtés de Moustapha Diakhaté, TAS a expliqué que ladite cérémonie vise à porter à la connaissance du Public, le slogan et les couleurs sous lesquelles se présenteront aux élections de janvier 2022 les candidats de la République des Valeurs ainsi que des partis et mouvements alliés. "Il a pu paraître, en un certain moment, quand la République des Valeurs /Réewum Ngor a, en conformité avec ses valeurs premières et ultimes, fait le pari de tracer sa voie, qu’un tel choix était risqué. La diversité des mouvements et partis engagés avec nous, dont certains sont représentés dans cette salle, prouve que la constance dans les options fondamentales n’est pas un handicap, même au Sénégal", a-t-il souligné. Avant de poursuivre : "les listes de RV/Réewum Ngor et des mouvements et partis alliés seront présentes partout au Sénégal.
Vous avez eu, par les interventions précédentes, un échantillon de la diversité géographique, dans le commun attachement aux terroirs et à leurs valeurs, qui caractérise nos listes". Il a salué, par ailleurs, les camarades qui, en ce moment, partout au Sénégal, portent l’étendard du refus de l’hégémonie des coalitions politiques qui agissent comme des cartels, veulent phagocyter les mouvements et partis dits petits, au mépris de l’idée de la démocratie participative qui doit trouver sa pleine expression durant les élections locales. C’est à une telle polarisation réductrice de notre Démocratie que les mouvements qui se sont alliés à la RV/Réewum Ngor entendent aussi s’opposer
Toutefois, TAS renseigne que les élections municipales prochaines se tiendront dans un contexte politique, social et économique sans précédent. "Jamais la démocratie n’a autant ressemblé à un jeu de dupes, à du ’lambi Golo’. Les mandats des maires, sortis par la Constitution depuis 2019, mais maintenus, durant plus de deux ans et demi, par des lois dans le pur registre d’une République arachidière, illustre à suffisance le recul grave de la Démocratie au Sénégal. L’avènement tant chanté de l’Acte 3, qui devait consacrer plus de démocratie à la base, a vu la spoliation foncière devenir une épidémie. Partout la ruée vers la terre, le partage des réserves foncières sont devenues l’activité principale des édiles municipaux. Ce constat sans appel à conduit le Président de la République a faire semblant de s’en émouvoir, au point de promulguer un Décret pour limiter la propension des maires à se transformer en seigneurs de la Terre", a indiqué Thierno Alassane Sal
L’ancien ministre déplore "la gangrène de l’argent facile, de la corruption institutionnelle, a fini de se décentraliser dans la gestion des territoires, encouragée en cela par l’impunité consacrée à tous ceux qui militent du bon côté, celui de BBY". Pour finir, il considère que "les prochaines élections seront une occasion pour les sénégalais de remettre le pays sur les rails".
LE DG ARTP EPAULE LES FOYERS RELIGIEUX DE MATAM
Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des télécommunications (ARTP), Abdoul Ly, a offert lundi 80 tonnes de riz et 20.000 packs de bouteilles d’eau à des familles religieuses de la région de Matam
Matam, 18 oct (APS) - Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des télécommunications (ARTP), Abdoul Ly, a offert lundi 80 tonnes de riz et 20.000 packs de bouteilles d’eau à des familles religieuses de la région de Matam (nord), a appris l’APS d’un collaborateur du donateur.
Le don a été fait aux bénéficiaires pour les aider à fêter le gamou, ou Maoulid, la commémoration de la naissance du prophète Mohamed prévue lundi soir.
Les bénéficiaires du don se trouvent à Boynadji, Ourossogui, Matam, Bokidiawé, Thilogne, Ogo et Doumga Ouro Alpha, selon Amadou Dia, du service de la communication de l’ARTP.
LEVEE D'IMMUNITE, LES DÉPUTÉS CONVOQUÉS EN SÉANCE PLÉNIÈRE, VENDREDI
L’Assemblée nationale se réunira en séance plénière, vendredi, à 10 heures, pour examiner la ratification de la liste des membres de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire
Dakar, 18 oct (APS) – L’Assemblée nationale se réunira en séance plénière, vendredi, à 10 heures, pour examiner la ratification de la liste des membres de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire des députés Boubacar Villiemmbo Biaye et Elhadj Mamadou Sall, indique un communiqué reçu à l’APS.
Les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, impliqués dans un trafic présumé de passeports diplomatiques, sont membres du groupe Benno Bokk Yakaar, qui est majoritaire à l’Assemblée nationale.
La semaine dernière, Moustapha Niasse a déclaré dans un communiqué avoir reçu du ministre de la Justice une demande du juge chargé de l’affaire, en vue de la levée de leur immunité parlementaire.
Jeudi, le président de l’Assemblée nationale a assuré que la demande de levée de l’immunité parlementaire des députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, sera examinée par les députés ‘’dans le strict respect des procédures’’ de l’institution parlementaire.
Niasse s’exprimait à l’ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2021-2022, consacrée à l’élection d’un nouveau bureau.
PECHE A TAMBACOUNDA, LE GOUVERNEUR APPUIE LES ACTEURS DU SECTEUR
Le gouverneur de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, a procédé vendredi, à la remise de 31 moteurs de pirogues de dernière génération et une subvention d’un million de francs CFA sur le matériel acquis aux acteurs de la pêche de Bakel et Gouloumbou.
Tambacounda, 18 oct (APS) – Le gouverneur de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, a procédé vendredi, à la remise de 31 moteurs de pirogues de dernière génération et une subvention d’un million de francs CFA sur le matériel acquis aux acteurs de la pêche de Bakel et Gouloumbou.
M. Baldé a indiqué que le département de Bakel recevra 15 moteurs et les 16 restants seront pour la commune de Gouloumbou.
Le matériel reçu vient contribuer à l’amélioration des conditions de travail et de sécurité des pêcheurs et valoriser la production régionale en poissons, a-t-il expliqué.
Ainsi, il a invité les acteurs de la pêche régionale à redoubler d’efforts pour donner un bond en avant à ce secteur.
"Je voulais exhorter les acteurs de la pêche à travailler à augmenter la production régionale de poissons. Aujourd’hui, l’essentiel des poissons que nous consommons nous vient de Dakar et autres localités de l’intérieur du pays’’, a-t-il dit.
Il est temps que la tendance soit inversée, a recommandé le gouverneur saluant les efforts fournis par le gouvernement pour maintenir "la cadence du développement dans la région".
Oumar Mamadou Baldé a incité les bénéficiaires à un bon usage du matériel acquis pour positionner le secteur de la pêche sur les rampes du développement.
Le président du collectif des pêcheurs de Gouloumbou, Adama Fall s’est réjoui pour sa part des moyens déployés par l’Etat pour renforcer les acteurs de la filière pêche, dans cette localité traversée par le fleuve Gambie.
"A travers, ces équipements mis à notre disposition, c’est un véritable appui que nous recevons. Ces moteurs de pirogues de marque ’Hidea’, dernier cri, seront d’une grande utilité", a-t-il relevé.
"Grâce à ces équipements, nous pourrons dorénavant, aller plus loin dans les eaux et augmenter considérablement nos productions", a indiqué le pêcheur Adama Fall.
Il n’a pas manqué de remercier l’Etat pour ses réalisations dans la commune de Gouloumbou dont les pirogues motorisées, les financements consentis dans la pisciculture, entre autres.
ABSENT AU BALLON D' OR 2021, EDOUARD MENDY JOUE AU FAIR PLAY
Edouard Mendy, le gardien sénégalais refuse de prendre son absence de la liste des 30 nominés du Ballon d’or France football 2021 comme une injustice mais plutôt comme une motivation pour atteindre ses objectifs en club et en sélection.
Dakar, 18 oct (APS) – Edouard Mendy, le gardien sénégalais refuse de prendre son absence de la liste des 30 nominés du Ballon d’or France football 2021 comme une injustice mais plutôt comme une motivation pour atteindre ses objectifs en club et en sélection.
"Non, je ne peux pas dire que c’est une injustice, au contraire je le prends comme une motivation pour travailler davantage’’, a dit le portier sénégalais invité ce lundi du magazine ‘’Talents d’Afrique’’ de la chaîne française, Canal Plus.
Le gardien qui entame sa deuxième saison à Chelsea, après avoir joué à Rennes et à Reims (France), a dit laisser aux journalistes leur liberté de faire leur choix.
Elu meilleur gardien de la Ligue des champions après avoir remporté la Ligue des champions et la SuperCoupe 2021, Edouard Mendy a été absent de la liste des nominés du magazine FF qui a préféré l’insérer dans la liste des prétendants au Prix Lev Yachine qui récompense les meilleurs portiers.
"Ce serait une grande fierté si j’arrive à gagner ce prix aussi’’, a répondu le portier sénégalais voulant à travers ses réponses apporter un message d’espoir à tous les footballeurs qui rencontrent des difficultés.
Avant de briller au très haut niveau, le gardien sénégalais a évolué longtemps au niveau amateurs et a été au chômage avant de signer son premier contrat professionnel en 2016 alors qu’il avait 24 ans.
Au niveau du Prix Lev Yachine, il fera face à la concurrence entre autres de l’Italien Gianluigi Donnaruma, le gardien de but du PSG, meilleur joueur et gardien de l’Euro 2021 remporté par sa sélection nationale.