FAUX BILLETS, LES 4 INDIVIDUS MIS EN CAUSE INTERCEPTES A DIOUBEL DEFERES AU PARQUET
Les 4 individus, arrêtés par le Commissariat urbain de Diourbel et sur qui ont été trouvés plus de 2 milliards de francs Cfa en faux billets, devront s’expliquer devant le juge. Ils ont été déférés au Parquet près le Tribunal de Grande instance
Les 4 individus, arrêtés par le Commissariat urbain de Diourbel et sur qui ont été trouvés plus de 2 milliards de francs Cfa en faux billets, devront s’expliquer devant le juge. Ils ont été déférés au Parquet près le Tribunal de Grande instance de Diourbel.
Les éléments du Commissariat urbain de Diourbel ont mis la main sur quatre personnes qui auraient pu s’adonner au trafic de faux billets de banque. Le premier interpellé avait avec lui dans son véhicule, la somme de 2,5 millions de francs Cfa. Ainsi, le commissaire Mor Ngom a tenté de revenir sur ce dossier à travers des explications. «Dans la nuit du vendredi au samedi dernier, on a été informés qu’un individu qui détenait des billets noirs aurait prévu d’aller à Touba pour laver cet argent impropre auprès d’un de ses complices qui y réside et détenteur d’une dibiterie. C’est ainsi que nous avons mis un chekpoint au niveau de la mairie de la commune de Diourbel. Vers 3 heures du matin, d’après les indicateurs du véhicule, une perquisition nous a permis de trouver la somme de 2 millions 500 mille de francs Cfa et après avoir cuisiné un peu le détenteur des billets, il nous a dit qu’il aurait reçu l’argent de quelqu’un qui se trouvait à Dakar, plus précisément à Sicap Mbao.»
Des déclarations, selon le commissaire Ngom, avec la complicité de l’inculpé, ils ont demandé une rallonge de 2 millions de dollars moyennant la somme de 10 millions de francs Cfa. Et, M. Ngom de poursuivre : «Après avoir conclu le marché, nous nous sommes déplacés vers Dakar et le gars était présent au lieu du rendez-vous avec les faux billets de banque. Suite à son interpellation, il nous a dit que c’est un certain Niang qui est le propriétaire de cet argent et lui qu’il n’était qu’un maillon de la chaîne. Il a ainsi appelé devant nous le nommé Niang qui nous a donné rendez-vous vers Keur Massar. A son arrivée, il a été interpellé.» Interrogé sur la provenance de l’argent, ce dernier a déclaré que c’est un Ivoirien qui lui aurait remis cette somme d’argent. «Ils sont au nombre de quatre dont un étudiant en commerce, un ancien militaire, un charlatan et un gérant de dibiterie. Ils ont été présentés au procureur ce lundi (hier)», a-t-il ajouté.
PLUS DE 22 MILLIARDS DÉBLOQUÉS POUR L'ORGANISATION DES LOCALES, LEGISLATIVES ET HCCT
Pour l’exercice de l’année 2022, les crédits alloués à la gouvernance électorale sont estimés à 22. 841.581.000 de F CFA. Ce montant est contenu dans le budget global du ministère de l’Interieur pour l’année 2022. Il est estimé à 149. 500.996.472 de F CFA
Pour l’exercice de l’année 2022, les crédits alloués à la gouvernance électorale sont estimés à 22. 841.581.000 de F CFA. Ce montant est contenu dans le budget global du ministère de l’Interieur pour l’année 2022. Il est estimé à 149. 500.996.472 de F CFA.
Le ministre Antoine Abdoulaye Félix Diome, qui défendait ce projet de budget devant les députés, ce mardi 7 décembre, 2021, a rassuré d’une bonne organisation des trois élections prévues l’année prochaine. Il s’agit des élections locales, du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et les Législatives. ‘’ Quant au programme Gouvernance électorale, mon département compte organiser, en janvier 2022, les élections territoriales dans les 601 collectivités territoriales dont 553 communes, 5 villes et 43 départements. Il devra s’en suivre, les élections du Haut Conseil des Collectivités territoriales et les élections législatives dès le deuxième semestre de l’an 2022. Concernant ces dernières élections, il sera procédé à une révision exceptionnelle des listes électorales, conformément aux dispositions de l’article L37 du Code électoral’’ , a-t-il dit aux élus.
LOCALES 2022, DIETHIE FALL CRACHE SES VERITES A ANTOINE DIOUME
Au total, ce sont dix (10) pourvois en cassation que l’administration territoriale, par la voie de l’Agent judiciaire de l’Etat, a intenté dans la plus haute juridiction du pays. Ce qui a sorti le coordonnateur de Yewwi Askan Wi ( YAW), de ses gonds
Au total, ce sont dix (10) pourvois en cassation que l’administration territoriale, par la voie de l’Agent judiciaire de l’Etat, a intenté dans la plus haute juridiction du pays. Ce qui a sorti le coordonnateur de Yewwi Askan Wi ( YAW), principale coalition de l’opposition, Déthie Fall, DE ses gonds. Le député n’a pas été tendre avec le ministre de l’Intérieur.
Devant ses collègues, et sur un ton courroucé, Déthie Fall n’a pas mâché ses mots. : « Vous êtes le ministre de l’Intérieur le plus incompétent que ce département ait jamais connu. Vous êtes supposés être neutre. Mais vous êtes loin de l’être ». M. Fall de poursuivre son réquisitoire : « votre incompétence et votre manque de maturité politique maintiennent ce pays sous tension. Vous serez responsable de tout ce qui arrivera lors des élections et dans les prochains jours. Vous êtes en train de tout faire pour éliminer des listes de l’opposition. Nous avons établi des listes en bonne et due forme. Vous donnez des instructions aux préfets et sous-préfets pour qu’ils annulent ces listes de l’opposition. Nous avons été au niveau des Cours d’appels et nous avons récupéré 70% de nos listes. Et vous les demandez à nouveau de tout faire pour casser ces listes au niveau de la Cour suprême. Vous êtes supposés être un ministre neutre, mais vous êtes incapable de l’être. Et vous voulez que dans ces conditions que l’on aille à des élections en toute transparence et dans la paix ».
En conclusion de sa diatribe, il a mis en garde le ministre : « Prenez vos dispositions. Dans toutes les circonscriptions territoriales où les listes de la coalition YAW ne seront pas présentes, il n’y aura pas d’élection. Et nous vous tiendrons responsable de toutes les conséquences qui en découleront ».
La réplique d’Antoine Diome
Prenant la parole, Antoine Diome, revêtu de sa ‘’robe’’ de parquetier, a rappelé à l’ordre le Coordonnateur de YAW. Dans une allocution, aux allures de cours magistral, le ministre de l’Intérieur a invité Déthié Fall à revisiter le Code électoral qui donne plein pouvoir aux Préfets et sous-préfet de saisir la justice en l’espèce. « La loi électorale donne compétence aux différentes autorités administratives concernées que sont les préfets et sous-préfets, à la tête des commissions de recevoir des déclarations de candidatures. Une fois que ces déclarations sont enregistrées, il y a un délai pour déclarer leur régularité sous la forme de recevabilité », a-t-il rappelé.
Invoquant toujours le Code électoral, qui a été récemment voté par les députés, l’ancien Agent judiciaire de l’Etat a rappelé que l’administration territoriale tout comme les partis est libre de déposer des recours dans les juridictions de cassation. Ce que les préfets ont fait après les décisions rendues par les Cours d’appel. « Quand une déclaration de candidature est enregistrée, le Préfet ou le sous-préfet ne peut pas, parce que simplement, ça dépend de la coloration politique, la rejeter ou la déclarer irrecevable. Si également vous faites un recours, les Cours d’appels, dans leur formation d’Assemblée générale, peuvent statuer en toute indépendance. De la même manière également, que c’est prévu, aussi par le décret de 2015, portant organisation et composition des Cours d’appel, le code électoral, lui-même, et la loi organique portant sur la Cour suprême qu’il est parfaitement possible d’introduire des pourvois en Cassation. L’autorité administrative, qui reçoit les candidatures, a la possibilité de prendre une décision. Mais lorsque sa décision est annulée, l’administration a la possibilité d’introduire un pourvoi en cassation », a indiqué le ministre.
VIH/SIDA, UN SEUL APPAREIL POUR MESURER LA CHARGE VIRALE A KAFFRINE
La région de Kaffrine (centre) ne dispose que d’un seul appareil permettant de mesurer la charge virale chez les personnes vivant avec le SIDA, a révélé mardi, le point focal VIH de sa région médicale, Amadou Sougou.
Kaffrine, 7 déc (APS) - La région de Kaffrine (centre) ne dispose que d’un seul appareil permettant de mesurer la charge virale chez les personnes vivant avec le SIDA, a révélé mardi, le point focal VIH de sa région médicale, Amadou Sougou.
‘’Cet appareil logé au centre de santé de Kaffrine est le seul qui fait la manipulation de tous les échantillons de sang prélevés dans toutes les structures de la région’’, a-t-il expliqué.
Amadou Sougou s’exprimait lors de la célébration de la journée mondiale du SIDA, organisée à Kaffrine sept jours après la date officielle du 1er décembre.
C’est ‘’ très insuffisant‘’, a-t-il jugé au regard des besoins de la région, mais également de l’éloignement de certaines zones, comme Malem Hodar ou Koungheul, qui se trouvent à plus d’une centaine de kilomètres de la capitale régionale.
‘’A chaque fois qu’un patient se présente, le prélèvement se fait et doit être acheminé le plus tôt possible, sinon il est détérioré’’, a-t-il expliqué, en présence du gouverneur de la région, William Manel.
M. Sougou a également déploré les nombreuses pannes de l’appareil qui entrainent un ralentissement du rythme de travail.
‘’Sur les quatre modules, il n’y a que deux qui fonctionnent, ce qui ralentit le rythme le travail, et le rendu du résultat est retardé. Concernant les enfants, pour savoir la conduite à tenir, il faut impérativement connaître les résultats de ces prélèvements’’, a relevé le point focal.
Le taux de prévalence du SIDA au sein de la population de la région de Kaffrine est de 0,9%, précise Amadou Sougou, qui révèle que 1.120 personnes séropostives sont actuellement suivies dont 45 enfants.
Le point focal espère toutefois que les promesses des autorités sanitaires de doter le district de Koungheul d’un appareil vont se concrétiser dans les prochains jours.
La mesure de la charge virale dans le sang permet de vérifier l’efficacité des traitements antirétroviraux chez les personnes séropositives.
LE CICR VA POURSUIVRE SON ACTION HUMANITAIRE EN CASAMANCE
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) va poursuivre son ‘’travail humanitaire’’ en Casamance, dans le sud du Sénégal, en venant en aide aux populations et en les sensibilisant à la question des mines antipersonnel
Dakar, 7 déc (APS) - Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) va poursuivre son ‘’travail humanitaire’’ en Casamance, dans le sud du Sénégal, en venant en aide aux populations et en les sensibilisant à la question des mines antipersonnel, a assuré la cheffe de sa délégation régionale à Dakar, Valentina Bernasconi.
Outre les mines, le CICR entend ‘’assister les communautés’’ dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, dans les projets à caractère économique et social aussi, selon Mme Bernasconi.
L’organisation humanitaire va également fournir de l’aide aux ‘’familles des migrants portés disparus’’, a-t-elle promis en s’entretenant avec des journalistes en marge d’une visite à Dakar de Peter Maurer, le président du CICR.
Maurer a pris part à la 7e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité (6-7 décembre).
Valentina Bernasconi assure que l’organisation humanitaire internationale va poursuivre son partenariat avec la Croix-Rouge sénégalaise.
Le CICR va s’impliquer dans la lutte contre le changement climatique, qui exige ‘’une décision politique forte’’ des Etats et de leurs dirigeants, selon Bernasconi.
‘’On va devoir avoir un engagement plus conséquent de ce qu’on a eu jusqu’à présent parce que, malheureusement, s’il n’y a pas une décision politique forte des pays, on n’arrivera pas à les contenir’’, a-t-elle prévenu.
Selon un document de presse du CICR, l’organisation humanitaire est présente au Sénégal depuis 1991, à travers une délégation régionale qui couvre aussi le Cap-Vert, la Gambie et la Guinée-Bissau.
‘’Outre la diplomatie humanitaire, qui est une composante essentielle de son identité, la délégation régionale du CICR déroule un certain nombre d’activités et de programmes pour répondre aux défis humanitaires de la région en s’appuyant sur un [groupe] d’experts engagés dans des thématiques identifiées comme étant d’intérêt pour les opérations de l’institution’’, ajoute la même source.
5 ANS DE RÉCLUSION CRIMINELLE POUR UN GUÉRISSEUR ACCUSÉ DE VIOL A DIOURBEL
La chambre criminelle du tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel a condamné mardi le guérisseur Ousmane Sarr à cinq ans de réclusion criminelle pour le viol d’une femme mariée
Diourbel, 7 déc (APS) - La chambre criminelle du tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel a condamné mardi le guérisseur Ousmane Sarr à cinq ans de réclusion criminelle pour le viol d’une femme mariée, a constaté l’APS.
L’accusé devra en outre payer la somme de deux millions de francs CFA à la victime à titre de dommages et intérêts. En revanche, le président de la chambre, Pathé Diéna, a prononcé son acquittement pour le chef de charlatanisme.
Dans son réquisitoire, le substitut du procureur, Farba Ngom, avait requis une ‘’réclusion criminelle de 10 ans’’. Il a rappelé que, par le passé, Ousmane Sarr avait eu à s’adonner à ces pratiques’’. Il a expliqué que c’est ‘’l’enquête environnementale’’ qui a permis d’avoir toutes ces informations’’ sur l’accusé.
L’affaire commence le 12 février 2020, quand la victime saisit la brigade de gendarmerie de Bambey, d’une plainte dirigée contre Ousmane Sarr pour des faits de viol.
Entendue par les enquêteurs, elle a expliqué que souffrant de maux de ventre depuis son mariage, elle s’en était ouverte à sa grand-mère. Celle-ci avait proposé de la conduire auprès d’un guérisseur nommé Ousmane Sarr et habitant à Dangalma. Selon sa grand-mère, celui-ci traitait ce genre de maladie.
C’est ainsi qu’elles se sont rendues chez le guérisseur. A leur arrivée, Sarr aurait demandé à la grand-mère de le laisser seul avec sa petite-fille.
Il aurait révélé à cette dernière qu’on lui avait jeté un sort, puis aurait récité quelques incantations, après lui avoir demandé de tendre la paume de ses mains.
Après cela, il l’aurait, déclare la victime, conduite dans les toilettes se trouvant derrière la salle de consultation. Une fois sur place, elle lui aurait, dit-elle, demandé de se déshabiller complètement.
La victime indique qu’elle obéissait à tous ses ordres. Il lui aurait, ajoute-t-elle, demandé de se coucher par terre avant de la forcer à entretenir un rapport sexuel avec lui.
A la barre, Ousmane Sarr a nié avoir entretenu un rapport sexuel avec la victime. Il soutient que lors de la consultation, avoir relevé que la patiente avait des amants, à cause de l’éloignement de son mari.
Il a aussi démenti avoir accompagné la dame dans les toilettes pour son bain mystique.
Ces dénégations n’ont, visiblement, pas convaincu que la chambre criminelle, qui l’a condamné à cinq ans de réclusion criminelle et à payer deux millions de francs CFA à la victime à titre de dommages et intérêts.
MALI, AÏSSATA TALL SALL APPELLE À UN RETOUR RAPIDE À L’ORDRE CONSTITUTIONNEL
La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, a appelé mardi à un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Mali, en vue du règlement de la question sécuritaire dans ce pays.
Diamniadio, 7 déc (APS) - La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, a appelé mardi à un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Mali, en vue du règlement de la question sécuritaire dans ce pays.
‘’Il faut que ceux qui sont au pouvoir au Mali travaillent avec la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et l’ensemble des dirigeants de la sous-région. Nous devons tout faire pour que la légitimité soit conférée aux autorités politiques. En clair, que l’ordre constitutionnel revienne, comme ça la question sécuritaire pourra être cernée et réglée plus rapidement’’, a-t- elle dit.
Aïssata Tall Sall s’exprimait lors d’une conférence de presse donnée à la clôture de la 7e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.
Elle affirme que la communauté internationale ne peut accepter les coups d’Etat.
‘’Ce que nous souhaitons au même titre que les Maliens, c’est que la paix et la sécurité reviennent au Mali, et que les militaires reviennent à un ordre constitutionnel’’, a poursuivi Mme Sall.
Elle dit souhaiter que les autorités maliennes fixent la date des prochaines élections, pour que le pays puisse désigner de nouveaux dirigeants.
Lors d’un sommet organisé le 16 septembre à Accra, la CEDEAO avait exigé des militaires maliens le ‘’respect strict du calendrier de la transition’’ vers le rétablissement d’un pouvoir civil.
Après le putsch qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 août 2020, l’armée malienne s’était engagée à organiser des élections législatives et présidentielle, le 27 février 2022.
Mais la CEDEAO déclare que ‘’le Mali a officiellement écrit’’ à son président en exercice, Nana Akufo-Addo, pour lui signifier qu’il n’était pas possible de tenir les élections à la date prévue.
En mai dernier, le colonel Assimi Goïta, investi président de la transition en juin, a dissous le gouvernement du Premier ministre Moctar Ouane et a destitué le chef de l’Etat par intérim, Bah N’Daw.
COOPERATION, LE SENEGAL SIGNE POUR 65 MILLIARDS POUR DYNAMISER L'ENTREPRENARIAT
Dakar,7 déc (APS) - Le ministre de l’économie, du plan et de la coopération, Amadou Hott, et le directeur Adjoint de l’Agence française pour le Développement (AFD), Bertrand Walckenaer, ont procédé mardi à la signature d’un protocole d’accord
Dakar,7 déc (APS) - Le ministre de l’économie, du plan et de la coopération, Amadou Hott, et le directeur Adjoint de l’Agence française pour le Développement (AFD), Bertrand Walckenaer, ont procédé mardi à la signature d’un protocole d’accord d’un montant de 65 milliards de FCFA pour le renforcement de la dynamique entrepreneuriale au Sénégal, a constaté l’APS.
‘’Ce protocole d’accord vise à renforcer, à travers l’ensemble de la gamme d’outils dont dispose l’Agence Français de Développement (AFD), la dynamique entrepreneuriale au Sénégal’’, a notamment dit le ministre de l’Economie, du plan et de la Coopération.
Amadou Hott intervenait lors de la signature de ce protocole d’accord en présence Philipe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal, et du directeur de business expertise France, Jérémie Pellet.
De même l’administrateur général du FONGIP, Thérése Faye Diouf, le directeur de la coopération économique et financière, Mamour Ousmane Ba, et le secrétaire général de la Délégation à l’entreprenariat Rapide des jeunes et des femmes (DER-FJ) ont pris part à la signature de ce protocole d’accord.
Le protocole vise également à mettre à la disposition Sénégal des outils d’assistance technique et de financements par une ligne pouvant aller jusqu’à 100 millions d’Euros, soit 65 milliards de FCFA pour trois ans, sous forme de prêts souverains ou de prêts de politiques publiques qui seront rétrocédés aux entités concernées.
Selon M. Hott, ce protocole d’accord permettra d’accompagner la réflexion en cours et de soutenir les réformes entreprises par le Gouvernement en vue de maximiser le potentiel de dynamique de supports à l’entreprenariat, notamment en direction des très petites et moyennes entreprises.
Le ministre a aussi magnifié l’accompagnement de l’AFD permettant le lancement d’une étude de diagnostic sur les institutions financières actives dans le financement des très petites entreprises ainsi que sur la faisabilité technique de la réforme.
Amadou Hott a appelé à l’engagement de toutes les parties pour une mise en œuvre effective de ce protocole, ‘’qui permettra à notre dispositif d’accord de faire un saut qualitatif pour booster le développement du secteur privé’’.
Pour l’ambassadeur de la France au Sénégal, Philipe Lalliot, l’enjeu de ce protocole d’accord est de soutenir tout l’écosystème des entreprises sénégalaises en termes de croissance, d’innovation et de créations d’emplois.
‘’Ce protocole on l’attendait avec impatience pour mettre à sa disposition l’ensemble des outils de l’AFD pour son accompagnement’’, a-t-il déclaré.
‘’Le sujet qui nous réunit aujourd’hui est très important’’, a pour sa part constaté le directeur Adjoint de l’Agence française de Développement, Bertrand Walckenaer.
Il a salué l’énergie, l’enthousiasme et la volonté des entrepreneurs hommes et femmes qui, selon lui, sont disposés à résoudre les difficultés et problèmes auxquels ils sont confrontés quotidiennement et au service du développement de leur pays.
M. Walckenaer s’est réjoui ‘’de formaliser ce projet pour travailler avec les entreprises, les structures intermédiaires (DER-FJ, etc.) et le Sénégal, pour la mise en place d’un cadre d’initiatives et de dispositifs qui vont permettre aux entreprises de se développer’’.
VIDEO
AU SAHEL, UN SENTIMENT ANTIFRANÇAIS EXACERBÉ
Les soldats de l’opération « Barkhane » sont l’objet d’une défiance grandissante au sein d’une partie de la jeunesse sahélienne
Fin novembre, le ressentiment des populations s’est cristallisé sur le passage d’un convoi militaire de ravitaillement à destination de Gao, au Mali.
Les soldats de l’opération « Barkhane » sont l’objet d’une défiance grandissante au sein d’une partie de la jeunesse sahélienne. Entre le 19 et le 27 novembre, à Kaya, dans le centre du Burkina Faso, puis à Téra, dans l’ouest du Niger, des manifestants ont bloqué un convoi militaire et caillassé les véhicules escortés par des forces de sécurité locales. A Téra, au moins trois personnes sont mortes, sans que l’on sache aujourd’hui si elles ont été tuées par des soldats français ou des forces de sécurité nigériennes.
« La population n’arrive pas à comprendre que le terrorisme puisse gagner du terrain alors que les soldats français sont là », fait valoir auprès de l’AFP un diplomate français sous le couvert de l’anonymat. « Les populations se retournent contre ceux qui sont en première ligne », abonde une source proche de l’exécutif français, évoquant une « situation inquiétante ». Alors que Mohamed Bazoum, le président du Niger, exprimait sa « reconnaissance » envers la France dont il saluait « les sacrifices », le premier ministre malien Choguel Maïga n’hésite pas à accuser la France de former des groupes djihadistes. « Jusque-là, ce type de propos émanait de réseaux pas très crédibles, de cercles complotistes, mais que cela émane d’une autorité aussi haute que le premier ministre y donne du crédit », estime Boubacar Haidara, chercheur malien.