Le variant Omicron, apparu pour la première fois en Afrique du Sud et dont des cas ont été détectés au Sénégal, circule dans plus de 30 pays. Notre pays est en état d’alerte, et craint une forte contamination avec ce variant qui cible les enfants qui sont de grands vecteurs de transmission.
L’inquiétude est grandissante au Sénégal où les cas de nouvelles contaminations ont repris l’ascenseur. Le compteur qui affichait à chaque fois moins de cinq cas de Covid19, la semaine dernière, a subitement atteint 45 personnes en six jours. Des séquençages réalisés au niveau des laboratoires de l’Iressef et de l’Institut Pasteur de Dakar (Ipd) ont fait état de trois cas d’infection dus au variant Omicron. « C’était des signes légers dont deux cas asymptomatiques testés en tant que voyageurs sortants, et qui sont tous guéris », a rassuré la directrice générale de la Santé, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye. Le virus Omicron a été signalé chez des voyageurs participant à un congrès d’anesthésistes-réanimateurs. Pour cet événement, les autorités sanitaires parlent de 900 cas contacts dont 200 qui ont répondu aux questionnaires. « On est en train de rechercher ces contacts », a dit Dr Ndiaye selon qui cette nouvelle poussée épidémique était attendue par la cellule d’alerte, de veille et de surveillance épidémiologique du Comité national de Gestion des Epidémies (Cnge).
Naturellement, le Sénégal n’est pas un pays isolé dans ce monde devenu un « village planétaire », surtout que « dans d’autres pays, il y a toujours eu de fortes contaminations journalières. Depuis le 26 juillet 2021, on n’avait pas eu beaucoup de cas. Nous avions même parfois zéro cas. Mais on s’attendait tout de même à avoir d’autres cas. Nous sommes en pandémie, et il y a des facteurs socio-culturels. Nous avons traversé trois phases, trois vagues, trois pics ! Mais c’est la dernière vague qui a surtout retenu notre attention sur le nombre de cas. En termes de morbidité, on était à 2,5% », a expliqué tout en affirmant avoir l’impression que c’est le lundi passé Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye tout en confirmant que le variant Omicron est bel et bien présent dans notre pays. Omicron est un virus mutant qui a été signalé pour la première fois en Afrique du Sud et qui circule aujourd’hui dans une trentaine de pays.
La vaccination et port de masques fortement ré-encouragés
Pour le moment, aucune étude scientifique n’a encore donné une explication plausible et convaincante sur la sévérité de ce tout nouveau variant. Omicron, est-il plus sévère que le variant Delta ? Est-il plus contagieux ? Qu’en est-il de sa résistance au vaccin ? Trois questions qui préoccupent toute la communauté scientifique mondiale. Et ce, même si le tableau clinique est pour le moment très léger. Selon l’administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar (Ipd), Pr Amadou Alpha Sall, des études sont en cours pour déterminer le niveau de virulence, de sévérité ou de résistance aux vaccins de ce nouveau variant. « La transmission placée en première ligne est-elle associée à la sévérité, n’y aura-t-il pas un impact sur le vaccin ? Ce travail doit se poursuivre pour permettre de voir si Omicron va plus vite, s’il est associé à de la sévérité ou si le vaccin est encore très efficace. Un dispositif est mis en place. Le travail se poursuit avec le ministère et au-delà, pour permettre de répondre correctement », a expliqué le Pr Amadou Alpha Sall dit tout en demandant de laisser le temps aux scientifiques de prouver ces hypothèses. En attendant, pour parer à toute éventualité, la directrice générale de la Santé affirme que certes «l’Oms a dit que ce n’est pas pour le moment virulent parce qu’il n’y a pas encore eu de cas graves, mais ce qu’il faut dire aussi, ce sont des cas plus présents chez les enfants. L’enfant est une cible très robuste. Mais la gravité c’est la contagiosité. Dans un pays comme le Sénégal où les enfants peuvent facilement disséminer le virus dans les familles, Omicron est donc pour nous un variant grave. Comme c’est très contagieux, on pense que s’il y a beaucoup de cas, ça risque de causer des problèmes aux malades chroniques, aux personnes âgées et aux couches vulnérables. Un virus, ce n’est pas un jouet. On doit y aller comme si on était dans une grande guerre. C’est comme une bombe atomique «, a soutenu Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye qui invite les populations à aller se faire vacciner. Les autorités travaillent même sur des stratégies portant sur le renouvellement du vaccin jusqu’à la troisième dose et le rabaissement de l’âge jusqu’à 18 ans. Elle plaide surtout pour le respect strict des gestes barrières notamment le port correct du masque surtout dans les zones fermées avec le respect de la distance d’au moins d’un mètre à 1,5 mètres, d’arrêter les accolades et éviter les rassemblements inutiles.
CYRIL RAMAPHOSA APPELLE À «NVESTIR ÉNORMÉMENT DANS LES SYSTÈMES DE SANTÉ DU CONTINEN
Cyril Ramaphosa a déploré le ‘’nationalisme vaccinal’’ et l’accès inéquitable des pays aux vaccins. Il estime que seuls 7 % des Africains ont été vaccinés contre le Covid-19.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a invité, lundi, à Diamniadio (ouest), les pays africains à ‘’investir énormément’’ pour renforcer leur système de santé. Les États africains doivent développer des stratégies pour sortir de la pandémie de Covid-19 et promouvoir l’industrialisation, a ajouté M. Ramaphosa en intervenant à l’ouverture du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité. ‘’Nous devons accroître les dépenses pour atténuer l’impact du Covid-19. Ces dépenses ont fait que l’ensemble des pays africains sont confrontés à des dettes (...) L’Afrique doit être résilient dans un contexte de crise mondiale. Nous avons des ressources et les compétences pour une émergence sociale et économique’’, a-t-il ajouté lors de cette rencontre organisée dans la nouvelle ville de Diamniadio, située à une trentaine de kilomètres de Dakar.
Cyril Ramaphosa a déploré le ‘’nationalisme vaccinal’’ et l’accès inéquitable des pays aux vaccins. Il estime que seuls 7 % des Africains ont été vaccinés contre le Covid-19. ‘’Jusqu’ici, notre capacité de fabrication de vaccins ne couvre que 1 % des vaccins dont nous avons besoin dans le continent’’, a souligné le président sudafricain.
A son avis, une accélération de la production de vaccins, avec d’importants investissements dans ce domaine, va améliorer la situation. ‘’Je suis déçu par l’option prise par les pays occidentaux sur la question des vaccins’’, a-t-il martelé, plaidant pour des dérogations en faveur des Africains, concernant la fabrication des vaccins. Le président sud-africain a aussi demandé la levée des restrictions de voyage imposées par certains pays à d’autres, dont le sien, à cause d’Omicron, le nouveau variant du coronavirus. ‘’C’est une hypocrisie qui doit s’arrêter.’’
De nombreux pays ont décidé de fermer leurs frontières aux voyageurs venant d’Afrique australe, de l’Afrique du Sud surtout, le pays où a été découvert ce variant, qui serait très contagieux et présenterait un nombre élevé de mutations. L’Organisation mondiale de la santé estime qu’il faut plusieurs semaines pour comprendre le niveau de transmissibilité et de virulence du nouveau variant détecté.
MOHAMED BAZOUM APPELLE À « INVESTIR ÉNORMÉMENT DANS LES SYSTÈMES DE SANTÉ DU CONTINENT»
S’exprimant à l’ouverture du Forum international sur la paix et la sécurité de Dakar, le président Bazoum s’est appesanti sur l’organisation et les méthodes des groupes terroristes opérant dans le Sahel.
Le président nigérien Mohamed Bazoum a demandé lundi aux États sahéliens de mettre sur pied une stratégie militaire adaptée aux défis, par le recours à des techniques et des moyens qui sont de nature à rendre la guerre la moins asymétrique possible.
S’exprimant à l’ouverture du Forum international sur la paix et la sécurité de Dakar, le président Bazoum s’est appesanti sur l’organisation et les méthodes des groupes terroristes opérant dans le Sahel. Pour le président nigérien, les États sahéliens ont besoin d’un soutien plus adapté de leurs partenaires, à travers le renseignement, l’appui aérien et le renforcement des capacités de leurs armées. ’’A propos du renseignement, la grande erreur des partenaires est leur faible implication dans le combat contre le trafic des armes en provenance de Libye, qui est pourtant le paramètre le plus important dans la prévalence de ce terrorisme’’, a-t-il expliqué. Mohamed Bazoum déclare aussi que les pays du Sahel ’’ont enfin besoin de ressources financières exceptionnelles, dont l’accès commande une dérogation aux règles de financement traditionnelles consacrées par les institutions financières internationales, faute de quoi leur action restera toujours très insuffisante’’. Il a indiqué que les organisations terroristes opérant au Sahel, ’’animées par des bergers incultes, opérant sans aucun projet politique ont tout de même pu réussir à diviser localement les communautés ethniques entre elles’’. Elles y sont parvenues ’’en décrédibilisant les États aux yeux de leur opinion, en semant le doute sur leurs capacités à assurer leur sécurité’’, tout en favorisant ‘’une campagne de dénigrement à l’encontre de leurs alliés internationaux dans leur combat commun contre le terrorisme’’.
L’erreur de ne pas éradique le trafic des armes venant de la Lybie
Le président nigérien, Mohamed Bazoum, a relevé que ‘’la grande erreur’’ des partenaires financiers des pays du Sahel de s’impliquer faiblement dans la lutte contre le trafic des armes en provenance de Libye, l’aspect le plus important, à ses yeux, des actions antiterroristes menées dans la région. ‘’A propos du renseignement, la grande erreur des partenaires est leur faible implication dans le combat contre le trafic des armes en provenance de Libye, qui est pourtant le paramètre le plus important (…) de ce terrorisme’’, a soutenu M. Bazoum. Les Etats sahéliens ont besoin du soutien de leurs partenaires dans le domaine du renseignement, a-t-il souligné, remettant en question la manière dont le Sahel est assisté financièrement. Les Etats de la région ‘’ont (…) besoin de ressources financières exceptionnelles dont l’accès commande une dérogation aux règles de financement traditionnelles des institutions financières internationales, faute de quoi leur action restera toujours très insuffisante’’, a prévenu M. Bazoum. Les organisations terroristes actives au Sahel sont ‘’animées’’ par des individus ‘’opérant sans aucun projet politique’’, qui ‘’ont tout de même pu réussir à diviser (…) les communautés ethniques’’ locales, a ajouté le président nigérien. Il estime que les groupes terroristes ont réussi aussi à discréditer ‘’les Etats (…) en semant le doute sur leurs capacités à assurer leur sécurité’’. Les organisations terroristes déroulent aussi ‘’une campagne de dénigrement à l’encontre [des] alliés internationaux’’ des Etats du Sahel, selon le dirigeant nigérien.
DAKAR REFUSE UN SECOND APARTHEID CONTRE L’AFRIQUE DU SUD
Le pays de Mandela stigmatisé à cause du variant Omicron- Dakar a été toujours au front contre l’apartheid en Afrique du Sud.
Arfang Saloum SANE, Correspondant permanent à Rufisque |
Publication 07/12/2021
Dakar refuse toute stigmatisation contre l’Afrique du Sud où a été découvert le nouveau variant du covid-19 appelé Omicron. Quelques jours après avoir dénoncé toute tentative d’isolement de l’Afrique du Sud, le président de la République a encore dénoncé hier, à l’occasion de la 7ème édition du Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique, une tentative de stigmatisation de l’Afrique. Il a été rejoint sur cette forte position par le président de l’Afrique du Sud en personne, Cyril Ramaphosa, qui a vivement dénoncé « une nouvelle forme d’apartheid ».
Dakar a été toujours au front contre l’apartheid en Afrique du Sud. Autant les élites gouvernementales du temps de Léopold Sédar Senghor en 1962 (visite de 6 jours de Nelson Mandela et Olivier Tambo sur invitation du président Senghor), d’Abdou Diouf qui avait reçu le président Mandela en 1991, autant les élites intellectuelles et de la société civile à l’époque s’étaient résolument engagées pour la fin de l’apartheid aboli en juin 1991. Plus de 30 ans après cet épisode sombre de l’histoire de l’humanité, au démantèlement duquel notre pays avait résolument contribué, l’Afrique du Sud vit « une nouvelle forme d’apartheid » selon le président Macky Sall.
A la suite de la sortie qu’il avait effectué lors du forum Chine-Afrique, Macky Sall est revenu à la charge hier après que l’Afrique du Sud été stigmatisé et quasiment soumis à un embargo à la suite de l’apparition du variant Omicron dans son territoire. « Cette pandémie qui frappe tous nos pays doit nous rassembler sur le front solidaire de la riposte, au lieu d’ajouter un nouveau clivage entre pays riches et pays pauvres. Rassembler, réfléchir et proposer des solutions, c’est cela l’esprit du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique dont je déclare maintenant ouverte la 7e édition », a déclaré le président Macky Sall de l’ANC devant ses pairs d’Afrique du Sud, de la Guinée Bissau et du Niger. De son côté, le président sud-africain a embouché la même trompette que son hôte. « C’est une nouvelle forme d’Apartheid », a indiqué au sujet de l’ostracisme dont est l’objet son pays, Cyril Ramaphosa. «Quand des scientifiques sud-africains ont découvert Omicron, ils ont pris la responsabilité d’informer le monde. Et que s’est-il passé ? Les pays du Nord ont imposé des restrictions pour punir l’excellence !», a dénoncé M. Ramaphosa en référence aux interdictions de vol en direction et en provenance de Pretoria décidées par plusieurs pays.
MACKY SALL SUR LE VARIANT OMICRON : « On doit arrêter de faire peur à l’humanité tout entière »
Dans ce combat contre l’isolement de son pays, le président sud-africain peut compter sur son homologue sénégalais. Le président de la République Macky Sall s’est en effet prononcé hier sur la présence du nouveau variant Omicron en terre Africaine. Selon le chef de l’Etat, il n’y a pas lieu de faire toute une montagne sur la présence de cette souche. « Parlant du variant Omicron, il est là depuis quelques jours. Il est partout. Nous devons arrêter de nous faire peur. Nous devons respecter les gestes barrières et continuer la vaccination. Je crois qu’on doit arrêter de faire peur à l’humanité tout entière sur des sujets pour lesquels nous n’avons pas encore une pleine maîtrise », a déclaré le président Macky Sall.
Dans son discours d’hier à l’occasion du Forum sur la paix et la Sécurité, il s’est insurgé contre cette sorte d’industrie de la peur qui jalonne la progression de la pandémie du Covid-19 depuis son apparition. Une manière pour lui de dénoncer l’isolement de l’Afrique du Sud, où le variant Omicron a été détecté pour la première fois. «Isoler un pays qui a séquencé un nouveau variant et fait preuve de transparence est non seulement discriminatoire, mais aussi contre-productif, car c’est inciter les autres» à ne pas être transparents, a estimé Macky Sall.
L’Institut Pasteur de Dakar a annoncé la présence des deux premiers cas d’infection au variant Omicron. Cela après un premier cas du variant Omicron détecté par l’Institut de Recherche en Santé de Surveillance Epidémiologique et de Formation chez deux voyageurs sortants de Dakar. Il s’agit d’un homme de 28 ans, ayant séjourné à la Scat Urbam en partance pour un pays de la sous-région, et d’une femme de 29 ans qui se trouvait dans un hôtel de la place dont la destination était l’Afrique Australe. Le troisième cas concerne un homme de 58 ans arrivé au Sénégal le lundi 22 novembre 2021 par un vol en provenance d’un pays de la sous-région. Il a séjourné à Dakar dans un hôtel de la place et a participé à une manifestation qui a regroupé près de trois cent personnes de plusieurs nationalités.
KEEMTAAN GI - LES BARBARES
La belle époque, c’était celle de la confrontation des idées et elle ne durait que l’espace des vacances scolaires et universitaires. Des vacances coïncidant avec la saison des pluies. De belles confrontations intellectuelles, culturelles et sportives entre différents quartiers. Le tout dans une belle ambiance fraternelle. Les ainés assuraient des cours de vacances gratuits à leurs cadets afin que ces derniers aient des esprits sains dans des corps sains. Des encadreurs qui étaient pour la plupart des militants de gauche. La belle époque où tout se faisait avec désintéressement. On ne parlait pas thunes. Une époque bien différente de celle qui prévaut aujourd’hui et qui se distingue par une folle barbarie. Chaque année, son lot de blessés et de morts dans nos stades. Des lieux qui auraient dû abriter des compétitions censées raffermir la fraternité et la camaraderie ainsi que le fair-play et qui sont, hélas, transformés en arènes de gladiateurs ! De tout cela, l’Etat semble s’en foutre. Il laisse libre cours à des acteurs de la vie sportive qui ont la violence dans leur ADN. C’est incompréhensible que jusqu’au mois de décembre, où les écoles et les universités ont rouvert leurs portes depuis longtemps, on en soit encore à disputer des compétitions hivernales ! Et que des hordes de jeunes continuent d’occuper des stades pour disputer un championnat qui devrait exclusivement se tenir pendant les grandes vacances. Ou durant l’hivernage si l’on préfère. Tout cela pour des raisons purement mercantiles avec des messieurs qui s’accrochent aux instances de ces mouvements sans jamais lâcher. Ce qui s’est passé hier à Rufisque avec mort d’hommes, est inadmissible. C’est la somme des errements de nos politiciens parmi lesquels beaucoup de salopards se réfugient dans ces mouvements pour s’enrichir. Un véritable business avec aux manettes des lascars sans foi ni loi et qui ne croient qu’au fric. De l’argent qui ne sert, malheureusement, jamais aux pratiquants mais à ces individus en mesure de commettre des crimes pour se pérenniser au pouvoir. Mais que voulez-vous puisque le ministre des Sports lui-même est un produit de ce mouvement ! On ne peut comprendre que, dans une période de crise sanitaire et face à un variant à multiples inconnues, l’on continue d’autoriser des rassemblements politiques ou sportifs avec des pratiques qui frisent la barbarie. KACCOOR BI
MLLE TUMATEATA BUISSON, 24 ANS MISS TAHITI VEUT VISITER LE SÉNÉGAL
Agée de 24 ans, Mlle Tumateata Buisson a remporté du haut de ses 1,80 m la couronne de Miss Tahiti 2021. Cette charmante et belle métisse est candidate à l’élection de Miss France 2022 puisqu’elle va représenter Tahiti, ce territoire français d’outre-mer. Déjà, Mlle Tumateata Buisson est à Paris pour les préparatifs de cette élection. Justement Mlle Tumateata Buisson a rencontré, avant-hier, à Paris notre ami et fidèle lecteur Hajj Taraf Samir conseiller municipal de Dakar-Plateau. A ce Sénégalo-libanais, Mlle Tumateata Buisson a fait part de son désir de visiter le Sénégal dont elle a beaucoup entendu parler à travers le monde. « Partout dans les régions françaises d’outre mer, on me parle du Sénégal considéré comme l’un des plus beaux pays d’Afrique. Un pays politiquement stable en plus. Vraiment, j’aimerais un jour que quelqu’un m’invite à visiter le Sénégal » a fait savoir Miss Tahiti à Hajj Taraf Samir qui à son tour l’a orientée vers « Le Témoin » quotidien. Hum, hum… ! Miss Tahiti en chair et en os qui débarque dans les locaux du « Témoin » ? Amine !
DOCTRINE DES OPÉRATIONS DE PAIX EN AFRIQUE
Sept (7) opérations de maintien de la paix qui totalisent plus de 75.000 soldats ont été déployées en Afrique. La révélation a été faite par le président de la République, Macky Sall, lors de l’ouverture de la 7e édition du Forum de Dakar pour la Paix et la Sécurité ce lundi. Malgré ce nombre important d’opérations, les défis sécuritaires persistent sur le continent. D’où, l’intérêt pour le chef de l’Etat, de « s’interroger sur la doctrine des opérations de paix en Afrique ». « Nous devons également interroger la doctrine des opérations de paix en Afrique. Elles sont 7 aujourd’hui sur le continent dont 6 déployées par les Nations-Unies et une par l’Union africaine en Somalie qui compte à elle seule plus de 21.000 soldats. Les 7 opérations de maintien de la paix totalisent plus de 75.000 soldats. Certes, des succès ont pu être enregistrés çà et là, mais les défis sécuritaires persistent. D'où la problématique récurrente des mandats et des règles d’engagement des opérations y compris dans le cadre de l’architecture africaine de paix et de sécurité de sa force d’attente » a développé Macky Sall. Face à l'insécurité permanente, M. il a demandé de « reposer la question doctrinale des opérations de paix au plan régional, à l’Union africaine et au Conseil de sécurité ».
UCAD LE PRÉSIDENT RAMAPHOSA DOCTEUR HONORIS CAUSA
Quelques heures après avoir assisté à l’ouverture du 7ème Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité, le président sudafricain Cyril Ramaphosa s’est déplacé à l’UCAD. Il y a reçu le titre de docteur honoris Causa décerné par l’Université Cheikh Anta Diop. La cérémonie a eu lieu, ce lundi 06 novembre 2021 à l’Ucad II, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et des recteurs honoraires de l’Ucad (Abdou Salam Sall, Saliou Ndiaye, Ibrahima Thioub). Le Recteur de l’Ucad en a profité pour rappeler l’importance d’une telle distinction pour les étudiants. « L’attribution du titre n’est pas seulement une marque de reconnaissance, elle a aussi pour objectif d’offrir à nos étudiants un modèle », a expliqué Pr Ahmadou Aly Mbaye. Pour le cas de Cyril Ramaphosa, le choix s’explique par la vie et l’œuvre de l’homme qui a consacré 50 ans de sa vie dans la défense des droits de l’homme, des libertés et de la démocratie. L’homme a été deux fois en prison en 1974 et 1976, parfois même à l’isolement, pour avoir défendu la cause des étudiants ou des travailleurs dans l’industrie minière. Le président Cyril Ramaphosa a affiché son enthousiasme d’avoir été honoré par l’Ucad. « J’ai reçu plusieurs titres de docteur honoris causa, mais celui me plait plus que tout » a-t-il déclaré. Il a expliqué cette joie par l’impact qu’a eu sur lui l’engagement de deux illustres Sénégalais, Cheikh Anta Diop, pour son travail de réhabilitation de l’homme noir, et Léopold Sédar Senghor dans sa contribution à la négritude. « Ils ont eu une influence sur mois lorsque j’étais jeune étudiant », a affirmé le président sud-africain. Cyril Ramaphosa s’est dit d’autant plus honoré par la distinction reçue qu’il y a 29 ans (1992), Nelson Mandela, le père de la nation sud africaine, a été lui aussi élevé à ce titre par l’Ucad. « Quel honneur pour moi de recevoir cette distinction après lui », a indiqué Ramaphosa qui a remercié tout le peuple sénégalais pour cette marque d’estime
IMPOTS ET DOMAINES LE STAF DU DR ALASSANE BA SOUTIENT BASSIROU SAMBA NIASS
Le Syndicat des travailleurs de l’Administration fiscale (STAF) a apporté son soutien au directeur général des Impôts et Domaines, Bassirou Samba Niass, qui a été victime d’attaques récemment. A l’instar des autres amicales de la Direction des Impôts et Domaines, les partisans du Dr Alassane Ba déplorent dans un communiqué avoir constaté « par voie de presse, des accusations fallacieuses contre le directeur général des Impôts et Domaines. Ces diatribes sont en porte à faux avec la morale et les valeurs de Bassirou Samba Niasse ». « En période difficile, il a toujours porté une oreille attentive à nos revendications et traité le STAF et ses membres avec beaucoup de dignité. L’homme, avec le culte du travail qu’on lui connaît, a toujours été soucieux de l’épanouissement de ses collègues. Tout en lui apportant son soutien, le STAF en appelle à une solidarité autour du DG Niass qui, depuis sa prise de fonction, a mis la DGID sur les rails de l’émergence » concluent les travailleurs membres du Syndicat des travailleurs de l’Administration fiscale (STAF).
NAVETANES UN FLÉAU À ÉRADIQUER
Lors de la relance du « Betup settal » le weekend dernier, le président de la République a décidé de donner les pleins pouvoirs à un pur produit des Navétanes, le ministre de l’Urbanisme et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saidou Sow. Ce dernier a le pouvoir aujourd’hui d’enlever tout ce qui encombre la voie publique. Il peut s’appuyer sur toutes les forces de sécurité, mais aussi obtenir les moyens nécessaires pour son travail de lutte contre les saletés et les encombrements inutiles. Seulement avec la récurrence des violences dans les stades comme hier à Rufisque où il y a eu un mort et de nombreux blessés graves, Macky Sall doit aussi donner comme mission à Abdoulaye Saidou Sow de balayer les écuries des navétanes qui ont été complètement dévoyées. Les navétanes ont fini d’échapper à tout contrôle parce qu’en pensant que c’est un moyen de contenir la furie des jeunes pendant les vacances, les autorités et dirigeants des navétanes ont totalement échoué. Un mouvement qui est un business lucratif pour son président Amadou Kane et Cie notamment les ministres Matar Ba et Abdoulaye Saidou Sow qui en ont profité pour faire carrière jusqu’à se retrouver au niveau des institutions. Ce n’est évidemment pas eux qui vont faire « du settal navétanes ». Les navétanes ont toujours constitué des tremplins pour ces eux. Tous les trois occupent aujourd’hui des postes de responsabilités dans le sport et plus particulièrement le foot sénégalais. Amadou Kane et Cie ont multiplié les artifices possibles pour rester aux postes de l’ONCAV avec une véritable absence de démocratie, mais surtout de transparence. Rien n’est connu de l’argent des navétanes et surtout que cet argent n’a jamais servi au sport. Aucune réalisation issue de l’argent des navétanes n’a été vue jusqu’ici. Les dirigeants des navétanes, la plupart des chômeurs chroniques, n’existent que le temps des compétitions. Le reste de l’année, ils assiègent le plus souvent le domicile du président Amadou Kane à la Sicap Amitié où sont cuisinés chaque jour de grosses marmites de riz pour « les lèche-bottes » du président de l’ONCAV. Chaque jour, c’est du « guenté » toubab.
COMMUNE DE GRAND-YOFF OFF MARCHÉ YAP SA DIEUKUEUR
Au marché Yap Sa Diagueur, quatre cent dix femmes sont menacées de déguerpissement par l’actuel maire sortant Madiop Diop. Quand bien même, elles reconnaissent être dans l’illégalité, ces commerçantes veulent un site où elles seront toutes recasées. Compte tenu de tout cela, elles font la guerre au candidat de la coalition de Yewwi Askan Wi, Madiop Diop, tout en réclamant un élu qui saura répondre à leurs attentes. C’est le même décor au marché de Grand-Yoff où les commerçants vivent un calvaire total à cause d’une saleté énorme. Mais l’espoir est permis avec le ministre Abdoulaye Sow « set-setal » qui vient de recevoir les pleins pouvoirs du président pour rendre nos villes propres !
DIOURBEL 2 MILLIARDS DE FRS FAUX BILLETS SAISIS
C'est une grosse prise que les éléments du commissariat central de Diourbel ont réussie avec le démantèlement d'un vaste réseau de trafic de faux billets ! En effet, les hommes du commissaire Mor Ngom ont effectué une saisie record. Selon des informations exclusives de Seneweb, ces limiers ont mis la main sur 2 millions de dollars en billets non authentiques et 2,5 millions de francs en billets noirs. Le montant global de cette belle moisson est évalué à plus de 2 milliards francs. Le commissariat central de Diourbel a réussi l'arrestation de 4 faussaires dont le cerveau aux initiales P.A.F, étudiant au Canada selon des informations exclusives de Seneweb. Membre de ce gang de faussaires, le charlatan domicilié dans la banlieue dakaroise voulait laver des billets noirs. Ainsi, il est entré en contact avec A.M, gérant de dibiterie résidant à Touba. Au bout du fil, les deux hommes se sont donné rendez-vous à Diourbel auprès d'un " laveur". Mais les policiers ont tendu un piège à ces deux faussaires à Diourbel avant de les arrêter. Et la perquisition effectuée dans leur véhicule s'est soldée par la découverte de 2,5 millions francs en billets noirs. Puis, A. D domicilié à Dakar et A.M demeurant à Touba, ont été embarqués dans les locaux de la police de Diourbel. Mis devant le fait accompli par les redoutables enquêteurs, le charlatan A.D craque en révélant que son patron H.D est à Keur Mbaye Fall. Avec le feu vert du procureur, les policiers de Diourbel ont effectué un transport à Dakar. Ainsi une commande de 2 millions de dollars en faux billets a été passée auprès de cet ancien soldat domicilié à Keur Mbaye Fall. Ce dernier devrait recevoir 2 millions francs authentiques en contrepartie. Ayant mordu à l'hameçon, l'ancien militaire a été cravaté dès son arrivée sur les lieux du rendez-vous. Et les hommes du commissaire Ngom ont saisi les 2 millions de dollars en billets non authentiques. Au terme de l'enquête du commissariat central du Baol, les 4 faussaires, dont un ancien militaire et un étudiant au Canada, ont été présentés hier (lundi) au procureur près le tribunal de grande instance de Diourbel. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs et détention de faux billets de banque.
PROFILAGE DU PROCHAIN PREMIER MINISTRE
Le Docteur en communication politique, Momar Thiam, s’invite dans le débat portant sur le retour annoncé par le chef de l’Etat du poste de Premier ministre
Selon le Dr en communication politique, Momar Thiam, le choix du futur Premier ministre devra répondre à deux critères primordiaux. Interpellé par SudQuotidien hier, lundi 6 décembre sur le profit du prochain chef du gouvernement après l’annonce du retour de ce poste par le président de la République, le Directeur de l’École des hautes études en information et en communication (Heic Dakar) est même allé plus loin en misant sur le retour de l’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Le Docteur en communication politique, Momar Thiam, s’invite dans le débat portant sur le retour annoncé par le chef de l’Etat du poste de Premier ministre. Interpellé par Sud quotidien hier, lundi 6 décembre, sur cette question qui continue de dominer le débat public, Momar Thiam, par ailleurs Directeur de l’École des hautes études en information et en communication (Heic Dakar s’est voulu droit dans ses bottes. «J’ai toujours défendu l’idée selon laquelle le président de la République a fait fosse route en supprimant le poste de Premier ministre pour la bonne et simple raison que notre architecture constitutionnelle veut que le président de la République soit toujours au-dessus de la mêlée, il dispose d’un Premier ministre qui coordonne l’action gouvernementale. Maintenant, il s’est rendu compte lui-même que l’objectif qu’il s’était fixé en supprimant le poste de Premier ministre est complétement faussé en fonction des urgences ».
Poursuivant ainsi son analyse, le spécialiste de la communication politique renseigne au sujet du profit du prochain chef du gouvernement que le choix du président de la République devra nécessairement répondre à deux critères primordiaux. « Le premier est relatif à la connaissance des dossiers ou la capacité de les prendre en charge dans la coordination de l’action gouvernementale. Autrement dit, le choix du prochain Premier ministre devra répondre à un critère de technicité. Je veux dire par là, il faut que ce Premier ministre soit quelqu’un qui, techniquement, maitrise les dossiers et à même de comprendre le bon vouloir du président de la République autour de ces dossiers et qui puisse les mener à terme avec l’équipe gouvernementale », a-t-il souligné.
« Si on se place du côté de l’objectif qui est d’assurer la continuité du service public et d’accélérer la cadence pour épouser une expression chère à Mme Aminata Touré par rapport à ces dossiers dans le domaine des infrastructures, du pétrole et du gaz, de l’éducation, des transports, de la demande sociale, de la santé avec la pandémie Covid-19, il faudrait un Premier ministre qui est rodé à la tâche sur tous ces dossiers. Je veux dire un Premier ministre qui était déjà en poste et qui connait la maitrise de la coordination de l’action gouvernementale.… ». Le Dr en communication politique dira dans la foulée que « le président de la République gagnerait en efficacité en reconduisant son ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdlah Dionne pour la maitrise des dossiers dont il a fait usage mais surtout parce qu’il n’est pas connecté politiquement même si on sait qu’il peut parler quelque part au nom de Benno ».
CRITÈRE…POLITIQUE
Par suite, revenant sur le second critère, Dr Momar Thiam renseigne : «si on se place dans une logique pure ment politique en perspective des prochaines grandes élections, il faut qu’il (le président de la République) mobilise son électorat et se donne une marge de manœuvre pour pouvoir, demain, s’il veut se représenter en 2024, légitimer un troisième mandat. Dans ce cas, il faut un Premier ministre qui a la stature politique, l’assentiment d’une bonne partie de la coalition Benno Bokk Yaakaar mais surtout des épaules assez larges pour pouvoir coordonner l’action gouvernementale et redorer l’image du président de la République auprès des populations. On est dans la politique politicienne ».
LA CONCURRENCE DÉLOYALE ASPHYXIE LES ARTISANS AU CAP SKIRRING
Les artisans du village artisanal de Cap Skiring vivent depuis quelques années des périodes sombres de leur vie
Au village artisanal de Cap Skirring, les activités sont au ralenti. Non seulement la pandémie de la Covid-19 a touché de plein fouet le secteur touristique d’une manière générale, mais aussi il y a une concurrence déloyale faite par les structures hôtelières à encontre des artisans. En effet, les hôtels implantés dans cette localité ont aujourd’hui tendance à vendre les mêmes produits que ces artisans dans l’enceinte de leurs structures. Du coup, les touristes n’ont plus besoin de sortir pour se procurer les objets d’art.
Les artisans du village artisanal de Cap Skiring vivent depuis quelques années des périodes sombres de leur vie. Non seulement la pandémie de la Covid-19 a touché de plein fouet leurs activités, mais aussi il y a une concurrence déloyale faite par les structures hôtelières à leur encontre. En effet, les hôtels implantés dans cette localité ont aujourd’hui tendance à vendre les mêmes produits que ces artisans dans l’enceinte de leurs structures. Ce qui fait que les vendeurs d’objets d’art du village artisanal ont du mal à trouver des clients. « Ces dernières années, nous avons vécu le calvaire. Depuis 2 ans, la saison était fermée, les touristes ne venaient presque plus. Maintenant qu’ils commencent à venir, les hôtels refusent de les laisser sortir dehors. Ils font une concurrence déloyale en vendant les mêmes produits au sein des structures. Ils ont tout récupéré de nos mains. Donc les populations ne bénéficent plus des retombées du secteur. Actuellement, ici, la plupart des bars et restaurants appartiennent aux Blancs. Les Sénégalais ont tous fermé boutique à cause de cette concurrence. L’inspection du tourisme et l’Etat n’ont aucun contrôle sur ça .C’est vraiment très dur », déplore Fallou Thiam, bijoutier au village artisanal de Cap Skirring. Selon lui, normalement tout ce qui relève de l’artisanat devrait être géré par les artisans. Il demande ainsi aux autorités d’initier des visites de marché afin de leur permettre d’écouler quelques produits. « Ils nous ont permis d’exposer au niveau du Club Med en payant 10000 francs par jour. Mais même avec ça, on ne parvient pas à s’en sortir. Nous demandons à l’Etat de laisser le folklore et l’artisanat aux locaux pour qu’ils puissent bénéficier des retombées du tourisme », lance-t-il.
Interpellé sur cette question, le maire de la commune de Diémbéring Tombong Guèye indique qu’il y a un ensemble de réponses que les autorités de la commune ont essayé d’apporter pour que la compréhension puisse passer entre les différents acteurs notamment les artisans, les guides et les gérants des structures hôtelières.« Progressivement, nous allons vers une accalmie définitive. Dans le réflexe de ces structures, il y a eu un intérêt de sécuriser leur clientèle. Parce qu’auparavant, le simple fait de sortir de la structure pouvait à tort ou à raison exposer leurs clients. Il y a le village artisanal que nous avons créé à côté. Mais aujourd’hui de plus en plus, il y a des discussions avec les responsables de ces structures pour que les artisans puissent aller faire des expositions à l’intérieur des hôtels pour être en contact avec leurs clients », rassure-t-il. Selon lui, à travers une sensibilisation, tous les acteurs comprendront maintenant qu’il y a beaucoup de responsabilité à dégager. « Nous avons formé 19 guides qui sont devenus professionnels et par principe doivent être à mesure d’accueillir les touristes sans pour autant donner l’impression de les harceler », nous apprend le maire.
L’ESPOIR RENAIT AVEC LA REOUVERTURE DE L’AEROPORT
La réouverture de l’aéroport international de Cap Skirring constitue une lueur d’espoir pour ces artisans qui peinent aujourd’hui à joindre les deux bouts. « Nous avons l’espoir qu’avec l’ouverture de la saison et de l’aéroport, les choses vont aller mieux. Nous avons rempli nos boutiques d’objets tout en croisant les doigts que cela marche», soutient le vieux Moustapha Sow , un vendeur d’objet d’art. Sokhna Maty Guèye, vendeuse d’objet d’art est aussi très optimiste quant à l’avenir du secteur avec la réhabilitation de l’aéroport, chose qu’elle apprécie à sa juste valeur. « Avant la pandémie de la covid-19 on s’en sortait très bien. Mais avec la crise, nos activités étaient au ralenti. Nous sommes optimistes que les affaires vont aller mieux avec la réouverture de cet aéroport international. Nous demandons à l’Etat de réduire les taxes afin que les tourismes viennent davantage. Parce que souvent les étrangers qui viennent ici se plaignent de la cherté des taxes. C’est pourquoi ils n’achètent plus beaucoup d’objets d’art. Ils préfèrent acheter les statues de petites tailles au détriment des grandes », dit-elle.
COMMUNE DE DIEMBERING, UNE ÉCONOMIE ESSENTIELLEMENT BASÉE SUR LE TOURISME
Située en Basse Casamance, à environ 10 Km du Nord de Cap Skirring et 60 Km de Ziguinchor, la commune de Diémbéring est une localité où le moteur de l’économie repose essentiellement sur le tourisme
La commune de Diémbéring est une localité où le moteur de l’économie repose essentiellement sur le tourisme. Mais depuis deux ans, cette économie commence à chuter avec la crise liée à la pandémie Covid-19 qui a beaucoup affecté le secteur touristique.
Située en Basse Casamance, à environ 10 Km du Nord de Cap Skirring et 60 Km de Ziguinchor, la commune de Diémbéring est une localité où le moteur de l’économie repose essentiellement sur le tourisme. Le tourisme, en tant qu’activité, a une grande part dans la viabilité de cette zone, surtout avec le village de Cap Skirring qui est très connu des visiteurs. Mais depuis deux ans, cette économie commence à chuter avec la crise liée à la pandémie de la Covid-19 qui a beaucoup affecté le secteur touristique. « De 2009 à 2013, nous avions des recettes qui dépendaient à 89% des activités touristiques. Rien que la patente du Club Med représentait à l’époque plus de 50% des recettes de la collectivité territoriale. Quand le tourisme marche ici, il charrie tous les autres secteurs d’activités aussi bien la pêche que l’agriculture. Donc tous les secteurs sont impactés positivement par l’activité touristique. C’est une activité qui nous a permis d’être un territoire très viable. Aujourd’hui à travers les structures d’hébergement et restauration mais également des autres activités connexes comme le commerce, on exploite des niches fiscales », indique Tonbong Guèye, maire de Diémbéring.
Selon lui, Diébéring fait partie des rares communes à supporter à près de 80% du taux de réalisation de ses projets. « Le quai de pêche est aujourd’hui en pole position en termes d’activités commerciales. Il y a dans le parc plus de 150 pirogues qui nous permettent d’alimenter de nombreuses localités. Il y a à côté, l’agriculture dont la partie essentielle est le maraichage. En vertu de la vogue du consommer local et du consommer bio, aujourd’hui de plus en plus des structures hôtelières viennent s’approvisionner directement dans les zones maraichères. Donc, nous avons une économie qui dépend largement de l’activité touristique. Nous sommes un territoire qui dispose d’énormes potentialités», a laissé entendre l’édile de Diémbéring.
Avec la réouverture de l’aéroport international de Cap Skirring, la commune de Diémbéring attend de la part de l’Etat une diversification des activités. « Nous avons un territoire qui a des potentialités géomorphologiques. Nous avons ici des étendues de zones, appelées cuvettes de décantation qui peuvent faire l’objet d’aménagement des activités de pisciculture. Ce sont des espaces que nous avons déjà cartographiés et avons remis le projet à l’Anam pour voir comment nouer le partenariat, afin de produire du poisson à grande échelle. Je pense qu’aujourd’hui, il ne faut plus accepter d’être entièrement dépendant du tourisme, parce qu’il est devenu un secteur très vulnérable à la lecture du contexte international lié à la Covid-19 », soutient-il.
LE CNRA FIXE LES RÈGLES DE LA COUVERTURE MÉDIATIQUE DES LOCALES
Précampagne, campagne électorale et fin de campagne pour les locales du 23 janvier 2022
La campagne pour les élections municipales et départementales du 23 janvier prochain démarre officiellement le samedi 8 janvier à 00 heure et prend fin le vendredi 21 janvier 2022 à minuit. Durant une période des trente (30) jours précédant cette campagne électorale, correspondant à la précampagne qui s’étale du jeudi 9 décembre 2021 à 00 heure au vendredi 7 janvier 2022 à minuit, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) rappelle et met en garde les médias nationaux publics ou privés contre la publication de toute propagande déguisée dans ces supports
A compter d’après-demain, jeudi 9 décembre 2021 à 00 heure, et ce jusqu’au vendredi 7 janvier 2022 à minuit, il est interdit aux médias nationaux publics et privés de parler, montrer et traiter tout ce qui à trait à la propagande électorale en vue des élections territoriales à venir. Cette période correspond à la précampagne pour les locales du 23 janvier 2022. «Durant la période des trente (30) jours précédant la campagne électorale, est interdite toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux publics ou privés (Article L.61 du Code électoral). Selon l’article L.61, sont considérés comme actes de propagande électorale déguisée, toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à une liste de candidats, faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes, quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère.
La période de précampagne s’étend du jeudi 9 décembre 2021 à 00 heure au vendredi 7 janvier 2022 à minuit», prévient le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), à travers un communiqué de presse sur la couverture médiatique des élections territoriales du 23 janvier 2022, daté d’hier, lundi 6 décembre. S’agissant de la campagne électorale, le régulateur audiovisuel rappelle les dispositions des articles L.257 et L.292, selon lesquelles «la campagne en vue des élections des conseillers départementaux et municipaux est ouverte quinze (15) jours avant la date du scrutin. Elle dure quatorze (14) jours et prend fin la veille du scrutin à 00 heure. En conséquence, la campagne démarre officiellement le samedi 8 janvier 2022 à 00 heure et prend fin le vendredi 21 janvier 2022 à minuit. Selon l’article L.61, pendant la campagne électorale, est interdite l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse, de la radio diffusion et de la télévision».
En ce qui concerne la fin de la campagne électorale, le CNRA convoque les alinéas 2 des articles L.257 et L.292 : «la campagne en vue des élections des conseillers départementaux et municipaux prend fin la veille du scrutin à 00 heure. En conséquence, toute activité assimilable à une campagne électorale est interdite de diffusion la veille de l’élection». Et d’insister : «en guise de précision, cette interdiction concerne tout élément relatif à la campagne électorale y compris les débats, interviews, communiqués et revues de presse. De même, selon les alinéas 3 des articles L.258 et L.293, est également interdite toute propagande électorale le jour du scrutin».
LES RADIOS COMMUNAUTAIRES INTERDITES DE DIFFUSER DES INFORMATIONS POLITIQUES
Les radios communautaires qui sont des cas particuliers ne sont pas en reste. Le régulateur renvoie ces medias à leur Cahier des charges selon lequel ils ne peuvent en aucun diffuser d’informations sur ces locales. «Selon l’article 18 du Cahier des charges applicable aux radios communautaires : ‘’La radio communautaire ne peut diffuser des informations, messages ou débats à caractère politique’’», note le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel qui en appelle à «l’esprit de responsabilité de tous les acteurs pour le strict respect de ces dispositions».
Le CNRA, conformément aux dispositions du Code électoral et de la loi 2006-04 du 04 janvier 2006, veille au respect des règles relatives à la couverture médiatique des élections territoriales. Et le Code électoral stipule que «les médias qui traitent des élections territoriales sont tenus au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des candidats ou listes de candidats. Le Code électoral encadre le travail des médias dans les différentes phases : précampagne, campagne électorale et fin de la campagne», note le CNRA.
MINISTERE DE L'EDUCATION, LES SIX CHANTIERS DE MAMADOU TALLA
Le budget du ministère de l’Education nationale, voté samedi à l’Assemblée nationale, concerne six programmes déclinés par Mamadou Talla.
Le budget du ministère de l’Education nationale, voté samedi à l’Assemblée nationale, concerne six programmes déclinés par Mamadou Talla. Lors des débats, les questions du retour aux valeurs, des abris provisoires et des grèves cycliques ont été longuement débattues.
Au titre de l'exercice 2022, le budget du ministère de l'Education nationale est arrêté à 635 927 169 317 F CFA en autorisations d'engagement et 606 662 533 480 F CFA en crédits de paiement. Ce budget est réparti entre six programmes. Et s'agissant du programme ‘’Éducation préscolaire’’ pour des crédits de paiement et autorisations d’engagement estimés à plus 11 milliards de francs CFA, le ministre Mamadou Talla a précisé qu'il met en œuvre ‘’la politique éducative prenant en charge les enfants de 3 à 5 ans dans la perspective de favoriser le développement de leurs différentes aptitudes psychomotrices, intellectuelles et sociales pour leur permettre de faire épanouir leur personnalité propre et de construire les bases des apprentissages scolaires’’.
Le ministre a aussi relevé, dans le rapport de la Commission des finances et contrôle budgétaire rendu public samedi, à l’occasion du vote de son budget, que le programme ‘’Enseignement élémentaire’’ dont environ 282 milliards en autorisations d’engagement et plus 270 milliards en crédits de paiement sont alloués, met en œuvre ‘’la politique éducative au niveau de l'élémentaire. Il vise l'amélioration de la qualité des enseignements et apprentissages, le suivi de la mise en œuvre et de l'évaluation des innovations, la diversification des offres d'éducation, l'amélioration de l'équité, la mise à niveau des écoles, l'amélioration du pilotage pédagogique et management des écoles, la participation effective des communautés et des élèves à la gestion des écoles’’.
Quant au programme ‘’Enseignement moyen général’’ qui aura plus de 110 milliards F CFA en autorisations d’engagement et environ 106 milliards en crédits de paiement pour la gestion 2022, le ministre Tall précisera qu'il vise à ‘’donner aux élèves une formation solide dans les disciplines fondamentales de la science, de la technologie et de la culture, à parfaire le développement des capacités d'observation, d'expérimentation, de recherche, d'action pratique, de réflexion, d'explication, d'analyse, de synthèse, de jugement, d'intervention et de création des élèves, et à renforcer la maitrise de la pensée logique et mathématique de ces derniers, en enrichissant ses instruments d'expression et en déployant ses capacités de communication’’.
Pour le programme ‘’Enseignement secondaire général’’ pour lequel il est prévu plus 105 milliards F CFA en autorisations d’engagement et plus 91 milliards en crédits de paiement, il vise, selon Mamadou Talla, à ‘’donner aux élèves venant du moyen secondaire des connaissances et aptitudes nécessaires pour l'accès aux différentes filières de l'enseignement supérieur, tout en enrichissant et approfondissant la formation acquise antérieurement’’.
A propos du programme ‘’Éducation de base des jeunes et adultes’’ (EBJA), il est prévu plus de deux milliards en autorisations d’engagement et environ 2 milliards en crédits de paiement. Ce programme, soutient Mamadou Talla, comprend l'alphabétisation, les langues nationales et les Daaras modernes. Sa contribution, au niveau des objectifs stratégiques du ministère, se décline en objectifs spécifiques que sont l'amélioration de l'offre de formation, le perfectionnement du niveau de maîtrise des compétences de base des apprenants et l'assurance d'une gouvernance efficace, efficiente et inclusive.
Pour le programme ‘’Pilotage ministériel, gestion et coordination administrative’’, dont environ 124 milliards en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, il dira qu’il assure la coordination et le pilotage administratif de l'ensemble des mandats confiés au ministère tout en fournissant les services de soutien nécessaires à la réalisation des autres programmes.
Les députés plaident pour l’enseignement des valeurs à l’école
Samedi, lors du passage du ministre de l’Education nationale à l’Assemblée nationale pour le vote du budget 2022 de son département, les députés ont été nombreux à préconiser le retour aux valeurs. ‘’Beaucoup de députés sont revenus sur la question des valeurs. C’est important. Nous voulons construire un type de Sénégalais nouveau, responsable, un patriote. Il ne faut pas simplement qu’on s’arrête autour de l’éducation morale ou de l’instruction civile. C’est très bien, mais cela ne suffit pas. On doit en faire une question transversale. C’est-à-dire dans toutes les thématiques abordées, dans tous les enseignements, on peut distiller certaines notions, en profitant d’un cours. A ce niveau, il y a des efforts à faire’’, a soutenu la députée Ndèye Lucie Cissé.
Pour sa collègue Marème Soda Ndiaye, l’Etat doit ouvrir les ‘’chantiers de l’homme’’. ‘’Nous devons construire un meilleur Sénégalais. Parce qu’on constate que nous commençons à perdre certaines valeurs. Nous observons des actes de désobéissance civique. Donc, le retour à ces valeurs ne sera que bénéfique pour nous. Cela va nous permettre de bâtir un citoyen respectueux de son cadre de vie, de son prochain. Cette éducation aux valeurs va nous permettre d’avoir un citoyen respectueux des normes et règlements de son pays, qui pourra se référer à la justice s’il sent que ses droits et devoirs sont bafoués. Cela nous permettra de savoir que la cité est une demeure pour tout le monde. Toutes ces valeurs nous permettront de bâtir le Sénégal que nous voulons et les jeunes ont un rôle clé à jouer dans ce processus. Donc, ils doivent comprendre que le temps qu’ils ont aujourd’hui, n’est pas pour être sur les réseaux sociaux, mais plutôt pour étudier afin de réussir’’, renchérit la jeune parlementaire.
Au-delà de cet appel, les députés ont également évoqué la question des abris provisoires dans certaines localités, du déficit de tables-bancs, de salles de classe, etc., mais aussi du désaccord entre l’Etat et les enseignants qui est à l’origine des mouvements de grève notés la semaine dernière.
‘’On a aussi beaucoup parlé de syndicats. Vous parlez de promouvoir un climat social apaisé dans l’espace scolaire. Mais pour arriver à tous ces résultats, il faut qu’une des composantes importantes que sont les enseignants soit avec vous. Il faut en faire des partenaires. Certes, il y a moins de grèves, mais il faut continuer à discuter avec les enseignants. Il faut étudier leurs plateformes revendicatives avec plus diligence. Il faut discuter avec eux pour ne pas arriver à la fin des préavis et qu’ils aillent en grève’’, souligne par ailleurs Ndèye Lucie Cissé de la mouvance présidentielle.
De son côté, Déthié Fall, membre de l’opposition, pense que le secteur de l’éducation nationale souffre de promesses ‘’non-tenues’’. ‘’Les accords de 2014 sont là, ceux de 2018 aussi. Les syndicats d’enseignants demandent que le système de rémunération promis soit respecté pour que cette disparité qui existe entre les agents de l’Etat soit dépassée. Le monde est en mutation. Nous devons positionner notre pays et on ne peut pas le faire si on n’a pas un système éducatif de qualité. Les lenteurs administratives dans les actes d’avancement restent un challenge’’, défend-il.
Le député Pape Sagna Mbaye trouve, pour sa part, qu’il faut un ‘’grand plan de réaménagement’’ du système primaire. ‘’Si, sur un budget de 606 milliards en crédits de paiement, 494 milliards sont destinés à payer les salaires et les primes, le taux d’investissement restera très faible et le surpeuplement dans les salles de classe, facteur d’échec, ne sera point résolu. Pourtant, votre principal problème réside là où vous mettez plus de moyens. Finissons avec ce vieux bagou qui est la problématique des syndicats. Ils n’ont qu’une victime, notre jeunesse, alors que nous n’avons qu’un seul devoir qui s’impose à nous : la faire réussir’’, soutient-il.
Pour faire face à ces challenges le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, Aymérou Ngingue, estime que la loi d’orientation 91-22 du 11 janvier 1991 doit être revue. ‘’C’est une loi qui mérite d’être appropriée et élargie. Il faut massifier l’offre de formation. Pour cela, il faut que vous pussiez la mettre au goût du jour pour y intégrer toutes les questions. Il y a aussi la question de l’alphabétisation et ce sont des défis transversaux qui concernent tout le monde, afin de combattre l’analphabétisme et faire émerger notre pays’’, indique-t-il.