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17 mai 2025
Par Vieux SAVANÉ
LA SUBVERSION DU POSSIBLE
Piloha : Ablaye Sissoko en scène - Qui mieux que Ablaye Cissoko, musicien de renommée internationale, pour en dérouler la magie par une nuit qui s'était invitée à travers une obscurité trouée par des faisceaux de lumière ?
Vendredi dernier, c’était jour de finissage de l’exposition « PILOHA ! » pour clôturer la quinzième édition de la Biennale de l’Art africain contemporain. L’évènement avait pour cadre le quartier huppé du Point E, dans un espace qui, une décennie durant était à la merci de quelques herbes folles et arbres improbables qui y avaient élus domicile. Dans son immensité embrumée par un temps nuageux et quelque peu frisquet, le ciel avait enveloppé avec délicatesse cet espace, témoin de l'ingéniosité humaine pour peu qu'elle soit mue par l'idée de taquiner le possible. Aussi l’avait-elle réconciliée avec la vie à travers un projet conçu pour initier à la beauté artistique et au partage, dans le souci assumé de renforcer le vivre ensemble.
Qui mieux que Ablaye Cissoko, musicien de renommée internationale, pour en dérouler la magie par une nuit qui s'était invitée à travers une obscurité trouée par des faisceaux de lumière ? Seul sur scène, habillé d’un lumineux boubou marron assorti à des boots en cuir, sa kora délicatement tenue, debout pour toiser l'adversité, avec ses doigts d’orfèvre, il a gratifié le public de notes envoûtantes.
Peu importe qui vous êtes, d'où vous provenez, elles vous transpercent, vous transportent, vous parlent par le biais de cette langue universelle qui gît et jaillit dans/et par l'émotion. A travers précisément ce « Ha des choses » qui surgit dans l’immédiateté de son ressenti avant d'être perverti et domestiqué par ce « quoi des choses » qui distancie, interroge, et renvoie aux vécus singuliers. Qu’importe du reste, puisqu’on a tous vibré, bercé par une voix toute en douceur qui a su se poser pour magnifier la fraternité et l’amour. Dans cette ambiance, sollicité pour faire partie de l’aventure, Ablaye Cissokho avait décidé de participer à titre gracieux au projet artistique qui avait à coeur de défier le possible. Avec en arrière fond, à côté des tableaux de peintres, sculpteurs, photographes, des travaux d’étudiants du Collège d’Architecture de Dakar, des performances et autres installations, des débats autour des films de Djibril Diop Mambéty, William Mbaye, Laurence Attali, Bara Diokhané, les odeurs de mets concoctés par l'ingéniosité de la débrouillardise établissaient un pont entre les arts. « Street food » : « dibi haoussa », « forox tiaya and co ». Ces petites choses qui font le lit des gens de peu.
Toutes ces activités se sont déployées dans l’espace de l'ancienne Ecole des Beaux-Arts qui avait été rasée sans ménagement en 2004, après avoir assuré la formation d’étudiants qui sont ensuite devenus des célébrités dont les noms résonnent dans le monde culturel. Entre autres Kan-Sy, Soly Cissé, Aïcha Aïdara, Louise Yandé Faye, Henry Sagna, Ibrahima Niang Piniang. Parmi eux, un hommage particulier à feu Mamadou Ndoye Dout’s, talentueux artiste du quartier de la Médina, décédé prématurément en 2023, à 50 ans, à l’âge de la consolidation des promesses. Le possible s’y est en tout cas invité, exhibant avec une insolence tranquille l'absence de vision et de générosité des décideurs, sous la houlette de l’artiste plasticien ivoirien Pascal Traoré Nampémanla et de son équipe constituée d’une vingtaine d’artistes venus du Bénin, de France, du Gabon, de Côte d’Ivoire, du Sénégal. Comme une fervente ode au métissage. Aussi était-il heureux, en ce jour de finissage de voir s’y agglutiner un public de toutes les couleurs, de tous les horizons, de tous les âges. La preuve que « Peace. Love. And Harmonie », de son acronyme « Piloha ! », était en voie de se positionner comme un coup de gueule face à l’assaut de la dysharmonie qui travaille notre environnement avec ses guerres, ses exclusions, ses tentations totalitaires. Etait-ce d’ailleurs un finissage ou bien au contraire un début de quelque chose d’autre à laquelle Dakar mercantilisée sous la coupe réglée de promoteurs immobiliers allait s'ouvrir ? Dans les échanges et les discussions qui se sont exprimés s’incrustaient en effet les inquiétudes de savoir si ce nouvel espace allait se perpétuer comme l'expression d'un besoin vital de créativité, de paix, d’amour et d’harmonie ? Ou tout simplement disparaître le temps d’une Biennale. En attendant la suite qui en sera donnée, merci aux initiateurs de cette initiative qui s‘est révélée une enrichissante et enivrante bouffée d’oxygène. Merci à Pascal Traoré, à Raïssa Hachem , à l’équipe pluriculturelle, à Ablaye Cissoko, pour avoir refusé d'être ensevelis sous les ordures de la médiocrité et avoir montré la charge subversive du possible quand l'ambition et la générosité sont au rendez-vous.
« Peace. Love. And Harmonie ». « PILOHA! …HA... »
PLUS DE 2 MILLIONS DE SENEGALAIS ET 55% DES MENAGES SOUS LE SEUIL DE LA PAUVRETE, D'ICI 2050
Le changement climatique constitue l’un des plus grands défis auxquels le Sénégal est confronté. Le pays, déjà vulnérable en raison de sa dépendance aux ressources naturelles et de sa situation géographique, se trouve à la à un moment charnière.
Plus de 2 millions de Sénégalais pourraient sombrer dans la pauvreté d'ici 2050, avec des conséquences catastrophiques sur la santé, l'éducation et la qualité de vie en général. Pis, 55% des ménages sénégalais pourraient basculer sous le seuil de pauvreté. C’est ce qui ressort du Rapport national 2024 sur Climat et Développement au Sénégal du Groupe de la Banque mondiale rendu public fin octobre dernier dont nous avons reçu une copie.
Le changement climatique constitue l’un des plus grands défis auxquels le Sénégal est confronté. Le pays, déjà vulnérable en raison de sa dépendance aux ressources naturelles et de sa situation géographique, se trouve à la à un moment charnière. Le Rapport national sur le Climat et le Développement (2024), publié par la Banque mondiale, dresse un tableau détaillé de l’impact du changement climatique sur l’économie, la société et l’environnement. Ce document propose également des stratégies et fait des recommandations pour renforcer la résilience du pays, tout en poursuivant ses objectifs de développement. Auparavant, il explore en profondeur les secteurs les plus touchés par le changement climatique, revient sur les prévisions économiques et les stratégies d’adaptation essentielles pour un développement durable.
Les enjeux clés du changement climatique et la vulnérabilité du Sénégal au changement climatique
Le Sénégal est particulière ment exposé aux effets du changement climatique, notamment en raison de sa large façade maritime et de son économie fondée sur l’agriculture et la pêche. L’élévation du niveau de la mer, l’érosion des côtes, la baisse des précipitations et l’augmentation de la température moyenne menacent non seulement les infrastructures du pays mais aussi ses moyens de subsistance. Le rapport souligne que l’érosion côtière est responsable de pertes économiques estimées à 3,3% du Produit intérieur brut (PIB), et les conséquences de cette érosion ont déjà un impact négatif sur les terres agricoles et les zones résidentielles en bord de mer.
Le secteur agricole, qui reste dominé par des pratiques agricoles pluviales peu productives, souffre particulièrement des sécheresses prolongées et des irrégularités climatiques. Or, l’agriculture représente environ 15% du PIB et constitue la principale source de revenus pour un large segment portion de la population, en particulier les populations rurales. Le stress hydrique, c’est-à-dire la pression accrue sur les ressources en eau, a des effets délétères sur l’agriculture et sur l’approvisionnement en eau potable, deux secteurs directement influencés par les changements climatiques.
Impacts sociaux : pauvreté, inegalités et vulnérabilités: «55% des ménages sénégalais sont a un choc économique près de basculer sous le seuil de pauvreté»
Le changement climatique aggrave les inégalités sociales existantes. Les populations les plus vulnérables, notamment les pauvres vivants en milieu rural et les communautés côtières, sont les plus durement affectées. Le rapport estime qu’avec l’inaction, «plus de 2 millions de Sénégalais pourraient sombrer dans la pauvreté d’ici 2050, avec des conséquences catastrophiques sur la santé, l’éducation et la qualité de vie en général». En effet, «55% des ménages sénégalais sont à un choc économique près de basculer sous le seuil de pauvreté» ; ce qui signifie que la résilience des ménages doit être au cœur des politiques de lutte contre le changement climatique.
Les inégalités géographiques sont également marquées. Les zones urbaines, bien que mieux protégées par rapport aux zones rurales, présentent leurs propres défis liés à l’urbanisation rapide et non planifiée. Dakar, par exemple, qui génère 25% des émissions nationales, est particulièrement vulnérable aux inondations et à l’érosion côtière.
«Les pertes économiques liées au changement climatique pourraient atteindre 3 % a 4 % du PIB sénegalais des 2030, et 9,4% d’ici 2050»
Concernant les prévisions économiques et impacts du changement climatique sur le PIB et la productivité, le rapport de la Banque mondiale prévoit que, sans actions d’adaptation, «les pertes économiques liées au changement climatique pourraient atteindre 3 % à 4 % du PIB sénégalais dès 2030, et 9,4 % d’ici 2050». Ces pertes seraient principalement causées par la réduction de la productivité dans des secteurs vitaux comme l’agriculture, la pêche et l’énergie, ainsi que par les destructions d’infrastructures dues aux phénomènes climatiques extrêmes (inondations, sécheresses, vagues de chaleur).
L’impact est particulièrement significatif sur l’agriculture, qui constitue non seulement un pilier économique majeur mais aussi une source de subsistance pour une large proportion de la population. Et pour cause, le rapport mentionne que les rendements agricoles pourraient diminuer de manière substantielle, en raison des changements dans les régimes pluviométriques et des températures élevées. Cela affecterait directement la sécurité alimentaire et les revenus des agriculteurs.
Conséquences de l’urbanisation non planifiée : «la population exposée à des risques d’inondation pourrait augmenter de 20% à 30% dans la capitale d’ici 2050»
En parallèle, la croissance démographique dans les villes sénégalaises exacerbe les risques climatiques. Ainsi, la ville de Dakar, qui connaît une urbanisation rapide, est particulièrement vulnérable aux inondations, à la pollution et à l’élévation du niveau de la mer. Le rapport souligne que «la population exposée à des risques d’inondation pourrait augmenter de 20% à 30% dans la capitale d’ici 2050». Cette situation pourrait entraîner des coûts colossaux pour la réhabilitation des infrastructures et des maisons, ajoutant une pression supplémentaire sur les finances publiques.
Les effets du changement climatique sur la santé sont également préoccupants. «L’augmentation des températures et les phénomènes climatiques extrêmes (vagues de chaleur, sécheresses) pourraient aggraver les maladies liées au climat, telles que les maladies vectorielles (malaria, dengue), et déstabiliser davantage les systèmes de santé, déjà fragiles». Les populations rurales, souvent sans accès à des infrastructures de santé adéquates, seront les plus exposées à ces risques sanitaires.
Les stratégies d’adaptation, une voie incontournable, en plus de la promotion de l’agriculture climato-intelligente
Le secteur agricole est au cœur des priorités d’adaptation. Le rapport propose plusieurs mesures pour rendre l’agriculture plus résiliente aux changements climatiques, notamment l’adoption de variétés de cultures résistantes au climat, la promotion de l’agro-écologie et l’amélioration des techniques de gestion de l’eau telles que l’irrigation. Ces actions permettraient de maintenir la productivité agricole tout en limitant les impacts des sécheresses et des irrégularités des précipitations
Le rapport insiste également sur le rôle central de la gestion durable des ressources en eau, notamment à travers des pratiques d’économie d’eau et des projets d’irrigation à plus grande échelle. La mise en place de solutions fondées sur la nature, telles que le reboisement des zones de mangroves, serait également bénéfique pour protéger les écosystèmes côtiers tout en réduisant la salinisation des terres agricoles.
Renforcement de la résilience urbaine : « investir dans des solutions résilientes pour les villes »
Dans les zones urbaines, l’adaptation au changement climatique passe par l’amélioration des infrastructures et une meilleure gestion des risques. Le rapport recommande «d’investir dans des solutions résilientes pour les villes, telles que des systèmes de drainage améliorés, des infrastructures de protection contre les inondations, et des politiques de gestion durable des déchets. L’adoption de pratiques de construction respectueuses du climat et une meilleure planification urbaine aideraient les villes sénégalaises à se préparer à l’expansion rapide de leur population et aux risques climatiques.»
Cependant, prévient l’étude, l’urbanisation rapide, si elle est mal gérée, pourrait exacerber les inégalités climatiques, avec des zones sensibles aux risques environnementaux (inondations, pollution) où les populations pauvres vivent souvent dans des conditions précaires. Dès lors, une planification urbaine inclusive et durable est donc essentielle pour assurer la résilience des villes sénégalaises. Relevant le potentiel considérable en matière d’énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire et éolienne, que possède le Sénégal, le rapport recommande d’«investir massivement dans ces secteurs afin de réduire la dépendance aux énergies fossiles et de favoriser une transition énergétique vers un modèle bas-carbone». Cela permettrait non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de réduire les coûts de production d’électricité, qui sont actuellement parmi les plus élevés en Afrique de l’Ouest
L’utilisation du gaz naturel comme solution de transition est également proposée, bien que le Sénégal se doive de veiller à ne pas se laisser «enfermer» dans des investissements à long terme dans des infrastructures à forte intensité de carbone. Le pays pourrait ainsi «tirer parti de ses ressources en gaz pour réduire progressivement sa dépendance aux combustibles fossiles, tout en continuant à développer des énergies renouvelables».
Mobilisation des financements et gouvernance : les besoins financiers évalués «à 8,2 milliards de dollars sur la période 2025- 2030 et a 10,6 milliards de dollars sur la période 2031- 2050»
Le financement de l’action climatique reste un défi majeur. Le rapport évalue les besoins financiers «à 8,2 milliards de dollars sur la période 2025- 2030 et à 10,6 milliards de dollars sur la période 2031-2050. Ces financements sont indispensables pour mettre en œuvre les stratégies d’adaptation et de transition énergétique. Il est crucial que ces ressources soient obtenues non seulement grâce à un soutien national mais aussi par la mobilisation de financements internationaux».
Le Sénégal doit également, selon l’étude, renforcer la gouvernance en matière de gestion des ressources naturelles, de planification urbaine et de transition énergétique. La coordination entre les secteurs public et privé, ainsi qu’avec les partenaires internationaux, est essentielle pour garantir que les actions climatiques soient mises en œuvre de manière efficace et qu’elles répondent aux besoins des populations les plus vulnérables.
Le changement climatique, à la fois un «défi majeur» et une opportunité «unique» pour le Sénégal de «redéfinir» son «modèle de développement»
Le rapport de la Banque mondiale révèle que le changement climatique représente un «défi majeur pour le Sénégal, mais qu’il offre également une occasion unique de redéfinir le modèle de développement du pays». En adoptant une approche inclusive, résiliente et durable, et en mettant en œuvre les stratégies proposées dans le rapport, «le Sénégal peut se positionner comme un leader dans la lutte contre le changement climatique en Afrique de l’Ouest». «La transition énergétique, l’agriculture climato-intelligente, la gestion des ressources en eau et le renforcement de la résilience urbaine sont des priorités incontournables pour un avenir prospère et durable». Toutefois, la réussite de ces transformations «dépendra de la mobilisation des ressources nécessaires et de la volonté politique de mettre en œuvre des politiques ambitieuses et cohérentes à l’échelle nationale et internationale».
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EL HADJ OMAR DIOP TIRE LA SONNETTE D’ALARME À PROPOS DE L'ABROGATION DE LA LOI D'AMNISTIE
Invité de l’émission Objection, sur la radio Sud Fm hier, dimanche 8 décembre 2024, El Hadj Omar Diop, a alerté sur les conséquences qui découleront d’une éventuelle abrogation de la loi d’amnistie par les nouvelles autorités.
Invité de l’émission Objection, sur la radio Sud Fm hier, dimanche 8 décembre 2024, El Hadj Omar Diop, a alerté sur les conséquences qui découleront d’une éventuelle abrogation de la loi d’amnistie par les nouvelles autorités. L’Enseignant-chercheur en Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar trouve en cette décision un projet extrêmement dangereux et grave à la fois pour l’Etat de droit et pour l’image du pays.
«Dans les sociétés p o l i t i q u e s , lorsqu’on vote une loi d’amnistie, c’est dans le but d’un pardon général, d’effacer un certain nombre d’actes qui, de nature, risquent de compromettre le fonctionnement d’une société en un instant T», a indiqué El Hadj Omar Diop, Enseignant-Chercheur en Droit public, à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Il rappelle : «si à la veille de l’élection présidentielle la loi d’amnistie a été votée dans les conditions que nous savons, cela a permis aux autorités qui dirigent aujourd’hui l’Etat de sortir de prison et d’aller participer à l’élection présidentielle».
«Mais maintenant, lorsqu’on va dans une logique de remise en cause d’une loi qui a été votée, moi je pense que c’est extrêmement dangereux et c’est grave à la fois pour l’Etat de droit et pour l’image du pays», a alerté, M. Diop.
Fervent défenseur des droits de l’homme, il fera remarquer que «dans toute société, il y a un moment donné où il faut savoir faire ce qu’on appelle balle à terre.» Par contre, il souligne « si vous voulez remettre (en cause) la loi d’amnistie, il faut la remettre à plat ; mais il faut donc revenir à la case de départ. S’il faut repartir à la case de départ, faut-il les mettre en prison ?», s’interroge-t-il.
Suffisant pour appeler à traiter la question froidement mais encore de manière lucide et intelligente. Parce que, soutient M. Diop, «ce qu’il faut éviter, c’est la culture de ce qu’on appelle une logique vindicative, une logique de vengeance, être guidé par les passions, les émotions.»
Or, ajoute-t-il, «dans la gestion d’un pouvoir, il y a des moments où il faut garder la froideur pour réfléchir de manière lucide, poser des actes eu égard au contexte dans lequel nous vivons.»
«Aujourd’hui, nous sommes dans une situation économique et social extrêmement difficile où les syndicats, les organisations syndicales, estudiantines… sont à l’affut. Et il me semble que les autorités gagneront beaucoup plus de temps à mettre leurs énergies dans des problèmes d’ordre sociales que d’insister davantage sur le retour en arrière», a préconisé le professeur El Hadj Omar Diop.
DR EL HADJ OMAR DIOP, SUR LA REVOCATION DE BARTHELEMY DIAS : «C'est le résultat de l'application des textes»
L’Enseignant-chercheur en Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, Dr El Hadj Omar Diop, s’est également prononcé sur la révocation de Barthélémy Dias, le maire de Dakar, de son poste de député, par le bureau de l’Assemblée nationale, sur demande du Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Répondant à une question de Baye Oumar Gueye, lors de l’émission Objection dont il était l’invité, hier dimanche, sur la radio Sud Fm, Dr El Hadj Omar Diop, a fait remarquer que «ce n'est pas une décision prise par les autorités pour le plaisir de le prendre, mais c'est le résultat de l'application des textes.»
Actée par le bureau de l’Assemblée nationale, sur requête du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, la révocation du maire de Dakar, Barthélémy Dias, de son poste de député, rendue publique le vendredi 6 décembre 2024, continue de susciter des réactions. En effet, si d’aucuns voient dans en cette décision un acte politique, Dr El Hadj Omar Diop, lui pense le contraire. L’Enseignant-chercheur estime pour sa part que cet acte n’est le résultat d’une application des textes.
Selon lui, «Barthélémy Dias, maire de Dakar, a été rattrapé par son passé. Il était poursuivi devant les juridictions. Il y a une action qui a freiné et, entre temps, il y a une décision définitive qui a été rendue. Les élections législatives ont été des élections qui l’ont promu, en tant que député. Donc, il fallait s’attendre à ce que monsieur Barthélémy Dias siège à l’Assemblée nationale.» Il «le Garde des Sceaux, conformément à la loi, a saisi le président de l’Assemblée nationale, qui s’est adressé au bureau qui a estimé nécessaire de le révoquer de son poste de député»
A la question de savoir pourquoi cette action n’a pas été enclenchée avant qu’il ne participe aux élections, il fera noter : «nous sommes dans la scène politique. On peut les interpréter (de manière) purement politicienne. Mais là, c’est le droit qui a été dit», répond M. Diop qui, admet tout de même que sur le plan de l’éthique, sur le plan de la morale, une telle polémique sur la décision pourrait avoir lieu.
En revanche, l’invité de Baye Oumar Gueye de rappeler : «à partir du moment où il y a une décision qui vous prive de vos droits et libertés ou bien que vous faites fassiez l'objet d'une condamnation infamante, les textes qui organisent le statut des députés vous excluent de l’Assemblée nationale.» «Ça signifie quoi ? Que ce n'est pas une décision prise par les autorités pour le plaisir de le prendre, d'après C’est ce que je pense. Mais, c'est le résultat de l'application des textes», a indiqué l’Enseignant-Chercheur.
Sur ce point précis, il met en garde, «On ne peut pas venir au pouvoir, mettre en avant «Jub Jubbal Jubanti», vouloir respecter et faire respecter les textes juridiques et après s’aménager des plages pour sauver le maire de Dakar à l'Assemblée nationale.» C’est pourquoi, dans pareilles situations, M. Diop. «Je pense qu'une réflexion devrait être menée sur cette question-là. C'est-à-dire, il ne faut pas que telle catégorie, que ça soit des hommes politiques ou autres, utilise des mandats politiques comme le refuge, pour se soustraire à l'obligation ou leur responsabilité sur le plan judiciaire et sur le plan pénale aussi.»
ASSEMBLEE NATIONALE – 15E LEGISLATURE : Dr El Hadj Omar Diop liste ses attentes
Invité de l’émission Objection d’hier, dimanche 8 décembre 2024, sur la radio Sud Fm, Dr El Hadj Omar Diop, a fait état de ses attentes pour la quinzième législature qui vient d’être installée le 2 décembre 2024. L’Enseignant-chercheur note, entre autres, la loi des finances, les préoccupations sociales, les réformes institutionnelles…
Dr El Hadj Omar Diop fait partie des Sénégalais attendent beaucoup la quinzième législature. L’invité hier, dimanche 8 décembre 2024, de Baye Oumar Gueye, dans l’émission Objection sur la radio Sud Fm, a d’abord insisté sur la nécessité pour la nouvelle Assemblée nationale de s’atteler au vote du projet de loi de finances 2025. Selon lui, «Il y a le temps qui presse, il n’y a aucun jour qu’il faut pas perdre. Donc, il faut aller très vite pour au moins qu’on adopte la loi des finances définitive et la loi des finances rectificative permettant au moins au président de la République et au gouvernement de voir dans quelle direction aller.»
En plus du vote de la loi des finances, il évoque les préoccupations sociales. «Aujourd’hui, la situation économique est extrêmement difficile. Le pays est surendetté. Les populations trinquent. Donc, il y a beaucoup de jeunes qui sont impatients ; c’est ce climat-là qui peut instaurer une pression permanente pour les gouvernants», a-t-il souligné.
Par ailleurs, sur le plan institutionnel, rappelle-t-il, «il y a un certain nombre de réformes qui ont été avancées. Il y en a une qui avait échouée, c’est-àdire le Haut-conseil des collectivités territoriales. Donc, on pense que ces réformes-là seront remises sur la table.»
Mais, au-delà de ces réformes, M. Diop rappelle un autre chantier sur lequel sont attendues les nouvelles autorités. C’est celle de la réforme des institutions avec la création d’une Cour Constitutionnelle recommandée lors des Assises de la Justice. «On fait l’option de maintenir le Conseil Constitutionnel. Il faut changer profondément les règles en permettant aux populations de pouvoir saisir directement le juge constitutionnel lorsque les droits fondamentaux sont violés», a-t-il déclaré L’autre aspect, selon l’invité d’Objection, c’est l’ouverture des compétences du Conseil Constitutionnel, pour lui permettre de trancher sur tout conflit qui ne relève d’aucune juridiction. «Parce que, dans un Etat de droit, on ne peut pas concevoir que des juridictions saisies se déclarent incompétentes. Le plaignant est désarmé face à un Etat. Donc, pour éviter ça, comme cela se fait en RDC ou dans d’autres pays, il faut permettre au juge constitutionnel de pouvoir intervenir dans de tels cas.»
Dr El Hadj Omar Diop a aussi évoqué la question de la rationalisation des institutions. Dans cette optique, explique-t-il, «Il y a la rationalisation de ce qu’on appellera les autorités administratives indépendantes. Parce qu’il y en a beaucoup dans plusieurs Directions. Il me semble, dans cette perspective-là, qu’il serait utile d’orienter la réflexion sur ce qu’on appelle le Haut-conseil de la démocratie, qui pourrait regrouper en quelque sorte, avec un pôle CNRA, un pôle CENA, un pôle ARTP, un pôle Gouvernance et marchés publics, pôle élections, pôle Médias, pour permettre au moins de regrouper ces différentes institutions et de mettre une figure emblématique qui peut être de la société civile, qui permettra d’incarner une instance de représentation de la démocratie. Cela pour permettre en permanence de rappeler en permanence aux autorités que sur tel ou tel point, il y a des principes qu’il faudra respecter, et dont il ne faut pas dévier.»
L’ASSOCIATION WASANAR APPELLE A LA PACIFICATION DE L’ESPACE UNIVERSITAIRE
L’Université Gaston Berger de Saint-Louis a abrité, samedi, la cérémonie officielle de la 4e édition des « Alumni Days ».
L’Université Gaston Berger de Saint-Louis a abrité, samedi, la cérémonie officielle de la 4e édition des « Alumni Days ». Ces journées ont été l’occasion de présenter les orientations stratégiques de l’association « Wasanar », mais aussi de délivrer un message de paix face aux perturbations que connaît actuellement l’université sénégalaise.
Portés par l’association « Wasanar », qui regroupe en son sein plus de 30 000 anciens étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, les « Alumni Days » sont un moment de pèlerinage et de partage d’expériences et d’opportunités. « C’est une communauté d’alumni qui nourrit la fierté d’avoir été étudiants de l’UGB, mais qui, dans le cadre de l’association, nourrit le principe de la redevabilité parce que l’UGB a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Depuis 2009, l’association continue ses activités, nous avons des cellules dans toutes les régions du Sénégal et 4 pôles au niveau de la diaspora. Dans ce cadre de pèlerinage, nous avons pensé qu’on pouvait inspirer nos jeunes frères et leur servir d’appui et d’accompagnement à l’insertion. C’est pourquoi nous sommes venus avec des partenaires. Notre mission, c’est le mentorat, l’accompagnement à l’insertion, car nous nous reconnaissons à l’université », a expliqué Gorgui Massamba Boye, président exécutif de « Wasanar ».
Cette édition 2024 a eu comme parrains Awa Gueye Thioune et Khalifa Ababacar Sarr, directeur de la Sonaged. La cérémonie officielle a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Le Dr Abdourahmane Diouf a, dans son propos, rendu hommage aux anciens et invité les étudiants au dialogue pour pacifier l’espace universitaire.
Pour le Dr Babacar Diop, directeur du Crous de Saint-Louis et membre de Wasanar, cette édition est un retour dans un contexte particulier, et le message des alumni peut contribuer à décrisper les tensions. « Aujourd’hui, ce sont des autorités un peu partout, et leur retour pour cette année 2024 est un retour particulier, puisque c’est un retour dans un contexte où l’université sénégalaise, d’une manière générale, et l’UGB en particulier, connaît des difficultés. Et ces difficultés ont impacté l’académie, mais aussi le social. Donc leur venue, c’est aussi un moment de dialogue et d’échanges avec les nouveaux pensionnaires. En tant qu’autorités universitaires, nous nous disons que c’est pour nous aider à mieux accompagner nos jeunes frères et sœurs, et c’est ce qui s’est passé aujourd’hui », a affirmé Babacar Diop.
Dans cette démarche, l’association, selon son président, a rencontré la coordination des étudiants, le Sels. « Nous les avons rencontrés, nous les avons écoutés, et nous compatissons aux difficultés que vivent actuellement les étudiants. Ils sont plus de 19 000 pour 6 000 lits. Nous comprenons la situation du pays. Il y a un nouveau gouvernement qui a une volonté de rupture avec le référentiel 2050. Nous nourrissons de l’espoir avec ce nouveau régime et nous pensons qu’il y aura beaucoup de changements avec la politique d’accompagnement de l’université. Nous appelons à la pacification de l’espace universitaire, car l’université, c’est l’école de la vie. En tout cas, nous jouerons notre rôle d’intermédiaire », a ajouté le président exécutif de Wasanar.
Parmi les projets de l’association, il y a l’équipement de la salle informatique de l’Université de Saint-Louis, mais aussi la construction de l’immeuble « Keur Wasanar », dont la pose de la première pierre a été effectuée.
BASSIROU DIOMAYE FAYE PARTAGE SA VISION D’UN SENEGAL ET D’UNE AFRIQUE DECOMPLEXES
Le chef de l’État a pris part au Forum de Doha, au Qatar. Durant son séjour, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a rencontré des investisseurs qataris et la communauté sénégalaise établie dans ce pays du Moyen-Orient.
Le chef de l’État a pris part au Forum de Doha, au Qatar. Durant son séjour, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a rencontré des inves tisseurs qataris et la communauté sénégalaise établie dans ce pays du Moyen-Orient.
Dans le cadre du 22e Forum de Doha, qui s’est ouvert le samedi 7 décembre 2024, le pré sident de la République, Bassi rou Diomaye Diakhar Faye, a participé, dans la matinée du samedi, à des discussions de haut niveau sur divers sujets. Face à la modératrice Ghida Pakhra, rapportent les réseaux sociaux de la Présidence de la République, le chef de l’État a profité de cette plateforme mon diale pour aborder les grands enjeux globaux actuels. Sur la scène de cet événement prestigieux, il a partagé sa vision d’un Sénégal et d’une Afrique décomplexés, jeunes, ambitieux et résolument ouverts au monde. Le Président Faye a également souligné que, malgré les défis, le Sénégal et le continent africain portent une promesse d’avenir faite de résilience, de créativité et de détermination. Cette présence forte réaffirme, selon lui, la position du Sénégal comme un acteur clé sur la scène internationale.
Par ailleurs, le président de la République s’est entretenu, hier, dimanche 8 décembre 2024, avec Fahad Al-Sulaiti, directeur général du Qatar Fund for development. Les discussions ont porté sur la qualité « exceptionnelle » de la coopé ration entre le Sénégal et le Qatar. Une collaboration qui sera renforcée par un accrois sement significatif des investissements qataris dans les sec teurs prioritaires de la « Vision Sénégal 2050 ». Cette coopéra tion accrue entre les secteurs privés des deux pays a également été évoquée. Le chef de l’État a aussi accordé une audience à Jared Cohen, président du Goldman sachs institute. Les sujets abordés concernaient les opportunités d’investisse ment au Sénégal en mettant l’accent sur des projets structurants dans les secteurs clés de la « Vision Sénégal 2050 ». Ces rencontres, précise la Présidence, traduisent la ferme vo lonté de Bassirou Diomaye Faye de mobiliser des partenaires au tour d’investissements stratégiques pour réaliser les ambitions du Sénégal en matière de développement durable et inclusif.
En marge du Forum de Doha, le président de la République a rencontré la communauté sénégalaise établie au Qatar. Cet échange convivial et constructif, précise la Présidence de la Ré publique, a permis d’écouter leurs préoccupations, de parta ger les ambitions du Sénégal pour l’avenir et de renforcer les liens entre la diaspora et la Na tion. Le Président a réaffirmé son engagement à travailler pour répondre aux attentes de nos compatriotes, où qu’ils se trouvent, tout en les mobilisant pour contribuer activement au développement du pays.
Bassirou Diomaye Faye a profité de son séjour à Doha pour recevoir en audience l’ancien ministre d’État Karim Meïssa Wade, fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade. Les deux hommes ont eu des échanges constructifs sur la situation politique, économique et sociale de notre pays. Il a également accordé une audience à Abdou Lakhad Diallo, footballeur international séné galais et champion d’Afrique 2022. Avec le joueur du club qatari Al-Arabi Sc, le chef de l’État a abordé plusieurs sujets, en particulier les opportunités d’investissement au Sénégal. Cet échange fructueux traduit sa volonté de mobiliser les ta lents et les ressources de la diaspora pour contribuer activement au développement du pays.
LE PRESIDENT DIOMAYE A RENCONTRE LE FOOTBALLEUR SENEGALAIS ABDOU DIALLO
Le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye a rencontré l’international sénégalais Abdou Diallo, lors de son séjour à Doha.
Le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye a rencontré l’international sénégalais Abdou Diallo, lors de son séjour à Doha.
« Au Qatar, dans le cadre du Dohaforum2024, le Président a rencontré l’international sénégalais Abdou_diallo, champion d’Afrique 2022. Ils ont discuté des opportunités d’investissement au Sénégal, soulignant l’importance de la diaspora dans le développement du pays », rapporte samedi, la Présidence sur son compte X.
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CHEIKH TIDIANE DIEYE COMPTE RACCORDER LES VILLAGES AUX ALENTOURS DU LAC DE GUIERS
En visite dans le département de Dagana, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Diéye, souhaite mettre fin au paradoxe de l’accès à l’eau potable dans les villages autour du lac de Guiers.
En visite dans le département de Dagana, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Diéye, souhaite mettre fin au paradoxe de l’accès à l’eau potable dans les villages autour du lac de Guiers.
Cette étendue d’eau constitue la principale source d’alimentation en eau douce de la capitale sénégalaise. Il a assuré que, dans le cadre du programme de l’« autoroute de l’eau », plusieurs villages auront accès à l’eau potable, notamment ceux d’où est puisée cette ressource précieuse pour alimenter d’autres villes du Sénégal. Cela, selon lui, cela représente une manière de corriger cette iniquité sociale qui a longtemps existé dans cette partie du Walo. Il s’exprimait à l’occasion d’une visite ce dimanche à Tahouey, un point de jonction entre le fleuve Sénégal et le canal qui alimente le lac de Guiers. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’explique au micro de notre correspondant Ibrahima MBAYE.
CE SAMEDI 7 DECEMBRE, 44 UNIONS ONT ETE CELEBREES
Durant la traditionnelle cérémonie de Ziar au Khalife général des layennes, 44 mariages ont été célébrés ce samedi 7 décembre dans différentes localités de la communauté layenne, renseigne Layenne Digital.
Durant la traditionnelle cérémonie de Ziar au Khalife général des layennes, 44 mariages ont été célébrés ce samedi 7 décembre dans différentes localités de la communauté layenne, renseigne Layenne Digital.
Une tradition de mariages collectifs qui se tient chaque année depuis 40 ans. C’était en 1984 que l’ancien Khalife des layennes Baye Seydi Thiaw avait célébré 265 mariages lors de sa tournée d’informations dans les localités. Après cela, 235 mariages ont suivi son passage, soit un total de 500 célébrations la même année.
Depuis cette date, plus de 1000 couples ont pu être unis devant Dieu et les hommes. Il ne s’agit pas de mariages arrangés mais bien des couples qui ont bien voulu officialiser leur union.
DES PRODUITS ILLICITES D’UNE CONTRE-VALEUR DE PLUS DE 1,3 MILLIARD FCFA INTERCEPTES EN 2024
Les Unités fluvio-maritimes douanières poursuivent leurs opérations contre le trafic de produits interdits en mer.
Les Unités fluvio-maritimes douanières poursuivent leurs opérations contre le trafic de produits interdits en mer. Entre fin novembre et début décembre 2024, la Subdivision des Douanes du littoral sud a saisi d’importantes quantités de chanvre indien et de faux médicaments d’une valeur totale estimée à plus de 103 millions de francs CFA.
Ainsi, la Brigade fluviomaritime des Douanes de Fimela a intercepté 407 kg de chanvre indien et 82 cartons de faux médicaments, principalement des aphrodisiaques et antalgiques, entre Niodior, Guéréo et Sendou. Parallèlement, la Brigade maritime de Toubacouta a saisi 570 kg de chanvre indien dans le Delta du Saloum, ainsi que des flacons de paracétamol injectable.
Depuis janvier 2024, les unités maritimes sénégalaises ont saisi pour un montant total de 1,335 milliard de francs CFA de produits prohibés. Ces actions s’inscrivent dans un renforcement des moyens humains et navals des Douanes sénégalaises pour lutter contre la criminalité transnationale. Les autorités appellent les populations à soutenir ces efforts pour lutter ensemble contre le trafic illicite.
LE NOUVEAU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE EL MALICK NDIAYE A LA RENCONTRE DE SES PREDECESSEURS
Le nouveau président de l’Assemblée nationale du Sénégal, El Malick Ndiaye, a entamé, ce week-end, une série de visites de courtoisie auprès de ses prédécesseurs, une démarche marquée par la cordialité et la volonté de renforcer le rôle de l’Hémicycle.
Après la passation de services avec le président sortant, Amadou Mame Diop, El Malick Ndiaye s’est rendu chez les anciens présidents de l’Assemblée nationale, à savoir Moustapha Niasse, Mamadou Seck, Pape Diop et Cheikh Abdou Khadre Cissokho. Ces rencontres, ponctuées d’échanges constructifs, ont été l’occasion pour le nouveau président de réaffirmer son engagement à rendre l’Assemblée plus inclusive et moderne a-t-il dit.
Au cours de ces entretiens, la deuxième personnalité de la République a mis en avant sa volonté de mieux répondre aux attentes et préoccupations de la population sénégalaise, en modernisant l’institution et en la rendant plus accessible à tous. Selon M. Ndiaye, l’échange avec ses prédécesseurs lui a également permis de recueillir des conseils précieux et des bénédictions pour la réussite de son mandat.
Le renforcement de l’Assemblée nationale, afin d’en faire un véritable moteur de la démocratie sénégalaise, demeure ainsi une priorité pour le nouveau président, qui espère bâtir sur les solides fondations laissées par ses prédécesseurs tout en insufflant une nouvelle dynamique à l’institution.