Dakar, 6 déc (APS) – L’équipe nationale féminine de handball du Sénégal s’est qualifiée pour la finale du Championnat d’Afrique des nations de la discipline, après avoir battu celle de la Tunisie, 26-18, vendredi, en demi-finale, à Kinshasa.
Les Lionnes du Sénégal vont rencontrer en finale, le vainqueur du match devant opposer l’Égypte et l’Angola, championne d’Afrique.
L’équipe nationale féminine de handball du Sénégal qui participe à sa 12e édition de championnat d’Afrique depuis son premier en 1974, n’a jamais remporté la compétition.
Elle a toutefois été médaillée d’argent aux éditions de 1974 en Tunisie et de 2018 au Congo Brazzaville.
Elle est aussi médaillée de bronze aux Jeux africains 2015 de Congo.
par l'éditorialiste de seneplus, alymana bathily
LE MAUVAIS PROCÈS FAIT AU MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION
EXCLUSIF SENEPLUS - Certains acteurs du secteur de la presse poussent à la confrontation. Pour les uns, il s’agit de reprendre le combat de l’ancien régime en arrière garde. Rien ne doit plus être comme avant
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 06/12/2024
Mamadou Ibra Kane, le président du Conseil des Diffuseurs et Editeurs de la Presse (CDEPS) est, pour qui le connait, un homme d’habitude pondéré et courtois.
Il ajoute même : « ce 2 décembre 2024 est une date macabre pour la liberté de la presse au Sénégal. Toutes les appréhensions que nous avions depuis plus de huit mois du nouveau régime de Bassirou Diomaye se justifient aujourd’hui. Nous sommes scandalisés, abasourdis… »
Maimouna Ndour Faye de surenchérir : « Ce projet est sournois. Blocage de comptes bancaires, annulation des contrats avec l’Etat, gel des paiements et maintenant ça. Mais qu’ils sachent que nous ne céderons pas ».
Mandiambal Diagne lui, sonne carrément la mobilisation contre le gouvernement : « Nous refusons d’accepter une telle décision illégale. Ma sympathie et mon soutien à tous les acteurs des médias qui font les frais de l’arbitraire du gouvernement de Ousmane Sonko ».
La fronde des patrons
Notons d’abord qu’il s’agit d’une fronde des seuls patrons de presse, aucune organisation professionnelle ne s’y est associée.
Ni le Syndicat des Professionnels de l’Information et la Communication du Sénégal (SYNPICS), ni la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS), ni l’Association des Femmes des Médias du Sénégal (AFMS) ni le Conseil pour l'Observation des Règles d'Éthique et de Déontologie (CORED) ! En outre, ces patrons font au « gouvernement Sonko » un mauvais procès : celui de vouloir les liquider.
Il est vrai que ce dernier pourrait pour sa part soupçonner certains patrons, du fait de leur proximité, de leur « amitié » déclarée même avec l’ancien président, de vouloir prendre à leur compte le combat de l’ancien régime en alimentant la sédition. Quant au fond, convenons de ceci :
1-Dans un contexte de pluralisme médiatique, la régulation de la presse écrite tout comme de l’audiovisuel est bien évidemment une responsabilité du gouvernement. Le Code de la presse porte précisément sur les modalités de cette régulation notamment par les articles 80 à 93 concernant la presse écrite et les articles 94 à 117, la communication audiovisuelle.
Cette régulation est d’autant plus nécessaire que les acteurs de la presse ont, eux même, naguère appelé à des mesures d’assainissement consistant à « la nécessaire régulation du secteur par les autorités publiques, l’évaluation et la réforme du Code de la presse, le financement adéquat des entreprises de presse, l’adoption d’un Code de conduite pour les médias, la prise en charge de la formation dans les métiers des médias… ».
2-Les 112 entreprises de presse retenues par le ministère de tutelle sont celles qui sont déjà en règle au regard des articles précités du Code de la presse et de ce fait sont éligibles au Fonds d’Appui à la presse. Il ne s’agit nullement comme les patrons de presse font semblant de croire, « d’une liste d’entreprises de presse qui auraient le droit d’exercer sur le territoire sénégalais ».
3-La réglementation relative à la création des organes de presse écrite n’est pas remise en cause, on le sait bien : c’est toujours le principe déclaratif qui prévaut : il suffit d’une déclaration de parution adressée au ministère accompagnée d’un extrait du casier judiciaire du directeur de publication, les nom et adresses du directeur de publication et des propriétaires.
4- Quant à la liberté de la presse qui serait menacée par la régulation, on n’oublie que liberté de presse et responsabilité sociale de la presse vont de pair.
Ceci a été codifié en doctrine dès les années 1947, aux Etats Unis face à l’explosion de la presse, à cette époque. Voici ce qu’établissait dès lors la commission dite Commission Hutchins établie pour étudier comment sauvegarder la liberté de la presse tout en l’astreignant au contrôle : « Il y a contradiction entre l’idée traditionnelle de la liberté de la presse et sa nécessaire contrepartie de responsabilité…La responsabilité comme le respect des lois, n’est pas en soi une entrave à la liberté ; bien au contraire, elle peut être l’authentique expression d’une liberté positive. …Il est trop fréquent aujourd’hui que la prétendue liberté de la presse soit une forme d’irresponsabilité sociale. La presse doit savoir que ses erreurs et ses passions ont cessé d’appartenir au domaine privé pour devenir des dangers publics. Si elle se trompe, c’est l’opinion qu’elle trompe... »
Visiblement certains acteurs du secteur de la presse, au sein de la profession comme au sein de l’administration publique poussent à la confrontation. Pour les uns, il s’agit de reprendre le combat de l’ancien régime en arrière garde, pour les autres, il faut liquider définitivement ces gens qu’on assimile à des ennemis irréductibles.
Une presse indépendante et forte pour une démocratie forte
Ne les suivons pas dans l’escalade. Le Sénégal a besoin d’une démocratie forte pour faire face aux défis du développement tels que formulés par l’Agenda 2050. Une telle démocratie ne saurait bien entendu prospérer sans une presse indépendante et forte.
Convenons-en pourtant : rien ne doit plus être comme avant : le secteur de la presse doit être assaini, l’équité et la transparence doivent prévaloir aussi bien dans l’enregistrement des médias, que dans l’attribution et le contrôle de l’exploitation des fréquences, que dans l’attribution du Fonds d’Appui à la presse.
Les entreprises de presse doivent évidemment se conformer rigoureusement désormais aux prescriptions du Code de la presse notamment en ce qui concerne le profil et les qualifications de leurs responsables et la nécessité d’embaucher le nombre minimum de journalistes professionnels requis.
Elles doivent s’astreindre à reverser désormais les cotisations sociales de leurs employés et à régler leurs impôts. Toutes les prescriptions maintenant exigées des entreprises de presse ne mettent elles pas en cause leur viabilité économique ? Certainement !
Pour le renouveau de la presse
Peut-être doit on courageusement remettre en cause le modèle économique traditionnel ? Peut-être doit on plaider auprès des autorités publiques pour la mise à jour de l’organisation du secteur de la publicité dont la loi de référence date de plus de 40 ans (loi n° 81-58 du 9 novembre 1981) !
La presse a encore de beaux jours devant elle dans notre pays : le nouveau régime pour lequel les Sénégalais ont voté dès le premier tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et auquel ils ont donné la majorité des deux tiers aux législatives récentes, s’inscrit dans la continuité républicaine et démocratique.
Il entend renforcer le pluralisme médiatique : tout journal, radio, télévision et média en ligne est bien évidement libre de traiter et de présenter l’information selon sa ligne éditoriale pour peu qu’il le fasse dans le respect des lois et règlements de la République.
YANKHOBA DIÉMÉ APPELLE À UNE OPPOSITION CONSTRUCTIVE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Lors de la ratification des listes des commissions, il a plaidé pour un accompagnement législatif permettant de concrétiser les changements attendus par le peuple sénégalais.
Le gouvernement attend des députés de la 15e législature une opposition constructive, un refus motivé, a déclaré vendredi à Dakar, Yankhoba Diémé, ministre sortant du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.
‘’Nous voudrions en tant que gouvernement insister sur le fait que nous espérons des députés, une opposition constructive, un refus motivé sur certaines choses mais [aussi] un encadrement et un accompagnement pour que ce changement intervienne’’, a-t-il dit lors de la séance consacrée à la ratification des listes des membres des commissions permanentes de la 15 e législature.
Il a souhaité ‘’un franc succès à la présente législature, une législature de challenge, d’attentes fortes pour le peuple sénégalais, une législature d’attente même pour le gouvernement’’.
Il considère que l’exécutif ne pourra pas gouverner comme il faut sans l’accompagnement et l’encadrement du législatifs à travers le vote des lois, le contrôle de l’action du gouvernement et l’action de représentation du peuple.
‘’Nous avons choisi et assumé le devoir de faire des ruptures profondes, un changement systémique. Nous savons que pour ce faire, nous devons prendre le courage d’accepter, de faire et de subir le mal sur nous mêmes d’abord’’, a-t-il fait valoir.
IPRES, DES RETRAITÉS DÉNONCENT LA GESTION DE RACINE SY ET EXIGENT UN AUDIT
En conférence de presse, Demba Welle Diop a dénoncé une gestion clanique et démagogique de la structure sous le regard approbateur des centrales syndicales qui ne leur accordent aucune aide.
Depuis plusieurs années l’Institution de Prévoyance Retraites du Sénégal (IPRES) connaît une crise, en partie due à sa mauvaise gestion. Ce que déplore l’Association des Retraités, Veufs, Veuves et Orphelins du Sénégal (ARVVOS).
En conférence de presse, le président de l’association, Demba Welle Diop dénonce une gestion clanique et démagogique de la structure sous le regard approbateur des centrales syndicales qui ne leur accordent aucune aide.
A ce titre, les retraités réclament l’audit de l’institution sociale et la refonte des textes, le départ du PCA actuel, Racine Sy. Par ailleurs, ils invitent le président de la République et son Premier ministre Ousmane Sonko à se pencher sur les problèmes des retraités.
L’association annonce aussi une marche dans les prochaines semaines pour parler de leurs revendications.
OUAKAM, LA COHABITATION AVEC LE LYCÉE JEAN MERMOZ DE PLUS EN PLUS TENDUE
Embouteillages, nuisances et sentiment d'exclusion alimentent le mécontentement des habitants, qui interpellent les autorités pour une solution urgente.
Niché au cœur de Ouakam, le lycée français Jean Mermoz est implanté dans ce village lébou depuis environ 2 décennies. Pour les populations, la cohabitation devient de plus en plus difficile ces dernières années depuis que le lycée a été élargi.
Selon le porte-parole du collectif Ndeye Ji Reew Daour Malick Ndiaye, « cette école qui était à Bel air a été délocalisée ici, à Ouakam, à cause des embouteillages qu’elle causait là-bas». Elle porte préjudice ainsi aux riverains car des «ambulances devant évacuer des malades en urgence restent des heures durant pour pouvoir se déplacer librement ».
« Le lycée Jean Mermoz nous porte vraiment préjudice. Aucune fille ou fils de Ouakam ne fréquente cet établissement sinon que deux femmes de ménage. Ils perturbent la bonne circulation des personnes et des biens. Nos enfants vont souvent à l’école en retard à cause de cette atmosphère indescriptible que constituent les véhicules du lycée. Il regroupe 2500 élèves dont la moitié est véhiculée. Vous voyez les embouteillages que ça cause ? Nous interpellons les autorités étatiques d’intervenir pour corriger cet impair », déclare Ndeye Ji Reew.
DÉTHIÉ FALL OFFICIALISE SA DÉMISSION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le leader du PRP a annoncé sa démission de l’hémicycle, respectant un engagement pris après son départ de la coalition Sam Sa Kaddu.
Déthié Fall, élu député de la 15e législature, a annoncé officiellement sa démission, respectant ainsi un engagement pris envers le peuple sénégalais après sa rupture avec la coalition Sam Sa Kaddu et son ralliement à Pastef, à la veille de la campagne électorale.
Dans un communiqué, l’ancien parlementaire a expliqué que sa décision fait suite à la radiation de la tête de liste Sam Sa Kaddu. « J’avais pris l’engagement que j’allais remettre ce poste s’il me revenait du fait de ma démission de cette coalition et de mon soutien à la liste Pastef dirigée par le Président Ousmane Sonko. Je tiens donc à respecter la parole donnée qui m’est très chère », a-t-il déclaré.
Déthié Fall a également profité de cette occasion pour féliciter le Président de l’Assemblée nationale et les nouveaux parlementaires pour leur mandat. Il a renouvelé son soutien indéfectible à Ousmane Sonko, qu’il décrit comme un compagnon de lutte pour la démocratie et les libertés, et à Bassirou Diomaye Faye, président de la République issu des rangs de Pastef.
« Avec Ousmane Sonko, j’ai partagé tous les combats politiques de ces trois dernières années pour la démocratie et les libertés, avec tous les sacrifices possibles », a-t-il souligné, réaffirmant son attachement aux idéaux de son parti.
DES AVANCÉES DANS L’APPLICATION DE LA LOI SUR LE CONTENU LOCAL
‘’La loi a été adoptée en 2019 et a commencé à être appliquée dans le secteur des hydrocarbures vers 2021, et dans le secteur des mines, en début 2024’’, a noté Mor Bakhoum.
Thiès, 5 déc (APS) – Le secrétaire technique du Comité national de suivi du contenu local, Mor Bakhoum, a affirmé, jeudi à Thiès, que des avancées ont été enregistrées dans l’application de la loi sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures.
« Des avancées ont été notées dans la mise en œuvre de la loi, spécialement dans le secteur des hydrocarbures, [coïncidant] avec la phase de production du pétrole au niveau de Sangomar, avec les attentes du first gaz au niveau du projet GTA », a notamment indiqué Mor Bakhoum, qui représentait le ministre en charge du secteur à la journée du contenu local dans le secteur extractif à Thiès.
La rencontre était organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).
‘’La loi a été adoptée en 2019 et a commencé à être appliquée dans le secteur des hydrocarbures vers 2021, et dans le secteur des mines, en début 2024’’, a noté Mor Bakhoum.
Il a souligné que le secrétariat technique s’est attelé à mettre en place un « dispositif de contrôle pour faire de sorte que les entreprises locales qui sont les destinataires premières de cette législation sur le contenu local, puissent capter toutes les opportunités sur la chaîne de valeur dans l’industrie extractive et le secteur du pétrole et du gaz ».
Selon lui, dans le secteur des mines où la législation est relativement nouvelle, des efforts sont en train d’être faits pour sensibiliser sur le potentiel du contenu local.
« Depuis janvier 2004, nous avons vu une évolution positive de l’acceptation de la législation sur le contenu local, à travers les inscriptions sur la plateforme de mise en relation », a soutenu le représentant du ministre des Mines.
Le secrétariat technique a mis en place une plateforme où toutes les opportunités de marché sont publiées, a poursuivi Mor Bakhoum.
‘’L’ANSTS a initié depuis le mois de juin une enquête globale intitulée : +Le secteur extractif, état des lieux et perspectives’’, a, pour sa part, annoncé le Professeur Mouhamed Bachir Diop, membre de l’ANSTS.
‘’Dans le premier trimestre de 2025, l’Académie se rendra à Kédougou pour tenir des journées de réflexion sur le contenu local, lié à l’industrie minière’’, a encore annoncé le Professeur Diop.
LA CAISSE DES DÉPOTS ET CONSIGNATIONS REMPLACE LA CGIS AU PROFIT DE CDC-HABITAT
La Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS SA) n’aura pas survécu aux errements dont elle est comptable dans ses missions de bras armé de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), sa maison-mère, depuis sa création sous l’ancien régime.
La Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS SA) n’aura pas survécu aux errements dont elle est comptable dans ses missions de bras armé de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), sa maison-mère, depuis sa création sous l’ancien régime. En lieu et place, la CDC-Habitat « devient le bras opérationnel de la CDC pour la gestion des actifs immobiliers », annonce le directeur général de la CDC, Fadilou Keïta, dans un communique de presse en date du 3 décembre 2024.
Dans un « nouveau positionnement stratégique » dicté en partie par le souci d’être en phase avec les orientations de la « Sénégal Vision 2050 », CDC-Habitat a pour « mission principale » de « contribuer à la construction et à la commercialisation de logements accessibles et de standing, en phase avec les besoins du marché sénégalais », explique la même source.
L’objectif de CDC-Habitat est de « favoriser la réalisation de logements décents, adaptés et dédiés notamment aux coopératives d’habitat ». A cet effet, la nouvelle compagnie pourra s’appuyer « sur une offre diversifiée de produits et de services à forte valeur ajoutée ».
La construction de logements est l’une des priorités déclinées par le gouvernement sénégalais. En raison d’une forte demande, notamment de type social, la CDC-Habitat entend « accompagner tous les acteurs du secteur » sur toute la chaine de valeur immobilière afin de combler un gap estimé à environ 300 000 logements.
L'ATTIEKE INSCRIT AU PATRIMOINE DE L'UNESCO
Après le thiéboudiène sénégalais, c’est au tour de l’attiéké ivoirien de faire son entrée au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. L’annonce a été faite cet après-midi du 5 décembre 2024 lors de la 19e session du Comité intergouvernemental...
Après le thiéboudiène sénégalais, c’est au tour de l’attiéké ivoirien de faire son entrée au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. L’annonce a été faite cet après-midi du 5 décembre 2024 lors de la 19e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient au Paraguay.
Une consécration qui suscite non seulement la fierté des ivoiriennes qui perpétuent ce savoir-faire au quotidien, mais aussi celle des acteurs qui l’exportent hors de la Côte d'Ivoire.
L'attiéké, semoule de manioc légèrement aigre qui accompagne les poissons et les viandes en sauce, est un pilier de l'alimentation quotidienne en Côte d'Ivoire et dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest...
En plus de son inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco, l’attiéké bénéficie également du statut de « marque collective ». Concrètement, seule la semoule de manioc fermentée produite en Côte d’Ivoire peut être commercialisée sous le nom d’« attiéké ».
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PAPE DJIBRIL FALL OU DETHIE FALL, CELUI QUI DOIT REMPLACER BARTHELEMEY DIAS
À l’Assemblée nationale, Barthélémy Dias a été officiellement révoqué. À présent, qui pour le remplacer ?
À l’Assemblée nationale, Barthélémy Dias a été officiellement révoqué. À présent, qui pour le remplacer ?
Radié de la liste des députés sur demande du ministre de la Justice, Barthélémy Dias n’est plus député. Conformément à la loi, la coalition «Sam Sa Kaddu» qui avait remporté trois sièges (Barthélémy Dias, Anta Babacar Ngom et Cheikh Tidiane Youm) lors des élections du 17 novembre 2024, devra attribuer le siège vacant au suivant sur la liste.
Et donc, en principe, Déthié Fall, classé cinquième, devrait être le remplaçant. Cependant, avant l'ouverture de la campagne électorale, ce dernier avait quitté la coalition pour soutenir la liste de Pastef et avait publiquement promis de ne pas siéger sous la bannière de Sam Sa Kaddu. Si Déthié Fall maintient sa position, le poste reviendrait alors à Papa Djibril Fall, investi en septième position sur la liste.
Leader des Serviteurs, Papa Djibril Fall signerait ainsi son retour à l'Assemblée nationale, après son premier mandat durant In 14e Législature.