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17 mai 2025
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BARTH ÉVINCÉ DE L'HÉMICYCLE
Malgré les appels d'Alioune Tine dénonçant "un coup dur pour la démocratie sénégalaise" et ceux de Seydi Gassama plaidant pour "la voix forte et discordante" du maire de Dakar, ce dernier est déchu de son mandat de député
(SenePlus) - L'Assemblée nationale a officiellement prononcé ce vendredi 6 décembre 2024, la radiation de Barthélémy Dias de son mandat de député. Cette décision est intervenue lors de la séance plénière consacrée à l'installation des 14 commissions parlementaires.
Le président de l'Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a formellement annoncé la nouvelle devant l'hémicycle : "Sur demande du ministre de la Justice, garde des Sceaux et en application des dispositions de l'Article 61 de la Constitution, dernier alinéa et de l'Article 51 de notre Règlement intérieur, le bureau de l'Assemblée nationale, réuni le jeudi 5 décembre 2024, a procédé à la radiation de Barthélémy Dias."
Cette radiation trouve son origine dans l'affaire Ndiaga Diouf, un dossier judiciaire qui poursuit le maire de Dakar depuis plus d'une décennie. En effet, la Cour suprême du Sénégal, par son arrêt n°76 du 22 décembre 2023, avait définitivement confirmé la condamnation de Barthélémy Dias à deux ans d'emprisonnement, dont six mois ferme, pour "coups mortels" sur Ndiaga Diouf, ainsi qu'au paiement de 25 millions de francs CFA de dommages et intérêts.
Cette situation juridique complexe soulève d'importantes questions sur l'éligibilité de l'ancien député. Comme l'explique Mamadou Salif Sané, enseignant-chercheur en droit public cité par Le Soleil, Barthélémy Dias "ne fait plus partie du corps électoral, c'est-à-dire des personnes qui bénéficient juridiquement du droit de vote, même s'il n'est pas radié de la liste."
Avant cette radiation, plusieurs voix s'étaient élevées pour défendre le mandat de Dias. Alioune Tine, figure respectée de la société civile, avait notamment déclaré : "Ce serait un coup dur pour la démocratie sénégalaise que de chercher à liquider politiquement Barthélémy Dias." Dans le même sens, Seydi Gassama, directeur d'Amnesty International Sénégal, avait souligné que "l'Assemblée nationale a besoin, pour la qualité des débats, de la voix forte et discordante de Barthélémy Dias."
Il est à noter que le désormais ex-député n'avait pas assisté à la cérémonie d'installation des députés le 2 décembre, étant présent à Saint-Louis pour soutenir ses gardes du corps impliqués dans une affaire de violences électorales.
Cette radiation constitue un nouveau chapitre dans la vie politique mouvementée de Barthélémy Dias, figure majeure de l'opposition et tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, qui conserve néanmoins son poste stratégique de maire de Dakar.
LOI SUR LA PARITÉ, UN TEXTE INTERPRÉTÉ AU GRÉ DES INTÉRÊTS POLITIQUES
Le leadership féminin en politique est-il tributaire de celui des hommes ? C’est à cela que ressemble le coup de théâtre qui vient de se jouer, le 2 décembre dernier, lors de l’installation de l’Assemblée nationale composée de 41% de femmes
Le groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal se voit privé d’un poste de vice-président pour non-respect de la parité. Pourtant, il leur suffisait de présenter une femme ou au groupe Pastef de reconstituer la composition de sa liste pour se conformer à la législation en vigueur. il faut aussi relever que, dans plusieurs cas, la justice a été obligée d’intervenir pour faire respecter cette disposition.
Le leadership féminin en politique est-il tributaire de celui des hommes ? C’est à cela que ressemble le coup de théâtre qui vient de se jouer, le 2 décembre dernier, lors de l’installation de l’Assemblée nationale composée de 41% de femmes. Il s’est déroulé le 2 décembre dernier lors de la première session de la nouvelle législature. En effet, faute de présenter une femme au poste de huitième vice-président de l’Assemblée nationale, le seul groupe parlementaire de l’Opposition Takku Wallu s’est vu privé d’un siège qui, pourtant, lui revenait de droit. En conséquence, le groupe de la majorité a décidé de s’accaparer du poste en présentant une femme.
Dans un hémicycle éminemment politique, les deux groupes parlementaires se sont donnés en spectacle en se rejetant la balle. Ils s’accusent mutuellement de violation des dispositions de la loi de 2010 sur la parité. « Le poste de vice-président que nous avons, nous le tenons de la loi. Nous avons fait notre proposition pour le poste de vice-président. Il vous revient d’en prendre acte quelles que puissent être les conséquences. La proposition a été bien faite et bien pensée avant de la faire. Nous vous demandons de la soumettre au vote », a déclaré la présidente du groupe parlementaire Takku Wallu.
Dans sa réplique, le chef de file de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale rétorque : « Nous avons déposé notre liste en respectant la parité. Nous avons demandé à nos collègues de déposer leur candidature. Mais, je ne sais pourquoi ils s’obstinent à proposer une candidature qui ne respecte pas la parité. Il y a une réelle volonté de bloquer les travaux de l’Assemblée nationale. Si vous continuez à bloquer les travaux de l’Assemblée nationale, la majorité va présenter une candidature pour compléter le bureau ». Dans la foulée, le groupe de l’opposition qui a boudé les travaux de la plénière a annoncé un recours devant la justice pour amener l’Assemblée nationale à se conformer à la loi.
Mais derrière cette polémique de non-respect de la parité se cache un réel problème de reconnaissance du leadership politique féminin. En effet, à l’Assemblée nationale, l’article 14 du règlement intérieur qui traite de l’élection des membres du bureau est sujet souvent à des interprétations avec des connotations politiques. Il ressort de cet article que : « Les vice-présidents, les secrétaires élus et les questeurs sont élus au scrutin de liste pour chaque fonction respectant la parité homme-femme, conformément aux dispositions de la loi 2010- 11 du 28 mai 2010 »
Mais, dans la pratique parlementaire, la parité semble ne tenir que d’un seul registre homme-femme et jamais l’inverse. Et pour preuve, le débat sur la parité qui se pose très régulièrement à l'Assemblée nationale. Les tenants du Parlement ont tendance à sortir le président de l’Assemblée nationale du champ d’application de la loi sur la parité. Ils font souvent une dichotomie entre le président de l’Assemblée nationale élu pour toute la législature et les membres du bureau élus pour la durée de la législature, c’est-à-dire un renouvellement par an. « C’est une erreur de penser que la parité ne s’applique qu’à partir de l'élection des vice-présidents », estime Me Mamadou Diouf, Doctorant en droit public dans une tribune publiée dans les médias. Le président de l’Assemblée nationale, ajoute-t-il, étant membre du bureau, doit avoir une première vice-présidente à la place du sieur Ismaila Diallo. « Cette mauvaise interprétation qui voudrait écarter le chef de l’institution de l’application de la parité est balayée constamment par la jurisprudence sénégalaise. La lecture de l’article 1er de la loi de 2010, le bureau de l’Assemblée nationale y compris le Président(voir l’article 13 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale), doit être intégralement et alternativement composé d’un homme et d’une femme. Mieux, le décret n°2011-819 du 16 juin 2011 portant application de la loi sur la parité, en son article 02, énumère l’Assemblée nationale, son bureau et ses commissions parmi les institutions dans lesquelles la parité doit être respectée », a-t-il soutenu.
Dans sa tribune, Me Mamadou Diouf s’est penché aussi sur l’argument faisant une dichotomie entre le président de l’Assemblée et les membres du bureau. « La cour d’appel de Kaolack, qui avait fait une mauvaise interprétation de cette loi en arguant que le maire étant élu au suffrage universel n’était pas concerné par l’application de la parité, a vu son arrêt cassé et annulé par la cour suprême du Sénégal. En effet, dans l’arrêt n°47 du 27 octobre 2022, Cheikh Bitèye et autres contre le maire de Fatick, la chambre administrative de la Cour suprême a déclaré que le maire, étant le premier membre du bureau municipal (comme le président de l’Assemblée nationale), est soumis à l’exigence de la parité absolue et que même son élection au suffrage universel ne saurait constituer un obstacle à l’application de la loi sur la parité », a rappelé le juge.
Outre l’Assemblée nationale, le respect de la parité se pose également dans la constitution des bureaux municipaux. Souvent, c’est la justice qui en dernier ressort fait plier les hommes politiques sur fond de recours pour les amener à se conformer à la loi. C’est le cas notamment en 2022 avec beaucoup de décisions rendues par les cours d’appel qui ont ordonné la dissolution et la reconstitution de tous les bureaux ayant violé la loi sur la parité. A Dakar, par exemple, les bureaux municipaux des Hlm, de Biscuiterie, de Dieuppeul-Derklé, de Plateau, de la Ville de Dakar, de Diamniadio, de Malika entre autres ont été tout simplement dissous. Face aux bravades des hommes politiques, la justice a été souvent un rempart pour faire rayonner le leadership féminin en politique.
LE BOSS DE ÇALIK ENERJI À DAKAR
Selon des informations de L’As, Sonko, soucieux, de la souveraineté énergique du Sénégal, a reçu hier le patron de la société turque Çalik Enerji chargée de la construction de l’infrastructure et qui réclame à West African Energy 60 millions d’euros
Pour percer et résoudre le mystère qui entoure le problème à West African Energy, exacerbé par l’arrestation de Samuel et le ralentissement des travaux au niveau de la centrale électrique au Cap des Biches, le gouvernement semble prendre le taureau par les cornes. Selon des informations de L’As, le PM Sonko, soucieux, de la souveraineté énergique du Sénégal, a reçu hier le patron de la société turque Çalik Enerji chargée de la construction de l’infrastructure et qui réclame à West African Energy 60 millions d’euros.
Rebondissement dans l’affaire West African Energy. Alors que Samuel Sarr est en prison au pavillon spécial pour abus de biens sociaux au préjudice de West African Energy, suite à une plainte de Moustapha Ndiaye, le patron de la société turque Çalik Enerji, celui qui tire les ficelles de son arrestation, a été reçu hier par Ousmane Sonko qui, selon nos sources, l’aurait convoqué. Car, pour la marche de West Africa Energy, Çalik Enerji exige plus de 60 millions d’euros à Harouna Dia et Cie. Ainsi le Premier ministre Sonko a finalement une bonne compréhension du dossier qui constitue plus une affaire de souveraineté, qui a le viatique du leader du PASTEF et du Président Bassirou Diomaye. Lors de cette rencontre, le chef du gouvernement devait parler avec son interlocuteur de la problématique de l’énergie en général, avec les délestages qui reviennent.
Il faut signaler que West African Energy, une société constituée par des hommes d’affaires sénégalais et a signé un contrat avec la société turque Çalik Enerji et le groupe américain General Electric (GE) pour la construction d’une centrale électrique à gaz de 300 MW au Cap des Biches à Rufisque. A noter que depuis 1998, au moins 11 contrats ont été signés aux Petits producteurs d'énergie indépendants (IPP) qui appartiennent tous à des étrangers. Et c’est Macky Sall qui a rompu cette pratique et grâce à la mise en place de West African Energy qui va disposer d’une centrale de 300MW dans le cadre du contenu local avec un financement de 432 millions (283 milliards FCFA).
Jusque-là chasse gardée des Libano-syriens, le secteur de l’énergie au Sénégal, à travers ce projet, accueille en force des privés locaux. Le capital est détenu par des hommes d’affaires locaux à raison de 15% pour la Senelec et le reste entre les hommes d’affaires sénégalais (Harouna Dia, Ablaye Dia-Senico, Moustapha Ndiaye (Pca de W A E), Khadim Bâ -Locafrique et l’ancien ministre de l’Energie Samuel Sarr en est le Directeur général. Ils ont profité du «local contain» pour travailler sur ce projet durant trois ans.
West African Energy promet de vendre le kilowatt à SENELEC pour la somme de 60 au lieu 210 francs CFA comme le font les Turcs. Ce qui n’arrange pas donc les affaires de ces derniers.
60% DES FEMMES SENEGALAISES AVOUENT AVOIR SUBI UNE VIOLENCE CONJUGALE
L’annonce a été faite hier par Penda Seck Diouf, sociologue du développement et formatrice en genre lors d’un panel du forum de Remapsen, en partenariat avec ONU femmes.
Les violences basées sur le genre ont pris des proportions inquiétantes. Au Sénégal, 60% des femmes avouent avoir subi une violence conjugale. L’annonce a été faite hier par Penda Seck Diouf, sociologue du développement et formatrice en genre lors d’un panel du forum de Remapsen, en partenariat avec ONU femmes.
« 60% des femmes sénégalaises avouent avoir subi une violence conjugale». C’est la révélation de la sociologue du développement et formatrice en genre, Penda Seck Diouf qui animait hier un panel du forum de Remapsen, en partenariat avec ONU femmes. A l’en croire, les femmes subissent trop de violence.
Pour sa part, la chargée du projet Genre et santé sexuelle et reproductive ONU femmes bureau régional Aoc, Dr Dieynaba Ndao qui présentait sur la violence à l’encontre des femmes et des filles en Afrique de l’Ouest et du Centre, indique que 39% des filles ont été mariées avant l’âge de 18 ans. «Au niveau mondial, les filles et les jeunes femmes avec un handicap sont 10 fois plus victimes de violence. La prévalence des Mgf est de 28% pouvant aller jusqu’à 95%. Dans certains pays, 45% des utilisatrices de Facebook et Twitter ont déjà été victimes de Vbg lors de l’utilisation des médias sociaux», révèle-t-elle. Et d’ajouter que 40% des femmes en Afrique de l’Ouest ont subi une forme de violence.
LES DIFFERENTES FORMES DE VIOLENCE A L’EGARD DES FEMMES ET DES FILLES
Les femmes subissent plusieurs formes de violence, d’après Dr Dieynaba Ndao. Elle cite les violences physiques, sexuelles y compris la violence sexuelle liée aux conflits, la violence économique (ou émotionnelle), les mariages forcés et précoces, les mutilations génitales féminines, la traite des êtres humains, les crimes d'honneur, la violence facilitée par les technologies numériques.
Cependant, elle estime que ce défi mondial nécessite une action urgente et concertée. «C’est une violation des droits humains fondamentaux qui entravent le développement social et économique des communautés », dit-elle avant d’ajouter qu’elle touche toutes les régions du continent et des millions de femmes et de filles chaque année. «La violence est souvent perpétrée dans un contexte de patriarcat et d'inégalité entre les sexes, renforcée par des normes sociales discriminatoires et un manque d'accès à la justice. Il y a un rétrécissement de l'espace civique et l’augmentation des attaques contre les organisations de femmes et les défenseuses des droits humains», fait-elle remarquer.
Par Texte Collectif
IL N’Y A #PASD’EXCUSES À LA VIOLENCE À L'ÉGARD DES FEMMES
Nous, le Groupe des femmes ambassadeurs et cheffes d'organisations internationales au Sénégal, voulons soutenir cet important appel à l'action qui nous concerne toutes et tous.
Les 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre ont débuté le 25 novembre. Chaque année, du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l'égard des femmes, au 10 décembre, Journée des droits de l'homme, cette campagne invite les gouvernements, les militants et les individus à s'unir et à œuvrer pour un changement durable afin de mettre fin à la violence basée sur le genre (VBG). Nous, le Groupe des femmes ambassadeurs et cheffes d'organisations internationales au Sénégal, voulons soutenir cet important appel à l'action qui nous concerne toutes et tous.
1 femme sur 3 dans le monde est encore victime de violence, le plus souvent infligée par son partenaire ou un membre de sa famille. En Afrique de l'Ouest, ce chiffre est de 40 %. Pour certains groupes de femmes et de filles, le risque est encore plus élevé. Par exemple, les femmes handicapées sont jusqu'à 4 fois plus susceptibles d'être victimes de violence. Des pratiques néfastes, notamment les mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage précoce, continuent de dévaster des vies. Au moins 200 millions de femmes et de filles ont subi des MGF dans le monde. Malgré le fait que le mariage précoce ait diminué de 15 % au cours de la dernière décennie, 20 % des filles se marient encore avant l’âge de 18 ans dans le monde, contre 39 % des filles en Afrique de l’Ouest. De nouvelles formes de violence sont aussi apparues : au moins 85 % des femmes dans le monde ont été témoins ou victimes de violence sur Internet. Dans les récentes enquêtes d'Afrobaromètre, la violence basée sur le genre est l'une des questions prioritaires des droits des femmes que les Africains veulent que leur gouvernement aborde. Nous connaissons pour la plupart une femme -une sœur, une mère, une fille ou une amie - qui a subi une forme de violence ou d'abus. Certaines d'entre nous ont enduré cette violence. Dans de nombreux cas, cette violence aura menacé le bien-être de beaucoup de femmes et leurs enfants, voire leurs vies, et aura eu des impacts physiques, psychologiques et/ou économiques durables.
Enracinée dans l'inégalité entre les sexes, la violence basée sur le genre est une violation de nos droits humains. Elle nuit à notre santé – physique et mentale – et crée des obstacles à l’éducation et à la pleine contribution de tous à la société. La Banque Mondiale estime que la violence familiale coûte à elle seule 1 à 2 % du PIB par pays, soit l'équivalent de ce que la plupart des pays émergents consacrent à l'éducation primaire. Le FMI estime qu'en Afrique subsaharienne, une augmentation de 1 % de la proportion de femmes victimes de violence peut réduire les activités économiques jusqu’à 8 %.
Dans ce contexte, nous souhaitons unir nos voix et nos forces et contribuer à la recherche de solutions durables pour mettre fin à la violence basée sur le genre. Ainsi, au cours de chacun de ces 16 jours, nous diffusons une série de messages sur les médias sociaux afin de mettre en lumière l'impact significatif que la violence peut avoir dans différents secteurs (suivez nos tweets en ligne sur X et LinkedIn). Nous nous engageons également à écouter et à apprendre des survivants de violence, et des acteurs locaux qui travaillent pour mettre fin à la violence, afin d'éclairer nos propres actions. Nous vous encourageons également à réfléchir aux actions que vous pouvez prendre. Rejoignez le mouvement et partagez vos actions. #Doyna #noexcuse #pasdexcuses.
Signées
-Juliette John, Ambassadrice du Royaume-Uni et Présidente du Groupe
-Nur Sağman, Ambassadrice de Türkiye et Vice-Présidente du Groupe
-Hélène De Bock, Ambassadrice du Royaume de Belgique et Trésorière
-Ursula Fahringer, Ambassadeur d’Autriche
-Keiko Miwa, Directrice pays, Banque mondiale
-Claudia Mosquero Rosero, Ambassadrice de Colombie
-Dolores Rios Peset, Ambassadrice de Espagne
-Anu Saxén, Ambassadrice du Finlande
-Tracey Hébert-Seck, Représentante Résidente, Fonds des Nations Unies pour la Population Sénégal
-Christine Fages, Ambassadrice de France
-Karima Bounemra Ben Soltane, Directrice, Institut Africain de Développement Economique et de Planification
-Caterina Bertolini, Ambassadrice d’Italie
-Laure Huberty, Ambassadrice du Grand-duché de Luxembourg
-Aminata Maiga, Coordonnatrice résidente des Nations Unies
-Kaia Bilton, Chargée d’affaires, Ambassade Royale de Norvège
-Aissata Kane, Représentante Résidente, Organisation Internationale pour les Migrations Sénégal
-Arlette Mvondo, Représentante Résidente, ONU Femmes Senegal
-Silvia Gallo, Directrice pour le Maghreb, l’Afrique de Ouest Francophone et Lusophone et le Sahel, UNOPS
-Saima Sayed, Ambassadrice du Pakistan
-Carmen Hagenaars, Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas
-Margot van der Velden, Directrice Régionale, Programme Alimentaire Mondial
-Mia Rimby, Ambassadrice de Suède
VERS LA RÉVOCATION DE BARTHÉLÉMY DIAS ?
Le député-maire de Dakar fait face à une nouvelle épreuve découlant de l'affaire Ndiaga Diouf. Le bureau de l'Assemblée nationale a été saisi pour enclencher la procédure de révocation de son mandat parlementaire
Condamné de manière définitive dans l’affaire Ndiaga Diouf, le député Barthélémy Dias est sur siège éjectable. Une procédure de révocation de son mandat à l’Assemblée nationale a été déclenchée, en application des articles 51 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et 61 de la Constitution.
Aussitôt élu, aussitôt révoqué ? Le maire de Dakar et tête de liste nationale de la coalition « Jamm ak njarign » est sur le point de perdre son poste de député à l’Assemblée nationale. Et pour cause, selon des informations relayées par la presse et confirmées à lesoleil.sn par une source parlementaire, le bureau de ladite institution aurait été saisi, depuis mardi, pour la révocation du responsable de « Taxawu Senegaal ». Ce dernier est donc rattrapé par l’affaire Ndiaga Diouf, tué par balle, en 2011n devant la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur, dont il était le maire à l’époque.
En effet, par l’arrêt n°76 rendu par la Cour suprême du Sénégal le 22 décembre 2023, le pourvoi de Barthélemy Toye Dias a été rejeté et sa condamnation par la Cour d’appel de Dakar, à une peine de deux ans, dont six mois de prison ferme pour « coups mortels sur le sieur Ndiaga Diouf », ainsi que l’obligation de payer des dommages et intérêts de 25 millions de francs CFA à la famille de la victime, a été confirmée. En d’autres termes, sa condamnation est devenue définitive.
Cela prive M. Dias de son droit d’éligibilité, selon des juristes, qui indiquent qu’une telle condamnation entraîne de plein droit la déchéance des droits civils et politiques de Barthélemy Dias, l’empêchant ainsi de s’inscrire sur la liste électorale, conformément à l’article L29 du Code électoral. L’article LO 160 dudit code va plus loin : « sont inéligibles les individus condamnés, lorsque leur condamnation empêche, de manière définitive, leur inscription sur une liste électorale. Les individus dont la condamnation empêche temporairement l’inscription sur une liste électorale sont inéligibles pendant une période double de celle durant laquelle ils ne peuvent être inscrits sur la liste électorale. Sont, en outre, inéligibles : les individus privés, par décision judiciaire, de leur droit d’éligibilité en application des lois qui autorisent cette privation ; les personnes placées sous protection de justice ou pourvues d’un tuteur ou d’un curateur ».
Or, selon Mamadou Salif Sané, enseignant-chercheur en droit public, le maire de Dakar « ne fait plus partie du corps électoral, c’est-à-dire des personnes qui bénéficient juridiquement du droit de vote, même s’il n’est pas radié de la liste ». Il est frappé d’une incapacité électorale qui le prive du droit de vote et de l’éligibilité. La perte de sa qualité d’électeur découle de l’article 29 du Code électoral, qui précise que « ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale ceux condamnés à plus de trois mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six mois avec sursis ».
Cependant, dans une décision rendue le 10 octobre 2024, les « 7 sages » du Conseil constitutionnel ont jugé irrecevable le recours introduit par Serigne Modou Dièye, mandataire de la coalition And Liggey Sunu Reew (Alsr), contre la candidature de Barthélemy Dias, au motif que seul le ministre en charge des élections (ministre de l’Intérieur, ndlr) peut saisir le Conseil constitutionnel pour statuer sur l’inéligibilité d’un candidat.
Il faut toutefois signaler que, même si le député est élu, il peut être déchu de son poste. C’est en substance ce qui est prévu dans les dispositions de l’article LO 162 du Code électoral : « sera déchu de plein droit de son mandat de député celui dont l’inéligibilité se révélera après la proclamation des résultats et l’expiration du délai de recours, ou qui, pendant son mandat, se trouvera dans un cas d’inéligibilité prévu par le présent code ». Et c’est cette même disposition qui a été évoquée. Cette perte de la qualité de député est confortée par l’article 51 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et l’article 61 de la Constitution, qui disposent que le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice.
Pour rappel, Barthélémy Dias n’a pas assisté à la cérémonie d’installation des députés, le 2 décembre dernier. Ce jour-là, il s’est rendu à Saint-Louis pour apporter un soutien moral à ses dizaines de gardes du corps, qui devaient être jugés dans le cadre des violences électorales survenues dans la vieille ville.
Après la presse, assainir le champ politique
Après l’assainissement du secteur de la presse par le ministre de la Communication, son collègue de l’Intérieur, Général Jean Baptiste devait faire pareil. Même si cela ne sera pas une chose aisée, il est attendu le nettoyage des partis politiques. Pour 5 millions d’électeurs, le Sénégal regorge de plus de 300 formations politiques dont l’écrasante majorité n’a jamais rêvé d’aller à une élection sous sa propre bannière. D’ailleurs, les élections constituent une traite pour certains leaders de partis qui n’hésitent pas à monnayer leur récépissé à ceux qui veulent mettre en place des coalitions. Des pratiques que seul l’assainissement du champ politique peut mettre fin. On en parle depuis plus d’une décennie sans que les différents régimes ne posent un acte dans ce sens. Peut-être que le balai de Diomaye va nettoyer le champ politique.
L’Assemblée nationale saisie pour révoquer Barthélemy Dias
Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, va perdre prochainement son mandat de député, sauf changement de programme. L'Assemblée nationale a été saisie pour la révocation de son poste, renseigne une source de seneweb proche du groupe parlementaire de la majorité. A souligner que Barthélemy Dias a été condamné à deux ans de prison dont 6 mois ferme avec des dommages et intérêts de 25 millions de FCFA qu’il devait payer à la famille de Ndiaga Diouf. La Cour d’appel avait confirmé la peine en première instance. Le pourvoi introduit devant la Cour Suprême a été rejeté par la haute juridiction.
El Malick Ndiaye a reçu les membres du bureau de la 15e législature
Restons à l’Assemblée nationale pour dire que son président, El Malick Ndiaye, a rencontré hier les membres du bureau de la 15e législature, en présence des présidents des deux groupes parlementaires. Le président El Malick Ndiaye a profité de cette réunion de prise de contact pour présenter sa vision aux membres du bureau, mettant ainsi particulièrement l’accent sur l’importance de la collaboration entre le bureau, les présidents de commissions et l’ensemble des députés. Cette approche s’inscrit dans sa volonté de construire une Assemblée de rupture, plus efficace, plus représentative et plus proche des attentes des citoyens, rapporte une note du Parlement.
La fille d'Ismaëla Lo condamnée à 22 mois ferme et à payer 600 millions
Le verdict est tombé. La fille de l’artiste Ismaëla Lo a été édifiée hier sur son sort. Marie Lo qui a été attraite devant la barre de la chambre criminelle de Dakar pour « escroquerie » sur plus de 500 millions de nos francs a été condamnée à 22 mois de prison ferme et à payer près de 600 millions aux plaignants. Pour rappel, l’enquête avait révélé que la prévenue a fait croire aux plaignants qu’elle avait gagné des marchés auprès de personnalités publiques de l’ancien régime, et que ce sont ces dernières qui l'aident à obtenir ces marchés. Questionnée par le juge sur ces faits, la comparante avait soutenu que les parties civiles se sont acharnées sur elle. « Elles ont fait un bloc contre moi pour me demander leur argent alors que lorsque nous étions dans une affaire personnelle. C'est moi qui ai établi les factures pro-forma remis aux victimes », a-t-elle informé. Les plaignants ont réfuté ces allégations. Le parquet avait requis deux ans ferme. La mise en cause a été placée sous mandat de dépôt le 30 août 2023.
Abdoulaye Mamadou Guissé placé sous mandat de dépôt
Abdoulaye Mamadou Guissé a passé sa première nuit hier en prison. Après avoir fait l'objet d'un retour de parquet, le président d'Omart City Sénégal a été placé sous mandat de dépôt par le juge d'instruction du 2e cabinet du tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. L'inculpé était assisté par Me Abdou Dialy Kane. A souligner que l’Ong Omart City a enrôlé plusieurs candidats pour un projet de logements sociaux dans plusieurs régions du Sénégal. Elle faisait des inscriptions moyennant 6 000 ou 5 500 F CFA par personne pour les frais de dossier. Suite à des dénonciations, Abdoulaye Mamadou Guissé a été arrêté samedi dernier par les gendarmes de la Brigade territoriale de la Zone Franche Industrielle pour escroquerie et blanchiment de capitaux. Le responsable de l'ONG Omart City était recherché également par la Section de Recherches de SaintLouis et le commissariat central de Diourbel suite à une délégation judiciaire du juge d'instruction du premier cabinet près le Tribunal de Grande Instance du Baol.
Affrontements entre étudiants et policiers
Les étudiants en Master 1 de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar sont plus que jamais déterminés dans leur combat. Ils ont affronté hier les forces de l'ordre pour réclamer à l'Etat 14 mois de bourse. En mouvement d’humeur depuis mercredi, ces étudiants promettent de maintenir leur mot d’ordre de grève en plus des journées sans tickets, si l’Etat du Sénégal ne décante pas la situation.
Les étudiants obtiennent gain de cause
Restons avec les étudiants en Master 1 de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour dire qu’ils ont obtenu gain de cause. D’après les sources de « L’As », les autorités se sont engagées à leur faire une avance de deux mois de bourse et le reliquat sera payé au mois de février prochain.
La Sonacos prévoit de collecter 300 000 tonnes
La campagne de commercialisation de l’arachide a démarré depuis hier. Prenant part à la cérémonie de lancement officiel à Louga, le Directeur général de la société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS), ElHadji Ndane Diagne en a profité pour fixer ses objectifs. D'après lui, la Sonacos ambitionne de collecter 300 000 tonnes de graines d’arachide durant la campagne de commercialisation 2024-2025. Il reste convaincu de la capacité de la Sonacos à atteindre ses objectifs grâce à une mobilisation sans faille des entrepreneurs et au renforcement des dispositifs logistiques. « Tout camion qui arrive avec des graines d’arachide sera déchargé rapidement et le paiement effectué sans délai », rassure le Dg de Sonocas. Il souligne d'ailleurs que des équipes supplémentaires ont été recrutées pour garantir l’efficacité des opérations.
Comité de suivi du nouveau programme scolaire
En présence du porte-parole du Khalife Général des Mourides, Serigne Bassirou Abdoul Khadre Mbacké, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy a procédé hier à l’installation du Comité de suivi de la mise en œuvre du nouveau programme scolaire de Touba. L’activité se déroule au Complexe Cheikh Ahmadou Khadim pour l’Éducation et la formation (CCAK) de Touba.
Journée dédiée aux 1 072 pupilles de la nation
Désormais chaque année, une journée sera dédiée aux Pupilles de la Nation. Présentement, 1 072 orphelins bénéficient du statut de Pupilles de la Nation qui bénéficient de l’accompagnement de l'Office National des Pupilles de la Nation. D’où le succès des pupilles durant l’année scolaire 2023-2024. Ils ont obtenu un taux de réussite de 45,16% au Bac (2 mentions Bien, 1 Assez bien) et 76,19% au Bfem. Ils bénéficient de subventions, bourses et exonérations pédagogiques. Ainsi la 1ère Édition de la Journée des Pupilles de la Nation se tient le 14 décembre 2024, au CICAD, sous le Haut patronage du président de la République, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Le thème est : «Le statut de Pupille de la Nation, entre devoir de mémoire et actions solidaires au service de l’enfance».
Le Conseil départemental de Podor étrenne son nouveau siège
Le conseil départemental de Podor a réceptionné hier son siège, construit sur un modèle de la voûte nubienne. Le coût global de cette infrastructure écologique est de 106 millions de francs. Pour le président de l’institution départementale, Mamadou Dia, cette infrastructure va mettre fin à la location. Le joyau a été construit avec l’appui des partenaires du département des Yvelines, en France, à hauteur de huit millions de Fcfa. Cette somme a servi à payer les études architecturales, le suivi et le contrôle des travaux. A l’en croire, ce type de construction présente un énorme potentiel pour réduire les gaz à effet de serre et favoriser le développement de villes durables, dans un contexte de réchauffement climatique. Selon les concepteurs, l’objectif est de promouvoir la reconnaissance et l’adoption de la construction en terre et en voûte nubienne en y intégrant des techniques écologiques. L’adjoint du préfet de Podor, Ousmane Sidibé, cette réalisation sur fonds propres de la Collectivité territoriale est la matérialisation d’une volonté du département pour davantage servir les populations. Le président du département des Yvelines en France, Pierre Bedier, a salué le dynamisme de Podor, ville historique qui entretient de très bonnes relations avec sa Collectivité. «C’est la participation des Yvelines dans le projet de collecte et de traitement des ordures ménagères de 900 millions de Fcfa, qui a valu à Podor le prix de leadership local, dans la catégorie Territorialisation des politiques publiques», a-t-il rappelé.
Viol sur une fillette de 7 ans à Yeumbeul
Une rocambolesque histoire de viol secoue Yeumbeul Nord, plus précisément le quartier Darou Salam 06. Selon nos sources, l'affaire a atterri à la Police de Comico où le présumé violeur, tapissier de profession, D. K., est en garde à vue. Nos radars nous signalent que l'adolescent a doigté sa cousine âgée de 07 ans jusqu'à ce que blessure s'ensuive. La mère de la fillette est allée à l’hôpital pour des examens gynécologiques. Elle est tombée des nues lorsque le médecin lui a fait savoir que sa fillette a été violée avant de lui conseiller de se rendre à la police pour porter plainte. Toutefois, la maman de la victime a pris le soin d'appeler son époux qui lui déconseille de ne pas se rendre à la police. Mais les services de l'action éducative en milieu ouvert (Aemo) de Keur Massar informés de l’affaire ont alors très rapidement saisi les limiers de Yeumbeul Comico qui sont descendus sur les lieux pour cueillir le tapisser avant de remettre une réquisition à la mère de la victime. Les examens gynécologiques effectués ont confirmé le viol avec des déchirures hyménales récentes. Ce qui va motiver la garde à vue du présumé coupable âgé de 16 ans. Ce dernier interrogé avait dans un premier temps nié les faits avant de reconnaître sa culpabilité. Au terme de sa garde à vue, il est déféré au parquet pour viol.
Marche des retraités
S'il y a des retraités en colère, ce sont bien ceux de l'association des retraités, veufs, veuves et orphelins du Sénégal (Arvvos) que dirige Demba Wellé Diop. Ces personnes du troisième âge dénoncent la gestion de l'Ipres. Face à la presse hier, ils annoncent une marche dans les prochaines semaines pour réclamer l'audit de l'institution sociale et la refonte des textes, le départ du Pca actuel, Racine Sy non sans fustiger l'inertie des centrales syndicales face à leurs problèmes. Ils lancent un cri du cœur et invitent le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko à se saisir des problèmes des retraités.
Sos pour Pikine basket club
Le club sportif Élite de Basket de Pikine dénommé «Pikine Basket club» vit des moments difficiles à l'approche du championnat national qui démarre le 27 décembre. Le club peine à boucler son budget malgré les nombreuses incitatives. Pour la catégorie dames, l'équipe va compétir en première division. Ce qui nécessite beaucoup de moyens notamment des ballons et maillots. Une situation qui a poussé les dirigeants du club et les joueurs à crier au secours.
Festival des Parcelles Assainies
Parcelles assainies sonne la mobilisation pour son grand festival culturel qui démarre à partir d’aujourd’hui avec un riche programme en sons et lumières. Un concert de musique est prévu au terrain Acapes. Selon le maire Jamil Sané, ce festival initié par la commune sera un moment de retrouvailles entre Parcellois et acteurs culturels. M. Sané indique d'ailleurs qu'à ce sujet, le centre socio-culturel qui a été démoli depuis belle lurette sera reconstruit.
LES LIONNES DU HANDBALL FACE AU DÉFI DES AIGLES DE CARTHAGE
Après avoir assuré le ticket qualificatif pour la prochaine Coupe du monde, l’équipe du Sénégal va chercher vendredi 6 décembre une place à la finale de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des nations d’Handball qui se déroule à Kinshasa en RDC
Après avoir assuré le ticket qualificatif pour la prochaine Coupe du monde, l’équipe du Sénégal va chercher vendredi 6 décembre une place à la finale de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des nations d’Handball qui se déroule à Kinshasa en République démocratique du Congo. Les Lionnes affrontent au Gymnase du stade des Martyrs de Kinshasa les Aigles de Carthage de la Tunisie dans un duel qui sera crucial.
Après un bilan de quatre victoires contre une défaite en phase de poules, les Sénégalaises se sont ouvertes les portes des demi-finales en écartant le Cameroun. Au même moment, la Tunisie a terminé à la 4e place du groupe B avec deux défaites, une victoire et un match nul. En quart de finales, l’équipe nordafricaine a réussi à éliminer le Congo Brazzaville, seul tombeur du Sénégal (28-24).
Quatrièmes lors de la dernière édition organisée au Sénégal, la bande à Soukeyna Sagna, Téobissa, Raissa Dapina, Astou Ndiaye et autres Dougou Camara ont toutes les cartes en main pour aller au bout de cette compétition. Elles doivent serrer les rangs et élever le niveau de jeu pour franchir cette dernière étape. Il s’agit de décrocher une place en finale après celles des 1974 et 2018 où le Sénégal a terminé avec la médaille d’argent. Mais aussi la voie tracée vers un premier trophée continental que le Sénégal attend après ses 13 participations en 26 éditions.
La seconde demi-finale de cette compétition opposera les Palancras Negras d’Angola, tenante du titre et nation la plus titrés avec 15 trophées, aux Pharaons d’Egypte.
L’AS VILLE DE DAKAR A L’ASSAUT DE L’AFRIQUE
L ’ASC Ville de Dakar va abriter la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions de basket féminin. Ce sera du 6 au 15 décembre au stadium Marius Ndiaye.
L’As Ville de Dakar engage ce vendredi la Coupe d’Afrique des clubs champions féminins qui se déroule du 6 au 15 décembre au Stadium Marius Ndiaye. L’équipe de la municipalité dakaroise ambitionne d’inscrire son nom dans le palmarès continental et marcher sur les pas des équipes comme l’ASC Bopp ou encore le Dakar université club qui ont laissé leur empreinte dans la compétition dans les années 80, 90 et 2000.
L ’ASC Ville de Dakar va abriter la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions de basket féminin. Ce sera du 6 au 15 décembre au stadium Marius Ndiaye. Pour sa deuxième participation à cette compétition interclubs après une 5e place lors de l’édition disputée à Maputo au Mozambique, les championnes du Sénégal ambitionne d’inscrire leur nom au palmarès.
LES DAKAROISES AVEC AL AHLY D’ÉGYPTE, FA POLICES DU CAMEROUN ET MOUNTAIN OF FIRE AND MIRACLES DU NIGERIA DANS LE GROUPE A
Douze équipes seront en lice à cette 28e édition. Il s’agit l’ASC Ville de Dakar du Sénégal, détenteur du trophée Sporting Alexandria (Égypte), Al Ahly Club (Égypte), Friend’s Basketball Association (Côte d’Ivoire), Rwanda Energy Group (Rwanda), Armée Patriotique Rwandaise (Rwanda), Ferroviario Maputo (Mozambique), Forces Armées et Police (Cameroun), Mountain of Fire & Miracles (Nigeria), ASB Makomeno (RD Congo) et CNSS (RD Congo). Après le forfait de l’équipe nigériane qui n’a pas pu raller la capitale sénégalaise, la Jeanne d’Arc de Dakar a, selon les informations de Basket Sénégal, été intégrée pour complèter la liste de équipes présentes. Les équipes sont divisées en trois poules de quatre équipes. Le tirage au sort qui s’est déroulé hier, jeudi 5 décembre 2024 au stadium Marius Ndiaye place la formation du Sénégal dans le groupe A en compagnie d’Al Ahly (Égypte), des FA Polices (Cameroun) et de Mountain of Fire and Miracles (Nigeria). Les deux premiers de chaque poule ainsi que les deux meilleures troisièmes se qualifieront pour les quarts
Moustapha Gaye, l’entraineur de l’équipe de la municipalité a fait le point de la préparation et réitéré l’objectif de son équipe, à 24 h du démarrage de la compétition. « Nous avons démarré la préparation depuis 45 jours. Nous avons respecté toutes les étapes de la préparation. De la physique jusqu’au niveau tactique. Nous avons joué 8 matchs amicaux. Nous avons affronté des équipes de cadets garçons. Le choix, c’est dans la dureté du jeu, la rigueur, une meilleure adversité. Même si on sait que le basket masculin est un peu différent. Il faut remercier l’école Ousmane Diallo et l’Ascc Bopp », a-t-il souligné.
« RELEVER LE NIVEAU ET REMPORTER LE TROPHÉE »
Pour la compétition, l’équipe de la Municipale a déjà dégagé son groupe de performance avec des renforts de tailles. En plus du noyau, les championnes du Sénégal ont pu enrôler la joueuse Aminata Ndong. Le pivot Fatou Diagne. Mais surtout l’américaine Andreona Keys. « Nous avons eu des renforts avec l’arrivée de Fatou Pouye. Fatou Diagne est attendue dans les heures à venir. Khadija Maïga. A son poste d’arrière shooteuse, on avait un déficit. C’est une doublure pour Couna Ndao », a souligné le coach. « L’ossature qui avait tout gagné l’année dernière est qualitativement bonne. Mais pour aller en Afrique, il nous fallait trouver une solution dans ce que nous voulons. On nous a conseillé l’Américaine Andréonas Keys. Elle n’est jamais venue en Afrique, elle ne connait pas le basket africain mais son profil m’intéressait. Comme je le disais avant, ce n’est pas elle qui va nous faire gagner mais c’est une joueuse très talentueuse qui va découvrir le basket africain. Nous allons tout faire pour relever le niveau et remporter le trophée. Nous avons mis en place un pool de scouting, de 8 entraineurs du Sénégal qui vont nous aider », indique Moustapha Gaye.
SUR LES TRACES DES BOPPOISES ET DES DUCHESSES
Après avoir raflé tous les titres locaux (championnat, coupe du maire Coupe du Sénégal), le club du président Yatma Diaw a donc les atouts en main. Il compte sur une bonne mobilisation pour marcher sur les pas des deux clubs sénégalais qui ont réussi à s’imposer dans l’échiquier du basketball continent le trophée continental. Il s’agit de l’ASC Bopp (1985) et le Duc (1993, 1997 et 1999).
12E JOUEUSES DE L’ASVD
Meneuses : Founé Sissokho, Aminata Ndong et Ndèye Maty Mbaye
Pivots : Fatou Diagne, Ndoumbé Mbodj, Elisabeth Dabou Kamité et Kadidia Maïga
LE DJARAF DE BARGNY ET LA REINE D’OUSSOUYE PARTAGENT LEURS RECETTES
Les violences faites sur les femmes et les jeunes filles marquent un recul dans les milieux traditionnels. Les chefs coutumiers et leaders traditionnels ont un rôle incontournable à jouer pour un changement.
Les chefs coutumiers et leaders traditionnels ont un rôle incontournable à jouer pour un changement. Hier, jeudi 5 décembre lors du forum des médias sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique, organisé par le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen), son Altesse Ahan Kalidji Beatrice, reine d’Oussouye et Moussa Ndione, Jaraaf de Bargny ont partagé avec les médias, leurs expériences sur la réduction de ces violences au sein de leurs communautés. La reine mère demande de briser le silence tandis que le Jaraaf s’appuie sur une éducation communautaire inclusive
Les violences faites sur les femmes et les jeunes filles marquent un recul dans les milieux traditionnels. De plus en plus des leaders s’impliquent dans cette lutte, en mettant en avant, les valeurs ancestrales et promeuvent le vivre-ensemble dans la paix et la cohésion. Au niveau communautaire, la parole est sacrée et les normes, faites pour être respectées. Une démarche qui permet de réduire les inégalités mais aussi de lutter contre les violences dont celles subies par les femmes et les jeunes filles. Pour le Jaraaf de Bargny, une localité située à une trentaine de kilomètres de Dakar, cette tribune offerte par le Remapsen, est d'autant plus importante qu'elle reconnait la place centrale des autorités traditionnelles dans le changement des normes sociales. « En tant que gardiens de nos traditions, nous avons la responsabilité d'être à l'avant-garde de ces évolutions positives. Notre rôle traditionnel, en tant que Jaraaf de Bargny, je porte la responsabilité ancestrale de préserver l'harmonie sociale dans notre communauté. Cette mission englobe naturellement la protection des femmes et des filles contre toute forme de violence » a fait noté Moussa Ndione.
Une mission qui rejoint celle de la reine mère de Oussouye, une royauté située au Sud du Sénégal, en Casamance précisément. Dans cette tradition, la reine a pour mission de maintenir la cohésion sociale dans la communauté, de venir en aide aux familles les plus démunies mais également de protéger les filles et les femmes tout en étant sous l’autorité de son roi. Dans le domaine des pratiques préjudiciables aux femmes, la reine de Oussouye a soutenu : « il faut briser le silence si on veut lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles ». La reine a aussi renseigné dans sa communauté, la violence la plus présente concerne celle orale. « Dans le royaume, c'est la violence orale qu’on constate le plus souvent, le fait de parler mal à quelqu'un, ou de l'insulter. Et les conséquences de cette violence peuvent donner la mort, ou amener au suicide et. C’est la violence qui est la plus difficile à régler dans les foyers car aucun couple ne dira les origines des disputes. J'ai des ambassadeurs et des ambassadrices qui m'aident à faire de la sensibilisation et j'ai demandé à tout le monde, de briser le silence » a déclaré la Reine de Oussouye. Et d’ajouter : « la violence physique est formellement interdite chez nous ». Bargny, le Jaraaf de la localité est revenu sur les axes d'interventions pour réduire les gaps. Selon lui, il faut s’appuyer sur une éducation communautaire inclusive, et la lutte active. « L'expérience nous a montré qu’il faut influencer les comportements et catalyser les changements ».