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17 mai 2025
LA DIFFICILE LUTTE CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS AU SÉNÉGAL
Le Sénégal manque encore de données spécifiques sur le travail des enfants, un obstacle majeur pour élaborer des politiques et actions adaptées à ce fléau.
Le Sénégal manque encore de données spécifiques sur le travail des enfants, un obstacle majeur pour élaborer des politiques et actions adaptées à ce fléau. C’est ce qu’a affirmé Mame Coumba Thiaw, coordinatrice nationale de la lutte contre le travail des enfants au ministère du Travail et de l’Emploi, lors d’un atelier organisé à Tambacounda.
« Aujourd’hui, nous ne disposons pas d’enquêtes spécifiques sur le travail des enfants au Sénégal. Pourtant, l’idéal serait de disposer de données précises par région, tenant compte de l’âge des enfants et de la nature des travaux effectués », a souligné Mme Thiaw, également inspectrice du travail et de la sécurité sociale.
Elle a rappelé que la dernière enquête exhaustive remonte à 2005, réalisée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Cette étude, bien que globale, avait permis d’extraire quelques données sur le travail des enfants. Depuis, aucune étude spécifique n’a été menée pour combler ce déficit d’informations.
L’atelier tenu à Tambacounda visait à vulgariser le Plan cadre national d’élimination et de prévention du travail des enfants, élaboré par le ministère du Travail. L’événement, organisé en partenariat avec la coopération allemande (GIZ), a réuni des représentants des pouvoirs publics, notamment le préfet du département de Tambacounda, Alioune Badara Mbengue, ainsi que des acteurs de la société civile.
Ce plan cadre ambitionne d’éradiquer le travail des enfants en tenant compte des réalités locales. « Il est crucial de disposer d’outils fiables pour guider les actions et adapter les politiques aux spécificités régionales », a insisté Mme Thiaw.
Selon la coordinatrice, le manque de données entrave les efforts des pouvoirs publics et des organisations de défense des droits de l’enfant. Elle estime que des enquêtes actualisées sont nécessaires pour mieux cerner l’ampleur et les formes du travail des enfants, notamment dans les zones rurales où la pauvreté et l’insécurité alimentaire exacerbent la vulnérabilité des jeunes.
Le partenariat avec des organisations internationales, telles que la GIZ, illustre l’importance d’une approche collective pour lutter contre le travail des enfants. Ces collaborations permettent d’apporter une expertise technique et des ressources pour renforcer les capacités des acteurs locaux.
Pour garantir une meilleure protection des enfants, le ministère du Travail et ses partenaires envisagent de lancer de nouvelles études pour collecter des données actualisées. Ces informations serviront de base à l’élaboration de stratégies adaptées et ciblées, dans le cadre d’un engagement global pour éradiquer le travail des enfants au Sénégal.
En attendant, le plaidoyer pour la mise en œuvre effective du plan cadre national reste une priorité, afin de protéger les enfants et leur offrir des alternatives favorisant leur éducation et leur bien-être.
LE PROCESSUS DE RADIATION DE BARTHÉLEMY DIAS ENCLENCHÉ !
Barthélémy Dias pourrait officiellement perdre son poste de député dans les prochaines heures. Le processus de sa radiation a été enclenché par le ministre de la Justice.
Barthélémy Dias pourrait officiellement perdre son poste de député dans les prochaines heures. Le processus de sa radiation a été enclenché par le ministre de la Justice.
Barthélémy Dias vit-il ses derniers moments en tant que député ? En effet, la tête de liste de "Samm Sa kaddu" aux législatives est aujourd’hui sur siège éjectable. En cause : le principe juridique qui veut que tout élu ayant fait l’objet d'une condamnation pénale définitive perde son mandat. Pour un député, cette initiative revient au Garde des Sceaux, et dans le cas de Barthélémy Dias, c'est sa condamnation définitive dans l'affaire Ndiaga Diouf qui a été visée par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.
Selon L’observateur, le ministre de la Justice a adressé une correspondance au président de l'Assemblée nationale, Malick Ndiaye, pour l'informer de l'éviction de Barthélémy Dias de son mandat de député. Les membres du bureau de l'Assemblée nationale, récemment élus et réunis hier jeudi à l'Hémicycle, ont été mis au courant de cette décision.
Après cette communication, la notification officielle devait être transmise à Barthélémy Dias avant la fin de la soirée, sauf changement de dernière minute. Aujourd’hui, vendredi, les autres députés de la 15e Législature, installés lundi dernier, seront informés, à leur tour, de la révocation de leur désormais ex-collègue. L'annonce est prévue lors de la plénière consacrée à la ratification des commissions.
DES AVANCÉES NOTÉES DANS LES HYDROCARBURES
Le secrétaire technique du Comité national de suivi du contenu local, Mor Bakhoum, a affirmé, jeudi à Thiès, que des avancées ont été enregistrées dans l’application de la loi sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures.
Le secrétaire technique du Comité national de suivi du contenu local, Mor Bakhoum, a affirmé, jeudi à Thiès, que des avancées ont été enregistrées dans l’application de la loi sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures.
« Des avancées ont été notées dans la mise en œuvre de la loi, spécialement dans le secteur des hydrocarbures, [coïncidant] avec la phase de production du pétrole au niveau de Sangomar, avec les attentes du first gaz au niveau du projet GTA », a notamment indiqué Mor Bakhoum, qui représentait le ministre en charge du secteur à la journée du contenu local dans le secteur extractif à Thiès.
La rencontre était organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).
‘’La loi a été adoptée en 2019 et a commencé à être appliquée dans le secteur des hydrocarbures vers 2021, et dans le secteur des mines, en début 2024’’, a noté Mor Bakhoum.
Il a souligné que le secrétariat technique s’est attelé à mettre en place un « dispositif de contrôle pour faire de sorte que les entreprises locales qui sont les destinataires premières de cette législation sur le contenu local, puissent capter toutes les opportunités sur la chaîne de valeur dans l’industrie extractive et le secteur du pétrole et du gaz ».
Selon lui, dans le secteur des mines où la législation est relativement nouvelle, des efforts sont en train d’être faits pour sensibiliser sur le potentiel du contenu local.
« Depuis janvier 2004, nous avons vu une évolution positive de l’acceptation de la législation sur le contenu local, à travers les inscriptions sur la plateforme de mise en relation », a soutenu le représentant du ministre des Mines.
Le secrétariat technique a mis en place une plateforme où toutes les opportunités de marché sont publiées, a poursuivi Mor Bakhoum.
‘’L’ANSTS a initié depuis le mois de juin une enquête globale intitulée : +Le secteur extractif, état des lieux et perspectives’’, a, pour sa part, annoncé le Professeur Mouhamed Bachir Diop, membre de l’ANSTS.
‘’Dans le premier trimestre de 2025, l’Académie se rendra à Kédougou pour tenir des journées de réflexion sur le contenu local, lié à l’industrie minière’’, a encore annoncé le Professeur Diop.
Le secrétaire technique du Comité national de suivi du contenu local, Mor Bakhoum, a affirmé, jeudi à Thiès, que des avancées ont été enregistrées dans l’application de la loi sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures.
« Des avancées ont été notées dans la mise en œuvre de la loi, spécialement dans le secteur des hydrocarbures, [coïncidant] avec la phase de production du pétrole au niveau de Sangomar, avec les attentes du first gaz au niveau du projet GTA », a notamment indiqué Mor Bakhoum, qui représentait le ministre en charge du secteur à la journée du contenu local dans le secteur extractif à Thiès.
La rencontre était organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).
‘’La loi a été adoptée en 2019 et a commencé à être appliquée dans le secteur des hydrocarbures vers 2021, et dans le secteur des mines, en début 2024’’, a noté Mor Bakhoum.
Il a souligné que le secrétariat technique s’est attelé à mettre en place un « dispositif de contrôle pour faire de sorte que les entreprises locales qui sont les destinataires premières de cette législation sur le contenu local, puissent capter toutes les opportunités sur la chaîne de valeur dans l’industrie extractive et le secteur du pétrole et du gaz ».
Selon lui, dans le secteur des mines où la législation est relativement nouvelle, des efforts sont en train d’être faits pour sensibiliser sur le potentiel du contenu local.
« Depuis janvier 2004, nous avons vu une évolution positive de l’acceptation de la législation sur le contenu local, à travers les inscriptions sur la plateforme de mise en relation », a soutenu le représentant du ministre des Mines.
Le secrétariat technique a mis en place une plateforme où toutes les opportunités de marché sont publiées, a poursuivi Mor Bakhoum.
‘’L’ANSTS a initié depuis le mois de juin une enquête globale intitulée : +Le secteur extractif, état des lieux et perspectives’’, a, pour sa part, annoncé le Professeur Mouhamed Bachir Diop, membre de l’ANSTS.
‘’Dans le premier trimestre de 2025, l’Académie se rendra à Kédougou pour tenir des journées de réflexion sur le contenu local, lié à l’industrie minière’’, a encore annoncé le Professeur Diop.
« Des avancées ont été notées dans la mise en œuvre de la loi, spécialement dans le secteur des hydrocarbures, [coïncidant] avec la phase de production du pétrole au niveau de Sangomar, avec les attentes du first gaz au niveau du projet GTA », a notamment indiqué Mor Bakhoum, qui représentait le ministre en charge du secteur à la journée du contenu local dans le secteur extractif à Thiès.
La rencontre était organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).
‘’La loi a été adoptée en 2019 et a commencé à être appliquée dans le secteur des hydrocarbures vers 2021, et dans le secteur des mines, en début 2024’’, a noté Mor Bakhoum.
Il a souligné que le secrétariat technique s’est attelé à mettre en place un « dispositif de contrôle pour faire de sorte que les entreprises locales qui sont les destinataires premières de cette législation sur le contenu local, puissent capter toutes les opportunités sur la chaîne de valeur dans l’industrie extractive et le secteur du pétrole et du gaz ».
Selon lui, dans le secteur des mines où la législation est relativement nouvelle, des efforts sont en train d’être faits pour sensibiliser sur le potentiel du contenu local.
« Depuis janvier 2004, nous avons vu une évolution positive de l’acceptation de la législation sur le contenu local, à travers les inscriptions sur la plateforme de mise en relation », a soutenu le représentant du ministre des Mines.
Le secrétariat technique a mis en place une plateforme où toutes les opportunités de marché sont publiées, a poursuivi Mor Bakhoum.
‘’L’ANSTS a initié depuis le mois de juin une enquête globale intitulée : +Le secteur extractif, état des lieux et perspectives’’, a, pour sa part, annoncé le Professeur Mouhamed Bachir Diop, membre de l’ANSTS.
‘’Dans le premier trimestre de 2025, l’Académie se rendra à Kédougou pour tenir des journées de réflexion sur le contenu local, lié à l’industrie minière’’, a encore annoncé le Professeur Diop.
MONDIAL DES CLUBS DE FOOTBALL, LES EQUIPES AFRICAINES FIXÉES SUR LEURS SORTS
Les quatre représentants de l’Afrique à la première Coupe du monde des clubs à 32 équipes connaissent leurs adversaires pour la phase des groupes, le tirage au sort, a eu lieu ce jeudi à Miami, aux États-Unis...
Les quatre représentants de l’Afrique à la première Coupe du monde des clubs à 32 équipes connaissent leurs adversaires pour la phase des groupes, le tirage au sort, qui a eu lieu ce jeudi à Miami, aux États-Unis, mettant Al Ahli (Égypte), la Palmeiras (Brésil), le FC Porto (Portugal) et l’Inter Miami (États-Unis) dans le groupe A.
Le club égyptien, les Marocains du Wydad de Casablanca, les Tunisiens de l’ES Tunis et les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns sont les représentants de l’Afrique à la Coupe du monde des clubs 2025.
La compétition aura lieu dans plusieurs villes américaines, dont Miami, du 15 juin au 13 juillet. Pour la première fois, 32 équipes vont y prendre part.
Les Égyptiens, vainqueurs de trois (2021, 2023 et 2024) des quatre dernières éditions de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF), sont dans la poule A.
Les Marocains, qui ont remporté la Ligue des champions en 2022, sont logés dans le groupe G, avec les Anglais de Manchester City, les Émiratis d’Al-Aïn et les Italiens de la Juventus.
Les Tunisiens, deuxièmes dans le classement des clubs africains de la CAF, vont rencontrer les Brésiliens du Flamengo, les Anglais de Chelsea et les Mexicains du Club Léon, dans le groupe D.
Quatrièmes au classement des clubs africains établi par la CAF, les Sud-Africains vont partager le groupe F avec les Brésiliens de Fluminense, les Allemands de Borussia Dortmund et les Sud-Coréens d’Ulsan HD.
Le tirage au sort complet :
groupe A : Palmeiras (Brésil), FC Porto (Portugal), Al-Ahly (Égypte), Inter Miami (États-Unis) ;
groupe B : Paris Saint-Germain (France), Atlético de Madrid (Espagne), Botafogo (Brésil), Seattle Sounders (États-Unis) ;
groupe C : Bayern Munich (Allemagne), Auckland City (Nouvelle-Zélande), Boca Juniors (Argentine), Benfica (Portugal) ;
groupe D : Flamengo (Brésil), Espérance de Tunis (Tunisie), Chelsea (Angleterre), Club León (Mexique) ;
groupe E : River Plate (Argentine), Urawa Red Diamonds (Japon), Rayados Monterrey (Mexique), Inter Milan (Italie) ;
groupe F : Fluminense (Brésil), Borussia Dortmund (Allemagne), Ulsan HD (Corée du Sud), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) ;
groupe G : Manchester City (Angleterre), Wydad Casablanca (Maroc), Al-Aïn (Émirats arabes unis), Juventus (Italie) ;
groupe H : Real Madrid (Espagne), Al-Hilal (Arabie Saoudite), Pachuca (Mexique), RB Salzbourg (Autriche).
LES GHANEENS AUX URNES SAMEDI POUR ÉLIRE UN NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Près de 19 millions de Ghanéens, inscrits sur les listes électorales, se rendent aux urnes samedi pour élire un nouveau président de la République parmi douze candidats et renouveler les 275 sièges du Parlement.
Près de 19 millions de Ghanéens, inscrits sur les listes électorales, se rendent aux urnes samedi pour élire un nouveau président de la République parmi douze candidats et renouveler les 275 sièges du Parlement.
Deux parmi les douze candidats en lice pour la présidentielle sont présentés comme les favoris du scrutin. Il s’agit du candidat du parti au pouvoir le NPP (New Patriotic Party (NPP), l’actuel vice-président Mahamudu Bawumia (61 ans) dont la victoire consacrerait l’accession inédite d’un musulman à la magistrature suprême dans ce pays d’Afrique de l’ouest.
Le candidat du NDCC (National Democratic Congress), l’ancien président du Ghana John Mahama (65 ans), défait en 2016 après avoir effectué un seul mandat, est également un sérieux prétendant à la succession de Nana Akufo-Addo qui arrive au terme de son deuxième et dernier mandat de quatre ans à la tête du Ghana.
S’agissant des élections législatives les électeurs ghanéens vont élire les députés des 275 circonscriptions électorales réparties à travers le pays à travers un scrutin uninominal à un tour.
Pour remporter la présidentielle un candidat doit obtenir plus de 50 % des suffrages valablement exprimés. A défaut, un second tour est organisé. En ce qui concerne les élections législatives, tout candidat arrivé premier dans une circonscription remporte le siège en jeu.
LES ECLAIRAGES DE LA DIRECTION DES BOURSES
La Direction des bourses a communiqué, hier, les modalités et le calendrier de paiement des allocations d’études pour l’année académique 2024- 2025.
La Direction des bourses a annoncé le démarrage du paiement des allocations pour l’année académique 2024-2025, ce jeudi 5 décembre 2024. Dans une note portée à la connaissance des étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur, elle a précisé que ces allocations sont payées annuellement, d’octobre à septembre.
La Direction des bourses a communiqué, hier, les modalités et le calendrier de paiement des allocations d’études pour l’année académique 2024- 2025. «La Direction des bourses porte à la connaissance des étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur que les allocations d’études sont payées annuellement, d’octobre à septembre. Ainsi, la dernière mensualité de l’année académique 2023-2024 a été payée au mois d’octobre 2023, correspondant au dernier paiement de l’année universitaire. Néanmoins, un paiement pour les retardataires est envisagé après la clôture définitive des inscriptions dans toutes les universités. Ces arriérés de paiement concernent les étudiants inscrits tardivement ou omis dans les états de l’année académique 2023-2024», informe la Direction des bourses à travers un communiqué.
515 MILLE OU 815 MILLE F CFA A VERSER A CERTAINS ETUDIANTS
Selon la même note, la Direction a annoncé la mise en place de «renouvellements automatiques» pour anticiper sur les paiements de l’année académique 2024-2025. «Le renouvellement automatique consiste à payer tout étudiant n’ayant jamais redoublé antérieurement dans le même cycle et considéré à présent comme un potentiel redoublant en attendant sa réinscription», précise la note. Ce faisant, ajoute le document, «le paiement des mensualités d’octobre et de novembre, pour le compte de l’année universitaire 2024- 2025, commence ce jeudi 5 décembre 2024». Toutefois, la Direction des bourses prévient que ce système de renouvellement automatique prendra fin en mars 2025. Les étudiants non réinscrits à cette date ne pourront plus bénéficier de ces allocations pour l’année en cours. «Le paiement desdits renouvellements automatiques sera arrêté en fin mars 2025 pour tout étudiant non réinscrit jusqu’à cette date, au titre de l’année académique 2024- 2025», lit-on dans le document. Alors, si la Direction tente de rassurer, des étudiants en Master 1 de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) dénoncent un retard de 14 mois dans le versement de leurs bourses. En réponse, ils ont initié depuis ce mercredi 4 décembre, une série de protestations, débutant par une journée sans tickets, et annoncent leur intention de poursuivre leur mouvement tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites. Pour certains étudiants en Master, les montants à verser peuvent atteindre 815 mille F Cfa ou 515 mille F Cfa, selon les allocations attribuées aux étudiants (65 mille ou 40 mille, plus les 35 mille de trousseau).
L’ETAT MISE SUR LES CLPA POUR UNE PECHE DURABLE
Les conseils locaux de la pêche artisanale (CLPA) contribuent à la prévention, à la réduction et à la résolution en premier ressort des conflits au niveau local et de participer au suivi, au contrôle et à la surveillance de la pêche et de ses activités
Les conseils locaux de la pêche artisanale (CLPA) constituent des leviers pour assurer une pêche artisanale durable. Après leur installation dans les zones côtières sénégalaises, les autorités renforcent les capacités des présidents pour une meilleure gestion des ressources halieutiques.
Les conseils locaux de la pêche artisanale (CLPA) contribuent à la prévention, à la réduction et à la résolution en premier ressort des conflits au niveau local et de participer au suivi, au contrôle et à la surveillance de la pêche et de ses activités annexes. Pour mener à bien cette mission, 41 CLPA ont été mis en place et un renouvellement de bureau a été opéré tout récemment. Pour les accompagner à assurer la mission qui leur est confiée, Ismaila Ndiaye Directeur des pêches maritimes est revenu sur leur rôle qui est primordial pour la durabilité des ressources. C’est pourquoi des changements drastiques ont été opérés pour équiper les CLPA. «Les moyens sont insuffisants. 718 km de côte et 200 mille miles de zone économique exclusive, donc la partie marine est plus large que la partie terrestre et pour surveiller cela, ça demande beaucoup de moyens. Pour le contrôle de la pêche, nous avons mis en place ces institutions. Au début, on avait prévu des sources mais malheureusement, il y avait des lenteurs. Cependant, ces derniers temps, on a mis sur la table la question et les CLPA commencent à entrer dans leurs fonds. Nous sommes encore en train de voir comment les renforcer. L’année passée, on a tenu un atelier pour voir comment nous allons trouver des fonds pour renforcer les moyens. Je pense qu’aujourd’hui, on peut revenir sur ces points et essayer de mettre en œuvre tout cela», a soutenu le représentant de l’Etat qui annonce que les CLPA seront renforcés en équipements pour leur permettre de mener à bien leur mission de surveillance.
Ces structures composées de volontaires jouent un rôle important dans la protection de la ressource. C’est pourquoi le ministère des Pêches a pris la décision de les formaliser. «Comme le CLPA, c’est du volontariat, les membres n’ont pas de salaires mais ce sont des personnes engagées qui veulent défendre leur métier et le rendre pérenne. Aujourd’hui, il y a des pistes de solutions pour les accompagner. Le problème est qu’ils ont rencontré des difficultés pour faire la surveillance en haute mer mais ils n’avaient pas de protection juridique et sociale parce qu’il y avait des problèmes. Il serait très difficile de les protéger contrairement aux fonctionnaires. Et depuis, ils ont demandé qu’il y ait un statut qui leur permette de faire ce travail et l’année passée on a formalisé le statut de surveillant des acteurs et maintenant il va falloir les former», renchérit Ismaïla Ndiaye. Pour les renforcer, l’État a doté chaque CLPA d’une pirogue en fibre de verre motorisé et quelques équipements de sécurité et du carburant pour aller en mer.
Pour Mbaye Sarr, président du CLPA de Sindia Sud qui polarise les villages côtiers de Mballing, Nianing, Pointe Sarène et Mbodiène, la pêche artisanale commet autant de dégâts que la pêche industrielle. Dès lors, suggère-t-il, il faut des mesures plus corsées pour obliger les pêcheurs à respecter la loi et à assurer la préservation de la ressource.
EL HADJI MALICK DIOUF BUTEUR AVEC LE SK SLAVIA PRAGUE
L’international sénégalais du SK Slavia Prague (République tchèque), El Hadji Malick Diouf, a inscrit le cinquième but de sa saison actuelle, dans un match de la huitième journée joué en retard, jeudi, contre Ostrava.
L’international sénégalais du SK Slavia Prague (République tchèque), El Hadji Malick Diouf, a inscrit le cinquième but de sa saison actuelle, dans un match de la huitième journée joué en retard, jeudi, contre Ostrava.
Le défenseur sénégalais de 19 ans a inscrit l’unique but du match à la 29e mn. En championnat, il n’avait plus marqué depuis le 29 septembre, contre le Boheminias.
Son compatriote d’Anderlecht (Belgique), Moussa N’diaye, a inscrit son premier but de la saison avec le club belge, lors des huitièmes de finale de la Coupe de Belgique, contre Westerlo.
Le club du défenseur âgé de 22 ans a gagné le match et s’est qualifié pour les quarts de finale.
EL HADJI MALICK DIOUF AVEC LE SK SLAVIA PRAGUE
L’international sénégalais du SK Slavia Prague (République tchèque), El Hadji Malick Diouf, a inscrit le cinquième but de sa saison actuelle, dans un match de la huitième journée joué en retard, jeudi, contre Ostrava.
L’international sénégalais du SK Slavia Prague (République tchèque), El Hadji Malick Diouf, a inscrit le cinquième but de sa saison actuelle, dans un match de la huitième journée joué en retard, jeudi, contre Ostrava.
Le défenseur sénégalais de 19 ans a inscrit l’unique but du match à la 29e mn. En championnat, il n’avait plus marqué depuis le 29 septembre, contre le Boheminias.
Son compatriote d’Anderlecht (Belgique), Moussa N’diaye, a inscrit son premier but de la saison avec le club belge, lors des huitièmes de finale de la Coupe de Belgique, contre Westerlo.
Le club du défenseur âgé de 22 ans a gagné le match et s’est qualifié pour les quarts de finale.
LES JEUNES BRISENT LE PLAFOND DE VERRE
Agés respectivement de 50 ans, 44 ans, et 42 ans, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, et El Malick Ndiaye incarnent aujourd’hui l’élite dirigeante du Sénégal. Ils ont ainsi mis à la retraite toute une génération d’acteurs politiques
Agés respectivement de 50 ans, 44 ans, et 42 ans, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, et El Malick Ndiaye incarnent aujourd’hui l’élite dirigeante du Sénégal. ils ont ainsi mis à la retraite toute une génération d’acteurs politiques qui voulait faire encore de la résistance
Jamais dans l’histoire du Sénégal, on n’a eu en même temps de si jeunes Présidents d’institutions. Bassirou Diomaye Faye a été porté à la magistrature suprême, à 44 ans, à l’issue de la présidentielle du 24 mars 2024. Une fois au pouvoir, il nomme son mentor en politique, Ousmane Sonko, 50 ans, Premier ministre. Neuf mois après, le nouveau régime organise des élections anticipées qu’il remporte haut la main. Avec 54, 97% de l’électorat, PASTEF se retrouve avec 130 députés à l’hémicycle. Ce qui lui a permis d’élire El Malick Ndiaye, à 42 ans, Président de l’Assemblée nationale. Ces trois hommes ont en commun d’être tous issus de PASTEF, le parti au pouvoir ; et personne parmi les trois ne dépasse la cinquantaine. Ils sont relativement jeunes comparés à ceux qui, jusque-là, occupaient ces positions-là au sein de l’architecture institutionnelle.
Avec ces nouveaux hommes forts de la République, une nouvelle ère politique s’ouvre au Sénégal.
Mieux, l’alternance générationnelle est définitivement actée. La présence de ces jeunes au sommet de nos institutions est perçue d’ailleurs par certains observateurs comme une exception. Or, cela doit être la norme au regard de la proportion des jeunes dans la population sénégalaise. En effet, selon les dernières statistiques de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), les personnes âgées de moins de 35 ans représentent 72,2% de la population.
Souvent, on disait que les jeunes n’étaient pas trop engagés en politique, qu’ils n’étaient pas suffisamment représentés dans les institutions ou qu’ils jouaient les seconds rôles dans les formations politiques. Mais avec l’avènement PASTEF, la tendance a été renversée. Les Patriotes ont à vrai dire bouleversé les codes établis dans les cercles politiques sénégalais.
«CETTE ALTERNANCE GENERATIONNELLE POURRAIT OUVRIR LA VOIE A UN CHANGEMENT SYSTEMIQUE …»
Cette alternance générationnelle réclamée depuis longtemps vient ainsi à son heure. En effet, les jeunes se voient facilement en Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, ou El Malick Ndiaye. Et ces nouveaux leaders d’une autre génération ont plus de facilité à communiquer avec la jeunesse et à comprendre ses préoccupations.
Aussi, dans ce monde en perpétuel mutation, il est plus facile pour ces leaders Patriotes de se mouvoir dans le concert des nations. Ils sont en effet branchés sur les avancées technologiques et ils ne nourrissent aucun complexe d'infériorité envers les pays occidentaux ou les partenaires internationaux.
Par contre, ils ne sont pas très expérimentés dans la gestion d’un Etat. Ils sont taxés à tort ou à raison de stagiaires. Il demeure évident cependant qu’ils sont résolument déterminés à changer le pays avec tous les risques que cela peut comporter en termes d’engagement ou de prise de décision politique.
En outre, le spécialiste des questions politiques et de développement en Afrique de l'Ouest, Ousmane Faye a publié récemment une tribune pour dire que le Sénégal se trouve à un moment décisif de son histoire, marqué par l’émergence d’une nouvelle génération d’acteurs politiques. Selon lui, cette alternance générationnelle pourrait ouvrir la voie à un changement systémique attendu depuis longtemps par le peuple, qui exige des élus des actions concrètes et transparentes. Les jeunes, particulièrement impatients, dit-il, aspirent à un avenir meilleur dans leur pays, sans envisager de migrer vers d’autres horizons. “Ils ont besoin de formation et de compétences pour pouvoir eux aussi assurer l’élite de transition à venir. Ils représentent l’avenir du Sénégal et ont soif de changement”, a-t-il déclaré.
Toutefois, il souligne que la concrétisation de ces aspirations dépend, d’une part, largement de la volonté du gouvernement à promouvoir le progrès, surtout dans un contexte économique favorable, marqué par l’exploitation du gaz et du pétrole, qui propulsera le pays parmi les nations bénéficiant de ces ressources. D’autre part, ajoute-t-il, le changement tant attendu ne pourra avoir lieu que dans un environnement où la justice et les institutions sont indépendantes et justes.