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5 juillet 2025
L’ENTRAÎNEUR DE L’AS PIKINE PROMET UN AUTRE MATCH FACE À GORÉE EN COUPE DU SÉNÉGAL
L’AS Pikine compte faire son possible pour venir à bout de l’US Gorée, jeudi, à l’issue du match les opposant pour les 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal, a déclaré l’entraîneur du club pikinois, Lamine Diagne
L’AS Pikine compte faire son possible pour venir à bout de l’US Gorée, jeudi, à l’issue du match les opposant pour les 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal, a déclaré l’entraîneur du club pikinois, Lamine Diagne.
»Gorée, c’est l’équipe en forme du moment. Il nous avait battus en championnat. Nous les recevons chez nous en Coupe du Sénégal, ça sera une autre match », a-t-il dit en conférence de presse, mercredi, à la veille de cette rencontre.
Le match AS Pikine-US Gorée, prévu, jeudi, à 17h au stade Alassane Djigo de Pikine, constitue l’une des rencontres phares des 32ᵉ de finale de la Coupe du Sénégal.
L’US Gorée est l’actuel leader de la Ligue 1, l’AS Pikine occupant la 12ᵉ place du classement de la deuxième division.
Les joueurs insulaires avaient battu (2-0) leurs adversaires de Pikine lors de la sixième journée de la Ligue 1 sénégalaise, le championnat d’élite.
L’entraîneur de l’AS Pikine a dit avoir supervisé son adversaire le weekend dernier et affirme avoir décelé certains « points forts et faibles » de l’US Gorée.
»Nous savons comment aborder ce match pour le gagner. Nous sommes très confiants », a souligné Lamine Diagne.
Selon Souleymane Cissé, capitaine de l’AS Pikine, rencontrer l’actuel leader du championnat de l’élite, demeure « un challenge et un test » pour lui et ses coéquipiers.
»Un footballeur doit jouer contre les meilleurs. Actuellement, Gorée est le leader. Nous devons nous tester au niveau collectif et individuel. Nous voulons rivaliser contre eux. Nous en avons les moyens », a ajouté Souleymane Cissé.
AMNISTIE CADUQUE
La loi d’amnistie votée en mars 2024 sous le régime de l’ancien président de la République, Macky Sall n’est pas adaptée au droit international.
La loi d’amnistie votée en mars 2024 sous le régime de l’ancien président de la République, Macky Sall n’est pas adaptée au droit international.
C’est ce qu’on peut retenir du rapport rédigé par Stanford Law School et l’Afrikajom Center, publié ce mercredi 15 janvier au siège du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Intitulé « La loi d’amnistie au Sénégal : un déni de justice », le rapport a étudié les traités ratifiés par le Sénégal et la jurisprudence des organismes régionaux et internationaux de défense des droits de l’homme. « Cette loi d'amnistie ne devrait pas permettre aux auteurs des violations des droits de l'homme de profiter d'une forme d'impunité, d'immunité. Il appartient au Sénégal de se conformer aux droits internationaux en enquêtant et en poursuivant les auteurs de ces pires violations des droits de l'homme » a affirmé Henri Thulliez, avocat du barreau de Paris.
Bien que cette loi a permis un déroulement apaisé de l’élection présidentielle en mars 2024, elle reste un couteau à double tranchant selon Alioune Tine, le fondateur d’Afrikajom Center. « La loi a été un remède pour sortir de l'imbroglio politique. Mais c'est un poison parce que c'est l'impunité qu'on garantit à des gens qui ont exécuté des personnes, qui ont tué des personnes, qui ont torturé. Et tout cela est bien documenté par les organisations de droits de l'homme, par la presse nationale et internationale, par les partis politiques qui étaient impliqués, par l'État. Donc on ne peut pas accepter le refoulement de ces faits. Parce que refouler ces faits, c'est recommencer ces faits », a déclaré Alioune Tine.
Pour Boubacar Seye, coordonnateur du collectif des victimes du régime du président Macky Sall, il est impératif pour les victimes de connaître la vérité sur ces violences qui ont fait « au moins 60 victimes », selon Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal. « Nous avons besoin d’une justice qui répare, apaise et réconcilie. Ceci rentre dans le cadre de la reconstruction de notre pays. Aujourd’hui, nous collectif des victimes, avons besoin de savoir, parce que ceci ne doit plus jamais se reproduire au Sénégal », a martelé Boubacar Seye.
C’est en ce sens que ce nouveau rapport recommande à l’État du Sénégal de garantir le recours effectif des victimes devant un tribunal en plus de l’obtention de la réparation qui ne doit pas être que « pécuniaire », le droit des victimes à connaître la vérité sur les violentes manifestations qui ont eu lieu entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 et les poursuites pénales efficaces contre les auteurs de violations flagrantes des droits de l’homme, notamment, la torture, les traitements dégradants et les détentions arbitraires. « On ne peut pas aller vers la réconciliation sans qu'il y ait de justice. C'est pour ça que parler de la loi d'amnistie aujourd'hui, parler de ses défaillances, parler effectivement de la manière dont on protège des gens qui ont commis des crimes en matière de droits humains qui sont des crimes graves est important ».
Ainsi publié, « La loi d’amnistie au Sénégal : un déni de justice », va être soumis aux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale, au ministère de la Justice et au premier ministre.
LA LOI D’AMNISTIE, UN DÉNI DE JUSTICE
Publié par Stanford Law School et Afrikajom Center, un rapport critique la loi d’amnistie votée sous le régime de Macky Sall en mars 2024, la qualifiant d’incompatible avec le droit international.
La loi d’amnistie votée en mars 2024 sous le régime de l’ancien président de la République, Macky Sall n’est pas adaptée au droit international.
C’est ce qu’on peut retenir du rapport rédigé par Stanford Law School et l’Afrikajom Center, publié ce mercredi 15 janvier au siège du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Intitulé « La loi d’amnistie au Sénégal : un déni de justice », le rapport a étudié les traités ratifiés par le Sénégal et la jurisprudence des organismes régionaux et internationaux de défense des droits de l’homme. « Cette loi d'amnistie ne devrait pas permettre aux auteurs des violations des droits de l'homme de profiter d'une forme d'impunité, d'immunité. Il appartient au Sénégal de se conformer aux droits internationaux en enquêtant et en poursuivant les auteurs de ces pires violations des droits de l'homme » a affirmé Henri Thulliez, avocat du barreau de Paris.
Bien que cette loi a permis un déroulement apaisé de l’élection présidentielle en mars 2024, elle reste un couteau à double tranchant selon Alioune Tine, le fondateur d’Afrikajom Center. « La loi a été un remède pour sortir de l'imbroglio politique. Mais c'est un poison parce que c'est l'impunité qu'on garantit à des gens qui ont exécuté des personnes, qui ont tué des personnes, qui ont torturé. Et tout cela est bien documenté par les organisations de droits de l'homme, par la presse nationale et internationale, par les partis politiques qui étaient impliqués, par l'État. Donc on ne peut pas accepter le refoulement de ces faits. Parce que refouler ces faits, c'est recommencer ces faits », a déclaré Alioune Tine.
Pour Boubacar Seye, coordonnateur du collectif des victimes du régime du président Macky Sall, il est impératif pour les victimes de connaître la vérité sur ces violences qui ont fait « au moins 60 victimes », selon Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal. « Nous avons besoin d’une justice qui répare, apaise et réconcilie. Ceci rentre dans le cadre de la reconstruction de notre pays. Aujourd’hui, nous collectif des victimes, avons besoin de savoir, parce que ceci ne doit plus jamais se reproduire au Sénégal », a martelé Boubacar Seye.
C’est en ce sens que ce nouveau rapport recommande à l’État du Sénégal de garantir le recours effectif des victimes devant un tribunal en plus de l’obtention de la réparation qui ne doit pas être que « pécuniaire », le droit des victimes à connaître la vérité sur les violentes manifestations qui ont eu lieu entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 et les poursuites pénales efficaces contre les auteurs de violations flagrantes des droits de l’homme, notamment, la torture, les traitements dégradants et les détentions arbitraires. « On ne peut pas aller vers la réconciliation sans qu'il y ait de justice. C'est pour ça que parler de la loi d'amnistie aujourd'hui, parler de ses défaillances, parler effectivement de la manière dont on protège des gens qui ont commis des crimes en matière de droits humains qui sont des crimes graves est important ».
Ainsi publié, « La loi d’amnistie au Sénégal : un déni de justice », va être soumis aux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale, au ministère de la Justice et au premier ministre.
NIGÉRIA : L’INFLATION ATTEINT 34,8% EN 2024
Le Bureau national des statistiques (NBS) du Nigéria a annoncé que le taux d’inflation pour décembre 2024 a atteint 34,8%, en hausse par rapport aux 34,6% enregistrés en novembre.
Le Bureau national des statistiques (NBS) du Nigéria a annoncé que le taux d’inflation pour décembre 2024 a atteint 34,8%, en hausse par rapport aux 34,6% enregistrés en novembre.
Dans son rapport mensuel sur l’indice des prix à la consommation, le NBS attribue l’augmentation du taux d’inflation atteignant 34,8% en décembre, à la hausse de la demande de biens et de services pendant la période des fêtes.
L’inflation a connu une légère augmentation de 0,20% par rapport à novembre 2024. Sur une base annuelle, le taux d’inflation est supérieur de 5,87% à celui enregistré en décembre 2023 (28,92%).
« Cela montre que le taux d’inflation global (en glissement annuel) a augmenté en décembre 2024 par rapport au même mois de l’année précédente (décembre 2023)« , indique le rapport.
En revanche, sur une base mensuelle, le taux d’inflation en décembre 2024 était à 0,20% de moins que le taux enregistré en novembre 2024.
« Cela signifie qu’en décembre 2024, le rythme de la hausse du niveau moyen des prix est légèrement inférieur à celui de novembre 2024« , précise le NBS.
NIGÉRIA : L’INFLATION ATTEINT 34,8% EN 2024
Le Bureau national des statistiques (NBS) du Nigéria a annoncé que le taux d’inflation pour décembre 2024 a atteint 34,8%, en hausse par rapport aux 34,6% enregistrés en novembre.
Le Bureau national des statistiques (NBS) du Nigéria a annoncé que le taux d’inflation pour décembre 2024 a atteint 34,8%, en hausse par rapport aux 34,6% enregistrés en novembre.
Dans son rapport mensuel sur l’indice des prix à la consommation, le NBS attribue l’augmentation du taux d’inflation atteignant 34,8% en décembre, à la hausse de la demande de biens et de services pendant la période des fêtes.
L’inflation a connu une légère augmentation de 0,20% par rapport à novembre 2024. Sur une base annuelle, le taux d’inflation est supérieur de 5,87% à celui enregistré en décembre 2023 (28,92%).
« Cela montre que le taux d’inflation global (en glissement annuel) a augmenté en décembre 2024 par rapport au même mois de l’année précédente (décembre 2023)« , indique le rapport.
En revanche, sur une base mensuelle, le taux d’inflation en décembre 2024 était à 0,20% de moins que le taux enregistré en novembre 2024.
« Cela signifie qu’en décembre 2024, le rythme de la hausse du niveau moyen des prix est légèrement inférieur à celui de novembre 2024« , précise le NBS.
DES CLIENTS APPROUVENT LA MESURE D'IMMATRICULATION DES MOTOTAXIS
La décision du gouvernement de procéder à la régulation du transport par mototaxis, communément appelés « tiak-tiak », dont la cylindrée est supérieure à plus de 49 centimètres cubes (cc) d’ici le 13 mars prochain, recueille l’adhésion d’usagers
La décision du gouvernement de procéder à la régulation du transport par mototaxis, communément appelés « tiak-tiak », dont la cylindrée est supérieure à plus de 49 centimètres cubes (cc) d’ici le 13 mars prochain, recueille l’adhésion d’usagers interrogés par l’APS.
Ces Dakarois, habitués à ce moyen de transport et de livraison rapide dans une ville confrontée à des embouteillages gigantesques sur plusieurs artères de la capitale sénégalaise, évoquent tous la raison sécuritaire pour justifier leur avis.
Rencontrés à différents endroits de Dakar, ils saluent la mesure du gouvernement qui vise à doter chaque moto d’une immatriculation. Une sorte de carte d’identité du deux-roues motorisé, qui permet d’avoir, par exemple, des informations sur le propriétaire ou le conducteur au cas où un accident ou une infraction impliquant l’un ou l’autre surviendrait.
Les usagers, en tout cas, apprécient la mesure de régulation de ce type de transport apparu dans nos villes, durant les cinq dernières années. Ils la jugent même ‘’nécessaire’’ pour améliorer la sécurité routière et renforcer le contrôle de ce moyen de transport devenu l’outil de travail à la mode auprès d’une jeunesse en quête d’emploi.
« Une moto doit être immatriculée, avoir une police d’assurance et son conducteur détenir un permis de conduire valide », lance Mamadou, un client régulier des ‘’tiak-tiak’’, qui se dirige d’ailleurs ce jour-là vers le rond-point ‘’Khaïma’’, non loin des allées Cheikh Sidaty Aidara, à Niary Tally, lieu de convergence des ‘’jakartamen’’ et autres livreurs en moto.
Les ronds-points, justement, l’angle des rues, là où les fameux cars rapides stationnent temporairement le temps de prendre des passagers, les trottoirs jouxtant les feux de signalisation, sont devenus des lieux de stationnement improvisées de deux-roues motorisés.
Pour Mamadou, la police d’assurance est essentielle pour protéger à la fois les conducteurs et les passagers en cas d’accident.
Vingt accidents mortels impliquant des motos contre 8 pour les véhicules en un an
Selon les données de la section des accidents du commissariat central de Dakar, en un an, de janvier 2024 à janvier 2025, 20 personnes sont mortes dans des accidents de motos contre seulement 8 pour les véhicules. Le nombre d’accidents corporels (blessures et séquelles post-traumatiques), quant à eux, font le double de celui enregistré dans les accidents de voitures, qui s’élève à 447 durant la même période.
La décision du gouvernement portant immatriculation des mototaxis s’inscrit dans une volonté de renforcer le contrôle de la circulation des motocycles de plus de 49 centimètres cubes, d’améliorer la sécurité routière et des populations. En effet, plusieurs cas d’agression et de vols à l’arraché impliquant des cyclomoteurs ont été notés. Certains devenant d’ailleurs viraux sur les réseaux sociaux.
Bathie, un usager trouvé au rond-point « Jet d’eau », dans le quartier de la SICAP, pense savoir que ‘’cette mesure permettra de lutter contre les infractions routières fréquentes commises par les motocyclistes, comme le vol ou le délit de fuite, et de faciliter l’identification de leurs auteurs’’.
Pour toutes ces raisons, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a promis, dans un communiqué en date du 2 janvier 2025, de rendre obligatoire l’immatriculation de toutes les motos, sous peine d’être mises en fourrière à partir du 13 mars.
Cette décision gouvernementale faisant suite à la circulaire de la Primature, datée du 13 décembre 2024 et portant sur des mesures strictes destinées à améliorer la sécurité routière dans tout le pays, a été transmise aux ministères des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances et des Transports, en vue d’une application immédiate.
L’État a, dans le même temps, pris des mesures d’accompagnement rendant gratuite l’obtention des pièces administratives à fournir pour l’acquisition de la plaque d’immatriculation.
Ainsi, les propriétaires des cylindrées doivent fournir divers documents, tels que les déclarations de douane et le certificat de mise à la consommation. Une fois ces documents vérifiés, l’État prend en charge les frais de traitement jusqu’à l’obtention de la carte grise. Les propriétaires devront ensuite payer pour faire inscrire le numéro d’immatriculation sur leur moto.
Le paiement des frais d’immatriculation : la pomme de discorde
Le coût de l’immatriculation, qui s’élève à 30 000 francs CFA constitue justement la pomme de discorde entre les autorités et ces derniers, qui ont dernièrement manifesté leur colère dans des villes du pays comme Kaolack et Ziguinchor.
Or, se défend le gouvernement, l’immatriculation d’une moto est une activité dévolue à des concessionnaires privés. ‘’Après l’obtention gratuite de la carte grise, le propriétaire de la moto doit en trouver un, qui se chargera de la confection de la plaque avec le numéro d’immatriculation’’, indique Moustapha Gueye, conseiller technique en sécurité routière au ministère des Transports terrestres et aériens, interrogé par la télévision publique, RTS.
Par ailleurs, souffle un amateur de grosse cylindrée, qui préfère garder l’anonymat, si des conducteurs rechignent à faire immatriculer leurs motos Jakarta, prétextant le refus des services de police de leur faire des copies de leurs documents en vue de la régularisation, c’est que ‘’l’origine de leurs motocycles est douteuse’’. ‘’Il est clair que le vendeur d’une moto volée ne va pas procurer un acte de vente à l’acheteur’’, dit-il. D’où l’impossibilité pour ce dernier de se faire délivrer un Certificat de mise à la consommation (CMC), qui est un document obligatoire pour l’immatriculation des mototaxis de plus de 49 cc.
A Matam, région du nord du pays, par exemple, l’obtention de ce précieux sésame constitue la principale difficulté des propriétaires de deux-roues motorisés, à en croire le chef de la Division régionale des transports routiers.
‘’Le CMC reste le principal problème auquel sont confrontés plusieurs conducteurs de motos de la région de Matam, qui ont du mal à présenter un acte de vente’’ en bonne et due forme, signale Abdoulaye Sarr, au correspondant de l’APS.
Toujours est-il que le gouvernement reste inflexible sur la régularisation de la circulation des motocycles, tout en facilitant le processus de l’immatriculation par la délocalisation des centres de dépôt des documents et en dématérialisant la prise de rendez-vous.
Toutes choses qui participent à ‘’rendre ce moyen de transport et de livraison plus sûr’’, selon Yacine, une jeune fille, qui aime être supportée sur une moto, les cheveux au vent.
Elle espère qu’avec la mesure obligatoire d’immatriculation, ‘’les conducteurs de motos respecteront davantage le code de la route et les feux de signalisation, et qu’ils ne prendraient pas la fuite sans conséquence dès lors qu’ils seront impliqués dans des accidents et autres infractions’’.
LES NOUVELLES INITIATIVES POUR SE RAPPROCHER DE LA DIASPORA
Le Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur annonce plusieurs mesures phares dont l’instauration prochaine d’une Journée nationale de la diaspora pour améliorer la prise en charge des Sénégalais vivant à l’étranger.
Le Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur annonce plusieurs mesures phares dont l’instauration prochaine d’une Journée nationale de la diaspora pour améliorer la prise en charge des Sénégalais vivant à l’étranger.
Le Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur, Amadou Chérif Diouf, compte marquer l’année 2025 par plusieurs innovations majeures en faveur de la diaspora sénégalaise, selon un dossier de presse parvenu ce mercredi à APA.
Parmi les mesures phares figure l’instauration prochaine d’une Journée nationale de la diaspora. Cette initiative, qui sera instituée par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, vise à célébrer et promouvoir « les initiatives individuelles, collectives et communautaires des Sénégalais de l’extérieur dans le but de susciter une émulation », précise le document.
Cette journée sera célébrée aussi bien au Sénégal que dans l’ensemble des missions diplomatiques et consulaires du pays.
Sur le plan de la migration légale, le Sénégal prévoit d’envoyer 250 nouveaux travailleurs saisonniers en Espagne pour l’année 2025. Ces recrutements s’ajouteront aux 99 ouvriers agricoles de 2024 qui doivent également retourner dans le pays ibérique.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre du projet de promotion de la migration circulaire, renforcé par un Mémorandum d’entente signé en août dernier lors de la visite du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez à Dakar.
Le gouvernement sénégalais lance également « Jariñ sa Réew (être utile à son pays en langue wolof) », un ambitieux projet visant à mobiliser les compétences de la diaspora.
Il permettra aux Sénégalais de l’extérieur disposant d’expertises pointues de venir servir leur pays pour une durée déterminée, particulièrement dans les communautés rurales. Il démarrera par une phase pilote dans les secteurs de la santé et de l’enseignement supérieur.
En matière de modernisation administrative, une réforme des cartes consulaires est en cours. Le Secrétariat d’État travaille avec Synapsys, une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pour mettre en place une nouvelle carte consulaire d’identité qui facilitera le recensement des Sénégalais de l’extérieur.
2024, une année riche en réalisations
Le bilan de l’année 2024 témoigne déjà d’une intensification des actions en faveur de la diaspora. Le Fonds diaspora DER/FJ a financé 71 projets pour un montant total de 860 millions de francs CFA, « plus que les financements de 2022 et 2023 cumulés », note le document. Ces financements ont couvert divers secteurs allant de l’agriculture aux services, touchant 17 pays à travers l’Afrique, l’Europe, l’Amérique et l’Asie.
L’assistance aux Sénégalais en difficulté à l’étranger a également constitué une priorité. Le gouvernement a procédé à plusieurs opérations de rapatriement, notamment 165 migrants de Libye en septembre, 215 du Maroc et 117 du Liban en octobre.
Au total, 3 047 rapatriements volontaires ont été effectués en 2024, principalement depuis le Niger, l’Algérie, l’Égypte, le Tchad, la Tunisie, la Mauritanie, le Ghana et le Soudan.
Dans le domaine administratif, les services consulaires ont été renforcés avec l’organisation de missions d’établissement de passeports dans 32 pays, contre 17 en 2023, permettant de satisfaire 6 675 demandes.
Des missions spéciales d’établissement de cartes nationales d’identité ont également été menées dans plusieurs pays entre octobre et décembre.
LA SOLUTION DU CAS PAR CAS POUR L'AMNISTIE
Alors qu'un rapport conjoint Stanford-Afrikajom Center pointe les dérives de la loi d'amnistie, Alioune Tine suggère un compromis : une abrogation partielle qui épargnerait les manifestants mais permettrait de poursuivre les auteurs de crimes
(SenePlus) - Une solution médiane pourrait émerger dans le débat sur la controversée loi d'amnistie de mars 2024. Dans un entretien accordé à RFI ce 15 janvier 2025, Alioune Tine, fondateur du think tank Afrikajom Center, propose une "abrogation partielle" de cette législation qui couvre actuellement tous les actes liés aux manifestations politiques entre février 2021 et février 2024.
Cette approche nuancée permettrait de maintenir l'amnistie pour les manifestants tout en autorisant les poursuites contre les auteurs de violations graves des droits humains. "Les gens qui ont été arrêtés pour avoir manifesté [resteraient amnistiés], mais toutes les personnes qui ont été auteurs de tortures, auteurs d'exécutions extra-judiciaires, ces gens doivent être jugés parce que les victimes en ont besoin", explique l'expert des droits humains.
Cette proposition intervient dans un contexte particulier. Un rapport conjoint de l'Université de Stanford et d'Afrikajom Center, publié lce même jour, qualifie la loi actuelle de violation du droit international. Selon Alioune Tine, si cette loi a initialement servi de "remède" pour sortir d'une impasse politique, elle constitue aujourd'hui un "poison" en garantissant l'impunité pour des crimes imprescriptibles.
Les enjeux sont considérables pour les familles des victimes. Les proches "des Didier Badji, des Fulbert Sambou, des Mankabou, décédés en détention" réclament la vérité sur ces drames. "Ils ont ce droit, le droit à la vérité, ils ont le droit à la justice", insiste le fondateur d'Afrikajom Center.
La configuration politique actuelle pourrait favoriser cette évolution législative. La majorité parlementaire détenue par les forces de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko permettrait techniquement une modification de la loi. Pour Alioune Tine, cette abrogation partielle constituerait une étape nécessaire vers une véritable réconciliation nationale. "La réconciliation nationale ne peut arriver qu'après effectivement que les gens soient jugés, reconnaissent leur tort et s'amendent auprès de la société", souligne-t-il.
Cette proposition d'abrogation partielle pourrait ainsi offrir un équilibre entre la nécessité de maintenir la paix sociale et l'impératif de justice pour les victimes de violations graves des droits humains.
VIDEO
DJIMO SOUARÉ REDOUTE UNE TENTATIVE DE DÉSTABILISATION DE L’APR
le vice-président du groupe parlementaire Takku Wallu s’inquiète des intentions derrière la levée de l’immunité parlementaire de son collègue. Selon lui, certaines autorités exerceraient des pressions pour orienter la justice
Après avoir entendu certaines autorités menacer récemment, notamment pendant la campagne électorale, le député Djimo Souaré estime que la levée de l’immunité parlementaire de son camarade de parti, Farba Ngom, pourrait dissimuler une tentative de déstabilisation de l’Alliance pour la République (APR) dans la région de Matam, qui a massivement voté pour le parti lors des élections législatives et présidentielle.
Dans un entretien accordé au Soleil digital, le vice-président du groupe parlementaire « Takku Wallu » affirme que certaines autorités « veulent vraiment pousser la justice à être dans une dynamique de revanche ou d’intimidation ».
Le maire des Agnams est visé par une enquête du pool judiciaire financier à la suite d’un rapport de la Centif.
par Mamadou Adje
PLAIDOYER CONTRE UNE DETTE SANS PROVISION PAR UNE PIQÛRE DE RAPPEL À PANAME
EXCLUSIF SENEPLUS - Vous ne ferez pas moins que l'Amérique, qui a libéré la France, soutenue par le sang des Africains, versé aux son des canons, en acceptant de bonne foi, notre choix de souveraineté clairement exprimé par nos dirigeants
Monsieur le président, les Africains ne vous ont pas remercié ou pas suffisamment, pour avoir débarrassé le continent du "terrorisme".
Je ne sais si j'en ai l'envergure, ce dont je doute fort, mais je voudrais, au nom de tous les "Africains libérés" par la France des griffes du terrorisme et offerts en victimes expiatoires à la gueule des "djiadhistes", vous dire merci d'avoir plié bagages, ou d'être en train de le faire, en vous rappelant toutefois, quelques formules de politesse que vous avez oublié de rendre à l'Afrique.
Vous avez oublié de dire merci aux "tirailleurs" pour avoir participé à sauver la France du "Lieber Straume" que lui promettait un homme à la moustache légendaire.
Vous avez oublié pendant longtemps, de faire amende honorable pour vos grands-pères, quand ils ont "blanchi" les combattants à la lisière de Paris, trop noirs à leur goût pour l'ultime parade et massacré leurs frères d'armes à Thiaroye pour une poignée de francs.
Vous avez oublié de dire merci à l'Afrique équatoriale, d'avoir ouvert les bras à la "France libre" à Brazzaville quand, sans domicile fixe, elle écumait les océans à la recherche d'un pied à terre.
Vous avez aussi oublié de dire merci au Niger pour avoir éclairé la France depuis Arlit, elle-même plongée dans le noir.
Vous avez oublié de dire merci aux 2400 soldats de "l'opération Fatim" (Forces Armées Tchadiennes au Mali) quand les combattants tchadiens, ayant attaqué les djiadhistes retranchés dans la vallée d'Amatetai, difficile d'accès, à Kidal et Gao, pour reduire les résistances dans la profondeur ont facilité les opérations de ratissage de "Serval".
C'est une foultitude de remerciements, dont je n'ai cité que les plus flagrants, que vous avez oublié de présenter à l'Afrique qui a tout donné à la France, au prix de sa propre survie et de celle de ses fils, qu'il me plait, si besoin était, de vous rappeler.
Au demeurant la nécessité de sécurité, ne peut racheter cette impératif de souveraineté, qui souffle sur votre ancienne chasse gardée. Celle-ci a été à bonne école, pour apprendre de vous, que l'on pouvait éconduire son libérateur au nom de la souveraineté.
En effet, n'avez -ous pas demandé, dès 1958, aux libérateurs Américains ayant débarqué en Normandie et en Provence, de plier bagages, malgré la nécessité de faire face au spectre de la destruction nucléaire grondant depuis l'Est ?
Ainsi paré de votre souveraineté, comme d'une armure d'airain, vous avez su faire face aux risques inhérents à la "guerre froide".
Ce faisant vous avez su réorganiser votre défense autour de la "suffisance nucléaire" par une "dissuasion" portée par la Triade, Sous Marins Nucléaires Lanceurs d'Engins (SNLE), Force Océanique Stratégique (Fost) et Forces Aérienne Stratégique (Fas).
Ainsi aujourd'hui, la France est la seule puissance nucléaire de l'Union européenne, car "ne voulant dépendre de personne dès lors que sa survie pourrait être mise en cause par un adversaire".
Au nom de cette souveraineté, vous vous êtes aussi retiré du Commandement Allié Intégré de l'OTAN, pour conserver votre liberté d'action et votre indépendance dans le choix de l'emploi de vos capacités militaires.
Les Américains vous ont ils exigé des remerciements et des courbettes ? J'en doute fort puisque dès 1961, le président Kennedy a fait une visite officielle historique en France avec Jacqueline, ayant mis Paris à ses pieds, accueillis en grandes pompes par le "souverainiste" De gaulle, avant même de lancer son fameux "Ich bin ein Berliner" en 1963 dans l'ancienne capitale du 3eme Reich divisée.
Ce fairplay américain face à De gaulle, aurait dû vous inspirer face aux Africains ne réclamant que le droit de "dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre, et de prendre parmi les puissances de la terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit", dixit Thomas Jefferson (La Déclaration d'indépendance).
Ainsi après ce plaidoyer, j'ose espérer que vous nous accepterez ce droit, sans réclamer outre mesure des remerciements "sans provision", tout en acceptant de faire amende honorable pour tout ce que votre pays a fait subir au continent.
En définitive, vous ne ferez pas moins que l'Amérique, qui a libéré la France, soutenue par le sang des Africains, versé aux son des canons, en acceptant de bonne foi, notre choix de souveraineté clairement exprimé par nos dirigeants.
Nous pourrons peut être ainsi un jour, dans le respect mutuel, faire le choix souverain, de danser ou pas, ensemble, aux sons des violons !