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21 juin 2025
LE CRD ET JOTNA PRENNENT ACTE ET VOTENT DES ALLIANCES LOCALES
L’annonce du lancement, dans les prochaines heures, de la coalition entre le Parti démocratique sénégalais (Pds), Pastef/Les Patriotes, Taxawu Sénégal et le Pur a mis sens dessus sens dessous l’opposition sénégalaise.
Les leaders du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et de la coalition Jotna disent respecter la décision de Pastef, de Taxawu Sénégal, du Pds et du PUR de faire cavaliers seuls lors des élections locales prévues pour le 23 janvier 2022. Pour autant, en conférence de presse hier, mardi 24 août, Thierno Alassane Sall de la République des valeurs et leurs camarades qui restent convaincus que seule l’unité de l’opposition permettrait de venir à bout du régime de Macky Sall, invitent leurs mandants de former des alliances au niveau local.
L’annonce du lancement, dans les prochaines heures, de la coalition entre le Parti démocratique sénégalais (Pds), Pastef/Les Patriotes, Taxawu Sénégal et le Pur a mis sens dessus sens dessous l’opposition sénégalaise.
Après le leader mouvement politique Agir de Thierno Bocoum qui a fustigé la démarche «cavalière» de Khalifa Sall, Oumane Sonko et de Karim Wade, alors que des discussions étaient en cours pour une large alliance de l’opposition aux élections locales prochaines, c’est au tour du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et de la coalition Jotna de monter au créneau pour se prononcer sur ladite positions de leurs camarades de l’opposition.
En conférence de presse hier, mardi 24 août, les membres du CRD de Thierno Alassane Sall de la République des valeurs, d’Abdoul Mbaye de l’Act, de Mamadou Lamine Diallo de Tekki et leurs camarades de la coalition Jotna prennent acte et respectent la décision prises par les leaders cités ci-dessus. Toutefois, le CRD et Jotna pensent qu’au-delà des intérêts personnels et «petitement politiciens» des uns et des autres, l’idéal aurait été de se recentrer dans la prise en charge des attentes légitimes des populations pour alléger les souffrances des sénégalais face à un régime préoccupé, à leur avis, par le «Mburu Ak Soow», titillant ainsi le chef de l’Etat, Macky Sall qui décrivait par ces mots ses rapports avec Idrissa Seck de Rewmi, son nouveau allié dans la mouvance présidentielle.
Mieux, pour eux, la meilleure stratégie procède de la construction d’un large rassemblement, dans laquelle chacun doit trouver sa place pour contribuer à la victoire, surtout qu’il s’agit d’élections locales. Pour autant, cette autre frange de l’opposition ne compte pas baisser les bras face à cette volonté du Pastef, de Taxawu Sénégal, du Pds et du Pur, de les écarter de leur coalition et pense tout de même qu’il est encore possible de fédérer l’opposition.
En effet, ils informent que partout à l’intérieur du pays, il a été donné des instructions à leurs mandants de discuter et d’être ouverts à tous les membres de l’opposition pour trouver des consensus afin de faire face aux candidats du régime en place.
Le CRD et la coalition Jotna espèrent en outre compter sur l’engagement dans cette direction de chaque organisation citoyenne, de chaque bonne volonté soucieuse de l’intérêt national, de chaque parti politique préoccupé parla situation désastreuse actuelle du Sénégal et des collectivités territoriales.
Par Cheikh GUEYE
FUTUR DES INONDÉS ET INONDÉS DU FUTUR
La corruption des services étatiques préposés à l’autorisation de lotissement et au contrôle des normes urbanistiques, les errements successifs dans les investissements réalisés sont des facteurs de la multiplication des inondations ces dernières années
Dakar et sa périphérie, mais également les principaux centres urbains du pays arrivent à un stade où ils payent de manière très couteuse la mauvaise gouvernance de nos espaces urbains depuis une cinquantaine d'années. Il y a évidemment les invariants : configuration de presqu'ile aux faibles altitudes, succession de cuvettes et d'anciens cours d'eau asséchés ; il y a également l'imperméabilisation des sols, l'affleurement des nappes phréatiques, la récurrence des pluies exceptionnelles, etc
Mais, depuis les années 70, nous n’avons que très rarement réussi à planifier l’urbanisation et à maintenir une rigueur dans la mise en œuvre de plans d’occupation des sols quand ils existent. Le laisser aller (peut être la générosité?), le népotisme et la corruption des services étatiques préposés à l’autorisation de lotissement et de construire, et au contrôle des normes urbanistiques minimales, les erreurs techniques et les errements successifs dans les investissements réalisés sont parmi les facteurs de la multiplication des inondations un peu partout ces dernières années. La surcharge démographique de Dakar n’a pas trouvé de réponse organisée et rigoureuse et a rendu les populations et leurs habitats vulnérables au changement climatique : dans les quartiers périphériques, cette forte démographie se traduit par des densités pouvant aller jusqu’à 50 000 habitants au Km2.
Les inondés d’hier voient leur situation s’améliorer progressivement tandis que les inondés d’aujourd’hui souffrent le martyr. A Grand Yoff où nous avons grandi, canalisations, pompes de refoulement, aménagement de ce qui reste de l’ancienne de captage ont permis d’atténuer la douleur et l’angoisse de l’inondation.
A la fin de chaque pluie, on y attendait avec crainte de savoir le niveau d’eau qui allait nous envahir et si nous passerions une journée tranquille. Cuisiner et manger sur une table plantée dans l’eau, construire un barrage en quelques minutes avec du ciment rapide, faire passerl’eau chez les voisins (rires) faisaient partie de notre quotidien. Dans l’ensemble, les progrès dans l’aménagement des zones inondées vont de l’ouest vers l’est de la presqu’ile.
Urbanisme de rattrapage et de correction !!!! Jusqu’à quand ? Sans doute pour longtemps encore. Les inondés d’aujourd’hui sous traitement du PROGEP et du Programme décennal feront face pendant quelques années à la dégradation de leur habitat et de leur milieu de vie, de leur santé, de leurs faibles activités économiques. D’après une enquête du PNUD publiée en février 2021, 42% vivaient déjà dans des habitats dégradés tandis que 80% d’entre eux avaient un revenu inférieur à 100000 F mensuel.
Les inondés d’aujourd’hui resteront donc pour la plupart marqués à vie alors que leurs conditions de vie étaient déjà très précaires. Les investissements d’aujourd’hui en valent donc la peine. En mon sens, ils sont encore largement en deçà des besoins et des enjeux. Les chiffres annoncés pour le programme décennal n’ont pas été atteints et les objectifs encore loin d’être atteints. Un autre programme décennal sera nécessaire pour non seulement achever les chantiers commencés mais également pour en lancer d’autres dans une démarche de dépassement des programmes sans continuité. Mais il faut surtout changer de paradigme dans la gestion des inondations. On ne peut pas poursuivre cette démarche de correction des fautes et manques de planification tout en prenant pas des décisions fortes pour les nouveaux lotissements en cours ou à venir sur les fronts d’urbanisation des villes sénégalaises. Tout le monde s’accorde là dessus mais on attend encore la rupture nécessaire.
Les inondés du futur commencent déjà à s’installer en mettant en avant l’urgence de l’accès au logement. Les coopératives d’habitat et les promoteurs immobiliers sont peu regardants par rapport aux aménagements et infrastructures de gestion des eaux pluviales et évitent soigneusement de s’engager sur l’assainissement des trames viaires quand elles existent. Un consensus malheureux et paradoxale au détriment de l’assainissement jugé trop cher pour le promoteur, le bénéficiaire et l’Etat. ET on remet toujours au lendemain.
Ainsi dans les pôles urbains de Diamniadio, du Lac Rose et de Daga Kholpa, autour de Bambilor, Sangalcam, Niakoul Rap, Tivaouane Peul, etc s’inventent actuellement les futures inondations. Plus largement, dans le triangle Dakar, Thiès, Mbour, on expérimente la ruée désorganisée et le partage du gâteau foncier tandis que les différents services étatiques continuent leur ballet individuel, chacun s’occupant jalousement de ses prérogatives et de ses juteuses affaires. Les autorités décentralisées si mal dotées en outils d’aide à la décision (plans de contingence présentant risques et solutions, plans locaux d’assainissement et drainage, etc.), et en compétences techniques doivent également enfin prendre leur part dans la prévention et la gestion des inondations.
Les transferts de compétence sur la planification, l’aménagement du territoire, l’assainissement, l’environnement et la gestion des ressources naturelles, les domaines les y obligent. Touba ou les prochains inondés du Magal : pendant au moins 5 éditions, le Magal se déroulera durant l’hivernage, dans une ville qui connait des problèmes d’inondation depuis quelques années. Ici, on a priviligié les lotissements massifs (120 000 parcelles dans les années 90) pour attirer et satisfaire la demande en parcelles des millions de Mourides qui ont répondu à l’appel au peuplement. Cette démarche anticipatrice n’a pas été accompagnée par des investissements dans le domaine de l’assainissement.
L’urbanisme de rattrapage gagne également Touba devenue la deuxième plus grande agglomération du Sénégal. Le défi de l’assainissement s’ajoute aux nombreux autres chantiers que la communauté Mouride est en train de réaliser dans sa capitale. La particularité dans cette cité, c’est la capacité de mobilisation légendaire des Toubiens pour vaincre les difficultés à côté des efforts de l’Etat. Touba Ca Kanam et les autres dahiras sont déjà largement à l’œuvre dans ce domaine.
La Mairie de Touba doit faire beaucoup plus et plus efficacement. L’Etat quant à lui doit éviter de créer un effet domino dans les solutions techniques qu’il met en œuvre en déplaçant les problèmes d’une zone à l’autre au sein de la ville. La préparation des prochains Magal doit constituer une opportunité pour une mobilisation générale autour de l’assainissement et la gestion des inondations. Un Plan directeur d’assainissement et de gestion des inondations qui couvre l’ensemble de l’agglomération et de ses zones d’extension, devenant la référence unique pour tous les intervenants doit être établi s’il n’existe pas encore. *
Attention au relâchement ! La Covid-19 a fait neuf victimes supplémentaires, contre 17 hier. En face, une légère tendance à la hausse est notée dans le décompte des nouvelles contaminations. Après 71 cas hier, le Sénégal compte 129 nouveaux cas, sur 3 169 échantillons, soit un taux de positivité de 4,07 %. Le bulletin épidémiologique de ce mercredi, 25 août, lu par le directeur de la Prévention, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye, rapporte 15 contacts suivis, contre 10 hier, et 114 issus de la transmission communautaire, contre 61 hier.
Ces cas sont ainsi répartis : Dakar totalise 52, contre 25 hier, tandis que les autres régions en recensent 62, ce matin, contre 31 hier.
639 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre 45 cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis mars 2020, 72 215 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 59 063 guéris, 1 706 décédés et donc 11 445 patients encore sous traitement.
S’agissant de la campagne de vaccination, le chiffre du jour est 1 million 151 mille 063.
Les spécialistes n’ont pas fait de communication à la suite de la présentation du Dr Ndiaye.
MONDIAL DE BEACH SOCCER : LES LIONS NE FERONT AUCUN CALCUL EN QUART
Dakar, 25 août (APS) - L’équipe nationale de beach soccer qui fera face jeudi à celle du Brésil en quart de finale de la Coupe du monde, s’interdit tout calcul compte tenu du statut de son adversaire, un grand de la discipline, a indiqué Ngalla Sylla, le sélectionneur sénégalais.
"Notre ambition est de jouer la demi-finale et le nom de l’adversaire importe peu", a souligné le technicien sénégalais, assurant que les Lions sont décidés à se donner les moyens de remporter cette rencontre programmée ce jeudi.
Ngalla Sylla lie sa décision de reposer contre Oman certains cadres sous le coup d’une suspension par le souhait de disposer de toutes ses armes pour les quarts de finale.
"Nous avons des regrets parce que l’objectif était de faire un carton plein lors de cette phase de poules, mais il faut voir qu’on a été obligé de jouer la rencontre sans nos cadres qui étaient sous les coups de suspension en cas de nouvel avertissement", a-t-il expliqué.
"Malgré cette décision, nous aurions pu gagner la rencontre", a-t-il dit au sujet de ce 3e match de poule perdu (2-3) contre Oman, une défaite qui n’a aucun impact sur la qualification du Sénégal pour les quarts de finale.
"Après nos deux premiers succès, la qualification était déjà acquise et il fallait un résultat improbable pour perdre la première place du groupe D", a-t-il ajouté.
"Maintenant, il faut vite se projeter vers les quarts de finale et tirer toutes les leçons de cette défaite enregistrée contre Oman", a poursuivi le technicien. Contre le Brésil, en quart de finale, le Sénégal jouera en "outsider ambitieux", dit-il.
Le staff, les joueurs et les délégués de la Fédération sénégalaise de football, "tout le monde croit aux moyens" dont dispose l’équipe du Sénégal pour relever le défi brésilien, a ajouté le technicien, selon qui les Lions ne ménageront aucun effort pour atteindre cet objectif.
PAPE OUMAR SAKHO : CE QU'EST LE JUGE CONSTITUTIONNEL
Dakar, 24 août (APS) – Le président du Conseil constitutionnel a rappelé mardi que le juge constitutionnel était le garant du respect de la suprématie de la Constitution, de l’équilibre des pouvoirs et de la consolidation de l’Etat de droit.
’’Il s’agit de s’engager devant quelque chose qui est plus grand que soi en l’occurrence le peuple souverain. Etre juge constitutionnel, c’est en effet se faire le garant du respect de la suprématie de la Constitution, c’est aussi veiller à l’équilibre des pouvoirs et à la consolidation de l’Etat de droit’’, a dit Pape Oumar Sakho lors de la cérémonie de prestation de serment de trois membres du Conseil constitutionnel.
Selon lui, ’’ce qui est nouveau c’est cette tendance de plus en plus marquée à se substituer d’office au juge en jugeant avant lui, en interprétant ses décisions non pas à la lumière du droit mais à travers le prisme des passions et des préjugés, des ambitions personnelles et des intérêts particuliers’’.
’’Pour autant (….) le juge doit continuer à rendre ses décisions toujours plus intelligibles et toujours plus accessibles au public’’, a dit le président Sakho dont les propos ont été rapportés par la télévision nationale lors de la cérémonie de prestation de serment de trois membres du Conseil constitutionnel.
Aminata Ly Ndiaye, Mamadou Badio Camara et Youssoupha Diaw Mbodj, trois juges récemment nommés au Conseil constitutionnel, ont prêté serment mardi en format réduit, a rapporté la télévision nationale.
Ils ont prêté serment devant le président du Conseil constitutionnel Pape Oumar Sakho.
Le chef de l’Etat a procédé, au mois de juillet, à la nomination de trois nouveaux magistrats au Conseil constitutionnel, portant ainsi au complet le nombre de sept Sages composant cette juridiction.
La magistrat Aminata Ly Ndiaye, précédemment Premier Président de la Cour d’Appel de Thiès, a été nommée pour terminer le mandat de Bousso Diao Fall, défunte membre de la juridiction constitutionnelle.
Mamadou Badio Camara, ancien Premier Président de la Cour suprême et Youssoupha Diaw Mbodj, ancien Premier Avocat général près la Cour suprême intégrent la haute juridiction, fait-on savoir.
Seydou Nourou Tall, Professeur titulaire des Universités, actuellement membre du Conseil constitutionnel, en devient le Vice-Président.
La composition du Conseil constitutionnel était incomplète à la suite du décès de l’une de ses membres en janvier, et à la fin du mandat de deux autres, fin juin.
Dakar, 25 août (APS) - La presse quotidienne a surtout mis en exergue le décès, mardi, à Dakar, de l’ancien président tchadien, Hissein Habré, condamné en appel en 2017 pour les exactions perpétrées durant son règne entre 1982 et 1990 par un tribunal spécial.
‘’La reddition du guerrier Toubou’’, titre Le Soleil. Le quotidien national précise que M. Habré a rendu l’âme à l’hôpital Principal où il avait été ‘’interné après avoir été contaminé au coronavirus’’.
Le journal relève que l’ancien président tchadien ‘’n’a pas été contaminé au Covid-19 en prison’’. Il rappelle que c’est le 11 août dernier qu’à la demande de sa famille, il a été ‘’admis dans une clinique privée de Dakar pour des soins’’.
Le Soleil évoque le ‘’parcours tumultueux’’ d’un homme qui fut étudiant révolutionnaire, chef de rébellion au nord, puis Président de la République.
Le Témoin Quotidien parle d’une ‘’onde de choc après la mort de Habré’’. Selon le journal, les ‘’conséquences ont été ressenties jusqu’à Ndjaména où le Gouvernement s’est incliné devant sa mémoire’’.
Le quotidien Enquête estime que ‘’les circonstances de cette disparition restent troubles et son héritage est sujet à beaucoup d’inquiétudes’’.
S’il ‘’n’était pas le plus aimé des Tchadiens, son décès ‘’n’a certainement pas été accueilli comme une bonne nouvelle’’, remarque le journal selon qui sa mort suscite ‘’beaucoup de questions’’.
A son tour, Vox Populi évoque ‘’la fin d’une vie de combats’’. Selon le journal, ‘’Habré est de la race de chef d’Etat qui ont refusé de se courber devant les Occidentaux. Il rappelle Thomas Sankara, Nkuame Nkrumah, Gamal Abdel Nasser, Nelson Mandela, etc. Il a défendu son peuple au prix de sa vie et de sa liberté. C’est un symbole de résistance africaine’’.
D’après ce quotidien, ‘’le Président Habré reposera en terre sénégalaise’’.
A ce sujet, Kritik’ écrit que ‘’la tension est vive même à Ndjaména où sa famille naturelle, sa première femme et des membres de son entourage ethnique sont pour un retour de l’ex-Président tchadien au pays’’. Mais, le journal assure que ‘’c’est à Dakar que la prière mortuaire sera effectuée, aujourd’hui, pour un digne repos de Hissène Habré’’.
Dans le même sillage, L’Info signale que ‘’le Tchad ne lui rendra aucun hommage officiel, en raison de ses condamnations et par respect pour ses victimes’’.
Le journal rappelle que ‘’des organisations de la société civile sénégalaise dont Africa Jom Center d’Alioune Tine, la Raddho de Sadikh Niasse, entre autres, avaient alerté sur son état de santé fragile, les risques encourus de chopper le virus de la Covid-19 dans les geôles du Cap Manuel et avaient même demandé sa libération pour des raisons humanitaires’’.
Sud Quotidien revient sur ‘’le parcours de celui que certains appelaient le guérillero grâce à la lutte de libération victorieuse qu’il a menée’’.
Le journal rappelle que M. Habré, qui a accédé au pouvoir après avoir renversé Goukouni Oueddi, est ‘’soupçonné d’être responsable de la mort de presque 40 000 personnes à cause d’exactions commises lors de son magistère’’.
Renversé à son tour par Idrissa Déby en décembre 1990, il est reconnu coupable de crimes contre l’humanité, viols, exécutions, esclavage et enlèvements et condamné le 30 mai 2016 à la prison à perpétuité, une peine confirmée en appel le 27 avril 2017, poursuit Sud Quotidien.
Selon Le Mandat, ‘’comme une horloge qui tourne, l’histoire de Hissène Habré s’est arrêtée hier matin dans la capitale sénégalaise, à l’âge de 79 ans’’. Rappelant qu’après avoir trouvé refuge au Sénégal depuis 1990, il vivait à Ouakam, un quartier de Dakar, le journal note qu’il s’était fait ‘’une nouvelle histoire loin des embrouilles dans le champ politique et le crépitement des balles’’. Et le journal de se demander s’il était ange ou démon.
Sur un tout autre plan, Enquête alerte sur la faible disponibilité du sang dans les hôpitaux. ‘’Selon le journal, ‘’la pandémie du coronavirus fait fuir les donneurs de sang’’.
HISSEIN HABRE S’EN VA EN PAIX : UN NOM, UN HOMME ET UN DESTIN
L’histoire retiendra à jamais que le Président Hissein Habré fut celui qui aura sauvé la Bande d’Aouzou contre l’occupation libyenne de Kadhafi. Par-là même, il aura ainsi sauvé tous les pays limitrophes du Tchad contre la folie démentielle de Kadhafi.
C’est avec le cœur lourd et la gorge nouée que nous venons d’apprendre le décès ce matin de l’ancien Président du Tchad Hissein Habré, décès survenu à la suite d’une contamination de Covid-19. En ces instants sombres et troubles, nous présentons nos condoléances les plus attristées et les plus émues à sa famille nucléaire, à ses proches, à ses connaissances, au peuple Tchadien et au peuple Africain tout entier !
Mais quel héritage l’homme aura-t-il légué à la postérité ?
L’histoire retiendra à jamais que le Président Hissein Habré fut celui qui aura sauvé la Bande d’Aouzou contre l’occupation libyenne de Kadhafi. Par-là même, il aura ainsi sauvé tous les pays limitrophes du Tchad contre la folie démentielle de Kadhafi. Le Président Camerounais Paul Biya s’était même confessé auprès du Président Habré au lendemain de la libération du Tchad en lui ayant dit en substances que : « Mon frère, tu nous a sauvés. Sans toi Kadhafi aurait annexé et marché sur tous les pays limitrophes du Tchad ».
Hissein Habré, c’est aussi celui qui aura refusé de brader les ressources naturelles du Tchad au profit du consortium des firmes multinationales occidentales. Il aura tenu simultanément et parallèlement tête à l’invasion libyenne, à l’impérialisme, au néocolonialisme et à la finance internationale mondialisée ainsi qu’à leurs valets locaux. Son caractère était foncièrement forgé et tempéré dans le fer ardent de la lutte et de son corollaire la résistance.
Pour son patriotisme et pour son nationalisme, le Président Habré fut seul contre le reste du monde dans un monde où de plus en plus les dirigeants du Sud s’aplatissent si facilement face aux injonctions politiques et économiques injustes du Nord au grand dam des intérêts vitaux et stratégiques des populations du Sud.
C’était dans un contexte où l’Occident employant tous ses moyens stratégiques et ses armadas et en cela épaulé par la Libye, le Soudan et les nègres de maison que le Président Hissein Habré était parti en ayant préféré laisser le Tchad dans une situation relativement stable. Aujourd’hui 31 ans plus tard, il est rappelé vers son Seigneur. Mais il est rappelé vers son Seigneur en ayant toujours gardé tenaces sa fierté, sa conscience patriotique et son amour-propre pour n’avoir point servi le Tchad sur un plateau d’argent à ses ennemis et notamment aux prédateurs financiers et économiques du pays.
Donc, au regard de toutes ces raisons susmentionnées, nous pouvons tirer les légitimes et objectives considérations suivantes sur l’homme : il fut intègre et incorruptible, digne et fier, patriote et nationaliste, courageux et téméraire, travailleur et exigeant, instruit et cultivé, héros et libérateur, résistant et vainqueur. L’homme n’aura pas, pour ainsi dire, vécu inutilement. Il y’a apporté, considérablement, sa part de lumière sur la grande phare qui éclaire la longue marche de ce monde.
L’homme est parti mais son combat, sa lutte et ses œuvres demeureront à jamais dans la postérité. La jeunesse Tchadienne en particulier et celle Africaine en général, auront tout à gagner à s’inscrivant dans la dynamique du noble sentier de la résistance et de pouvoir ainsi vaincre la couleuvre tentaculaire qu’est la Françafrique qui n’a semé et qui continue toujours de semer mort, désolation, tristesse, chaos, pillage, vol, humiliation et bradage sur le continent africain depuis le début des années 60.
LA LUTTE CONTINUE !
LE COMBAT CONTINU !
LES PATRIOTES TCHADIENS VAINCRONT !
LES PATRIOTES AFRICAINS VAINCRONT !
HISSEIN HABRÉ VA EN PAIX !
QUE LE PARADIS SOIT VOTRE DEMEURE ÉTERNELLE !
Brahim Oguelemi,
Dakar le 24 août 2021, depuis l’Hôpital Principal.
L’INCOMPETENCE DU REGIME FAYESALL
Macky Sall, ses ministres et DG manquent d’empathie. Ils ont leurs âmes rivées sur les milliards accumulés. Ils ne parlent que de milliards. Pour eux, les vies humaines des Africains sont des marchandises, le prix étant 10.000 FCFA
Parcelles Assainies, Guédiawaye, Pikine, Route Nationale N°1, Keur Massar, Touba encore sous les eaux en ce début d’hivernage. Les populations sont dans le désarroi. Comme la faim, les inondations rongent l’âme des individus. Il faut visiter les personnes touchées pour sentir ce qu’elles vivent. Macky Sall, ses ministres et DG manquent d’empathie. Ils ont leurs âmes rivées sur les milliards accumulés. Ils ne parlent que de milliards. Pour eux, les vies humaines des Africains sont des marchandises, le prix étant 10.000 FCFA ou un sac de riz à la veille des élections.
Comment comprendre que c’est en juin 2021 que l’Assemblée nationale daigne examiner un rapport de mission sur les inondations qu’elle a commandité en octobre 2020? Le gouvernement et les députés de Macky Sall sont venus dire qu’ils ont bien travaillé et tout est sous contrôle.
Je leur ai donné rendez-vous en septembre 2021 dans quelques localités du pays où des travaux étaient en cours. Les faits sont têtus, le verdict est tombé. C’est l’échec total. Une des raisons en dehors du manque d’esprit scientifique dans les décisions est la politisation des postes de direction.
Voyez-vous, celui qui est chargé d’exécuter le projet à Keur Massar, le patron de l’ADM, le juge Sall, ne travaille pas. Il passe son temps à battre campagne pour la mairie de Mbour, passage obligé pour devenir ministre.
L’eau a montré, que pour elle, Keur Massar commune ou département, cela ne change rien, elle connaît son chemin. Elle n’a aucune considération pour celui qui ne respecte pas la vie humaine; l’eau étant la vie.
Le ministre en charge de l’hydraulique, quand à lui, refuse de dégager quelques dizaines de millions de francs pour la solution de Keur Madiabel, dans un esprit partisan infantile.
Dossier nouveau : Le Sénégal peut-il se passer de Premier Ministre?
Macky Sall a dit qu’il ne veut pas de premier ministre, cela le bloque dans sa volonté de Fast track, un vocabulaire de la finance multilatérale. Il veut aller vite et brûler les étapes pour atteindre ses objectifs. Je conteste, le développement n’est pas une course de vitesse ; il relève plutôt du demi-fond, endurance et vitesse.
Dans cette affaire d’inondations, il y a bel et bien un problème de conception et de méthode. C’est une affaire structurelle dès lors qu’il est établi scientifiquement que le Sénégal est rentré dans une période pluvieuse de 30 ans à partir de l’an 2000. Tout le monde constate qu’il y a un problème de coordination dans la lutte contre les inondations, les ministères impliqués sont nombreux.
Le Président Macky Sall, devenu de fait premier ministre, est obligé de convoquer une réunion de crise au palais pour ce qui relève d’un suivi régulier si on a de la considération pour son peuple.
Covid-19, inondations, chômage et hausse des prix, la vie est intenable au pays de la Téranga. Il faut changer la gouvernance de ce pays.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
Questekki 265 du mardi 24 août 2021
LES VEUVES SE DISPUTENT LE CORPS
Sa première épouse, Fatime Hachem Habré, de nationalité tchadienne, moins connue du public, appelée la première Dame, souhaiterait que son époux soit enterré dans son pays, le Tchad. Tandis que la deuxième épouse, Fatime Raymonne Habré, la plus connue
L’ex-président tchadien, Hissène Habré est décédé hier matin au Sénégal, des suites de la Covid-19. Ses proches ont du mal à se mettre d’accord sur le lieu de son inhumation.
La question du lieu d’inhumation d’Hissène Habré, décédé hier, est déjà sujet de mésentente. Selon Emedia, les deux épouses du défunt n’arrivent pas à s’entendre sur le sujet.
Sa première épouse, Fatime Hachem Habré, de nationalité tchadienne, moins connue du public, appelée la première Dame, souhaiterait que son époux soit enterré dans son pays, le Tchad.
Tandis que la deuxième épouse, Fatime Raymonne Habré, la plus connue médiatiquement, souhaite qu’il soit enterré au Sénégal. Toutefois, selon des sources proches de la deuxième épouse assurent même qu’il sera inhumé aujourd’hui à Dakar, rapporte Emedia. Qui ajoute que le fils aîné de l’ex-président résidant au Canada est en route pour le Sénégal pour essayer de trouver solution.