Dakar, 25 août (APS) - Le président de la République, Macky Sall, prendra part, vendredi, à Berlin, en Allemagne, au Sommet du Compact with Africa (CwA) sous le patronage de la chancelière allemande Angela Merkel, a annoncé, mercredi soir, la télévision nationale.
Le Compact avec l’Afrique ou Pacte du G20 avec l’Afrique (CwA), une initiative du gouvernement allemand, vise à soutenir l’investissement sur le continent africain, y compris par l’appui à l’amélioration de l’environnement des affaires et la réalisation de projets de développement.
L’initiative basée sur la demande est ouverte à tous les pays africains. Son objectif principal est d’accroître l’attractivité des investissements privés en améliorant de manière substantielle les cadres macroéconomique, commercial et financier.
Douze pays africains ont rejoint l’initiative : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Égypte, Éthiopie, Ghana, Guinée, Maroc, Rwanda, Sénégal, Togo et Tunisie.
KEEMTAAN GI - HYPOCRISIE SENEGALAISE
Tout autant que j’aime ce doux pays, il m’arrive de l’exécrer jusqu’à la répugnance. La faute à cette belle hypocrisie bien sénégalaise. Le Sénégal, un pays de musulmans ? Mon œil ! Les mœurs solides ? Allons ! On y consomme autant de boissons alcoolisées que dans les pays aux mœurs dissolues. C’est également dans ce charmant pays que se recrutent les plus grands ivrognes. La viande de Gabrielle, entendez par là celle du porc, n’en parlons pas puisqu’on en consomme des quantités industrielles. On y fornique avec les femmes d’autrui pendant que ces mêmes femmes s’envoient en l’air allégrement avec d’autres mecs dont des religieux, délaissant leurs malheureux époux. Des maitres coraniques violent et sodomisent leurs talibés. Et leurs talibées ! Les sites les plus visités restent ceux qui proposent des pornos. Et si on se mettait à localiser tous les internautes qui fréquentent des sites pornos, des turbans seraient défaits assurément. De bonnes dames de cette bonne société s’enfermant pour ne zieuter que ces films pour mieux combler l’absence de leurs époux. Il se passe également d’autres joyeusetés que tout le monde connait ou feint de de ne pas voir. Et malgré tout, y en a qui veulent nous rendre cette bonne société immaculée en ne se focalisant que sur le petit écran. Pour une opération de salubrité, si on veut vraiment en finir avec nos mœurs dissolues, il faudrait alors fermer tous ces bars qui pullulent, brûler tous ces hôtels et auberges, se couper définitivement du monde pour ne regarder que des productions sénégalaises sans aucune scène sensuelle et protéger nos mœurs si élastiques dont on tente de nous faire croire qu’elles sont bonnes alors qu’elles ne l’ont jamais été. Juste qu’aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et autres chaines de télés à la production improductive, il y a assez d’aboyeurs qui se prennent pour des dévots, alors qu’il n’y a pas plus canailles qu’eux. Cette belle hypocrisie sénégalaise ! Et y a pas plus dangereux pour nos mœurs que ceux qui épousent, font des enfants et divorcent avant même la naissance de l’enfant. Ceux qui s’adonnent à ces pratiques, Jamra les connaît mais n’osera jamais les dénoncer. Ça, également, participe à la dégradation de nos semblants de bonnes mœurs. KACCOOR BI
HABRE SERA ENTERRE CE JEUDI A YOFF
Finalement l’ancien président du Tchad Hissène Habré sera enterré ce jeudi au cimetière de Yoff. Le lieu de l’enterrement qui avait installé la polémique entre sa supposée 1ère épouse vivant au Tchad, Fatime Hachem Habré, et l’épouse légitime qui a vécu et combattu à côté du grand résistant jusqu’à sa mort, Fatime Raymonne Habré, a tourné à l’avantage de cette dernière. Le président Habré décédé ce lundi à Dakar des suites d’une covid-19 sera enterré au cimetière de Yoff. La levée du corps de Hisséne Habré est prévue ce jeudi 26 août à 14h à la mosquée omarienne annonce sa famille dans un communiqué.
INSTALLANT A KEUR MASSAR MME AMINATA ASSOME DIATTA LIVRE LA BASSE CASAMANCE A PASTEF
Originaire de Bignona (Casamance) Mme Aminata Assome Diatta semble fuir la Casamance pour venir s’installer politiquement r à Dakar, précisément à Keur Massar. Et Madame le ministre du Commerce a géopolitiquement manœuvré jusqu’à faire de cette localité de la banlieue son fief politique. Pour de nombreux cadres de l’Alliance pour la République (Apr) Mme Aminata Assome Diatta devrait dans les normes militer et combattre dans son Bignona natal pour sauvegarder le peu de militants ou de voix qui restent fidèles à la mouvance présidentielle. Il est vrai que démographiquement, Keur Massar pèse très, très lourd en termes d’électeurs. Ce, contrairement à la basse Casamance devenue un désert électoral. Seulement voilà, abandonner la basse Casamance pour aller se bousculer dans les embouteillages politiques de Keur Massar, c’est livrer son bastion de Bignona aux loups du Pasfef d’Ousmane Sonko. Pour « Le Témoin », il est encore grand temps que Macky Sall structure son parti. Une formation qui mérite un vrai découpage administratif et géographique de nature à déployer les vrais combattants dans les terrains hostiles comme Thiès, Ziguinchor, Kédougou, Touba, Rufisque, Kolda etc. sante
LES MEDECINS EN SPECIALISATION RECONDUISENT POUR 72 H RENOUVELABLES LEUR GREVE
Le Collectif des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes en spécialisation au Sénégal (COMES) a décidé hier de reconduire sa grève pour 72 h renouvelables. Lors d’un point de presse tenu hier à l’hôpital Aristide Le Dantec, les médecins en spécialisation ont crié leur colère contre le ministre de la Santé qui n’a pas su répondre à leurs préoccupations. Très déterminés, les grévistes, réclament le paiement des bourses et des allocations de stage rural, une effectivité de la prise en charge médicale, une rémunération des gardes, entre autres doléances. «Il est dit dans les textes que, dans les recettes de l’hôpital, les 25 % doivent être partagés entre les acteurs qui créent ces ressources. Qui font plus de ressources que nous les DES (Docteur d’État en Médecine) dans les hôpitaux ? Nous constituons 80% en termes de médecins dans nos hôpitaux. Et pourtant, les 25 % sont partagés entre professeurs, assistants, docteurs, médecins, infirmiers, brancardiers, vigiles. Le médecin en spécialisation est considéré comme un simple étudiant», a asséné le président du collectif, Dr Mbaye Sène. Une situation que lui et ses camarades ne comptent plus accepter. A la place, Sène et Cie exigent «respect et considération» de la part de la tutelle. Dans ce sillage, le collectif demande l’adoption d’un statut pour le médecin en spécialisation. «Parce que sans ce statut, on ne peut pas, aujourd’hui, résoudre certains problèmes notamment la question du congé de maternité. Comment pouvez-vous imposer à une femme médecin qui est enceinte de venir continuer ses activités de pratiques hospitalières pendant les neuf mois ? Nous disons non. C’est inhumain», ont martelé les grévistes.
KAOLACK LE PROCES DU CHAUFFEUR MALIEN REPORTE AU 1ER SEPTEMBRE
Le procès du chauffeur malien qui avait tué 4 personnes à Kaolack le 15 août dernier a été renvoyé au 1er septembre prochain ce mercredi au Tribunal de Grande Instance de Kaolack. En effet, aussitôt l’affaire évoquée par le juge, les avocats de la défense ont formulé une demande de renvoi. Ils seront suivis dans leur demande par le juge qui, a renvoyé l’affaire jusqu’au 1 septembre prochain. Ainsi, le prévenu est retourné en prison jusqu’au jour de l’audience pour voir son sort être scellé. Pour rappel, le 15 août dernier, un grave accident de la circulation s’était produit à Kaolack. Un chauffeur de camion malien a écrasé un taxi à hauteur du Cœur de ville de Kaolack avant de le traîner sur plusieurs mètres. Le bilan humain était lourd : quatre morts sur le coup et un blessé grave. Arrêté puis entendu, le conducteur avait confié aux enquêteurs qu’il s’était endormi au volant de son gros-porteur. Suite à cet accident des camions maliens avaient été lapidés à Kaolack. En riposte, des gros-porteurs sénégalais avaient subi le même sort au Mali. A la suite de quoi, les autorités des deux pays ont sorti des communiqués pour appeler au calme suite aux incidents causés par ce violent accident.
DR MOUSSA SOW, UN LEADER A DAHRA-DJOLOFF
Dr Moussa Sow cherche toujours à accompagner Dahra Djoloff vers la quête d’un mieux-être. Ce jeune enseignant de l’Université Gaston Berger par ailleurs conseiller technique du directeur général du Port autonome de Dakar se démultiplie avec ses maigres moyens à être de tous les combats socio-politiques de sa contrée. Il ne rechigne jamais à aller affronter la demande sociale de ses concitoyens de Dahra Djoloff en mettant plus en avant un discours de sincérité sur ce qu’il peut faire ou ce qu’il ne peut pas faire. Alors une telle démarche de rupture dans la pratique du comportement politique a été un atout de ralliement aux idéaux incarnés par Dr Moussa Sow. Figurez-vous que lorsqu’il a eu l’idée de créer sa page officielle sur Facebook au mois de juin dernier, il est aujourd’hui à presque 6018 abonnés. Donc en moins de trois mois, l’homme a pu rallier autant d’abonnés qui suivent et commentent régulièrement les post et activités de l’universitaire. Mais ce qui est encore impressionnant, Dr Oumar Sow est suivi par des personnalités politiques pointues du genre le président Macky Sall, les ministres Aly Ngouille Ndiaye, Aïssata Tall Sall et d’autres ténors du système politique. L’homme qui n’exclut guère ses prétentions pour la mairie de Dahra-Djoloff-il attend faire sa déclaration de candidature les semaines à venir- surfe sur un bon tempo puisque la majorité des abonnés de sa page sont constitués de jeunes et de primo-votants de Dahra-Djoloff.
HLM 5: LES EAUX USEES EMPESTENT LA CITE
Depuis plus d’une semaine, des eaux usées stagnantes ont envahi les Hlm 5 et environs. Après la forte pluie de la semaine dernière, les populations qui vivent aux alentours du marché n’arrivent plus à respirer de l’air pur et sont confrontées à d’énormes difficultés pour vaquer à leurs occupations. Elles pointent du doigt la mairie des HLM 5. Depuis le début de l’hivernage, elles vivent un calvaire à cause des eaux usées stagnantes qui les empêchent de respirer. La situation est telle qu’il est difficile pour les habitants de quitter leurs maisons sans devoir prendre toutes les précautions pour ne pas voir leurs habits salis. Quant aux parents, ils se préoccupent de leur santé et celle de leurs enfants. Cette situation perdure depuis des années. Aussi, les habitants se plaignent de l’inertie des autorités et particulièrement de la mairie des Hlm. Chez les commerçants du marché, la situation est telle qu’ils peinent à recevoir de la clientèle depuis quelques jours. La population exaspérée par cette situation crie son mécontentement et se dit prête à se faire entendre. Au niveau du marché et ses alentours, les riverains vivent un véritable calvaire.
CORONAVIRUS 9 DECES ET 129 NOUVEAUX CAS
Neuf patients sont décédés mardi du Covid-19, qui a infecté 129 nouvelles personnes au cours des dernières 24 heures, a annoncé, mercredi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Les nouveaux cas ont été détectés sur un échantillon de 3169 tests virologiques réalisés au cours des dernières 24 heures, correspondant à un taux de positivité de 4,07 %, précise le ministère dans son bulletin épidémiologique. Les nouvelles contaminations comprennent 15 cas contacts suivis par les services sanitaires et 114 autres issus de la transmission communautaire. Parmi ces cas dont on ignore la source de la transmission, 52 ont été détectés à Dakar et 62 autres dans les autres régions. Le ministère de la Santé annonce que 639 patients suivis ont été testés négatifs et déclarés guéris, alors que 45 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Neuf nouveaux décès sont venus porter à 1.706 le nombre de personnes ayant succombé à la maladie, depuis le début de la pandémie. Le Sénégal a recensé au total 72.215 cas de Covid-19 depuis l’apparition du nouveau coronavirus sur son territoire, le 2 mars 2020. Parmi les personnes ayant contracté le virus, 59.063 ont été déclarés guéries, tandis que 11.445 autres sont encore sous traitement. Le ministère de la Santé signale que 1.151.063 de personnes ont été vaccinées depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination en février dernier.
TREVE INTERNATIONALE LA FIFA S’IMPLIQUE POUR LA LIBERATION DES JOUEURS AFRICAINS
Le 1erseptembre, le Sénégal à l’instar d’autres pays africains va entamer les éliminatoires de la Coupe du monde 2022 contre le Togo à Thiès. Seulement voilà, le match pourrait se jouer sans de nombreux Lions comme Sadio Mané, Kalidou Coulibaly, Edouard Mendy…La Premier League et La Liga ont récemment indiqué qu’à cause de la covid-19, ils ne vont pas libérer les internationaux africains. Une situation qui a suscité une vive indignation dans le continent. Ce qui a poussé le président de la FIFA, Gianni Infantino, à s’impliquer pour débloquer la situation. L’instance du foot mondial informe que son président a demandé aux autorités britanniques de revoir leur position sur la quarantaine liée à la pandémie de Covid-19. Infantino sera-t-il entendu ? « Ensemble, nous avons fait face à des problèmes majeurs par le passé, et nous devons continuer de le faire à l’avenir. La mise à disposition des joueurs pour les prochaines fenêtres internationales est une question dont l’urgence et l’importance sont capitales. Je suis reconnaissant pour le soutien et la coopération dont ont fait preuve de nombreuses parties prenantes du football pendant cette période difficile. J’en appelle à la solidarité de chaque association membre, de chaque ligue et de chaque club afin de faire ce qui est juste et équitable pour le football mondial. Bon nombre des meilleurs footballeurs de la planète évoluent en Angleterre et en Espagne, et nous estimons que ces pays partagent également la responsabilité de préserver et protéger l’intégrité sportive des compétitions dans le monde entier » indique le président Infantino. « J’ai suggéré qu’une approche similaire à celle adoptée par le gouvernement britannique lors de la phase finale de l’EURO 2020 soit mise en œuvre en vue des prochains matches internationaux. Ensemble, nous avons déjà fait preuve de beaucoup de solidarité et d’unité dans la lutte contre le Covid-19. Aujourd’hui, je demande à chacun de tout mettre en œuvre afin de permettre la mise à disposition des footballeurs internationaux en vue des prochains matches de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA » ajoute le patron du foot mondial
FESTIVAL OFFENSIF DES «LIONS»
Le Sénégal, a démarré par un festival offensif la 30ème édition de l’Afrobasket masculin qui se déroule à Kigali au Rwanda. Opposés aux Silverbacks de l'Ouganda, les Lions se sont imposés sur la marque sans appel de 93 à 55
Le Sénégal, a démarré par un festival offensif la 30ème édition de l’Afrobasket masculin qui se déroule à Kigali au Rwanda. Opposés aux Silverbacks de l'Ouganda, les Lions se sont imposés sur la marque sans appel de 93 à 55. Ce qui le place d'entrée à la tête du groupe D. Désignée parmi les favoris, la team sénégalaise laisse, avec cette belle copie, un message fort pour la suite de la compétition.
L 'équipe du Sénégal a réussi hier, mercredi 25 août au Kigali Arena un départ canon dans l'Afrobasket masculin qui se déroule du 24 août au 5 septembre au Rwanda. Opposés aux Silverbacks de l'Ouganda, les Lions se sont quasiment baladés en s'imposant sur le score de 93 à 55. Un écart de 38 points qui atteste la toute domination des poulains du coach Boniface Ndong. Une domination qui s'est exercée dès les premiers échanges de ce premier match de la poule D du tournoi.
Dans le sillage, Gorgui Sy Dieng, qui a répondu présent avec ses (19 points, 8 rebonds, une passe décisive), les Lions n'ont pas laissé de répit à l'adversaire. Tranchants dans le jeu rapide, ils avaient vite pris le pli du match et donné une nette avance dans le premier quart temps avec une différence de 7 points (21– 14).
Au deuxième quart temps, les Ougandais vont pourtant se rebiffer et bousculer l'adversaire sénégalais. Mais, si le Sénégal a pu maintenir à bonne distance l'adversaire et mener à la pause (48-31), au rapport des points marqués, les Ougandais leur avaient bien talonné (19-17). Au retour des vestiaires, le meneur Branco Badio, un des éléments clés du succès du (17 points, 6 rebonds, 6 passes décisives) et ses coéquipiers repartent à l'assaut et haussent le ton. Ce qui les autorise à boucler le troisième temps avec un matelas consistant de 28 points d'écarts (68-40).
Le dernier quart ne sera ensuite qu’une formalité pour la bande du capitaine Youssou Ndoye. Le Sénégal l'aborde avec assurance et finira la partie en roue libre avec une grosse marge (93-55). Avec ce festival offensif, le Sénégal, qui endosse le costume de grand favori de cette Afrobasket rwandais, a sans doute laissé un message à ses prochains adversaires. L'équipe enchaîne ce vendredi 27 août son deuxième match dans le groupe D face au Sud Soudan.
GROUPE D
Le Cameroun perd son match contre le Sud Soudan par forfait
Cameroun v Sud Soudan était la deuxième affiche prévue pour ce mercredi. La rencontre n’a pas lieu en raison du Coronavirus qui s’est invité dans la tanière des Lions indomptables. La FIBA Afrique l’a fait savoir à travers un communiqué et conclut que " le Cameroun perd le match D2 par forfait. La rencontre D2 est gagnée par l’équipe du Sud Soudan sur le score de 20-0. L’équipe du Cameroun reçoit 0 point au classement.”
GROUPE C
Le Nigéria dicte sa loi au Mali (81-73)
Pour son entrée en matière dans cette 30e Afrobasket dans le cadre de la 1ère journée de la poule C, les vice-champions nigérians portés par Emelogu, ont été au rendez vous en dominant le Mali malgré un bon Djambo (81-73).
LA CONJONCTIVITE FAIT RAGE
Depuis quelques temps, la conjonctivite, une maladie virale et/ou bactérienne est très présente dans la communauté sénégalaise
Depuis quelques temps, la conjonctivite, une maladie virale et/ou bactérienne est très présente dans la communauté sénégalaise. En cette période hivernale, les structures de santé sont bombées de monde pour des consultations et les officines privées prises d’assaut à la recherche de remèdes. Avec la pandémie du coronavirus, cette maladie a été détectée par les médecins comme l’une des manifestations du coronavirus.
La conjonctivite est une maladie agaçante, très banale, elle touche beaucoup de personnes. Elle correspond à une inflammation douloureuse de la conjonctive, membrane qui recouvre la face interne des paupières et des globes oculaires. Elle se manifeste par des rougeurs, des picotements au niveau des yeux. Les conjonctivites bactériennes et virales sont très contagieuses et se transmettent facilement via les sécrétions lacrymales infectées ou les objets contaminés. La contagion peut aussi s'effectuer par la toux et les éternuements. «Si elle est causée par un virus, la conjonctivite est contagieuse pendant 1 à 2 semaines. En revanche, la conjonctivite causée par une bactérie devient rapidement moins contagieuse à partir du moment où le traitement est posé», ont renseigné des spécialistes de la maladie.
En cette période hivernale, les cas de conjonctivite se multiplient, la contamination se fait rage, aucune frange de la société n’est épargnée même pas les nourrissons. Aujourd’hui, cette pathologie est assimilée à des symptômes de Covid 19 en cette période de pandémie. Les seuls traitements existant demeurent les collyres et le lavage des yeux.
Selon les ophtalmologues, dans un premier temps, des nettoyages des yeux plusieurs fois par jour, à l'aide d'une compresse stérile imbibée de sérum physiologique, sont recommandés pour diluer le pus et les germes, soulager la gêne et renforcer l'action du traitement. Pour décoller les yeux, une pommade antibactérienne est préconisée. Dans le cadre du traitement de cette pathologie, plusieurs malades font recours à l’automédication, d’autres n’hésitent pas à se rendre chez le pharmacien du coin.
Selon, docteur Khadim Ndiaye, pharmacien : «depuis quelques jours, nous avons une rupture de certains médicaments pour soigner les conjonctivites. Certains collyres sont en manquent dans nos pharmacies», a-t-il renseigné. Une situation qui démontre de l’ampleur de la maladie chez la population sénégalaise.
CONJONCTIVITE ET COVID
La conjonctivite est devenue une des manifestations du coronavirus dans cette troisième vague qui secoue le Sénégal. Les spécialistes de ladite maladie l’ont fait savoir. Toutefois, dans le cadre du coronavirus, la douleur reste moindre. On se rappelle de la sortie du professeur Moussa Seydi chef des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann qui avait sonné l’alerte lors de la première vague pour dire : « La contamination du coronavirus peut venir des yeux. Il faut porter des verres pour se protéger car, il n’y a que la bouche et le nez comme canaux». Une sortie qui s’est vite effritée par la position du ministère de la santé et de l’action sociale qui a balayé d’un revers de main cette hypothèse. Un an après, d’autres spécialistes confirment cette piste même si le non port de lunette n’est pas érigé en infraction comme le masque. Face à cette assertion des médecins, la population baigne dans la peur de contracter la conjonctivite.
Par Alassane THIAM
POURQUOI LA DIASPORA SÉNÉGALAISE DE FRANCE VOTE PEU ?
Le Sénégal fait partie des tout premiers pays d’Afrique subsaharienne à avoir accordé à ses ressortissants vivant à l’Etranger le droit de vote pour l’élection Présidentielle
Le Sénégal fait partie des tout premiers pays d’Afrique subsaharienne à avoir accordé à ses ressortissants vivant à l’Etranger le droit de vote pour l’élection Présidentielle.
En 1984, Le Président Abdou Diouf crée un poste de ministre délégué chargé des Sénégalais de l’extérieur. En 1993, c’est un tournant qui aboutit à la mise en place d’une Direction des Sénégalais de l’extérieur et, en 1995, a vu le jour le conseil supérieur des Sénégalais de l’extérieur.
A la suite des élections contestées de 1998, il fait des concessions à l’opposition et engage une réforme du Code électoral. Ce fut une négociation âpre qui a conduit à des innovations telles que la systématisation de l’isoloir, la représentation des partis dans les bureaux de vote, l’abaissement de l’âge du droit de vote à 18 ans et le droit de vote des Sénégalais de l’extérieur.
Cette dernière disposition, revendiquée par les immigrés, a engendré la création de différentes cellules affiliées aux partis politiques sénégalais. Contrairement aux idées reçues, la diaspora ne fait pas l’élection car, elle ne représente que 3,9% du corps électoral.
En 2009, la CENI (commission électorale nationale autonome) a interrogé l’intérêt sur le maintien du vote des sénégalais de l’extérieur au regard du nombre d’inscrits, du taux de participation et du coût que cette élection engendre. En France, l’inscription ou la réinscription sur les listes électorales relève du parcours de combattant.
En effet, une journée ou deux, souvent les samedis, sont consacrées aux Sénégalais qui souhaitent accomplir leurs devoirs de citoyens. Il faut parcourir parfois plusieurs kilomètres pour s’y rendent. Aussi, beaucoup de Sénégalais profitent de leur séjour au pays pour obtenir leur carte d’identité et s’inscrivent par conséquent sur les listes au Sénégal. C’est à l’heure du choix, qu’ils se rendent compte qu’ils ne peuvent pas voter en France. Le souci majeur demeure l’éloignement des bureaux de vote des liens de résidence de certains sénégalais.
Au Sénégal, les électeurs votent dans leurs villages ou dans leurs quartiers. En France, il faut parfois parcourir 80, voire 100 kilomètres pour choisir ses représentants. A titre d’exemple, les Sénégalais de Rouen sont amenés à voter au Havre, ville située à 90 kms environ. C’est simplement, demander aux Dakarois d’aller voter à Mbour voire à Joal. C’est souvent, les représentants des partis au pouvoir qui louent des cars pour acheminer les électeurs, dont, parfois, ils ne connaissent pas leurs appartenances politiques.
Les citoyens qui veulent exercer leurs droits doivent se rendre au Havre avec leurs propres moyens. Le coût total peut revenir à 45€ (30 000 F CFA) par véhicule individuel. Il faut donc être un citoyen extraordinaire ou un militant convaincu pour participer aux élections. Ces facteurs participent au faible taux de participation de la diaspora sénégalaise en France. Or, l’estimation du nombre de nos concitoyens est environ de 300 000, dont 33 000 inscrits sur les listes électorales. Il est important de souligner que l’électorat de la diaspora n’est pas déterminant pour choisir le Président de la République du Sénégal.
Le «Ndiguel» (recommandation) des immigrés n’est plus un facteur clef pour les élections sénégalaises. Gagner les élections en France n’est qu’un symbole. (Nous y reviendrons prochainement dans une de nos chroniques). Le vote de la diaspora coûte très cher à l’Etat sénégalais, (1% d’inscrits, plus de la moitié ne vote pas). Il est néanmoins le seul lien d’attachement démocratique que nos citoyens ont avec leur pays d’origine. C’est aussi un désir de vivre intensément ces temps démocratiques et sans procuration.
«TOUTE L’OPPOSITION NE PEUT PAS SE RETROUVER DANS UN SEUL CADRE»
Momar DIONGUE, journaliste analyste politique, parle de l'unité de opposition
L’annonce de la mise en place d’une coalition regroupant des formations politiques telles que le Pastef d’Ousmane Sonko, le Parti démocratique sénégalais (Pds) du président Abdoulaye Wade, le Taxawu Sénégal de Khalifa Ababacar Sall et le Parti de l’Unité et du rassemblement (Pur) du marabout-politicien Serigne Moustapha Sy a remis au goût du jour le débat sur l’impossible unité de l’opposition. Interpellé par la rédaction de Sud quotidien, Momar Diongue, journaliste analyste politique estimant que cette coalition en gestation est une preuve que ses initiateurs ont retenu la leçon de la dislocation de la coalition Mankoo taxawu senegal à la veille des législatives de 2017, a cependant justifié la difficulté qu’éprouve l’opposition actuelle à s’unir par une absence en son sein de leadership incontesté et incontestable et le climat de suspicions qu’il y a à sein.
«Je crois que l’opposition a retenu les leçons de ce qui s’était passé en 2017 avec la sabotage de Manko alors que tout laisser croire que l’opposition allait se retrouver au sein de cette grande coalition pour faire face au pouvoir lors des élections législatives de cette année-là. Mais, il y a eu des querelles au niveau de la tête de liste : certains avaient proposé Abdoulaye Wade symboliquement comme tête de liste, d’autres avaient pensé, du fait qu’il était encore dans les liens de la détention, Khalifa Ababacar Sall incarnait ce symbole. Donc, il y a eu des divergences telles que finalement, Manko s’est éclatée : Khalifa Ababacar Sall est partie à ces élections avec sa coalition et le Pds avec sa coalition. Je pense que ce projet de cette nouvelle coalition en gestation est à la preuve que les responsables de ces formations politiques concernées par cette entente ont retenu la leçon, ils savent qu’aux élections locales, il va falloir y aller en rang serré mais sans doute, on attendait à un bloc beaucoup plus large que les quatre ou cinq composants de cette nouvelle coalition ».
La position de leader de Wade et les Assises nationales, comme facteurs favorisant l’unité de l’opposition sous Diouf et Wade
«Personnellement, je crois qu’il ne faut pas se faire d’illusions. Toute l’opposition ne peut pas se retrouver dans un seul cadre. Jamais, cela ne sera possible. L’essentiel est que les forces les plus représentatives de cette opposition se retrouvent dans une coalition comme cela a été le cas dans ce bloc en gestation. J’en profite d’ailleurs pour rappeler à l’endroit de ceux qui reprochent à l’actuelle opposition d’être incapable de s’unir dans une coalition comme au temps du président Abdou Diouf ou Abdoulaye Wade que le contexte n’est pas pareil. Sous la présidence d’Abdou Diouf, Wade incarnait la figure de leader incontesté et incontestable de l’opposition et c’est pour cette raison d’ailleurs, que les responsables des partis de gauche à l’époque, n’avaient hésité à parrainer sa candidature alors qu’il est en retraite à Versailles. La position de leader de Wade avait rendu facile cette démarche qui a abouti à l’alternance de 2000. Sous la présidence de Wade lui-même, l’opposition est allée aussi majoritairement en bloc après avoir évidement passé par les Assises nationales. Lesquelles, Assises ont favorisé la mise su pied dans un premier temps de la coalition Front siggil Sénégal puis Benno siggil Sénégal qui a regroupé l’essentiel des formations politiques partis prenants des assises et c’est ce qui a permis à cette opposition d’alors de prendre plusieurs grandes villes des mains du pouvoir en 2009 avant de parachever leur victoire en 2012 lors de la présidentielle».
« …Sous Macky Sall, l’opposition est constamment infiltrée par… »
C’est sous la présidence de Macky Sall qu’il y a particulièrement la difficulté de l’opposition à être ensemble. Cela est lié au fait que, contrairement à l’époque de Diouf, il n’y a pas un leader de la trempe de Me Abdoulaye Wade dont le leadership est incontesté et incontestable et qui peut fédérer autour de lui toutes les forces. C’est vrai qu’on me dira qu’Ousmane Sonko a le vent en poupe et c’est aussi vrai qu’il est arrivé troisième lors de la dernière élection présidentielle mais, il y a encore au sein de la classe politique beaucoup qui refusent à admettre son leadership. Ce refus pourrait être lié à un complexe de longévité politique pour certains qui pensent du fait des années passées en politique, ils ne peuvent pas accepter d’être à la remorque du leader de Pastef. D’autres, parce qu’ils ont eu à occuper de hautes fonctions publiques, je pense notamment à certains responsables du Congrès de renaissance démocratique (Crd) dont Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo qui estiment qu’ils ont eu des profils qui ne les autorisent pas à être des wagons à la remorque d’Ousmane Sonko. C’est tout cela qui explique la difficulté de l’opposition à se retrouver ensemble particulièrement sous Macky Sall. A cela, il faut également ajouter, cette impression que sous Macky Sall, l’opposition est constamment infiltrée par certaines de ses composantes qui dit et revendique leur appartenance à cette opposition mais qui sont toujours en phase avec la président Macky Sall et sa majorité. Ce qui crée une atmosphère de suspicions qui fait que l’opposition a du mal à faire bloc. Donc, la difficulté actuelle de l’opposition à s’unir s’explique par l’absence en son sein de leadership incontesté et incontestable et du climat de suspicions qu’il y a à sein».
L’IMPOSSIBLE ENTENTE
L’unité de l’opposition contre le régime en place reste un rêve. Les différentes coalitions en gestation dans la perspective des locales en sont une nouvelle illustration. Les intérêts personnels passent avant tout
Devenu un refrain pour la quasi-totalité des leaders de partis de l’opposition, au lendemain de sa défaite face au président Macky Sall, qui avait remporté la présidentielle de 2019 dès le premier de tour, mais surtout après les tumultes de mars dernier liés à l’affaire politico-judiciaire opposant Ousmane Sonko à une jeune fille, l’unité de l’opposition sénégalaise contre le régime en place reste toujours un rêve, voire une chimère. La scission en de multiples coalitions de l’opposition pour les élections locales prochaines en est une parfaitement illustration puisqu’elle témoigne si besoin en était de l’impossible unité en son sein.
«Je réduirais l’opposition à sa plus simple expression». Cette déclaration du chef de l’Etat, Macky Sall, aussi violente soit-elle, se confirme pourtant de jour en jour. Pis, son opposition ne parvient toujours pas à s’unir pour faire face au régime en place.
En effet, la décision de certains partis de l’opposition, en l’occurrence Pastef d’Ousmane Sonko, Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, le PDS avec Karim Wade ou encore le Pur de Serigne Moustapha Sy, de faire bloc aux élections locales du 23 janvier 2022, alors que des discussions étaient en cours pour une large alliance de l’opposition à ces joutes électorales, a remis le couteau dans la plaie déjà béante attestant de son impossible cicatrisation devant déboucher sur l’unité des acteurs de cette opposition pour faire face au régime de Macky Sall.
Des manœuvres et autres alliances éphémères foisonnent pourtant, depuis l’avènement du président Sall à la tête de ce pays. Pas plus tard qu’au mois de mars dernier, après les événements nés de l’affaire politicojudiciaire qui avait mis le pays sens dessus, sens dessous pendant plusieurs semaines et surtout entre les 3 et le 8 mars 2021, avec une quinzaine de morts, plusieurs centaines de blessés, des biens publics et privés pillés et/ou dérobés, entre autres, la quasitotalité des discours des opposants au régime en place tournait autour de la nécessité de former un bloc de l’opposition pour faire face à ce régime et le battre.
De Khalifa Sall de Taxawu Sénégal à Barthélémy Dias, en passant par Ousmane Sonko de Pastef, ou encore El Hadji Malick Gakou du Grand parti, etc., le leitmotiv tournait autour de ce vœu ardant, qui semble dorénavant avoir pris du plomb dans l’aile, en prélude des locales prochaines. L’erreur commise par l’opposition lors des élections législatives de 2017, ayant favorisé la razzia de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakaar (Bby) qui a remporté 125 des 165 sièges que compte la 13ème législature, reste encore fraiche dans les mémoires.
Pourtant, l’opposition sénégalaise avait reconnu son erreur, notamment celle d’aller désunie à ces échéances de 2017. En effet, avant cette élection, celle-ci avait mis en place une coalition dénommée Mankoo Taxawu Senegaal, qui, non seulement avait soutenu, une dynamique de contestation du régime en place, mais surtout cherchait à imposer vaille que vaille une cohabitation parlementaire dans la législature qui devait sortir des joutes du 30 juillet 2017. Malheureusement, des querelles internes «politiciennes» pour la tête de liste de cette coalition avaient fait éclater cette union.
Pour rappel, le Chef de l’Etat avait encore réussi la «prouesse» de dynamiter l’élan unitaire de l’opposition, après la présidentielle de 2019 ? En effet, suite aux consultations et entretiens que Macky Sall, avait accordés à certains leaders de l’opposition, dans le cadre de l’ouverture du gouvernement à d’autres forces politiques, les coalitions de l’opposition avaient fini par voler en éclats. En perspective des locales, elle vient à nouveau de démontrer que les intérêts personnels passent avant tout.