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20 juin 2025
LES ACTEURS SE DISENT ENGAGES A REGENERER LA MANGROVE DE SAINT-LOUIS DONT 40% A DISPARU
L’Association Sénégalaise des Amis de la nature était, ce week-end, dans la région de Saint-Louis pour procéder au démarrage de la première phase du Projet de Reboisement de mangroves Sénégal Gambie
Les responsables et membres de l’Association Sénégalaise des Amis de la nature étaient, ce week-end, dans la région de Saint-Louis pour procéder au démarrage de la première phase du Projet de Reboisement de mangroves Sénégal Gambie.
Il s’agissait entre autre de la mise en place du Comité de pilotage dudit Projet qui vise à régénérer la mangrove dans la région de Saint-Louis qui a perdu 40% de celle-ci. D’où l’urgence aujourd’hui de reboiser cette mangrove détruite du fait de l’œuvre de l’homme. C’est ce qu’a fait savoir le Secrétaire Général adjoint de l’Association Sénégalaise des Amis de la Nature par ailleurs Coordonnateur dudit Projet.
Mamadou Mbodj et ses collaborateurs allemands se sont engagés à apporter leur contribution à la régénération de cette mangrove. “Vous savez, pour démarrer un projet, il faut être avec un groupe de personnes averties, avisées et engagées dans leurs localités pour que le projet puisse aboutir. Alors, le comité que nous avons mis en place est composé de 4 représentants des 4 sites à reboiser accompagnés de 5 habitants de leurs quartiers. Il fallait leur expliquer le fond du projet et les prochaines étapes à suivre”, a indiqué Mamadou Mbodj, Coordinateur dudit Projet.
Les sites à reboiser sont Sor Diagne, Khor, Bango et Bopp Thior. Selon toujours le Secrétaire Général adjoint de l’Association des Amis de la nature, “il est regrettable de voir que la mangrove qui faisait la beauté de cet archipel de Saint-Louis a disparu à cause de la main de l’homme et des conséquences des changements climatiques. “Quand je dis la main de l’homme, c’est la coupe abusive pour des besoins urgents. Mais aussi il y a cette région côtière liée aux changements climatiques qui a fait que la mangrove de Saint-Louis a disparu rapidement”, a-t regretté tout en exprimant l’engagement de son association en collaboration avec les Amis de la nature allemands à apporter leur contribution pour la régénération de cette mangrove. “Puisque c’est la main de l’homme qui a détruit, donc c’est la main de l’homme qui doit remettre en place. Et nous sommes dans cette optique. C’est pourquoi aujourd’hui nous sommes en parfaite symbiose avec les populations des quatre quartiers concernés pour essayer d’apporter notre contribution pour que la mangrove revienne car ce sera bénéfique pour Saint-Louis et pour la planète toute entière”, a-t-il ajouté tout en espérant des solutions durables à la disparition de cette mangrove.
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«THOMAS SANKARA EST UNE FIGURE DE L’INSOUMISSION »
Le 18 juillet 2021, Jean-Luc Mélenchon était présent au mémorial Thomas Sankara, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Accompagné des députés insoumis, le chef de file de l’Extrême gauche est venu rendre hommage à l’ancien Président burkinabé
Le 18 juillet 2021, Jean-Luc Mélenchon était présent au mémorial Thomas Sankara, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Accompagné des députés insoumis Mathilde Panot et Bastien Lachaud, il est venu rendre hommage à l’ancien Président burkinabé, de 1983 jusqu’à son assassinat en 1987.
À cette occasion, il a prononcé une allocution au cours de laquelle il a mis l’accent sur les réalisations de la première révolution burkinabé. Il a notamment cité les domaines pour lesquels les discours et les actes de Thomas Sankara doivent nous inspirer des leçons pour l’avenir. C’est ainsi qu’il a rappelé son action en matière d’égalité entre les femmes et les hommes et de lutte contre le patriarcat. Jean-Luc Mélenchon a déclaré qu’à ses yeux, Thomas Sankara était un précurseur de l’écologie politique.
Concernant les questions agricoles, il a fait sien l’objectif de souveraineté alimentaire, atteint à l’époque en 4 années par le Burkina Faso, et que la France d’aujourd’hui n’a plus. Il s’est aussi déclaré en accord avec la vision de Thomas Sankara concernant la francophonie. De manière générale, Thomas Sankara est pour lui une figure de l’insoumission.
Le Président du groupe La France insoumise a également parlé de sa rencontre avec le Balai Citoyen, une organisation burkinabé qui a joué un rôle clé dans la révolution de 2014. Il a dit être venu dans ce pays avant tout pour « apprendre et pas pour donner des leçons ».
BAC TECHNIQUE : LE LYCÉE TECHNIQUE DE FATICK AFFICHE UN TAUX DE RÉUSSITE DE 82,85%
Fatick, 19 juil (APS) - Le lycée technique et professionnel de Fatick a enregistré un taux de réussite de 82,85% au baccalauréat technique, soit 29 candidats reçus sur 35, a-t-on appris de source officielle.
Parmi ces candidats admis, "il y a 11 garçons, soit un taux de réussite de 91, 66%, et 17 filles, pour un taux de réussite de 82,60%", précise un document dont l’APS a obtenu copie.
Les candidats admis à l’issue de l’examen du baccalauréat technique 2021 sont tous de la série STEG, anciennement série G.
Le lycée technique et professionnel de Fatick est un centre secondaire qui dépend du lycée El Hadji Abdoulaye Niass de Kaolack.
Il a enregistré sa première promotion en 2020 avec un taux de réussite de 68,75%, contre 82,85% en 2021.
Interpellé sur ces résultats, le proviseur Mbagnick Faye juge ces résultats "satisfaisants" par rapport à ceux de l’année précédente.
Selon lui, "cette progression du taux de réussite s’explique en partie par l’expérience acquise par le personnel enseignant", ainsi que par "l’absence de grève au cours de l’année" écoulée.
Il y a aussi "la réduction drastique des effectifs des classes à cause de la covid-19 et une gestion basée sur la rigueur".
LA TABASKI ET LE ‘’BLOCAGE’’ DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL À LA UNE
La célébration de l’Aïd el Kébir dans un contexte de troisième vague de Covid-19 et le ‘’blocage’’ du Conseil constitutionnel sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.
Dakar, 20 juil (APS) – La célébration de l’Aïd el Kébir dans un contexte de troisième vague de Covid-19 et le ‘’blocage’’ du Conseil constitutionnel sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.
Sud Quotidien parle de ’’tabaski à double vitesse’’. ’’La communauté musulmane du Sénégal célèbre encore la fête de la tabaski en rangs dispersés. Et pour cause, alors qu’une partie de la communauté commémore le sacrifice d’Abraham ce mardi, au lendemain de la station d’Arafat, avec l’Arabie Saoudite, la grande majorité a pris date pour demain, mercredi’’, indique Sud.
L’Aid el-Kebir ou Aid al-Adha, une des deux grandes fêtes musulmanes, est célébrée le dixième jour de Dhul-Hijjah, le dernier mois du calendrier hegirien. Elle est marquée par le sacrifie d’un mouton pour commémorer la soumission du Prophète Ibrahim a Dieu. Selon la tradition musulmane, Ibrahim, avait reçu dans ses rêves l’ordre divin de sacrifier son fils Ismaël. Mais au moment d’immoler l’enfant, l’Ange Djibril le remplaca par un belier. L’attitude de Ibrahim en fut un modèle a suivre pour les croyants.
Dans ce contexte de célébration de la tabaski sur fond de pandémie, Le Quotidien s’exclame à la Une : ’’faites du sacrifice’’. Une invite du journal pour ’’appeler les fidèles à redoubler de vigilance et d’efforts afin d’éviter de chopper le virus, face aux assauts meurtriers du variant Delta’’.
Le Soleil s’intéresse aux ’’tontines de la tabaski’’ à Diourbel, ces ’’coffres du festin’’. ’’Les dépenses +somptuaires+ lors de la fête de la tabaski obligent les femmes à recourir à certaines astuces. Parmi celles-ci, les tontines, initiées depuis quelques années par des femmes de Diourbel, à travers les Associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC), sortent de l’ordinaire’’, note la publication.
Vox Populi indique que face à ce qu’il qualifie de ‘’blocage’’ du Conseil constitutionnel, le Congrès pour la renaissance démocratique (opposition) ‘’exige de Macky Sall qu’il mette +fin au désordre+ institutionnel+ en nommant les trois nouveaux sages’’.
Dans un courrier, Abdoul Mbaye, Ancien Premier ministre, président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), signale qu’’’il a été constaté que le Conseil Constitutionnel est composé actuellement de quatre (4) membres et n’est plus en capacité de délibérer : un membre est décédé le 03 janvier 2021 (empêchement définitif) et pour les deux autres nommés le 26 juin 2015, leur mandat de 6 ans, non renouvelable, a pris fin le 25 juin 2021 (départ définitif)’’.
’’Les trois membres qui ne font plus partie du Conseil Constitutionnel sont exclus du point de vue juridique, du champ de l’empêchement temporaire défini par l’article 5 de la loi organique n°2016-23 du 14 juillet 2016’’, précise t-il au nom du CRD.
’’Compte tenu du chaos institutionnel et du risque juridique créés par ce blocage inédit, les partis d’opposition qui m’ont donné mandat à l’effet de vous adresser ce courrier, demandent solennellement au Président du Conseil Constitutionnel de saisir le président de la République, Macky Sall pour l’informer de la situation grave dans laquelle est plongée l’institution et exiger qu’il mette fin au désordre institutionnel en procédant à la nomination de trois nouveaux membres au Conseil Constitutionnel’’, écrit-il.
Il tient à rappeler que l’article 23 de ladite loi dispose que ‘’le Conseil Constitutionnel ne peut délibérer qu’en présence de tous ses membres, sauf empêchement temporaire de trois d’entre eux au plus, dûment constaté par les autres membres’’.
L’Observateur parle d’un ’’précédent dangereux’’ et écrit : ’’Alors qu’il doit être composé de sept membres, le Conseil constitutionnel compte aujourd’hui quatre membres valables après le décès de Bousso Diaw, mais également l’expiration du mandat du professeur Ndiaw Diouf et de Mandiogou Ndiaye. Une situation que seul le président de la République, qui a la charge de nommer les juges de cette juridiction, est en membre de résoudre’’.
Avec l’absence de trois membres sur sept, le Conseil constitutionnel est ’’sur quatre appuis’’, selon Walfadjri.
Par Philippe D’ALMEIDA
FAUDRA-T-IL RE-CONFINER ?
C’est la lancinante et omniprésente question du moment, tant les jours d’état d’urgence et de couvre-feu ont laissé de terribles stigmates dans la mémoire des ménages et sur l’état global de la société.
C’est la lancinante et omniprésente question du moment, tant les jours d’état d’urgence et de couvre-feu ont laissé de terribles stigmates dans la mémoire des ménages et sur l’état global de la société. Les individus en sont sortis essorés et les familles blessées. Pourtant, tout semble indiquer que cette hypothèse est inévitable.
Les chiffres de cette troisième vague qu’on peine d’ailleurs à nommer ainsi, sont chaque jour plus affolants : Hier encore, sur 4 419 tests réalisés, le Sénégal a enregistré 1 722 nouveaux cas de coronavirus. L’heure n’est plus à l’autruche et la dérobade politicienne des bas calculs n’est plus de céans : le président Macky Sall a lui-même (enfin !) brandit, en fin de semaine, la menace d’un ‘’reconfinement’’ devant la montée vertigineuse des contaminations et l’évidente inconscience des populations, surtout avec l’approche des festivités de la Tabaski qui altèrent, dans une euphorie suicidaire, la lucidité des Sénégalais face au péril du coronavirus.
La situation du Sénégal est à l’image de celle d’un nombre important de pays africains qui, depuis quelques semaines, connaissent une aggravation de leur situation pandémique. Les décès liés à la Covid-19, notamment par le biais du variant Delta, ont connu, en l’espace d’une semaine, une progression de 43 % en Afrique, informait jeudi la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Prenant le taureau par les cornes, en réponse à la recrudescence des contaminations, alors même qu’il avait réussi à contenir le virus, le Rwanda a décidé de se ‘’reconfiner’ depuis samedi dernier, fermant à nouveau écoles et bureaux pour un peu plus d’une semaine.
Chez nous, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a rappelé samedi que le port du masque de protection demeure obligatoire dans les lieux publics comme privés, rappelant l’arrêté n°17602 du 29 avril 2021, prescrivant le port obligatoire du masque de protection dans les lieux publics et privés, sur la voie publique, les services de l’Administration publique, les services du secteur privé, les lieux de commerce. L’on imagine bien que cette simple injonction ne suffit pas à régler la question. En l’absence de moyens répressifs et fermes dans leur application, le règne du déni et du défi poursuivra sa tyrannie au sein de l’opinion, c’est-à-dire au sein d’un nombre considérable d’usagers des transports publics, des commerces et de l’Administration.
Cela est si vrai, qu’au registre des réponses radicales, un ancien responsable des services de santé a préconisé, samedi, le recours à l’armée pour la gestion de la pandémie et pour l’observance des règles de prévention par les populations. Option radicale qui dit toute l’inquiétude d’un certain nombre de nos compatriotes face à cette pandémie que rien ne semble pouvoir arrêter dans son ascension meurtrière et qui nous sert, comme dans un jeu à la gradualité sinistre, ses premier, deuxième, troisième et bientôt quatrième variants.
D’autant plus que les services compétents se montrent globalement incompétents à nous servir une situation épidémiologique claire, se limitant à la publication de chiffres dont on sait, au demeurant, qu’il faut les multiplier par trois, selon le ratio communément recevable, pour se faire une idée de la réalité des contaminations et des décès dans ‘’la vraie vie’’.
Alors, oui, il n’est pas exclu que bientôt, les hôpitaux publics atteignent un seuil de rupture où il leur serait difficile de recevoir de nouveaux malades. La situation deviendrait ainsi très vite ingérable. Le retour des festivités de la Tabaski risque de nous faire parvenir à ce pic-là, qui ne laisserait plus d’autre choix aux dirigeants que de ‘’re-confiner’’. Mais un ‘’re-confinement’’ intelligent qui associe vaccination et restriction des libertés dans un temps relativement bref, dans l’intervalle duquel tout doit se jouer massivement, efficacement et fermement.
LORSQUE L’HISTOIRE DONNE RAISON AU KHALIFE DE TIVAOUANE
Dans la campagne de lutte contre la Covid-19, certaines familles religieuses vont plus vite que les politiques. Le discours est non seulement ferme, mais aussi constant.
Dans la campagne de lutte contre la Covid-19, certaines familles religieuses vont plus vite que les politiques. Le discours est non seulement ferme, mais aussi constant.
Le khalife général de Tivaouane, Serigne Mbaye Sy Mansour, surnommé par certains ‘’Pa Allemand’’ pour son intransigeance dans certaines situations, a multiplié, depuis l’arrivée de la pandémie au Sénégal, des messages de mise en garde contre la nocivité du virus Covid-19. Il a été un des tout premiers guides religieux à être monté au créneau pour dénoncer une démission de l’Etat et à s’opposer à la réouverture des mosquées, malgré le déconfinement du 11 mai 2020. ‘’J’invite les fidèles à rester chez eux, à prier, à faire les incantations chez eux, à protéger les familles et à veiller au respect strict des mesures de prévention et des gestes barrières’’. Il mettait aussi en garde contre les cas communautaires qui ‘’peuvent disséminer la maladie un peu partout dans le pays’’.
Et pour couronner le tout, Serigne Mbaye Sy Mansour annoncera, le 13 octobre 2020, que Tivaouane ne tiendrait pas le Gamou traditionnel, alors que l’événement est célébré chaque année depuis 1902 et réunit plusieurs centaines de milliers de personnes. Une période qui est mise à profit pour prier, mais aussi pour favoriser tous les autres commerces et lobbying au sein de la communauté tidiane. Donc, des contacts tous azimuts.
Le khalife avait "jugé utile et salutaire d'inviter les fidèles à célébrer le Maouloud de cette année dans l'intimité de leur foyer", selon le rendu de son porte-parole. Ce, malgré certaines critiques discrètes au sein même des fidèles, contre les prises de position du chef de file de cette ‘’tarikha’’. Mais Serigne Mbaye Sy Mansour semble avoir la peau dure et l’érudition nécessaire pour asseoir ses points de vue. "Ce qui lui importe, ce n'est ni la lettre ni le nombre de fidèles mobilisés, mais l'essence de cette commémoration (…). Une prière à l'adresse d'un malade cloué sur un lit d'hôpital peut avoir plus de bénéfices que nos propres actes de dévotion. Une pensée et un encouragement pour nos médecins, nos aides-soignants qui, depuis huit mois, n'ont pas de répit, peut être une autre forme de célébrer le Maouloud", avait-il ajouté.
Serigne Mbaye Sy Mansour a dit de façon continue, dans des déclarations rendues publiques, qu’’’il ne faut pas cacher la vérité, pour quelle que raison que ce soit. Et qu’il faut connaître les menaces qui pèsent sur le Sénégal’’.
Lors de la cérémonie religieuse ayant suivi le décès, le 25 juin 2020, de son porte-parole Pape Malick Sy, emporté par la Covid, le khalife des tidianes avait fustigé le déconfinement et dénoncé une démission de l’Etat. S’adressant à Abdoulaye Diouf Sarr, Ministre de la Santé, il avait déclaré, dans un contexte où le vaccin n’était pas encore découvert : ‘’Monsieur le Ministre, l’État doit dire aux Sénégalais qu’il n’y a pas de remède, qu’il faut se préserver ou mourir !’’ Invitant dans la même veine, au respect des gestes barrières.
Aujourd’hui que la situation s’aggrave, nul doute qu’il va rester droit dans sa posture de… sage. La famille omarienne est dans la même ligne que Tivaouane. Elle a décidé, cette année, de ne pas organiser la prière traditionnelle de l’Aïd El Kebir (Tabaski) pour des raisons liées à l’explosion de cas. Elle demande aux fidèles de rester chez eux.
Les derniers chiffres font état de 1 722 nouveaux cas sur 4 419 tests réalisés, soit un taux de positivité de 38,97 %. Les cas communautaires sont estimés à 978. Un record au Sénégal !
EXCLUSION DÉFINITIVE DE L’ÉLÈVE AGRESSEUR DE SON SURVEILLANT!
La sanction vient de tomber pour L'élève Maodo Malick Ndione qui a agressé le surveillant du lycée de Sangué
La sanction vient de tomber pour L'élève Maodo Malick Ndione qui a agressé le surveillant du lycée de Sangué.
«L’élève auteur des faits exclu», informe le ministère de l’Éducation nationale. Le potache en question est en classe de 5ème. Il avait violenté son surveillant, Amady Diawara, au lycée de Sangué (région de Thiès). La décision a été prise par le conseil de discipline de l’établissement après audition des différentes parties.
LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE DIOURBEL CAMBRIOLÉ
Les bureaux du Président, du Procureur, de l’Assesseur du Procureur, du Greffier en chef et le Secrétariat ont été pris pour cibles par des visiteurs indésirables dans la nuit de samedi à dimanche
Le Tribunal de Grande instance de Diourbel a été vandalisé par des malfrats. Les bureaux du Président, du Procureur, de l’Assesseur du Procureur, du Greffier en chef et le Secrétariat ont été pris pour cibles par des visiteurs indésirables dans la nuit de samedi à dimanche. Les malfrats seraient probablement à la recherche de dossiers sensibles pendants devant cette juridiction régionale. Car, des tiroirs sont ouverts, des classeurs et documents éparpillés à même le sol, rapporte Radio Sénégal.
Pour rappel, le Tribunal de Grande instance de Diourbel a été incendié lors des émeutes de mars dernier. Heureusement, les autorités judiciaires ne laissent jamais aucun document contenant des affaires en instance estampillées grave dans leurs bureaux. Les individus non encore identifiés, sont toujours en cavale. Les lieux sont pourtant bien sécurisés de jour comme de nuit par les éléments du commissariat du corps urbain de Diourbel, appuyés par des Agents de sécurité de proximité (ASP).
Toutefois, l’enquête suit son cours. L’affaire sera donc suivie.
VERS LA PRODUCTION DE TESTS RAPIDES DE DIAGNOSTIC À DAKAR
Unitaid, l’agence de santé mondiale, et Find, ont annoncé investir pour appuyer le transfert technologique et stimuler la production locale de tests rapides de diagnostic de la Covid-19 dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires
Unitaid, l’agence de santé mondiale, et Find, l’alliance mondiale en faveur du diagnostic, ont annoncé investir pour appuyer le transfert technologique et stimuler la production locale de tests rapides de diagnostic de la Covid-19 dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires.
Cet investissement permettra d’accroître considérablement la production locale de tests rapides de diagnostic de la Covid-19 en Afrique entre autres. Faisant suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé dans le cadre du volet produits de diagnostic du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur Act), les contrats sont désormais finalisés et favoriseront l’accès équitable à des tests antigéniques de diagnostic rapide (Tdr-Ag) adaptés pour le dépistage de la Covid-19, a précisé Unitaid dans un communiqué de presse.
La pandémie a révélé la fragilité des systèmes de santé et à quel point la dépendance exclusive à des chaînes d’approvisionnement mondiales laissent de nombreux pays sans accès aux tests essentiels pour lutter contre la Covid-19. Aujourd’hui, les pays à revenus élevés dépistent la Covid-19 chez leur population au moins 60 fois plus que les pays à revenus faibles.
CONTENIR LA PROPAGATION DU VIRUS
Renforcer la capacité de production dans des centres locaux et régionaux est indispensable pour garantir la mise en œuvre de stratégies efficaces de dépistage par les prestataires de soins dans les pays à revenus faibles et intermédiaires, afin de contenir la propagation du virus.
Des accords soutenant les collaborations entre Xixia Pharmaceuticals (une filiale de Viatris) et Guangzhou Wondfo Biotech (Wondfo), entre Dcn Dx et Wama Diagnóstica, et entre Diatropix de l’Institut Pasteur de Dakar, Bionote et Mologic ont été signés.
Find et Unitaid appuient la création d’un Centre d’excellence chez Dcn Dx pour faciliter le transfert technologique des tests de diagnostic rapide (tdr) aux fabricants dans les Prfi. La société Wama Diagnóstica, basée au Brésil, est le premier de ces fabricants ; elle approvisionnera l’Amérique Latine et les Caraïbes. Elle devrait produire 2 millions de tests par mois à un prix plafonné à 2 dollars (prix départ usine).
Pour desservir le continent africain, Diatropix de l’Institut Pasteur de Dakar au Sénégal fait actuellement l’objet d’un soutien pour accroître la fabrication des Tdr-Ag transférés par Mologic et Bionote. Grâce à ce soutien, Diatropix déposera une demande réglementaire pour les tests transférés et les commercialisera sous sa propre marque, avec l’objectif d’atteindre 2,5 millions de tests par mois d’ici 2022. Les prix varieront entre 2,50 et 2 dollars (prix départ usine) et Diatropix souhaite réduire davantage le prix dans un proche avenir.
Pour stimuler encore la capacité de test dans les pays à revenus faibles et intermédiaires, Find et Unitaid annoncent que la société Wondfo, basée à Guangzhou en Chine, s’associe à Viatris (à travers sa filiale Xixia Pharmaceuticals basée à Gauteng, Afrique du Sud) pour mettre sur le marché des Tdr-Ag à bas coût dans ces pays. Ce partenariat entre un fabricant en grand volume et un distributeur de portée mondiale pourrait produire 144 millions de tests par an à un prix plafonné à 2,50 dollars (prix de départ usine).
PAR BOUBACAR CAMARA
FAIRE RENAÎTRE L’ESPOIR
Le Sénégal a besoin d’impulser, avec crédibilité, un nouvel élan, un sursaut salvateur et une rectification durable.
Le Sénégal vit un moment préoccupant. Notre beau pays subit les conséquences des virages ratés et traine un lourd passif. Malgré quelques éclaircies, le Sénégal offre le tableau sombre d’un pays qui souffre.
Le Sénégal a besoin d’impulser, avec crédibilité, un nouvel élan, un sursaut salvateur et une
rectification durable, pour faire renaître l’espoir et le traduire en réalité. Aujourd’hui, le choix
est simple : persister ou changer de cap.
Mes cher(e)s compatriotes,
L’alternative est de changer de cap, ce qui suppose beaucoup d’humilité, de grandeur et de
vertu pour éviter le déchirement du pays.
Pour changer de cap, il faut renforcer tous les acteurs clés de la vie économique et sociale :
l’État, l’Entreprise, le Travailleur, la Femme et la Jeunesse. Il est impérieux de diversifier les
sources de financement à travers la valorisation des ressources naturelles et du foncier, les
échanges ressources naturelles contre infrastructures, la titrisation des biens mobiliers et
immobiliers ainsi que des partenariats public-privé, gagnant-gagnant. C’est à ce prix que le
Sénégal sera économiquement indépendant, sur tous les plans. Le rayonnement du Sénégal en Afrique et dans le monde à travers une diplomatie économique dynamique et la
promotion de la paix notamment avec tous nos voisins, doit être recherché en permanence.
Il est temps d’en finir avec les investissements non prioritaires pour de vrais projets
structurants, pour des infrastructures portuaires, aéroportuaires, routières, ferroviaires,
énergétiques, agro-industriels, entre autres, faisant du Sénégal un nœud incontournable
dans la chaîne logistique internationale. Le réseau routier et autoroutier avec les ouvrages
de franchissement (ponts, bacs etc.) ainsi que les pistes de production doivent être
interconnectés. Il est devenu indispensable de consentir les investissements nécessaires
pour le soutien durable aux secteurs porteurs de croissance inclusive comme l’agriculture, la
pêche, l’élevage, l’artisanat, le tourisme et la culture. La réhabilitation du réseau ferroviaire
pour le transport des marchandises et des personnes contribuera à l’amélioration de la
mobilité de façon décisive. Il est également temps d’exploiter le potentiel hydraulique du
Sénégal en tirant profit des eaux souterraines et des eaux de ruissellement à travers notre
programme sectoriel « EAU à GOGO » aussi bien pour la consommation humaine et animale que pour la production agricole encore tributaire de la pluviométrie. Le réseau
d’assainissement obsolète doit être progressivement renouvelé et les infrastructures de
drainage réalisées pour éviter les inondations et leurs fâcheuses conséquences. Le transport public doit être modernisé avec un accent particulier sur les véhicules électriques et les voies de communication maritime et fluviale.
Le lancement d’un ambitieux programme d’industrialisation à travers la transformation des
matières premières et des produits agricoles, pastoraux et halieutiques, est attendu. Ce
programme est jumelé à un renforcement des capacités énergétiques du Sénégal. Un
nouveau plan directeur d’aménagement du territoire et de l’urbanisation sera mis en place.
Il inclura des solutions idoines pour la réorganisation des villages, de l’habitat urbain, des
bidonvilles et l’institution de zones de commerce. De nouvelles villes à plusieurs vocations
(industrielle, universitaire, culturelle, touristique et sportive) seront aménagées. Une
politique hardie de lutte contre la pollution multiforme et pour la protection de
l'environnement sera menée.
Le Sénégal a besoin d’une robuste architecture d’accueil d’un puissant réseau interconnecté
et de stockage des données, d’un plan numérique réactualisé, de blocs et applicatifs
couvrant l’essentiel des secteurs économiques et sociaux, avec un recours prioritaire à
l’intelligence artificielle.
Ces mesures auront un impact direct et positif sur le chômage et la valorisation des métiers,
sur la qualité de la vie et le pouvoir d’achat des populations. Il est impératif de trouver les
moyens de redresser définitivement l’éducation et la santé publiques en les rendant
gratuites par le biais de la mise en jeu, notamment, d’une partie des ressources pétrolières
et gazières.
Le stage et l’apprentissage professionnels seront généralisés et facilités. L’enseignement des langues nationales et des religions sera pris en charge par l’Etat.
Nos compatriotes émigrés ont besoin de protection à l’étranger, de la régularisation de leur
situation administrative y compris dans le cadre d’un regroupement familial. Il sera mis en
place une société de projets « DIASPORA S.A », pour faciliter leur retour au pays. Le Sénégal doit bénéficier de la précieuse contribution des « cerveaux sénégalais » constituant un « cloud » sur le toit du monde.
Enfin, des réformes indispensables attendent d’être entreprises, notamment la réforme du
travail et celle de la commande publique.
Feuille de route
Mes cher(e)s compatriotes,
Pour réaliser le changement de cap, je compte m’y prendre avec rigueur et en toute
transparence en suivant la présente feuille de route.
Tout d’abord, je ferai preuve, comme toujours, de beaucoup de respect pour le Sénégal qui
m’a tout donné.
En effet, on gouverne le monde actuel avec des valeurs et des idéaux dans le respect des
populations en commençant par faire preuve de compassion face à la pauvreté, l’ignorance,
le chômage, l’insécurité et la maladie qui les frappent.
Ce respect se traduira par la gestion transparente des ressources naturelles qui
appartiennent à tous, par le caractère optimal des choix des investissements, par
l’utilisation rationnelle des ressources du pays pour disposer d’un capital humain épanoui
notamment à travers un système de santé performant et un système éducatif mettant
l’accent sur la formation professionnelle et la recherche.
Ce respect se traduira aussi par la réparation effective des injustices subis par plusieurs
citoyens, ménages ou entreprises, du fait de l’État.
Pour bien gouverner dans le monde actuel, il convient de procéder à la dépolitisation de
l’administration, de la justice et de l’économie et d’adopter une politique efficace de
promotion de la transparence et de lutte contre la corruption à travers la prévention, le
contrôle et les sanctions, positives et négatives, en bannissant l’impunité.
Ensuite, comme vous le savez, l’Histoire de notre pays est jalonnée d’exemples où des défis
majeurs ont été relevés. L’espoir est donc permis. Pour sortir de la spirale négative, le
Sénégal a besoin de mettre de l’avant des femmes et des hommes compétents, intègres et
équitables, exclusivement motivés par l’intérêt national. Il est vrai que certains d’entre eux
se sont laissé gagner par le découragement à force de voir les gouvernants s’éloigner de
leurs promesses et engagements électoraux.
Dans cette noble entreprise, la jeunesse qui doit grandir plus vite avec l’aide de la maturité
des adultes, a un rôle essentiel à jouer, à côté de nos braves femmes. Leur mission consiste
à prendre le destin du Sénégal en mains.
Mes cher(e)s compatriotes,
Je m’engage à faire ce qui aurait dû être fait, à défaire ce qui n’aurait jamais dû être fait, à
refaire ce qui a été mal fait, maintenir et améliorer, si nécessaire, ce qui a été bien fait.
Aujourd’hui, plus que jamais, il appartient aux populations d’être vigilantes et engagées. Je
les exhorte donc à prendre leurs responsabilités en passant du « citoyen-spectateur » au
« citoyen-acteur », à tous les niveaux, du local au global.
Mes cher(e)s compatriotes,
En conséquence, je vais, s’il plaît à Dieu, commencer par m’engager, à vos côtés, dans la
conquête du pouvoir local. Ensuite, je vais m’investir avec vous, pour peupler l’Assemblée
nationale de porte étendards des citoyens, choisis suivant des critères objectifs. Enfin, je
vais me battre pour que le Sénégal soit dirigé par une équipe compétente, désintéressée et
crédible, proche des réalités des populations. Alors, il sera mis en œuvre un programme
politique, économique et social apte à sortir le pays du sous-développement, à soigner et
cicatriser les maux de notre pays. Voilà l’essentiel !
Mes cher(e)s compatriotes,
Pour que tout cela soit possible, un climat de paix et de sérénité doit être instauré. La
responsabilité première incombe au pouvoir en place qui doit faire baisser la vive tension
politique actuelle, mère d’une crise grave pourtant persistante malgré les efforts de toutes
les autorités qui comptent dans ce pays notamment les autorités religieuses et la société
civile.
Voilà ce que mérite le Sénégal. C’est ce que nous lui devons. Refusons de laisser le Sénégal basculer dans l’aventure et l’instabilité ! Prenons nos responsabilités devant l’Histoire!
Notre conviction est que l’espoir renaît toujours pour un peuple qui a la capacité de donner
le meilleur de lui-même. Nous disposons du fil et de l’aiguille, il nous reste à recoudre les
parties déchirées du tissu national qui nous couvre tous. Ouvrons les yeux ! Ouvrons les
cœurs ! Chacun d’entre nous doit, sans la moindre hésitation, s’y engager en se convaincant
que son compatriote en fera de même.
Le Sénégal n’est pas seulement un territoire, un peuple, une Histoire, une cohésion sociale,
des valeurs et traditions. Le Sénégal est également une âme qui respire et demande à être
respecté.
Vive le Sénégal !
Vive l’Afrique !
Je vous remercie de votre aimable attention
Boubacar CAMARA
Président fondateur honoraire du Parti de la Construction et la Solidarité PCS/JENGU TABAX