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14 septembre 2025
LEVEE D'IMMMUNITE, J’Y VEILLERAI PERSONNELLEMENT
L’étude du dossier du présumé trafic de passeports diplomatiques n’était pas inscrite à l’ordre du jour. Mais à l’ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2021–2022, Moustapha Niasse a informé ses collègues de la lettre du Garde des Sceaux…
L’étude du dossier du présumé trafic de passeports diplomatiques n’était pas inscrite à l’ordre du jour. Mais à l’ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2021 – 2022, à l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse a informé ses collègues de la lettre du Garde de Sceaux qui demande la levée de l’immunité parlementaire de deux de leurs collègues. Il s’agit d’El hadj Mamadou Sall et de Boubacar Biaye.
Si le premier nommé était absent lors de la session de ce matin, le second, lui, était bien présenté. M. Biaye, même s’il avait bien sapé, avec son ensemble de costume bleu, avait du mal à cacher son angoisse. De temps en temps, il dissimulait son mal dans un sourire, lorsque certains de ses collègues s’approchaient de lui.
Dans son discours de clôture de session, le président de l’Assemblée nationale est largement revenu sur ce sujet qui fait l’actualité. Niasse promet une étude sérieuse de dossier. « Je ne saurais pas conclure sans évoquer le dossier en cours qui porte sur le trafic présumé de passeport diplomatique où des députés sont incriminés.
Je puis vous dire que la demande de levée de l’immunité de nos collègues sera traitée conformément à la constitution du Sénégal et au règlement intérieur de l’assemblée, dans le souci de respect strict des procédures », a-t-il indiqué, avant de promettre une procédure correcte de cette demande de levée de l’immunité. « J’y veillerai personnellement à chaque étape », a-t-il déclaré.
La procédure de levée de l’immunité d’un député à des normes. Après la saisine de l’Assemblée par le ministre de la Justice, le bureau de l’Assemblée doit se réunir pour statuer. Cette réunion du bureau, en l’espèce, est convoquée par le président Moustapha Niasse, le lundi 18 octobre 2021. Après s’en suit la réunion des présidents de groupe qui vont désigner les membres de la commission ad hoc chargée de faire une enquête en écoutant soit le député soit son conseiller. « C’est notre devoir de veiller au respect de la procédure parce qu’il n’y a rien à cacher », déclare Moustapha Niasse.
Cette affaire, a estimé Seydou Diouf, l’Assemblée nationale a intérêt à la tirer au clair. Il y va de sa crédibilité. Mais il ne faudrait en aucun cas, biaiser la procédure. « Ce n’est pas l’Assemblée qui peut être fautive et répondre du comportement éventuel de certains députés. Il faudrait bien que l’on fasse la part des choses. L’Assemblée est une institution qui accueille des hommes et des femmes qui ont été élus pour assurer une mission au service de la République.
Mais ces hommes et ces femmes, au-delà d’être des députés, sont des êtres humains. Ils peuvent faillir. Donc quand des situations du genre se posent. L’Assemblée ne peut reposer que sur les procédures édictées par la constitution et par son règlement intérieur. Ce qui est regrettable, c’est que très souvent, dans notre pays, lorsqu’une situation se produit, les gens oublient les dispositions de la constitution et règlement intérieur ».
En tout état de cause, le président du groupe parlementaire des Libéraux, Cheikh Mbacké Bara Doli, estime que cette histoire n’a que trop duré. Pour lui, le bureau de l’Assemblée nationale a les voies et moyens pour lever en urgence l’immunité d’un député. « Le règlement intérieur prévoit d’autres voies pour examiner la levée de l’immunité parlementaire. Ils (députés de la majorité) pouvaient faire une résolution ou voire une autre voie.
Il ne fallait pas attendre l’ouverture de la session pour étudier. Il y a des sessions extraordinaires et des résolutions pour examiner tous les dossiers que l’on juge urgents. Notre règlement intérieur prévoit des fins de sessions. Mais à chaque fois que le président a besoin des députés, s’il les convoque, ils viennent répondre. Ce dossier, s’il concernait un député de l’opposition, personne n’en allait plus parler, parce que, ça aurait été réglé depuis », a déclaré Cheikh Mbacké Bara Doli.
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ENVISAGER LE MINISTÈRE DE L’ÉMERVEILLEMENT
« La folie, c’est de toujours faire la même chose et s’attendre à un résultat différent à chaque fois ». Ça fait presque de la peinée convoquer Albert Einstein dans le vide sidéral.
« La folie, c’est de toujours faire la même chose et s’attendre à un résultat différent à chaque fois ». Ça fait presque de la peinée convoquer Albert Einstein dans le vide sidéral.
En effet, ce dont il s’agit interpelle sur la vacuité en cours dans le pays et qui n’en finit plus. Nos yeux sont fatigués des spectacles affligeants. Nos oreilles bourdonnent de cacophonie. On se bouche le nez à force d’effluves et de vents mauvais. Les cœurs sont à marée basse. L’aigreur est partout. Ce qu’on a vu en Casamance en termes de violence, de ressentiments et de passions toxiques nous horripile. Nous en sommes lassés. Mais à quoi cela renvoie, tous ces actes de folie ? C’est la preuve supplémentaire que la classe politique est complètement hors sol. Pire, elle n’est même pas en capacité de transformer le réel fait de souffrances et de paupérisation de larges segments de la population. Les paroles ne sont pas jolies. Les actes sont laids. Tellement moches qu’on se demande parfois si les professionnels de la bouillie politique ont gardent une once d’amour pour la patrie. Martyrisée par un vieux conflit de 40 ans, la Casamance se met encore à panser ses blessures. Elle n’a ni besoin d’enchères, ni de manipulations encore moins de médiocrité. Elle attend qu’on y déverse de grands projets. Son avenir, c’est l’union sacrée. Doudou Ka autant qu’Ousmane Sonko ont manqué de tact, de sensibilité pour ne pas dire de culture.
Nous les mettons dos à dos. Tous ceux qui soufflent la haine dans le cœur des hommes ont vocation à être sanctionnés aux élections. Je ne donnerai pas ma carte aux outranciers et aux excessifs. L’excès est insignifiant. Que signifient aujourd’hui les valeurs morales et civiques au moment où les enseignements-apprentissages reprennent ? Le Président de la République préconisait en Mars dernier leur revitalisation. Il y a eu réitération à Dubai où le Sénégal bat des records de représentation à l’expo universelle. On attend de voir la facture. Les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions. Il en faut de la baraka et courage pour reprogrammer le citoyen. Ce qu’on voit dans les écoles malgré les plates excuses des élèves, le climat d’anarchie dans les rues, les quartiers et l’espace public est affligeant et désespérant. Dakar remporte la palme de la sédimentation du désordre organisé. Les 19 communes d’arrondissement ainsi que la mairie de ville n’ont même d’aptitude à désensabler les artères. Il n’y a plus de clairvoyance. C’est la fin de l’urbanité exquise. La politesse, la discipline, c’est mort. Peut-être, faudrait-il envisager un futur grand département ministériel chargé de l’Émerveillement. Pour qu’enfin, on ouvre les yeux sur les dégâts monstrueux générés par le long sommeil de la raison.
KEEMTAAN GI - SENEGAL VU DE DUBAÏ
N’en doutons plus ! Le Chef l’a dit et il a de bonnes raisons de le professer. Bien entendu, il n’a pas regardé son peuple dans le blanc des yeux pour lui déclarer la bonne nouvelle. Mais, c’est loin de la plèbe, autour des agapes princières avec sa faune de courtisans, qu’il a écarquillé les yeux pour se rendre à l’évidence que le Sénégal est sur une bonne trajectoire. Mais rassurez-vous de sa bonne foi. Il a vu le Sénégal sous les yeux du pays où il se prélasse depuis mardi avec son gouvernement et son administration. Ils y sont, disent-ils, qui pour s’inspirer du modèle du pays hôte, qui pour vendre la destination Sénégal. D’autres, et ils sont nombreux, pour faire la bringue avec le fric du contribuable… D’autres encore pour faire du « door marteau » ! Chassez l’ennui de plus d’une année de claustration due à ce salaud de Covid. On verra ce qu’on va voir… Mais tout cela est évidemment bien beau vu depuis Dubaï. Preuve que le Chef est décidé à nous transformer notre charmant pays ? Visez donc son subit accès de colère. Il vient de se rendre compte que les rues ne sont pas faites pour accueillir les ateliers des pauvres citoyens qui cherchent le diable pour lui tirer la queue. Il aurait dû y ajouter les restaurants de fortune. Ce qui est vrai. Décrétant ainsi la fin du désordre. On vous l’a dit. Ce pauvre pays où les gens se battent au quotidien dans la rue pour survivre, le Chef l’a vu sous les yeux de la première ville des Émirats arabes unis. Après avoir donc vu tant de merveilles, on peut penser que ce charmant pays est bien sur la bonne trajectoire. On nous le changera en une métropole futuriste où l’on vivra mieux et mangera à notre faim. Bien entendu, le Chef ne doit pas s’en arrêter seulement aux pauvres ateliers qui encombrent. Mais procéder à un grand nettoyage de son entourage et de toute la racaille qui le suit partout. Celle-ci étant plus nocive que les ateliers des pauvres… KACCOOR BI
DECES DE CHEIKH NIASSE UN SIT-IN PREVU DEVANT LE CONSULAT DU SENEGAL A PARIS
La mort de l’émigré Cheikh Niasse est en passe d’être une pilule « divine » très amère à digérer pour les Sénégalais de Diaspora. Pour cause, un sit-in est prévu ce vendredi de 15 octobre à 19 h en France. La marche silencieuse suivie d’un « togayou niakhtou » aura lieu devant le consulat du Sénégal à Paris. Selon les membres de l’organisation, ce sit-in a pour objectif d’exiger de «l’Etat du Sénégal, toute la lumière sur la mort de Cheikh Niasse suite à son arrestation par la police». Une initiative du Fdm, du Frapp, Fors, Gokh You bess, Diaspora Sénégalaise, Les Panafricains et la société civile. Rappelons-le, Cheikh Niasse est décédé lors de sa détention dans des conditions troubles et déplorables bien que l’autopsie effectuée ait confirmé une mort naturelle due au coronavirus.
HAPPY BIRTHDAY EL HADJ MANSOUR MBAYE VA SOUFFLER SES 86 BOUGIES !
Après-demain dimanche, El Hadj Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels du Sénégal et grand homme de radio, va souffler ses 86 bougies. Ce sera à Tivaouane en prélude de la nuit du maouloud non célébrée dans la cité religieuse de Maodo. Sans doute, de nombreuses autorités politiques, religieuses et diplomatiques vont souhaiter joyeux anniversaire à notre Haj Mansour national. D’ailleurs, lors de son dernier anniversaire fêté, l’actuel khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, avait fait une conférence religieuse en son honneur, à Sorano. Pour clore ces cérémonies, Ndiawar Touré, Kora Fall et Palla Mbengue avaient aussi organisé un grand combat de lutte à Rufisque. Sans oublier Bougane Dany, leader du mouvement Guëm Sa Bop dont un studio de la radio Zikfm porte le nom de Hadj Mansour. Par ailleurs, toujours dans le cadre des festivités de l’époque, Youssou Ndour avait offert une soirée gratuite à Sorano dénommée «Sargal El Hadj Mansour Mbaye». « Le Témoin » l’assure, ce dimanche sera encore un grand jour pour notre Haj Mansour national.
GUINEE-BISSAU UN COUP D’ETAT MILITAIRE DEJOUE
L’état-major des armées de la Guinée-Bissau a annoncé hier avoir identifié des militaires qui préparaient un coup d’État pour renverser l’ordre constitutionnel dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest. « Nous avons réussi à identifier un groupe de militaires des FARP (Forces armées révolutionnaires du peuple) qui est en train de mobiliser des soldats en achetant leur conscience contre des billets de banque afin de subvertir l’ordre constitutionnel établi », a déclaré le général Biagué Na Ntan, chef d’état-major général des armées, à l’occasion de la cérémonie de célébration du 47e anniversaire de la création de la Police militaire. « Ce sont les soldats ayant reçu de l’argent qui ont dénoncé les auteurs de ces actes ignobles », a ajouté le général Nan Ntan. Cette annonce intervient le jour même où le président Umaru Sissoco Embalo a quitté Bissau pour une visite de travail de 48 heures.
EL HADJ DIOUF PLEURE JOSEPH KOTO
L’ancienne vedette de l’équipe nationale de football a rendu un vibrant hommage à Joseph Koto. "Le meilleur d’entre-nous est parti ! Vous imaginez sans doute ma peine
L’ancienne vedette de l’équipe nationale de football a rendu un vibrant hommage à Joseph Koto.
"Le meilleur d’entre-nous est parti ! Vous imaginez sans doute ma peine, mon désarroi et ma tristesse avec le départ brutal de mon grand-frère, ami, collègue et complice Joseph Koto. Quel grand homme fût-il du haut de sa petite taille ? Joseph Koto était la bonté faite homme. Gentil, respectueux, jovial et foncièrement humain.
C’était comme un père pour moi, un conseiller mais surtout un véritable pilier de notre association des anciens footballeurs sénégalais. Ces derniers mois, j’ai partagé le quotidien d’un homme bon, passionné, patriote et aimable, un homme qui est entré dans le cœur des sénégalais depuis belle lurette.
Footballeur talentueux , il nous a tous fait rêver avec ses courses folles, ses chevauchées déroutantes et sa belle détente. Comme sur le rectangle vert, il nous a tous dribblé, mis un petit pont en cette après-midi de tristesse pour la grande famille du football sénégalais et africain.
Joseph Koto sera irremplaçable dans le cœur des supporters de la Jeanne d’Arc, du Sénégal et du football africain. Vas mon idole, dors du sommeil profond du guerrier. Tu as marqué ton époque, tu as suscité des vocations comme la mienne et fais chavirer nos cœurs avec ta belle carrière de footballeur et d’entraîneur.
Tu nous laisses tous orphelins, de ta bonhomie, de ton courage, de ta force de caractère, de ta joie de vivre et de ta gentillesse. Repose en paix, tu nous manqueras à jamais, nous te pleurerons encore longtemps car tu étais le meilleur d’entre-nous tous. Ta vie n’a pas été vaine. Ton fiston qui te pleure"
L’ACADÉMIE DE THIÈS ATTEND D'ETRE EN UNIFORME SCOLAIRE
L’Académie de Thiès attend plus de 33.000 tenues scolaires dans le cadre de l’initiative du Chef de l’Etat consistant à uniformiser les tenues des élèves.
Thiès, 14 oct (APS) - L’Académie de Thiès attend plus de 33.000 tenues scolaires dans le cadre de l’initiative du Chef de l’Etat consistant à uniformiser les tenues des élèves.
Le projet de généralisation des tenues scolaires, doté d’une enveloppe de 10 milliards de francs CFA par le gouvernement, a été annoncé par le président Macky Sall, le 23 avril dernier en conseil des ministres.
Le président de la République a donné des instructions au ministère de l’Education nationale, au ministère de l’Artisanat, à la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER) et aux autorités administratives, a signalé l’inspecteur d’académie de Thiès, Papa Baba Diassé.
Il s’agit de faire en sorte que dans chaque région, un comité travaille à ce que les tenues soient disponibles ’’le plus rapidement possible’’, a-t-il indiqué.
La région de Thiès aura droit à quota de ’’plus de 33.000’’ tenues, a dit M. Diassé, au terme de la traditionnelle visite d’écoles, lors de la rentrée des classes.
Les couleurs pour l’académie de Thiès sont le beige et le bleu.
Au niveau du préscolaire, ce seront des blouses unisexes, à l’élémentaire, des blouses pour les filles et des chemises avec manches longues ou courtes pour les garçons.
Pour l’inspecteur d’académie de Thiès, les tenues scolaires trouvent leur ’’pertinence’’ tant au plan économique et culturel, qu’au plan psychopédagogique.
En plus de développer chez l’enfant les ’’sentiments d’appartenance à un groupe [et] de fierté nationale’’, tout en évitant les complexes entre enfants de différentes classes sociales, les tenues scolaires ont aussi l’avantage, selon lui, d’amener les élèves à ’’se concentrer sur les études [plutôt que] sur le port vestimentaire’’.
Elles constituent, à ses yeux, une ’’plus-value’’ permettant de valoriser l’expertise et les ressources locales.
Elles sont aussi, selon lui, une opportunité pour les artisans qui sont dans l’informel d’être accompagnés par la DER.
’’C’est la première fois que des marchés publics sont territorialisés’’, à travers ce projet, a-t-il relevé, pour s’en réjouir.
Il précise que pour la première année, seules les écoles publiques sont concernées par le projet.
’’Cette année, c’est des tenues, mais nous irons vers des uniformes’’, renseigne l’IA.
UN SOMMET AFRICAIN SUR L’EAU POUR PREPARER LE FORUM MONDIAL DE L’EAU
Macky Sall va organiser un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine en marge du 9e Forum mondial de l’eau prévu du 21 au 26 mars à Dakar, en vue de l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) relatifs à l’eau
Diamniadio, 14 oct (APS) – Macky Sall va organiser un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine en marge du 9e Forum mondial de l’eau prévu du 21 au 26 mars à Dakar, en vue de l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) relatifs à l’eau, a annoncé, jeudi, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement.
Des institutions internationales sont associées à l’organisation du sommet, a indiqué Serigne Mbaye Thiam lors d’une réunion tenue à Diamniadio (ouest), pour les préparatifs du forum.
Le sommet de l’Union africaine va donner ‘’une envergure politique et diplomatique exceptionnelle’’ au forum prévu en 2022 à Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar, selon M. Thiam.
‘’Le défi est certes immense, mais nous pouvons et devons poser ensemble (…) le socle des actions transformatrices de ce nouvel engagement en faveur de l’eau et de l’assainissement’’, a-t-il souligné.
Pour soutenir les politiques hydrauliques, Macky Sall a également décidé de s’appesantir sur la question de l’eau, lorsqu’il va assurer la présidence tournante de l’Union africaine en 2022-2023, selon Serigne Mbaye Thiam.
Le Sénégal et le Conseil mondial de l’eau ont décidé, a-t-il annoncé, d’associer les gouvernements, les parlementaires, les autorités administratives et les organisations internationales chargées des politiques hydrauliques aux efforts fournis en vue de l’atteinte des aspects des ODD liés à l’eau.
‘’Nous devons nous mobiliser davantage et mobiliser (…) la communauté internationale’’, a ajouté le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, soulignant ‘’l’urgence d’agir efficacement pour mettre fin à la crise de l’eau’’.
Il a évoqué la nécessité de ‘’soutenir les innovations indispensables pour résoudre les problèmes d’eau et d’assainissement de façon globale et durable’’.
Serigne Mbaye Thiam estime que ‘’les institutions africaines et internationales ont bien compris cela’’.
Selon lui, les jeunes, les chercheurs, les parlementaires, les associations de femmes, les représentants des collectivités territoriales, les associations de la société civile et le secteur privé s’intéressent tous au 9e Forum mondial de l’eau.
C’est peut-être parce que ‘’les attentes sont fortes pour le succès de ce grand rendez-vous’’, a-t-il dit.
LA GOUVERNANCE ÉQUITABLE DES TERRES ENTRE HOMMES ET FEMMES SUR TAPIS
L’Alliance nationale pour la promotion des droits fonciers des femmes exhorte l’Etat du Sénégal, dans un communiqué parvenu jeudi à l’APS, à instaurer ‘’une gouvernance équitable, égalitaire et transparente des ressources foncières’’.
Dakar, 14 oct (APS) - L’Alliance nationale pour la promotion des droits fonciers des femmes exhorte l’Etat du Sénégal, dans un communiqué parvenu jeudi à l’APS, à instaurer ‘’une gouvernance équitable, égalitaire et transparente des ressources foncières’’.
Elle a fait ce plaidoyer à l’occasion de la célébration prévue vendredi, comme le 15 octobre de chaque année depuis 2007, de la Journée internationale des femmes rurales.
L’Alliance nationale pour la promotion des droits fonciers des femmes, constituée de plusieurs organisations, est dirigée par le Cicodev Afrique, une organisation non gouvernementale dédiée à la défense de la citoyenneté et des consommateurs.
Elle réaffirme son ‘’engament à œuvrer pour l’amélioration des conditions des femmes et des filles en milieu rural, dans l’accès et la jouissance des ressources foncières’’.
Elle invite l’Etat du Sénégal et ses partenaires à ‘’intensifier leurs efforts pour une gouvernance équitable, égalitaire et transparente des ressources foncières’’.
L’alliance souhaite aussi que les autorités sénégalaises s’emploient à ‘’donner corps à la recommandation des chefs d’Etat de l’Union africaine d’affecter au moins 30 % des terres de manière documentée aux femmes’’.
Elle les invite au ‘’respect de l’engagement de Maputo d’affecter au moins 10 % du budget national au secteur agricole’’.
‘’Les femmes rurales cultivent une bonne nourriture pour toutes et tous’’ est le thème des activités prévues cette année pour la célébration de la Journée internationale des femmes rurales.
Un thème qui ‘’met en relief le rôle essentiel que jouent les femmes et les filles rurales dans les systèmes alimentaires du monde’’, souligne le communiqué.
‘’Défaillances des systèmes de production’’
L’Alliance nationale pour la promotion des droits fonciers des femmes déplore que ‘’le rôle et la place de la femme rurale sénégalaise [soient] marqués du sceau de la précarité en termes d’accès et de jouissance effective aux ressources foncières’’.
La ‘’problématique’’ de l’accès des femmes rurales aux ressources foncières et aux autres facteurs de production (intrants, crédit, etc.) ‘’reste à ce jour une forte préoccupation’’ au Sénégal, selon le communiqué.
L’alliance estime que ‘’l’occasion est encore belle de rappeler combien il est important de renforcer les efforts de développement dans le monde rural, en particulier au profit des femmes’’, au Sénégal.
Elle déplore ‘’la faiblesse notoire de l’accès et surtout du contrôle des terres par les femmes, sur la base de paramètres inégalitaires persistants et un processus de socialisation favorables à cette discrimination’’.
Un regret auquel s’ajoute ‘’la faible implication des femmes rurales dans les institutions foncières, à commencer par l’échelle de la famille, le village, et la collectivité territoriale’’.
Selon le communiqué, les femmes, qui représentent plus de la moitié de la population sénégalaise, ne possèdent que 11 % des terres du pays.
‘’Cette situation est injuste et fragilise les droits fonciers des femmes. Cette fragilité est source d’insécurité alimentaire et de plusieurs défaillances des systèmes de production’’, déplore l’Alliance nationale pour la promotion des droits fonciers.
Ce constat est en contradiction avec la Constitution du Sénégal, laquelle stipule que ‘’l’homme et la femme ont le droit d’accéder à la possession et à la propriété de la terre dans les conditions déterminées par la loi’’.
MBOUR, DES APPRENANTS PROLONGENT LES VACCANCES
Les cours n’ont pas démarré ce lundi dans plusieurs écoles de Mbour (ouest) dont les responsables souhaitaient faire du concept ‘’Ubi tey, jang tey’’ une réalité, de manière à démarrer les enseignements le même jour.
Mbour, 15 oct (APS) - Les cours n’ont pas démarré ce lundi dans plusieurs écoles de Mbour (ouest) dont les responsables souhaitaient faire du concept ‘’Ubi tey, jang tey’’ une réalité, de manière à démarrer les enseignements le même jour.
A l’école Badara Sarr (ex-Mbour 1), la directrice Khary Thioye regrette l’absence de la plupart des élèves, malgré la présence du corps enseignant. Pourtant, ’’toutes les dispositions sont prises’’ pour un démarrage des cours, déclare-t-elle.
’’Le concept +Ubi tey, jang tey+ est tombé à l’eau, parce que le quart de nos effectifs n’est même pas venu. Le problème, c’est que ce sont les parents qui retiennent les enfants à la maison’’, fustige-t-elle.
A l’école Coumba Ding Ding Sonko, qui accueille des élèves de la maternelle et de l’élémentaire, moins de vingt élèves seulement ont répondu à l’appel. Toutes les dispositions nécessaires à un démarrage rapide des cours sont pourtant prises, assure sa direction.
’’Beaucoup de parents n’ont pas encore inscrit leurs enfants, peut-être faute de moyens dû à la crise économique qui sévit au Sénégal’’, explique la directrice de cet établissement scolaire, Coura Dièye Kanté. Elle assure néanmoins que les mesures barrières sont respectées.
Selon elle, certains parents d’élèves préfèrent régler la scolarité de leurs enfants inscrits à l’élémentaire ou au moyen secondaire, avant de penser aux plus jeunes.
’’Pour moi, il faut privilégier la petite enfance, puisque c’est la base de tout’’, soutient-elle.
Elle estime que certains parents d’élèves préfèrent envoyer leurs enfants dans les foyers religieux pour la célébration de la naissance du prophète Mahomet (PSL), communément appelée gamou (Mawlid).
Pour cette raison, elle pense que les cours ne pourront pas démarrer avant la semaine prochaine.
C’est la même situation qui prévaut dans presque tous les établissements scolaires de Mbour, à l’exception de l’école élémentaire Cheikh Mbaba Sow. Dans cet établissement scolaire, le ’’ubi tey jang tey’’ est une réalité, puisque les cours ont démarré au premier jour de la rentrée des classes.
’’Ici, ce concept est une réalité depuis plusieurs années maintenant, parce que nous croyons à la conscience professionnelle’’, fait valoir son directeur, Ousmane Sow.
Pour lui, après plus de deux mois de vacances, la reprise doit être effective le jour de la rentrée des classes.
’’S’il y a un secret à cette situation, c’est que nous sommes stricts sur les principes. Nous avons eu près de trois mois de vacances. Le jour de la rentrée, les enseignants étant présents, il faut que les parents se débrouillent pour amener leurs enfants à l’école’’, a insisté M. Sow.
Il juge ’’inacceptable’’ que les enseignants soient présents et que les élèves ne le soient pas.
’’Ceux qui s’absentent le jour de la rentrée seront systématiquement renvoyés le lendemain’’, a prévenu le chef d’établissement.