Kouraichi Thiam clarifie
Le parti de Khouraichi Thiam, ‘’Les Forces nouvelles’’, est dans une dynamique de large coalition aux prochaines élections locales. Le bureau politique qui s’est réuni samedi recommande la poursuite des rencontres avec toutes les forces vives de la nation. Le bureau politique des ‘’Forces nouvelles’’ va choisir en novembre le parti ou la coalition avec lequel ou laquelle il ira aux Locales. Le bureau politique renseigne par ailleurs que le leader du parti a été reçu pour Bougane Guèye Dany, président du mouvement Gueum Sa bopp, qui souhaite une alliance aux élections locales. Sa requête sera examinée en novembre par le bureau politique. A noter que Khouraichi Thiam a eu à rencontrer d’autres leaders politiques pour constituer une coalition.
Jeux de hasard
Ils avaient l’habitude de s’activer dans les jeux de hasard sur la voie publique avec des mises d’argent. Eux, ce sont M. N. habitant la Patte d’Oie, S.D. ouvrier et A. S., tous domiciliés à Grand Yoff. Mais ils ont été surpris par une patrouille des hommes du Commissaire Abdou Sarr de Grand Yoff au quartier Arafat. Les limiers ont saisi les deux jeux de cartes, 07 mille francs provenant du business malsain et deux cornets de chanvre indien. Conduits au poste de Police, les quidams disent ignorer l’interdiction du jeu de hasard. Au terme de leur garde à vue, ils ont été déférés au parquet pour jeux de hasard sur la voie publique et usage collectif de chanvre indien.
Il fume du chanvre indien pour soigner son asthme
Drôle de manière pour le Nigérian Ch. Ibé, âgé de 35 ans, de soigner son asthme. Le susnommé, pourtant déféré une fois pour détention et trafic de chanvre indien, dit prendre de la drogue pour soigner son asthme. Commerçant de son état, il était venu à Grand-Yoff pour se ravitailler en chanvre indien, mais il a eu la malchance de croiser une patrouille de la police de la localité. Les limiers ont découvert par devers lui un cornet de chanvre indien. L’aveu étant la reine des preuves, il est conduit au poste de Police avant d’être déféré au parquet pour détention de chanvre indien aux fins d’usage.
Suspension de la grève des concessionnaires du nettoiement
Les concessionnaires du nettoiement qui avaient menacé d’aller en grève aujourd’hui sont revenus à de meilleurs sentiments. Le coordonnateur de l’UCG, Mass Thiam, a su anticiper avant que le ramassage des ordures ne soit perturbé durant la fête de Tabaski. Selon Ndongo Fall, un terrain d’entente a été trouvé avec le coordonnateur de l’UCG qui a promis d’éponger l’ardoise. Pour rappel, les concessionnaires du nettoiement courent derrière six mois d’arriérés de salaires, d’un coût de plus de 05 milliards.
La radio Oxy Jeunes en deuil
Le monde de la presse est en deuil. Le technicien de la radio communautaire Oxy Jeunes de Pikine, Diaz Diallo, est décédé samedi dernier des suites d’une courte maladie. Un décès qui a surpris tous ses collègues et amis. Le défunt est décrit comme un homme affable, disponible et serviable. Les professionnels des médias, les populations de la banlieue et les acteurs au développement ont accompagné hier Diaz à sa dernière demeure. La rédaction de «L’As» présente ses sincères condoléances à la famille éplorée.
Décès de l’apériste Samba Ndongo de Djidah Thiaroye Kaw
Le parti du Président Macky Sall est également en deuil. L’un des leaders de l’Alliance pour la République (Apr) dans la Commune de Djidah Thiaroye Kaw, Samba Ndongo, est décédé des suites d’une maladie. Une grande perte pour le parti présidentielle au regard de l’engagement de ce responsable qui était investi comme suppléant lors des dernières élections législatives, et qui avait réussi à s’imposer dans cette commune, surtout aux quartiers de Léona, Mésséré et Bagdad.
269 personnes dont 69 femmes interpellées
La gendarmerie continue de nettoyer les zones criminogènes de Dakar. Sous le commandement du colonel Abdou Mbengue, les éléments de la légion de gendarmerie Ouest ont effectué une descente à Ouest Foire et aux alentours de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, samedi de 06 heures à 09 heures du matin. Cette opération de sécurisation s’inscrit dans le cadre de l’intensification de la lutte contre la criminalité et la délinquance qui sévit aux abords du mur de l’aéroport, allant du cimetière Saint Lazare à Ouest-foire, vers le rondpoint Philippe Maguilène Senghor. Pour le succès de l’opération, le colonel Mbengue n’a pas lésiné sur les moyens humains et matériels. Ce sont 380 gendarmes des unités territoriales et mobiles qui étaient engagés dans cette opération d’assainissement dont l’objectif était de mettre un terme à l’occupation irrégulière du domaine aéroportuaire, au trafic de chanvre indien ainsi qu’aux agressions dans le secteur. Le colonel Mbengue a recouru également aux services des unités spécialisées de la gendarmerie comme la Légion de gendarmerie d’intervention (Lgi), le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) et duGroupe cynophile de la gendarmerie (Cynogroupe).
269 personnes dont 69 femmes interpellées (bis)
Restons sur l’opération de la gendarmerie pour dire que le bilan fait état de l’interpellation de 269 personnes de diverses nationalités dont 69 femmes. Parmi ce groupe, 10 individus ont été arrêtées pour détention et usage de chanvre indien ; 04 pour détention d’armes blanches et 01 pour outrage et rébellion à un agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions. Du matériel a été saisi également par les pandores, notamment du matériel pour effraction et des armes blanches servant pour les agressions, 13 cornets de chanvre indien, 06 téléphones, un faux billet de 10 000 F Cfa ainsi qu’un poste radio Uhf talkie-walkie de marque Baofeng ont été saisis. Les gendarmes ont collecté 459 000 francs Cfa au titre des amendes forfaitaires. Le colonel Mbengue promet de poursuivre les opérations sur l’ensemble de la circonscription de la gendarmerie nationale, afin de veiller au bon ordre et contribuer à ramener durablement un climat de sécurité auprès des populations.
Saisie de billets noirs d’une valeur de 184 millions Cfa
Dans sa mission de protection de l’économie, la Douane lutte contre le faux monnayage, une activité très prisée de nos jours par les délinquants. C’est dans ce cadre que les agents des Douanes du poste frontalier de Mpack (Ziguinchor) ont mis la main vendredi sur des billets noirs en coupures euro d’une valeur de 184 millions de francs CFA. Les gabelous ont arrêté le propriétaire des billets, de nationalité bissau-guinéenne. Il voyageait à bord d’un véhicule de transport de marchandises vide. Lors du contrôle du véhicule, les douaniers ont repéré dans le porte-bagage une boite au conditionnement suspect. C’est ainsi qu’ils ont sommé le Bissau-guinéen de leur remettre la clé de la boite. Les douaniers ont découvert des paquets de billets noirs en coupures euros. Le mise en cause a aussitôt avoué en être le détenteur tout en précisant être commis par un de ses compatriotes pour se rendre dans un pays limitrophe aux fins de faire laver les billets noirs. Il s’agissait de 520 billets noirs de 500 euros ; 400 billets noirs de 50 euros ; 25 billets noirs de 20 euros et 13 billets noirs de 05 euros. La douane a ouvert une enquête.
La Douane saisit 637 kg de drogue en 72 heures
Restons avec la douane qui se distingue de plus de plus dans la croisade contre le trafic de drogue. Les Unités de la région douanière du Centre ont saisi près de 640 kg de chanvre indien entre le dimanche 11 et le mardi 13 juillet 2021. Les agents de la brigade des Douanes de Toubacouta ont traqué dimanche une pirogue suspecte dont les deux conducteurs ont fini par baisser pavillon, à hauteur de la Bouée 3. Les douanes ont découvert dans la pirogue 8 colis de chanvre indien pour un poids total de 227 kg. Ils ont procédé à l’arrestation des occupants. Cette prise, selon la Douane, porte à près de 1 500 kg la quantité de chanvre indien saisie par les unités des Douanes de Fatick entre avril et début juillet 2021. Une dizaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre de ces opérations. Au même moment, leurs collègues de la brigade mobile des Douanes de Nioro saisissaient 200 kg de chanvre indien à Mansarinko dans la commune de Karang. La drogue était conditionnée dans 4 colis de 50 kg chacun. Traqués par les douaniers, les trafiquants qui étaient à pied ont abandonné la marchandise pour s’engouffrer en Gambie.
Saisie de 210 kg de drogue de la variété «Fogny»
Ne quittons pas les gabelous sans signaler le travail abattu par les agents de la Brigade mobile des Douanes de Guinguinéo. Ces derniers ont intercepté mardi dernier, vers 6h du matin sur la berge du bras du Saloum, à hauteur de Keur Mbouki, un véhicule de marque Peugeot de type 406 transportant du chanvre indien. Les trafiquants ont tenté de fuir mais le véhicule a fini sa course sur la berge du bras de mer. La quantité totale de chanvre indien dissimulé dans le véhicule est de 210 kg de la variété «Fogny».
Le port du masque devient obligatoire
La flambée de cas de covid-19 oblige le gouvernement à réactiver certaines mesures prises lors de l’état d’urgence. Le ministre de l’Intérieur rappelle dans un communiqué l’arrêté qu’il avait pris le 29 avril 2021, prescrivant le port obligatoire du masque dans les lieux publics et privés. Antoine Diome indique que la mesure reste toujours en vigueur. Il invite les populations au respect de l’arrêté pour briser la chaîne de contaminations de la covid-19.
Macky Sall gracie 450 détenus
Le Président Macky Sall n’a pas dérogé à la règle. Le chef de l’Etat a gracié 450 détenus à l’occasion de la fête de la Tabaski. Selon le ministère de la Justice, ces détenus ont été définitivement condamnés pour des infractions diverses .Ils sont incarcérés dans les différents établissements pénitentiaires du Sénégal. Toutefois, le Garde des Sceaux précise que les condamnés ayant bénéficié de cette mesure de clémence sont des délinquants primaires, des détenus présentant des gages de resocialisation ou âgés de plus de 65 ans, des individus gravement malades et des mineurs.
Mort par accident d’un gendarme à Ndioum
Un gendarme a perdu la vie dans un accident à Ndioum. A bord de leur véhicule avec trois autres personnes, Bocar Dione est décédé sur le coup hier dans le Diéry, sur la route de Namarel. Selon des sources de Lasnews, ils étaient à la poursuite de trafiquants. C’est en pleine course que le véhicule du gendarme a percuté un arbre. Le bilan est d’un mort et trois blessés. Le pandore, très connu dans la zone, a laissé une fillette et une épouse orphelines.
Un bus se renverse entre Rosso-Béthio et Richard-Toll
Les veilles de fête de Tabaski riment avec accidents de la circulation. Les transporteurs qui veulent se remplir les poches avant la fête ne se donnent pas un temps de repos. D’où les nombreux accidents de la circulation. Un accident spectaculaire a eu lieu samedi dans la soirée, entre Rosso-Béthio et Richard-Toll. Un bus en partance pour le Fouta s’est renversé au bas de la route, les roues en l’air. Pour le moment, on ignore le bilan de l’accident.
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BEAUTÉ ET COSMÉTIQUE : UN VEAU GRAS SNOBÉ PAR LES GOUVERNANTS ET LE PRIVÉ AFRICAIN
L’industrie de la Beauté et de la Cosmétique est une niche à fort potentiel et vivier à emplois. Mais malheureusement le secteur privé africain et les États n’en n’ont pas conscience. La journaliste Aminata Thior nous révèle tous les secrets du secteur
Elle a osé s’attaquer, avec ses propres moyens, à une industrie à haut potentiel économique, mais fortement méconnu par différents acteurs. Il s’agit de l’industrie de la Beauté et la Cosmétique en Afrique francophone. Directrice et fondatrice du magazine spécialisé en ligne Setalmaa, désormais ce secteur n’a plus aucun secret pour Aminata Thior, chroniqueuse de Rfi.
Du potentiel aux profils des consommateurs/trice, en passant par les chiffres-clés, les investisseurs, les défis, elle y a tout découvert après s’être lancée dans une longue enquête avec son équipe. Récemment, Aminata Thior a publié un rapport très documenté de cette enquête, le tout premier sur cette industrie en Afrique francophone. Dans cette entrevue exclusive avec AfricaGlobe tv et AfricaGlobe.net, l’ingénieure télécom, reconvertie en journaliste, nous fait une synthèse de ce riche et dense rapport, consultable sur son site web setalmaa.com.
Après 4 ans d’enquête rigoureuse Aminata Thior est persuadée que si les Etats et les privées investissent dans le secteur de la beauté et de la cosmétique et que les universitaires mettent la main à la pâte en termes de recherche en vue de la transformation, le secteur va générer de millions d’emplois et par conséquent, une bonne solution au chômage sera toute trouvée pour la plupart des pays africains.
Ce rapport se veut être un outil de prise de décision aussi bien pour les investisseurs que les politique. Ce qu’elle a découvert pendant son enquête la pousse à inviter le monde universitaire à s’intéresser aussi à ce secteur.
L’épouse du président haïtien assassiné, Martine Moïse, est rentrée samedi à Port-au-Prince afin d’assister aux funérailles de son mari, a déclaré le gouvernement.
Blessée dans l’attaque nocturne qui a coûté la vie au président Jovenel Moïse le 7 juillet, elle avait été évacuée vers un hôpital de Miami, en Floride.
« La 1re dame @martinejmoise vient tout juste d’arriver en Haïti dans le cadre des préparatifs liés aux funérailles nationales » de son époux, prévues le 23 juillet, a tweeté samedi le secrétaire d’État à la communication, Frantz Exantus.
Arrivée à bord d’un avion privé, elle est descendue de l’appareil entourée de garde du corps, sous un ciel gris et des bourrasques de vent, selon une vidéo mise en ligne sur l’internet.
Le bras en écharpe, gilet par balles sur ses vêtements noirs, Martine Moïse, 47 ans, a été accueillie par le premier ministre par intérim, Claude Joseph.
Celui-ci a promis de rendre justice à son époux, dont la mort a aggravé le chaos dans ce pays des Antilles, gangrené par la violence et la misère.
Zones d’ombre
Dix jours après le drame, l’enquête a avancé mais de nombreuses zones d’ombre subsistent.
La police haïtienne a arrêté une vingtaine de personnes, dont plusieurs anciens militaires colombiens accusés d’avoir fait partie du commando venu tuer Jovenel Moïse.
L’apparente facilité avec laquelle les assaillants sont parvenus à le tuer ayant éveillé des soupçons, quatre responsables de son équipe de sécurité ont également été incarcérés et 24 agents frappés de mesures conservatoires.
Le directeur général de la police nationale d’Haïti, Léon Charles, a assuré vendredi travailler avec des enquêteurs internationaux, notamment des agents de la police fédérale américaine pour identifier les commanditaires de l’assassinat.
La police haïtienne a déjà arrêté un médecin haïtien de 63 ans, longtemps établi en Floride, Christian Emmanuel Sanon, qu’elle soupçonne d’être un des cerveaux du crime.
La police colombienne, qui mène aussi une enquête, a pour sa part affirmé qu’un ancien fonctionnaire haïtien du ministère de la Justice, Joseph Felix Badio, avait donné l’ordre aux mercenaires colombiens d’assassiner le président.
Les autorités haïtiennes ont lancé un avis de recherche à son encontre, ainsi que contre l’ancien sénateur John Joel Joseph, tous deux étant décrits comme des individus « dangereux et armés ».
Prier pour Haïti
Dans un message audio diffusé peu de temps après le drame, Martine Moïse avait promis de poursuivre « la bataille » de son époux, dont la dérive autoritaire avait pourtant été critiquée.
Plus récemment, elle avait publié des images d’elle sur son lit d’hôpital, et remercié les « anges gardiens » qui l’ont aidée « à tenir bon » après l’assassinat.
Vendredi, une quarantaine de personnes, surtout des femmes vêtues de bleu, l’une des couleurs du drapeau haïtien, s’étaient réunies devant son hôpital, à Miami, avec des pancartes « Soignons Haïti ».
« On est là pour prier pour la première dame et pour Haïti », avait expliqué l’une d’elles, Regina Martin Archat.
Le pays est le plus pauvre d’Amérique et la pandémie a encore aggravé la crise. Des gangs armés multiplient les prises d’otages et contrôlent de facto certaines zones.
AFP
KOTO ’’SAFISFAIT’’ DE SES JOUEURS MALGRÉ LA DÉFAITE
Dakar, 18 juil (APS) – Joseph Koto, l’entraîneur de l’équipe du Sénégal qui a perdu la finale de la COSAFA Cup aux tirs au but (5-4) face à l’Afrique du Sud, s’est dit satisfait de ses joueurs qui auraient pu remporter la rencontre.
‘’C’est un très bon match, je suis satisfait de mes joueurs, je félicite l’Afrique du Sud qui a bien joué’’, a-t-il réagi en conférence de presse.
C’est un plaisir de rentrer avec cette médaille d’argent, a ajouté Koto, rappelant qu’au départ de la délégation sénégalaise vers l’Afrique du Sud, peu de gens auraient pu parier sur une place de finaliste de cette sélection.
Face au refus de certaines équipes de libérer leurs joueurs en raison des enjeux en championnat, Jospeh Koto a dû faire avec les moyens du bord, en convoquant des joueurs sans grande expérience sur le plan international.
‘’C’est un bon résultat pour ces jeunes, je suis fier d’eux et ils ont prouvé que tout le monde joue bien au football au Sénégal’’, a commenté le technicien sénégalais. Il estime qu’il n’était pas évident de ne perdre qu’aux tirs au but contre l’Afrique du Sud avec 0-0 après 120 minutes de jeu.
Joseph Koto a tenu à remercier la COSAFA (la zone de développement de l’Afrique australe) d’avoir invité l’équipe du Sénégal à cette importante compétition.
DÉCÈS DE SOKHNA DABA MBACKÉ, DERNIÈRE FILLE VIVANTE DE MAME CHEIKH ANTA MBACKÉ
Dakar, 18 juil (APS) - Sokhna Daba Mbacké, dernière fille vivante de Mame Cheikh Anta Mbacké Gawane Borom Darou Salam, frère de Serigne Touba, fondateur de la confrérie mouride, est décédée ce dimanche matin à l’hôpital Abass Ndao de Dakar, a appris l’APS de son petit-fils, Serigne Fallou Mbacké Aby.
Son inhumation aura lieu ce lundi, à 11 heures, à Touba Darou Salam.
La défunte fut l’épouse de Cheikh Abdou Lahi Borom Deurbi. Elle a eu des enfants avec ce fils de Cheikh Ahmadou Bamba, avant de se remarier après sa disparition avec Cheikh Abdou Lahat Mbacké, lui aussi un fils de Serigne Touba, avec qui il eut la mère de Serigne Fallou Mbacké Aby.
TABASKI : DIOP SY OFFRE DES HABITS DE FÊTE À DES ENFANTS TALIBÉS DE TIVAOUANE
Tivaouane, 18 juil (APS) - Le député Demba Diop Sy a offert plus de 2.000 habits à des talibés, issus d’une centaine de ’’daaras’’ (écoles coraniques) de la ville de Tivaouane, pour la fête de Tabaski, ont indiqué des membres de son entourage.
Pour la 12-ème année consécutive, Demba Diop Sy perpétue cette action de bienfaisance consistant à habiller le jour de la plus grande fête musulmane. des talibés dont les parents ne résident pas à Tivaouane.
Lors d’une sobre cérémonie à son domicile au quartier Djida de la cité religieuse, un lot de vêtements a été présenté aux journalistes, en présence de collaborateurs du donateur.
Cette opération a été menée avec le concours de tailleurs de la ville de Tivaouane, qui ont confectionné les habits en huit jours, a relevé Ndiawar Guèye, un membre de l’entourage de Diop Sy. Plus de 2.000 articles vestimentaires taillés pour les pensionnaires de 118 daaras font l’objet de ce don.
La cérémonie a été suivie d’une caravane de distribution auprès des écoles bénéficiaires, pour éviter tout rassemblement, en ces temps de pandémie.
La délégation a fait une escale au domicile de Serigne Sidy Ahmed Sy, fils de l’ancien khalife des Tidianes Abdoul Aziz Sy Al-Amine, avant de faire le tour des daaras bénéficiaires.
L’ancien député Cheikh Tidiane Diouf, a salué ce geste visant à faire en sorte ’’que la fête soit belle’’ pour ces enfants venus d’autres localités pour apprendre le Coran à Tivaouane.
Pour M. Diouf, cette action est un ’’appel tacite’’ adressé à tous les musulmans qui en ont les moyens, à ’’vivre pleinement la solidarité à travers l’assistance à ces enfants’’.
CRI DU COEUR DES PRODUCTEURS D'OIGNON DE LÉONA
Les producteurs de Gabar, dans la commune de Léona (Louga), ont appelé, dimanche, l’Etat du Sénégal à les aider à écouler leurs productions d’oignon et à disposer de magasins de stockage, compte de la mévente à laquelle ils sont confrontés.
Gabar (Louga), 18 juil (APS) - Les producteurs de Gabar, dans la commune de Léona (Louga), ont appelé, dimanche, l’Etat du Sénégal à les aider à écouler leurs productions d’oignon et à disposer de magasins de stockage, compte de la mévente à laquelle ils sont confrontés.
‘’Un grand nombre de la production a pourri parce que nous n’avons pas où la vendre. Nous n’avons reçu aucun soutien de notre ministère de tutelle et ce que nous voulons, c’est que l’Etat pense aux producteurs’’, a déclaré l’un d’eux, El Hadji Maguette Boye.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée par des membres de l’Association pour la promotion des produits agricoles du Sénégal (APASEN), il a dénoncé la concurrence déloyale de l’agrobusiness.
‘’Face la concurrence de l’agrobusiness, nous n’arrivons pas à nous en sortir. Ils ont les moyens de vendre leur production à des prix bas. Si nous les suivons, nous allons faire faillite’’, a-t-il averti.
Selon M. Boye, la production de cette année est ‘’de qualité’’, mais les producteurs de Gabar n’ont nulle part où l’écouler, l’oignon étant vendu entre125 et 150 francs CFA le kilogramme.
‘’Il faut que l’Etat nous aide à éponger nos dettes et à subvenir à nos besoins. Nous allons vers la Tabaski et nous ne sommes pas sûrs de pouvoir célébrer correctement la fête, parce que nous n’avons jusque-là aucun revenu ’’, a-t-il plaidé.
‘’Tous les producteurs de la zone des Ndiayes rencontrent les mêmes difficultés. Nous avons des problèmes à vendre nos productions. Nous avons fait notre première campagne il y a quelques semaines , et jusqu’à présent, nous n’arrivons pas à vendre’’, a de son côté expliqué Youssou Sow, lui aussi un producteur.
Certes les cultures sont arrivées en maturation, mais les producteurs sont dans l’incapacité de récolter puisque n’ayant nulle part où stocker cette prochaine production.
‘’Nous sommes obligés de laisser la production dans les champs. A cause de cette situation, une grande partie a pourri dans les près. Nous demandons à l’Etat de nous aider à vendre nos productions. Nous avons contracté des dettes au niveau des banques et nous risquons de ne pas pouvoir honorer nos engagements’’, s’est-il inquiété.
Selon M. Sow, l’APASEN a créé une coopérative pour racheter les stocks d’oignon dans les marchés et aussi installer des chambres froides pour le stockage des productions pour pourvoir ensuite les revendre et récupérer les investissements consentis.
‘’Nous appelons l’Etat du Sénégal et les bailleurs de fonds à nous y aider’’, a-t-il imploré.
PAR OUMOU WANE
MACKY, RESPONSABLE DU CIEL ET DE LA TERRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo, et Cie seraient mieux inspirés de faire preuve de solidarité en ces temps de crise et d’appeler leurs compatriotes à la remobilisation
Alors qu’une troisième vague du coronavirus frappe durement le continent africain et que le pays bat de nouveaux records quotidiens d'infections, nous autres Sénégalais restons égaux à nous-mêmes, avec une population sceptique à l'égard de la vaccination et réfractaire aux gestes barrières, un Président de la République qui se démène tout seul pour nous tirer d’affaire et une opposition qui essaie de lui coller sur le dos la responsabilité de la pandémie mondiale du Covid 19.
En effet, selon le Congrès de la renaissance démocratique (Crd), rien de plus fumeux, dans un communiqué à la presse, l’explosion des cas de Covid-19 incomberait à la seule responsabilité de Macky Sall qui « doit reconnaître sa culpabilité suite au déclenchement de la 3ème vague » de ce fléau mondial.
Je n’irai pas par quatre chemins devant un tel enjeu de société, aussi, Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo, et Cie seraient mieux inspirés de faire preuve de solidarité en ces temps de crise et d’appeler leurs compatriotes à la remobilisation, car aucun responsable politique n’apparaît aujourd’hui en mesure de gérer la crise de manière plus efficace que le chef de l’Etat.
« Macky Sall est la principale cause de cette troisième vague », c’est la conviction de ce « Congrès » qui compte s’opposer à toute loi «scélérate et restrictive» pour combattre la pandémie.
Mais que nos opposants politiques sortent un peu de leurs « congrès » et réalisent que partout dans le monde l’obligation vaccinale et le pass sanitaire sont en train de s’imposer et que la pandémie de Covid-19 ne prendra fin que lorsque le monde entier sera vacciné. Qu’ils se battent dès lors contre le manque d'accès aux vaccins du continent africain, contre la pénurie de vaccins dans notre propre pays et contre un scepticisme extrêmement marqué dans nos territoires.
Le président Macky Sall a affirmé que «l'adhésion massive à la vaccination est la seule stratégie pourvenir à bout de cette épidémie ». À ce jour, moins de 1 million de personnes a été vacciné, dans un pays de 16 millions d’habitants.
Répétons-le ici, le vaccin est efficace et bien toléré. Le vaccin ne tue pas, alors que le Covid-19 tue.
Le chef de l'Etat a su jusqu'à présent éviter d'imposer des mesures trop restrictives pour endiguer le virus, misant plutôt sur l'incitation et la responsabilité individuelle. Le couvre-feu et les restrictions de rassemblements avaient été levés après des émeutes au mois de mars, alors que l'économie a été durement touchée par la pandémie.
Aujourd’hui il menace de fermer les frontières et de restreindre les déplacements internes face à la multiplication des cas de Covid-19 dans le pays. Mais quoi qu’il fasse pour « protéger » au mieux les Sénégalais, l’opposition, elle, ne fera que de la « politique politicienne », tandis que nous nous apprêtons à célébrer la semaine prochaine l'Aïd al-Adha, la Fête du Sacrifice.
Nous souffrons de tant de choses concrètes. Pourquoi y ajouter la désinformation, le complotisme, le « cynisme politique » de ceux qui dénoncent une « dictature » à chaque fois que l’on évite de faire courir des risques au pays. C’est le cas de la polémique autour des lois sur le terrorisme.
L’opposition brouille les cartes mais peine au final à tirer profit des difficultés de Macky Sall, qui depuis le début de la pandémie, au lieu de pouvoir compter sur l’élan de solidarité du pays, ne cesse de repousser les assauts de ses détracteurs.
La gravité de la situation sanitaire impose pourtant à l’opposition sénégalaise de prendre du recul et de renoncer à une telle brutalité, une telle quête de la division.
L’écart alarmant entre les pays riches et les pays pauvres en matière de vaccination devrait nous faire prendre conscience à tous que la diffusion du variant Delta modifie la dynamique de la pandémie et qu’à cause du manque d’accès au vaccin, c’est terminé, nous ne sommes plus une exception.