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20 juin 2025
773,2 MILLIARDS MOBILISES DONT 740 PAYES
Le président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds «Force Covid-19», le Général François Ndiaye, a présenté hier, vendredi 16 juillet 2021, le rapport final des activités dudit Comité.
Le Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds «Force Covid-19» a remis son rapport d’activité au président de la République, Macky Sall. C’était hier, vendredi 16 juillet 2020. Il est ressorti des conclusions de l’équipe du Général François Ndiaye que 773,2 milliards de FCFA ont été mobilisés. Le payement des dépenses s’évalue à 740 milliards de FCFA.
L e président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds «Force Covid-19», le Général François Ndiaye, a présenté hier, vendredi 16 juillet 2021, le rapport final des activités dudit Comité. Dans son allocution, il a annoncé «qu’à l’heure du bilan, le Programme de Résilience économique et social (Pres), instrument d’intervention de l’Etat dans la vie économique et sociale du pays pendant la pandémie, affiche un taux d’exécution de 74% ; ce qui est appréciable au regard du contexte». Et «les ressources mobilisées s’élèvent à 773,2 milliards FCFA et les montants payés à 740 milliards FCFA».
105 MILLIARDS DEPENSES POUR LA RIPOSTE DANS LA SANTE, AU 31 MARS 2021, CONTRE 64,4 MILLIARDS INITIALEMENT BUGETISES
Le budget de la santé a dépassé le montant initialement prévu. «Avec une enveloppe initiale dédiée de 64,4 milliards FCFA, les dépenses liées à la riposte dans le secteur de la santé ont atteint 105 milliards, à la date du 31 mars 2021. Ces dépenses ont permis de renforcer nos capacités d’accueil à travers le territoire, dans un contexte de gratuité totale des soins aux patients testés positifs à la Covid-19», a-t-il dit. Selon toujours le président du Fonds «Force Covid-19», «pour la sécurisation de l’approvisionnement régulier du pays en hydrocarbures, produits médicaux, pharmaceutiques et denrées de première nécessité, le comité considère que la situation des stocks a été satisfaisante au cours de la période en revue malgré les faibles capacités de stockage physique». Dans son allocution, le Général François Ndiaye a aussi estimé qu’«au-delà de la mobilisation rapide des ressources du fonds, il y a lieu de souligner que la souplesse des procédures dérogatoires a été un facteur de succès de la mise en œuvre des opérations. C’est ainsi que tous les crédits budgétaires nécessaires à la couverture de la totalité des dépenses étaient disponibles. S’agissant de la sauvegarde de la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois, les entreprises ont eu recours au dispositif de report des échéances et au recouvrement de leurs créances».
LA DISTRIBUTION DES VIVRES ET LE SOUTIEN A LA DIASPORA, L’UNE DES OPERATIONS LES PLUS ABOUTIES ET LES PLUS COMPLEXES…
Dans son exposé, François Ndiaye est aussi revenu sur la distribution des denrées alimentaires. «La prise en charge des couches les plus vulnérables et celles fortement impactées par la crise dont une partie vivant à l’étranger, a permis de constater une exécution des crédits alloués à 94,39%», a-t-il dit. Avant d’ajouter : «la mise en œuvre du filet social, à travers la distribution des kits alimentaires, destiné à apporter une assistance à 1.100.000 ménages, a été l’une des opérations les plus abouties et les plus complexes du fait de la multitude d’acteurs et intervenants dans le processus. Elle représente aussi, un dispositif ayant permis d’éprouver, dans une dynamique, le triptyque : urgence, célérité et transparence.»
«LE COMITE N’A PAS AGI DANS UNE VOLONTE DE DENONCER, MAIS DANS UNE OBLIGATION DE RENDRE COMPTE…»
Par ailleurs, François Ndiaye annonce l’archivage et la diffusion des pièces justificatives. «Par souci de transparence et pour renforcer l’information des populations, à la suite de plus d’une centaine de diffusions et interventions sur les réseaux sociaux, les stations de radios et de télévisions, toutes les pièces justificatives des dépenses afférentes au «Force Covid-19» feront l’objet d’une consultation et d’une évaluation citoyenne au siège du Comité, du 28 juillet au 28 septembre 2021, avant leur archivage pour d’autres besoins, notamment la création d’un répertoire des bonnes pratiques en cas de survenance de pandémie ou crise similaire». En plus de cette posture, «un film documentaire retraçant les activités du Comité permettra de mieux comprendre le travail et mesurer les résultats obtenus. Cette démarche est une preuve que le Comité n’a pas agi dans une volonté de dénoncer, mais dans une obligation de rendre compte dans le seul souci d’améliorer la conduite d’actions en situation de crise comme il a été le cas lors de cette pandémie».
ABABACAR SADIKH NDIAYE, ANCIEN SG DU SAES SUR LA VIOLENCE A L’UCAD
«C’est le fait des responsables du COUD, de certains doyens et des pouvoirs politiques qui cherchent à contrôler le mouvement étudiant»
Longtemps terré dans un silence de cathédrale, après avoir été sous le feu des projecteurs de la presse lorsqu’il était aux affaires, en tant que Secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), de 2010 à 2016, avec des combats tous les jours dont notamment celui contre le fameux texte sur la gouvernance des universités, Professeur Ababacar Sadikh Ndiaye sort du bois. Et c’est pour mettre au banc des accusés les pouvoirs politiques, certains doyens de Facultés, ainsi que le Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) dans cette violence permanente qui règne au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Dans ce premier jet de l’entretien accordé à Sud Quotidien, le Pr Ndiaye passe en revue les divers impairs qui expliquent la violence en milieu universitaire. Quant au second jet à suivre, il endossera sa toge de… candidat indépendant à la mairie de Fann-Point E-Amitié.
Pr Ababacar Sadikh Ndiaye, en tant qu’ancien SG du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), comment expliquez-vous cette situation de violence au sein du Campus?
C’est vrai que la violence, ce n’est pas nouveau au sein de l’université. Mais, il faut dire quand même, qu’elle s’est vraiment exacerbée ces dernières années. Quand je dis dernières années, c’est depuis une bonne vingtaine d’années. Parce qu’à notre époque, ce sont les joutes verbales qui étaient les plus en vue. Parce qu’on avait des assemblées générales de chaque faculté. Après, on faisait le meeting du scrutin pour mettre tout cela en commun et voir le mot d’ordre à suivre. C’était vraiment une organisation démocratique. C’est vrai qu’à cette époque, nous étions plus aguerris sur le plan de la conscience politique. Quand je parle de notre temps, c’est les années 80 à 90, c’est le moment où le président Senghor est parti pour donner le pouvoir au président Diouf. Le président Diouf a ouvert le multipartisme, ayant compris que la plupart des dirigeants du grand SUDES étaient des hommes de gauche. Je peux citer, par exemple, le Professeur Bathily, Professeur Madior Diouf, Professeur Mamadou Ndoye Mendoza, etc. Donc, il a eu l’intelligence politique d’ouvrir ça. Ceux-là avaient leur implémentation sur le campus. Au moins, il y avait un ancrage quelque part qui permettrait de confronter les idées. Ça, c’est le syndicalisme estudiantin, qui donnait les mots d’ordre, qui menait les combats, etc. A côté de ça, il y avait ce qu’on appelait les représentants des étudiants dans les instances académiques, à savoir dans les assemblées de département, les conseils de Faculté, et même jusqu’à l’Assemblée de l’université. Et souvent, c’étaient les meilleurs. A côté, il y avait aussi les Amicales. Ces Amicales signifiaient un groupe d’amis qui s’organise, ce n’est pas obligé. Personnellement, je n’étais pas dans l’Amicale de la Faculté des sciences où j’étais. Ces Amicales faisaient des sorties ludiques.
Alors, qu’est ce qui explique cette explosion de la violence à l’Ucad ?
On a commencé à mettre entre les mains des dirigeants des Amicales des sommes d’argent de plus en plus importantes. Ils avaient la possibilité de distribuer des chambres, etc. Toute chose qui n’était pas du ressort des étudiants. Ces étudiants exerçaient une sorte de violence «institutionnelle» sur leurs autres camarades qui sont ignorants des textes, en leur faisant croire que c’est eux qui doivent les représenter dans les instances. Non, les représentants des Amicales ne représentent pas les étudiants. Ce n’est pas obligatoire. Parce que, tant que vous avez votre carte, vous êtes étudiant. Et on n’est pas obligé d’être dans l’Amicale. Ça aussi, c’est le fait à la fois, des responsables du COUD, de certains doyens et des pouvoirs politiques qui cherchent à contrôler le mouvement étudiant à travers ces soi-disant représentants. C’est là où réside le problème. En résumé, c’est la confusion de ces trois-là, c’està-dire le syndicalisme estudiantin, les amicales et la représentation dans les instances statutaires académiques qui fait cette confusion de rôle. Maintenant, quand l’argent est dedans, c’est un problème.
Dans quel état d’esprit se trouvent les Professeurs avec cette ambiance de violence au sein de l’Ucad ?
Les professeurs ne sont pas en sécurité. L’université est ouverte. Il n’a pas de portes, il n’y a rien du tout. Chacun entre et sort comme il veut. Nous, on l’avait dit quand j’étais SG. Franchise universitaire, ça ne veut pas dire qu’il n’y ait pas une police administrative pour la sécurité des biens et des personnes. L’université de Rouen, avec laquelle j’ai collaboré surtout, vous rencontrez des policiers avec des sortes de vélos électriques qui sillonnent tranquillement dans le campus. C’est simple et tout le monde est rassuré. Il ne faut pas qu’on pense que l’université est un espace de non droit, où chacun fait ce qu’il veut. Par exemple, le jeune qui est venu arracher le micro au professeur, il parait qu’il n’est même pas étudiant, selon les dires d’un des responsables du groupe. On devrait être capable d’avoir un système de sécurité. De temps à temps qu’on puisse contrôler les gens. C’est possible. Parce qu’un espace comme ça, où c’est 100.000 personnes qui circulent, c’est une ville. On a des vols récurrents à l’université. Vous pouvez laisser vos affaires, le temps d’aller manger, à peine une heure, on peut vous ouvrir votre véhicule et on vous vole. Pourtant, il y a des vigiles. Mais, les vigiles, ce n’est pas ça. La sécurité, ça demande tout un système. C’est nous même,du SAES, qui avions demandé cela. On n’a pas dit qu’on nous amène la police d’Etat. On avait discuté avec un ancien commissaire, je pense Aliou Ndiaye dans cette commission technique, qui était très avancé.
Comment appréciez-vous les sanctions prises par le Conseil de discipline contre des étudiants ?
C’est dur. Mais comme on dit : «la loi, c’est la loi», malheureusement. Parce que, quand on s’engage dans ce genre de chose, on doit savoir qu’on prend des risques. Maintenant, certains disent que c’est pour régler des comptes politiques parce qu’ils estiment que certains sont en même des responsables de certains mouvements qui sont de FRAPP, ainsi de suite. Si c’est fait de façon ciblée, c’est grave. C’est-à-dire cette purge-là est inacceptable, si c’était le cas. Mais, le conseil de discipline a toujours existé. Il y a des sanctions qui sont prévues. Donc, s’il est établi que vous êtes responsable de tel acte, la sanction équivalente vous sera appliquée. Maintenant, il se pourrait que vous soyez en même temps leader d’un mouvement. Mais, vous ne pouvez pas prendre cela pour vous protéger alors que c’est vous qui étiez là.
Vous semblez épouser la sortie du ministre qui estime que «les sanctions sont méritées et ce sera comme cela dorénavant» ?
Je ne peux pas dire que je cautionne la sortie du ministre. J’ai lu ce qu’il a dit. Le ministre est dans une approche martiale. Moi je ne peux pas y être. Au début, j’ai pris mes précautions pour dire que si c’est avéré, ils devraient être sanctionnés. Je n’ai jamais été membre de ce conseil, je ne connais pas la panoplie. Par contre, il faut aménager des ouvertures. Imaginez, même quelqu’un qui a commis des actes graves peut être gracié, à plus forte raison un étudiant. Il faut faire preuve d’humanité. C’est-à-dire, il ne faut pas être faible en leur laissant faire n’importe quoi, en leur montrant qu’il y a certains comportements, si vous les avez, vous subissez des conséquences terribles dans votre vie. Mais, pour autant, on ne peut pas les condamner éternellement. Ne soyons pas excessivement durs. On peut réduire les sanctions. A un moment donné, s’ils font amende honorable, comme on le dit, nous sommes leurs professeurs, on peut les gracier. Donc, de ce point de vue, je suis en divergence avec le ministre. Cette approche martiale, je ne suis pas pour ça.
A votre avis, que faudrait-il pour sortir de cette crique qui gangrène tant soit peu l’enseignement au sein de l’université ?
Il faut d’abord qu’on sépare les différentes entités, ce qui sème la confusion. Il faut qu’on rappelle aux étudiants les textes. Le Professeur Bouba Diop me le disait, depuis des années. Il était le médiateur du temps d’Abdou Salam Sall qui était recteur et avait préparé les textes. Il disait que c’était bien que chaque étudiant qui arrive, qu’on puisse lui donner un petit document, au moment de l’inscription, pour lui dire comment fonctionne l’université, pour que chacun se l’approprie et qu’il comprenne qu’il vient dans un nouvel espace qu’il ne connait pas. Parce que le Lycée et l’université n’ont rien à voir, c’est comme entrer dans la jungle. Donc, il faut qu’on lui donne certains éléments pour lui permettre de savoir ce qui se passe. Sinon, il est happé par ces étudiants-là qui sont là, depuis longtemps. Ils viennent le manipuler, lui faire croire qu’ils vont lui trouver une chambre, l’aider à avoir une bourse. Ils racontent des histoires.
Mais pas que cela, car vous avez tantôt évoqué le problème de l’argent….
Il y a aussi le fait qu’on doive arrêter de les laisser manipuler directement de l’argent. On peut les subventionner, il n’y a aucun problème. Mais, ça doit être encadré. Ça doit passer par des mécanismes très clairs et traçables. Parce que, les étudiants, on doit leur apprendre la bonne gestion, dès cet âge-là. C’est eux qui vont diriger demain. Donc, si on les laisse dans ces habitudes-là, ils vont croire que c’est comme ça qu’on gère l’argent public. Il faut les former dans tout cela, non seulement dans ce qu’ils sont venus apprendre, mais aussi dans la gestion de la cité de façon globale. Nous sommes prêts à les aider. L’autre chose qui va choquer les gens du COUD, je le sais, c’est que le COUD doit revenir sous tutelle académique. Vous voyez la situation que ça crée aujourd’hui ? Quand j’entends un des responsables du COUD dire «je ne comprends pas, les étudiants ont des problèmes au niveau de leurs amicales làbas, ça n’a rien à voir avec nous. Ils viennent casser ici». C’est dérangeant. Maintenant, quand les étudiants font des bêtises au niveau des restaurants, est-ce que ça concerne l’académie, si on raisonne de cette façon ? Donc, pourquoi le Conseil de discipline devrait les punir pour ça ? Vous voyez, il y a des conflits. Parce que les deux, au départ, ce n’était pas ça. Le COUD était sous tutelle académique.
Pourquoi alors cette séparation entre le campus social et le campus académique?
Ce sont les Socialistes qui, pour manipuler de l’argent, renflouer les caisses, ont séparé les deux. Ce qui fait qu’ils pouvaient nommer des dirigeants politiques socialistes, qui ne connaissent rien du tout de cette université. C’est un moyen de le privatiser. Ils peuvent contracter avec des sociétés de restauration et d’autres prestataires. C’est énormément de milliards. Le COUD était la vache à lait du Parti socialiste. Evidemment, quand le président Wade est arrivé, il fait la même continuité. Je ne parle pas des personnes, mais du système. Le fait qu’on ait séparé les deux entités, c’est ce qui crée ces exemples-là, les étudiants vont faire des bêtises sur le campus soi-disant académique. Tout ça, ce sont des concepts de la Banque mondiale. Il n’y a pas de campus académique et social. Un campus est un campus. Mais, cela arrange l’Etat. Là-bas (campus social), ils peuvent faire intervenir la police d’Etat comme ils veulent. Dans leur entendement, le campus social n’est pas sous l’emprise des franchises universitaires. Vous avez-vous-même vu que la police était entrée pratiquement dans les chambres des étudiants. Je milite pour le retour du COUD sous tutelle académique et qu’on arrête cette histoire de campus académique et campus social. Ça n’existe pas.
RECUEILLIS PAR JEAN MICHEL DIATTA
A J – 6, LES JAPONAIS PLANCHENT ENCORE SUR LES CAS CONTACT
A une semaine de l’ouverture, l’agence Kyodo News révèle que les athlètes considérés comme cas contact pourront malgré tout participer à leur compétition, sous réserve d’avoir été testés négatifs six heures avant le début de leur épreuve.
J–6. Une semaine seulement sépare Tokyo de l’ouverture des Jeux olympiques. Le début officiel, hier, vendredi 16 juillet, de la trêve olympique. Thomas Bach a choisi de célébrer la journée par un voyage express à Hiroshima. Pour le reste, le flou demeure. Sur le front sanitaire, tout va mal. La capitale japonaise a enregistré jeudi 15 juillet le total de 1 308 nouveaux cas de COVID-19. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis près de six mois, seulement surpassé par les 1 485 cas recensés le 21 janvier.
Tokyo était alors placée en état d’urgence. La métropole japonaise en est ressortie brièvement, pour y retourner jusqu’au 22 août. Yuriko Koike, la gouverneure de Tokyo, l’a pointé du doigt : la hausse la plus importante des cas graves et des hospitalisations concerne actuellement des personnes âgées de 50 ans et moins, encore non vaccinées pour une grande majorité d’entre elles. Malgré cela, Thomas Bach continue à croire en une éclaircie dans le ciel de Tokyo pour les jours ou les semaines à venir.
Selon un fonctionnaire du gouvernement japonais, s’exprimant sous couvert d’anonymat, le président du CIO aurait demandé au Premier ministre, Yoshihide Suga, d’envisager la présence de spectateurs sur les sites officiels dans l’hypothèse où la situation sanitaire afficherait une nette amélioration. Prudent, le Premier ministre japonais n’a pas fermé la porte, mais il aurait suggéré qu’une telle décision ne pourrait pas être prise sans réunir toutes les parties prenant, à savoir les autorités nationales et locales, le CIO, l’IPC et le comité d’organisation. Au dernier pointage, seulement 26 des 750 sessions des Jeux olympiques de Tokyo pourront accueillir du public, mais en nombre restreint, soit environ 3,5 % du total des places initialement disponibles. Pour le reste, les Japonais continuent à avancer en aveugle, adaptant comme ils le peuvent les règles des Jeux à l’état de la situation sanitaires.
A une semaine de l’ouverture, l’agence Kyodo News révèle que les athlètes considérés comme cas contact pourront malgré tout participer à leur compétition, sous réserve d’avoir été testés négatifs six heures avant le début de leur épreuve. L’information aurait été lâchée par une source dite “bien informée“. Elle n’est pas encore officielle. Selon cette source, le gouvernement japonais et le comité d’organisation plancheraient sur un processus sanitaire prévoyant des tests PCR sur tous les cas contact six heures environ avant le début des compétitions.
Sur le plan pratique, la manœuvre s’annonce complexe. Pour un athlète engagé dans une série matinale, le contrôle devrait intervenir au milieu de la nuit. A 3 heures, par exemple, pour une épreuve devant débuter à 9 heures le matin. Le compétiteur sera contraint d’attendre le dernier moment avant d’obtenir le feu vert pour se lancer dans la compétition.
Selon la même source, les athlètes cas contact qui auraient passé avec succès ce test PCR de la dernière chance, à six heures de leur entrée en piste, devront très certainement en subir un autre après la compétition, surtout s’ils sont engagés dans un sport ou une discipline impliquant un contact physique avec un adversaire ou un membre de l’équipe. Dans la dernière version du guide pratique (“playbook”) à l’usage des athlètes, publiée le mois dernier, les organisateurs des Jeux précisent qu’un athlète cas contact devra s’isoler dans une chambre privée du village olympique. Il lui sera demandé de prendre ses repas seul. Il lui faudra emprunter un moyen de transport spécifique – véhicule individuel – pour se rendre sur le terrain d’entraînement ou de compétition.
Les opposants ne mollissent pas
A une semaine de l’ouverture des Jeux de Tokyo, la mobilisation des opposants à l’organisation de l’événement olympique ne montre pas de signe de faiblesse. En tête de cortège, l’avocat japonais Utsunomiya Kenji. Cet ancien responsable de la Fédération japonaise des associations du barreau avait lancé en mai dernier une pétition en ligne demandant l’annulation des Jeux de Tokyo. Il a tenu une conférence de presse, jeudi 15 juillet, pour expliquer que son initiative avait recueilli plus de 450 000 signatures. Plus tôt dans la journée, Utsunomiya Kenji a remis un document recensant la totalité des signatures au gouvernement métropolitain de Tokyo. Une autre pétition, lancée au Japon avec le même objectif d’obtenir l’annulation des Jeux de Tokyo, a rassemblé plus de 100 000 signatures.
Un site Internet pour les CPJ
A trois ans des Jeux de Paris 2024, les grandes manœuvres vont pouvoir débuter pour les délégations étrangères. Le comité d’organisation annonce la mise en ligne du site Internet où sont référencé les Centres de préparation aux Jeux (CPJ) retenus pour l’accueil des athlètes olympiques et paralympiques avant l’événement. Disponible à l’adresse suivante : https://prepare.paris2024.org/ en anglais, espagnol et français, la plateforme recense plus de 770 sites sportifs candidats à servir de camps de base, dans 410 collectivités. Elle doit permettre aux délégations étrangères de se projeter et de faire leur choix selon des critères de sélection précis : choix des disciplines, des options complémentaires (hébergement sur le site, salle de musculation, sauna, infirmerie, transport, accessibilité…), de la zone géographique ou du climat. Le catalogue sera actualisé avec les nouveaux centres retenus, notamment en octobre prochain avec l’ajout des sites de préparation aux sports additionnels (escalade, skateboard, breaking et surf). Toutes les régions françaises, et la quasi-totalité des départements (95 sur 101), sont représentés.
Les Lauriers olympiques pour Muhammad Yunus
Après Kip Keino aux Jeux de Rio 2016, le CIO remettra pour la deuxième fois ses Lauriers olympiques à une personnalité internationale à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Tokyo. Mais, cette fois, le lauréat ne peut se vanter d’aucun passé sportif. L’instance olympique a choisi l’entrepreneur social, économiste, acteur de la société civile et lauréat du prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus du Bangladesh. Les Lauriers olympiques ont été créés par le CIO pour distinguer des personnalités de premier plan pour leur contribution exceptionnelle dans les domaines de l’éducation, la culture, le développement et la paix par le sport. Le professeur Muhammad Yunus a notamment fondé le Yunus Sports Hub, un réseau mondial d’entreprises sociales qui propose des solutions par le sport. Il a collaboré avec le CIO sur plusieurs projets, dont le programme des jeunes leaders, le camp de la jeunesse pour la paix “Imagine” et l’accélérateur d’entreprises d’Athlete365. Il a été sélectionné par un jury représentant les cinq continents : la réalisatrice japonaise Naomi Kawase pour l’Asie ; la scientifique et ancienne gouverneure générale du Canada Julie Payette pour l’Amérique ; la Sud-Africaine Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive d’ONU Femmes, pour l’Afrique ; Dame Meg Taylor, secrétaire générale du Secrétariat du Forum des îles du Pacifique et politicienne de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour l’Océanie ; Jacques Rogge, président honoraire du CIO, pour l’Europe ; et Thomas Bach en tant que président du jury. Les premiers Lauriers olympiques de l’histoire avaient été décernés au Kenyan Kip Keino le 5 août 2016, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Rio.
Un nouveau cas de COVID parmi les athlètes
La liste des athlètes positifs au COVID-19 après leur arrivée au Japon s’est enrichie d’un nouveau nom. Les organisateurs des Jeux de Tokyo ont confirmé, jeudi 15 juillet, un nouveau cas de coronavirus parmi les engagés. Il s’agit d’un compétiteur, mais son identité et sa nationalité n’ont pas été révélées. Il aurait été testé positif à son arrivée au Japon. Il a été placé en isolement dans un centre spécialisé pour une période de 14 jours. Sa participation aux Jeux pourrait être compromise si son épreuve doit débuter avant le 29 juillet, date de la fin de sa période de quarantaine. Avant lui, deux Ougandais, un Israélien et un Serbe ont été testés positifs à leur arrivée à Tokyo ou sur leur site de préparation au Japon. Mauvais timing, l’annonce de ce nouveau cas est intervenue au moment où Thomas Bach assurait à la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, que les participants aux Jeux ne présenteront aucun risque d’infection pour la population de la capitale.
UNE ULTIME TOUR DE CHAUFFE POUR LE MAINTIEN ET LA 2EME PLACE
Le championnat de Ligue 1 sera clôturé ce week-end avec la 26ème et ultime journée de Ligue 1.
Le championnat de Ligue 1 va connaîtra son épilogue ce week-end avec la 26ème et dernière journée. Si les jeux sont faits pour le titre, avec le sacre de Teungueth Fc, la bataille s'annonce épique pour l'attribution de la deuxième place qualificative pour la prochaine Coupe de la confédération africaine (CAF). Dans cette lutte, les équipes de Génération Foot, Diambars et Jaraaf vont engager le duel à distance pour représenter le Sénégal. Les enjeux seront tout aussi grands au bas du tableau où l’US Gorée et le Stade Mbour vont livrer un ultime duel pour éviter de ne pas basculer en Ligue 2.
Le championnat de Ligue 1 sera clôturé ce week-end avec la 26ème et ultime journée de Ligue 1. Après avoir livré son verdict avec le sacre de Teungueth Fc dès la 24ème journée, place sera fait ce week-end à un dernier tour de chauffe. Une journée dont les enjeux se sont accrus depuis la semaine dernière suite à la décision de la Fédération sénégalaise de football d'accorder la place qualificative à la Coupe de la confédération africaine (CAF) non seulement au vainqueur de la Coupe du Sénégal mais à l'équipe classée deuxième du championnat.
Au coude à coude, Génération Foot (2e; 43 points), Diambars (3e, 43 points), Jaraaf (4e ; 41 points) vont donc abattre leur dernière carte pour occuper cette place qualificative. Les Grenats effectuent ainsi le déplacement au stade Alboury Ndiaye pour affronter le Ndiambour de Louga (9e; 29 points).
L'équipe du président Mady Touré gardera pour sa part un œil sur son concurrent Diambars qui accueillera, dans son stade de Fodé Wade, une autre équipe du milieu de tableau, le CNEPS (8e; 29 points). Ils surveilleront aussi le Jaraaf qui, pour espérer un retour en Coupe Caf, va livrer une bataille au stade Amadou Barry, contre l'équipe de Niari Tally(13e; 24 points) au bord de la relégation et prête à livrer un dernier baroud qui leur permet de se maintenir. Bien que prétendant à la 2ème place, l'As Pikine (4e; 40 points) va batailler ferme pour une large victoire lors de son déplacement demain dimanche chez le champion en titre Teungueth Fc.
Pour les autres rencontres, Mbour PC (11e; 28 points) accueillera au stade Maniang Soumaré l'équipe de Dakar Sacré-Cœur (10e; 28 points). De son côté, l'AS Douanes fera face, au stade Ibrahima Boye, au Casa sport (6e; 33 points).
Le suspense reste entier jusqu'à cette dernière journée au bas du tableau où l'Union sportive de Gorée, Niary Tally et Stade de Mbour vont tenter de se transcender pour arracher la place pour le maintien. Les Mbourois, première équipe non relégable (12e; 26 points) effectueront un déplacement qui s'annonce périlleux au stade municipal de Mbao où ils feront face à une équipe de Gorée.
Avec 24 points à égalité avec Niary Tally, qui le dépasse au classement que par une différence de buts; les Insulaires n'auront pas d'autre alternative que de gagner pour se sauver de la relégation. Tout en espérant un contre performance de Niary Tally qui fera face à une forte adversité face au Jaraaf.
PROGRAMME 26E JOURNÉE
SAMEDI 17 JUILLET 2021
Au stade Fodé Wade
Diambars – CNEPS
Au stade Amadou Barry
Jaraaf – NGB
Au stade Alboury Ndiaye
Ndiambour- Génération Foot
Au stade Ibrahima Boye
AS Douanes-Casa Sports
Au stade Municipal de Mbao
US Gorée- Stade de Mbour
Au stade Maniang Soumaré
Mbour PC- DSC
DIMANCHE 18 JUILLET
Au stade Galandou Diouf
Teungueth FC- AS Pikine
LA MENACE D’UN "RECONFINEMENT’’ DU PAYS, SUJET DOMINANT DE L’ACTULAITÉ
Dakar, 17 juil (APS) - La menace d’un ‘’reconfinement’’ du Sénégal brandi par le chef de l’Etat, Macky Sall, est le sujet qui a le plus retenu l’attention de la presse quotidienne, ce samedi.
‘’Flamblée des cas de coronavirus, le Sénégal vers l’état d’urgence’’, prévient L’As en manchette. Selon le journal, le président de la République a ‘’annoncé hier’’ que si la tendance de l’’’augmentation vertigineuse’’ des cas de coronavirus persiste, il va encore proclamer l’état d’urgence, assorti d’un couvre-feu’’.
L’annonce du chef de l’Etat, qui recevait le rapport du Comité de suivi de la mise en oeuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 (Force Covid-19), est également relayée par Sud Quotidien.
Le quotidien du Groupe Sud Communication indique qu’il a agité la menace d’instaurer des mesures de restriction si le besoin se fait sentir. ‘’Si la situation l’impose, nous reviendrons aux mesures que nous avions déjà connues par le passé’’, a-t-il averti. ‘’Re-confinement et couvre-feu face à la troisième vague, Macky prévient’’, titre le journal.
‘’Macky menace de faire revenir les mesures extrêmes’’, relève à son tour Vox Populi. Selon ce journal, le président Sall a averti en ces termes : ‘’Si la situation l’impose nous allons retourner à l’état d’urgence.’’
D’après toujours ce quotidien, le président Sall a souligné qu’il s’agit là d’un ‘’rappel sérieux’’ et que ‘’les gens doivent ‘’tirer la gravité de la situation’’ et respecter les recommandations qui ont été émises pour contrecarrer la pandémie.
Détaillant l’annonce du président de la République, Le Quotidien précise qu’il ‘’envisage de décréter l’état d’urgence, la fermeture des frontières, l’interdiction des déplacements si la situation liée à cette troisième vague l’impose’’. Le journal ajoute qu’il ‘’invite les populations à redoubler de vigilance en respectant scrupuleusement les mesures barrières’’. Il rappelle que le Sénégal ‘’enchaîne avec des chiffres records de nouvelles contaminations’’.
Mais à la lecture de sa une, Le Quotidien semble rester sur sa faim pour la fermeté que devait avoir ce message du chef de l’Etat. ‘’Menace de retour à l’état d’urgence, Macky hausse le mou ton’’, ironise le journal.
Dans tous les cas, WalfQuotidien estime que cette menace de ‘’reconfinement’’ est un ‘’pari risqué’’ pour le chef de l’Etat. ‘’En menaçant de reconfiner les Sénégalais, si ces derniers ne respectent pas les mesures barrières prônées par le corps médical pour endiguer la progression, il se met en danger’’, avertit le journal.
Quoi qu’il en soit, ce quotidien note qu’’’au regard de la situation décrite, hier, par Dr Amy Ndao Fall, membre de l’Association des femmes médecins du Sénégal (AFMS), on peut en déduire que des patients meurent actuellement +comme des mouches+ dans les Centres de traitement des épidémies (CTE) et dans les cliniques privées’’.
Et c’est dans ce contexte que L’Observateur annonce l’ouverture de deux nouveaux centres de traitement des épidémies (CTE) à Pikine et Abass Ndao, dans la région de Dakar. D’après ce quotidien, cette mesure est destinée à ‘’pallier tout risque de saturation’’ des CTE et ‘’dans le même temps désengorger le CTE de Dalam Jam qui a accueilli la quasi-totalité des malades du Covid-19’’.
Revenant sur la remise, vendredi, au chef de l’Etat du rapport du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19, Le Soleil évoque ‘’un exercice de transparence et de recommandations pour de meilleures stratégie de riposte’’. Le quotidien national souligne que l’objectif a été ‘’atteint à 94, 3 %’’ dans la mise en œuvre du Fonds, avec 1, 100 million de ménages touchés.
Enquête évoque ce drame survenu vendredi à la cité Belvédère, à Dakar, où un couple et leur fille de 11 ans ont péri dans l’effondrement de la dalle de leur maison.
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LE SENEGAL DEFIERA L’AFRIQUE DU SUD, CE DIMANCHE
Victorieux de l'Eswatini en demi-finale cet après-midi sur le score de trois buts à zéro, l’Afrique du Sud, pays organisateur, a rejoint le Sénégal en finale de la Cosafa Cup
Victorieux de l'Eswatini en demi-finale cet après-midi sur le score de trois buts à zéro, l’Afrique du Sud, pays organisateur, a rejoint le Sénégal en finale de la Cosafa Cup. Ce sera la belle finale de la Cosafa Cup 2021 : Afrique du Sud – Sénégal.
Invités de cette édition, les Lions ont dominé l’Eswatini ce vendredi à l’issue des tirs au but pour valider leur ticket pour la finale. Amenés pas leur capitaine, Pape Seydou Ndiaye, le gardien de but de l’ASC Jaraaf, les poulains de Joseph Koto vont affronter le pays organisateur, pour tenter de soulever le trophée sous-régional de l’Afrique australe.
Les Sud-africains, en demi-finale face au Mozambique, cet après-midi, n’ont fait que balayer d’un revers leurs adversaires. Le score du match est de 3 buts à zéro et laisse espérer une très belle finale entre les Bafanas Bafanas et les Lions du Sénégal.
La finale est prévue ce dimanche à 13H30 GMT, au Nelson Mandela Bay Stadium.
LE SENEGAL FINALEMENT DISQUALIFIE DEVANT LA COTE D’IVOIRE !
Alors qu’il été déclaré vainqueur hier sur tapis vert après le forfait de la Côte d’Ivoire, le Sénégal est finalement disqualifié de la CAN et ne jouera pas les demi-finales au profit des Eléphants.
Alors que nous vous annoncions plus tôt la qualification du Sénégal en demi-finale de la Coupe d’Afrique de Minifoot sur tapis vert suite à un incident technique avec les Eléphants de la Côte d’Ivoire, les Lions ne vont plus jouer contre l’Egypte en demi-finale.
En effet, déclarés vainqueur hier devant la Côte d’Ivoire en quart de finale, les Lions ont appris qu’ils ont été disqualifiés ce vendredi à quelques heures de la rencontre qui devait les opposer aux Pharaons pour le compte des demies. Les Lions qui qui recevaient pour cette soirée les éléphants, ont enfilé leurs maillots blancs contrairement aux injonctions de la confédération de minifoot qui les incitait à porter une autre couleur de maillot.
La Côté d’Ivoire, déclarée perdante initialement, a finalement joué cette demi-finale contre l’Egypte et a été battue sur le score de 3 buts à 1. Les poulains de Cheikh Sidy Bâ devront eux jouer un match de classement contre la Zambie.
LA CAN MAINTENUE TOUS LES 2 ANS, LE CHAN DESORMAIS TOUS LES 3 ANS
Le comité exécutif de la CAF s’est réuni ce vendredi au Maroc par visioconférence.
Une des trois décisions phares du comité exécutif de la CAF qui s’est tenu ce vendredi au Maroc, a été le maintien de la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) chaque deux ans et celle du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) tous les trois ans.
Le comité exécutif de la CAF s’est réuni ce vendredi au Maroc par visioconférence. Une réunion qui a permis à l’instance faîtière d’adopter quelques décisions comme les dates de tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). En effet, le Président de la CAF, Patrice Motsepe a fait savoir que l’organisation de la CAN sera maintenue à chaque deux ans. Une décision qui vient certainement répondre aux capacités d’organisation et aux soucis de calendrier qui n’aident pas trop au passage à trois ou quatre ans.
Toutefois, le CHAN qui se tient jusque-là tous les deux ans, passera à trois ans. Vu le déroulement des championnats nationaux et des compétitions internationales, cela devrait permettre à plus de maitrise de l’organisation et de la tenue de ladite échéance continentale qui regroupe les sélections nationales locales.
FRANCE - MISE EN EXAMEN DU MINISTRE DE LA JUSTICE : QUEL AVENIR POUR ÉRIC DUPOND-MORETTI ?
C'est une première dans l'histoire de la Ve République. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti est mis en examen pour prise illégale d'intérêt par la Cour de justice de la République (CJR).
La Cour de justice de la République a décidé vendredi 16 juillet de mettre en examen le ministre de la Justice. Éric Dupond-Moretti est accusé de prise illégale d'intérêts, soupçonné d'avoir profité de sa position pour régler des comptes avec des magistrats avec qui il était en conflit quand il était encore avocat. Si, pour l’instant, toute éventualité de démission ou de remaniement est écartée, cette incrimination est toutefois embarrassante pour l’Élysée et le gouvernement.
C'est une première dans l'histoire de la Ve République. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti est mis en examen pour prise illégale d'intérêt par la Cour de justice de la République (CJR). Il a répondu pendant près de six heures à un interrogatoire, à l'issue duquel les magistrats ont estimé qu'il aurait profité de sa position au gouvernement pour régler d'anciens conflits.
Que risque désormais Éric Dupond-Moretti et quel est le pouvoir de la CJR ?
Un juge d'instruction va être saisi, qui va instruire le dossier, à charge et à décharge. Soit ce juge va conclure au non-lieu, soit au contraire il le mettra en accusation. Dans ce cas-là, Éric Dupond-Moretti sera passible de la Cour de justice de la République et devra répondre cette fois-ci aux quinze juges de la Cour de justice.
Jean-Philippe Derosier poursuit : « Il y a déjà eu des ministres qui, après l'exercice de leurs fonctions ont été jugés par la Cour de justice de la République. L'instruction et toute la procédure pénale prend un petit peu de temps et donc jusqu'à ce qu'elle soit saisie, si elle l'est, il se peut que le ministre et notamment M. Dupond-Moretti n'exerce plus les fonctions. Comme les peines prononcées par la CJR sont rarement des peines d'emprisonnement fermes de plus d'un an, il y a un aménagement de la peine, évitant au ministre concerné d'être enfermé dans une cellule de prison. »
En attendant, sur le plan politique, un ministre de la Justice mis en examen, cela fait désordre. Et même si Jean Castex a aussitôt fait part du renouvellement de sa confiance au Garde des Sceaux, c’est affaibli qu’Éric Dupond-Moretti va entamer une semaine pourtant cruciale. Il sera en effet en première ligne pour défendre deux textes majeurs au Parlement : le projet de loi sur le séparatisme, qu’il a porté depuis ses débuts. Mais aussi le texte sur le « passe sanitaire » dont le volet juridique promet d’être particulièrement sensible.
Le coup est rude également pour Emmanuel Macron. Désireux de garder au gouvernement le célèbre avocat qu’il considère comme une prise de guerre, le chef de l’État se retrouve face à ses contradictions. Il avait en effet jusque-là respecté la tradition voulant qu’un ministre mis en examen quitte le gouvernement. Cela lui avait d’ailleurs coûté en 2017 le départ de son plus proche allié, François Bayrou. Déjà un ministre de la Justice. Ce que ne manquent pas de rappeler depuis vendredi après-midi les opposants au président de la République.
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MACRON : UN CANCRE DE LA COM' POLITIQUE?
"Entre les contradictions avec de précédentes déclarations, sa propension à éviter les journalistes et leurs questions ou son refus d’admettre de grosses erreurs, Emmanuel Macron fait figure de cancre dans le domaine des annonces publiques".
Dans cette vidéo, la chaine de Tv russe « Russia Today » (RT France) décrypte la communication du président français Emmanuel Macron, notamment dans le cadre de sa gestion de la crise sanitaire. La journaliste relève des failles, des incohérences dans les différentes prises de parole du président français, en l’occurrence lors de son dernier discours sur le 12 juillet.
La journaliste rappelle aussi des épisodes très précis de la communication présidentielle où Emmanuel Macron a préféré ignorer les journalistes. Contrairement à ses homologues occidentaux et même d’Outre-Atlantique, le comme de Macron pose question. Il se trouve que même les collaborateurs du "maître des horloges" ne font pas mieux en la matière.