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20 juin 2025
JO 2020 : TOUT SUR LES JEUX OLYMPIQUES DE TOKYO
Reportés d'un an en raison de la pandémie de Covid-19, les Jeux Olympiques de Tokyo se dérouleront du 23 juillet au 8 août 2021, à Tokyo (Japon). Ci-dessous, tout ce qu'il faut savoir sur la compétition.
Les Jeux Olympiques se dérouleront officiellement du 23 juillet au 8 août prochain. Mais les tournois de football et de softball débuteront le 21 juillet.
Quand aura lieu la cérémonie d'ouverture ?
La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2021 se déroulera le vendredi 23 juillet à 13 heures (heure française, +2=15h GMT).
Quand aura lieu la cérémonie de clôture ?
La cérémonie de clôture aura lieu le dimanche 8 août, de nouveau à 13 heures (15H GMT)
Quel sera le décalage horaire et l'heure des épreuves ?
Le décalage horaire entre Tokyo et Paris est de 7 heures (lorsqu'il est 20 heures à Tokyo, il est 13 heures à Paris, 15h GMT). Comme lors des derniers JO d'hiver (en 2018 à PyeongChang en Corée du Sud), une bonne partie des épreuves se déroulera la nuit puisque les compétitions débuteront généralement à 8 heures et s'achèveront à 22 heures (heure locale).
Combien y aura-t-il d'épreuves, de sports et d'athlètes ?
339 épreuves seront à suivre pendant ces Jeux Olympiques, pour 48 disciplines et 33 sports. Au total, il y aura plus de 11 000 athlètes venus du monde entier pour représenter leur pays durant l'événement.
Quels sont les moments clés du calendrier des JO ?
Retrouvez ici les dates de début des différentes épreuves ainsi que les finales, en heure française.
Mercredi 21 juillet
- Football (F) : début du Tournoi féminin
- Softball (F) : début de la phase de groupes
Jeudi 22 juillet
- Football (H) : début du Tournoi masculin
Vendredi 23 juillet
- Aviron (H/F) : début du skiff, du deux de couple et du quatre de couple à partir de 1h30
- Tir à l'arc (H/F) : début de la compétition individuelle à partir de 2h00
- Cérémonie d'ouverture à partir de 13h00
Samedi 24 juillet
- Escrime (F) : épée individuelle à partir de 2h00
- Escrime (H) : sabre individuel à partir de 2h00
- Handball (H) : début du Tournoi à partir de 2h00
- Volleyball (H) : début du Tournoi à partir de 2h00 (USA - France à 12h40)
- Taekwondo (F) : - 49kg à partir de 3h00
- Taekwondo (H) : -58kg à partir de 3h00
- Basketball 3x3 (H/F) : début du Tournoi à partir de 3h15
- Boxe (F) : début de la compétition poids plumes à partir de 4h00
- Boxe (H) : début de la compétition poids mi-moyens, poids mi-lourds, poids lourds à partir de 4h00
- Cyclisme sur route (H) : course en ligne à partir de 4h00
- Judo (F) : -48kg à partir de 4h00
- Judo (H) : -60kg à partir de 4h00
- Tennis (H/F) : début des Tournois simples messieurs et dames à partir de 4h00
- Natation (H/F) : début de la compétition : 400m quatre nages (H/F), 100m papillon (F), 400m nage libre (H), 100m brasse (H), relais 4x100m nage libre (F) à partir de 12h00
Dimanche 25 juillet
- Surf (H/F) : début de la compétition à partir de 0h00
- Escrime (F) : fleuret individuel à partir de 2h00
- Escrime (H) : épée individuelle à partir de 2h00
- Handball (F) : début du Tournoi à partir de 2h00
- Skateboard (H) : finale street à partir de 2h00
- Tir (H) : finale 10m carabine à air à partir de 2h00
- Tir (F) : finale 10m pistolet à air à partir de 2h00
- Tir à l'arc (F) : finale par équipe à partir de 2h30
- Basketball (H) : début du Tournoi à partir de 3h00 (France - USA à 14h00)
- Taekwondo (F) : -57kg à partir de 3h00
- Taekwondo (H) : -68kg à partir de 3h00
- Natation (H/F) : finale 400m nage libre (H), finale 400m nage libre (H), finale 400m quatre nages individuel (F), finale relais 4x100m nage libre (F) à partir de 3h30
- Judo (F) : -52kg à partir de 4h00
- Judo (H) : -66kg à partir de 4h00
- Cyclisme sur route (F) : course en ligne à partir de 6h00
Lundi 26 juillet
- Triathlon (H) : à partir de la veille à 23h30
- Escrime (F) : sabre individuel à partir de 2h00
- Escrime (H) : fleuret individuel à partir de 2h00
- Rugby à 7 (H) : début du Tournoi à partir de 2h00
- Tir (H/F) : finale skeet à partir de 2h00
- Skateboard (F) : finale street à partir de 2h00
- Tir à l'arc (H) : finale par équipes à partir de 2h30
- Taekwondo (F) : -67kg à partir de 3h00
- Taekwondo (H) : -80kg à partir de 3h00
- Natation (H/F) : finale 100m papillon (F), finale 400m nage libre (F), finale relais 4x100 m nage libre (H), finale 100m brasse (H) à partir de 3h30
- Judo (F) : -57kg à partir de 4h00
- Judo (H) : -73kg à partir de 4h00
- Canoë-kayak (H) : slalom (C-1) à partir de 7h00
- VTT (H) : cross-country à partir de 8h00
Mardi 27 juillet
- Triathlon (F) à partir de 23h30 la veille
- Basketball (F) : début du Tournoi à partir de 3h00 (Japon - France en ouverture)
- Escrime (F) : épée par équipe à partir de 3h00
- Taekwondo (F) : +67kg à partir de 3h00
- Taekwondo (H) : +80kg à partir de 3h00
- Tir (H/F) : finales 10m pistolet à air et 10m carabine à air à partir de 3h00
- Natation (H/F) : finale 100m dos (H/F), finale 100m brasse (F), finale 200m nage libre (H) à partir de 3h30
- Judo (F) : -63kg à partir de 4h00
- Judo (H) : -81kg à partir de 4h00
- Canoë-kayak (F) : slalom (K-1) à partir de 7h00
- VTT (F) : cross-country à partir de 8h00
- Gymnastique artistique (F) : concours par équipe à partir de 12h45
Mercredi 28 juillet
- Surf (H/F) : finales à partir de 1h00
- Escrime (H) : sabre par équipe à partir de 3h00
- Rugby à 7 (H) : finale à partir de 3h00
- Natation (H/F) : finale 200m nage libre (F), finale 200m quatre nages (F), finale 1500m nage libre (F), finale 200m papillon (H) à partir de 3h30
- Cyclisme sur route (H/M) : contre-la-montre individuel à partir de 4h30
- Judo (F) : -70kg à partir de 4h00
- Judo (H) : -90kg à partir de 4h00
- Baseball (H) : début de la compétition à partir de 5h00
- Basketball 3x3 (H/F) : finales à partir de 10h00
- Gymnastique artistique (H) : finale concours général individuel à partir de 12h15
Jeudi 29 juillet
- Golf (H) : début de la compétition à partir de 0h30
- Escrime (F) : fleuret par équipe à partir de 2h00
- Tir (H/F) : finales trap à partir de 3h00
- Natation (H/F) : finale 100m nage libre (H), finale 800m nage libre (H), finale 200m brasse (H), finale 200m papillon (F), finale 4x200m (F) à partir de 3h30
- Judo (F) : -78kg à partir de 4h00
- Judo (H) : -100kg à partir de 4h00
- Tennis de table (F) : finale simple à partir de 4h00
- Canoë-kayak (F) : slalom (C-1) à partir de 7h00
- Gymnastique artistique (F) : finale concours général individuel à partir de 12h50
Vendredi 30 juillet
- Athlétisme (H/F) : début de la compétition à partir de 2h00 et finale 10 000m (H) à partir de 12h00
- Aviron (H/F) : finales skiff et huit de pointe à partir de 2h00
- Tir (F) : finale 25m pistolet à partir de 2h00
- Tir à l'arc (F) : compétition individuelle à partir de 2h30
- BMX (H/F) : finales Racing à partir de 3h00
- Escrime (H) : épée par équipe à partir de 3h00
- Natation (H/F) : finale 100m nage libre (F), finale 200m brasse (F), finale 200m dos (H), finale 200m quatre nages (H) à partir de 3h30
- Judo (F) : +78kg à partir de 4h00
- Judo (H) : +100kg à partir de 4h00
- Tennis (H) : finale double à partir de 5h00
- Canoë-kayak (F) : finale slalom (K-1) à partir de 7h00
- Tennis de table (H) : finale simple à partir de 13h00
Samedi 31 juillet
- Triathlon : relais mixte à partir de 0h30
- Athlétisme (H/F) : finale 100m (F), finale lancer du disque (H), finale relais 4x400m mixte à partir de 12h00
- Rugby à 7 (F) : finale à partir de 2h00
- Tir à l'arc (H) : compétition individuelle à partir de 2h30
- Escrime (F) : sabre par équipe à partir de 3h00
- Natation (H/F) : finale 100m papillon (H), finale 200m dos (F), finale 800m nage libre (F), finale relais 4x100m nage libre mixte à partir de 3h30
- Judo : par équipe mixte à partir de 4h00
- Tennis (F) : finale simple à partir de 5h00
- Tir (F) : finale 50m carabine 3 positions à partir de 5h00
- Voile (H/F) : à partir de 5h00
Dimanche 1er août
- Equitation : Cross-country par équipe et individuel à partir de 0h45
- Escrime (H) : fleuret par équipe à partir de 2h00
- Athlétisme (H/F) : finale lancer du poids (F) à partir de 2h10 / Finale saut en hauteur (H), finale triple saut (F), finale 100m (H) à partir de 12h00
- BMX (H/F) : finales freestyle à partir de 3h10
- Natation (H/F) : finale 50m nage libre (H/F), 1500m nage libre (H), relais 4x100m 4 nages (H/F) à partir de 3h30
- Lutte (H/F) : début de la compétition à partir de 4h00
- Tennis (H/F) : finale simple (H), finale double (H), finale double mixte à partir de 5h00
- Voile (H) : médaille Laser à partir de 5h00
- Voile (F) : médaille Radial à partir de 5H00
- Badminton (F) : finale simple à partir de 6h00
- Gymnastique artistique (F) : finale barres asymétriques et finale saut (F) à partir de 10h00
- Gymnastique artistique (H) : finale cheval d'arçon (H) et finale exercices au sol (H) à partir de 10h00
Lundi 2 août
- Tir (H) : 25m pistolet feu rapide et finale 50m carabine 3 positions finale à partir de 1h30
- Athlétisme (H/F) : finale saut en longueur (H), finales 100m haies (F) à partir de 2h00 / Finale lancer du disque (F), finale 3000m steeple (H), finale 5000m (F) à partir de 12h00
- Lutte (H) : gréco-romaine 60kg et 130kg à partir de 4h00
- Lutte (F) : libre 76kg à partir de 4h00
- Voile (F) : course pour la médaille 49er FC à partir de 5h00
- Voile (H) : course pour la médaille 49er à partir de 5h00
- Badminton (H) : finale simple à partir de 6h00
- Badminton (F) : finale double à partir de 6h00
- Cyclisme sur piste (F) : sprint par équipe à partir de 8h30
- Equitation : finale concours complet dressage par équipe et individuel à partir de 10h00
- Gymnastique artistique (H) : finale anneaux (H) et finale saut (H) à partir de 10h00
- Gymnastique artistique (F) : finale exercices au sol (F) à partir de 10h00
Mardi 3 août
- Athlétisme (H/F) : finale saut en longueur (F), finale 400m haies (H) à partir de 2h00 / Finale saut à la perche (H), finale 800m (F), finale 200m (F), finale lancer du marteau (F) à partir de 12h00
- Canoë-kayak (F) : finale K-1 200m, finale C-2 500m à partir de 2h30
- Canoë-kayak (H) : finale C-2 1000m (H) à partir de 2h30
- Boxe (F) : finale poids plume à partir de 4h00
- Boxe (H) : finale poids mi-moyens à partir de 4h00
- Voile (H/F) : course pour la médaille Finn (H), Foiling Nacra 17 Mixte à partir de 7h30
- Cyclisme sur piste (F) : poursuite par équipe à partir de 8h30
- Cyclisme sur piste (H) : sprint par équipe à partir de 8h30
- Gymnastique artistique (F) : finale poutre à partir de 10h00
- Gymnastique artistique (H) : finale barres parallèles, finale barre fixe à partir de 10h00
- Lutte (F) : finale libre 68kg à partir de 11h15
- Lutte (H) : finale gréco-romaine 77kg, finale gréco-romaine 97kg à partir de 11h15
Mercredi 4 août
- Natation en eau libre (F) : 10km à partir de 23h30 la veille
- Athlétisme (H/F) : finale 400m haies (F) à partir de 2h00 / Finale 3000m steeple (F), finale lancer du marteau (H), finale 800m (H), finale 200m (H) à partir de 11h30
- Skateboard (F) : finale park à partir de 2h00
- Voile (H/F) : course pour la médaille 470 à partir de 3h30
- Boxe (H) : finale poids mi-lourds à partir de 7h00
- Cyclisme sur piste (H) : finale poursuite par équipe à partir de 8h30
- Lutte (F) : finale libre 62kg à partir de 11h15
- Lutte (H) : finale gréco-romaine 67kg, finale gréco-romaine 87kg à partir de 11h15
- Equitation : finale saut d'obstacles compétition individuelle à partir de 12h00
- Natation synchronisée (H/F) : finale duo à partir de 12h30
Jeudi 5 août
- Natation en eau libre (H) : 10km à partir de 23h30 la veille
- Athlétisme (H/F) : finale triple saut (H), finale lancer du poids (H), finale 110m haies (H) à partir de 2h00 / Finale 20km marche (H) à partir de 9h30 / Fin du décathlon (H) et de l'heptathlon (F), finale saut à la perche (F), finale 400m (H) à partir de 12h00
- Skateboard (H) : finale park à partir de 2h00
- Canoë-kayak (F) : finale C-1 200m, finale K-1 500m à partir de 2h30
- Canoë-kayak (H) : finale K-1 200m, finale K-2 1000m à partir de 2h30
- Tennis de table (F) : finale par équipe à partir de 4h00
- Karaté (F) : début de la compétition à partir de 3h00, médailles Kumite -55kg à partir de 10h00
- Karaté (H) : début de la compétition à partir de 3h00, médailles Kumite -67kg à partir de 10h00
- Boxe (H) : finale poids plume à partir de 7h00
- Cyclisme sur piste (F) : finale Keirin à partir de 8h30
- Cyclisme sur piste (H) : finale Omnium à partir de 8h30
- Lutte (H) : finale libre 57kg, finale libre 86kg à partir de 11h15
- Lutte (F) : finale libre 57kg à partir de 11h15
- Hockey sur gazon (H) : finale à partir de 12h00
Vendredi 6 août
- Athlétisme (H/F) : finale 50km marche (H) à partir de 22h30 la veille / Finale 20km marche (F) à partir de 9h30 / Finale javelot (F), finale 5000m (H), finale 400m (F), finale 1500m (F), relais 4x100m (F), relais 4x100m (H) à partir de 12h50
- Beach Volley (F) : finale à partir de 3h00
- Karaté (F) : finale Kumite -61kg, finale libre 53kg à partir de 3h00
- Karaté (H) : finale Kumite -75kg à partir de 3h00
- Hockey sur gazon (F) : finale à partir de 3h30
- Football (F) : finale à partir de 4h00
- Lutte (F) : finale libre 53kg à partir de 4h00
- Lutte (H) : finale libre 74kg, finale libre 125kg à partir de 4h00
- Tennis de table (H) : finale par équipe à partir de 4h00
- Boxe (H) : finale poids lourds à partir de 7h00
- Pentathlon moderne (F): fin du concours à partir de 7h30
- Cyclisme sur piste (F) : finale course à l'américaine à partir de 8h30
- Cyclisme sur piste (H) : finale sprint à partir de 8h30
- Escalade (F) : finale du combiné à partir de 10h30
Samedi 7 août
- Golf (F) : fin du tournoi à partir de 0h30
- Athlétisme (H/F) : marathon (F) à partir de 0h00, finale saut en hauteur (F), finale 10 000m (F), finale javelot (H), finale 1500m (H), finale relais 4x400m (F), finale relais 4x400m (H) à partir de 12h00
- Canoë-kayak (F) : finale C-2 500m, finale K-4 500m à partir de 2h30
- Canoë-kayak (H) : finale C-1 1000m, finale K-4 500m à partir de 2h30
- Water-polo (F) : finale à partir de 2h30
- Beach-volley (H) : finale à partir de 3h00
- Gymnastique artistique (F) : finale concours multiple individuel à partir de 3h00
- Basket-ball (H) : finale à partir de 4h30
- Baseball (H) : finale à partir de 5h00
- Volley-ball (H) : finale à partir de 6h30
- Karaté (F) : finale Kumite +61kg à partir de 7h00
- Karaté (H) : finale Kumite +75kg à partir de 7h00
- Pentathlon moderne (H) : fin du concours à partir de 7h30
- Cyclisme sur piste (H) : finale course à l'américaine à partir de 8h30
- Handball (H) : finale à partir de 10h00
- Lutte (F) : finale libre 50kg à partir de 11h45
- Lutte (H) : finale libre 65kg, finale libre 97kg à partir de 11h45
- Equitation : finale saut d'obstacles par équipe à partir de 12h00
- Natation synchronisée : programme libre par équipe à partir de 12h30
- Football (H) : finale à partir de 13h30
Dimanche 8 août
- Athlétisme (H) : marathon à partir de 0h00
- Volley-ball (F) : finale à partir de 2h30
- Water-polo (H) : finale à partir de 2h30
- Cyclisme sur piste (F) : finale Omnium, finale sprint à partir de 3h00
- Cyclisme sur piste (H) : finale Keirin à partir de 3h00
- Gymnastique rythmique (F) : finale concours multiple par ensembles à partir de 4h00
- Handball (F) : finale à partir de 4h00
- Basket-ball (F) : finale à partir de 4h30
- Boxe (F) : finale poids légers, finale poids moyens à partir de 7h00
- Boxe (H) : finale poids légers, finale poids super lourds à partir de 7h00
Rabat nie en bloc. Le Maroc a catégoriquement démenti le recours par ses services de sécurité au logiciel israélien Pegasus. Poursuites judiciaires en vue ?
Rabat nie en bloc. Le Maroc a catégoriquement démenti le recours par ses services de sécurité au logiciel israélien Pegasus. Poursuites judiciaires en vue ?
Beaucoup de trous dans l’enquête publiée par un consortium de plusieurs médias internationaux, laquelle cite le Maroc. Journalistes évoqués à leur insu, aucune preuve présentée, et démenti ferme du gouvernement marocain qui affirme n’avoir jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n’ont jamais eu recours à ce genre d’actes.
Selon ancien haut responsable du renseignement fraçais, «qui met en garde contre les apparences», il n’y a rien de très nouveau dans l’affaire Pegasus et «il sera très difficile d’avoir des preuves» «Le métier d’espion reste d’espionner. Le propre des services de renseignement est de faire des opérations et de ne pas apparaître, d’être opaque. Et le cyber donne des moyens nouveaux, difficilement détectables et inégalés en termes de pouvoir d’intrusion. Dans la lutte antiterroriste, tous les pays sont alliés, tout le monde coopère et a intérêt à coopérer» a-t-il affirmé au journal Le Parisien.
Le gouvernement marocain a, deux communiqués au ton mordant, dénoncé comme mensongères les informations selon lesquelles les services de sécurité du royaume ont ciblé les téléphones de certaines personnalités à travers un logiciel informatique, et condamnant une campagne haineuse et massive contre le pays.
Les services de sécurité marocains cités ? «Il faut rester prudent, et se poser la question de l’intérêt pour les services de renseignement marocains de prendre de tels risques en mettant leur diplomatie dans le rouge. Cela paraît un peu trop simple. Mon expérience m’a appris qu’il faut se méfier des apparences, c’est rarement la vérité finale. Pour espionner Emmanuel Macron, les services de renseignement marocains doivent forcément obtenir l’accord du roi, et je l’imagine mal leur donner. Ce sont les responsables politiques qui décident des missions des services. Les indices qui conduisent au Maroc peuvent être un contre-feu, une manipulation» a-t-il dévoilé.
«Cette affaire pose surtout la question de l’impuissance de la France, de l’Europe à proposer des outils et technologies en téléphonie. Nous sommes dépendants d’Apple, qui se montre incapable de sécuriser les téléphones. Ce qui est plus facile à dire qu’à faire. L’entreprise israélienne NSO Group développe des capacités hors norme pour trouver des failles dans le système. Pegasus est capable d’infecter n’importe quel iPhone, y compris si les appareils fonctionnent avec les dernières mises à jour de sécurité» a-t-il détaillé.
«Tout le monde écoute tout le monde», avance Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement. «À ma connaissance, il n’y a jamais eu de surveillance commandée par les pays alliés du Sud», avoue Vincent Nouzille, journaliste d’investigation.
Dakar, 22 juil (APS) – L’ancienne député libérale Awa Diop est décédée, mercredi, à Dakar à l’âge de 73 ans, rapportent plusieurs sources médiatiques.
’’Le CAUCUS des femmes Leaders vient de perdre un de ses piliers. Awa Diop était une grande Dame.Que Firdaws soit sa demeure’’, a réagi sur twitter la sociologue Fatou Sow Sarr.
Awa Diop, formée à la dactylographie et à la sténographie, a fait ses débuts comme secrétaire, d’abord à la mairie de Rufisque, puis à l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, lit-on sur le site de l’Assemblée nationale.
Elle adhère, le 2 février 1975, au Parti démocratique sénégalais (PDS), fondé en 1974 par Abdoulaye Wade, qui va diriger le Sénégal de 2000 à 2012.
Au PDS, grande formation de l’opposition sous le régime socialste, elle se fait remarquer par son ’’militantisme’’ et sa ’’pugnacité’’, ce qui lui vaudra deux arrestations, en 1988 et 1993 pour ’’manifestations non autorisées’’.
Membre du Comité directeur, l’instance suprême du PDS, Secrétaire générale des femmes libérales à Rufisque, Secrétaire générale adjointe puis Secrétaire générale des femmes de la région de Dakar, présidente nationale des femmes libérales, Awa Diop est élue députée pour la première fois en 1993.
Secrétaire élue du bureau de l’Assemblée nationale lors de la 8ème législature, elle occupe le poste de Deuxième questeur de la 10ème et 11ème législature.
Le 16 octobre 2006, elle est nommée ministre déléguée auprès du Premier ministre et conserve son poste lors du remaniement ministériel du 27 février 2007.
En mars 2012, Me Abdoulaye Wade perd le pouvoir, mais Awa Diop est élue député sur la liste nationale du PDS aux élections législatives de juillet 2012.
GOUVERNER, CE N’EST PAS HUMILIER, MONSIEUR LE PRESIDENT !
Le général de corps d’armée Jean-Baptiste Tine n’est donc plus le Haut commandant de la Gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire. Il a été limogé « avec effet immédiat » jeudi dernier et remplacé le même jour
Le général de corps d’armée Jean-Baptiste Tine n’est donc plus le Haut commandant de la Gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire. Il a été limogé « avec effet immédiat » jeudi dernier et remplacé le même jour sans même avoir eu l’occasion de faire ses adieux à ses hommes. Et sans même avoir pu procéder à une passation de service en bonne et due forme avec son remplaçant. Autant donc dire que le brave — et compétent qu’on qu’aient pu dire à son propos les thuriféraires du président de la République ces derniers jours — a été viré sans ménagement comme on le ferait de son domestique. Le brave homme devait pourtant partir à la retraite fin août prochain, c’est-à-dire dans trois mois à peine.
Y avait-il donc urgence, le pays brûlait-il au point qu’on ait éprouvé le besoin de lui couper la tête ici et maintenant ? Personnellement, je ne le crois et je ne suis sans doute pas le seul. Seulement voilà : le président Macky Sal avait décidé d’humilier cet homme qui l’a pourtant servi loyalement et dont, c’est vrai, il a eu à faire un général alors que tant de colonels lanternent, font le pied de grue et rêvent d’arborer les étoiles.
Oh certes, tout le monde savait que depuis les manifestations de mars dernier, le président de la République avait décidé de sanctionner les patrons de la Police et de la Gendarmerie, coupables, selon lui, d’avoir mal géré la situation. Ils voulaient sans doute que ces deux corps d’élite tirent dans le tas ? Car, à notre humble avis, les généraux Ousmane Sy et Jean-Baptiste Tine ont plutôt bien géré la situation. Certes, il y a eu d’inestimables dégâts matériels, des saccages, des pillages mais cela ne valait-il pas mieux que de compter les morts par dizaines ? Les patrons de la Police et de la Gendarmerie, donc, étaient sur sièges éjectables et Macky Sall a appuyé sur le bouton pour les faire passer à la trappe.
C’est légal, il est le président de la République, la Constitution lui donne le pouvoir de nommer aux emplois civils et militaires sans compter qu’il est le Chef suprême des armées ! Il peut donc promouvoir général qui il veut, nommer à la tête de la Grand Muette, de la Maréchaussée ou de la Garde qui il veut, et limoger qui il veut. Cela, ça ne se discute pas. Seulement voilà, en toute chose, il faut faire preuve d’élégance, de courtoisie, d’esprit chevaleresque car même quand on congédie son boy ou sa domestique, on doit y mettre les formes à plus forte raison quand on décide de remercier celui qui, quand même, commande sa Police ou sa Gendarmerie ! En procédant de la manière dont il l’a fait avec le général Jean-Baptiste Tine, le chef de l’Etat a humilié inutilement un officier général de nos valeureuses forces de sécurité et de défense.
Ce qui est un très mauvais signal envoyé aux milliers d’hommes sous les drapeaux et qui, au péril de leur vie, défendent nuit et jour, par tout temps et souvent sans grands moyens, l’intégrité du territoire national ou la sécurité des personnes et des biens. Des hommes et des femmes astreints à l’obligation de réserve, n’ayant donc pas le droit d’exprimer leurs opinions et qui, en hommes de devoir, acceptent leur sort stoïquement, sans réprobation ni murmures. Et qui, donc, ne serait-ce que pour cela, méritent d’être traités avec considération et respect et non de la manière dont le président de la République l’a fait au patron du corps d’élite de la Gendarmerie nationale ! On reproche aux généraux Ousmane Sy et Tine d’avoir mal géré les événements de mars dernier ?
A ce que l’on sache, côté violences, les manifestations des Gilets jaunes, en France, ont produit plus de dégâts — même s’il n’y a pas eu de morts comme chez nous — notamment sur les Champs Elysées qui ont été complètement saccagés. Et pourtant, à ce qu’on sache, le président Macron n’a limogé si son chef de la Police, ni son chef de la Gendarmerie après ces événements. Et il y a quelques jours, le monde entier a vu le même président se faire gifler par un jeune homme. Il n’en a pas pour autant fait sauter séance tenante les patrons de ces deux corps d’élite des forces de sécurité de son pays ! Pour dire qu’en toute chose, il faut, encore une fois, de la mesure et de l’élégance. Du sang-froid aussi. Hélas, sous le magistère du président Macky Sall, ce n’est pas la première fois qu’un serviteur de l’Etat qui se donne corps et âme pour accomplir sa mission est limogé de façon humiliante.
Procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, le magistrat Alioune Ndao, a ainsi été relevé de ses fonctions en pleine audience ! On aurait pourtant pu attendre la fin de cette dernière ou même du procès Karim Wade pour le faire. Il est vrai que le brave homme avait pris trop à cœur sa mission de traquer tous les ripoux de l’ancien régime au point de vouloir jeter en prison tous les 25 « enrichis illicites » qui figuraient sur sa liste. Il ne savait pas, le naïf, que l’emprisonnement d’une seule personne parmi toute cette liste intéressait vraiment le président de la République… Son sort a été scellé quand il a voulu jeter en prison Abdoulaye Baldé qui est aujourd’hui un membre éminent de la majorité présidentielle !
Le temps béni des milices et des boîtes à propagande !
A propos des manifestations de mars, il nous revient qu’à leur lendemain, on disait dans l’entourage du président de la République qu’il allait couper des têtes non seulement dans les forces de sécurité, mais aussi dans son gouvernement ! On disait en effet qu’il gardait un chien de sa chienne à certains de ses collaborateurs coupables de l’avoir abandonné au plus fort des violences, voire des émeutes, des « Sonkistes ». Et là, on allait voir ce qu’on allait voir, promettait-on. Et puis, les élections locales approchant, notre coupeur de têtes a remisé son sabre dans son fourreau : il ne fallait surtout pas limoger de ministres ou des directeurs généreux de sociétés au risque d’alimenter une fronde qui soit irait grossier les rangs de l’opposition soit, à tout le moins, procéderait à des votes sanctions.
Le président a donc jugé plus prudent d’attendre des temps meilleurs pour décapiter des politiciens. Les patrons de la Gendarmerie et de la Police, eux, n’ayant pas de bataillons de militants pouvant sanctionner électoralement, ou brûler des pneus voire des drapeaux, ont été limogés. Tant pis pour eux, ils n’avaient qu’à être des militants de l’APR ! Et pendant que les chefs de la Police et de la Gendarmerie se font humilier, les nervis, eux, ont le vent en poupe et tiennent le haut du pavé ! Désormais, c’est eux les chouchous du président de la République qui les regarde avec délectation violenter des manifestants qui n’ont commis que le seul crime d’avoir exprimé leurs opinions. Car, dans ce pays, cela est désormais un crime que de dire au président de la République qu’on n’est pas content de la politique qu’il mène…
Aux premières heures de l’indépendance de ce pays, et même un peu avant, ont avait connu les « Comités d’action », des milices tristement célèbres et sanguinaires parmi lesquels celui dont l’Histoire retiendra le nom était le fameux et terrifiant « Eleubo ». En fait, les « Tontons macoutes » n’étaient qu’un surnom donné par l’opposant Wade à ces nervis de l’Union progressiste sénégalaise (UPS) devenue Parti socialiste (Ps). La France, elle, avait vécu sous le règne de terreur du Service d’Action civique ou SAC, le redoutable service d’ordre du général De Gaulle. Lequel partage avec notre bon président de la République Macky Sall non seulement le même amour pour les milices privées mais aussi celui de la propagande audiovisuelle puisque le général avait son ORTF qui n’avait rien envier à Radio Moscou côté censure et Macky Sall a sa Rts, un machin anachronique dont il vient de chanter les louanges au Fouta et sur lequel il déverse de l’argent public comme s’il en pleuvait !
Résumons : l’humiliation de généraux républicains, la prolifération d’une milice gouvernementale, l’affaiblissement des forces de défense et de sécurité, l’existence d’une boite audiovisuelle de propagande digne de l’ORTF gaulliste : Décidément, nous avons un président moderne ! Et dire qu’il est né après l’Indépendance…
Des précédents illustres
En cette matière aussi, le président de la République copie son prédécesseur Wade jusqu’à la caricature. En effet, en arrivant au pouvoir, le président Abdoulaye Wade avait limogé sans ménagement le chef d’état-major général des Armées (Cemga) qu’il avait trouvé en place. Il s’agit du général Mamadou Seck « Faidherbe », héros de la guerre de Bissau entre autres, celui-là-même qui a fait son entrée au prestigieux « Hall of Fame » de l’école de guerre américaine de Carlisle Barracks, en Pennsylvanie. Comme Jean-Baptiste Tine, il ne restait au Général Seck que deux ou trois mois pour prendre sa retraite. Il n’avait même pas eu droit à un adieu aux Armées…
Quelques années plus tard, Wade s’était énervé contre le gouverneur militaire du Palais, un colonel de gendarmerie, coupable à ses yeux de n’avoir pas pu lui éviter de se retrouver coincé dans un embouteillage alors qu’il était parti effectuer une visite en Banlieue ! Wade l’avait limogé le même jour. Devinez quoi, ce colonel gouverneur du palais limogé avec pertes et fracas par son prédécesseur ? Eh bien Macky Sall, devenu président à son tour, l’avait promu Général avant
PAR MALICK SY
LA VOIX DE LA SAGESSE ?
Moustapha Diakhaté, Mame Mbaye Niang et Adama Faye sont les missi dominici anti-troisième mandat au service de Marième Faye Sall. C'est un énorme dos-d’âne sur la route des thuriféraires du président qui roulent pour une candidature de Macky
L'essenteil.sn |
Malick Sy |
Publication 22/07/2021
Marième Faye Sall, Première dame de l’opposition au troisième mandat
Moustapha Diakhaté, Mame Mbaye Niang et Adama Faye sont les missi dominici anti-troisième mandat au service de Marième Faye Sall. C'est un énorme dos-d’âne sur la route des thuriféraires du président qui roulent pour une candidature de Macky
Marième Faye Sall, Première dame de l’opposition au troisième mandat
C’est qu’elle est comme ça Marième Faye Sall. Femme au sommet, mais plus madame tout le monde que Première dame. Du moins jusqu'ici. Et les Sénégalais, dans leur immense majorité, le lui rendent bien. Tant les opinions sont laudatives dès qu’il est question de l’épouse du président. Une beauté et un charme bien sénégalais qui n’ont d’égales que les surenchères hagiographiques qu’elle génère rien qu’à l’évocation de son nom. De quoi rendre envieux son président de mari, empêtré depuis quelques mois, dans un persistant et large mouvement de défiance populaire.
Mais, qu'elle n’est pas que ça non plus la Première dame du Sénégal. Bâtisseuse en taille basse de la carrière politique de son époux avec une simplicité, une élégance et une empathie faites de communication, elle a été le cerveau opérationnel de la machine qui a forgé l’ascension de Macky Sall à la plus haute fonction de l’État. Ce qui fait encore dire que sans elle, lui ne serait peut-être pas président de la République. Discrète, imprévisible, mais très impliquée, la voilà propulsée au cœur du pouvoir après la victoire de son mari en 2012. Marième irradie le Palais. Le Sénégal est sous le charme.
Le collège des « anti troisième mandat » de madame
Empreinte intellectuelle minimale, mais influence politique maximale. L'épouse du président suscite toutes sortes de conjectures quant à son influence sur la marche du pays et sur son président de mari. Chacune de ses rarissimes déclarations est guettée et disséquée, sa moindrissime confidence, analysée et commentée.
Il fallait donc bien s’attendre aux torrents de commentaires suite à la déclaration surprise de Moustapha Diakhaté, proche parmi les proches de Marième Faye Sall, annonçant que « la Première dame n’est pas dans une logique de troisième mandat. » Même si l'auteur de ces propos s’est mis depuis en mode rétropédalage, son brusque revirement n’aura pas suffit à tarir le flot de supputations quant à une possible fracture du couple présidentiel sur la question du troisième mandat.
Les analystes n’avaient pas fini d’épiloguer sur cette spectaculaire annonce que Mame Mbaye Niang, autre membre étoile du tout premier cercle de la Première dame y allait lui aussi de sa vulgate anti-troisième mandat avertissant « qu’il ne soutiendra pas le président dans sa quête d’un autre mandat. » Venant du chef de cabinet du chef de l’État, cela fait quand même un peu désordre. Mais il fallait quand même oser.
Seulement voilà, la quasi-concomitance de ces deux annonces, faites dans deux émissions phares d’un même groupe de presse laissent peu de place à la simple coïncidence. Comme en miroir à la surprise provoquée par les déclarations de ces deux piliers de la galaxie autour de la Première dame, il y eut la tribune au ton pamphlétaire dans laquelle Adama Faye, frère de Marième Faye Sall, étrille le chef de l’État. Un réquisitoire impitoyable contre son beau frère qu’il soupçonne entre les lignes de vouloir briguer un troisième mandat. Un discours d’une rare violence où chaque mot siffle comme une balle. Peu habituel lorsque l’on s’adresse à l’époux de sa sœur dont Adama Faye dénonce « l'excès de pouvoir et le comportement de dictateur ou de monarque qui inquiètent plus d’un. » N’en jetez plus. Le déversoir est plein.
Désordre à tous les étages et suspense étouffant à tous les niveaux
Difficile de croire que ces hommes à tout faire du clan de la Première dame ne parlent pas sur commande. Tout laisse à penser que Moustapha Diakhaté, Mame Mbaye Niang et Adama Faye sont les missi dominici anti-troisième mandat au service de Marième Faye Sall dont il se susurre de plus en plus qu’elle veut mettre son mari en quarantaine de la présidentielle de 2024. Nul doute que les fantassins marron-beige du président ne tarderont pas à ajuster les snipers de la Première dame dans cette guerre des tranchées tout au sommet de l’intimité du Palais.
Une chose est sûre, toute cette saga des « anti-troisième mandat » dont les partisans de la Première dame orchestrent la médiatisation est un énorme dos-d’âne placé sur la route des thuriféraires du président qui roulent plein phare et klaxon bloqué pour une candidature de Macky Sall.
Le Sénégal semble se diriger inexorablement vers un vaste arc de crise qui risque de provoquer un désordre à tous les étages du pays. La question du mandat est en train de crisper le climat politique et d'empester l’ensemble de la sphère publique. Mais jusque là, aucun signe tangible n’est venu du Palais pour en dissiper définitivement l’odeur persistante. C’est un suspense étouffant et anxiogène qui est en train de gagner le pays au fur et à mesure que l’on s’approche de la prochaine échéance présidentielle. Le Sénégal est assis sur un volcan dont les cendres de la dernière éruption explosive de mars dernier n’ont pas encore fini de se dissiper.
En se mettant hors « logique d’un troisième mandat » présenté comme celui du chaos par l’opposition sénégalaise, la Première dame tenterait-elle d’éteindre la mèche qui pourrait déclencher une déflagration dont il est difficile de prédire l’échelle et l’ampleur ? « L’affaire Ousmane Sonko » et les émeutes meurtrières qui s’en sont suivies ont failli emporter le pouvoir de son mari. Le régime de Macky Sall s’était dangereusement approché du précipice. L’obsession d’un mandat additionnel risque-t-elle de le faire tomber dedans ?
ROSSO : L'ADJOINT AU CHEF DE LA DOUANE RETROUVE MORT, CRIBLE DE BALLES
IGFM - Drame à Rosso-Sénégal. L’adjoint au chef de brigade des douanes a été retrouvé mort dans sa chambre. Il aurait reçu au moins quatre balles.
Insécurité grandissante dans le Nord du pays. Le douanier Léon Youga Faye a été retrouvé mort dans sa chambre mardi dans la soirée. Selon nos sources, l’adjoint au chef de brigade des douanes de Rosso-Sénégal a été tué par des malfaiteurs. Selon le constat fait par la gendarmerie, la victime a reçu au moins quatre balles.
Aucune piste ne se dégage, pour le moment, sur les raisons de ce meurtre. L’enquête ouverte par la gendarmerie permettra sûrement d’en savoir plus.
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BLACK À MONTRÉL : L'ÉTRANGE DESTIN DES AFRICAINS DU CANADA
Depuis quelques mois, le journaliste Alain Foka s’est lancé sur les traces des Africains qui ont quitté le continent pour s’expatrier Outre-Atlantique (États-Unis, Canada). Après les États-Unis et une première partie sur le Canada, dans cette 3è partie, l’animateur du « Débat Africain » et d’ «Archives d’Afrique » sur Rfi nous raconte, à nouveau, les Africains du Canada. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Dans quels secteurs d’activités évoluent-ils au pays de l’érable et surtout quel est le quartier qui leur est dédié dans ce vaste pays qui fait son immigration choisie sans tambour ni trompette. Regardez !
COVID-19 : LE PRÉSIDENT SALL RÉITÈRE SON APPEL À LA VIGILANCE FACE AU VARIANT DELTA
Dakar, 21 juil (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a de nouveau réitéré mercredi son appel à une plus grande vigilance face à la recrudescence de la COVID-19 notamment favorisée par l’apparition de nouveaux variants dont celui appelé Delta.
"Je voudrais, une fois de plus, lancer un appel à l’ensemble de nos compatriotes et aux hôtes étrangers qui vivent parmi nous, plus que jamais nous devons redoubler de vigilance. Nous avons été résilients pendant la première et la seconde vague. Il nous faut persévérer dans les mêmes formes", a-t-il dit dans des propos rapportés par la Télévision nationale.
S’adressant à la nation depuis son domicile à l’occasion de la célébration de l’Aïd-el-kébir, il a fait observer que cette fête intervient dans des "circonstances particulières (...), marquées par la recrudescence de la pandémie de COVID-19 avec une nouvelle poussée".
Une poussée "caractérisée par l’apparition de plusieurs variants, mais surtout du variant Delta, avec une contagion élevée", a fait valoir le chef de l’Etat.
Selon lui, dans ces conditions, il n’y a guère d’autres solutions que le respect des gestes barrières auquel il a appelé les populations.
Macky Sall a aussi exhorté ces dernières au port obligatoire de masque et au lavage systématique des mains, non sans les inviter à éviter le plus possible les rassemblements.
"L’autre alternative, c’est la vaccination. Au-delà des acquisitions réalisées par notre gouvernement, des pays partenaires nous ont gratifiés d’un certain nombre de lots importants de vaccins", a indiqué Macky Sall.
Il a cité la Chine, les Etats-Unis, la France et surtout l’initiative COVAX, une collaboration mondiale dont l’objectif est d’accélérer la mise au point et la fabrication de vaccins contre la COVID-19 et d’en assurer un accès juste et équitable, à l’échelle mondiale.
L’initiative Covax est codirigée par l’Alliance Gavi, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Macky Sall a annoncé l’arrivée bientôt de nouvelles doses de vaccins dans le cadre du programme AVAT (African Vaccine Acquisition Trust), mise en place par l’Union africaine avec le soutien de la Banque mondiale.
Le "combat contre le nouveau coronavirus est un combat de tous et de chacun’’, qui "est à notre portée", a insisté le président de la République.
Il a salué les initiatives prises par des chefs religieux, chefs coutumiers, membres de la société civile, acteurs politiques et différentes composantes de la communauté nationale, dans le cadre e la sensibilisation le respect des gestes barrières et surtout l’adhésion à la campagne de vaccination contre le Covid-19.
L’AÏD-EL-KÉBIR CÉLÉBRÉE PAR LA GRANDE PARTIE DES FIDÈLES SÉNÉGALAIS
Dakar, 21 juil (APS) - La communauté musulmane sénégalaise, dans sa grande majorité, a célébré ce mercredi l’Aïd-el-kébir, une des principales fêtes musulmanes, également appelée Tabaski au Sénégal et dans certains pays africains.
A l’appel de la coordination des musulmans sénégalais, une partie des fidèles avait commémoré cette fête mardi, en même temps que d’autres pays ouest africains comme le Mali et la Côte d’Ivoire.
La Tabaski, édition 2021, coïncide au Sénégal avec un net regain des contaminations au coronavirus, qui fait craindre pour la sécurité des citoyens.
Si aucune mesure interdisant les prières collectives n’a été prise par les autorités, ces dernières ont déconseillé les rassemblements humains et recommandé la limitation des déplacements.
Beaucoup de mosquée sont restées donc fermées et ont invité les fidèles à priser à domicile, à l’image de la mosquée omarienne sur la corniche ouest dakaroise et de la grande mosquée de Dakar, où il est tradition que le chef de l’Etat assiste à la prière collective des deux ’’rakaas’’.
"Tant que la Covid-19 sera au Sénégal, la grande mosquée restera fermé", a assuré l’imam de la grande mosquée de Dakar, Alioune Moussa Samb, dont les propos sont repris par plusieurs médias sénégalais.
La mosquée massalikoul djinane en revanche a décidé de maintenir la prière collective de l’Aïd-el-kébir, dans le respect des gestes-barrières, précisent les autorités de cet édifice religieux dédié à la commune mouride, l’une des principales confréries musulmanes sénégalaises.
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SI L'INFOBÉSITÉ VOUS ÉTAIT CONTÉE
Très attentive aux effets négatifs des TIC qui, parallèlement à la promesse de nous simplifier la vie, nous ont conduits à une nouvelle forme de pression constituée de tâches intellectuelles, Sauvajol-Rialland pose une problématique clé de notre ère
Dans ce numéro de TEDX (Belgique) Caroline Sauvajol-Rialland, nous dit tout de l’infobésité. Spécialiste française de l'infobésité et en communication et gestion de l'information en entreprise, pour elle, l’infobésité tue la communication. L’avènement du numérique avec son lot d’«objet-monde» (téléphone, tablettes, etc) a favorisé un nombre impressionnant des sources d’informations : réseaux sociaux, sites d’info en ligne, etc. Du coup le cerveau humain est exposé à quantité d’information à traiter. Mieux il est tout le temps sollicité.
Nous sommes presque devenus addictif à nos portables que nous consultons un nombre incalculable de fois du lever au coucher. Une certaine discipline va s’imposer au risque d’exposer ce revaux humain.
C’est cette surcharge informationnelle qui a donné naissance au néologisme bien inspiré d ‘ «infobésité». Très clairement forgé sur le modèle d’obésité, cette maladie qui fait s’augmenter de manière anormale le volume de l’organisme humain, l’infobésité nous expose aussi aux fausses informations entre autres.
Les technologies de l’information et de la communication si elles ont facilité notre vie sur bien des aspects, il y a bien le revers de la médaille et l’infobésité en fait partie. C’est le cas de la pression intellectuelle qu’elle a induit dans nos vies.