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20 juin 2025
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À MIXTA, NOUS TRAVAILLONS, MAIS ON NOUS STIGMATISE
Pendant longtemps, Mixta la célèbre Cité où des appartements s’arrachent comme de petits pains, a fait les choux gras de la presse frileuse de buzz. Des cas de drogue, de prostitution, de délinquance et autres problèmes de mœurs, ont été souvent révélés
Pendant longtemps, Mixta la célèbre «Cité de la paix» où des appartements s’arrachent comme de petits pains, a fait les choux gras de la presse frileuse de sensationnel. En effet, le nom de cette cité dite de « la paix» a, en vérité, connu très peu de Paix durant des années. C’est plutôt une cité mouvementée.
Des cas de drogue, de prostitution, de délinquance et autres problèmes de mœurs ont été fréquemment et distillés dans les médias. Ces fléaux se sont posés avec une telle acuité que finalement le nom de cité Mixta évoque, en quelque sorte Sodome et Gomorrhe, villes bibliques pécheresses que Dieu détruit cause de ses péchés, notamment la débauche.
Malgré la difficulté, la déléguée de quartier, Aida Guiralut Goudiaby, l’une des premiers habitants du quartier, n’a pas baissé les bras. Elle se bat avec hargne et abnégation pour soigner l’image de la cité ternie par ces histoires sordides. Aida Guirault met tellement d’énergie pour que la cité puisse mérite son nom de cité de la paix. Dans cet entretien avec AfricaGlobe Tv et AfricaGlobe.net, elle assure tout va pour le mieux dans la cité.
Mais chaque fois que de besoin, elle ne manque pas de préciser que Mixta n’a pas le monopole des mauvaises mœurs. Aida Guirault n’a de cesse de clamer que tous les maux qui exposent Mixta dans les médias existent dans tous les quartiers de Dakar et même en pire. D’ailleurs si les problèmes à Mixta sont connus c’est justement parce qu’à Mixta, justement parce que ces problèmes sont attaqués frontalement. Et ce ne sont que les résultats obtenus qui fuitent dans les médias. En d’autres termes, Mixta n’a pas selon son déléguée le monopole des problèmes de mœurs. En revanche son cadre de vie enchanteur attire plus de curiosité et fait vendre la presse à sensation qui ne s’en prive pas outre mesure.
De la cité Mixta, elle s’en occupe comme son foyer privé, résolvant nuitamment les différents entre résidents et externes, organisant les femmes vers l’autonomisation, tentant de driver des infrastructures de base vers la cité. Dans cette entrevue avec AfricaGlobe Aïda Guirault Goudiaby assure que la paix est revenue dans la cité mais le combat pour une paix durable continue.
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LES ORDURES MÉNAGÈRES ONT CHANGÉ MA VIE
Admis à l’école in extremis à l’âge de 12 ans, Bouré Faye doit son instruction à un événement malheureux (…). Étudiant en master de philo, il est collecteur d’ordures ménagères depuis bientôt 7 ans et son avenir s’annonce radieux grâce à cette activité
Admis à l’école in extremis à l’âge de 12 ans, Bouré Faye doit son instruction grâce à un événement malheureux (…). Étudiant en master de philosophie, il est collecteur d’ordures ménagères depuis bientôt 7 ans et son avenir s’annonce radieux grâce à cette activité. Interrogé par AfricaGlobe tv et Africaglobe.net, Bouré Faye, alias Babacar nous trace son parcours à la fois fascinant et inspirant. (Voir la vidéo)
Originaire de Fatick, Bouré Fayé a été scolarisé tardivement et accidentellement puisque les siens lui avaient réservé un autre avenir derrière le troupeau familial. Alors que ses aînés et même ses plus jeunes frères et sœurs étaient déjà sur les bancs d’écoles, lui était la personne «réservée» pour s’occuper du bétail au village. Mais le destin tragique du troupeau va changer le cours des choses. En effet, le cheptel a été méthodiquement et intégralement emporté un jour par des voleurs. Suite à cela plus rien ne s’opposait à ce que le jeune berger accède à l’instruction malgré son âge avancé. Inscrit à l’école, il s’accroche fort bien et fait de bons résultats.
Brillant élève, du primaire au collège, Bouré a marqué l’école de par ses performances en tant qu’apprenant en occupant la première place chaque fois. Malgré la pauvreté de sa famille, il a tenu le coup jusqu’à accéder à l’université. En master 2 de philosophie, par la force du destin, Bouré Faye en train de devenir un entrepreneur modèle pour d’autres jeunes rien qu’en s’adonnant à la collecte des ordures ménagère dans son quartier de Ouakam. Une activité qu’il a découverte 6 ans plus tôt, au hasard d’une rencontre alors qu’il était élève.
Depuis lors, il la pratique avec patience, constance et sans complexe aucun sous la houlette d’un jeune charretier, son mentor.
Tout a commencé quand il était au collège. Élève à Fatick, les périodes de grandes vacances le conduisaient à Dakar, la capitale. Les vacances pour lui ne rimaient pas forcément avec pause, jouissance ou divertissement. Puisqu’il connaît bien la situation de sa famille, il fallait s’organiser pour se prendre en charge.
Il met donc à contribution chaque année, ses périodes pour se chercher de petits boulots ici et là : apprenti maçon, vendeur d’herbe pour animaux, etc. Ces différentes occupations lui permettent à la fin de ses vacances, depuis plusieurs années, de s’acheter des fournitures scolaires et pour d’autres dépenses afférentes à sa vie d’un élève.
Ce faisant, Bouré découvre une activité improbable qui est sur le point de changer sa vie si ce n’est déjà le cas. Il s’agit du ramassage des ordures ménagères. Une activité que beaucoup de jeunes, même s’ils ne le disent pas, auraient du scrupule à exercer surtout quand ce n’est pas une grande entreprise ou organisation du genre Veolia ou UCG et Cie qui possèdent de la logistique (véhicules et matériel dédié, uniformes) pour faire le boulot. Mais Bouré lui, devait être flanqué chaque jour sur une charrette , passer de maison en maison et conduits par un cheval pour récupérer les ordures.
En 2020, au plus fort de la pandémie du Covid-19, forcé de prendre des vacances, Bouré Faye profite pour mettre des bouchés double jusqu’à réussir à s’offrir un tricycle motorisé de plus d’un million de franc en moins d’un an d’activités. Avec le ramassage des ordures il gagne confortablement sa vie avec des revenu qui peuvent faire pâlir certains fonctionnaires. Aujourd’hui c’est un chef d’entrepreneur qui s’affirme et qui prévoit d’organiser sa structure, d’agrandir son parc de tricycles et de se lancer dans d’autres projets d’entreprise.
La majorité Hutu a massacré cruellement la minorité tutsie lors du génocide au Rwanda. Mais beaucoup de Hutus ont pris le risque de cacher et protéger des centaines tutsies et leur ont sauvé. Pas assez pour se pardonner et se réconcilier ?
En 1994 le Rwanda a connu une histoire tragique. Il s’agit de la guerre civile au cours de laquelle la majorité hutue a décidé d’exterminer la minorité tutsie. Des crimes de guerres les uns plus atroces que les autres ont été commis lors de ce génocide, l’un des plus cruel de ce siècle. Malgré la plupart des recherches universitaires, des enquêtes journalistiques, beaucoup reste encore à découvrir sur cette page sombre de ce petit pays des Grands-Lac. Ainsi dans ce repartage réalisés par France 24, on découvrir une nouvelle facette de cette période. Il s’agit "des justes". Une Hutu a volé un bateau pour faire déplacer des tutsi vers le Congo. Un autre hutu a creusé un trou pour cacher d’autres tutsi, dans un orphelinat, un Hutu a caché des tutsi dans les toilettes. Quantité d’histoire de sauvetage de tutsi par les hutu existe
Cette réalité que montre ce documentaire devraient permettre aux Rwandais de se réconcilier davantage et de ses pardonner mutuellement. En effet, alors que de gré ou de force, les Hutus étaient tenus de tuer, de dénoncer ou de livrer tout tutsi aux cous des événements, nombreux sont des Hutus qui ont pris le risque de cacher, protéger ceux qui étaient visés : les tutsi sachant pertinemment qu’ils mettaient leur vie en jeu.
Ce sont ces personnes qui ont été mis en valeur dans ce documentaire où chacun raconte comment, quelles stratégies il a mis en place pour sauver des tutsi qui sont peut-être des voisins, des collègues oumême de simples c inconnu. Dans le documentaire, ceux qui ont été sauvés par les Hutu livre aussi des témoignages poignants et émouvant.
Bien qu’il n’ »il n’y ait pas d’image particulièrement choquant, leur récit peut vous presser des larmes. Le le con de documentaire doit amener les observateurs à ne pas essentialiser ce qui s’est passé. Des Tutu ont massacré les tutsi oui, mais doit in dire que tout Hutu est tueur ? Puisque dans les mêmes temps, il y a des Hutus qui ont sauvé des tutsis
OPÉRATION TABASKI : DES MANQUEMENTS DANS LES COMMODITÉS
Thiès, 22 juil (APS) - Le secrétaire général du point de vente de moutons du Champ de courses de Thiès a déploré, jeudi, quelques manquements dans la mise en place de commodités permettant d’assurer de bonnes conditions de travail sur ce site, à l’approche de la Tabaski.
Cheikh Omar Dème a jugé ‘’tardive’’ l’alimentation du site en électricité, intervenue selon lui, lundi, à trois jours de la Tabaski.
Cette année, tout comme l’année dernière, les citernes d’eau qui étaient mobilisées, ne sont pas venues, obligeant les vendeurs de moutons à acheter de l’eau, a-t-il aussi déploré.
L’éleveur qui fait partie de ceux qui s’activent en permanence dans l’achat et la vente de moutons au niveau du Champ de courses, a signalé aussi le manque de toilettes mobiles, les seuls édicules existants ayant été réalisés par les éleveurs.
Une vendeuse à la sauvette qui était partie faire ses besoins dans l’enceinte de cette infrastructure dédiée aux courses hippiques, avait été agressée, a-t-il dit.
Evoquant la récurrente question de la construction d’un foirail pour la ville de Thiès, il a lancé : ‘’nous en appelons au Président de la République et au ministre de l’Elevage pour nous trouver un foirail digne de ce nom, d’ici l’année prochaine’’.
L’idéal, selon lui, serait de l’avoir sur l’axe qui mène à Keur Mor Ndiaye, sur un site accessible par rapport à l’abattoir.
L’espace faisant office du plus grand foirail de Thiès est trop étroit, pour contenir tout ce beau monde à l’approche de la Tabaski, a-t-il dit.
L’année dernière, un berger avait été tué par une voiture, en tentant de rattraper ses bêtes, qui traversaient la rue qui sépare le point de vente en deux.
Le financement est aussi un autre casse-tête pour la centaine de jeunes travaillant toute l’année dans ce point de vente, par rapport auquel ils souhaiteraient être appuyés.
Le responsable soutient que les défauts de paiement des crédits pour l’opération Tabaski, tant décriés par l’autorité administrative et les institutions bancaires, ne sont pas le fait d’éleveurs professionnels, mais d’opérateurs occasionnels, qui se lancent dans le créneau, juste pour la période d’avant Tabaski.
ENTRÉE RECORD DE MIGRANTS SUBSAHARIENS À MELILLA
Plus de 200 migrants provenant d’Afrique subsaharienne ont réussi jeudi matin à franchir la haute clôture marquant la frontière entre Melilla et le Maroc et à pénétrer dans l’enclave espagnole, l’une des arrivées les plus massives de ces dernières années,
Plus de 200 migrants provenant d’Afrique subsaharienne ont réussi jeudi matin à franchir la haute clôture marquant la frontière entre Melilla et le Maroc et à pénétrer dans l’enclave espagnole, l’une des arrivées les plus massives de ces dernières années, ont indiqué les autorités espagnoles.
Cette arrivée se produit un peu plus de deux mois après une vague migratoire inédite dans l’autre enclave espagnole située dans le nord du Maroc, Ceuta. Ceuta avait alors été submergée par l’arrivée soudaine de plus de 10’000 migrants, en grande majorité des jeunes et des adolescents marocains, sur fond de crise diplomatique majeure entre Rabat et Madrid.
Au total, plus de 300 personnes ont essayé d’escalader jeudi, peu avant 7h du matin, la clôture métallique marquant la frontière entre le Maroc et Melilla, munis de «crochets», a indiqué la préfecture de l’enclave dans un communiqué. Malgré la forte présence policière, 238 hommes sont parvenus à entrer à Melilla.
Trois policiers ont été légèrement blessés et les migrants ont été transférés dans un centre de séjour, où ils resteront en quarantaine en raison de la situation sanitaire, précise la préfecture.
Pression migratoire
Melilla et Ceuta, seules frontières terrestres de l’Union européenne avec l’Afrique, sont soumises depuis des années à une forte pression migratoire.
Les tentatives de passage des clôtures de plusieurs mètres de haut de ces deux enclaves, qui entraînent parfois des morts, sont assez fréquentes mais le passage de plus de 200 personnes jeudi est l’un des plus importants de ces dernières années à Melilla.
Le 12 juillet, 119 migrants d’Afrique subsaharienne avaient réussi à franchir la clôture.
En octobre 2018, un migrant était mort et 19 blessés après avoir franchi avec environ 200 personnes cette clôture.
Vague inédite
Mi-mai, plus de 10’000 migrants, en grande majorité Marocains, étaient entrés, cette fois par la mer ou par la digue marquant la frontière, dans l’autre enclave de Ceuta.
Cette vague migratoire exceptionnelle avait eu lieu dans un contexte de crise diplomatique majeure entre Madrid et Rabat, provoquée par l’accueil en Espagne, pour y être soigné du Covid, du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, ennemi juré de Rabat.
Les échanges avaient été musclés entre les deux pays, Madrid accusant notamment le Maroc d’«agression» et de «chantage».
Brahim Ghali a quitté l’Espagne début juin pour l’Algérie, soutien du Polisario, mais les relations entre Madrid et Rabat restent tendues.
Grillages remplacés
À Melilla, la frontière est matérialisée par une triple clôture d’une longueur d’environ 12 km. Comme celle de Ceuta, elle dispose de caméras vidéo et de miradors.
Des travaux ont été entrepris pour remplacer les grillages par une façade plus lisse, laissant très peu de prises pour l’escalade.
L’Espagne exerce sa souveraineté sur Ceuta depuis 1580 et sur Melilla depuis 1496. Le Maroc les considère comme parties intégrantes de son territoire national.
Située à 150 km de l’Algérie, Melilla (12,5 km2) comptait fin 2020 une population de plus de 87’000 habitants.
(AFPE)
MARCHÉ DE MOUTONS : BARAKA AU CHAMP DE COURSE DE THIÈS
Les moutons ont été bien écoulés cette année pour la fête de la Tabaski, au point de vente du champ des courses de Thiès, à la différence de l’année dernière, où un nombre record d’invendus avait été enregistré, ont indiqué les responsables des lieux.
Thiès, 22 juil (APS) - Les moutons ont été bien écoulés cette année pour la fête de la Tabaski, au point de vente du champ des courses de Thiès, à la différence de l’année dernière, où un nombre record d’invendus avait été enregistré, ont indiqué les responsables des lieux.
‘’Les moutons ont été bien écoulés. Les gens ont tardé à acheter, pensant que la situation de l’année dernière allait se reproduire, et leur permettre d’acheter au prix qu’ils veulent, mais personne n’est dans les secrets de Dieu’’, a dit à l’APS, Thierno Sow, délégué du point de vente moutons du Champ de courses.
L’année dernière, la région de Thiès où 158.780 moutons avaient été enregistrés pour la Tabaski, avait recensé 13.800 têtes invendues après la fête, selon le chef du service régional de l’élevage le Dr Astou Fall.
Thierno Sow indique que les clients ont fini par se ruer sur les bêtes, qui "se sont un peu renchéris’’. Mais, malgré le fait qu‘’ils ont bien acheté’’, certains moutons n’ont pas trouvé preneurs, déclare-t-il.
‘’Les ventes se sont poursuivis hier soir et continuent aujourd’hui encore’’, a-t-il relevé, notant que des éleveurs domestiques viennent acheter des agneaux pour la prochaine fête.
Pour lui, la situation de cette année s’explique par le fait que ‘’les gens n’ont pas beaucoup d’argent et voulaient des moutons à bas prix’’. Les invendus se comptent surtout parmi les gros moutons, mais les béliers de taille moyenne sont tous écoulés, selon lui.
Les vendeurs avaient amené moins de 100 à 200 moutons, a dit le sexagénaire, avant d’ajouter : ‘’là-bas il y a quelqu’un à qui il reste 30 têtes, là 25, et un autre 40’’.
‘’Moi qui vous parle j’ai des moutons à 50 à 60.000 francs’’, a dit M. Sow, qui s’était rendu au Fouta et à Bambèye pour chercher des moutons et les revendre à Thiès.
En ce moment, la quasi-totalité des éleveurs venus d’autres localités, sont retournés chez eux, l’essentiel de ceux qui sont sur place, environ une centaine, résident à Thiès.
Le nombre d’occupants de ce point de vente en période d’avant fête est difficile à évaluer, certains d’entre eux ne détenant pas de laisser-passer, document n’était plus exigé d’ailleurs, a noté Thierno Sow, qui indique n’avoir pas encore effectué le décompte des invendus.
Le secrétaire général du point de vente, Cheikh Omar Dème, confirme les bonnes affaires des éleveurs cette année, parlant quant à lui, d’une centaine de moutons restants, soit selon lui, environ ‘’3 à 4%’’ d’invendus.
«L'ACTE EST CONDAMNABLE, MAIS L'EXPULSION N'EST PAS LA SOLUTION » (KHADIDIATOU DIALLO)
Exclusion demandée d'élèves du CEM de Hann , l'IA de Dakar se rebiffe
La violence continue de gagner du terrain dans les établissements scolaires au Sénégal. En voulant célébrer la fin d'année, les élèves du CEM de Hann se sont adonnés à des actes de vandalisme. Des actes plutôt inqualifiables qui ont poussé les acteurs de l'éducation à hausser le ton. On aura même entendu le directeur exécutif de la Cosydep, les syndicats et aujourd'hui, l'inspectrice d'Académie de Dakar jointe au téléphone par Dakaractu, décrier l'acte.
"La démarche du conseil de discipline est normale. Ils ont demandé l'exclusion définitive de ces élèves de 6e et de 5e. Ce que je n'ai pas encore entériné car, il faut d'abord écouter les élèves et savoir ce qui les a motivés à pose de tels actes", lance l'Inspectrice d'Académie de Dakar, Mme Khadidiatou Diallo.
Pour l'IA de Dakar, Il y'a une autre stratégie pour les remettre sur le droit chemin, sinon la liste des délinquants risque simplement de s'allonger. Mme Khadidiatou Diallo rappelle également leur rôle en tant qu'enseignant, c'est de les éduquer non seulement en terme d'enseignement mais aussi d'un certain nombre de valeurs. "Moi je préfère les sauver que de les mettre dans la rue et les exposer à d'autres risques", ajoute l'inspectrice d'académie de Dakar.
Pour gérer cette question de violence à l'école, Mme Khadidiatou Diallo rappelle que beaucoup d'efforts sont nécessaires. Il faut que toutes les parties prenantes se mettent autour d'une table et voient les véritables causes de ces actes.
Ce qui est clair, selon l'Inspectrice, c'est que les sanctions sont imminentes et elles devront être aussi pédagogiques. D'ailleurs, les concertations qui doivent être menées par les acteurs devront prendre aussi en compte la question des valeurs dans le milieu scolaire qui avait été prônée par le ministère de l'éducation nationale et qui peuvent être une des solutions pour éviter de tels dérapages.