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14 septembre 2025
GAMOU 2021, MEDINA BAYE ACCUEILLE LES FIDELES VENUS D'AUTRES PAYS
Des fidèles venus de pays d’Afrique et d’autres continents ont, à 24 heures de la célébration du Gamou de Médina Baye (Kaolack, centre), érigé leur quartier général dans la ville de Cheikh Ibrahima Niass dit Baye Niass
Médina Baye (Kaolack), 17 oct (APS) – Des fidèles venus de pays d’Afrique et d’autres continents ont, à 24 heures de la célébration du Gamou de Médina Baye (Kaolack, centre), érigé leur quartier général dans la ville de Cheikh Ibrahima Niass dit Baye Niass, renforçant ainsi le côté melting-pot de la cité religieuse, a constaté un reporter de l’APS.
Le Gamou de Médina Baye, qui se tient dans cette cité religieuse de la commune de Kaolack, au centre du Sénégal, est une manifestation annuelle commémorant l’anniversaire de la naissance du prophète Mohammed (PSL). L’édition 2021 sera célébrée dans la nuit du lundi au mardi.
A l’occasion de cet évènement religieux, des fidèles musulmans de plusieurs pays de la sous-région et d’autres continents, rallient Médina Baye, cité bâtie par leur guide Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, une importante figure soufie sénégalaise qui bénéficie d’une grande audience, au-delà du Sénégal.
A 24 heures de l’événement, il est presque difficile de rivaliser d’ardeur avec ces nigérians, ghanéens, américains, mauritaniens, gambiens, entre autres nationalités, qui font des pieds et des mains pour accéder au mausolée, à la mosquée et aux différents sites symboliques de Médina Baye.
A l’ombre des arbres, sur le perron de la mosquée, des femmes maures toutes voilées chapelet à la main assurent l’ambiance avec des zikr et autres chants.
A quelques jets de pierres, d’autres étrangers sont couchés à même le sol. Plusieurs groupes de fidèles investissent les terrasses des maisons dans les alentours de la grande mosquée .
Chez feu imam Assane Cissé et son jeune frère Cheikh Mahi Cissé, actuel porte-parole du Khalife général de Médina Baye, les disciples américains ont fini d’installer leur quartier général.
A la cité religieuse de Médina Baye, on ne vit et respire que pour Cheikh Ibrahima Niass.
Derrière les grilles de la grande mosquée, les deux mains levées vers le ciel, le Nigérian Mouhameth Lahdi psalmodie dans un silence.
’’Je suis venu pour sentir de plus près Cheikh Ibrahima Niass. Aucun sacrifice n’est trop pour venir dans la ville de Cheikh Ibrahima Niass. C’est lui qui nous a sauvés et nous a mis sur le droit chemin. Cheikh Ibrahima est un grand homme. Un homme d’une dimension exceptionnelle. C’est grâce à lui que l’islam est davantage connu dans le monde’’, a dit le jeune nigérian, Mouhameth Lahdi.
’’Baye Niass est tout près du prophète (PSL). Il a une place de choix auprès d’Allah. Il est tout pour nous. C’est lui qui nous a donnés l’amour que nous vouons au prophète’’, a-t-il ajouté.
Mariéme Nafissa, une dame mauritanienne assise dans l’enceinte de la mosquée, chapelet autour du poignet, affirme : ’’C’est Baye Niass qui nous a sauvés et nous mis sur le droit chemin. Nous avons fait le déplacement malgré la distance. Je suis à Médina Baye pour chercher la bénédiction de Dieu à travers Baye Niass’’.
’’Tous les moyens sont bons pour nous rendre au Sénégal et célébrer le Mawlid chez notre guide Cheikh Ibrahima Niass’’, a laissé entendre le Ghanéen, Abou Leyze.
Pour lui, ’’Baye Niass a montré à toute la jeunesse du monde la bonne voie à suivre. Nous voulons toujours nous rapprocher de lui. Nous sommes heureux quand on est à Médina Baye’’.
’’Je suis une talibée de Cheikh Assane Cissé. Cet exceptionnel homme qui a un amour exceptionnel envers Dieu et Baye Niass. Venir à Médina Baye est une chance pour nous’’, a dit la jeune américaine, Jamila Karim.
’’Baye Niass est quelqu’un de fondamental pour la communauté musulmane. Aujourd’hui, je suis venu à Médina Baye avec toute ma famille rien que pour se rapprocher de Baye Niass et avoir ses bénédictions’’, a soutenu le Nigérien Mouhamadou Abdallah.
J'ESSAIE TOUJOURS D'ÊTRE À LA HAUTEUR DE L'EXIGENCE LITTÉRAIRE
S’il avait été footballeur, parce qu’il rêvait de l’être, on aurait dit qu’il affole les compteurs. Mais Mohamed Mbougar Sarr est écrivain et il est entré dans l’histoire littéraire grâce à son génie, son talent et sa productivité (4 romans depuis 2015)
S’il avait été footballeur, parce qu’il rêvait de l’être, on aurait dit qu’il affole les compteurs. Mais Mohamed Mbougar Sarr est écrivain et il est entré dans l’histoire littéraire grâce à son génie, son talent et sa productivité (4 romans depuis 2015). Révélé par « Terre Ceinte » en 2015, son dernier ouvrage, « La plus secrète mémoire des hommes » paru en 2021 fait un tabac. Le jeune Sénégalais est d’ailleurs sélectionné par les jurys parisiens pour les Prix Goncourt, Médicis, Femina et Renaudot. Malgré ces nominations, Mbougar Sarr ne se laisse point griser par le succès. Une distinction ne serait pour lui ni une consécration ni un couronnement. Mais simplement un encouragement.
Votre dernier livre, « La plus secrète mémoire des hommes », fait partie de la première sélection des prix Goncourt, Médicis, Femina, Renaudot. Est-ce qu’on peut dire que les prix vous courent après ?
Les jurys de prix ne courent derrière personne ; ils lisent des livres, jugent qu’ils méritent de figurer dans leur sélection ou non. Des jurés ont trouvé que mon roman pouvait être dans leur liste et je m’en réjouis, simplement.
Est-ce une surprise pour vous que les jurys parisiens aient plébiscité votre quatrième roman, « La plus secrète mémoire des hommes » ?
Oui, c’est une heureuse surprise. Ce ne sont, pour l’heure, que des sélections et je m’en réjouis pour le livre, mais aussi pour l’équipe éditoriale qui l’accompagne, ma famille et mes amis.
Cela fait quoi d’être un écrivain sénégalais et d’être fréquemment nominé pour des prix prestigieux en France ?
Ma nationalité n’a pas tellement d’importance ici. C’est d’abord un livre que les jurys sélectionnent ; et un livre, à mon avis, a pour première nationalité la littérature, ou la bibliothèque.
Une distinction serait-elle une consécration ou un couronnement pour votre carrière ?
Une distinction ne serait ni une consécration ni un couronnement ; elle serait ce que j’ai toujours cru, que les récompenses littéraires étaient : un encouragement.
Votre roman « Terre Ceinte » a remporté le Prix Ahmadou Kourouma en 2015 et « La plus secrète mémoire des hommes » le Prix Transfuges du meilleur roman français en 2021. Est-ce qu’on peut dire que Mbougar Sarr est devenu la coqueluche des prix littéraires ?
C’est une formule toute faite, donc non. Les prix ou listes de prix encouragent et font plaisir, mais tout cela arrive à la fin, après ce qu’il y a de plus essentiel pour moi : le travail de l’écriture ; le lent, solitaire, épuisant et pourtant joyeux travail, où il n’y a pas de coqueluche, mais des gens qui essaient d’être à la hauteur de l’exigence littéraire, qui essaient d’être des écrivains, d’être dignes d’être appelés ainsi. Il faut distinguer la littérature de la vie littéraire.
Entre « Terre Ceinte » et « La plus secrète mémoire des hommes », qu’est-ce qui a changé dans votre façon d’écrire ?
Ça, je laisse les lecteurs et lectrices le dire.
Les auteurs sénégalais éprouvent d’énormes difficultés à se faire éditer en France. Mbougar Sarr constitue-t-il une exception ?
Il faut toujours se rappeler qu’être édité n’est pas toujours simple en France, et pour tout le monde. Beaucoup de gens écrivent et ne sont pas publiés. Pas seulement des Sénégalais. Quand on arrive avec un premier manuscrit et qu’on ne connaît personne, il faut être patient, essuyer des refus, douter. Ça a aussi été mon cas au début.
Mbougar Sarr incarne-t-il la renaissance de la littérature sénégalaise, africaine ?
Je n’en sais rien. Ce ne serait pas à moi de le dire. L’essentiel est ailleurs à mes yeux.
Qu’est-ce qui vous a inspiré pour « La plus secrète mémoire des hommes » ?
D’une part le destin et l’œuvre de l’écrivain Malien Yambo Ouologuem, auteur mythique du légendaire « Devoir de violence » ; d’autre part, le désir de creuser des obsessions liées au sens de la littérature, de la vocation littéraire, de la parole et du silence de l’écrivain, de la recherche impossible et pourtant capitale du texte essentiel.
De vos quatre œuvres, laquelle vous a le plus marqué ?
Toutes mes œuvres m’ont marqué à leur façon. Cette question est plus destinée aux gens qui me lisent, je crois. Posez-la leur ; leurs réponses seront plus pertinentes.
Comment appréhendez-vous votre avenir dans la littérature ?
Avec doute et joie. Avec espoir et désespoir. Avec énergie et fatigue. Avec gravité et avec dérision. Surtout, avec la bibliothèque, qui est la seule chose dont on ait besoin, comme écrivain, c’est-à-dire comme lecteur, pour appréhender l’avenir – s’il s’appréhende.
Enfant de troupe au Prytanée militaire de Saint-Louis, vous étiez l’un des animateurs de la Voix de l’Enfant de Troupe (Vet). La littérature a-t-elle noyé cette passion pour le journalisme ?
À la Voix de l’Enfant de Troupe (Vet), j’écrivais. Aujourd’hui encore, j’écris. Ceci n’a pas noyé cela. J’estime qu’il y a plutôt une continuité assez naturelle.
ZOOM SUR LE BAOBAB GOUYE PATHÉ
Son emplacement a servi de terre d’accueil aux premiers occupants de Louga. Il est aujourd’hui un lieu prisé des féticheurs et guérisseurs qui le considèrent comme l’arbre par lequel toutes les solutions miraculeuses pourraient arriver
Le baobab « Gouye Pathé », connu des Lougatois et des populations d’autres localités du Sénégal, est un mystérieux arbre dont les contours sont difficiles à cerner. Son emplacement a servi de terre d’accueil aux premiers occupants de Louga. Il est aujourd’hui un lieu prisé des féticheurs et guérisseurs qui le considèrent comme l’arbre par lequel toutes les solutions miraculeuses pourraient arriver.
Situé dans la périphérie Est de la commune de Louga entre le Collège d’enseignement moyen technique (Cemt) et le village de Ndjimby Seck, « Gouye Pathé » est un baobab qui renferme des mystères que les Lougatois ne parviennent toujours pas à percer. Cet arbre dont l’origine remonte loin dans le passé est aujourd’hui très fréquenté et reçoit des visites les unes plus « suspectes » que les autres. Selon Cheikh Anta Ndiaye, notable au quartier de Diémène de Louga, « l’emplacement du baobab est le site ayant accueilli nos ancêtres qui sont parmi les premiers occupants de l’espace devenu aujourd’hui la ville de Louga ».
Sans pouvoir donner de date exacte sur son origine, le vieux Cheikh Anta Ndiaye, descendant de la famille « Ndiaye » de Diémène, l’une des premières installées à Louga, informe toutefois que le baobab porte le nom de leur ancêtre qui est l’un des premiers Lougatois à s’être établi à cet emplacement en provenance du Djoloff, sa terre d’origine. « Nos grands-parents nous ont révélé que le baobab était le symbole de l’unité de la grande famille des Ndiaye qui est la première à s’installer dans cette zone appelée plus tard le Ndiambour, avant de devenir Louga », en référence au nom de la ville actuelle.
Pourtant, renseigne notre interlocuteur, le baobab « Gouye Pathé » n’a jamais revêtu un caractère singulier ou sacré quand la famille « Ndiaye » s’y était installée. Seulement, explique Cheikh Anta Ndiaye, « il était le symbole de l’unité familiale qu’il incarnait et on y organisait par le passé des séances de lutte traditionnelle qui regroupaient les membres de la famille et des villages voisins. Mais c’était juste des cérémonies à caractère festif et ne revêtaient rien de sacré ».
Rites initiatiques
Cependant, avec la désertion des lieux et le déménagement de ses premiers occupants vers la périphérie immédiate de l’actuelle ville de Louga, certains Lougatois, du fait des séances de lutte, ont continué à fréquenter le lieu devenu, au fil du temps, un mythe. D’après Youssouf Mbargane Mbaye, président de l’Association des communicateurs traditionnels de la région de Louga, « le baobab « Gouye Pathé » avait un caractère « paganiste » du fait de la forte tradition « thiéddo » de l’époque, de l’harmonie qui y régnait et fait penser à plus d’un que le baobab renfermait des mystères pour avoir servi aux premiers occupants de lieu d’habitation, mais aussi d’arbre à palabre pour arbitrer des conflits familiaux tous couronnés de succès ».
Ensuite, renseigne Youssouf Mbargane, les occupants des lieux de l’époque étaient des gens nantis, très actifs dans l’élevage et l’agriculture qui les mettaient dans un confort social. À cela s’ajoute, selon le communicateur traditionnel, les rites initiatiques, notamment les séances de circoncision collective autour du baobab avec tout son lot de pratiques traditionnelles. C’est fort de l’ensemble de ces faits et le legs ancestral que les populations avaient fini de se convaincre que « Gouye Pathé » renferme un mystère et est devenu, au fil des ans, un lieu privilégié des guérisseurs, tradipraticiens et féticheurs de Louga et d’ailleurs.
Les nourrissons et le talibé
Si beaucoup de Lougatois peinent à donner les raisons du mythe qui entoure le baobab au point d’être aujourd’hui le lieu privilégié de certaines pratiques et prières, ce n’est pas le cas d’El Hadji Baba Diallo, historien et imam d’une mosquée au quartier Montagne. Très attaché aux faits d’histoire de la ville de Louga, le religieux explique les raisons de l’appellation « Gouye Pathé » et les origines du mystère qui l’enveloppe en ces termes : « Par le passé, à Louga, autour de ce baobab, des habitants de la périphérie aimaient organiser des expositions de tissus avec des concours d’accoutrement pour mieux décliner leur appartenance ethnique ». C’est dans ce contexte, renseigne El Hadji Baba Diallo, que le nom du baobab a été donné au premier d’entre eux ayant initié une telle activité et qui s’appelait « Pathé ». Il serait, selon lui, de la famille des premiers occupants des lieux.
Relativement au mystère de l’arbre, l’imam en dit ceci : « il nous a été raconté qu’un célèbre maître coranique de l’époque avait envoyé un de ses talibés cueillir des fruits de baobab sur l’arbre. Mais, une fois arrivé sur une des branches, il aperçut des nourrissons. Ce qui occasionna une chute du talibé qui s’en tira avec une paralysie faciale ». A l’en croire, c’est le maître coranique qui, après avoir soigné son élève par des procédés mystiques, aurait découvert, grâce à ses incantations, que l’arbre « Gouye Pathé » renfermait des mystères et était devenu, depuis cette période, un lieu de recueillement et de pratiques occultes pour diverses raisons.
De multiples agressions
À première vue, le baobab « Gouye Pathé » présente une physionomie impressionnante, mais peu reluisante à certains endroits. Par sa taille et sa hauteur qui attirent l’attention à mille lieues, le mythique baobab situé à la lisière de la commune de Louga ne saurait laisser indifférent un passant. À quelques mètres, des morceaux de tissus rouges, pour la plus part, ornent le décor sur tout le périmètre de l’arbre pendant que le tronc porte les stigmates de multiples « agressions » : des plis de papiers blancs sont coincés dans les fentes du baobab créées pour les besoins de certaines causes et des clous y sont soit enfoncés directement soit pour fixer un gris-gris sur le tronc qui présente plusieurs fissures. Ce qui lui donne un profil tout différent des autres troncs d’arbre du même genre. Et tout cela sans compter des cornes enveloppées dans du kaolin ou dans des résidus de tissus de couleur noire ou rouge jetés par terre. C’est un décor « affreux » pour un non initié.
Pourtant, informe imam Baba Diallo, « Gouye Pathé a servi de lieu de prières pour régler des questions d’ordre social, notamment la réconciliation d’un couple ayant des difficultés ou l’union de deux personnes ou des familles appelées à vivre ensemble mais que des banalités séparent ». C’est à la limite une confirmation que « Gouye Pathé » a été et reste un symbole d’unité et de cohésion sociale. « Nous avons, par le passé, utilisé l’arbre pour sauver des ménages et réconcilier des familles à partir de prières basées sur le Coran », indique imam Diallo.
Tous les soirs, des véhicules et des personnes difficilement identifiables s’activent autour du baobab. Selon M. Fall, riverain de « Gouye Pathé » et habitant à 500 mètres des lieux, « c’est devenu une habitude de voir les gens y défiler, particulièrement la nuit ». Plus explicite, notre interlocuteur décrit des feux allumés souvent sur le site la nuit et perceptibles de loin et des bruits qui renseignent à suffisance sur des pratiques mystiques.
« Gouye Pathé » reste un baobab énigmatique qui, depuis l’histoire des premiers habitants installés à Louga, continue de constituer un point d’attraction, l’arbre « miracle ».
GAMOU 2021, LE DISPOSITIF SANITAIRE EN PLACE DANS QUATRE FOYERS RELIGIEUX DE THIÈS
Tout le dispositif sanitaire est au point dans les foyers religieux de Thiénaba, Ndiassane, Keur Mame Elhadji et Keur Khadim Lô Gaydel, où une délégation du ministère de la Santé et de l’Action sociale s’est rendue
Thiès, 17 oct (APS) - Tout le dispositif sanitaire est au point dans les foyers religieux de Thiénaba, Ndiassane, Keur Mame Elhadji et Keur Khadim Lô Gaydel, où une délégation du ministère de la Santé et de l’Action sociale s’est rendue pour vérifier le niveau de préparation du gamou, l’évènement célébrant la naissance du Prophète Mohamed (PSL), a appris l’APS.
’’Partout, nous avons constaté que tout est mis en place, en termes de médicaments, moustiquaires, de (stérilisation) des espaces et les responsables religieux ont fait part de leur satisfaction’’, a dit Bara Diakhaté, attaché de cabinet du ministre de la Santé, qui conduisait la délégation.
’’Cela nous réconforte que nous allons passer un bon gamou et qu’après ce gamou, cette baisse (des cas de covid-19), se poursuivra’’, a dit M. Diakhaté, au terme de leur périple.
Il était en compagnie, notamment de Moustapha Fall, conseiller technique du ministre de la Santé et de l’Action sociale, du médecin-chef de région de Thiès, Mame Moussa Diaw et de Bineta Guèye, responsable régional du Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (SNEIPS).
La délégation avait dans ses bagages, un lot de médicaments, de matériel et produits de protection sanitaire, dont des masques, du gel hydro-alcoolique, du savon et autres détergents. Des bassines, seaux, lavoirs et nattes de prière faisaient partie du lot.
’’Toutes les dispositions sont prises pour éviter la prolifération des microbes’’, a dit Bara Diakhaté, soulignant que son département n’a ‘’pas lésiné sur les moyens pour accompagner les familles religieuses’’.
A Ndiassane, il a rassuré les autorités religieuses que l’appareil échographique qu’elles avaient demandée l’année dernière, sera disponible dans quelques jours.
La mise à disposition de cet équipement médical a été retardée, a-t-il expliqué, par la pandémie, qui avait rendu prioritaire l’équipement des grands hôpitaux du pays.
Pour ce qui est du recrutement de personnel sanitaire qui avait été demandé, il a indiqué que le ministre a donné des instructions au directeur des ressources humaines, disant espérer que cette question sera réglée d’ici la fin de l’année.
A Ndiassane, le porte-parole du khalife, Pape Abdourahmane Kounta a salué le geste du ministère de la Santé, notamment les équipements de protection, parmi lesquels un lot de 300.000 masques qui leur a été remis.
ll a réitéré sa demande d’un appareil échographique pour le poste de santé, tout en disant espérer que le recrutement du personnel restant sera complété.
Kounta a plaidé pour que Ndiassane soit doté d’un centre de santé, le poste de santé de la cité religieuse ne pouvant plus supporter la demande des plus de 20 villages environnants qui viennent s’y soigner, auxquels s’ajoutent les fidèles qui s’y rendent lors des évènements religieux que sont les gamou et les ‘’ziars’.
’’Ce qui peut aider le khalife et soulager la population, c’est un centre de santé’’, a poursuivi le porte-parole du khalife pour qui, en raison de sa position de ’’carrefour’’ et lieu de convergence de diverses nationalités de la sous-région, Ndiassane mérite même un hôpital.
Il a profité de l’occasion pour formuler des prières pour des élections apaisées, tout en invitant les acteurs politiques à un discours de paix et à de ’’meilleurs comportements’’.
RENTREE SCOLARE2021-2022, LE SCA DRESSE DEJA SA PLATEFORME REVENDICATIVE
Les syndicats d’enseignants affiliés à la Csa (Confédération des syndicats autonomes) n’ont pas mis du temps pour attirer l’attention des autorités sur leurs revendications
Les syndicats d’enseignants affiliés à la Csa (Confédération des syndicats autonomes) n’ont pas mis du temps pour attirer l’attention des autorités sur leurs revendications, 24 heures après la rentrée des classes. Ils ont annoncé déjà, hier en conférence de presse, leur volonté de travailler à la mise sur pied de la Fédération de l’éducation, de la formation et de la recherche. «Il s’agit d’une mise en synergie pour davantage d’efficacité dans la prise en charge des revendications de leurs mandants et pour plus d’unité et de cohésion dans l’appui aux initiatives d’actions et de luttes multiformes de la Csa au bénéfice des travailleurs», informent les syndicalistes.
Le Sudes et autres réclament en effet du gouvernement mais aussi des déclarants responsables d’établissements privés, la satisfaction des exigences revendicatives qui ont pour noms : l’effectivité de l’engagement du ministère de l’Education nationale à élaborer et mettre en œuvre le plan quinquennal de résorption du déficit d’enseignants dans tous les cycles, d’inspecteurs de l’éducation et de tables-bancs.
En outre, ils demandent également l’amélioration de l’environnement des apprentissages avec la mise en place de points d’eau, latrines, électricité et murs de clôture pour tous les établissements. La finition des chantiers d’infrastructures pédagogiques et sociales pour toutes les universités publiques figure aussi parmi leurs demandes.
La vieille doléance relative à la fin définitive des lenteurs administratives et l’accélération du rythme de paiement des rappels d’intégration, l’arrêt de leur surimposition et la restitution des montants prélevés de façon indue sur ces rappels sont aussi à noter. Sur l’ensemble de ces points évoqués, les syndicalistes exigent l’ouverture de négociations «sérieuses sur le statut scandaleux des agents décisionnaires de la Fonction publique».
Concernant le secteur de l’enseignement privé, les syndicats d’enseignants affiliés à la Csa veulent la prise de mesures fortes pour l’application correcte de la convention collective de l’enseignement privé par tous les déclarants responsables. En outre, ils estiment aujourd’hui l’obligation de signature de Contrat à durée indéterminée (Cdi) ou de Contrat à durée déterminée (Cdd) visés par l’inspection du travail pour tous les enseignants officiant dans le privé. Ils plaident aussi l’ouverture des concours professionnels aux enseignants du privé titulaire de diplômes académiques et professionnels entre autres exigences.
L’Alliance pour la défense de l’école publique et des travailleurs (Adept), la Coordination nationale des enseignants engagés pour un meilleur système (Coneems), le Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (Sels/A), le Syndicat indépendant de l’enseignement privé du Sénégal (Sieps), le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) sont les syndicats d’enseignants affiliés à la Csa.
LES AGENTS DU CENTRE DE TRAITEMENT DES EPIDEMIES, RECLAME DES PRIMES DE MOTIVATION
Pour non-paiement de leurs primes de motivation, des agents des Centres de traitement des épidémies (Cte) voulaient tenir un Sit-in devant le ministère de la Santé et de l’action sociale. A la place, c’est une déclaration qui a été faite
Pour non-paiement de leurs primes de motivation, des agents des Centres de traitement des épidémies (Cte) voulaient tenir un Sit-in devant le ministère de la Santé et de l’action sociale. A la place, c’est une déclaration qui a été faite pour demander aux autorités de respecter leurs engagements.
Le personnel des Centres de traitement des épidémies était devant le ministère de la Santé et de l’action sociale pour protester contre le non-paiement de leurs primes de motivation. Empêchés de tenir leur sit-in par la police, les concernés ont fait une déclaration. Sur Rfm, le porte-parole de ces agents a dénoncé une fraude concernant le paiement de ces primes. Selon Elimane Fall, «ce sont des paiements qui sont graduels et qui donnent l’impression qu’il y a une intention de fraude derrière».
Très en colère contre les autorités, il soutient que «cette fraude est organisée parce que dans la hiérarchie», il leur «est parvenu que c’est aujourd’hui (Ndlr : Hier) que les directeurs des hôpitaux doivent recevoir l’argent des primes de motivation». Et M. Fall d’ajouter : «C’est notre argent, nous ne le quémandons pas. Nous demandons à l’Etat du Sénégal de faire preuve de responsabilité, nous demandons aux directeurs des hôpitaux, à tous les agents qui sont mêlés à ces intentions frauduleuses de restituer cet argent aux agents parce qu’ils le méritent. Certains attendent 1 millions 500 mille F Cfa, 10 mois de salaire, d’autres qui attendent 6 mois… C’est cette situation que nous ne pouvons pas comprendre. Comment des agents, qui ont signé les mêmes contrats, qui font le même boulot, peuvent ne pas être traités de la même manière ?»
Le Deps annonce des paiements «d’ici la semaine prochaine…»
Interrogé par la Rfm sur cette question, Ousmane Dia, Directeur des Etablissements publics de santé (Deps) a reconnu cette situation. D’après lui, il y a «quelques difficultés avec les structures hospitalières sur la motivation Covid que le chef de l’Etat avait accordée à tous les travailleurs des Cte».
Poursuivant ses explications, Dr Dia renseigne que dans certains hôpitaux, «ce sont 5 mois ou plus» de primes qui n’ont pas été payés et «pour les autres, les gens ont puisé dans les ressources de fonctionnement pour payer en attendant que le ministère leur fasse la subvention».
A l’en croire, «cette semaine, il y a eu un versement pour toutes les structures abritant des Cte». Malheureusement regrette-t-il : «Les gens se sont rendu compte qu’ils ne pouvaient pas payer toutes les motivations, c’est-à-dire tous les mois dus à ces personnels.» Ainsi rassure Dr Dia, ils attendent «une rallonge qui va être bientôt effective» pour «payer d’ici la semaine prochaine ou au plus tard dans 10 jours».
SONATEL, LE SYTS INSTALLE SON NOUVEAU SECRETAIRE GENERAL
Le Syndicat des travailleurs de la Sonatel a un nouveau secrétaire général. Il a été installé ce Week-end. Après deux mandats à la Tête du syndicat des travailleurs de la Sonatel, Bassirou Sarr a passé le flambeau ce samedi
iGFM - (Dakar) Le Syndicat des travailleurs de la Sonatel a un nouveau secrétaire général. Il a été installé ce Week-end.
Après deux mandats à la Tête du syndicat des travailleurs de la Sonatel, Bassirou Sarr a passé le flambeau ce samedi. «C’est un sentiment de fierté qui m’anime aujourd’hui. Parce que ça fait 8 ans que je suis à la tête du Syndicat des travailleurs de Sonatel (Syts). Je suis à mon dernier mandat et donc, à travers un vote électronique, les militants ont plébiscité Mohamadou Lamine Badji», a indiqué Bassirou Sarr, secrétaire général sortant.
Côté lutte syndicale, M. Sarr égrene une bonne liste d’acquis, dont les augmentations de salaire, la prime religieuse de 200 000 francs Cfa, la prime scolaire de 300 000 francs Cfa etc. «Nous avons un bilan qui nous réconforte. C’est un syndicat très performant. Grosso modo de 2012 à 2021, nous avons engrangé au nom des salariés, plus d’une trentaine de milliards. En 2018, le Syts était nominé syndicat le plus performant au sein de la centrale syndicale Cnts», a-t-il rappelé
Quant au nouveau secrétaire général, M. Sarr témoigne: «Badji était déjà dans le bureau syndical en tant que secrétaire général chargé des revendications donc il est bien imprégné des défis de l’entreprise et des aspirations des salariés. Donc nous sommes sûrs qu’il va mener à bien le bateau.» Abdourahmane Badji, lui-même, s’est dit bien conscient de la tâche qui l’attend : «Moi j’ai un défi à relever, une mission à mener. Il me revient plus d’agir», dit-il.
KHALIFA SALL, OUSMANE SONKO ET CIE CHEZ LE KHALIFE DE MESINA BAYE
Ousmane Sonko, Khalifa Sall et plusieurs leaders de "Yewi Askan-Wi" étaient, ce samedi, à Médina Baye où ils ont fait leur Ziara. L’ex maire de Dakar a dévoilé leurs ambitions au Khalife général de Médina Baye tout en s’exprimant sur la situation du pays.
Ousmane Sonko, Khalifa Sall et plusieurs leaders de "Yewi Askan-Wi" étaient, ce samedi, à Médina Baye où ils ont fait leur Ziara. L’ex maire de Dakar a dévoilé leurs ambitions au Khalife général de Médina Baye tout en s’exprimant sur la situation du pays.
"Nous sommes une coalition dont les membres ont de grandes ambitions pour le pays. Rien ne vaut plus à nos yeux que notre pays et son peuple. Aujourd’hui, en venant jusqu’à vous, il était important pour nous de vous dire ce qui sous-tend notre cheminement ensemble.
Ce n’est ni un compagnonnage d’un mois, ni d’un jour. Nous voulons amorcer un long cheminement. Et nous sollicitons vos prières. Il s’agit d’un cheminement et une convergence des vœux pour le bien du pays et pour soulager les souffrances.
Kou wakh ni deuk bi nekhna, dangay wakh loula nekh. Kou wakh ni askan wi sonougnou, Yangui beuga wakh loula nekh (Ceux qui disent qu'il fait bon vivre dans ce pays, raconte des balivernes) La vie est chère, les gens sont fatigués. Cette souffrance, nous voulons y mettre un terme."
SADIO MANE BOUCLE 100 BUT EN PREMIERE LEAGUE
adio Mané a inscrit son 100e but en Premier League, ce samedi, sur le terrain de Watford. Sur un long dégagement de Foster, le défenseur des Reds Matip gagne son duel de la tête.
iGFM (Dakar) Sadio Mané a inscrit son 100e but en Premier League, ce samedi, sur le terrain de Watford.
Sur un long dégagement de Foster, le défenseur des Reds Matip gagne son duel de la tête. Salah échappe à son adversaire et lance Mané dans la profondeur. Le Sénégalais s'en va tromper le gardien de Watford au ras du poteau gauche.
Le numéro 10 tient son 100e but en championnat d'Angleterre. Il devient le troisième joueur africain à atteindre 100 buts en Premier League, après Didier Drogba et Mohamed Salah. C'est une belle semaine pour Mané après avoir été décisif avec la sélection sénégalaise lors de la trêve internationale. Liverpool s'est largement imposé par 5 buts à 0 grâce notamment à un triplé de Firmino. Salah a aussi marqué face aux partenaires de Ismaïla Sarr.