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20 juin 2025
VACANCES SCOLAIRES: L’ETERNEL CASSE-TETE DES PARENTS
Entre le réveille-matin, les longues journées de classe, les devoirs et les activités parascolaires, les enfants sont parfois soumis à de rudes épreuves au quotidien pendant l’année scolaire
Les derniers sons de cloche ont sonné pour les enfants depuis quelques jours. C’est parti pour trois mois de vacances scolaires. Certains élèves sautent de joie, détruisant honteusement tout sur leur passage, juste à l’idée de ne plus aller à l’école pour acquérir le savoir. Pourtant, ils devraient plutôt être préoccupés par le calvaire qui les attend dans leur quartier. En tout cas, chez les parents, les grandes vacances constituent un casse-tête dans un pays où l’espace de distraction est quasi-inexistant.
Entre le réveille-matin, les longues journées de classe, les devoirs et les activités parascolaires, les enfants sont parfois soumis à de rudes épreuves au quotidien pendant l’année scolaire. Les vacances scolaires sonnent donc, pour eux, comme un moment de soulagement. Ils y sont depuis quelques jours voire des semaines. Mais si les petits écoliers sautent de joie à l’idée de raccrocher leurs sacs pendant les vacances et de souffler un peu, pour les parents, c’est une autre histoire. Pour cause, gérer les enfants en plein temps peut s’avérer fatigant et stressant, a fortiori quand les deux parents travaillent. Nombreux sont les parents qui ne savent pas où donner de la tête car ils cherchent de quoi occuper leur progéniture. Ils sont confrontés à de véritables cas de conscience. C’est le cas de Khady Diop. « J’ai deux filles âgées de 8 et 10 ans. Pour le moment, je ne sais pas encore quoi faire car, je travaille tous les jours de même que leur père. Pendant l’année scolaire, c’est la bonne qui les gérait, mais là, elle doit partir pour la Tabaski et va rester au village pendant deux mois. Ça me tracasse vraiment», argue la comptable de profession. Khady Diop pense à se tourner vers ses parents qui vivent hors de Dakar mais hésite encore. « Mes parents sont âgées. Si j’emmène mes filles chez eux, je vais juste les fatiguer à cause du bruit et personne ne va s’occuper d’elles. Je suis en train de voir en tout cas », lance-t-elle, dépitée. Quant à Ousmane Sow père de famille résident à Scat Urbam, sa décision est prise depuis longtemps.
ENTRE ECOLES CORANIQUES, LES GRANDS-PARENTS ET LOISIRS…
«Trois mois de cris et de bruits, c’est parfois insupportable. J’ai déjà inscrit mes garçons dans une école coranique tout près de chez moi. Là, ils ont même commencé les cours parce que je ne veux pas non plus les laisser trainer dans la rue », dit-il. Comme la comptable, il en est de même pour Ndéye Touré. Mère de deux garçons qui faisaient la classe de CP ET CE2, cette habitante du quartier des HLM trouve comme alternatif d’amener ses enfants au «daara». Elle explique : «HLM est un quartier populaire. Il faut bien s’occuper des enfants sinon c’est la rue. Je les ai déjà inscrits dans un daara et ils ont commencé les cours du matin au soir. Je ne peux pas les laisser ici toute la journée dans la maison».
Chez la famille Tall dans le quartier Scat Urbam également, pendant les vacances scolaires, il n’est pas question de laisser les enfants tournaient les pouces à longueur de journées. Mais ici, ce sont les grands-parents qui viennent à leur secours et se proposent de garder les enfants. « C’est vrai que je ne travaille pas à temps plein mais je préfère envoyer les enfants chez mes parents dans la banlieue de Dakar pour que nous puissions reposer un peu, mon mari et moi car làbas, il y a d’autres enfants et ils pourront jouer ensemble», nous dit Madame Tall. Elle ajoute : « ils sont tellement turbulents que s’ils passent la journée sans rien faire dans la maison, c’est la catastrophe. Mais je leur fais venir les weekends pour qu’on en profite. Parfois, je planifie des sorties et des visites dans quelques lieux, de quoi les rendre le sourire ». Les vacances sont également pour certains parents une occasion de passer de bons moments avec leur progéniture même si les choses se compliquent parfois.
Enseignante de profession, Madame Fall va en vacances en même temps que ses trois enfants. «C’est vrai qu’ils ne peuvent pas rester tranquilles mais c’est ma seule occasion de vivre pleinement avec eux et j’en profite vraiment», soutient-elle. Mais la jeune dame est fort consciente de la vigilance accrue qui est nécessaire lorsque les enfants ne sont pas à l’école. « C’est un grand plaisir d’être avec mes enfants mais il m’arrive vraiment d’être à bout parce qu’il faut les surveiller constamment surtout le plus petit. Ce qui est grave, c’est que quand je crie, ils se moquent de moi», fait savoir l’enseignante. N’ayant personne pour s’occuper de son enfant de 9 ans, Amy Diouf se voit dans l’obligation de l’emmener avec elle au marché Arafat de Grand-Yoff où elle vend des poissons. «Cela ne me plait pas, bien souvent, je n’ai pas le choix. Je ne peux pas le laisser seul à la maison. Je suis donc obligée de l’emmener au marché pour que je puisse travailler en toute quiétude», soutient-elle. Toutefois, ajoute-t-elle, «heureusement que je rentre vers 14 heures».
ENFANTS LAISSES A EUXMEMES
Au moment où des enfants sont occupés ou gardés à la maison pendant les vacances scolaires, il y en a d’autres qui sont laissés à eux-mêmes ou qui profitent du manque de vigilance de leurs parents. A Grand-Yoff par exemple, et comme dans plusieurs autres quartiers populaires, il n’est pas rare de voir des enfants déambuler dans la rue, avec tous les risques qui les guettent comme les cas de noyades dans les plages, d’accidents ou encore de disparitions. Des cas qui interpellent les parents à plus de responsabilité en cette période de vacances. Les vacances scolaires constituent donc un éternel casse-tête pour les parents qui cherchent à meubler le temps des petits et surtout qui s’en occupera lorsqu’ils sont au boulot. Pis, face à la montée des contaminations au coronavirus, il faut aussi veiller au grain.
VACANCES SCOLAIRES : Des enfants occupés aux petits métiers
Si pour certains élèves, les vacances scolaires sont un moment de repos et de détente, pour d’autres, il s’agit d’un laps de temps pour s’adonner au petit commerce ou d’apprendre des petits métiers pour mieux préparer la rentrée prochaine.
Il est 15 heures au «garage Guédiawaye» de Dakar en allant vers le marché HLM. L’ambiance de la préparation de la Tabaski se fait sentir, à travers la foule et les vas-et-viens. On aperçoit une jeune adolescente du nom de Fatou devant la route, tenant un seau contenant de sachets d’eau. Soudain, un taximan, au milieu des embouteillages, lui fait signe sans se garer. Elle se faufile entre les véhicules et lui remet deux sachets d’eau moyennant une pièce. Depuis une semaine, cette activité marque le quotidien de cette élève en CM2 qui vient tout juste de subir son examen d’entrée en sixième. Chaque jour, elle se pointe sur la route à la recherche de clients pour écouler ses sachets d’eau sur initiative de sa maman qui n’est pas loin et qui lui jette un coup d’œil par moment. Vendeuse de repas à son état, Amy Faye a habitué sa fille à l’activité depuis l’année dernière. Trouvée en train de laver les vaisselles, elle explique : « je travaille ici et puisqu’elle est en vacances, je viens chaque jour avec elle. Je lui donne des sachets d’eau à vendre C’est mieux que de rester à la maison et de ne rien faire ». Si la mère de famille a choisi de faire travailler sa fille, c’est pour préparer la prochaine rentrée scolaire. « C’est une façon pour les enfants d’apprendre à être responsables. Avec l’argent, je lui achète des fournitures scolaires et des habits », confie-t-elle.
Toutefois, Amy Faye dit surveiller sa fille face aux mauvaises tentations. C’est la raison pour laquelle elle lui demande de ne pas aller loin. « Je lui ai dit de rester là à côté de moi. Comme ça, je serai au courant de tout ce qui se passe », dit-elle. Elle a aussi fait savoir qu’elle a une autre fille âgée de 15 ans qui travaille comme bonne au quartier Ouest-Foire. Là-aussi, l’objectif est le même. « Avoir une occupation, se faire un peu d’argent et payer les fournitures scolaires », faitelle savoir. Autre lieu, autre activité. Au marché HLM, difficile de s’entendre à cause du bruit des couturiers. Pas de répit pour les tailleurs submergés par les commandes pour la fête qui s’approche. C’est d’ailleurs le fait pour lequel nous trouvons sur place Abdou Sèye. Elève en classe de sixième, il a accompagné son papa qui est tailleur. Ici, il est hélé de toute part pour de petits services. « Je l’ai emmené avec moi pour qu’il m’aide sur les petites choses comme aller acheter des boutons, de quoi manger, des garnitures mais aussi pour lui apprendre la couture », dit Serigne Sèye. Le père d’Abdou Sèye prépare déjà l’avenir de son fils. « On ne sait jamais ce qui va arriver. Aujourd’hui, c’est difficile de trouver un boulot dans le pays même si tu es diplômé. Donc, autant lui apprendre mon métier. Ou bien même au cas où il abandonnerait les études, il saura quoi faire même je ne cesse de l’encourager à poursuivre ses études », argue-t-il.
Abdou Cissé va donc saisir l’opportunité des vacances scolaires pour apprendre la couture. « Ça va me permettre de ne pas trainer dans la rue, me forger et ce métier peut me servir dans l’avenir», explique l’élève en classe de cinquième. En effet, si certains enfants sont laissés à eux-mêmes pendant les vacances scolaires, d’autres, par contre, sont occupés à faire les petits métiers même si parfois certains dénoncent le travail des enfants
«LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL A VIOLE LA CONSTITUTION ET LA LOI ORGANIQUE RELATIVE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL»
Selon le professeur Mouhamadou Ngouda Mboup, la Conseil constitutionnel a violé la Constitution et la loi organique relative au Conseil constitutionnel » en statuant avec seulement quatre juges sur l’effectif de « 7 Sages » qui le compose.
Selon le professeur Mouhamadou Ngouda Mboup, la Conseil constitutionnel a violé la Constitution et la loi organique relative au Conseil constitutionnel » en statuant avec seulement quatre juges sur l’effectif de « 7 Sages » qui le compose. Interpellé par Sud quotidien hier, vendredi 23 juillet sur le rejet du recours en annulation de la loi portant sur la modification du code pénal et du code de procédure pénale déposé par l’opposition parlementaire, l’enseignant-chercheur de droit public à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a indiqué que la délibération du Conseil constitutionnel concernant ce recours n’a pas de base légale.
L ’opposition parlementaire qui avait saisi le 30 juin 2021 dernier le Conseil constitutionnel d’une requête en annulation de la Loi n° 13/2021 du 25 juin 2021 modifiant la loi n° 65-61 du 21 juillet 1965 portant Code de procédure pénale et Code de procédure pénale n’est pas seule à se démarquer de la décision de rejet rendue par les 04 juges qui composent actuellement cette haute juridiction sur un effectif de 07.
En effet, interpellé par Sud quotidien hier, vendredi 23 juillet, le professeur Mouhamadou Ngouda Mboup n’est pas allé par quatre chemins pour affirmer qu’en délibérant sur cette affaire le 20 juillet, le Conseil constitutionnel a tout simplement outrepassé ses prérogatives. «La délibération du Conseil constitutionnel concernant la loi modifiant le Code pénal et celle modifiant le code de procédure pénale n’a pas de base légale. Le Conseil constitutionnel a outrepassé ses prérogatives pour décider alors qu’il n’a pas de quorum, sa composition est irrégulière», a d’emblée affirmé ce spécialiste du droit constitutionnel avant d’ajouter : «l’article 89 de la Constitution précise que le Conseil constitutionnel est composé de sept (07) membres dont un président et un vice-président, tous nommés par le président de la République. L’article 23 de la loi organique relative au Conseil constitutionnel dit que le Conseil constitutionnel ne peut statuer qu’en présence de tous ses membres, sauf empêchement temporaire de trois (03) d’entre eux au plus, dûment constaté par les autres membres. Seulement, il faut dire que nous ne sommes pas dans ce cas de figure ».
Poursuivant son explication, l’enseignant-chercheur de droit public à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) de rappeler dans la foulée que « depuis le mois janvier 2021, une des juges est décédée et depuis le 25 juin dernier, deux autres membres du Conseil constitutionnel en l’occurrence le vice-président et un membre simple ont vu leur mandat expirer, ce qui a plongé le Conseil constitutionnel dans une situation inédite l’empêchant de délibérer » au regard notamment des dispositions de l’article 23 de la loi organique relative au Conseil constitutionnel précédemment citée.
Par ailleurs, estimant que l’article 52 de la Constitution exige du président de la République qu’il soit le garant du fonctionnement régulier des institutions de la République », le professeur Ngouda Mboup a imputé ce blocage au chef de l’Etat, Macky Sall « qui n’a pas pris les décrets nécessaires pour remplacer les personnes frappées par un empêchement définitif comme le prévoit la loi ». Revenant ensuite sur la décision d’irrecevabilité du recours de l’opposition parlementaire prise par le président Papa Oumar Sakho et ses trois autres collègues juges constitutionnels, le professeur Mboup a indiqué que cette décision est tout simplement un précédent dangereux. « Le Conseil constitutionnel a cherché notamment à travers le considérant 5 où il est dit qu’il lui revient de garantir le fonctionnement régulier des institutions, l’ordre public… essayé de trouver un leitmotiv pour donner une telle décision des arguments juridiques qui n’ont lieu d’être », a-t-il fustigé avant d’ajouter. «Si une minorité de juges est capable aujourd’hui de poser de tels actes dans un Etat de droit, cela signifie que demain, si le président de la République qui est le garant du fonctionnement des institutions est dans une situation d’empêchement, le Conseil constitutionnel qui doit statuer sur son élection et sur son empêchement, pourrait nous servir une décision similaire, je veux dire statuer en violation du droit ».
Concluant son propos, l’enseignant-chercheur de droit public à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) préconise un respect de l’Etat de droit et la démocratie. « J’exhorte qu’on revienne aux fondamentaux, qu’on respecte l’Etat de droit et la démocratie. Ce qui é a été décidé par le Conseil constitutionnel viole la Constitution et la loi organique relative au Conseil constitutionnel. »
LA TASK-FORCE REPUBLICAINE RECADRE L’OPPOSITION
La task-force républicaine est formelle sur la décision d’irrecevabilité du recours en annulation : le Conseil constitutionnel n’a dit que le droit et l’opposition se trompe de combat.
La task-force républicaine est formelle sur la décision d’irrecevabilité du recours en annulation : le Conseil constitutionnel n’a dit que le droit et l’opposition se trompe de combat.
Dans un communiqué transmis à la presse, elle relève ainsi : « Par la décision numéro 2/c/2021 du 20 juillet 2021, le Conseil constitutionnel a rendu son délibéré relativement à la demande de députés de l’opposition pour qui, certaines dispositions des lois modifiant le Code pénal et le Code de procédure pénale sont contraires à la Constitution. Mais pour le Conseil constitutionnel, la demande de l’opposition est irrecevable et les articles visés ne sont pas contraires à la Constitution. L’opposition savait que les modifications apportées par l’Assemblée nationale le 25 juin 2021 sont conformes à notre Constitution.
En vérité, les députés de l’opposition voulaient naïvement profiter du fait qu’un juge constitutionnel est décédé et que deux autres juges avaient des mandats en expiration pour s’adonner à leur stratégie classique d’enfumage afin de semer le doute dans l’opinion », a déclaré la Task force République dans un communiqué hier, vendredi 23 juillet 2021, parvenu à la rédaction de Sud.
Et de poursuivre : « Les désinformations de l’opposition semblaient ignorer qu’au terme de la loi organique 2016-23 du 14 juillet, le Conseil constitutionnel pouvait délibérer avec quatre membres. En effet, pour la Task force républicaine, l’article 23 de la loi organique 2016-23 dit : « le Conseil constitutionnel ne peut délibérer qu’en présence de tous ses membres, sauf empêchement temporaire de trois d’entre eux au plus dûment constaté par les autres membres ». Selon la Task force, c’est comme si ces opposants voulaient faire prendre l’ombre pour la proie en feignant d’oublier que la quintessence de la réforme pénale du 25 juin 2021 est surtout dans le remplacement des travaux forcés par la réclusion criminelle pour les infractions d’actes terroristes « commises intentionnellement lien avec une entreprise individuelle ou collective dans le but de troubler gravement l’ordre public ou le fonctionnement normale des institutions par l’intimidation ou la terreur ».
Dans la foulée, le communiqué note : « il faut être un terroriste ou potentiel naïf inculte pour s’ériger radicalement contre cette réforme majeure qui vise la protection des citoyens et la garantie de l’intégrité territoriale ainsi que le bon fonctionnement des institutions. Dans un monde globalisé avec le terrorisme (Sous toutes ses formes et motivations) qui a fini de s’internationaliser en s’appuyant sur des relais intérieurs dans quasiment tous les Etats, « l’opposition républicaine doit refuser de suivre les aventures qui n’ont pour ambition que la désinformation de notre pays », souligne pour finir la Task force républicaine.
L’OPPOSITION CRIE AU SCANDALE ET AVERTIT
Le rejet par le Conseil constitutionnel du recours en annulation des modifications apportées au Code pénal et au Code de procédure pénale le 25 juin dernier, a fait sortir l’opposition de ses gonds
Le rejet par le Conseil constitutionnel du recours en annulation des modifications apportées au Code pénal et au Code de procédure pénale le 25 juin dernier, a fait sortir l’opposition de ses gonds. Ne comprenant pas la décision prise par les 4 juges, en violation de la loi organique qui régit le fonctionnement dudit Conseil constitutionnel, en son article 23, le député Cheikh Bamba Dieye du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (Fsd/Bj), et le président du parti Action pour la citoyenneté et le travail (Act), Abdoul Mbaye, dénoncent l’illégalité de ladite décision n°2/C/2021, tout en prévenant d’une éventuelle instabilité sociale à cause des agissements des membres du Conseil constitutionnel.
CHEIKH BAMBA DIEYE DU FRONT POUR LE SOCIALISME ET LA DEMOCRATIE/BENNO JUBËL (FSD/BJ) : «Le Conseil constitutionnel s'est réuni en toute illégalité pour rejeter notre recours»
«En violation de l'article 23 de la loi organique n°2016-23 relative au Conseil Constitutionnel, le CC s'est réuni en toute illégalité pour rejeter notre recours sur les lois 10-2021 et 11-2021 portant code pénal et CPP. L'allégeance à un homme prime sur le droit et le respect des lois», a protesté sur son compte Twitter, le député Cheikh Bamba Dieye du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (FSD/BJ). Le parlementaire auteur, avec ses collègues de l’opposition, du recours déposé à la Haute juridiction pour contrôler la conformité à l’esprit général de la Constitution et aux principes généraux du droit des lois 10-2021 et 11-2021 portant Code pénal et Code de procédure pénale adoptées le 25 juin 2021 par l’Assemblée nationale, n’en revient pas suite à la décision rendue par Papa Oumar Sakho, président du Conseil constitutionnel avec seulement 4 magistrats. Joint hier, vendredi 23 juillet, par la rédaction de Sud quotidien, le député de l’opposition se demande «comment est-ce que le Conseil constitutionnel peut-il violer la loi organique et se prononcer sur des recours qui ont été déposés ? Ils auraient dû avoir la décence d’attendre qu’ils soient au complet pour pouvoir statuer sur ce cas-là». Très remonté sur ce qu’il qualifie de «décision prise en toute illégalité», donc «nulle et non avenue», l’ancien maire de Saint-Louis estime par conséquent que les Sénégalais devraient se poser des questions sur : «pourquoi certains individus peuvent-ils se prévaloir le droit d’être le Conseil constitutionnel alors que légalement, ils ne le sont pas ?». Ne s’en limitant pas là, il avertira que, si toutefois le pays s’enflammait, ce serait à cause des juges du Conseil constitutionnel qu’il accuse d’être les «premiers ennemis du pays», car ils n’ont eu «aucune vergogne à se retenir». Pour cause, l’honorable député prévient que «l’opposition ne restera pas les bras croisés. Nous n’allons pas assister les bras croisés à ce qu’une escroquerie constitutionnelle se passe dans ce pays». Cela, d’autant plus que, à son avis, «chaque Sénégalais doit savoir qu’on ne plus organiser d’élections crédibles dans ce pays parce que le Conseil constitutionnel s’est arrogé le droit de choisir les candidats, de choisir en toute illégalité qui faire et quoi faire». Qui plus est, note-t-il pour le déplorer, «nous avons constaté aujourd’hui que la volonté de Macky Sall prime sur le droit sénégalais». Pis, poursuit-il, «il (Macky Sall) est à la recherche de la personne rare qui sera à ses services, pour accepter n’importe quoi». Le député Cheikh Bamba Dieye n’a pas manqué d’annoncer, très prochainement, une conférence de presse de l’opposition, dans laquelle sera développée toute la panoplie de mesures à prendre.
ABDOUL MBAYE PRESIDENT DU PARTI ACT : «Le Conseil constitutionnel…usurpe des pouvoirs régaliens dévolus au Président de la République»
Le parlementaire de l’opposition, Cheikh Bamba Dieye n’est pas le seul à s’étonner de la décision n°2/C/2021 rendue le 20/07/2021, par le Conseil constitutionnel. Dans une note rendue publique hier, vendredi 23 juillet, Abdoul Mbaye, président du parti de l’Action pour la citoyenneté et le travail (Act) trouve d’une «gravité extrême» ladite décision du Conseil constitutionnel (CC) qui s’est attribué des pouvoirs dévolus aux législateur et au président en mettant sur pied une nouvelle règle de quorum. «En s’octroyant des pouvoirs éminemment politiques relevant d’une responsabilité qu’il s’octroie «au nom de l’intérêt général, de l’ordre public, de la paix, de la stabilité des institutions et du principe de la nécessaire continuité du fonctionnement des institutions», le Conseil constitutionnel, sous la houlette de son Président Papa Oumar Sakho, usurpe des pouvoirs régaliens dévolus au Président de la République», déplore l’ancien Premier ministre.
Pis, poursuit-il, «faisant fi du principe fondamental selon lequel en matière juridique il ne peut y avoir de compétence sans textes, le CC a lui-même produit ses nouvelles normes. Il s’est ainsi substitué à l’Assemblée nationale, ce que ne manqueront pas d’apprécier nos honorables députés.» Toute chose qui lui fera dire que «force est par contre de constater à quel point la sécurité juridique s’est affaiblie dans notre cher Sénégal. Les principes et règles les plus élémentaires du droit sont piétinés. Le processus inexorable d’une fin de séparation des pouvoirs est mis en branle par l’Exécutif depuis plusieurs années ; il prend désormais également naissance au niveau du pouvoir judiciaire». Il a par conséquent estimé que «le recul démocratique surgit de toutes parts, mettant en sérieux danger cette paix sociale qui fit longtemps de notre pays une belle exception africaine». Cela, non sans se demander «Mais peut-être le projet est-il devenu la recherche d’un chaos qui semble malheureusement s’affirmer chaque jour davantage».
La Délégation à la solidarité nationale se meurt
En voilà une structure qui devrait changer de direction : la Délégation à la solidarité nationale et à la protection sociale, ce fleuron créé par le Président Sall à son arrivée au pouvoir. Sous Mansour Faye et même sous Anta Sarr dans une certaine mesure, elle était présente un peu partout au chevet des populations démunies et brillait de mille feux. Hélas ! Depuis quelque temps, la Délégation se meurt. Ses aides s’effritent et sont quasiment invisibles. Même les maigres enveloppes envoyées n’ont pu arriver à destination à temps pour permettre aux démunis de bien célébrer la fête de tabaski. Un dysfonctionnement est passé par là. D’où les complaintes parvenues à « L’As» où l’on se demande si vraiment Samba Diobène Kâ est l’homme qu’il faut à la tête du ministère ou encore, si vraiment la robe n’est pas trop ample pour la Déléguée Aminata Sow. En tout cas, ça bruit fort et L’As qui a capté le bruit a déjà largué ses amarres …
59 malades de covid-19 dont 02 hospitalisés
Fatick n’a pas été épargnée par la propagation fulgurante de la covid-19. Au centre de traitement des épidémies (CTE) qui polarise plusieurs districts sanitaires, les autorités sanitaires suivent 59 malades dont 02 hospitalisés. Au district de Fatick, on dénombre 39 cas, 06 cas au district sanitaire de Sokone, 02 cas au district de Passy, 08 au district de Dioffior et 02 cas à Niakhar. Les autorités médicales comptent mettre à contribution les ASC pour freiner la chaîne de contaminations. Le rythme de la vaccination est encore très lent. Seuls 9% de la cible sont vaccinés à ce jour.
Ndiaga Sylla sur la décision du Conseil constitutionnel
Le débat sur la décision du Conseil constitutionnel à propos du recours en annulation du code électoral introduit par l’opposition continue de susciter moult commentaires. S’invitant dans le débat, l’expert électoral Ndiaga Sylla retient qu’en tout état de cause, par-delà les quelques remarques de forme qu’elle comporte, la décision rendue par le Conseil constitutionnel sénégalais est riche d’arguments juridiques, d’interprétations et d’enseignements. Même si, poursuit-il, sur bien des dispositions, elle prend le contrepied des standards internationaux en matière de respect du droit fondamental de suffrage. Toutefois, l’expert électoral trouve que le recours introduit par l’opposition devant le Conseil constitutionnel a donné à Pape Oumar Sakho et Cie l’opportunité de se prononcer, pour la première fois, sur la teneur de ce projet de loi portant code électoral.
Détention illégale d’armes blanches
Aliou et Mamadou K., respectivement cireur de chaussures et tailleur, âgé de 22 ans, ainsi que Amadou B., ont passé leur fête de Tabaski en prison. Les mis en cause sont tombés dans les filets du Commissaire Abdou Sarr de Grand Yoff au cours d’une patrouille à la Zone de captage. Les quidams ont été surpris par les limiers dans une baraque de Grand Yoff, en train de mettre sur pied leur plan maléfique. Sommés de s’expliquer sur la détention d’armes blanches, les susnommés ont déclaré les avoir achetées pour la Tabaski. Des allégations qui n’ont pas convaincu les limiers. Ils ont été placés en garde à vue pour détention illégale d’armes blanches.
Usage de produit cellulosique
Charretier de son état, Mamadou Nd. habitant à Hlm Grand Yoff, aime prendre du diluant cellulosique pour se droguer. Il a été surpris par les limiers à la zone de captage en train d’inhaler ce produit. Conduit au Commissariat de police de Grand Yoff où il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour usage de produits cellulosiques. Usage de chanvre indien Carreleur de profession, M. S. est un adepte de l’herbe qui tue. Venu au quartier Arafat de Grand Yoff pour s’approvisionner en chanvre indien M. S aura la malchance de tomber sur une patrouille de police de la localité. Les policiers ont trouvé par devers lui deux cornets de chanvre indien. M. S. sera conduit au poste de police de Grand Yoff avant d’être déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Centrale solaire
La société Senico d’Abdoulaye Dia se met au vert. Elle sera accompagnée dans sa transition énergétique par l’entreprise Green Yellow, spécialisée dans la production solaire photovoltaïque pour installer une nouvelle centrale en autoconsommation de 1,56 MWc. D’ailleurs, Green Yellow a signé le contrat pour la construction de la plus grande centrale solaire photovoltaïque en autoconsommation du Sénégal. Elle sera installée à Diamniadio, sur l’autoroute entre Dakar et l’Aéroport International Blaise Diagne. A travers ce projet, le producteur d’énergie solaire entend accompagner Senico dans l’accomplissement de ses objectifs environnementaux. Par ailleurs, Green Yellow envisage déjà la réalisation de projets d’extension de cette centrale en vue d’aboutir à la signature prochaine d’un autre contrat avec un second leader du secteur. Green Yellow poursuit son ambition d’asseoir sa position d’acteur majeur sur le marché du solaire photovoltaïque et de l’énergie verte sur le continent.
Mansour Faye au secours de familles de pêcheurs
La situation des familles des victimes de la mer ne laisse pas indifférent le maire de la commune de Saint-Louis. Mansour Faye a, à l’approche de la fête de la Tabaski 2021, offert des moutons et une enveloppe financière d’une valeur de 850 000 FCFA pour permettre à ces familles qui ont perdu des proches de passer une très bonne fête. Absent de la capitale du Nord lors du drame, il a dépêché une forte délégation dirigée par la député Bineta Fall. Après avoir délivré le message de compassion du maire, la délégation a procédé à la remise des 17 enveloppes financières et des moutons destinés aux familles des 17 disparus en mer. Pour rappel, ces jeunes de Pikine étaient disparus dans la nuit du 20 octobre 2020 au large de Dakar, à la suite d’une explosion de leur pirogue qui se rendait en Espagne. Les bénéficiaires se sont réjouis du geste de l’édile de la commune de Saint-Louis qui est «toujours à leurs côtés».
Sonatel améliore sa bonne dynamique opérationnelle
Le groupe Sonatel consolide ses performances opérationnelles et financières au premier semestre 2021. Avec ce résultat, le premier groupe de téléphonie conforte son leadership dans ses cinq pays de présence. Dans un communiqué parvenu à «L’As», on indique que les investissements importants réalisés en 2020 et au cours du premier semestre 2021 ont permis de maintenir l’avancée et la qualité de la connectivité. Ce qui a permis au groupe Sonatel de garder un niveau de marge appréciable grâce à une bonne maîtrise des coûts, à l’amélioration de la rentabilité de la data mobile et des services financiers mobiles. Selon la même source, l’évolution semestrielle des principaux indicateurs montre une évolution positive des résultats financiers par rapport à 2020 (chiffres d’affaires en croissance de +9,3%, marge opérationnelle (EBITDA) en croissance de 12%), malgré un marché toujours marqué par l’impact de la crise de la Covid19 sur l’activité économique ainsi que par la massification de la concurrence. Le document renseigne que la croissance du groupe est tirée par tous les pays, notamment le Mali, la Guinée mais aussi le Sénégal qui fait face à une forte offensive concurrentielle sur le Mobile Money, grâce au renforcement de la contribution de la Data, d’Orange Money, des projets de diversification et à la progression de la voix et des SVA face au recul de l’international entrant.
Les Futurs de l’Education de l’Unesco
Le président de la Coalition Education Pour Tous du Sénégal, Silèye Gorbel Sy, a participé hier au séminaire virtuel de l’Unesco intitulé : Preuves, Connaissance et Recherche dans le Contexte de la COVID-19 : Favoriser des partenariats équitables pour un apprentissage mutuel. Il s’agissait pour les acteurs de l’éducation du monde de ré imaginer la recherche et les connaissances en matière d’éducation pour des futurs durables à cause de l’impact de la crise sanitaire mondiale. Aujourd’hui, la pandémie de la COVID-19 a renforcé l’importance de la réflexion et de l’action sur les futurs de l’éducation. Le constat est que l’accent mis sur les politiques «basées sur des preuves» dans l’éducation et le développement international est parfois critiqué parce qu’il repose sur des connaissances produites par des relations de pouvoir inégales et de partenariats de recherche inéquitables. Ainsi la COVID-19 exige la nécessité de disposer de données probantes générées, testées et adaptées localement, en insistant sur l’importance de comprendre la dynamique des contextes spécifiques. Selon un communiqué parvenu à «L’As», l’un des principaux défis pour la communauté du monde de la recherche est de favoriser des partenariats plus équitables pour l’apprentissage mutuel et la co-création de connaissances.
La LSDH interpelle les ministres de l’Intérieur et de la Justice
La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) a demandé aux ministres de l’Intérieur et de la Justice de diligenter des enquêtes rigoureuses pour traquer, arrêter et traduire devant les juridictions les auteurs de ces actes inqualifiables à l’encontre des éléments des forces de défense et de sécurité. Car la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH) est fortement préoccupée par la récurrence des décès d’agents des forces de défense et de sécurité et de la Douane au Sénégal. L’organisation cite les cas du policier Lat Ndiaye percuté à Rufisque par de jeunes garçons qui avaient forcé un barrage de contrôle en fin mai, celui de Samba Biaye percuté dans la nuit du 17 au juillet à Mbour par un conducteur qui est toujours en fuite, et récemment le cas du douanier Léon Youga Faye tué par balles à Rosso Sénégal.
Accident à Ndiéyène Sirakh, provoqué par un candidat
On en sait un peu plus sur le grave accident de la circulation survenu sur la route latéritique et précisément dans l’axe Ndiéyène Sirakh-Ndouf, département de Thiès, l’avant-veille de la tabaski et qui a avait fait 3 morts et une quinzaine de blessés. C’est un véhicule Mitsubishi immatriculé DK 5025 AN en partance pour Khombole qui s’est renversé à la sortie de Ndiayène Sirakh, le chauffeur ayant perdu le contrôle car roulant à vive allure, selon les témoignages. C’est ainsi qu’il a fait plusieurs tonneaux entraînant la mort de 3 personnes. Il s’agit de Amy Diouf 50 ans, habitant le village de Mbouleukhtène marché, Assane Ba âgé de 32 ans et Modou Bousso 17 ans tous deux originaires de Mbouleukhtène Séko. Aux dernières nouvelles, le véhicule était conduit par le jeune Fallou Barr, Président mouvement And Suxali Ndiéyène Sirakh, par ailleurs candidat au poste de Maire et qui est en pleine pré campagne. Et le plus drôle dans cette affaire est qu’il ne détenait pas de permis de conduire au moment des faits et qu’il y avait plus de 15 personnes dans un véhicule qui ne devait transporter que 4 ou 5. C’est dire selon nos sources que le candidat est actuellement dans de sales draps.
Ng. D. lacère le visage de Ndèye F. S.
Pour une banale histoire de linge, la dame Ng. D. s’est fait ouvrir bêtement les portes de la prison. Selon nos sources, tout serait parti d’une dispute à la terrasse de la maison. La dame Ndèye D. entend sa grand-mère en train de se disputer avec sa voisine Ng. D. Sur ce, elle se rend à la terrasse pour y voir un peu plus clair. Venue faire la médiation, Ndèye sera abreuvée d’injures par leur voisine Ng. D.. Mais cette dernière qui était déterminée à solder ses comptes avec Ndèye revient à la charge pour lui lacérer le visage. Grièvement blessée, Ndèye F. S. se rend alors dans une structure sanitaire de la place pour des soins intensifs. Elle revient avec un certificat médical d’incapacité temporaire de travail de 10 jours. Munie du document, Ndèye F. S. dépose une plainte au parquet contre Ng. D. Elle a réfuté les accusations devant les enquêteurs. Mais elle sera enfoncée par la grand-mère de Ndèye qui soutient que Ng. D. l’a traitée de sorcière avant de jeter son linge par terre. Suffisant alors pour que Ng. D. soit placée en garde à vue avant d’être déférée au parquet pour coups et blessures volontaires
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COVID-19 : «UNE EXCELLENTE OPPORTUNITÉ POUR L'AFRIQUE»
Pourquoi la Covid-19 est-elle une opportunité pour l'Afrique? Quelles sont les perspectives pour le continent de rebondir après cette crise ? Sur quelles ressources peut s'appuyer l’Afrique pour s’en sortir ? Réponses du docteur Demba Moussa Dembélé
Docteur en Économie et militant engagé du développement autocentré de l’Afrique, Demba Moussa Dembélé est l’un des initiateurs du Forum mensuel «Les Samedis de l’Économie», qui se tient à Dakar depuis bientôt 9 ans. Chercheur sur les questions de macroéconomie, Moussa Dembélé est président de l’Africaine de recherche et de coopération pour le développement endogène (Arcade).
Inlassable critique du système néolibéral avec son corolaire, le capitalisme, Moussa Dembélé, qui rencontré, à maintes reprises, l’ancien président brésilien Ignacio Lula Da Silva, est un fervent militant du mouvement altermondialiste.
Dans la première partie de la grande entrevue accordée accordé à AfricaGlobe tv et AfricaGlobe.net, Demba Moussa Dembélé se prononce sur la crise du Covdi-19 qui éprouve la planète toute entière depuis deux ans. Malgré toutes les conséquences engendrées par cette pandémie à l’échelle planétaire, le Docteur Dembélé estime, sans ambages, qu’elle constitue «une excellente opportunité pour l’Afrique ».
La pandémie de la Covid-19 constitue le moment opportun pour l’Afrique de trouver non seulement sa propre voie, mais surtout de compter sur ses propres forces pour réaliser son développement. Autrement personne, pas même les pompeuses institutions de Bretton Woods prétendument appelées partenaires au développement ou le G20 ne le feront.
La preuve lorsqu’il a été question d’acter l’annulation de la dette des pays africains du fait des effets de la pandémie, les pays riches notamment ceux du G20, ont préféré proposer aux dirigeants africains un moratoire de 6 mois. Pourtant, quantité de facteurs plaident en faveur d’une annulation pure et simple. Fort de cela, non seulement la Covid-19 constitue une opportunité, mais le chercheur en Économie y voit de belles perspectives pour continent.
A cette fin, les dirigeants africains gagneraient à s’évertuer à écouter leurs citoyens, notamment leurs chercheurs de toutes disciplines confondues et à appliquer les conseils et recommandation pour sortir l’Afrique de sa situation. Suivez Moussa Demba Dembélé dans cet entretien.
Dans la suite de suite de l'entretien (prochaines vidéos), le Dr Demba Moussa Dembélé expose comment Macron et Ouattara ont détourné le projet de monnaie commune de la CEDEAO avant d’être rappelé à l’ordre par Buhari bien.