Le tribunal des pairs du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a épinglé 11 médias, dont deux ont respectivement reçu un blâme, a appris l’APS de son président, Mamadou Thior
Le tribunal des pairs du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a épinglé 11 médias, dont deux ont respectivement reçu un blâme, a appris l’APS de son président, Mamadou Thior, vendredi. Ces avis font suite à cinq plaintes adressées au CORED, ainsi qu’à quatre auto-saisines, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse co-animée avec le secrétaire général de l’organisation, Ousmane Dia.
Il s’agit "d’une plainte pour diffamation du Directeur gérant et PCA de la SODAV contre le site Xibaru et le quotidien L’Exclusif qui ont respectivement reçu un blâme et un avertissement". "Xibaru qui avait fait appel, a vu sa sanction confirmée", a-t-il signalé. Il rappelle que dans le sillage des manifestations du mois de mars dernier, consécutives aux poursuites judiciaire contre l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viol, le CORED s’est autosaisi à la suite d’une chronique de Madiambal Diagne dans Le Quotidien, jugée "discriminatoire et stigmatisante".
"Le tribunal des pairs l’a blâmé, selon le texte, après l’avertissement du mois d’octobre 2020 pour une autre chronique (...) que le tribunal avait aussi estimé discriminatoire et stigmatisant". S’agissant des avertissements, le CORED souligne dans son texte liminaire qu’il s’est autosaisi contre sept supports médiatiques, à savoir Les Echos, L’Observateur, Libération, Pressafrik, Seneweb et TFM, qui avaient publié "la photo sans floutage d’un bébé de 10 mois décédé, prétextant l’autorisation du père de l’enfant".
Il signale que "le tribunal a demandé aux trois médias Pressafrik, Seneweb et Voxpopuli, qui ont reconnu leurs fautes, d’êtres plus vigilants à l’avenir’’, les quatre autres, Les Echos, L’Observateur, Libération et TFM, ayant "été avertis". Mamadou Thior a de même évoqué "une autosaisine contre le quotidien L’Observateur qui a fait tenir à Khalifa Sall des propos démentis par l’intéressé sur sa neutralité face aux candidats de son camp, déclarés à la mairie de Dakar". "L’auteure de l’article et le directeur de publication Ndiaye ont écopé d’un avertissement", a-t-il ajouté. Le Tribunal des pairs a dans la même veine "servi un avertissement au site Senenews suite à une plainte du président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE) et enjoint un droit de réponse au plaignant".
Selon le texte, les pairs "ont donné raison au site régional ndarinfo.com, qui a accusé la RTS télévision d’avoir utilisé ses images sans son accord dans un reportage". "Une autosaisine contre le site senegal5.com pour diffusion d’injures à l’encontre de Me El Hadj Diouf [avocat au barreau de Dakar] a été sanctionnée par un avertissement", selon le CORED. Il souligne que l’affaire dans laquelle Dakaractu se plaignait de "plagiats répétés de la part de Senego" a été elle "vidée" et "l’avertissement qui a été servi à Senego, a été confirmé en appel".
Le CORED a rappelé que "tous ces avis du Tribunal des pairs ont comme fondement le Code de la presse et la Chartes des journalistes du Sénégal". Dans cette dynamique, il a invité les journalistes à "les lire pour s’en imprégner et éviter certains manquements à l’avenir". Selon lui, "quand le tribunal sanctionne positivement ou négativement, il met toujours en avant la pédagogie".
Le CORED informe que "trois autres affaires sont en ce moment en instruction dont une plainte et deux auto-saisines". Il a salué "la franche collaboration des organes de presse concernés qui comprennent mieux son rôle d’autorégulateur". Il signale que "les avis du Tribunal des pairs du CORED sont désormais pris en compte dans la délivrance du quitus pour obtenir la Carte de presse". "Autre nouveauté, a-t-on ajouté, chaque sanction, avertissement, prise par le CORED fait perdre dix points au média épinglé dans le cadre de l’accès au Fonds d’appui et développement de la presse".
LE MAHDY DEFIE L’AUGUSTE
La Fédération sénégalaise de football tient, ce samedi 7 août, au centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio son assemblée générale de renouvellement
La Fédération sénégalaise de football tient, ce samedi 7 août, au centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio son assemblée générale de renouvellement. Avec en toile de fond le choix du patron de l'instance dirigeante entre le président sortant, Augustin Senghor et son unique challenger Mady Touré, actuel président de l’Académie Génération Foot.
L ’assemblée générale de la Fédération sénégalaise de football qui se tiendra ce samedi 7 août au centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio Deux candidats vont s’affronter pour le fauteuil. Me Augustin Senghor pour un quatrième mandat et Mady Touré pour une première, après une tentative infructueuse en 2013..
Les électeurs seront les mandataires des clubs professionnels (Ligue1 et Ligue2), des représentants de clubs amateurs, ainsi que des Ligues régionales, du football féminin, du football spécifique (Beach soccer et Fut Sal), des membres représentants de l’Association nationale des arbitres et de l’Association de Médecins du sport. Ces délégués seront nombre de 388 et vont attribuer un total de 430 voix. Une élection qui sera supervisée par le président de la Fédération malienne de football, non moins, membre du Conseil de la Fifa et du Comex de la CAF, Mamoutou Touré dit Bavieux (voir par ailleurs).
ME AUGUSTIN SENGHOR, CANDIDAT SORTANT : «La gestion consensuelle en marche»
Elu en 2009 puis réélu en 2013 et 2017, Augustin Senghor est bien parti pour rempiler avec un 4e mandat de 4 ans à la tête de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Comme en 2017, l'actuel Premier vice-président de la confédération africaine de football (CAF) et président sortant part favori pour le scrutin. Après avoir longtemps entretenu le suspense sur sa candidature, Me Augustin Senghor est parvenu à fédérer une bonne frange du mouvement associatif. Surtout lorsque ses trois concurrents déclarés ont paraphé un protocole d’accord pour renoncer à se présenter et qu’ils se rangeaient tout bonnement derrière lui et autour d'un programme consensuelle. «La fusion des programmes des différents candidats en un programme commun et consensuel devant servir de référence à l’action fédérale durant le prochain mandat et la désignation du candidat Augustin Senghor pour conduire le programme consensuel pour le mandat à venir», avaient retenu les acteurs. Même si Saer Seck devrait se démarquer et Mady Touré et de "déchirer" l'accord, le président Senghor s'est ouvert un boulevard. Sa candidature est portée par un collège des présidents de Ligue de Football, fort de 14 membres, des acteurs du mouvement sportif, des membres de la Ligue amateur, des clubs de L1 et L2, et la famille du mouvement navétanes, des sportifs. Sous la direction de son candidat Me Augustin Senghor, cette équipe du consensus dénommé "Sénégal Manko Wuti Ndamli" s'est déjà projetée vers le prochain mandat après avoir dégagé ce jeudi son programme de gestion consensuelle en guise de feuille de route." Si on considère que les élections c’est une addition de voix je peux vous affirmer que la cause est entendue, parce que les acteurs du football sont avec le consensus. Le football a choisi son camp, je lance un appel à ce qu’on aille dans des élections sereines" ; a-t-il assuré.
MADY TOURÉ, CANDIDAT : "Le renouveau en bandoulière"
Plaçant sa candidature comme un signe d’espoir, Mady Touré a d'entrée déclaré que cette espérance motive l’ambition de conduire le football sénégalais pour les quatre prochaines années. «Notre football national a besoin d’un véritable renouveau pour créer une dynamique de performance, gagner des titres majeurs en Afrique et inscrire enfin le Sénégal au Panthéon des grandes nations africaines», affirme t-il dans sa déclaration de candidature. Pour assouvir cette ambition, le président de Génération Foot a décidé d'aller jusqu'au bout. Quitte à "déchirer" le consensus qui a été signé entre les quatre candidats en lice et qui devrait offrir un quatrième mandat à Augustin Senghor. Le président de Génération Foot s'est même montré radical en lançant un “Tout sauf Augustin Senghor”. «Le seul consensus sur lequel j’ai toujours été d’accord, c’est avec Saër et Diouf Dia, mais jamais avec Augustin Senghor. Je l’ai dit à Louis Lamotte, ma décision sera le résultat de ma consultation avec ma famille et le dernier mot me reviendra", avait-il déclaré. Poursuivant sa logique, il prône la rupture et le progrès dans le football du pays. «Il nous faudra également transformer nos clubs et nos équipes nationales en entités économiques fortes, dotées d’infrastructures performantes afin qu’elles soient en capacité de rivaliser avec les meilleures équipes du continent. Notre football national a besoin d’un véritable renouveau pour créer une dynamique de performance, gagner des titres majeurs en Afrique et inscrire enfin le Sénégal au Panthéon des grandes nations africaines", a soutenu le président de l'Académie Generation Football.
BAVIEUX EN ARBITRE
La Confédération africaine de football (CAF) a désigné le dirigeant sportif malien pour superviser l’assemblée générale élective de la Fédération sénégalaise de football (FSF), prévue ce samedi 7 août à Dakar. Pour rappel, en 2017, l’instance continentale avait porté son choix sur le mauritanien Ahmed Yahya.
La CAF n’a pas cherché loin pour trouver un superviseur au scrutin à la tête de l’instance du football sénégalais. Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Fédération malienne de football (Femafoot), a été choisi pour cette mission, selon l’Agence de presse sénégalaise. Devenu membre du Comité exécutif de la CAF depuis le 12 mars dernier, M. Touré fait également partie des représentants africains à la FIFA. L’AG élective de la FSF aura lieu ce samedi et le président sortant Augustin Senghor, qui dirige l’entité depuis 2009, sera opposé au président de Génération Foot, Mady Touré. Déjà candidat en 2013, ce dernier mène une campagne féroce contre son adversaire qu’il accuse de s’être dédit. Senghor pilote en effet le comité chargé du consensus qui n’a pas réussi à convaincre Mady Touré de retirer sa candidature au profit de Me Senghor, par ailleurs premier viceprésident de la CAF. Mady Touré présente un programme qui prône le « le Renouveau du football sénégalais ». Quatre candidats au départ, Mbaye Diouf Dia (ancien chargé des petites catégories) et Saër Seck (ex-patron de la LSFP) avaient accepté de se ranger derrière le président sortant. Mais M. Seck, ancien premier vice-président de la Fédération, a par la suite décidé de jeter l’éponge en s’écartant des instances dirigeantes pour se consacrer à l’institut Diambars, le centre de formation qu’il dirige à Saly-Portudal, sur la Petite-Côte sénégalaise.
Omar DIAW (avec APA)
ADJI DIARRA MERGANE KANOUTÉ NOUVELLE VICE-PRÉSIDENTE
La députée sénégalaise Adji Diarra Mergane Kanouté, vice-présidente du Groupe parlementaire "Benno Bokk Yakaar’’ (mouvance présidentielle) a été désignée vice-présidente du Comité exécutif de l’Union interparlementaire (UIP),
Dakar, 06 août (APS) - La députée sénégalaise Adji Diarra Mergane Kanouté, vice-présidente du Groupe parlementaire "Benno Bokk Yakaar’’ (mouvance présidentielle) a été désignée vice-présidente du Comité exécutif de l’Union interparlementaire (UIP), l’organisation mondiale des parlements nationaux, a appris l’APS, vendredi.
’’Adji Diarra Mergane Kanouté, députée à l’Assemblée nationale du Sénégal, Vice-présidente du Groupe parlementaire de la majorité a été désignée Vice-présidente du Comité exécutif de l’union interparlementaire (IUP)’’, indique la coalition BBY dans un communiqué reçu à l’APS.
Conformément à l’article 5.2 du règlement du comité exécutif, rappelle le texte, la vice-présidente est désignée pour suppléer le président de l’IUP en cas d’absence, de décès, de démission, de perte de mandat parlementaire ou de suspension des droits ou de l’affiliation du membre de l’IUP auquel il appartient.
Il souligne que la vice-présidente ’’pourra exercer cette fonction jusqu’à ce que le Conseil directeur élise une nouvelle présidente ou un nouveau président si le président se trouve dans l’incapacité d’assurer sa fonction’’.
ONZE MÉDIAS ÉPINGLÉS PAR LE CORED
Le tribunal des pairs du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a épinglé 11 médias, dont deux ont respectivement reçu un blâme, a appris l’APS de son président, Mamadou Thior, vendredi.
Dakar, 6 août (APS) - Le tribunal des pairs du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a épinglé 11 médias, dont deux ont respectivement reçu un blâme, a appris l’APS de son président, Mamadou Thior, vendredi.
Ces avis font suite à cinq plaintes adressées au CORED, ainsi qu’à quatre autosaisines, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse co-animée avec le secrétaire général de l’organisation, Ousmane Dia.
Il s’agit "d’une plainte pour diffamation du Directeur gérant et PCA de la SODAV contre le site Xibaru et le quotidien L’Exclusif qui ont respectivement reçu un blâme et un avertissement".
"Xibaru qui avait fait appel, a vu sa sanction confirmée", a-t-il signalé.
Il rappelle que dans le sillage des manifestations du mois de mars dernier, consécutives aux poursuites judiciaire contre l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viol, le CORED s’est autosaisi à la suite d’une chronique de Madiambal Diagne dans Le Quotidien, jugée "discriminatoire et stigmatisante".
"Le tribunal des pairs l’a blâmé, selon le texte, après l’avertissement du mois d’octobre 2020 pour une autre chronique (...) que le tribunal avait aussi estimé discriminatoire et stigmatisant".
S’agissant des avertissements, le CORED souligne dans son texte liminaire qu’il s’est autosaisi contre sept supports médiatiques, à savoir Les Echos, L’Observateur, Libération, Pressafrik, Seneweb et TFM, qui avaient publié "la photo sans floutage d’un bébé de 10 mois décédé, prétextant l’autorisation du père de l’enfant".
Il signale que "le tribunal a demandé aux trois médias Pressafrik, Seneweb et Voxpopuli, qui ont reconnu leurs fautes, d’êtres plus vigilants à l’avenir’’, les quatre autres, Les Echos, L’Observateur, Libération et TFM, ayant "été avertis".
Mamadou Thior a de même évoqué "une autosaisine contre le quotidien L’Observateur qui a fait tenir à Khalifa Sall des propos démentis par l’intéressé sur sa neutralité face aux candidats de son camp, déclarés à la mairie de Dakar".
"L’auteure de l’article et le directeur de publication Ndiaye ont écopé d’un avertissement", a-t-il ajouté.
Le Tribunal des pairs a dans la même veine "servi un avertissement au site Senenews suite à une plainte du président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE) et enjoint un droit de réponse au plaignant".
Selon le texte, les pairs "ont donné raison au site régional ndarinfo.com, qui a accusé la RTS télévision d’avoir utilisé ses images sans son accord dans un reportage".
"Une autosaisine contre le site senegal5.com pour diffusion d’injures à l’encontre de Me El Hadj Diouf [avocat au barreau de Dakar] a été sanctionnée par un avertissement", selon le CORED.
Il souligne que l’affaire dans laquelle Dakaractu se plaignait de "plagiats répétés de la part de Senego" a été elle "vidée" et "l’avertissement qui a été servi à Senego, a été confirmé en appel".
Le CORED a rappelé que "tous ces avis du Tribunal des pairs ont comme fondement le Code de la presse et la Chartes des journalistes du Sénégal".
Dans cette dynamique, il a invité les journalistes à "les lire pour s’en imprégner et éviter certains manquements à l’avenir".
Selon lui, "quand le tribunal sanctionne positivement ou négativement, il met toujours en avant la pédagogie".
Le CORED informe que "trois autres affaires sont en ce moment en instruction dont une plainte et deux autosaisines".
Il a salué "la franche collaboration des organes de presse concernés qui comprennent mieux son rôle d’autorégulateur".
Il signale que "les avis du Tribunal des pairs du CORED sont désormais pris en compte dans la délivrance du quitus pour obtenir la Carte de presse".
"Autre nouveauté, a-t-on ajouté, chaque sanction, avertissement, prise par le CORED fait perdre dix points au média épinglé dans le cadre de l’accès au Fonds d’appui et développement de la presse".
LA PRODUCTION EN VALEUR DANS LE SECTEUR MINIER SE CHIFFRE À 1126,7 MILLIARDS DE FCFA EN 2019
Dans le cadre de la vulgarisation des statistiques minières, le ministère des mines et de la géologie a organisé hier, vendredi 6 août un atelier de restitution des résultats d’analyse des statistiques minières pour la période 2018-2019
Dans le cadre de la vulgarisation des statistiques minières, le ministère des mines et de la géologie a organisé hier, vendredi 6 août un atelier de restitution des résultats d’analyse des statistiques minières pour la période 2018-2019. Selon cette étude, la production en valeur des sociétés minières (y compris cimenteries et Ics) se chiffre à 1126, 7 milliards de F CFA en 2019 après 1048,1 milliards en 2018. Aussi, ce document révèle que la région de Kédougou est la première région minière du Sénégal. En effet, avec 280,4 milliards de F CFA de production en 2018 et 339,6 milliards en 2019, elle abrite respectivement 51,9% et 56,8% de la production nationale en valeur.
La production en valeur des sociétés minières (y compris cimenteries et Ics) se chiffre à 1126,7 milliards de F CFA en 2019 après 1048,1 milliards en 2018. Concernant les substances issues de l’extraction (sauf cimenteries et Ics), la production est évaluée à 540,7 milliards F CFA en 2018 et 598 milliards F CFA en 2019, soit une progression de 10,6 %. Ces chiffres ont été révélés par le bulletin d’analyse des statistiques minières 2018- 2019, dont les résultats ont été restitués hier, vendredi 6 août.
En termes de quantité de production, la plus importante est celle de calcaire qui se chiffre 6 millions de tonnes, le basalte à 4 millions de tonnes, le phosphate 2,5 millions de tonnes et l’or à 0,020 tonne. Par rapport à la production en valeur, l’or qui est très minime en quantité domine avec une production qui équivaut à 339 milliards en 2019 contre 280 milliards en 2018. Il est suivi du phosphate avec 81 milliards en 2018 et 84 milliards en 2019. Selon le document, la région de Kédougou est la première région minière du Sénégal.
En effet, avec 280,4 milliards de F cfa de production en 2018 et 339,6 milliards en 2019, elle abrite respectivement 51,9% et 56,8% de la production nationale en valeur. D’après la source, cela est en liaison avec le fait que toute la production d’or est issue de la région. La région de Kédougou produit essentiellement de l’or et de l’argent. Elle est suivie par la région de Thiès avec 37, 7% de la production et Matam arrive en troisième place avec 4,8% de la production.
L’OR MONETAIRE EST LE PREMIER POSTE D’EXPORTATION AU SENEGAL
Les produits miniers sont les plus exportés au Sénégal et l’or monétaire est le premier poste d’exportation au Sénégal. Les données collectées des entreprises minières révèlent que les exportations en quantité sont passées de 1310949 tonnes en 2018 à 1361087 tonnes en 2019, soit une hausse de 3,8%. Les exportations en valeur suivent la même tendance en enregistrant une hausse de 12,4 % entre les deux années pour s’afficher à 463,5 milliards FCFA en 2019. Selon la source, cette augmentation des valeurs est imputable essentiellement à la hausse des cours mondiaux de presque la totalité des produits exportés. Les pays vers lesquels le Sénégal exporte ses produits miniers sont divers et variés. Environ 42 pays dans le monde accueillent des produits miniers du Sénégal avec une nette dominance de la Suisse (45,4% en 2018 et 35,3% en 2019) et le Porto Rico (19,6% en 2018 et 31,8% en 2019).
LE GOUVERNEMENT RELOOKE SA STRATEGIE
Le Sénégal semble être dans un éternel recommencement concernant la lutte contre la covid-19 qui fait rage depuis plus d’un an
Le Sénégal semble être dans un éternel recommencement concernant la lutte contre la covid-19 qui fait rage depuis plus d’un an. Alors qu’il avait décidé de lever toutes les mesures anti Covid-19, il y a de cela quelques mois, le gouvernement cherche à reprendre la main dans la gestion de la Covid-19 dans un contexte marqué par les ravages du variant Delta.
Au mois de mars dernier, presque toutes les restrictions visant à lutter contre la Covid-19 étaient levées au Sénégal, coïncidant avec la chute du nombre de contaminations de l’épidémie au quotidien. Le Sénégal mettait le cap sur la reprise économique après près d’un an de crise. La vie « normale » commence à reprendre son cours. Des rassemblements se tiennent partout dans le pays où la distanciation physique et le port du masque sont essentiellement absents notamment avec la tournée dite économique du Chef de l’Etat, les rencontres des membres de l’opposition etc.
La communication autour de la campagne de vaccination anti Covid-19 qui avait pourtant démarré, semble ralentir. Ce qui avait fini par renforcer davantage le scepticisme et la défiance d’une frange de la population et le relâchement dans le respect des gestes barrières. Cependant, depuis quelques semaines, le Sénégal est confronté à une poussée de l’épidémie de la Covid-19 avec des chiffres record de nouveaux cas et de morts au quotidien.
Les hôpitaux sont submergés, certains manquent de lits et d’oxygène et la transmission communautaire reste au cœur du problème. La hausse s’est produite très rapidement et les alertes se multiplient face au variant Delta hautement transmissible et plus virulent. Une situation inconcevable il y a quelques mois et qui a chamboulé l’agenda du gouvernement. Face à cette troisième vague, le gouvernement cherche à reprendre la main, après avoir été sévèrement critiqué pour sa gestion de l’épidémie et pointé du doigt dans la progression de l’épidémie. Sur ce, il est en train de replacer l’enjeu sanitaire au centre du jeu avec des nouvelles décisions.
La semaine dernière, le ministère de l’Intérieur a prorogé l’arrêté prescrivant le port obligatoire du masque dans les lieux publics et privés pour une durée de trois mois à compter du 30 juillet 2021. A ces nouvelles mesures, s’ajoute la reprise du point quotidien à la télévision. Depuis hier, vendredi 6 août, le rendez-vous quotidien est de retour à la télévision nationale pour faire le point sur l’évolution de l’épidémie au Sénégal. Le gouvernement a aussi décidé de la gratuité de l’oxygène dans les centres de traitement de l’épidémie dans les cliniques privées. Il sera à la charge de l’Etat du Sénégal et permettra, selon le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, de « soulager les patients qui ne verront plus sur leurs factures la ligne oxygène ».
Le parc des expositions de Diamniadio sera érigé comme site extrahospitalière pour les cas graves de Covid-19, à en croire le directeur des Centres des opérations d’urgence sanitaires, Dr Alioune Badara Ly.
Dans le même sillage, le Sénégal a reçu plusieurs doses de vaccins anti covid-19 et a relancé la communication autour de la vaccination. Il faut dire que la gestion de la Covid-19 par le gouvernement est loin d’être un fleuve tranquille surtout avec la troisième vague où il est critiqué de partout. Pourtant, le Sénégal était cité en exemple en septembre 2020 dans la gestion de la covid-19 par la revue américaine Foreign Policy.
DES ÉLUS LOCAUX ET ACTEURS COMMUNAUTAIRES DE NIORO À L’ÉCOLE DE L’ÉDUCATION INCLUSIVE
Nioro (Kaolack), 6 août (APS) - Un atelier de sensibilisation axé sur les défis et les enjeux de l’éducation inclusive s’est tenu ce vendredi à Nioro, à l’intention des élus locaux et des acteurs communautaires de cette commune de la région de Kaolack (centre), a constaté l’APS.
Cette rencontre a été organisée par la Coalisation des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), dans le cadre des projets publics et techniques pour sensibiliser les élus locaux et acteurs communautaires sur les défis et les enjeux de l’éducation inclusive.
Elle a également enregistré la participation de marraines de quartier dites "Badjenou Gox’’, de présidents d’ASC et de maires.
"L’éducation inclusive est une nécessité pour l’école sénégalaise dans la mesure où l’ODD4’’, c’est-à-dire l’objectif de développement durable des Nations unies relatif à l’éducation, "veut assurer des possibilités d’apprentissage pour tous tout au long de l’année", a expliqué le coordonnateur régional de la COSYDEP à Kaolack, Boubacar Dieng.
Aussi, "pour que cela soit réel, il faut inclure l’ensemble des composantes de la société dont les personnes handicapées", a ajouté M. Dieng, par ailleurs superviseur des projets techniques et publics de la COSYDEP dans la région de Kaolack.
Selon lui, l’inclusion consiste à "donner à chaque enfant les possibilités d’apprendre en fonction de ses besoins".
"Nous voulons que tous les enfants handicapés accèdent à l’école d’une manière durable afin d’y réussir leur vie. Tous les enfants doivent aller à l’école sans se soucier de leurs spécificités’’, a dit Boubacar Dieng.
Il souligne que "les enfants qui ont des problèmes de vision, des problèmes de mobilité, entre autres, doivent avoir les possibilités de réussir malgré leur situation de handicapé".
Boubacar Dieng précise que les participants à cette activité sont appelés à être les relais dudit projet pour que "demain la question de l’éducation inclusive soit prise en charge" effectivement.
LA FIFA RÉPOND AU COMITÉ DE DEFENSE DU FOOTBALL SENEGALAIS
Dakar, 6 août (APS) – La Fifa, dans une réponse à un courrier qui lui a été adressé par le Comité de défense du football sénégalais (CODEFS), a salué l’approche prônée par les acteurs du football national en vue ‘’d’un consensus autour d’un candidat présidentiel pour porter la fusion des programmes de chacun’’.
‘’Nous vous félicitons de l’approche entreprise dans la mesure où elle démontre la recherche de l’unité pour l’intérêt du football sénégalais’’, a répondu la Fifa dans un courrier envoyé à la Fédération sénégalaise de football.
‘’Ceci étant, nous sommes d’avis qu’il n’empêche nullement les candidats encore en lice de se présenter aux élections’’, ajoute le texte.
‘’Il semble d’ailleurs que les élections auront finalement lieu avec la participation de deux candidats’’, poursuit le même texte signé par le directeur de la division Associations membres, Kenny Jean-Marie.
La Fifa dit ‘’prendre acte de l’accord signé le 22 juillet dernier et notamment par les candidats ainsi que les autorités sportives nationales incluant le ministère du sport et le Comité national olympique en vue d’un consensus autour d’un candidat présidentiel pour porter la fusion des programmes de chacun’’, souligne le texte.
’’Nous sommes confiants que les élections de la FSF se tiendront dans le respect de l’autonomie de la fédération eu égard aux principes et exigences prévues dans les statuts de la Fifa’’, ajoute par ailleurs le même document.
Mercredi, des citoyens sénégalais regroupés dans un Comité de défense du football sénégalais (CODEFS) ont appelé la FIFA à "demander’’ le report de l’assemblée générale élective de la Fédération sénégalaise de football (FSF) prévue ce samedi au Centre de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (ouest).
"Qu’il plaise à la Fifa de demander le report de ces renouvellements controversés et de veiller également à ce que les élections, seul mode de dévolution de responsabilités prévu par les statuts et règlements de la fédération sénégalaise de football (FSF) soient organisées de façon inclusive, démocratique et transparente en l’absence de tout immixtion intempestive du gouvernement sénégalais", ont-ils indiqué dans un courrier envoyé mercredi à l’instance dirigeante du football mondial.
Ce collectif qui compte en son sein des personnalités de la société civile et des hommes politiques, comme les anciens députés Cheikh Oumar Sy et Babacar Gaye, dénonce l’immixtion de ministres du gouvernement sénégalais dans le comité chargé de trouver un consensus dans le renouvellement du comité exécutif de la Fédération de football.
LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ EN MODE REBELOTE
Selon Abdoulaye Diouf Sarr, l’objectif est de partager avec les Sénégalais le maximum d’informations sur la pandémie de covid-19 et sur la lutte que son département mène contre cette maladie
Dans le cadre d’une bonne prise en charge communicationnelle de la lutte contre le coronavirus, le Sénégal a repris hier, vendredi 6 août, son point de presse journalier. Selon le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, l’objectif est de partager avec les Sénégalais le maximum d’informations sur la pandémie de covid-19 et sur la lutte que son département mène contre cette maladie. De ce fait, plusieurs autorités de la réponse se sont relayées au pupitre dont le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) Dr Alioune Badara Ly, le directeur général de la santé publique, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye ainsi que le directeur de la prévention Dr Mamadou Ndiaye.
ATTEINTE DU PIC, HAUSSE DES CAS, TENSION SUR LES LITS : Le directeur du Cous «scrute» la Tabaski
Le docteur Alioune Badara Ly a fait le point hier, vendredi, sur la situation épidémiologique pendant cette troisième vague marquée par la hausse des cas graves et des décès journaliers. Selon le spécialiste de santé publique, l’analyse ne peut se faire sans tenir compte de l’évènement important qu’est la Tabaski dont une baisse des cas a été notée en cette période. Toutefois, cette tendance devrait être prise avec précaution.
A cet effet, il a fait la situation avant, pendant et après la Tabaski. « Juste avant la Tabaski, nous avions le maximum de cas hebdomadaires cumulés au niveau de notre pays. Pendant la semaine de la Tabaski, nous avons observé pour la première fois une baisse du nombre de cas qui avait pendant 9 semaines successives augmenté » a-t-il renseigné. Une situation qui a été notée un peu partout dans le pays mais aussi au niveau de Dakar en particulier.
Pour Dr Alioune Badara Ly, cette baisse doit être prise avec beaucoup de précaution pour essentiellement deux principales raisons. La première, selon le directeur du Cous, « c’est la Tabaski avec le mouvement de populations important qui a eu lieu entre Dakar et les régions. La seconde qui peut expliquer cette baisse et pour laquelle nous devons être prudents, est que cette semaine correspond à celle pendant laquelle nous avons commencé de manière plus importante à utiliser les tests de diagnostic rapide».
Sur ce point, Dr Ly a estimé : « quand on parle de Tdr, cela veut dire les tests qui ont été faits jusque-là et qui nous servaient de compteur pour avoir le nombre de cas, à la lumière de la procédure qui a été révisée et validée et qui fait qu’aujourd’hui un Tdr positif ne nécessite plus de faire un prélèvement ». Et d’avancer : « Ceci va influencer naturellement le nombre de cas que nous allons avoir chaque jour ». A la question de savoir pourquoi nous devons être prudents face à cette tendance baissière, Dr Ly a déclaré : « si nous regardons le nombre de cas comparé du mois de juin au mois de Juillet, le chiffre de cas cumulés a été multiplié par 9 et ceci n’est pas sans expliquer les difficultés que nous avions tous notées dans la prise en charge d’une certaine manière de la pandémie ».
SITUATION DES CAS GRAVES, UN PIC DEJA ATTEINT AVEC 99 DECES
Pour parler un peu des cas graves, le spécialiste de la santé publique Dr Ly a renseigné que nous continuons d’observer une hausse continue du nombre de cas grave. « Cette semaine qui n’est pas encore terminée, nous sommes déjà à 63 cas comparé à la semaine dernière où nous avions noté 57 cas graves. Si nous regardons le nombre de décès, cela fait 6 semaines consécutives que nous enregistrons une augmentation successive du nombre de cas cumulé chaque semaine. Nous avons atteint un pic de 99 décès la semaine passée. Entre les deux dernières semaines écoulées, nous avons eu une augmentation de 68% du nombre de décès que nous avons enregistrés au niveau du pays ». Et de poursuivre : « sur le plan régional, il faut noter qu’après la Tabaski, toutes les régions ont enregistré une hausse durant la semaine qui a suivi la célébration. Ceci est à souligner et montre la nécessité pour nous d’anticiper sur la prise en charge des cas et en particulier des cas graves sur l’ensemble du territoire »
CRAINTE DE HAUSSE DES CAS DANS LES REGIONS
Pour les autorités du ministère de la Santé et de l’action sociale, il y a une crainte qui plane dans la gestion du coronavirus. « Ce que nous craignons et pour l’instant qui n’est qu’une crainte et on croise les doigts et espère que c’est une fausse alerte. Mais au cas où ce phénomène devrait se confirmer, que les régions ne soient pas surprises et soient déjà préparées à faire face à une augmentation relativement importante du nombre de malades».
DEUX CENTRALES D’OXYGENE ATTENDUES LE 12 AOUT PROCHAIN
Quand on parle de cas graves, on ne peut pas ne pas évoquer l’oxygène. Selon Dr Ly, la prise en charge des cas graves nécessite une forte consommation en oxygène mais aussi il y a d’autres intrants qui sont nécessaires à la prise en charge des cas graves. Par ailleurs, il a rappelé que le ministère de la Santé a passé une commande de 35 centrales dont les deux premières sont attendues le 12 août et destinées en priorité aux Ctes de Dalal Jam et de Fann et devraient pouvoir aider à absorber les gaps qui peuvent exister face à cette forte demande d’oxygène pour soigner les patients qui en ont besoin.
SITUATION TENDUE AVEC PROBLEME DE DISPONIBILITE DE LITS
La tension en lits reste élevée en particulier à Dakar, selon Dr Ly. Et d’avancer : « c’est la raison pour laquelle l’ensemble des structures du ministère y compris le groupe opérationnel que nous dirigeons sont en train de réfléchir à comment chaque semaine augmenter les capacités litières et aujourd’hui on tourne en moyenne de 90 à 100 lits chaque semaine et nous anticipons également en accord avec les directeurs des hôpitaux sur comment augmenter les capacités des structures sanitaires qui disposent déjà de Cte et d’enrôler celles qui n’en avaient pas dans le dispositif et rouvrir certains Cte qui, jusqu’à présent, n’étaient pas tout à fait opérationnels dans les régions et c’est le cas de Matlaboul Fawzeini. La situation épidémiologique reste aujourd’hui assez tendue ; ce n’est pas pour faire peur aux Sénégalais mais pour leur demander encore une fois de renforcer les mesures barrières et d’aller se faire vacciner. La vaccination reste la solution pour faire face à cette pandémie ».
DR MARIE KHEMESSE NGOM NDIAYE SUR LES DECES : «Nous exhortons les Sénégalais à un retour précoce aux soins »
Pour le directeur général de la santé publique, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, « nous allons demander aux populations sénégalaises d’avoir un respect strict des mesures barrières en termes de port de masque dans les lieux publics, privés, dans les transports et un peu partout ». Et de poursuivre : « nous exhortons les populations à un recours précoce aux soins. Et ceci est valable aussi pour les autres maladies. Il ne faut pas avoir peur de la Covid-19 si bien que quand on a une maladie chronique, on reste chez soi. Il faut continuer à avoir recours aux soins surtout quand vous souffrez des maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle ». Sur la prise en charge du diagnostic, elle a précisé : « les Tdr qui permettent un diagnostic rapide et précoce pour la maladie sont partout sur l’étendue du territoire national. Je rappelle aussi que tous les sectoriels travaillent en étroite collaboration aussi bien dans la santé humaine, animale et environnementale ». Pour finir, Dr Marie Khémesse a renseigné : « les séances de vaccination ont commencé et nous avons des stratégies de proximité un peu partout dans la ville de Dakar mais également dans les autres régions. Et chaque région a ses stratégies spécifiques ».