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20 septembre 2025
CE JOUR-LÀ, J'AI ÉTÉ OBLIGÉ DE ME BATTRE POUR MA VIE
Condamné en 2017 à six mois ferme pour coups mortels, Barthélémy Dias revient sur ce 22 décembre 2011, quand une fusillade l’a opposé à des nervis envoyés par le parti au pouvoir
Jeune Afrique |
Marième Soumaré |
Publication 07/08/2021
À l’époque, j’étais le responsable des jeunesses socialistes et luttais contre le troisième mandat du président Abdoulaye Wade. Les tensions étaient vives, l’élection s’annonçait mouvementée. Le 22 décembre 2011, en fin de matinée, je me trouvais dans mon bureau à l’Hôtel de ville lorsque j’ai reçu la visite d’individus envoyés et convoyés par le Parti démocratique sénégalais (PDS), alors au pouvoir. Ils ont encerclé le bâtiment.
Comme la mairie se trouve dans une impasse, je ne pouvais pas m’échapper. J’ai appelé la police, qui a tout fait pour les disperser, en vain. Quand j’ai compris que les forces de l’ordre n’arriveraient pas à les faire partir, je suis sorti avec un membre de ma sécurité. J’étais quand même le maire de la commune, je ne pouvais pas fuir devant des voyous ! Et ce jour-là, j’ai été obligé de me battre pour ma vie.
J’avais une arme à feu et deux armes factices. J’ai peut-être vidé trois ou quatre chargeurs. Ce n’était pas des tirs de sommation, car les personnes en face de moi étaient armées elles aussi. La fusillade a duré presque une demi-heure. J’aurais pu être touché, mais il faut croire que mon heure n’était pas venue. Et puis les nervis du PDS ont pris la poudre d’escampette.
« Mes droits ont été bafoués »
Je rappelle qu’à l’époque, les autorités ne faisaient pas dans la diplomatie. Beaucoup d’hommes politiques avaient eux aussi été attaqués : Alioune Tine, Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng… Mais ils étaient allés rendre visite à des papis ! Alors que quand ils sont arrivés chez moi, ils ont trouvé un homme jeune, comme eux. Je sais qu’ils n’étaient pas venus m’amener un carton d’invitation pour un anniversaire ! Je savais que ce jour arriverait, que je serai agressé tôt ou tard, car mon nom revenait souvent dans les réunions des états-majors et que j’incarnais à leurs yeux l’aile dure de l’opposition. Chez nous, quand on a plus d’argument à opposer, on choisit celui de la force.
Les créations de villes futuristes censées décongestionner les anciennes capitales coloniales comme Diamniadio, sont autant des projections symboliques dans un futur «émergé» que de potentiels éléphants blancs déconnectés des réalités locales
Le Temps Afrique |
Didier Péclard |
Publication 07/08/2021
En janvier 2019 s’est tenue à Dakar la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique, expression parmi bien d’autres de la place privilégiée qu’y occupe désormais cette notion dans les débats sur le développement et la croissance économique. Sur les 54 pays du continent, 37 se sont en effet dotés d’une «stratégie d’émergence», en écho au contexte macroéconomique des vingt dernières années: entre 2000 et 2019, l’Afrique a connu les taux de croissance les plus élevés du monde. Le continent serait-il passé de la «faillite de l’espoir», comme le titrait The Economist en 2001, à la promesse de l’émergence?
Comme le soulignent de nombreuses voix critiques, croissance n’est cependant pas synonyme de développement social. Durant ces mêmes années, les inégalités se sont très profondément creusées. De plus, la croissance des années 2000 reposait pour une bonne part sur les cours très élevés du pétrole et d’autres matières premières sur les marchés internationaux. Elle est donc volatile et, selon les projections de la Banque mondiale, cette dynamique va connaître un brusque coup d’arrêt du fait de la pandémie de Covid-19. Les discours et les pratiques de l’émergence méritent pourtant qu’on s’y arrête pour ce qu’ils révèlent des continuités et ruptures dans les modes de gouvernement de la croissance et du développement en Afrique. Les stratégies d’émergence s’inscrivent en effet dans une dynamique de redéploiement de l’Etat comme moteur dans la planification et la mise en œuvre des politiques de développement.
C’est dans le domaine des infrastructures que les effets de l’émergence sont peut-être le plus visibles. Après les décennies de l’ajustement structurel qui avaient mis à l’arrêt de nombreux projets au nom de l’orthodoxie budgétaire et du désendettement, on ne compte plus les barrages hydroélectriques, ports en eaux profondes, ponts, routes et voies ferrées construits ou en construction au titre des stratégies d’émergence. De même, les créations de villes futuristes censées décongestionner les anciennes capitales coloniales, comme la cité de Diamniadio entre le centre historique de Dakar et le nouvel aéroport international, sont autant des projections symboliques dans un futur «émergé» que de potentiels éléphants blancs déconnectés des réalités des populations locales.
L’image du muezzin dans la société sénégalaise n’est pas des plus lisses. Elle dessine plusieurs univers de sens qui invoquent à la fois le matériel et la dévotion. Mais, au-delà de ces deux aspects, qui paraissent antinomiques, il y a les stéréotypes
Amadou Hamed Baal est le muezzin de la mosquée de l’unité 19 des Parcelles assainies en travaux. Le natif de Podor, retraité depuis 2000, était venu à Dakar, en 1986, pour pratiquer son métier de jardinier. Il supervise aussi les travaux du lieu de culte devenu son univers de prédilection depuis qu’il a quitté son boulot en 2000. «Depuis 1994, j’assure la fonction de muezzin. Cette mosquée est construite en 1982. Elle est aujourd’hui soutenue par une association grâce aux financements venant de l’Arabie saoudite pour assurer le paiement des factures d’électricité et d’eau», confie cet homme d’âge mûr qui, malgré la passion qui l’anime, cache mal sa frustration causée par le «dédain de la société». Il en veut pour preuve la «modicité des aides de Tabaski et de Korité» allouées aux muezzins par les autorités municipales. La «reconversion» ne semble pas être des plus réussies. L’image que les Sénégalais ont de leur fonction n’est point plus reluisante. «Les gens pensent qu’on passe tout notre temps à se chamailler dans les mosquées pour de l’argent ou pour une question de préséance. C’est loin de la réalité même s’il peut exister quelques conduites inconvenantes comme dans tous les secteurs», soutient Amadou Hamed Baal, secondé dans sa tâche par un jeune dévoué pour éviter les impairs comme quand il a «appelé à la prière les fidèles musulmans plutôt que prévu», confie celui qui regrette que la création de l’association des muezzins ne soit pas couronnée de succès.
D’émigré à «Bilal»
Responsable de la grande mosquée du marché Dior, Moustapha Kane y fait aussi office de muezzin. Son parcours n’est pas des plus communs. «Je suis dans cette mosquée depuis des années. J’étais en Italie où je travaillais au groupe italien Pirelli comme conducteur de machine. Mais, en un moment, j’ai senti le devoir de revenir au bercail et de me concentrer exclusivement à Dieu». Cette fonction qu’il assume n’est rien d’autre, pour lui, qu’une manière de se rendre utile à sa communauté de foi. «Je suis toujours dans le transport avec mes camions. Le business est géré par mes enfants. Je suis peiné de voir certains muezzins dans une certaine précarité, mais il ne faut pas penser qu’ils le font juste pour survivre», dit-il, heureux de vivre sa foi.
À la grande mosquée Massalikoul Jinaan de Colobane, on dénombre sept muezzins qui se passent le micro à tour de rôle. «Au début des travaux, nous étions trois. Mais depuis que la grande mosquée est devenue fonctionnelle, le nombre de muezzins est porté à sept», indique Mouhamed Thioune, ajoutant qu’il n’attend aucune gratification autre que celle-là de son Seigneur. À la mosquée de Bopp, Alioune Badara Ndiaye est le muezzin titulaire. «Depuis des années, j’assure cette tâche que j’avais héritée de mes parents. Je travaillais à Colobane Transit, mais j’ai préféré tout abandonner pour me consacrer à la mosquée», explique le quinquagénaire, trouvé en train d’égrener son chapelet à quelques minutes de l’heure de la prière du crépuscule. Dans ces deux mosquées, un point commun dans le discours : l’appel à la prière est un instant de grâce. Loin des clichés.
«Mal loti»
Mawo Diop est un maçon de profession qui assure le rôle de muezzin à Grand-Dakar. Il en tire grand plaisir pour deux raisons au moins : le vieux, né en 1959, le fait dans une réputée mosquée vieille de 70 ans et il a la reconnaissance de la communauté. «La mairie nous accordait une subvention de 500.000 FCfa, maintenant elle est portée à 1.000.000 FCfa. Je reçois 25.000 FCfa de la caisse de la mosquée chaque année», confie celui qui a eu quelques déboires avec la fermeture des mosquées lors de la première vague de Covid-19. Cela avait valu au «récalcitrant» une convocation au commissariat de Grand-Dakar.
«Dans la religion musulmane, le muezzin est un des membres du personnel de la mosquée. Il est chargé de faire l’appel à la prière (azhan) cinq fois par jour», explique le «Bilal», Pape Guèye, de la mosquée Yoff Ngaparou. Il s’occupe aussi des lavages mortuaires. Mais, à l’en croire, seule cette volonté ardente de servir la communauté le guide même s’il ne cracherait pas sur les présents des fidèles. «Le muezzin est le plus mal loti de la mosquée», se plaint, quant à lui, un «Bilal» d’une mosquée de Yarakh. Tout est finalement une question de perception. L’imam de la mosquée de Soprim Extension, parlant des caractéristiques du muezzin, en dit ceci : «Il doit être un musulman doué de raison et avoir l’âge de la majorité. Il est permis de payer les muezzins, comme l’imam. Les bienfaits de cet acte de dévotion sont révélés par un hadith du Messager d’Allah. Tous ceux qui entendent ces appels vont témoigner le jour du jugement dernier. Dieu leur a même promis le Paradis». En attendant l’Eden, la communauté des muezzins doit vivre avec les stéréotypes.
PLAIDOYER POUR LA CREATION D’UN ORCHESTRE REGIONAL
L’artiste musicien Bachir Bèye milite pour la création d’un orchestre régional à Kaolack, un groupe musical appelé à contribuer au maillage à la fois culturel et social de cette région du centre du Sénégal
L’artiste musicien Bachir Bèye milite pour la création d’un orchestre régional à Kaolack, un groupe musical appelé à contribuer au maillage à la fois culturel et social de cette région du centre du Sénégal.
«Sur le plan culturel, la région de Kaolack a beaucoup de potentialités. Il y a ici toutes sortes de musiciens. Nous souhaitons avoir un orchestre régional à Kaolack afin de pouvoir sensibiliser notre public avec des projets de qualité et accessibles à tous», a-t-il dit vendredi, lors de la cérémonie de présentation du nouveau single de la chanteuse kaolackoise Adji Diarra Niang. «Il est normal que Kaolack ait un orchestre régional, qui soit une pépinière de musiciens», a plaidé Bachir Bèye, par ailleurs responsable technique de l’Alliance française de Kaolack.
Cet orchestre régional est destiné à devenir «une pépinière de musiciens. C’est un acteur essentiel du développement et de l’attractivité du territoire. Il va contribuer au maillage à la fois culturel et social de la région de Kaolack», a soutenu le musicien. Je valide, le nouveau single de l’artiste Adji Diarra Niang, a été réalisé en partenariat avec Festaf Life Man, groupe dirigé par Galass Bèye. Adji Diarra Niang, spécialisée dans le «tassou», style traditionnel ayant des similitudes avec le rap, dit préparer la sortie prochaine d’un autre single destiné à sensibiliser les populations de Kaolack sur le coronavirus.
Adji Diarra Niang est la promotrice du Festival sénégalais de tassou (Festass), un rendezvous culturel rassemblant chaque année à Kaolack différentes générations de musiciens et chanteurs de toutes les spécialités : tassoukattes, rappeurs, poètes et communicateurs traditionnels. Ce festival a pour but de contribuer à «redynamiser la culture, particulièrement le ‘’tassou’’ à Kaolack», selon sa promotrice.
LE SYNPAP POUR UNE RUPTURE TOTALE AVEC LES VIEILLES METHODES «TERRORISTES»
Un nouveau syndicat est né à la Radiodiffusion télévision sénégalaise (Rts). Il s’agit du Syndicat des professionnels de l’audiovisuel public (Synpap), mis sur pied par des agents de la chaîne nationale.
Un nouveau syndicat est né à la Radiodiffusion télévision sénégalaise (Rts). Il s’agit du Syndicat des professionnels de l’audiovisuel public (Synpap), mis sur pied par des agents de la chaîne nationale.
Selon son secrétaire général Pape Tafsir Birane Diallo, qui faisait face à la presse hier, à Thiès, ce syndicat se veut un instrument «de contribution intelligente et de participation responsable à la vie de l’entreprise et en rupture totale avec les vieilles méthodes terroristes».
A l’en croire, «le syndicalisme se doit de s’exercer en participant à la définition de la vision de l’entreprise dans laquelle il défend bec et ongles les intérêts matériels et moraux des travailleurs. Notre engagement syndical est motivé par le besoin de changer de méthode, d’approche et de forme de lutte pour mieux gagner en acquis au bénéficie exclusif des travailleurs. Notre souci majeur reste surtout la préservation de la paix sociale dans l’entreprise», dit M. Diallo qui annonce que le Synpap a déjà travaillé sur une plateforme de négociations avec la direction générale.
Il s’agit notamment, selon lui, «de la reprise des négociations sur le nouvel accord d’entreprise avec la clause de mobilité, mais également de la restitution des terrains offerts par le président de la République aux travailleurs de la Rts».
Dans ce cadre, il a demandé «le soutien de notre directeur général afin que chaque agent puisse bénéficier d’une parcelle à usage d’habitation». Dans la plateforme revendicative de ce syndicat, affilié à l’Unsas et qui regroupe 290 membres, figure «l’octroi de terrains pour les agents des régions, la diffusion des programmes des stations régionales sur internet en continu, mais également la mise à niveau des agents pour la prise en charge du matériel technique de dernière génération, récemment acquis par la Rts».
Ainsi, le secrétaire général du Synpap de tendre la main à tous les agents des cinq chaînes de télévision et 17 chaînes de radio de la Rts à venir travailler avec le Synpap. A sa suite, Mamadou Diaw Faye, membre du Synpap et ancien secrétaire général du Synpics/Rts, de revenir sur l’importance de la mise sur pied d’un nouveau syndicat à la Rts : «Ce qu’on ne reconnaît pas, ce sont des gens qui ne représentent plus les travailleurs et qui ont un calendrier parallèle dicté par je ne sais qui. C’est ça qui a créé le divorce parce que des travailleurs (Ndlr : les dirigeants du Synpics) avaient été sommés de continuer les négociations pour le nouvel accord d’entreprise et cela n’a pas été fait.»
Et donc : «Nous avons pris l’initiative, en accord avec tous les agents des stations régionales, de mettre sur pied le Synpap qui est un syndicat responsable qui ne veut pas quitter la table de négociations. Et dans un avenir proche, nous invitons la direction générale à la table pour continuer les négociations en cours pour pouvoir signer le nouvel accord d’entreprise, y compris la clause de mobilité parce qu’aujourd’hui la Rts ne se limite plus à Dakar et tous les agents sont à Dakar. C’est de ça qu’il s’agit.».
«SI ON NE VOUS REMET PAS VOS CARTES, BLOQUEZ LES INSCRIPTIONS !»
Ousmane Sonko accuse le pouvoir de vouloir exclure les primo-votants des élections.
Le leader de Pastef invite les primo-votants à bloquer les commissions d’inscription s’ils ne reçoivent pas leur carte d’électeur ou d’identité. Pour Sonko, le régime veut exclure les jeunes des élections prochaines.
Le concert de dénonciations de l’utilisation exclusive de la carte d’identité biométrique Cedeao pour s’inscrire sur les listes électorales se poursuit chez l’opposition. Après le Frn, le Crd et autres, c’est le leader de Pastef qui va plus loin avec un mot d’ordre : «Personne n’a le droit de priver les Sénégalais de leur droit constitutionnel. Allez déposer, munissez-vous de votre récépissé et inscrivez vous sur les listes électorales ! Si dans un délai de 10 jours on ne vous remet pas vos cartes, bloquez les inscriptions ! C’est moi qui vous le dis. Et c’est votre droit.»
Dans une déclaration hier, Ousmane Sonko accuse le pouvoir de vouloir exclure les primo-votants des élections. Il les appelle à aller dans les commissions d’inscription et à exiger leur pièce d’identité. «En exigeant la carte Cedeao, il font tout pour vous décourager. Si vous avez risqué votre intégrité physique en mars dernier, qui peut le plus peut le moins. Mais au-delà des combats, des manifestations, des critiques, le suffrage est encore plus important. A vous autres qui êtes en vacances, allez vous inscrire, non pas pour Sonko, Karim ou Khalifa, mais pour vous-mêmes», a-t-il déclaré. Le leader de Pastef d’ajouter : «Ce régime n’a plus gagné des élections de façon transparente depuis 2012. Il a toujours procédé à des victoires techniques préfabriquées», accuse-t-il. Il estime que le Président Macky Sall est en train de «choisir ceux qui doivent s’inscrire, ceux qui doivent voter, et de distribuer les cartes d’électeur à qui il veut».
«Des victoires techniques préfabriquées»
Le député rappelle aux jeunes âgés de 18 ans et plus notamment qu’on ne peut combattre des «victoires techniques qu’avant les élections et non après». Sonko souligne que les prochaines Locales seront le coup d’envoi d’un processus de changement en direction de 2024. «Il faudra, au préalable, battre Macky Sall à plate couture aux Locales qui sont des anticipées de la Présidentielle. Et il faudra tout faire pour qu’il perde l’Assemblée nationale aux Législatives. L’opposition pourra alors voter des lois utiles et abroger les lois scélérates», a-t-il dit.
A l’endroit de ces jeunes sur qui il compte, il poursuit : «Si vous ne voulez plus vraiment de Macky Sall, c’est maintenant ou jamais.» L’opposant rappelle aussi aux «milliers de citoyens» qui n’avaient pas retiré leur carte d’électeur, lors de la Présidentielle de 2019, d’aller le faire. Et aux candidats au Baccalauréat qui disposent de leur carte d’identité, avec la mention «Ne peut pas voter», d’aller s’inscrire sur les listes électorales. Sans entrer dans les détails, il a par ailleurs annoncé une «bonne nouvelle» concernant l’opposition et qui sera officialisée bientôt. «Si je le dis ici. Il y en a qui vont perdre le sommeil», ironise-t-il. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un accord sur une coalition de l’opposition qui devrait aller aux élections territoriales du 23 janvier 2022.
ISMAËLA SIMPARA ET MOHAMED NIARE ANNONCES AU STADE MALIEN
Le partenariat entre le Stade Malien et Génération Foot va encore porter ses fruits durant ce mercato
Le partenariat entre le Stade Malien et Génération Foot va encore porter ses fruits durant ce mercato. Les dirigeants de l’équipe malienne viennent en effet d’annoncer la signature de deux joueurs issus de l’académie sénégalaise.
Sauf retournement de dernière minute, tout est donc bien scellé pour que les deux joueurs de Génération Foot, Mohamed Niaré et Ismaëla Simpara, débarquent au Stade Malien et retournent dans leur pays où ils ont été formés. Ciblés par d’autres écuries africaines, les deux jeunes footballeurs maliens ne devraient pas échapper à la règle.
Le premier est un défenseur central, Ismaëla Simpara, et le second un gardien de but, Mohamed Niaré. Ils vont signer leur premier contrat professionnel dans les prochains jours. Les prochaines recrues du Stade Malien en provenance de Génération Foot seraient donc connues, nous renseigne une source.
Notons que Mohamed Niaré, portier de Génération Foot (élite sénégalaise), a été dernièrement convoqué par les Aigles du Mali pour la fenêtre internationale du mois de juin dernier. Niaré faisait partie d’une liste de 35 joueurs sélectionnés par Mohamed Magassouba, le sélectionneur malien.
Quid de Ismaïla Simpara ? Le défenseur malien de Génération Foot avait fait part, dans un entretien avec l’Aps, de son ambition de jouer pour le Sénégal (locale ou moins de 23 ans). «Je suis bien intégré dans ce pays. Si on fait appel à moi, je viendrai sans problème. J’en ai déjà parlé avec ma famille depuis et elle n’y voit aucun inconvénient parce qu’en plus du fait que c’est le Sénégal, elle sait que je vais y trouver mon intérêt», avait soutenu le défenseur, titulaire dans l’axe de la défense centrale de l’équipe de Déni Biram Ndao.
LA TABASKI, SUPER ACCÉLÉRATRICE DE LA PANDÉMIE
La propagation inquiétante du Coronavirus ces semaines passées s’est en effet traduite par une multiplication par 9 des cas entre le mois de juin et celui de juillet
La propagation inquiétante du Coronavirus ces semaines passées s’est en effet traduite par une multiplication par 9 des cas cumulés de Covid-19, entre le mois de juin et celui de juillet. L’annonce est du nouveau directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), Dr Alioune Badara Ly. Ce dernier fait aussi état de 99 décès, rien que pour la semaine dernière.
Le coronavirus ne cesse de gagner du terrain. Ainsi, entre le mois de juin et celui de juillet, le nombre de cas cumulés de Covid-19 a été multiplié par 9. L’information est du nouveau directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), Dr Alioune Badara Ly.
S’exprimant lors du point sur l’évolution du Covid-19 qui a repris hier sur les antennes de la Rts 1, le nouveau directeur du Cous soutient en effet que «comparé aux mois de juin et de juillet, le nombre de cas cumulés a été multiplié par 9».
Pour les décès, rien que pour la semaine passée, 99 ont été enregistrés. Cette augmentation des nouvelles contaminations n’est pas sans conséquence, à en croire Dr Ly. Elle a engendré un manque de lits. «Aujourd’hui, on tourne autour d’une augmentation moyenne de 90 à 100 lits, chaque semaine», a déclaré le successeur du Dr Abdoulaye Bousso au Cous.
Mais les autorités sanitaires s’activent déjà pour trouver une solution à cette tension litière. «Nous anticipons, avec les directeurs des hôpitaux, sur les modalités d’augmentation de lits au niveau des Cte ou même d’enrôler d’autres structures sanitaires qui n’étaient pas dans le dispositif et de rouvrir certains Cte qui n’étaient toujours pas fonctionnels. C’est le cas notamment de Matlaboul Fawzeyni», informe le Dr Alioune Badara Ly. Dr Ly a aussi déclaré sur une radio de la place que la Tabaski est l’une des explications de la recrudescence de cette maladie. «Aujourd’hui, il va y avoir un avant Tabaski du point de vue épidémiologique, un pendant, mais surtout un après Tabaski qui concentrent toute notre attention sur l’évolution de la maladie à Dakar et dans les autres régions. Il faut rappeler que pendant la Tabaski, nous avions un nombre de cas légèrement en baisse. Cela peut s’expliquer du fait que plusieurs Sénégalais se sont rendus au niveau de leur localité pour fêter, mais aussi par l’avènement des tests de diagnostic rapide», a expliqué le successeur du Dr Bousso.
Selon toujours le Dr Alioune Badara Ly, la semaine qui a suivi la Tabaski, une légère hausse dans certaines régions a été notée.