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20 juin 2025
DES DIZAINES DE SOLDATS TUÉS PAR DES JIHADISTES DANS LE NORD-EST
Des jihadistes liés à l'organisation État islamique ont tendu une embuscade et tué au moins 31 militaires, dimanche 25 avril, sur une route du nord-est du Nigeria
Au moins 31 militaires en convoi ont été tués dimanche dans une embuscade par des jihadistes sur une route du nord-est du Nigeria.
Des jihadistes liés à l'organisation État islamique ont tendu une embuscade et tué au moins 31 militaires, dimanche 25 avril, sur une route du nord-est du Nigeria, a-t-on appris lundi matin de deux responsables de l'armée. "Dans l'embuscade des terroristes, nous avons perdu 31 soldats, dont leur commandant, qui était un lieutenant-colonel", a déclaré un officier militaire sous couvert de l'anonymat.
Une vingtaine de véhicules de combattants du groupe État islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap) ont attaqué dimanche vers midi (11 h GMT) un convoi militaire dans la localité de Mainok, située dans la périphérie de Maiduguri, la capitale de l'État du Borno, épicentre de l'insurrection jihadiste dans le nord-est qui dure depuis plus de dix ans.
Pluie de roquettes
Le convoi acheminait des armes vers Maiduguri lorsqu'il a été attaqué, a déclaré une deuxième source militaire qui a donné un bilan similaire. "Les terroristes sont arrivés dans plusieurs camions, dont quatre véhicules blindés et ont engagé le convoi dans une bataille féroce", a déclaré le second officier.
Les jihadistes ont fait "pleuvoir" des roquettes sur le convoi et ont submergé les soldats, entraînant des "pertes colossales" de soldats, a-t-il affirmé : "Nous avons perdu beaucoup d'hommes de manière horrible."
Les jihadistes ont saisi des armes et deux blindés lors de l'attaque avant d'envahir une base militaire située à l'extérieur de Mainok, ont précisé les deux sources. Ils l'ont partiellement brûlée ainsi que plusieurs véhicules militaires.
Par le passé, Mainok a été plusieurs fois prise pour cible par les jihadistes, qui avaient notamment déjà envahi sa base militaire.
L'Iswap installe fréquemment de faux postes de contrôle le long de la route reliant Maiduguri à Damaturu, dans l'État voisin de Yobe, sur laquelle se trouve Mainok, tuant et enlevant des voyageurs.
Depuis le début de la rébellion du groupe islamiste radical Boko Haram en 2009 dans le nord-est du Nigeria, le conflit a fait près de 36 000 morts et deux millions de déplacés. En 2016, le groupe s'est scindé, avec d'un côté la faction historique et de l'autre l'Iswap, reconnu par l'organisation État islamique.
Une autre ville attaquée
Dans l'État voisin de Yobe, environ 2 000 personnes ont fui ce week-end la ville de Geidam, attaquée vendredi soir par d'autres combattants de l'Iswap.
Dans les combats qui ont opposé l'armée à ces jihadistes vendredi, au moins 11 civils ont été tués, ont affirmé à l'AFP des habitants.
Les habitants ont commencé à fuir après l'assassinat, selon eux, de deux chrétiens et de deux professeurs musulmans. "Tout le monde est en train de fuir car les insurgés ont commencé à tuer ceux qui sont chrétiens et ceux qui ont une éducation occidentale", a affirmé à l'AFP Babagana Kyari. "Ils sont arrivés chez eux et les ont égorgés", a également affirmé à l'AFP un autre habitant, Ari Sanda.
Dans un communiqué publié samedi, l'armée avait affirmé avoir repoussé les jihadistes de Geidam, mais les habitants et des responsables locaux affirment qu'ils sont toujours sur place lundi.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
LES IMPOSTEURS
EXCLSIF SENEPLUS - Les transhumances d’Idrissa Seck et d’Issa Sall, la « retraite politique » de Madické Niang en attente de son fromage à la mairie de Touba, ont donné plus de lisibilité sur la vraie configuration de la dernière présidentielle
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 26/04/2021
« La trahison est une question de date », dit le Cardinal de Richelieu. Et trahir la volonté populaire est devenu la règle chez nos dirigeants politiques. Si aujourd’hui la pathologie de la transhumance est érigée en vertu dans notre landerneau politique, c’est parce jamais ses promoteurs ne se sont jamais souciés des dégâts éthiques qu’une telle renonciation à ses convictions et un tel déni de ses principes entraîneraient. Cette transhumance des politiciens oblitérée sous le maquignon d’une collaboration pour ne pas dire d’un collaborationnisme, est devenue fréquente au point de mithridatiser ceux qui s’intéressent encore à la politique. Les chemins de la transhumance sont plurivoques : il y en a ceux qui quittent leur parti pour tourner casaque et rejoindre le pouvoir tandis que d’autres utilisent la phagocytose-fusion pour aller goûter aux délices et bakchichs du pouvoir. Enfin, il y en a qui négocient des postes de prébendes au sein de l’État sous le prétexte de répondre à l’appel inclusif du président de la République. Aujourd’hui, Idrissa Seck est récompensé au poste du président du CESE pour avoir trompé son électorat, Issa Sall est devenu ministre-conseiller du chef de l’État pour avoir déstructuré le parti de Moustapha Sy et Madické sera nommé maire de Touba (parce qu’à Touba, le maire n’est pas élu) pour avoir tenu tête à Wade qui avait déclaré que le PDS n’avait pas de plan B sans Karim.
Après la présidentielle, les Sénégalais se sont rendu compte que sur la liste de départ, il n’y avait en face du président sortant qu’un seul vrai opposant, Ousmane Sonko, et de faux candidats pour ne pas dire de diversion. Des pseudo-candidats dont le rôle était de capter les voix qui auraient pu être thésaurisées par le leader de Pastef si l’élection ne concernait que ce dernier et le chef de Bennoo. Les transhumances d’Idrissa Seck et d’Issa Sall et la « retraite politique » de Madické Niang qui attend son fromage à la mairie de Touba lors des prochaines locales ont donné plus de visibilité et de lisibilité dans la vraie configuration de la dernière présidentielle. Quand Madické Niang avait pris ses distances avec Abdoulaye Wade qui n’avait que son fils comme candidat du PDS et personne d’autre, les libéraux avaient vite fait de conclure que cette candidature était bénie et encouragée par Macky Sall. En réalité, la candidature de Madické portait l’empreinte de Macky qui lui a cédé une bonne partie de ses parrains pour pouvoir être dans les starting-blocks.
Concernant Idy, beaucoup de Sénégalais se sont effarés lorsque le 23 décembre 2018, pendant son investiture pour la présidentielle de 2019, le leader de Rewmi a confessé qu’il ne critiquerait plus le candidat sortant. Déjà, certains analystes politiques avaient même douté à raison de la profonde conviction du sieur Seck de vouloir remporter la présidentielle de 2019. On ne peut pas battre campagne avec des bisounours et des caresses dans le sens du poil. En réalité, Idrissa Seck a floué une bonne partie de son monde, de son entourage durant toute la campagne. Il n’a jamais été contre Macky, il est avec lui. C’est son complice, c’est son compère.
Seulement, cela aurait été un danger s’il avait renoncé à sa candidature pour affirmer urbi et orbi son soutien à Macky Sall. Le fait de s’ériger légitimement premier adversaire de Macky Sall en l’absence du PDS de Karim Wade et de Taxawu Senegaal de Khalifa Sall lui ont permis de capter les voix de ces leaders au détriment de Sonko. Toutes les récriminations et autre rédaction de livre blanc post-présidentielle d’Idy n’étaient que des tape-à-l’œil, un faux combat pour mieux avaliser le score électoral frauduleux de Macky Sall.
Si Idrissa Seck a gagné Macky Sall dans le département de Mbacké qui englobe Touba avec 129 724 voix devant Macky Sall qui y totalise 67 745, c’est grâce aux voix du PDS qui sont allées gonfler ses suffrages. Si dans le département de Dakar, le leader de la Coalition Idy 2019 a fait une percée avec ses 115 612 voix derrière Macky avec ses mystérieux 212 355 bulletins de vote, il faut considérer que les 90 % appartiennent à Khalifa et à Karim. Idrissa Seck aura servi pendant la présidentielle à un simple bassin de rétention des voix du PDS et de Taxawu Senegaal qui auraient pu gonfler le score électoral de Sonko si le Rewmiste en chef avait acté sa jonction actuelle à Bennoo avant l’élection. Et ses 20,71% de la diaspora, il les doit aux leaders du PDS et de Taxawu Senegaal qui ont été écartés illégalement du scrutin présidentiel.
Aujourd’hui, il appert que les vrais candidats ayant postulé à la présidence de la République n’étaient que deux : Macky Sall et Ousmane Sonko. Idrissa Seck, Issa Sall et Madické Niang n’étaient que des écrans de fumée pour dévoyer le vote des Sénégalais qui malheureusement ont cru à leurs projets politiques tendancieux. En réalité, ils ont adopté la stratégie du containment pour capter les voix de Khalifa Sall et de Karim Wade qui, certainement, allaient remplir l’escarcelle du leader des Patriotes si leur collusion avec Macky Sall était officialisée. Il fallait tout faire pour que Sonko ne bénéficiât pas des voix des candidats écartés. Les partis qui ont noué cette forte coalition autour d’Idrissa Seck lors de la présidentielle auraient pour la plupart soutenu la candidature de Sonko si Idrissa Seck, Issa Sall et Madické avaient clarifié leur jeu.
Leur allégeance d’aujourd’hui au pape de Bennoo Bokk Yaakaar trahit la sincérité de leur projet politique de 2019. Les imposteurs sont à nu, leur jeu a été découvert. Ils ont détourné les suffrages populaires pour assurer la réélection de Macky, qui aujourd’hui leur renvoie l’ascenseur. Alors, il est clair que ces trois politiciens imposteurs ont comploté sur le dos des Sénégalais et négocié des maroquins à défaut des strapontins. Idy, Issa et Madické ont voté pour le président Macky Sall. La neutralité de Wade lors de la présidentielle a plus profité à Macky qu’à Ousmane Sonko. En l’absence de consignes de vote, les militants libéraux ont préféré accorder prioritairement leurs suffrages au leader de la coalition Idy 2019, à Macky Sall, Madické Niang plutôt que de voter pour Sonko.
Aujourd’hui, l’arithmétique électorale Macky, Idy, Issa et Madické donne 85 % selon le leader de Bennoo. Mais les récentes émeutes ont montré que ce chiffre électoral n’est que pure fantaisie détonnant avec la réalité du terrain. Et Macky qui s’enorgueillit du poids électoral de ses nouveaux-anciens alliés doit savoir que la sommation des voix de ses collabos n’est qu’un feu de paille. Et les prochaines locales qu’il redoute tant vont clarifier la véritable force de chaque leader ou de chaque coalition.
LA PATRIE D'UN CHERCHEUR, C'EST L'ESPRIT ET PAS LA NATION
À l’Université de Duke (Etats-Unis), où il est professeur depuis juillet dernier, Felwine Sarr développe une approche transdisciplinaire qui nourrit ses recherches mais aussi les prochains Ateliers de la pensée de Dakar, prévus en mars 2022
À l’Université de Duke (Etats-Unis), où il est professeur depuis juillet dernier, Felwine Sarr développe une approche transdisciplinaire qui nourrit ses recherches mais aussi les prochains Ateliers de la pensée de Dakar, prévus en mars 2022. Dans l’intervalle, après son récent recueil La saveur des derniers mètres, place au théâtre à Avignon, puis Bruxelles…
Il y a eu un débat assez vif sur le fait que le professeur Sarr quitte l’Afrique, surtout après avoir écrit un livre comme Afrotopia. « Ça faisait 14 ans que j’enseignais à l’Université Gaston-Berger au Sénégal, 20 doctorants ont soutenu leur thèse avec moi. On a créé une Fac des civilisations des arts et de la culture. À un moment donné, j’avais envie de continuer à apprendre, d’élargir ma géographie intellectuelle et mentale, de sortir de mon champ disciplinaire et d’aller ailleurs », explique Felwine Sarr.
Garder l’esprit en mouvement
« C’est important pour un chercheur de continuer à grandir. Et puis, la patrie d’un chercheur, c’est l’esprit et pas la nation. Ce qui est fondamental, c’est de continuer à contribuer aux humanités africaines et d’aller dans des lieux où je reprends le chantier épistémologique. Si non, tu es comme assigné à résidence : tu parles toujours des mêmes thèmes, on te pose toujours les mêmes questions. On te demande toujours de faire des conférences et des lectures sur l’économie et les œuvres d’art. À un moment donné, il faut aller dans d’autres lieux. Le voyage est intéressant pour cela : il t’ouvre des imaginaires, il te permet de te confronter à d’autres manières de faire, il te donne de la distance critique. Car tu regardes le lieu dont tu viens d’une façon différente. Pour voir, l’œil a besoin de se détacher. C’est important pour se renouveler et ne pas se scléroser, pour rester dans le mouvement de l’esprit. »
Felwine Sarr voulait regarder sa réalité sous un autre angle.
« L’université de Duke m’avait écrit il y a deux trois ans en me disant qu’ils allaient ouvrir une nouvelle chaire dans les Humanités et qu’ils cherchaient un profil pluridisciplinaire. À l’époque, j’étais à Cassis (en résidence d’écriture et de recherche, NdlR), je réfléchissais déjà à cette question. J’avais envie de sortir de la boîte étroite de l’économie et je cherchais un département interdisciplinaire. La proposition est arrivée à point nommé. J’ai déposé ma candidature, on était une cinquantaine à postuler, la sélection s’est faite en plusieurs étapes et j’ai été retenu. Surtout, ils m’offraient des conditions extraordinaires : je peux créer des recherches nouvelles, employer des doctorants et des post-doc. J’ai le loisir d’inventer des cours, d’ouvrir mon cours à des personnes venant de divers départements (African studies, history, etc.) et d’explorer des champs nouveaux. »
Le voyage de Macron au Tchad confirme bien que la brutalité française des années 50-60 est toujours à l’ordre du jour. La démocratie dans le pré-carrée va devoir attendre et le modèle Macronien des successions qui vont s’enchainer est désormais clair
Depuis que Emmanuel Macron a clairement apporté son soutien à la succession filiale par coup d’Etat au Tchad, les panafricanistes sont désormais convaincus que les luttes de libération nationales des peuples Africains des années 50 et 60 sont encore à l’ordre du jour en 2021. Si dans les années 50 et 60 les armes faisaient parties intégrantes du projet de liberation, nous constatons qu’en 2021 l’option de la lutte armée qu’a défendu Nelson Mandela jusqu’au bout a été complètement abandonnée par les intellectuels africains et la majorité des oppositions Africaines. Peut-on le leur reprocher ? Les nouvelles valeurs chrétiennes et musulmanes des africains leur interdisent désormais d’envisager cette option brutale. Pourtant pour le colonisateur de l’époque l’option militaire reste une option, et c’est d’ailleurs pourquoi l’Ex-president Tchadien était “l’ami”.
Aujourd’hui le marxisme a disparu comme théorie de lutte de libération du continent, comment on lutte alors? Contre l’ennemi de l’intérieur qui est la dictature “militarisée” africaine et le donneur d’ordre qu’est la France? Certains pensent comme le journaliste camerounais Venant Mboua que la lutte doit se faire contre l’ennemi de l’intérieur. D’autres comme l’activiste Kemi Seba pensent que c’est contre le commanditaire de la dictature et de l’exploitation qu’il faudrait lutter. Quelque soit ce qu’on pense, les appels à la lutte se font de plus en plus entendre et les récentes protestations des jeunes Sénégalais visant à la fois Macky Sall et la France démontrent bien ce qui se joue en ce moment. Sauf que les luttes démocratiques sur le continent s’essouflent à cause de leur inefficacité et l’option de la lutte armée commence à séduire comme c’est le cas au Cameroun avec les Ambaboys anglophones dont les revendications ont été ignorées depuis des décennies.
Pour beaucoup d’observateurs le voyage de Macron au Tchad est une forme de déclaration de guerre qui confirme bien que la brutalité française des années 50-60 est toujours à l’ordre du jour. La démocratie dans le pré-carrée va devoir attendre et le modele Macronien des successions qui vont s’enchainer est désormais clair. La question qui se pose est que depuis cet affront les appels à poursuivre la lutte contre la France vont-ils encore se contenter d’être de l’ordre de la démocratie avec des élections bridées ou de l’ordre de la parole savante des intellectuels invités dans les plus grandes universités du monde? J’en doute fort. La lutte va indéniablement prendre une nouvelle tournure, laquelle je ne saurais prédire mais il y a déjà beaucoup de haine dans l’air.
Voila pourquoi je propose une solution de la dernière chance. La lutte afin de rester démocratique doit sortir les préoccupations des peuples Africains du cadre privé de la France-Afrique et que ces questions se rediscutent désormais dans un cadre politique avec les peuples Francais… le cadre démocratique Africain a perdu tout crédit et ne saurait plus être le lieu. Le cadre politique et démocratique Francais et Européen devrait etre l'espace de la lutte. Un parti politique Africain doit donc naitre en France. Une espèce d’ internationale Africaine qui fera de la question Africaine une question planétaire.
TOUT ÇA M’A PERMIS DE ME RELEVER ET DE TENIR DEBOUT
Imperturbable, Saer Kébé compte à présent se concentrer sur ses études et avancer après la confirmation de la décision en première instance
La Cour d’appel de Dakar a confirmé, aujourd’hui, la décision du premier jugement (3 mois de prison avec sursis) dans l’affaire Saer Kébé. Joint par Igfm, le principal concerné livre son sentiment.
«Je suis animé par un sentiment de satisfaction suite à la décision de la Cour d’appel de Dakar. C’est une décision qui ne me surprend pas», confie-t-il.
Imperturbable, Saer Kébé compte à présent se concentrer sur ses études et avancer : «Je suis resté quatre ans en prison donc ce ne sont pas ces événements qui vont bouleverser ma vie. Une chose est sûre, tout ça m’a permis de me relever et de tenir debout», déclare notre interlocuteur au bout du fil.
Pour rappel Saër Kébé était en détention provisoire en mai 2015, après avoir posté sur Facebook un message ciblant les ambassades américaines et israéliennes. Il était poursuivi pour «apologie du terrorisme, actes de terrorisme et menaces.»
DEUX DÉCÈS SUPPLÉMENTAIRES ET 31 NOUVELLES CONTAMINATIONS
A ce jour, 40 166 cas ont été déclarés positifs au Covid-19, au Sénégal, dont 38 904 guéris, 1104 décès et donc 157 patients sous traitement, contre 171 hier
31 cas, c’est le nombre de nouveaux cas testés positifs sur 1194 tests réalisés, soit 2,60%, au Sénégal. D’après le bulletin épidémiologique lu par le directeur de la Prévention au ministère de la Santé, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye, il s’agit de 10 cas contacts suivis et 21 issus de la transmission communautaire dont 15 à Dakar et les 06 autres dans les régions.
Aucun cas importé n’est recensé.
Malheureusement, 02 décès supplémentaires ont été enregistrés.
Toutefois, 43 patients sont déclarés guéris et 11 patients sont dans un état grave. La campagne de vaccination suit son cours, et c’est 399 915 personnes qui sont vaccinées jusque-là.
A ce jour, 40 166 cas ont été déclarés positifs, au Sénégal, dont 38 904 guéris, 1104 décès et donc 157 patients sous traitement, contre 171 hier.
SAER KÉBÉ GAGNE UNE PREMIÈRE MANCHE
e parquet a perdu. Son vœu de voir Saer Kébé prendre une peine plus sévère n’a pas été satisfait. Autrement dit l’appel qu’il avait interjeté n’a eu aucun effet
Le parquet a perdu. Son vœu de voir Saer Kébé prendre une peine plus sévère n’a pas été satisfait. Autrement dit l’appel qu’il avait interjeté n’a eu aucun effet. Le juge de la Chambre criminelle d’appel a confirmé la décision qui a été rendue en première instance qui est de 3 mois avec sursis pour menace de terrorisme.
« Nous préparons des attentats contre l’ambassade d’Israël au Sénégal et l’ambassade des Etats-Unis. Vous subirez de lourdes pertes » ! C’est le message que Saer Kébé avait envoyé dans les pages Facebook officielles des deux ambassades établies au Sénégal. S’en suit, un autre message envoyé à la Radio panafricaine ’’West-Africain Démocracy Radio’’ pour leur informer que des attaques seront perpétrés à l’ambassade d’Israël pour défendre le peuple palestinien. Arrêté en 2014 pour apologie au terrorisme, acte de terrorisme et menace de terrorisme, Saer Kébé, a été condamné, après 4 ans de détention préventive, à 3 mois avec sursis pour menace de terrorisme. Ce, après qu’il a été acquitté des faits d’actes de terrorisme et d’apologie de terrorisme. Le parquet, insatisfait de la décision rendue en première instance, a interjeté appel. Ce lundi, le jeune Saer Kébé a comparu devant la barre de la Chambre criminelle d’appel. Il a reconnu avoir écrit ses messages sous le coup de la colère.
« Je ne mesurais pas la gravité de mes actes »
Élève en classe de terminale à l’époque, il devait faire un exposé sur la colonisation et le conflit opposant Israël et Palestine. Il a vu, en faisant des recherches sur le net, des images choquantes qui l’ ont poussé à faire ces publications.
« J’étais choqué par les milliers d’enfants et femmes enceintes qui ont été massacrés par l’armée israélienne et l’armée américaine. Je voulais juste condamner les images que j’avais vues », a déclaré Saer Kébé, tout en admettant qu’à l’époque, il était jeune et n’était pas conscient de ses actes. « J’étais hors de moi. Je ne mesurais pas la gravité de mes actes. Je ne savais pas que cela aurait un impact sur mon avenir. J’ai passé quatre ans en prison. Pendant ce temps, certains de mes camarades passaient leur master et d’autres avaient déjà commencé à travailler », a regretté l’étudiant en deuxième année en administration des Affaires à l’IAM.
Pour témoigner de sa bonne volonté, il soutient qu’il n’est affilié à aucune association islamique et n’a jamais visité des sites de djihadistes. « J’étais membre du mouvement Moustarchidine mais, je n’en suis plus un depuis quelques années, pour convenances personnelles », ajoute l’accusé, fortement soutenu par ses camarades de classe qui se sont déplacés en masse pour assister au procès.
Le juge au jeune Saer Kébé : « Vous êtes un révolutionnaire de clavier »
« Vous êtes un révolutionnaire » ? lui questionne le juge. « Non, j’ai agi sous le coup de la colère », rétorque-t-il. Une occasion saisie par le juge pour le sermonner. « Vous étiez animé par une idée de révolution quelque part mais, cela a des limites. Un esprit en colère ne réfléchit pas. Il a agi instinctivement. Aujourd’hui, vous vous retrouvez devant une juridiction criminelle uniquement parce que vous avez envoyé des messages à des représentations diplomatiques. On ne peut pas condamner en menaçant les gens. Vous êtes un révolutionnaire de clavier ».
Faisant son réquisitoire, l’avocat général a soutenu que tous les éléments constitutifs de l’infraction d’acte de terrorismes sont réunis. A son avis, Saer Kébé a certes repris sa vie. Il s’est inscrit dans une école et poursuit ses études et, si tout se passe bien pour lui, il peut devenir quelqu’un dans la vie. Mais, relève le parquet général : « même s’il regrette son acte aujourd’hui, il ne peut pas échapper à une responsabilité pénale ». Estimant que les faits de l’espèce ne souffrent d’aucune contestation, l’avocat général s’en est remis à la sagesse de la Cour pour la peine.
Me Moussa Sarr : « Il a été victime de sa naïveté et de son défaut d’encadrement »
Les avocats de la défense ont plaidé l’infirmation de la peine de la première instance. Ils ont demandé au juge de statuer à nouveau et d’acquitter leur client. Selon Me Moussa Sarr, le jeune accusé a manqué de maturité. Il a été, selon lui, victime de sa naïveté et de son défaut d’encadrement parce qu’il a été orphelin très jeune. Invité à dire ses derniers mots avant le délibéré, Saer Kébé déclare : « j’étais perturbé par cette affaire. J’ai perdu beaucoup de temps en prison. Aujourd’hui, ma préoccupation c’est d’obtenir des diplômes et de participer au développement de ce pays ».
La Chambre criminelle d’appel, en rendant sa sentence, a confirmé la peine de la juridiction d’instance. Une décision qui satisfait les avocats de la défense. Le parquet va-t-il faire pourvoi ? Wait and see !
MACKY SALL-ALIOUNE BADARA CISSÉ, UNE AMITIÉ TUMULTUEUSE
Leur amitié qui date de plusieurs décennies, et que la traversée du désert a consolidée sous le régime de Wade, évolue en dents de scie aux yeux de l’opinion
Entre le Président Macky Sall et son «ami» Alioune Badara Cissé, la distance entre les deux hommes se creuse visiblement de jour en jour. Habitué à des sorties virulentes à l’endroit du chef de l’Etat depuis son éviction de l’attelage gouvernemental, le médiateur de la République ne rate jamais une occasion pour critiquer violemment le patron de l’Alliance pour la République (APR). En enchaînant ses sorties à quelques mois de la fin de son mandat, le Médiateur semble se positionner au grand dam de son frère.
Leur amitié qui date de plusieurs décennies, et que la traversée du désert a consolidée sous le régime de Wade, évolue en dents de scie aux yeux de l’opinion. Même si Me ABC clame urbi et orbi son amitié pour le Président, il faut dire qu’il s’agit d’une amitié assez particulière où on se donne souvent des coups de coude. Le premier coup de froid est intervenu dès le début de l’alternance. ABC qui se déclarait géniteur de l’APR dont il était le coordonnateur a été éjecté de son poste de ministre des Affaires étrangères. Si certains l’expliquent par un coup de fil que Me Cissé avait passé à son ancien client John Obi signalé par la CIA, d’autres justifient cette défenestration par un air de condescendance dont il a toujours fait montre vis-à-vis du couple présidentiel. Quoi qu’il en soit, il avait quitté le gouvernement pour entamer une traversée du désert ponctuée parfois par des sorties critiques contre son ami. Mais au finish, ils s’étaient rabibochés et Macky Sall l’avait nommé médiateur de la République pour six ans. Une manière subtile de l’écarter légalement du débat politique. Mais qui a fait choux gras d’autant plus que le médiateur s’est distingué par des bravades, critiquant publiquement les manquements du régime.
On se rappellera la sortie musclée du Premier ministre Mohammed Boun Abdallah Dionne pour lui rabattre le caquet, même si entre-temps il avait déjà été exclu du secrétariat exécutif de l’Alliance pour la République (APR) pour ses bravades contre le Président. A six mois de son mandat de six ans à la tête de la Médiature, le voilà qui se positionne à l’image de Mimi Touré pour déclarer que son ami n’a pas droit à un troisième mandat. Lors des dernières émeutes, en lieu et place de conseils en privée, pour sauver son ami en détresse, il avait fait une sortie, certes appréciée par le public, mais il ne ménageait nullement le chef de l’Etat. On l’a récemment vu auprès de Mimi Touré où on parle d’initiative en vue de la reconstitution de l’APR originelle.
Last but not least, vendredi sur Quartier Général où il accumulait des phrases assassines, notamment quand il accuse Macky Sall d’avoir aidé son beau-frère Mansour Faye à confisquer la victoire de Ahmed Fall Braya aux Locales. Pour ne rien arranger, il a déclaré que son « frère » Macky Sall avait changé depuis qu’il est arrivé au pouvoir. Si donc leur amitié est sincère, on ne pourrait en dire autant pour leur compagnonnage politique qui évolue en dents de scie.
BARTHELEMY DIAZ ACCUSE MACKY SALL DE FOMENTER UN DEMI-TROISIÈME MANDAT
Aux yeux de Barthélémy Diaz, le seul objectif visé par Macky Sall en créant une polémique autour de la tenue des locales, c’est d’obtenir un demi troisième mandat en contournant la voie électorale
Aux yeux de Barthélémy Diaz, le seul objectif visé par Macky Sall en créant une polémique autour de la tenue des locales, c’est d’obtenir un demi troisième mandat en contournant la voie électorale. Raison pour laquelle, le maire de Sacré-Cœur appelle l’opposition à s’unir pour défendre la Ville de Dakar contre le pouvoir qui veut la supprimer.
«Toute cette stratégie a pour but final d’obtenir un demi troisième mandat en contournant la voie électorale, à défaut de faire un troisième mandat. Ce que nous n’accepterons pas», tonne d’emblée Barthélémy Diaz qui remobilise ainsi les «Khalifistes» à se préparer en perspective de la conquête de la Ville de Dakar lors des prochaines les élections. Très en verve, le maire de Mermoz, qui prenait part, samedi dernier, au «Ndogou-Débat» organisé aux Parcelles Assainies a accusé Macky Sall de chercher à amener son présent mandat qui va finir en 2024 à aller jusqu’en 2026 sans passer par des élections. «Comme le ridicule ne tue plus, le Président Macky Sall a décidé de ne pas organiser les élections. Il refuse de convoquer le corps électoral en prétextant que c’est l’opposition sénégalaise qui bloque la tenue des élections. C’est faux. Son calcul, c’est que le report des locales se répercute sur les législatives qui devaient se tenir en 2022 et qui seront repoussées en 2024. Et de facto, la présidentielle de 2024 sera repoussée en 2026 ou 2027», indique le maire de Sacré-Cœur qui estime que le Président Macky Sall est obnubilé par les rétro-commissions des contrats pétroliers et gaziers.
Flairant une manœuvre politicienne du Président Macky Sall qui consiste à trouver un autre prétexte pour repousser les locales de 2022, Barthélémy Dias se demande s’il y a un Sénégalais capable d’expliquer pourquoi le chef de l’Etat est prêt à se chamailler avec l’opposition pour un délai d’un mois. «C’est parce qu’en Janvier 2022, il y a la coupe d’Afrique des Nations qui, cependant, ne peut pas être un prétexte ou une excuse pour ne pas organiser d’élections en janvier 2022. Le football est un loisir, mais la démocratie est non négociable», tonne Diaz-fils. Se prononçant sur la sortie du Président Macky Sall selon laquelle les évènements sanglants de mars dernier ne se reproduiront plus, le maire de Sacré-Cœur trouve que cette déclaration est bien pesée et soupesée. «Dès l’instant que Macky Sall a choisi de communiquer dans la langue nationale, cela veut dire qu’il a une cible bien précise. Mais, nous n’accepterons plus qu’un régime en déperdition, aux abois et liberticide se permette de recruter des nervis, de leur donner des armes de guerres comme des fusils à pompe, des armes automatiques pour abattre des citoyens sénégalais qui ne font qu’exprimer un droit constitutionnel, c’est-à-dire le droit à la manifestation, dans un pays où la démocratie a été reléguée au second plan au profit de la dictature, dans une République qui refuse de constater une organisation d’élections», martèle Barthélémy Dias.
«DAKAR NE PEUT PAS DISPARAITRE»
Selon Barthélémy Diaz, l’objectif visé par le Président Macky Sall dans cette polémique autour de l’organisation des élections constitue la Ville Dakar. « Que le Président Macky Sall sache que la Ville de Dakar vote depuis le 19ième siècle. Et qu’il sache que Dakar ne peut pas disparaître. Il faut respecter Dakar et son histoire. Le Président Macky Sall et son régime doivent accepter que Dakar leur a tourné le dos, puisque c’est de cela qu’il s’agit», affirme l’édile de Mermoz/ Sacré-Coeur qui annonce, par ailleurs, que la coalition Taxawou Dakar que dirige Khalifa Ababacar Sall est candidate à la mairie de Dakar. Sur un autre registre, il interpelle le Président Macky Sall par rapport à ce qu’il appelle «une mascarade organisée par une certaine justice ayant consisté à donner un non-lieu dans l’affaire Frank Timis et Aliou Sall. «Ce non-lieu ne nous engage pas comme celui dans l’affaire des 94 milliards de Ousmane Sonko. Tout ce qui a été pillé au peuple sénégalais sera restitué au peuple sénégalais tôt ou tard. Nous invitons le Président Macky Sall s’il lui reste un peu de dignité à organiser les élections locales», déclare Dias-fils.
Par Daro KANE
CONSEILS À LA JEUNESSE
De mémoire de chroniqueuse, les échanges directs entre le Président et les citoyens sont rares. Tellement rares qu’il a fallu chercher et creuser encore et encore pour trouver, enfin, des exercices similaires menés par les prédécesseurs du président Macky
De mémoire de chroniqueuse, les échanges directs entre le Président et les citoyens sont rares. Tellement rares qu’il a fallu chercher et creuser encore et encore pour trouver, enfin, des exercices similaires menés par les prédécesseurs du Président Macky Sall. D’abord, en 2004, avec le Président Abdoulaye Wade. Sur Seneweb, premier portail web de la diaspora sénégalaise à l’époque, un format d’échanges avec les Sénégalais de l’extérieur est organisé. A une période où internet n’était pas aussi développé que maintenant, les questions de la diaspora sont relayées au Président Wade via cette plateforme numérique. Une démarche innovante pour une époque où l’on parlait très peu de webinaire, de visioconférence etc.
Rompu à l’exercice en sa qualité d’orateur hors pair, le Président de la première alternance au Sénégal s’en est sorti haut la main. Il y a deux décennies (tout de même), Abdou Diouf s’est prêté à cet exercice, durant l’entre-deux tours des élections de 2000. La Maison de la Culture Douta Seck avait servi de cadre à cet échange parfois périlleux entre un Président et ses citoyens. Pourtant, quoi de plus normal pour un élu de rencontrer et surtout d’échanger avec ses électeurs. Même si le candidat à l’élection présidentielle, dès lors qu’il est élu, devient le Président de tous les Sénégalais. Une formule qui prend tout son sens à l’occasion de ce genre de rencontre aux allures de face à face. Aux Etats-Unis, l’exercice s’appelle Town hall meeting et constitue un « véritable exercice démocratique » et sont « des réunions publiques où les élus répondent directement aux questions de leurs administrés », rappelle le Huffington Post.
Seulement, ces séances de discussions ouvertes, présentent également quelques inconvénients, surtout lorsqu’elles sont retransmises en direct à la télévision. Comme ces voix de femmes qui se croient à un meeting politique, prêtes à chanter les louanges du Président dès sa prise de parole. Macky Sall a tôt fait d’éclaircir les choses en les invitant au silence. Livrant son discours, le Chef de l’Etat traduit en mots, les maux d’une jeunesse qu’il dit avoir entendue. A sa suite, les orateurs se succèdent au micro, comme dans une salle d’audience.
Parler de l’employabilité des jeunes manque de prendre des allures de procès, où les plaidoyers se succèdent aux plaidoiries, où les politiques déjà amorcées demeurent des béquilles qui ont fini de plier sous le poids des attentes. L’on s’interroge sur l’absence, sur le présidium, des ministres en charge de la Jeunesse, de la Femme, de l’Education, de l’Enseignement supérieur, de l’Artisanat, de Fonction publique, de l’Agriculture, de l’Elevage, etc. Autant de secteurs où des politiques en faveur de l’autonomisation économique des jeunes, des femmes, des diplômés sont mis en œuvre. Youssou Ndour se donne en exemple à la jeunesse de son pays et parle de « Sénégal : pays start-up ». Les champions de notre économie auraient également pu porter leur témoignage, parallèlement au discours du représentant du patronat national.
D’autres exemples concrets de réussite à offrir à cette jeunesse, représentée par 450 d’entre eux, venus des 45 départements du pays. Les jeunes tailleurs, en la personne de Khadim Dieng, se sont aussi exprimés et ont transmis leurs préoccupations au Président, réclamant aussi leurs financements au gouvernement en tant qu’entrepreneurs. Une contribution concise qui dénote aussi de la capacité de s’exprimer dans sa langue maternelle et rappelle cette citation de l’homme de Lettres français du 16ème siècle, Nicolas Boileau qui déclare : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ».
Tout le contraire de l’orateur suivant, étudiant de son état et président de l’Amicale de la Faculté de Médecine en l’occurrence, qui s’est quelque peu perdu dans ses formulations et effets de phrases dans la langue de Molière, oubliant l’essentiel : exprimer ses attentes vis-à-vis du Président de la République. Sauver in extremis par les maîtres de cérémonie du jour, les journalistes Nafissatou Diouf et Ibrahima Diedhiou. Autre aléa du direct, cette intervention du Gouverneur de Kaolack qui s’exprime au nom de ses pairs et déclare au Président n’avoir pas encore reçu ces financements issus du Fonds Force Covid, pourtant annoncés par le ministre. La vérité est aussi au rendez-vous. Même si les critiques ne manquent pas, après 9 ans au pouvoir, la décision de se plier à cet exercice est à saluer, même si elle a été provoquée directement ou indirectement, par les émeutes du mois de mars. Toujours est-il qu’à la fin, le Président se réjouit de la qualité de cet exercice mené « sans filtres » ; des échanges livrés directement ou presque, avec les citoyens.
Enfin, une allocation budgétaire de 450 milliards sur trois ans est annoncée afin de financer le Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio- économique des jeunes : Xëyu ndaw ñi. Au-delà des slogans et des supports de communication, comment traduire concrètement cet espoir nourri par une jeunesse en mal d’espérance, justement, là est la question. Sans doute l’un des derniers chantiers de Macky Sall dans le Yonu Yokute