SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
20 septembre 2025
VIDEO
DES CITOYENS SÉNÉGALAIS ÉCRIVENT À LA FIFA
Des citoyens sénégalais regroupés dans un Comité de défense du football sénégalais (CODEFS) appellent la FIFA à "demander’’ le report de l’assemblée générale élective de la Fédération sénégalaise de football (FSF)
Dakar, 5 août (APS) - Des citoyens sénégalais regroupés dans un Comité de défense du football sénégalais (CODEFS) appellent la FIFA à "demander’’ le report de l’assemblée générale élective de la Fédération sénégalaise de football (FSF) prévue ce samedi au Centre de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (ouest).
"Qu’il plaise à la Fifa de demander le report de ces renouvellements controversés et de veiller également à ce que les élections, seul mode de dévolution de responsabilités prévu par les statuts et règlements de la fédération sénégalaise de football (FSF) soient organisées de façon inclusive, démocratique et transparente en l’absence de tout immixtion intempestive du gouvernement sénégalais", ont-ils indiqué dans un courrier envoyé mercredi à l’instance dirigeante du football mondial.
Ce collectif qui compte en son sein des personnalités de la société civile et des hommes politiques, comme les anciens députés Cheikh Oumar Sy et Babacar Gaye, dénonce l’immixtion de ministres du gouvernement sénégalais dans le comité chargé de trouver un consensus dans le renouvellement du comité exécutif de la Fédération de football
Le Collectif rappelle que par le passé, "des fédérations sportives ont été dissoutes’’, tandis que des comités de gestion n’ont pas été reconnus par la Fifa pour "ingérence politique’’.
"Alors, nous ne pouvons que marquer notre inquiétude par rapport à leur démarche et les conséquences que cela pourrait induire pour notre pays si ces renouvellements se poursuivaient dans les conditions actuelles", rappelle le collectif.
Un comité chargé du consensus piloté par l’ancien président de la Ligue sénégalaise de football professionnel, Louis Lamotte, par ailleurs candidat à la présidence de la Fédération de football en 2017, avait tenté de rapprocher les candidats en vain.
Si l’un d’eux, Mbaye Diouf Dia en l’occurence, a accepté de se ranger derrière le président sortant, Augustin Senghor qui va briguer un 4-ème mandat. Saer Seck et Mady Touré, après avoir été reçus par ledit comité, ont pour leur part refusé la feuille de route présentée ses initiateurs.
Mady Touré, qui se présente comme le "candidat du renouveau du football sénégalais", a décidé de défier Augustin Senghor.
Saer Seck, ancien président de la Ligue professionnelle, et 1-er vice-président de la Fédération, a lui préféré jeter l’éponge en s’écartant des instances dirigeantes pour se consacrer à l’institut Diambars, le centre de formation qu’il dirige à Saly-Portudal, sur la Petite-Côte sénégalaise.
Le Collectif qui a évoqué l’ostracisme dont a été victime le candidat Mady Touré lors de ses visites sur le terrain, a rappelé, pour le regretter, la mort de l’ancien président du district de Pikine, suite à une crise cardiaque, lors d’une visite de Me Senghor.
Samba Sarr voulait prendre part à une rencontre entre le président sortant de la FSF et des acteurs du football de Pikine dont certains ne voulaient pas le voir y assister. Il s’en est suivi des tirallements ayant débouché sur des échauffourées.
Le Comité de défense du football sénégalais prie la Fifa "de rappeler le ministère des Sports à ses devoirs de se limiter à ses prérogatives d’organe de veille en se retirant du consensus et de demander au Comité national et olympique et sportif sénégalais (CNOSS) d’en faire autant".
Le CNOSS faisait partie des facilitateurs pour trouver un consensus dans le renouvellement du comité exécutif de la Fédération de football.
Le consensus a certes prévalu dans le renouvellement de certaines ligues régionales, comme Dakar, ainsi qu’à la Ligue professionnelle où le président de Teungueth FC, Babacar Ndiaye, a finalement décidé de se retirer au profit de celui de Niary Tally, Djibril Wade.
Mais l’élection à la présidence de la Fédération opposera Mady Touré et le président Augustin Senghor, qui concourt pour un 4-ème mandat.
Les 14 présidents de Ligue régionales ont paraphé un document dans lequel ils ont fait état de leur soutien au président Augustin Senghor, également 1-er vice-président de la Confédération africaine de football (CAF) depuis le 12 mars dernier.
«SOYONS DES LIONS REDOUTABLES»
Me Augustin Senghor, candidat à sa propre succession pour un 4ème mandat à la tête de la Fédération sénégalaise de football semble trouver la recette pour remporter le trophée continental au soir du 6 février 2022 à Yaoundé
Me Augustin Senghor, candidat à sa propre succession pour un 4ème mandat à la tête de la Fédération sénégalaise de football semble trouver la recette pour remporter le trophée continental au soir du 6 février 2022 à Yaoundé. Pour y arriver, le président de la Fédération sénégalaise de football qui a fait face à la presse hier, jeudi 5 août en présidence de l’équipe du consensus, a demandé aux Sénégalais d’être des Lions redoutables.
«Ce que nous sommes en train de construire. Ça ne s’arrête pas une Coupe d’Afrique ou à une Coupe du monde. Nous sommes en train de placer notre football sur l’orbite de succès pour plusieurs décennies. C’est en cela que ce que nous avons présenté n’est pas nouveau. Nous ne sommes pas le renouveau, bien entendu. Nous sommes là depuis 2009, mais nous n’avons jamais été figés. Nous avons essayé de progresser, de réfléchir et de proposer des nouveautés, avec des difficultés. Il y a des relations apaisées depuis lors, mais il y eu des moments où nous avons été en eaux troubles (crise de octobre 2012). C’est grâce à notre force collective qu’on a dépassé ces étapes pour revenir à un lit du fleuve tranquille qui coule doucement. Notre objectif, pour parler de manière imagée, ce serait d’arriver à l’embouchure pour que ce fleuve-là se déverse dans l’océan du succès. C’est ça l’enjeu. C’est ça, à mon avis, qui a poussé certains acteurs majeurs du football à dire cette fois-ci ne sera pas comme les dernières. En réalité, les dernières fois nous allions aux élections. Il fallait choisir parmi plusieurs candidats. Les grilles de choix ne reposent pas forcément sur des relations humaines, mais sur beaucoup d’objectivité, sur beaucoup d’orientation et de partage de vision par rapport à ceux qui décident. Malheureusement, quand on le fait, très souvent on choisit un ou plusieurs et on en oublie un ou plusieurs.
LES RAISONS DU CONSENSUS
Ce consensus tel qu’il a été théorisé a été de dire que nous ne devons plus perdre les forces qui pourraient nous être utiles. Je suis persuadé que sur ce mandat que nous venons d’achever, nous avons fait d’excellentes choses, mais qui sait, si nous avions à nos côtés un Mbaye Diouf Dia, un Lamotte, pourquoi pas aussi un Mady Touré, nous n’aurions pas fait plus et mieux. Il ne s’agit pas de dire que nous on est là, nous allons changer les choses en un coup de baguette magique. On a assez géré pour comprendre que les victoires ne se décrètent pas, les réalisations ne se décrètent pas. Elles sont mises en œuvre avec les difficultés et c’est à force d’abnégation collective qu’on y arrive. Dans ma compréhension, c’est ça le consensus qui a été prôné à la base, théorisé par des acteurs du football. Rien n’est plus représentatif de la base qu’une assemblée générale ordinaire. Rien n’est plus représentatif d’une base que les présidents de 14 ligues régionales qui jouissent de la légitimité locale parce que ce sont les vrais acteurs qui les ont élus et qui jouissent aussi du privilège de proximité. C’est important. Dans le management du football, les gens croient au consensus, au candidat qu’ils se sont choisis. Aussi, ils sont convaincus que c’est ensemble qu’on va le faire. On a fait des kilomètres pour parler et écouter à la base qui a fait mieux que parler parce qu’elle a écrit. Chacun est allé dans son sens et nous est parti dans le nôtre. Mais les comptes rendus sont souvent assez surprenants.
ATTAQUES
Je ne reviens pas sur certaines attaques, on m’a accusé de la mort de Samba Sarr. Ce qui est totalement faux car médicalement cela n’a pas été constaté, les faits ne le corroborent pas. Mais nous sommes dans une veille d’élection pour le football, essayons de cantonner les choses dans l’espace où ils doivent l’être. C’est aller convaincre les électeurs, pensons programme. Nous, le nôtre était en marche. Nous avons la chance d’avoir assez de ressources ici pour dire que notre programme même si on ne l’a pas écrit, chacun d’entre nous ici si on lui pose de question de savoir qu’est-ce qu’il faut pourle football pourles prochaines semaines, les prochains mois, il vous le dira. Parce que nous y travaillons depuis des années et à différents niveaux. Mais dans la réalité, nous sommes interconnectés depuis la base dans les districts, les ligues régionales avec les groupements associés. C’est ça qui nous a fait franchir ensemble les bonds qualitatifs qu’on a constaté.
J’AI DECIDE D’ACCEPTER UNE DEMANDE PRESSANTE
J’ai eu envie de découvrir ce qui se passait dans nos Ligues en tant que président sortant. Avant de me décider par rapport aux enjeux électoraux à venir, j’ai décidé d’accepter la demande pressante, je dirais même dans certaines localités où certaines personnes m’ont dit : «Augustin a ce stade-là, tu ne peux pas partir. Tu vas rester avec nous pour que tous ensemble nous œuvrions à parachever le travail qui a été fait depuis quelques années au profit du Sénégal». Nous n’avons pas à démontrer quelque chose qui est palpable. Tout le monde le sait, à l’international d’ailleurs plus qu’ici, ce que représente le football sénégalais. Nous sommes premiers en Afrique, nous sommes respectés. Nous sommes aujourd’hui la nation qui peut se permettre de dire autant nous brillons en équipe A, chez les jeunes, autant nous faisons des progrès dans le football féminin. Certains peuvent le négliger, mais je donne autant de poids aux titres que nous remportons depuis une dizaine d’années dans le Beach Soccer. Parce qu’aujourd’hui, on nous dit tout est vierge. Ce qui est faux !». «Le problème justement, c’est que les seuls trophées continentaux qui sont entrés ici, l’ont été sous l’ère de cette équipe fédérale. Les Jeux africains, pour la première fois dans ce pays, un trophée continental est entré en dehors du beach soccer, en 2015. Qu’on ne nous dise pas que le football ne marche pas, qu’on ne nous parle pas de renouveau».
NOUS SOMMES CONFIANTS ET SEREINS
«On nous dit qu’il faut aller chercher la Coupe d’Afrique, on y croit on va se battre pour ça. Mais je dis une chose, si on veut aller gagner au Cameroun, il faut qu’on soit tous ensemble, plus déterminés qu’un Lion indomptable, qu’on devienne des Lions redoutables. Quand on est là depuis 2009, on ne peut pas révolutionner juste parce qu’il y a quelqu’un qui a sorti un document où il dit qu’il va demander aux gens de l’Unacois de cotiser pour 7 milliards. Il dit qu’il va jeter Puma dehors pour amener un maillot local et dire aux Sadio Mané : portez ce maillot parce qu’on va le vendre à 10.000 F CFA pour qu’on se passe de l’argent. D’ailleurs qu’il commence par faire porter à Génération Foot les maillots locaux. Qu’on ne nous amène pas des maillots de Metz avec la croix de la Lorraine. Notre réponse aux attaques c’est confirmer tout ce que vous avez entendu comme programme. Demain le 6 et le 7 août, nous sommes confiants et surtout sereins parce que nous savons que nous avons la vérité, la force. Nous avons écouté les autres, nous n’avons pas vu de programme pertinent qui puisse remplacer ce que nous avons ce que nous sommes en train de faire.
ON NE GERE PAS UNE FEDERATION COMME ON GERE UN CLUB
On ne peut pas gérer une fédération comme on gère un club, fut-il Génération Foot. Je suis le premier à le dire : «Mady, je sens que tu manques d’expérience». Et c’est ça la vérité. Je peux ne pas être président, je suis d’accord. Mais, on doit choisir quelqu’un qui puisse continue le travail et qui aura la souplesse, les relations humaines pour maintenir le football dans sa dynamique actuelle. Ma candidature repose sur la volonté de l’ensemble de la famille du football que j’ai accepté. Elle repose sur des engagements que j’aurais respectés même je n’avais pas été choisi comme candidat du consensus. Le football a choisi son camp. Je lance un appel pour qu’on aille à des élections sereines demain (ce vendredi, Ndl) et après demain (samedi, Ndlr). Nous nous engageons à respecter les décisions des commissions électorales que nous nous sommes choisis. Nous ne ferons rien qui puisse nuire au football et à l’image de ce pays-là. Une fois que les élections seront passées, on est l’équipe gagnante, si Mady me le permet, j’irai le voir et l’inviter à venir construire le football ensemble. C’est ça mon devoir que je gagne ou je perde».
PAULO DUARTE VEUT RAMENER LE TOGO CHEZ LES GRANDS DU CONTINENT
Dakar, 5 août (APS) - Le Portugais Paulo Duarte, nouvel sélectionneur du Togo, premier adversaire du Sénégal en éliminatoires de la Coupe du monde 2022, veut ramener les Eperviers, absents des deux dernières éditions de la CAN, dans la cour des grands du football continental.
"Mon plus grand souhait est que le Togo revienne plus rapidement sur la ligne de la victoire, sur la ligne des grands noms d’Afrique", a déclaré le technicien portugais, ancien sélectionneur du Burkina Faso et du Gabon, dont les propos sont cités par des médias togolais.
Les Eperviers ont raté les deux dernières éditions de la CAN en 2019 et 2021.
Duarte, arrivé ce jeudi à Lomé, était jusque-là à la tête des Etalons qui ont joué contre les Lions du Sénégal (0-0 et 2-2) lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Nommé en mai dernier, le technicien portugais qui entrainait le club angolais de Primeiro de Agosto de Luanda, va diriger à partir du 10 août prochain, un premier stage regroupant des joueurs locaux, en perspective de la confrontation avec le Sénégal prévue début septembre.
La Fédération sénégalaise de football (FSF) est à l’écoute de la décision finale de la Confédération africaine de football (CAF) qui avait écarté dans un premier temps le stade Lat Dior de Thiès de la liste des enceintes homologuées pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Ces deux premières journées, initialement prévues en juin dernier, ont été reportées à septembre, une décision bienvenue dont veut profiter le Sénégal pour mettre ce stade aux normes.
CRI DU COEUR DES GUIDES TOURISTIQUES
L’Association nationale des guides touristiques du Sénégal (ANGTS) souhaite que ses membres puissent davantage être pris en compte par le crédit hôtelier en leur octroyant des financements pour leurs projets, dans le cadre des stratégies de la relance
Mbour, 5 août (APS) - L’Association nationale des guides touristiques du Sénégal (ANGTS) souhaite que ses membres puissent davantage être pris en compte par le crédit hôtelier en leur octroyant des financements pour leurs projets, dans le cadre des stratégies de la relance du tourisme.
Des guides touristiques se sont organisés en Groupement d’intérêt économique (GIE), d’autres en association pour obtenir des financements pour leurs activités, mais ils n’ont pas toujours reçu de réponse, a déploré jeudi le président de l’Association nationale des guides touristiques du Sénégal (ANGTS), Mody Wellé.
S’exprimant au cours d’une conférence de presse, il a signalé que d’autres guides touristiques ont, "à titre personnel, sollicité des "prêts de survie" dans le cadre du crédit hôtelier et touristique, mis en place par le gouvernement pour accompagner les acteurs dans la relance du tourisme sénégalais dans un contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19.
"Nous demandons aux autorités sénégalaises de se pencher sur notre sort", a déclaré Mody Wellé, insistant sur les enjeux de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19, à travers ses impacts sur le secteur du tourisme.
L’analyse de cette situation a amené les pouvoirs publics sénégalais à créer un Fonds de résilience doté de 15 milliards de francs CFA au titre du crédit hôtelier et touristique, sans compter l’enveloppe de 50 milliards de francs CFA dégagée par les autorités pour aider à la relance du tourisme.
Dans ce cadre, chaque guide touristique a bénéficié d’un prêt de 500 mille francs CFA, a souligné M. Wellé.
Les membres de l’ANGTS, venus de toutes les régions du pays animaient une conférence à Mbour qu’ils ont choisi parce que, selon eux, c’est le plus grand centre touristique du Sénégal et que la majeure partie des guides sont basés sur la Petite-Côte.
"Nous ne demandons pas de l’aide ni de la charité", a martelé Mody Wellé au cours de cette conférence à laquelle participaient l’ensemble des présidents des associations régionales de guides touristiques.
Les guides touristiques étant pour la plupart "des travailleurs indépendants, le crédit hôtelier a décidé d’attribuer huit milliards de francs CFA aux entreprises afin de les aider à faire face à leurs charges salariales et autres dépenses", a indiqué Mody Wellé.
Au nom des membres de l’association qu’il dirige, il a par ailleurs demandé la réouverture des frontières, en perspective de l’ouverture de la saison touristique prévue traditionnellement en novembre au Sénégal.
"D’autres secteurs tels que les transports, les restaurants et autres services ont repris leurs activités, même si c’est partiellement pour certains, alors que ce n’est pas encore le cas pour le tourisme, parce que pour venir au Sénégal, il faut avoir un motif impérieux", a-t-il relevé.
"Au début, on exigeait un contrat de travail", ensuite les personnes disposant de maisons au Sénégal peuvent être autorisées à entrer sur le territoire sénégalais, a-t-il noté.
"Si vous ne disposez pas de maison dans ce pays, si vous n’êtes pas d’origine sénégalaise, vous n’êtes pas admis dans notre pays, même si vous présentez un certificat de vaccination et un pass sanitaire", a regretté M. Wellé.
Or, "partout dans le monde, les gens commencent à se faire vacciner, donc le pass sanitaire commence à exister partout’’, ce qui veut dire que "ceux qui sont vaccinés et qui disposent d’un test négatif doivent pouvoir être admis au Sénégal", a-t-il dit, avant de conclure : "Nous espérons qu’en novembre, les touristes qui voudront visiter le Sénégal pourront le faire".
UN PROJET DE 700.000 DOLLARS DESTINE A LA SECURITE SANITAIRE DES PRODUITS LANCE
Financé par l’USAID à hauteur de 700.000 dollars pour une durée de 3ans et demi, ce projet est centré sur la zone nord du pays
Face aux problèmes que rencontre le secteur laitier dans notre pays, l’Institut de Technologies Agricoles (ITA) et ses partenaires ont organisé hier, jeudi 5 août, un atelier de lancement du projet «Renforcement des capacités en matière de sécurité sanitaire des aliments au Sénégal: améliorer la résilience de la chaîne de valeur laitière par le biais du renforcement du partenariat public-privé ». Financé par l’USAID à hauteur de 700.000 dollars pour une durée de 3ans et demi, ce projet est centré sur la zone nord du pays.
Au Sénégal, la zone nord regorge d’énormes potentialités dans la production de lait par le cheptel important qui est sur place, mais force est de constater que la qualité sanitaire de ce lait ainsi que sa disponibilité ne sont pas du tout totalement assurées.
C’est dans ce cadre que l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) et ses partenaires à savoir USAID, l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA) et le Conseil National du Développement de la Nutrition(CNDN) ont organisé hier, jeudi 5 août, un atelier de lancement du programme «Food safety innovation Lab) ». Ce projet intitulé «Renforcement des capacités en matière de sécurité sanitaire des aliments au Sénégal: améliorer la résilience de la chaîne de valeur laitière par le biais du renforcement du partenariat public-privé » porte sur la chaîne de valeur du lait notamment sur l’aspect de renforcement de la sécurité sanitaire qui va passer par le partenariat public privé. Ce projet est financé par l’USAID à hauteur de 700.000 dollars pour une durée de 3ans et demi.
D’après Younoussa Diallo, coordonnateur du projet, cette production va surtout insister dans la transformation sanitaire de lait de vache dans la zone Nord même si au Sénégal, il y a d’autres zones qui produisent du lait notamment les zones sud et centre. Toujours d’après Younoussa Diallo, «ce projet va insister sur l’aspect sanitaire caril y a beaucoup de lait dans la zone nord, mais il y a des choses à améliorer dans la transformation sanitaire », déclare M Diallo.
Le directeur général de l’ITA, Mamadou Arouna Seck, quant à lui, a rappelé l’importance de valoriser le lait que nous produisons. «Si nous arrivons à valoriser les produits de l’élevage plus particulièrement le lait, nous pourrons inverser la tendance des importations que nous faisons chaque année avec naturellement les devises que nous perdons…) », a soutenu le directeur général de l’ITA.
PRÉSIDENCE DE LA FSF : LE FICHIER ÉLECTORAL À LA DISPOSITION DES DEUX CANDIDATS
Dakar, 5 août (APS) - La commission électorale de la Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce dans un communiqué avoir remis le fichier électoral aux deux candidats à l’élection au poste de président de l’instance nationale en charge du ballon rond, Augustin Senghor et Mady Touré.
La commission a "instruit le secrétaire général de la FSF de procéder à une large diffusion dudit fichier pour que nul n’en ignore", indique le communiqué.
Il précise que cette publication se justifie par les obligations réglementaires de transparence, de démocratie et d’impartialité prévues par le code électoral de l’instance dirigeante du football sénégalais.
Il ajoute que dans le seul but de préserver l’intégrité, le secret et la sincérité du vote, "la commission informe l’ensemble des électeurs que l’utilisation des téléphones portables ou de tout autre appareil électronique dans l’isoloir sera strictement interdite le jour des élections".
Dans ce sens, poursuit le communiqué, une conférence de presse est prévue au Radisson Blue de Diamniadio ce vendredi, à 17h.
La Fédération sénégalaise de football (FSF) tient son assemblée générale élective ce samedi au Centre de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (ouest).
Les deux seuls candidats en lice, le président sortant Augustin Senghor et Mady Touré, président de Génération Foot, se disputeront les suffrages des électeurs.
FRAPP TRADUIT L’ETAT DEVANT LA COUR SUPREME
Frapp a saisi ainsi hier, jeudi 05 août 2021, la Cour suprême du Sénégal à travers une requête en référé enregistrée par l’instance juridictionnelle sous le numéro J/290/RG/2021, selon le mouvement.
Le mouvement Frapp ne compte rester en rade dans l’épineuse question de l’inscription des primo-votants sur les listes électorales, suite à l’ouverture de la révision exceptionnelle des listes électorales. Relevant que la conditionnalité de cette inscription subordonnée à la Carte d’identité Cedeao viole le droit fondamental de vote, le mouvement a introduit un recours devant la Cour suprême.
Frapp a saisi ainsi hier, jeudi 05 août 2021, la Cour suprême du Sénégal à travers une requête en référé enregistrée par l’instance juridictionnelle sous le numéro J/290/RG/2021, selon le mouvement.
Rappelant dans son argumentaire que le président de la République a décidé de signer un nouveau Décret n°2021-976 du 26 juillet 2021 portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections départementales et municipales du 23 janvier 2022, une révision devant se dérouler du samedi 31 juillet 2021 au mardi 14 septembre 2021 sur l’ensemble du territoire national, Frapp s’est insurgé contre la principale modalité de l’inscription des jeunes sur les listes électorales, par l’entremise de la carte d’identité biométrique.
En effet, aux termes de l’article 3 du Décret n°2021-976 du 26 juillet 2021 portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections dé partementales et municipales du 23 janvier 2022, il a été arrêté que « La Commission administrative procède à l’inscription de nouveaux électeurs : les requérants doivent avoir au moins dix-huit (18) ans révolus a la date du dimanche 23 janvier 2022. Cette inscription est faite sur présentation exclusive de la carte d’identité biométrique Cedeao». Pour Frapp, « ce décret a pour objet d’accélérer le déroulement des opérations d’inscription dans un délai réduit et compressé mais aussi et surtout de permettre une moindre participation des citoyens au scrutin notamment les primo-inscrits et les primo-votants ».
Dans la même perspective, le mouvement a tenu à relever que « dans le contexte où les primovotants et les primo-inscrits sont touchés directement par ce nouveau décret…leurs droits d’inscription et de vote ne sont pas dans un état permettant leur exercice effectif ».
Pour y remédier, le mouvement Frapp s’est dit contraint, conformément à la Constitution et au désir de conformer le droit fondamental de voter, « de solliciter l’intervention du juge du référé liberté dans les termes reportés dans le cadre d’une requête en référé-liberté en application de l’article 85 de la loi organique n° 2017-09 du 17 janvier 2017 sur la Cour suprême ».
Dans la foulée, Frapp a tenu à préciser que « le recours introduit dans les formes et délais légalement requis, le juge a un délai de quarante-huit (48) heures pour statuer ».
CONTRE LES DÉRIVES AUDIOVISUELLES
Le directeur de la Cinématographie, Germain Coly, a reçu, hier mardi, une délégation de l’ONG islamique JAMRA et du Comité de défense des valeurs morales (CDVM) venus faire part de "leurs préoccupations relativement aux dérives audiovisuelles récurrentes
Le directeur de la Cinématographie, Germain Coly, a reçu, hier mardi, une délégation de l’ONG islamique JAMRA et du Comité de défense des valeurs morales (CDVM). Mame Mactar Gueye, vice-président de l’ONG JAMRA, et Cie étaient venus faire part de "leurs préoccupations relativement aux dérives audiovisuelles récurrentes, à l’actif de certains producteurs de séries télévisées, dont certaines séquences heurtent régulièrement la sensibilité de l’opinion publique", lit-on dans leur communiqué.
A l’occasion, ils ont déploré "qu’une nouvelle génération de producteurs s’active depuis un certain temps à créer des séries, qui ne cessent de défrayer la chronique, en suscitant de vives indignations dans l’opinion, relativement à leur excessive tendance au libertinage attentatoire à nos bonnes mœurs."
Les plaignants comptent, ainsi, sur la Direction nationale de la Cinématographie, "pour passer au crible les produits audiovisuels, objets de plaintes auprès du CNRA", contre "la promotion de contre-valeurs (défiance de l’autorité parentale, apologie de la fornication, adultère, banalisation de l’homosexualité, pornographie verbale)." Déjà, exigent-ils, "les producteurs de séries, qui violent les lois et règlements qui régissent ce secteur" doivent être "rappelés à l’ordre".
D’autant plus que, "conformément au Décret 2004-735 du 21 juin 2004 et à la loi 2002-18 du 15 avril 2002, il est fait obligation aux producteurs de soumettre à la Direction de la Cinématographie une demande d’autorisation, préalablement aux tournages de films ou de séries télévisées", rappelle le directeur de la Cinématographie. Il ajoute que "si dans le contenu du scénario des séquences sont susceptibles de porter atteinte à l’ordre public, à la sécurité nationale (prises de vues de zones classées "secret défense"), ou aux bonnes mœurs", la demande peut être rejetée. Et, en cas de violation de ces dispositions légales, "il sera procédé, en partenariat avec les forces de sécurité publique, à la saisie du matériel de tournage et des négatifs, assortie d’une amende de 3 à 10 millions F CFA, pour le long-métrage ou la série. Et de 1 à 5 millions F CFA pour le court métrage", selon la note circulaire n°352.
Il est exigé, par les organes de diffusion, "un quitus signé par la Direction de la Cinématographie, avant toute diffusion de films ou de séries sur leurs chaînes de télévision, ou en public, conformément à l’arrêté 004003/MC/DCI portant composition et mode de fonctionnement de la Commission nationale de contrôle et de classification de films cinématographiques."
D’autres rencontres sont prévues.
PRODUCTION DE SÉRIES : SUR UN AIR DE CENSURE ?
Les organes de diffusion doivent se conformer à la réglementation et exiger un quitus préalablement à toute diffusion de film ou série, plaident des organisations se prévalant de la défense des valeurs morales
Dakar, 5 août (APS) - Les organes de diffusion doivent se conformer à la réglementation et exiger un quitus préalablement à toute diffusion de film ou série, plaident des organisations se prévalant de la défense des valeurs morales, en accord avec la direction de la cinématographie.
Ce plaidoyer fait suite à une audience accordée mardi par le directeur de la cinématographie Germain Coly à l’ONG Jamra et au Comité de défense des valeurs morales (CDVM), sur demande de ces deux organisations.
Dans un communiqué portant sur cette audience, les parties concernées disent avoir plaidé, lors de cette rencontre, "l’exigence, par les organes de diffusion, d’un quitus signé par la direction de la cinématographie avant d’accepter toute diffusion de films ou de séries sur leurs chaînes de télévision ou en public".
Ils rappellent que cette mesure est conforme à l’arrêté 004003/MC/DCI portant composition et organisation de la Commission nationale de contrôle et de classification de films cinématographiques.
L’ONG Jamra était représentée à cette audience par Mame Mactar Guèye, et ses partenaires du CDVM de l’ONG "Daral Qurane" par Adama Mboup.
Ils étaient venus faire part au directeur de la cinématographique de leurs "préoccupations relativement aux dérives audiovisuelles récurrentes, à l’actif de certains producteurs de séries télévisées, dont certaines séquences heurtent régulièrement la sensibilité de l’opinion publique".
Cette rencontre fait suite à une déposée par ces organismes de défense des valeurs morales auprès de la direction de la cinématographie, suite aux "dérives récentes" qu’elles disent avoir constaté dans la production et la diffusion de films jugés "en déphasage avec nos valeurs culturelles".
Jamra et ses partenaires ont réitéré, à cette occasion, leur confiance à l’endroit de la direction nationale de la cinématographie, dont "l’importance de la mission dans la protection de nos valeurs n’est plus à démontrer".
Ils disent toujours compter sur "la perspicacité des services de cette structure de veille, pour passer au crible les produits audiovisuels qui (…) font ouvertement la promotion de contre-valeurs".
Aussi les organisations concernées ont-elles exprimé à la direction de la cinématographie "leur satisfaction de voir le cinéma sénégalais constituer, dans le département de la culture, le secteur le plus doté en textes législatifs et réglementaires, rehaussé par la performance d’un registre cinématographique national d’identification, à l’image de la base de données de l’état civil".
Elles ont "salué à sa juste valeur la mission avant-gardiste de la direction nationale de la cinématographie dans la sauvegarde, en amont, de nos valeurs socio-culturelles et dans le maintien de la performance de l’industrie cinématographique sénégalaise".
Les organisations concernées déplorent toutefois qu’une "nouvelle génération de producteurs s’active depuis un certain temps à créer des séries qui ne cessent de défrayer la chronique en suscitant de vives indignations dans l’opinion, relativement à leur excessive tendance au libertinage attentatoire à nos bonnes mœurs".
Le directeur de la cinématographie, Germain Coly, rappelant les dispositions législatives et réglementaires en vigueur dans le secteur du cinéma, a invité producteurs et réalisateurs au respect de la loi sur les autorisations de tournage.
"Il ne sera désormais toléré aucun tournage de film sans autorisation", a réaffirmé M. Coly, dans les propos rapportés par le communiqué.
Dans ce sens, il invite les producteurs et réalisateurs à déposer leurs dossiers de demande de tournage à la direction de la cinématographie au moins un mois avant le début du tournage.
La direction de la cinématographie avertit qu’elle peut s’opposer au tournage de tout film ou série dont le contenu du scénario compte des séquences "susceptibles de porter atteinte" à l’ordre public, à la sécurité nationale (prises de vues de zones classées "secret défense") ou aux bonnes mœurs.
"Le cas échéant, l’autorisation de tournage pourrait être légalement refusée par la direction de la cinématographie. A moins que le scénario incriminé soit remanié", fait valoir le directeur Germain Coly.
Il rappelle que le non-respect de la loi est passible de sanction pouvant aller de l’amende financière au retrait du produit.
"En cas de violation de ces dispositions légales (…) il sera procédé, en partenariat avec les forces de sécurité publique, à la saisie du matériel de tournage et des négatifs, assortie d’une amende de 3 à 10 millions de F CFA, pour le long-métrage ou la série. Et de 1 à 5 million de F CFA pour le court métrage", précise-t-il.
La direction de la cinématographie, l’ONG Jamra et le Comité de défense des valeurs morales ont convenu de tenir des rencontres régulières en vue de continuer à échanger "sur les problématiques du secteur".
Ils espèrent de cette manière apporter des solutions en amont aux "malentendus qui ne peuvent manquer de surgir entre les acteurs de l’industrie cinématographique et audiovisuelle et ceux de la grande famille consumériste sénégalaise"
LES ETUDIANTS INVESTISSENT LA RUE POUR DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL
Des jets de pierres contre des grenades lacrymogènes, c’est le spectacle noté hier jeudi matin entre étudiants et forces de l’ordre sur la route nationale 3 à hauteur du campus pédagogique de l’université Alioune Diop
Les étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey sont descendus hier, jeudi 5 août 2021, dans la rue pour exiger de meilleures conditions d’études. Ces étudiants ont barré la route et ont incendié des pneus pour exiger de l’eau dans leur campus social, l’achèvement des travaux de leurs amphithéâtres, la construction d’un hangar au niveau de leur restaurant et de mini-forages.
Des jets de pierres contre des grenades lacrymogènes, c’est le spectacle noté hier jeudi matin entre étudiants et forces de l’ordre sur la route nationale 3 à hauteur du campus pédagogique de l’université Alioune Diop. Ces étudiants très en colère ont barré la route avec de grosses pierres et ont incendié des pneus pour exiger de meilleures conditions d’étude.
Les automobilistes étaient obligés d’emprunter la voie de contournement Nord qui relie le Centre national de recherche agronomique ( Cnra) et la ville de Bambey pour pouvoir vaquer à leurs occupations. Le Président de la commission sport et culture de l’UFR SATIC de l’université Alioune Diop de Bambey, Ibrahima Diop, explique : «nous rencontrons beaucoup de difficultés au niveau de l’université Alioune Diop. La première est le manque d’eau qui sévit au niveau du campus social 2. Nous ne pouvons comprendre qu’on puisse être confronté à un manque de telle sorte qu’on ne peut avoir de l’eau pour se laver le visage ou pour faire ses besoins naturels ou se laver. A cela vient s’ajouter la promiscuité au niveau des amphithéâtres.
Le ministre de l’Enseignement supérieur avait pris l’engagement de réaliser des amphithéâtres qui seraient livrés dans un délai de 3 mois. On avait décrété le démarrage des travaux. Mais force est de reconnaitre que les choses n’ont pas bouger. Nous constatons qu’à l’EJ de l’UFR ECOMIJ, il y a au total 1 200 étudiants et une autre classe de 700 étudiants qui s’entassent dans le seul amphithéâtre d’une capacité de 500 places. Les étudiants sont orientés dans les locaux du nouveau lycée de Bambey pour les besoins des travaux dirigés (TD) que les élèves de ladite localité refusent même de fréquenter ».
Et il poursuit : « le Directeur du Crous avait promis de réaliser un hangar et construire deux mini forages pour accueillir les étudiants. Mais jusqu’à présent, rien n’a été fait », a-t-il martelé. Le Président de la coordination des étudiants Assane Ndour d’ajouter que « ce qui nous inquiète le plus, ce sont la promiscuité que l’on trouve au niveau des amphithéâtres. 80% des étudiants de l’Uadb logent en ville avec des prix de location exorbitants de 35 à 40 000 frs par pièce. Il y a beaucoup d’étudiants et il n’y a pas beaucoup de logements. Si la situation continue, il n’aura pas de cours à l’université », a-t-il conclu.