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20 septembre 2025
CORONAVIRUS : 18 DÉCÈS ET 811 NOUVELLES CONTAMINATIONS
Ces nouvelles contaminations enregistrées au cours des dernières 24h concernent 89 contacts suivis par les services de santé et 722 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar (449) et dans d’autres endroits du pays (273)
Dakar, 5 août (APS) – Au total, 811 nouvelles contaminations au Covid-19 et 18 décès liés à la maladie ont été rapportés jeudi par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’Sur 3203 tests réalisés, 811 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 25,32%’’, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie.
Ces nouvelles contaminations enregistrées au cours des dernières 24h concernent 89 contacts suivis par les services de santé et 722 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar (449) et dans d’autres endroits du pays (273)
Dix-huit (18) décès ont été enregistrés, mercredi.
Le ministère a rapporté que 422 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 64 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré 65333 cas dont 49243 guéris, 1441 décès et 14657 patients sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.
Le ministère signale qu’à la date du 05 août, 970 125 personnes ont été vaccinées contre la Covid-9.
FIN DE MANDAT DE Me ABC
Pour Me Alioune Badara Cissé, le compte à rebours a sonné le clap de fin. Officiellement, c’est aujourd’hui, jeudi 5 août 2021 que prend fin le mandat en qualité de Médiateur de la République, poste qu’il occupe depuis le 5 août 2015
Pour Me Alioune Badara Cissé, le compte à rebours a sonné le clap de fin. Officiellement, c’est aujourd’hui, jeudi 5 août 2021 que prend fin le mandat en qualité de Médiateur de la République, poste qu’il occupe depuis le 5 août 2015, et qui l’obligeait à une certaine réserve dans la marche politique du pays. Connu pour sa propension à donner son avis sans fard dans la gestion du parti qu’il a contribué à mettre au pouvoir, ABC, qui sera remplacé par le juge Demba Kandji, retrouvera sa liberté de ton. Ce qui ne sera pas forcément pour plaire à ses camarades au pouvoir...
Après cinq (05) années de bons et loyaux services à la Médiature de la République, ABC retrouve donc son terrain de prédilection : La politique. Qu’il n’a d’ailleurs jamais totalement quitté même en étant Médiateur, n’hésitant pas à s’offrir quelques incursions qui ont pu faire trembler les tenants du pouvoir, comme ce fut le cas lors des événements de mars dernier et a bien d’autres occasions.
Le Saint-Louisien, membre fondateur de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir) fut un des plus proches du Président Macky Sall dont il a été le Directeur de Cabinet lors de son séjour à la Primature entre 2004 et 2007, quand ce dernier était aux manettes pour la réélection de Me Abdoulaye Wade. Et c’est lui, l’actuel Médiateur de la République pour quelques heures encore, qui lors du second tour de 2012, aurait permis le coup de fil entre Wade et Sall, alors en pleine adversité.
Un positionnement scruté
Ses premières sorties seront assurément attendues. A quelques mois des élections locales, la nouvelle planque qui lui sera proposée le sera encore plus. Cela pourrait donner une indication sur la suite de sa relation avec son ami Président dont beaucoup voient en lui un potentiel candidat à la succession.
Alors que de nombreux observateurs de la scène politique sénégalaise voyaient en lui un dauphin de l’actuel occupant du Palais, d’autres analysaient sa nomination au poste de Médiateur comme une façon subtile de l’écarter du champ politique et de le réduire au silence. Sa trajectoire durant le magistère de Macky Sall n’aura pas été rectiligne. Ainsi, son passage au ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en 2012, ne sera que de courte durée (7 mois). Limogé du gouvernement, alors qu’il se trouvait hors du territoire, Alioune Badara Cissé avait, par la suite, décidé de reprendre sa robe d’avocat en gelant ses activités au sein de l’APR. Un recul qui lui permit de garder une certaine liberté. En s’éloignant du navire présidentiel, ABC se présentait de plus en plus comme un électron libre, n’hésitant pas à se présenter à l’assemblée générale, en 2013, du mouvement Bok Bok Gis, devenu plus tard un farouche parti d’opposition au régime de Macky Sall.
Ses soubresauts politiques avec le régime ne s’estompent qu’avec sa nomination par le chef de l’Etat à la Médiature, en août 2015. Une nouvelle fonction qui le mettait complètement à l’écart de la politique partisane. Le Médiateur de la République exige une autorité indépendante. Cela n’a pas empêché, qu’à l’approche de la présidentielle de 2019, qu’on lui prête des ambitions de candidature.
À 62 ans (né en 1958), Me Alioune Badara Cissé devrait investir à nouveau la politique, une perspective qui pourrait déjà donner des sueurs froides à ses camarades de la mouvance présidentielle, à en croire certains analystes politiques interrogés par Emedia, tant l’homme aura fait tremblé les tenants du pouvoir à chaque qu’il a pris la parole en public, même sous le costume de Médiateur de la République.
Son remplacement annoncé un an avant la fin de son mandat
Rien que l’annonce de son remplaçant, un an avant la fin de son mandat avait suscité moult interrogations. L’information publiée par Emedia fut ensuite confirmée par le ministre de la justice : « Le juge Demba Kandji prendra le poste de médiateur de la République. Je le confirme. C’est pourquoi, on l’a mis, pour le moment, en détachement à la présidence de la République », avait confirmé le Garde des Sceaux, Me Malick Sall, devant le Jury du dimanche (JDD).
Contacté par Emedia, le journaliste politique Abdoulaye Mbow ne doute pas une seconde que le concerné va camper sur ses positions très tranchées. D’autant plus qu’analyse-t-il : "(ABC) que l’on connait comme un homme libre, du point de vue de l’approche politique, a toujours montré sa liberté de ton." Et, bien qu’ayant "occupé ses fonctions de médiateur de la République, cela ne l’avait pas empêché, justement, sur des questions qui intéressent la marche du pays, et sur des questions politiques, de donner un avis tranché, un avis, une position, sans sourciller."
Donc, "pour un homme qui n’use pas de la langue de bois, s’il n’est plus médiateur de la République, c’est qu’il va retrouver sa totale liberté de ton", insiste le Directeur de publication d’actunet.net. Il rappelle que l’homme fait partie des "principaux géniteurs" de l’Alliance pour la République (APR, parti au pouvoir). Avant de connaître une "descente aux enfers" par rapport "aux postes qu’il occupait à un moment donné au niveau de l’APR et qu’il a, par la suite, perdus, sur pression de hauts responsables. Quoi qu’il en soit, on le connait, (ABC) ne mâche pas ses mots."
Un cheveu dans la soupe de Macky ? : "ABC ne mâche pas ses mots", Abdoulaye Mbow Spécialiste des questions politiques, Momar Diongue va plus loin, soulignant que le concerné a hâte d’y être suite aux frustrations essuyées à l’intérieur de son parti. Dans la mesure où explique-t-il : "pourquoi pas croire que (ABC) a peut-être hâte de se libérer de ses fonctions de président de la Médiature, pour retrouver sa liberté de parole, d’abord, mais aussi sa liberté d’actions, sa liberté d’initiative."
Ainsi, l’analyste politique ajoute : "pour comprendre pourquoi il a si hâte de se libérer de sa fonction, c’est qu’(ABC) est un des très grands déçus de la trajectoire de l’APR, et de son compagnonnage avec le président Macky Sall. Il a toujours revendiqué le fait d’avoir déposé lui-même les papiers, pour obtenir le récépissé de l’APR, et que c’est lui qui a fait la déclaration quasiment de naissance de l’APR. Et, il a automatiquement hérité après la création de l’APR, de la fonction de coordonnateur général de l’APR. Il a pensé qu’après la conquête du pouvoir, le président Macky Sall allait prendre de la hauteur et lui donner la gestion du parti au quotidien."
Mais, ses espoirs seront déçus. Car, rembobine-t-il : "sa première déception ou sa plus grande déception, ça a été, qu’une fois Macky Sall est arrivé au pouvoir, il n’a pas voulu lui donner les pleins pouvoirs, et le plein exercice au niveau du parti. D’ailleurs, on a vite compris que, même la fonction de coordonnateur général, était vidée de sa substance, et qu’(ABC) était quasiment quelqu’un qui était ravalé au même rang que n’importe quel militant de l’APR." D’abord, l’une des conséquences à en tirer, c’est "qu’une fois qu’il (ABC) aura terminé avec ses fonctions de président de la Médiature, c’est qu’il a hâte de retrouver sa liberté d’initiative, sa liberté d’actions et de se déployer au plan politique."
Ensuite, enchaîne Momar Diongue : "C’est qu’il a hâte aussi de retrouver sa liberté de ton. Parce que c’est quelqu’un, malgré même le devoir de réserve auquel il était assujetti en tant que médiateur de la République, c’est quelqu’un qui, de temps en temps, n’hésitait pas à afficher une certaine liberté de ton. Je crois qu’il aura davantage une liberté de ton une fois qu’il sera définitivement libéré de cette charge de médiateur de la République."
"Un des très grands déçus de l’APR", selon Momar Diongue
Déçu, mais pas pour autant frustré. De l’avis d’Abdoulaye Mbow, Me ABC va chercher à se positionner par rapport à l’après-Macky. "D’autant plus, qu’appuie-t-il, rien ne le lui interdit", agitant la rencontre qui a eu lieu entre ABC et l’ancien Premier ministre, Aminata Touré.
Enfin, tranche Momar Diongue : « Pour ce qui concerne son déploiement politique, n’oublions pas qu’il n’y a pas très longtemps, il a eu à rencontrer Mimi Touré, qui a connu la même désillusion auprès du président de la République. Cela veut dire avant même la fin de ses fonctions de médiateur de la République, il avait commencé à entreprendre des initiatives auprès de personnes avec lesquelles peut-être il envisage l’avenir politique en dehors de l’APR, en prenant toutes ses distances avec le président Macky Sall. Donc, il faudrait s’attendre à ce qu’il se re-déploie au plan politique, qu’il retrouve sa liberté de ton, sa liberté d’initiative. Parce qu’il a été profilé pour ça, surtout pour quelqu’un qui a connu une très grande déception auprès de Macky Sall et qui a envie peut-être de prendre une revanche sur l’histoire et sur le sort qu’il a eu à connaître en tant que coordonnateur général de l’APR. »
"Est-ce qu’il va prendre une position ferme et radicale par rapport à la probable 3e candidature du président Macky Sall ? Ce sont des questions en suspens", s’interroge le journaliste à D-Média.
«LES RESEAUX SOCIAUX ONT DECONSTRUIT LE MESSAGE DE L’ETAT»
Selon Fernand Nino Mendy, spécialiste du numérique, il faut une «déconstruction scientifique consistante» pour annihiler l’impact négatif des réseaux sociaux sur la communication gouvernementale
Dans le contexte d’une troisième vague de la pandémie de la Covid-19, les réseaux sociaux participent à l’installation du doute et de la peur chez les internautes, selon Fernand Nino Mendy, chercheur junior en science de la communication à et conseiller au rectorat de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. Pour ce spécialiste du numérique, il faut une «déconstruction scientifique consistante» pour annihiler l’impact négatif des réseaux sociaux sur la communication gouvernementale.
Avec la vaccination qui a démarré, mais timidement dans certains endroits, quel rôle jouent les réseaux sociaux sur la stratégie de communication des autorités ?
Le premier impact, c’est le doute et le deuxième c’est la peur. Chez qui il y a le doute et chez qui il y a la peur ? Parce que nous parlons de communication. Ainsi donc, il faut toujours s’interroger sur : «à qui est ce que le message s’adresse ?». La cible. Qui a des doutes ? C’est l’intellectuel et l’autre extrême, celui qui n’a aucune culture scientifique, aucune culture générale dans une certaine mesure. Celui qui est au milieu n’a aucun doute, aucune peur. Mais, les deux extrêmes, à savoir l’intellectuel et le scientifique ont des doutes. L’autre chose, il y a 7 à 8 millions d’internautes Sénégalais. C’est quand même quelque chose sur une population de plus de 16 millions d’habitants. Cela veut dire que le doute est parmi ces internautes. Il y a environ 3 à 4 millions qui sont dans Facebook, sans compter les autres plateformes très engagées dans cette communication à travers des individus. Cela veut dire que nous avons une bonne partie des Sénégalais qui est dans les réseaux sociaux. Donc, le doute et la peur dont on parle sont une réalité et les réseaux sociaux aujourd’hui, dans le cadre du vaccin, alimentent plus le doute et la peur qu’autre chose.
Peut-on dire que les réseaux sociaux ont d’une certaine manière brouillé les messages du gouvernement dans la lutte contre la Covid-19, au Sénégal ?
De manière naturelle, les réseaux sociaux ont déconstruit le message de l’Etat. Parce que quand vous entrez dans ce qu’on appelle un espace public, vous soumettez votre discours, votre argumentation à une déconstruction. Je pense même que les internautes produisent plus que l’Etat même sur la Covid-19 contre les messages de l’Etat. L’Etat peut paraitre seul devant des milliers d’internautes qui peuvent dire non. Sur chaque question, les messages des réseaux sociaux prennent une certaine orientation qui est virale, c’est-à-dire qui emporte banalement les jeunes. Quand vous publiez un message dans les réseaux sociaux, ce qui compte, c’est le nombre de lectures et de partages. Ce sont ces deux éléments de mesure.
Des menaces judiciaires avaient été brandies contre les diffuseurs de fausses informations sur la toile. Est-ce efficace contre les «infox» ?
C’est pertinent, mais ça n’a pas un certain niveau d’efficacité pour une raison très simple. Les réseaux sociaux sont dans un espace international. Quelqu’un qui donne son opinion depuis la France ou les Etats-Unis sur un message que l’Etat du Sénégal a donné concernant la Covid, l’Etat ne peut pas poursuivre cet individu. Donc, la portée de la menace judiciaire a des limites. Ici, l’Etat est un seul émetteur. De l’autre côté, il y un autre message qui a plusieurs émetteurs. Il y a plus de chance que le message des autres soit plus lu, soit plus partagé que celui de l’Etat. C’est la raison pour laquelle j’ai dit que cette démarche du ministère est pertinente certes, parce qu’il faut toujours corriger pour donner la bonne information, mais la portée de son efficacité est limitée.
En général, quel est l’impact des réseaux sociaux sur la lutte contre la pandémie de la Covid-19 ?
Le premier impact le plus important des réseaux sociaux sur la communication des Etats dans le monde, c’est la perte du monopole médiatique d’Etat. C’est très important parce que, si nous prenons le cas du Sénégal, jusqu’aux années très récentes, nous n’avons ni télé privée, ni radio, etc. Même avec l’avènement d’internet, l’Etat a tenté de réguler. Quand vous perdez le monopole médiatique vous versez, en ce qui concerne le numérique, dans l’espace numérique qui devient un espace numérique de débat. Et qui dit espace public, parle de discours et de déconstruction de discours. De telle sorte qu’aujourd’hui, n’importe quel citoyen du monde peut, à travers les réseaux sociaux, déconstruire le discours de l’Etat. Comme personne n’a le monopole du savoir, quelqu’un, à tous les niveaux dans le cadre de ce qu’on peut appeler une citoyenneté numérique mondiale, peut déconstruire valablement des arguments qu’un Etat a pourtant rationnellement tenté de fonder. Les réseaux sociaux avaient soutenu à l’époque la communication de l’Etat sur le caractère dangereux du virus. Nous avons eu des vocaux, ou dans des plateformes où nous avons vu des vidéos de médecins sénégalais circulées pour dire que la maladie faisait des ravages. A l’époque, les réseaux sociaux avaient accentué la peur des Sénégalais. Aujourd’hui, nous en sommes à l’étape du vaccin.
Quelles préconisations pour contourner tous ces ?
Je vais donner l’exemple qui est là aujourd’hui et qui impose tout le monde à réfléchir. Pourquoi accepter d’être vacciné ? Est-ce que les vaccins sont crédibles ? Si oui, pourquoi, comment et quel est le vaccin qui serait bien pour notre santé ? Donc, pendant longtemps l’Etat n’a pas au fond communiquer. Parce que la communication suppose une véritable écoute, une véritable connaissance des cibles. D’ailleurs, j’ai vu que l’Etat a décidé d’engager une communication communautaire, qui est une communication participative, à la limite où on écoute les gens avant d’engager les choses. Ce n’est pas mauvais, mais il y a un travail intellectuel, scientifique à faire. Si vous voyez toutes les interrogations qui circulent dans les réseaux sociaux par rapport aux vaccins, c’est des interrogations auxquelles, si l’Etat veut avancer, il faut apporter des réponses, ou en tout cas une déconstruction scientifique consistante. Cela demande une expertise, une organisation, un bon calendrier d’exécution.
SALE TEMPS POUR LA COM’ GOUVERNEMENTALE
«Le vaccin à l’ARN messager modifie l’ADN”. “Des personnes sont mortes à cause du vaccin”. “Ce n’est pas normal qu’un vaccin arrive aussi vite”. “ Le vaccin rend stérile“ Des publications de ce genre circulent sur différents réseaux sociaux
«Le vaccin à l’ARN messager modifie l’ADN”. “Des personnes sont mortes à cause du vaccin”. “Ce n’est pas normal qu’un vaccin arrive aussi vite”. “ Le vaccin rend stérile“. “ Le vaccin nous implante une puce“. “Les vaccins génèrent une réaction magnétique post-injection“. Des publications de ce genre, considérées comme des fake news, circulent sur différents réseaux sociaux.
Leurs auteurs sont accusés de distiller le doute à grande échelle autour du coronavirus : la dangerosité présumée des vaccins sortis des laboratoires, le mystère qui serait derrière leur production à grande vitesse et dans une extrême urgence, la transformation des Africains en « cobayes » de la recherche, un projet caché de stérilisation durable des populations, etc. Au Sénégal, alors que les tenants du pouvoir se sont lancés dans la course aux vaccins, dans le cadre de la riposte à cette pandémie, la «communication gouvernementale» pour une vaccination de masse des populations doit faire face à de fortes résistances sur Facebook et Twitter en particulier. Au même moment, la propagation des cas de coronavirus se poursuit à un rythme effréné, avec notamment cette troisième vague liée à un variant Delta beaucoup plus contagieux et dangereux.
En effet, si l’on se fie aux statistiques officielles, la courbe de l’épidémie de coronavirus a repris une ascension fulgurante depuis le début du mois de juillet. Pour cause, les contaminations sont passées de quelques dizaines par jour à la fin du mois de juin à un pic de 1.700 en juillet. Le nombre moyen de nouveaux cas recensés chaque jour a augmenté de plus de 270 au cours des 3 dernières semaines, à 25 % de son précédent pic d'infections, selon les statistiques de Reuters. En moyenne, 676 nouvelles contaminations sont recensées par jour au Sénégal, selon la même source. D’où la décision des autorités, qui ont démarré la vaccination à la date du 23 février auprès des personnels de santé en première ligne dans la lutte contre le coronavirus et des personnes vivantes avec des comorbidités, d’accentuer celle-ci.
Mieux, de l’élargir aux jeunes âgés de 18 ans et plus. Mais sur les réseaux sociaux, un front anti-vaccination s’active également. Après avoir exigé que le président de la république et son gouvernement donnent le bon exemple en se faisant vacciner en premier et en public, les internautes se penchent maintenant sur la fiabilité du vaccin. Ou encore, sur un prétendu complot mis en branle par l’occident contre les Africains, avec la complicité des gouvernements et de certains techniciens de la Santé. Une des clefs du scepticisme anti-vaccin semble située à ce niveau.
FORTE PRESENCE DES SENEGALAIS SUR LES RESEAUX SOCIAUX
Cette défiance inquiète d’autant que les chiffres du numérique sénégalais ne sont pas négligeable. Selon une étude réalisée par « We Are Social», (une agence internationale française), en collaboration avec «Hootsuite» (une plateforme communautaire construite pour l'intéraction, l'écoute, l'analyse et la sécurité, sur l’usage d’Internet et des réseaux sociaux), sur une population de 16,52 millions, le Sénégal compte 7.6 millions d’internautes, soit un taux de pénétration de 46%. Entre Janvier 2019 et Janvier 2020, 205.000 personnes ont accès à internet soit une augmentation de 2.8%, estime toujours l’étude. Ces statistiques témoignent de la forte présence des Sénégalais sur les réseaux sociaux, ce qui en fait des victimes potentielles de fausses informations sur la Covid-19 et sur les vaccins. Certains trouvent ici les raisons du « relâchement » noté chez les populations en ce qui concerne le respect des gestes barrières édictés par les autorités sanitaires pour lutter contre la propagation de la pandémie…
« LES ENNEMIS DE LA REPUBLIQUE »
Ayant senti à un moment donné l’effet pervers des «infox» partis des réseaux sociaux sur la communication gouvernementale, le ministère de la Santé avait pris des initiatives. Comme le lancement de “Docteur Covid“, un système automatisé sur whatsApp pour répondre aux questions des Sénégalais et surtout lutter contre les «infox». Mieux, dans la foulée de la longue réunion de crise du 14 mars 2020 au palais présidentiel, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr avait menacé de saisir le procureur de la République pour toute publication et diffusion de « fausses informations » liées à la Covid-19 dans le pays. Il avait comparé ces diffuseurs d’infox à des «ennemis de la République, qui sont là pour contrecarrer les efforts de l’État visant à freiner l’épidémie».
Ainsi, trois personnalités ont dû s’expliquer en mars 2020 devant la gendarmerie pour avoir nié l’existence du coronavirus, notamment dans la ville de Touba : le communicateur traditionnel Abdoulaye Mbaye Pekh, la célèbre voyante Selbé Ndom et le chanteur Mame Goor Diazaka. Pour autant, aucune poursuite judiciaire n’a été initiée à leur encontre.
MADIAMBAL «TRAQUE» TELIKO
L ’affaire Madiambal-Téliko est loin de connaître son épilogue.
L ’affaire Madiambal-Téliko est loin de connaître son épilogue.
Dans une note parvenue à la Rédaction de Sud Quotidien hier, mercredi 4 août, l’Administrateur général du Groupe Avenir Communication SA, Madiambal Diagne, informe, «qu’après avoir obtenu, conformément à la loi, l'autorisation de poursuivre M. Téliko devant la chambre criminelle de la Cour Suprême, suite à de fallacieuses accusations de viol et d'escroquerie portées contre ma personne, à la barre du tribunal de grande instance de Dakar, différentes démarches et procédures ont été enclenchées».
Et d’ajouter : «à notre grande surprise, M. Téliko s'organise systématiquement pour ne pas recevoir la sommation interpellative que je compte lui servir depuis le 6 juillet 2021. Les huissiers de justice Me Adama Dia (huissier à Dakar et par ailleurs Président de l’Ordre des huissiers du Sénégal) et Me Seynabou Diaw Faye (huissier de Justice à Thiès) commis se sont rendus, tour à tour, à ses domiciles dakarois, à son bureau à Thiès et au siège de l'Union des magistrats du Sénégal (UMS), pour lui remettre la Sommation».
«A la date où ce communiqué est produit, précise le journaliste, les auxiliaires de Justice ne parviennent pas à trouver le président de l'UMS, de surcroît magistrat à la Cour d'appel de Thiès. Les huissiers ont eu à faire le pied de grue devant son domicile de Scat-Urbam près de la Foire de Dakar, durant plusieurs heures et plusieurs jours de suite et Souleymane Teliko y demeure cloîtré à l'intérieur et leur refuse l'accès. Il est aussi invisible à son bureau à Thiès aux différentes descentes des huissiers».
Et Madiambal Diagne de rappeler : «Souleymane Téliko m'a attrait à la barre en première instance et je me suis présenté à toutes les audiences et ai subi toutes les étapes de la procédure. Qu'il prenne ses responsabilités et vienne à la barre de la Cour suprême confirmer ou infirmer ses dires sur moi. C'est la moindre des choses qu'il pourrait faire, eu égard à l'image d'homme vertueux et de principes, pétri de rigueur morale, religieuse et/ou professionnelle, qu'il clame urbi et orbi». «Dans tous les cas, avertit-il, la chambre criminelle de la Cour Suprême sera saisie pour connaître de cette affaire car les Sénégalais doivent savoir si Souleymane Teliko dit la vérité ou des mensonges sur mon compte. Et justice devra être rendue devant l'opinion publique que Souleymane Teliko avait voulue prendre à témoin depuis le début de cette affaire».
KEEMTAAN GI - Malheur aux misérables !
Les apprenants ont assurément bon dos. A eux tous les mots et maux. On les sanctionne, les met au pilori. Si on ne les place pas sur le divan pour interpréter leur psychisme. On les parque comme s’ils étaient différents des autres composantes de la société. Celle qui les a façonnés. Et on veut qu’ils soient meilleurs que les autres. Et pourtant, depuis plus de trente ans, un psychologue n’a cessé d’appeler à un « Ndeup » collectif. C’est dire que le mal est profond et n’a cessé de s’élargir. Aujourd’hui, il a atteint le stade de la gangrène. Quand la morale et l’éthique ont complètement déserté le champ politique, quand la parole donnée en public est chahutée, quand on manipule les textes de lois pour éliminer des adversaires ou s’éterniser au pouvoir, quand l’on se dédit sans honte, faut-il s’attendre à un comportement exemplaire des apprenants ? A ce qu’ils fassent mieux que les responsables de notre état de sous-développement ? Nous voulons parler des détourneurs de deniers publics et des auteurs actifs ou passifs de corruption à grande échelle. Des gens dont les crimes ne sont jamais sanctionnés, mais camouflés ou mis sous le coude, selon l’heureuse expression de celui qui professait une gouvernance sobre et vertueuse. Nos élèves et étudiants sont des nains — en matière de mauvais comportements — devant ceux qui dirigent ce pays. Et qui ne veulent pour rien au monde lâcher leurs sinécures. La preuve par ces maires qui refusent de délivrer à leurs administrés des certificats de résidence. Et pour s’éterniser au pouvoir, ils se livrent à toutes sortes de manœuvres pour empêcher les jeunes (ceux qui ne sont pas leurs partisans, bien sûr) de voter. Des actes, hélas, qui ne seront jamais sanctionnés comme toutes ces prévarications de nos deniers publics. Mais rassurez- vous, la bande d’élèves de Pekesse et l’amoureux transi de Diourbel et sa soupirante subiront sévèrement le glaive de la justice. Laquelle est sans pitié pour les misérables… KACCOOR BI
ACCIDENT MORTEL À NDIOUM UNE ENVELOPPE DE 20 MILLIONS AUX FAMILLES DES VICTIMES
Les familles des 14 personnes décédées et celles des blessés dans l’accident survenu ce mardi matin sur l’axe Podor-Ndioum vont recevoir un soutien financier de 20 millions de francs de l’Etat. Une collision mortelle entre un car Ndiaga Ndiaye et un minibus avait produit ce triste bilan. Mansour Faye, ministre des Transports, qui s’est rendu hier sur les lieux de l’accident a transmis le message du chef de l’Etat. « Nous sommes là pour apporter notre soutien. Le président de la République, Macky Sall, a donné des instructions fermes allant dans le sens d’accompagner ces populations éplorées mais aussi les blessés qui sont actuellement au niveau de l’hôpital. On nous a signalé que, sur les 33 blessés, les 2 sont dans une situation plus ou moins grave. Nous essayons de les évacuer à Dakar pour une meilleure prise en charge » a indiqué le ministre. Il faut noter que d’autres actions de prise en charge et d’accompagnement sont prévues par le gouvernement. Mansour Faye, ministre des Transports, son collègue Samba Ndiobene Ka, le directeur des transports routiers, le directeur des routes se sont rendus à Ndioum, dans la soirée du mardi. L’accident a fait 11 morts dont 7 femmes. 9 d’entre eux sont morts sur le coup, 2 d’entre eux ont succombé à l’hôpital, 2 autres sont en réanimation.
COVID 19 ET OXYGENE SAHEL GAZ « DECHIRE » LA GRATUITE DE L’ETAT
Pour la bonne prise en charge des malades de covid-19 dans les centres de traitement des épidémies (Cte), le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr avait solennellement et officiellement déclaré la gratuité de l’oxygène médical. « L’Etat va prendre cette partie de la facture pour livrer gratuitement cet oxygène aux privés pour que le malade hospitalisé puisse voir dans sa facture défalquée la partie oxygène médicale. Et cela va largement et beaucoup soulager nos compatriotes qui se soignent dans le privé » avait rassuré le ministre sur instruction du président de la République. Depuis lors, les fournisseurs de gaz semblent ne pas prendre aux sérieux le ministre Abdoulaye Diouf Sarr. Les sociétés de production de gaz ont-elles reçu un arrêté ou un engagement de l’Etat leur notifiant la prise en charge par lui de cette gratuité ? Personne ne saurait vous le dire. En tout cas, la société Sahel-Gaz continue toujours de vendre ses bouteilles d’oxygène à des prix exagérés malgré la très forte demande. A preuve par la « Clinique du Golf » spécialisée dans la chirurgie cardiaque (Cœur et Vaisseaux) et très engagée dans la prise en charge des malades de covid19. République. Avant-hier, la « Clinique du Golf » s’est fait livrer 6 bouteilles d’oxygène pour une facture de 424.000 cfa soit environ 70.000 cfa/unité. Et comme la gratuité n’existe pour le moment que de nom, un parent malade d’un partenaire du « Témoin » a été obligé de payer sur place le prix de l’oxygène pour sa survie. « Malgré le coût élevé de l’oxygène, cette clinique réputée m’a sauvé la vie mais j’ai dû acheter moi-même mon oxygène ! Nous souhaitons que cette gratuité soit appliquée pour d’autres malades qui n’ont pas les moyens » a plaidé ce rescapé de la Covid19.
AFFAIRE LOCAFRIQUE: AMADOU BA, ME MAMADOU DIOP ET IMECIO MORENO CUEILLIS DE FORCE PAR LA GENDARMERIE!
Amadou Ba, Me Mamadou Diop et Imencio Moreno, attendus hier à 8 h par la Brigade de recherches de la gendarmerie, n’ont pas déféré à la convocation à l’heure indiquée. Las d’attendre les concernés, le commandant de la Brigade de recherches, Adama Niang, a envoyé ses hommes pour aller cueillir de force les concernés pour les acheminer dans ses locaux pour la suite des auditions entamées le mardi. Jusqu’à 23h, au moment où nous bouclions cette édition, Amadou Ba, Me Mamadou Diop et Imencio Moreno étaient encore retenus dans les locaux de la Brigade de recherches de la gendarmerie suite à la plainte de Locafrique. Même si certaines sources affirment que les deux hommes sont rentrés par la suite chez eux, le Témoin ne saurait confirmer une telle information. Il reste que l’homme d’affaires et l’ancien administrateur de groupes de presse n’ont pas réussi à fournir aux enquêteurs tous les documents afférents à l’organisation du Conseil d’administration de Locafrique. Des documents qui leur ont été demandés lors de leur première audition, mardi 3 août. Selon nos sources, le PDG de Carrefour Automobile, Amadou Ba, aurait cherché à jouer la carte de ses relations avec les hommes politiques et d’affaires ainsi que les marabouts du pays pour que son fils Khadim Ba retire sa plainte. Tandis que Mme Mamadou Diop aurait invoqué son diabète pour convaincre les enquêteurs de desserrer l’étau autour de sa personne. Les deux ont été convoqués suite à une plainte pour faux et usage de faux et escroquerie portant sur 50 milliards F CFA, de la société Locafrique, dirigée par Khadim Bâ, le fils d’Amadou Bâ. Dans le différend qui l’oppose la famille Ba, la Cour suprême a tranché en faveur du fils, Khadim, alors accusé par son père d’avoir commis des actes frauduleux pour se porter à la tête de l’entreprise Locafrique. Suite à une plainte déposée au tribunal, Amadou Ba accusait son fils de faux et usage de faux, association de malfaiteurs, abus de biens sociaux et escroquerie. Mais Khadim Ba avait été entièrement blanchi en septembre 2020 par le doyen des juges près le Tribunal de grande instance de Dakar. C’était avant que la première chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar inflige à Khadim Ba, le 29 juillet dernier, une peine de deux ans de prison dont trois mois ferme. Elle l’a également condamné à payer à son père, Amadou Ba, la somme de 12 milliards FCFA, en guise de dommage et intérêts. Le juge avait également ordonné l’exécution provisoire de la décision et fixé la contrainte par corps au maximum. La contre-attaque du fils contre son père a donc été foudroyante…
LE COVID-19 ET LES RESULTATS DU BAC 2021
A cause de ce fichu Covid, on n’aura pas droits aux délibérations stressantes et à la lecture hypnotique des résultats du Bac par les présidents des jurys. Comme l’année dernière, le BAC 2021 s’est déroulé en pleine pandémie de coronavirus. Les candidats ont composé dans le strict respect des mesures barrières. Les résultats ont commencé à être proclamés hier via des messages SMS ou même, dans certains endroits, via les radios locales qui font des directs sur l’événement. Une méthode très réfléchie, selon le directeur de l’Office du Bac, Mr. Socé Ndiaye. « Les messages que nous envoyons aux candidats pour leur donner leur numéro de table, centre etc. chaque année, c’est ce qu’on a utilisé pour donner les résultats du bac technique, et pour le bac général on reproduira le même schéma. Il y a plusieurs modalités de proclamation de résultats, mais on va commencer par cette modalité, après les autres vont suivre derrière, pour éviter que les personnes se regroupent ». Un choix qui, selon lui, se situe dans le cadre de la lutte contre la pandémie, notamment les rassemblements. Cette méthode semble être une continuité dans la mesure où même les convocations à l’examen ont été distribuées à chaque candidat de la même manière, de façon à les habituer dès le départ aux nouvelles conditions dans lesquelles se déroule l’examen du bac. Par ailleurs, Socé Ndiaye rassure quant au parfait fonctionnement de cette solution technique et déclare à cet effet : « la majorité a reçu un message de convocation parce que la majorité a fourni un numéro de téléphone valable, donc un message envoyé »; cependant, « si la personne ne donne pas un bon numéro, cette personne ne recevra jamais de message » a ajouté le directeur de l’Office du Bac.
BAC LES TAUX DE REUSSITE VARIENT ENTRE 14 ET 26 % A KAOLACK
Le taux de réussite varie entre 14 et 26 % dans la ville de Kaolack (centre), après la publication des premiers résultats du baccalauréat. Au centre du lycée Valdiodio Ndiaye, 96 candidats de la série L’AR du jury 1361 ont réussi d’office, tandis que 123 autres sont autorisés à subir les épreuves du second tour sur un total de 413 candidats. Le taux de réussite s’élève ainsi à 23,24 %. Dans ce même jury, deux candidats ont obtenu la mention «très bien’’, dix la mention «bien’’ et 21 la mention «assez bien’’. Pour le jury 1357 du lycée Ibrahima Diouf, 26 candidats ont été déclarés admis d’office, alors que 43 autres devront passer le second tour sur un total de 174 candidats, soit un taux de réussite de 14, 94 %. Aux cours privés Mboutou Sow, le taux de réussite se chiffre à 26, 23 % au jury 1355. Dans ce jury dont fait partie la série L1, 23 candidats ont été admis d’office. Soixante-six autres vont subir les épreuves du second tour sur un total de 189 candidats. En outre, 14 candidats de la L2 ont réussi dès le premier, et 39 autres élèves vont devoir subir les épreuves du second tour. Pour cette série qui compte 162 candidats, le taux de réussite s’est établi à 17,78 %.
TELIKO CHERCHE A SE DEBINER MAIS IL N'Y ARRIVERA PAS
Il est des moments où des hommes s'assument. Pour rappel, Souleymane Téliko m'a attrait à la barre en première instance et je me suis présenté à toutes les audiences et ai subi toutes les étapes de la procédure. Qu'il prenne ses responsabilités et vienne
« Monsieur Madiambal Diagne, Administrateur général du Groupe Avenir Communication SA informe les médias sur les dernières évolutions de son différend avec le magistrat Monsieur Souleymane Téliko. Après avoir obtenu, conformément à la loi, l'autorisation de poursuivre M. Téliko devant la chambre criminelle de la Cour Suprême, suite à de fallacieuses accusations de viol et d'escroquerie portées contre ma personne, à la barre du tribunal de grande instance de Dakar, différentes démarches et procédures ont été enclenchées. A notre grande surprise, M. Téliko s'organise systématiquement pour ne pas recevoir la Sommation interpelative que je compte lui servir depuis le 6 juillet 2021.
Les huissiers de justice Me Adama Dia (huissier à Dakar et par ailleurs Président de l’Ordre des huissiers du Sénégal) et Me Seynabou Diaw Faye (huissier de Justice à Thiès) commis se sont rendus, tour à tour, à ses domiciles dakarois, à son bureau à Thiès et au siège de l'Union des magistrats du Sénégal (UMS), pour lui remettre la Sommation. A la date où ce communiqué est produit, les auxiliaires de Justice ne parviennent pas à trouver le président de l'UMS, de surcroît magistrat à la Cour d'appel de Thiès. Les huissiers ont eu à faire le pied de grue devant son domicile de Scat-Urbam près de la Foire de Dakar, durant plusieurs heures et plusieurs jours de suite et Souleymane Teliko y demeure cloîtré à l'intérieur et leur refuse l'accès. Il est aussi invisible à son bureau à Thiès aux différentes descentes des huissiers.
Il est des moments où des hommes s'assument. Pour rappel, Souleymane Téliko m'a attrait à la barre en première instance et je me suis présenté à toutes les audiences et ai subi toutes les étapes de la procédure. Qu'il prenne ses responsabilités et vienne à la barre de la Cour suprême confirmer ou infirmer ses dires sur moi. C'est la moindre des choses qu'il pourrait faire, eu égard à l'image d'homme vertueux et de principes, pétri de rigueur morale, religieuse et/ou professionnelle, qu'il clame urbi et orbi.
Dans tous les cas, la chambre criminelle de la Cour Suprême sera saisie pour connaître de cette affaire car les Sénégalais doivent savoir si Souleymane Teliko dit la vérité ou des mensonges sur mon compte. Et justice devra être rendue devant l'opinion publique que Souleymane Teliko avait voulue prendre à témoin depuis le début de cette affaire. »
Fait à Dakar, le 4 août 2021.
DIAMBARS VEUT CONSOLIDER LES RÉSULTATS DE TEUNGUETH FC ET DU JARAAF
Saly-Portudal (Mbour), 4 août (APS) - Diambars FC, représentant sénégalais à la prochaine Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), ambitionne de contribuer à consolider les résultats du Sénégal dans les compétitions africaines, dans le sillage de Teungueth FC par exemple, qui a manqué de peu de se qualifier pour les quarts de finale de la dernière Ligue africaine des champions.
"Nous allons essayer de consolider les résultats du Sénégal au niveau des compétitions africaines avec nos qualités et peut-être nos défauts. Notre effectif ne changera pas’’, a promis Saër Seck, son président.
Il intervenait au cours de la conférence de presse que le président de l’Olympique de Marseille (OM), Pablo Fernandez Longoria, animait mardi dans les locaux de son académie à Saly-Portudal, au terme d’une visite de 48 heures que le patron du club phocéen a effectuée dans ses installations.
Le club de l’Institut Diambars, malgré la jeunesse de son effectif, a terminé à la deuxième place de la Ligue sénégalaise et compte aller en compétitions africaines avec toute l’ambition déjà manifestée l’année dernière par Teungueth FC et le Jaraaf.
Contrairement à Teungueth FC en Ligue africaine des champions, le Jaraaf de Dakar avait réussi à se qualifier pour les quarts de finale de la dernière Coupe de la CAF dont le club de la Médina n’a raté les demi-finales qu’à un but près.
’’Malheureusement, l’effectif dont dispose Diambars sera réduit à cause d’un certain nombre de joueurs qui partiront ailleurs et qui seront remplacés par de plus jeunes qui viendront des catégories inférieures. On ne va pas recruter de nouveaux joueurs, mais nous allons partir avec des jeunes formés à Diambars", a poursuivi Saër Seck.
L’objectif de Diambars, aussi bien en championnat qu’en coupe CAF, "c’est de gagner le premier match et de sortir victorieux du match", a insisté Saër Seck.
Interpellé sur la nécessité pour son club de construire un stade répondant aux normes internationales dans un contexte où son équipe va jouer la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), Saër Seck a répondu que tous les grands stades déjà construits ou ceux en cours de réalisation sont à l’actif de l’Etat du Sénégal.