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20 juin 2025
QUATRE NOUVEAU-NÉS MEURENT DANS UN INCENDIE
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, est attendu incessamment à l’hôpital Magatte Lô de Linguère (centre) où quatre nouveau-nés ont péri dans un incendie
Louga, 24 avr (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, est attendu incessamment à l’hôpital Magatte Lô de Linguère (centre) où quatre nouveau-nés ont péri dans un incendie survenu, samedi, au matin, à l’unité néonatale de cette structure sanitaire, a appris l’APS de source hospitalière.
Deux autres nouveau-nés ont été placés en réanimation après la circonscription de l’incendie dont l’origine reste à être déterminée, a-t-on appris par la même source.
LES LEÇONS DU PROCÈS DE DEREK CHAUVIN
L'émission l'Amérique et vous revient sur le verdict judiciaire qui a déclaré le policier auteur du meutre de George Floyd coupable, avec : Souleymane Bachir Diagne, Joëlle Vitiello, Roben Duhanem
L'émission l'Amérique et vous revient sur le verdict judiciaire qui a déclaré le policier auteur du meutre de George Floyd coupable, avec : Souleymane Bachir Diagne, Joëlle Vitiello, Roben Duhanem.
Par Aly BATHILY
L’EMPLOI ET L’INSERTION SOCIO-ECONOMIQUE DES JEUNES OU UN LEURRE DE PLUS ?
Pour donner l’impression de régler un problème dans ce pays, il faut se réunir en conclave et en grandes pompes
Pour donner l’impression de régler un problème dans ce pays, il faut se réunir en conclave et en grandes pompes. Nous avions connu les Conseils des ministres décentralisés, enterrés dans l’œuf, maintenant nous sommes servis par le Conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes, tenu au Cicad, cette infrastructure pompeuse et sous-utilisée.
Sur la forme, cette convocation de notre jeunesse était plutôt un meeting politique avec des cars venus de tous les coins et recoins du pays pour transporter des militants. Le Président s’est même vu obligé de rappeler la gravité du moment et la sacralité des lieux pour juguler sine die tout le tintamarre et le folklore politicien qui s’y déroulait. La prise de parole des représentants des jeunes de différents départements en dit long...
Le plus spectaculaire reste ce jeune qui, empêtré dans ses feuilles, tissait des lauriers au président de la République. Est-ce le besoin de la jeunesse aujourd’hui ? Etait-il digne de représenter les jeunes de son département ?
Les Sénégalais en jugeront. Le culte de la personnalité que nous dénoncions, il y a seulement quelques semaines sur un plateau télé, refait surface dans ces prises de parole qui devaient refléter le besoin réel des jeunes en matière d’insertion et d’emploi. Heureusement qu’un de nos gouverneurs a tenu son rang de la haute Administration territoriale en regardant le président de la République dans les yeux pour lui dire, en filigrane, que son ministre prend des libertés avec la vérité sur les fonds dédiés aux «Jakartamen».
Sur le fond, il est clair que les Sénégalais n’attendent rien de ce Conseil présidentiel, mais plus largement de toutes les promesses venant du camp présidentiel, car si après neuf ans, en dépit de multiples discours prononcés et structures mises en place, le gouvernement n’a pu endiguer le chômage de notre jeunesse, ce n’est pas en trois ans que cela se fera - sinon ça se saurait !
A la place de propositions concrètes, nous avons eu un chapelet de diagnostics, dont le moins averti d’entre nous est en capacité de dresser en quelques minutes. Monsieur le Président, ça suffit les effets de manche ! Notre jeunesse veut un travail durable et générateur de revenus pour subvenir à ses propres besoins, donner un sens à leur existence, éviter de se jeter dans le ventre de la Méditerranée. Il en va de la dignité humaine de notre vaillante jeunesse.
Devrons nous vous rappeler les chiffres que vous connaissez déjà ? 76% de notre population ont moins de 35 ans, 40% d’entre eux ont moins de 15 ans, 300 mille d’entre eux arrivent sur le marché du travail tous les ans. Il y dégage beaucoup de niches d’emplois qui peuvent dans un court délai absorber un nombre conséquent de nos jeunes dans le marché du travail.
Par Moussa SYLLA
L’IMPORTANCE DU LIVRE DANS L’AVANCEMENT D’UNE PERSONNE ET LE DEVELOPPEMENT D’UNE NATION
Durant mon enfance, mon quartier était doté d’une bibliothèque qui a fermé depuis des années, une situation que je déplore. Le livre est un marqueur social.
A l’apogée de l’empire arabo-musulman, le Calife abbasside Al-Mamoune avait créé une Maison de la sagesse - Bayt Al-Hikma. Il s’y rencontrait des penseurs, des scientifiques, des écrivains pour débattre de manière libre de sujets religieux et profanes. La Maison de la sagesse faisait aussi figure de bibliothèque.
A l’époque, le monde arabo-musulman était à l’avant-garde : il était doté de nombreuses bibliothèques, avait traduit les œuvres des philosophes grecs de l’antiquité et permit ainsi à l’Europe de les redécouvrir des siècles plus tard. Pourquoi ai-je raconté cette histoire ? C’est pour mettre en exergue l’importance du livre dans le développement d’une Nation, dans l’avancement d’une personne. Aujourd’hui, le Sénégal ne dispose pas d’une bibliothèque nationale, une anomalie dans un pays dont le premier Président était un grand écrivain. En outre, peu de quartiers en possèdent.
Durant mon enfance, mon quartier était doté d’une bibliothèque qui a fermé depuis des années, une situation que je déplore. Le livre est un marqueur social. Les familles aisées disposent de moyens pour en acheter pour leurs enfants et ainsi leur donner de plus grandes chances de parler et écrire mieux, d’obtenir de meilleures notes. Je parle de plus de chance, cela ne veut pas pour autant dire que ce sera toujours le cas, un enfant issu d’une famille moins aisée peut écrire et lire mieux que celui né dans une famille aisée.
Aussi créer des réseaux de bibliothèques de quartier contribuerait-il à l’égalité des chances. Cela permettrait aux jeunes issus de familles défavorisées de disposer de lieux où ils pourront acquérir une culture. Le Sénégal dispose d’un théâtre national, d’un grand théâtre, d’une arène nationale, d’un aréna national, et dans quelques mois d’un stade national. Jusqu’à présent, aucun projet d’une bibliothèque nationale. Un pays qui veut se développer doit encourager la lecture ; cet effort doit être impulsé d’abord par l’Etat.
A défaut, le développement sera un vœu pieux, le Sénégal le voudra, mais n’y parviendra pas. Encourager la lecture, c’est permettre l’essor de la science, la littérature, développer la créativité. Si les Sénégalais écrivent peu, c’est parce qu’ils ne lisent pas. Cela crée un cercle vicieux : moins les gens lisent, moins il y aura des œuvres écrites par des Sénégalais. Il doit y avoir un changement de paradigme, et cela doit commencer au sommet de l’Etat. D’abord symboliquement doter notre pays d’une bibliothèque nationale.
Ensuite mettre en place en réseau de bibliothèques de quartier. J’évoquais plus haut le coût élevé du livre au Sénégal. Je suis abonné à la bibliothèque de l’Institut français depuis des années, abonnement qui me coûte annuellement 20 mille francs. En outre, j’achète régulièrement des livres dans diverses librairies de la place. Il y a quelques années, je n’aurais pas pu me permettre de tels investissements. Aussi pensais-je à tous ces jeunes Sénégalais qui ont envie de lire, mais n’en ont pas les moyens. En mettant en place ces réseaux de bibliothèques, l’Etat les aiderait à développer leurs talents, ce qui bénéficiera plus tard au pays. L’Etat doit voir en ces bibliothèques un investissement auquel profitera grandement la Nation demain. Cet investissement ne portera peut-être pas ses fruits dans le court terme, mais à long terme, ce sera la voie royale pour permettre à notre pays d’aller de l’avant, de figurer parmi ceux qui comptent dans le monde. Je me rappelle avec nostalgie comment, dans les périodes difficiles de ma vie, les livres m’ont aidé à ne pas abandonner, à ne pas me décourager, à persévérer. Je lisais il y a quelques mois les mémoires de Obama, Une terre promise. Il y écrit : «Je trouvais toujours du confort dans les livres.»
Aussi dis-je toujours aux personnes plus jeunes que moi de lire, de tout lire, même les livres qualifiés d’hérétiques. Le livre permet la tolérance, l’acceptation de l’opinion d’autrui, même si nous ne la partageons pas. En outre, il nous permet d’avoir une vision, nous donnera les chances d’accomplir nos objectifs et d’avancer plus vite dans la vie. L’Etat a beau doter le pays d’infrastructures permettant la lecture, c’est à nous Sénégalaises et Sénégalais de nous réapproprier les livres, de comprendre qu’il nous permettra d’avoir une vie plus riche, une meilleure qualité de réflexion, une plus grande ouverture d’esprit.
Depuis Keynes, nous savons que les idées dirigent le monde, et si nous voulons faire partie de ceux qui impriment leur marque sur terre, nous nous devons de lire. Nous vivons dans une époque de grands changements, où les certitudes sont vite ébranlées. Ce que nous avions appris à l’école deviendra vite désuet. Aussi est-il important que nous nous mettions à jour, que nous continuions d’apprendre afin de pouvoir progresser. Si nous restons sur nos connaissances d’alors, nous stagnerons et serons dépassé. J’ai suivi des cours de professeurs qui m’ont donné l’impression qu’ils n’ont plus mis à jour leurs connaissances, qu’ils sont restés englués dans des paradigmes n’ayant plus cours. Je soupçonne que ce sont des personnes qui ne lisent plus. Sommes-nous ces professeurs ?
Alors, remettons-nous en question, recommençons à lire, ébranlons nos certitudes en les confrontant aux idées d’autrui ! C’est le meilleur moyen pour que nous devenions un meilleur manager, un meilleur parent, un meilleur employé, un meilleur entrepreneur. Si un pays est habité par de telles personnes, naturellement il deviendra une terre meilleure grâce à la floraison d’idées. Nous sommes en 2021, et le Sénégal ne dispose pas encore d’une bibliothèque nationale, et ses bibliothèques de quartier ont pour la plupart fermé depuis des années. Pour un pays qui veut se développer, ce n’est pas la meilleure attitude à avoir. Les livres font partie intégrante de la stratégie de toute Nation qui veut se développer.
A défaut, elle restera toujours à la traîne. A titre personnel, nous devons comprendre qu’il est dans notre intérêt de nous réapproprier les livres. J’ai lu maints biographies et mémoires de personnes très admirées. Souvent elles citent les livres comme l’un des éléments ayant le plus contribué à leur réussite. Je suis de leur avis. Alors à nos livres !
ENSEIGNEMENT SUP – DEFICIT D’INFRASTRUCTURES, DE PERSONNELS, DESINTERET DU GOUVERNEMENT…
Le manque d’infrastructures et de personnels dans le secteur de l’enseignement supérieur inquiète le Sudes/Esr. Ce syndicat qui dénonce le désintérêt du gouvernement pour ce secteur l’accuse de privilégier la construction d’infrastructures de prestige au détriment de celles destinées aux Universités.
Le diagnostic fait par le Sudes/Esr de la situation dans l’enseignement supérieur est loin d’être reluisant. Le syndicat dénonce «le désintérêt de plus en plus grand et inquiétant du gouvernement du Sénégal pour le sous-secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche» et aussi «la non satisfaction des points essentiels de revendications (déficit d’infrastructures et de personnels (…)». Oumar Dia et ses camarades, qui s’opposent à «cette orientation du gouvernement», ont «décidé de ne pas se rendre complices de la destruction en cours de l’Université sénégalaise en se cantonnant à une forme d’inaction coupable». Ainsi, ils ont déposé «un préavis de grève couvrant la période du 20 avril 2021 au 31 décembre 2021».
Et les syndicalistes de faire dans la menace : «Si dans les semaines à venir le gouvernement et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ne manifestent aucune volonté sincère de changer radicalement la situation actuelle de l’Université sénégalaise, le Sudes/Esr observera des grèves dans toutes les Universités du pays et mettra en œuvre un plan d’action destiné à ramener le gouvernement à la raison.» Concernant les infrastructures, le Sudes/Esr dénonce les choix des autorités. Pour les membres de cette organisation, le gouvernement, «loin de prendre la mesure de la gravité de la situation et d’adopter l’attitude de responsabilité qu’elle commande, a continué à donner la priorité à des infrastructures de prestige».
Les coûts exorbitants de ces infrastructures, d’après ce syndicat, «auraient définitivement réglé tous les besoins en formation de la jeunesse du pays s’ils étaient investis dans les chantiers des Universités Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio, Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse, Iba Der Thiam de Thiès, du Sénégal oriental, des centres délocalisés des Universités Assane Seck et Gaston Berger, à Sédhiou, Kolda, Guéoul, Matam et des Isep dans toutes les régions du Sénégal». Malheureusement pour ces enseignants du supérieur, «en lieu et place d’un tel investissement prioritaire, accompagné d’un Plan Marshall de recrutement d’au moins 500 enseignants-chercheurs par an pendant 10 ans, le gouvernement a choisi de donner la priorité à la réalisation du Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), de l’Arène de lutte de Pikine, de l’Arena Stadium de Diamniadio et depuis quel¬ques mois au grand stade du Sénégal». A ces infrastructures privilégiées au détriment de celles de l’enseignement supérieur, les syndicalistes ajoutent le campus franco-sénégalais qu’ils considèrent comme «une réponse prompte à l’exigence du Président Macron de se cantonner en terre africaine, mais d’exploiter au bénéfice de la France les étudiants africains les plus solvables».
En outre, le Sudes/Esr fustige la décision «irréfléchie» du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation de mener une «réforme des Masters». D’après Oumar Dia et ses camarades, «le seul but semble être de détourner l’argent qui était jusqu’ici consacré au financement des étudiants en Master».
MACKY A TOUJOURS GOUVERNÉ PAR LES MENACES
El Malick Ndiaye du Pastef, analysant la sortie du président de la République lors du Conseil présidentiel dédié à l’emploi, dénonce «9 ans de belles promesses, de projets à gouffre d’argent, de milliards dilapidés, d’injustice et d’impunité»
Pastef conjugue désormais au passé le Président Macky Sall. C’est du moins l’avis de son secrétaire national à la Communication qui voit un régime «en fin de règne». El Malick Ndiaye, analysant la sortie du président de la République lors du Conseil présidentiel dédié à l’emploi, dénonce «9 ans de belles promesses, de projets à gouffre d’argent, de milliards dilapidés, d’injustice et d’impunité».
Quand il dit aux jeunes de ne pas se laisser faire miroiter des chimères, le Président Macky Sall répond-il au leader de Pastef Ousmane Sonko ?
Nous avons pris l’habitude de ne plus trop écouter ce que le Président Macky Sall dit à force de promesses non tenues. Nous avons pris l’option de suivre les actes qu’il pose. Or, entre ce qui est dit et ce qui est fait, on retrouve un fossé énorme. Pendant 9 ans, il a cherché à brimer et emprisonner des adversaires politiques au lieu de se mettre au travail. Ce désir et cette volonté de faire mal l’ont aveuglé de sorte qu’il a fini par mener notre cher Sénégal dans le gouffre et sur tous les plans (politique, social, économique, judiciaire…). S’étant rendu compte de son échec, il croit que c’est par des menaces et intimidations qu’il peut arriver à imposer un diktat sur un Peuple qui lui a déjà tourné le dos. Nous disons juste au Président Macky Sall que la légitimité ne s’arrache pas. Elle se mérite par l’effort, le travail et l’honneur qu’un leader procure à son Peuple qui le lui rend. Et c’est à cela que le président Ousmane Sonko aspire.
«L’Etat ne vous abandonnera pas», a lancé Macky Sall aux jeunes. Que pensez-vous de cet engagement ?
Comme je l’ai dit tantôt, après 9 ans de belles promesses, de projets à gouffre d’argent, de milliards dilapidés, d’injustice et d’impunité, j’aimerais bien savoir de quel Etat parle-t-il. Celui qui importe des projets tels que le Ter pour sauver des emplois des Français avec Alstom, ou celui qui importe une autoroute Ttc pour réduire le taux de chômage des Chinois ? Où sont passés les 29 milliards du Prodac, les 94 milliards dénoncés par Sonko, les centaines de milliaires engloutis dans des structures vouées à l’échec comme la Der, l’Anpej… ? A moins qu’il parle de cet Etat qui dit à son Peuple, pris par la faim et la pauvreté, qu’il ne voit pas les foulards rouges, symboles de protestation pacifique, ou qui traite sa jeunesse de terroristes et de forces occultes. En réalité, c’est un discours de fin de règne. S’il avait réussi la mission que le Peuple sénégalais lui avait confiée, il serait aujourd’hui en train d’en récolter les résultats et de préparer une sortie honorable pour les trois années qui lui restent.
Que vous inspire son nouveau programme d’urgence Xeyu ndaw ñi ?
Il faut le classer dans les mêmes tiroirs de sa liste de slogans creux comme «Accélérer la cadence» «Fast tract», «Ubi tey jang tey» , «Sénégal zéro déchet», «Séné¬gal émergent», «Tolé¬rance zéro», «Autosuffi¬sance en riz en 2017»… Macky n’a aucune vision, aucune méthodologie, aucune volonté politique à s’attaquer aux vrais problèmes des Sénégalais. Un Président qui pense que les Sénégalais qui sont sortis manifester l’ont fait juste parce qu’ils n’ont pas d’emploi se trompe lourdement de jugement. Pour nous, le Président Macky Sall et son régime appartiennent désormais au passé et nous leur souhaitons bon vent. Nous ne devons pas nous tromper d’adversaire, car le Peuple sénégalais nous observe, nous écoute et fonde beaucoup d’espoir sur notre projet. Nous allons continuer la massification, la sensibilisation des primo-votants, la préparation du «Nemmeeku tour» surtout autour de notre programme citoyen dénommé «Vacances patriotiques» avec ses quatre volets : agriculture, santé, éducation et citoyenneté.
Pour le Président Sall, ces émeutes de mars dernier ne se reproduiront plus…
Ces menaces sont le signe d’un Président en fin de règne. Rappelez-vous les différentes alternances ! A chaque fois que le Président est en fin de règne, il monte au créneau, va au front parce qu’il est esseulé. Ce Président est dans des monologues, des menaces. Macky Sall a toujours gouverné par les intimidations, les menaces et le mépris. Il a eu peur. N’eut été la sortie du Président Sonko pour demander aux Sénégalais de ne surtout pas aller le déloger du Palais pour éviter le syndrome malien, mais aussi la main tendue par le khalife des Mourides au M2D et à Pastef, Macky Sall ne serait peut-être plus là en tant que Président. S’il pense qu’il peut continuer à menacer son Peuple, sa jeunesse, c’est son problème. Ce n’est plus Macky Sall et Pastef parce que pour nous, c’est du passé. Il s’agit de Macky Sall et son Peuple qui lui a montré toute sa souveraineté. Il faut qu’il sache qu’il a reçu ce pays des mains de Wade dans la paix, même s’il y a eu des morts. Donc, il ne doit pas faire moins que ça. Il doit partir et nous laisser un pays intact. Nous, Patriotes du Sénégal, allons nous unir pour refaire ce pays.
FAUSSE ALERTE A LA BOMBE SUR AIR SENEGAL
A Praia, les nerfs étaient tendus pendant plusieurs heures. Mais c’était une fausse alerte qui a plongé les passagers d’Air Sénégal dans une grosse peur
L’aéroport international Nelson Mandela de Praia a été fermé pendant plusieurs heures hier, à cause d’une alerte à la bombe dans un avion d’Air Sénégal. Finalement, elle s’est révélée fausse, poussant la compagnie aérienne nationale à porter plainte contre son auteur qui a été arrêté par la Police capverdienne.
A Praia, les nerfs étaient tendus pendant plusieurs heures. Mais c’était une fausse alerte qui a plongé les passagers dans une grosse peur, car l‘aéroport international Nelson Mandela de Praia a été fermé hier, après une alerte à la bombe à bord d’un avion d’Air Sénégal qui a atterri le matin dans la capitale capverdienne. Selon Air Sénégal, saisie dans la soirée, le «vol Praia-Dakar de ce 23 avril a été retardé de plusieurs heures suite à une fausse alerte à la bombe, déclenchée par un passager de nationalité sénégalaise».
Dans sa note, la compagnie aérienne sénégalaise ajoute : «A cet effet, les autorités de l’aéroport international Nelson Mandela de Praia ont fermé l’aéroport pour procéder aux formalités de sécurité nécessaires. Elles ont pu confirmer le caractère faux de l’alerte déclenchée. L’avion a pu décoller à 16h 50.»
Face à cette situation, la direction de la compagnie a décidé de poursuivre l’affaire au pénal. «Eu égard à la gravité de l’acte, Air Sénégal a déposé une plainte. Air Sénégal s’excuse auprès de ses clients pour ce désagrément et des effets collatéraux qu’il va engendrer sur les vols futurs, effectués par le même avion», poursuit Air Sénégal qui n’avait pas besoin de cette mauvaise publicité. Air Sénégal porte plainte Il faut noter que l’ensemble de l’aéroport a été évacué pendant que les autorités enquêtaient sur la véracité de la menace. Immédiatement, les passagers ont été placés dans la salle d’embarquement en lieu sûr. Et la police a procédé à la fouille de l’aéroport et de tout l’avion à la recherche du colis suspect.
D’après le site capverdien santiagomagazine.cv, le passager sénégalais qui a donné l’alerte a été arrêté pour les besoins de l’interrogatoire. Cette information a plongé l’aéroport international de Praia dans le chaos avec des personnes paniquées.
SARE MALY, UN KG DE COCAÏNE RETROUVÉ CHEZ LE CHEF DE VILLAGE
Un kilogramme de cocaïne a été retrouvé au domicile du chef de village de Saré Maly, localité située dans la commune de Saré Coly Sallé, dans le département de Vélingara
Un kilogramme de cocaïne a été retrouvé au domicile du chef de village de Saré Maly, localité située dans la commune de Saré Coly Sallé, dans le département de Vélingara.
D’après Koldanews, c’est à la suite d’un signalement que les pandores de la brigade de Vélingara se sont rendus au village de Saré Maly et plus précisément au domicile du chef de village, Sory Diao. Une fois dans la maison, les gendarmes se sont dirigés directement vers l’arrière-cour.
Ils y ont découvert dans les bottes de paille des paquets de cocaïne d’un kilogramme. Suffisant pour mettre aux arrêts le propriétaire des lieux. La drogue appartenait-il au chef de village ? Où serait-il victime d’un coup monté ? En tout cas, selon nos sources, des personnes soupçonnées d’avoir orchestré ce coup fourré sont entendues par les gendarmes. Pour l’heure le chef de village est en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Vélingara.
ALFRED GOMIS (RENNES) : « J’AI PROGRESSE ET JE TRAVAILLE BEAUCOUP »
Désormais sous les couleurs du Stade Rennais, Alfred Gomis va rencontrer dimanche Dijon, son ancien club, lanterne rouge du championnat français (L1).
Désormais sous les couleurs du Stade Rennais, Alfred Gomis va rencontrer dimanche Dijon, son ancien club, lanterne rouge du championnat français (L1). Une rencontre particulière pour le portier international sénégalais. Dans un entretien accordé à Ouest-France, l’ancien du SPAL (Italie) affirme qu’il se donnera à fond pour permettre à son équipe de repartir avec les trois points.
Alfred, vous jouez contre votre ancien club…Un match particulier pour vous ?
Ce sont de bons souvenirs. Après ça reste un match de foot et pendant 90 minutes on ne sera plus amis. On se respectera. Ils sont dans le dur, mais ça ne veut rien dire car, on a vu contre Nice, ils ont réussi à gagner. Ça doit être une alerte pour nous.
Est-ce qu’il y a un danger de relâchement quand on affronte une équipe relégable ?
Ça fait un bon moment qu’on est focus sur nous et pas trop sur l’adversaire. Ça nous a permis de faire des bons résultats. On va continuer ainsi.
Qu’est-ce qui a changé dans l’équipe depuis quelques semaines ?
Le changement d’entraîneur, ça remet tout en question. Notre condition physique en général est mieux aussi. Et mentalement on est ensemble, on joue les uns pour les autres.
Dimanche, vous aurez devant vous une charnière expérimentale, qu’est-ce que ça change ?
Pas grand-chose honnêtement. On s’entraîne tous les jours ensemble. Peu importe qui va jouer, même s’ils auront moins d’expérience que Nayef et Damien. On se connaît bien, on connaît les qualités des uns, des autres. Une bonne communication et on va avancer ensemble.
Vous restez sur deux clean-sheet de suite, est-ce un plus de confiance ?
Les clean sheet ce n’est pas seulement grâce à la défense centrale et au gardien. C’est collectif, ça part des attaquants quand on n’a pas le ballon. C’est eux qui déclenchent le pressing. Si on est costaud sur le plan défensif, c’est grâce à tout l’effectif même aux remplaçants qui entrent avec de bonnes attitudes pour défendre le résultat.
Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qu’il s’est passé sur l’action du but refusé à Angers ?
C’est une situation de jeu où je pouvais faire différemment. Mais une semaine après c’est inutile de revenir là-dessus, le temps est passé. L’arbitre a pris sa décision.
Après des débuts difficiles, comment vous sentez-vous à Rennes ?
Je me sens bien, au début j’ai eu des soucis physiques qui ont duré pas mal de temps. Après les résultats sont en train d’arriver.
Dans quel secteur avez-vous progressé depuis votre arrivée ?
Ici à Rennes c’est une façon différente de s’entraîner. Je travaille beaucoup et j’ai progressé sur la façon d’affronter les attaquants en contre un. On ne l’utilise pas beaucoup en Italie. C’est une technique qui peut être utile. Je le travaille encore beaucoup. Ça me donne une autre solution pour arrêter les frappes.
MANSOUR FAYE DANS UNE COLERE NOIRE
On en sait un peu plus sur la part des fonds Force covid-19 attribuée aux conducteurs de motos « Jakarta » ayant soulevé une vive polémique lors du conseil présidentiel
L’actuel ministre des infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement est dans tous ses états à cause de la polémique née de l’affaire des fonds destinés aux conducteurs de motos «Jakarta». Mansour Faye n’arrive pas à diriger le fait que le secrétaire général de son ministère Obèye Sagna lui ait donné une fausse information sur ce dossier alors que l’argent en question se trouve au Trésor.
On en sait un peu plus sur la part des fonds Force covid-19 attribuée aux conducteurs de motos « Jakarta » ayant soulevé une vive polémique lors du conseil présidentiel d’avant-hier. Les 450 millions Fcfa ont été retrouvés dans les caisses du Trésor.
En effet, sur instruction du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, alors Me Oumar Youm, les fonds y ont été déposés. Mais quand les « Jakartamen » ont été convoqués pour discuter de la répartition, il y a eu deux camps qui s’opposaient : ceux qui pensaient qu’il fallait mettre l’argent dans une banque pour pouvoir bénéficier de prêts afin d’acheter des tricycles. D’autres plus nombreux voulaient que l’argent soit partagé aux bénéficiaires directement. Finalement, c’est la seconde option qui a été retenue.
C’est ainsi qu’en juin 2020, Oumar Youm a demandé aux gouverneurs des quatorze régions du Sénégal de recenser le nombre de conducteurs de Jakarta dans leurs collectivités. D’après nos informations, ils ont été relancés le 02 février également. Mais jusqu’à la date de la tenue du conseil, certains gouverneurs n’avaient pas encore déposé leurs rapports auprès des autorités compétentes.
Seuls 10 gouvernances avaient déposé leurs listes auprès du ministère. C’est seulement hier que les régions de Thiès, Diourbel et Tambacounda ont envoyé leurs rapports et jusqu’au moment où l’on parle la région de Fatick n’a pas encore envoyé sa liste. Ce qui rendait impossible le dispatching de l’argent, parce que le ministère ne disposait pas de la liste définitive des ayants droit. Donc, d’après nos sources, si les conducteurs de motos « Jakarta » n’ont pas encore reçu leurs sous, c’est parce que le ministère n’a pas encore à sa disposition toutes les listes.
Hier donc, Malheureusement, lorsque le président de la République a été interpellé par le représentant des conducteurs de motos « Jakarta » lors du conseil présidentiel et qu’il a demandé des explications au remplaçant de Oumar Youm, Mansour Faye, alité depuis quelques jours, aurait envoyé un message au secrétaire général Obèye Sagna. « L’argent est avec les gouverneur», a-t-il répondu à Mansour Faye qui a transmis le message au chef de l’Etat. Ce qui visiblement n’était pas le cas, parce que les fonds étaient dans les caisses du Trésor, attendant les rapports des gouverneurs. D’où une suspicion légitime de la part de l’opinion. Une situation qui a mis Mansour Faye dans une colère noire obligeant ainsi le Sg Jules Aubain Sagna de remettre les pendules à l’heure au niveau des médias. Mais le mal est déjà fait. Curieusement M. Sagna était au courant du processus.
Fort heureusement, il a reconnu que c’est lui-même qui a induit l’autorité en erreur. Sera-t-il sanctionné ? wait and see.