Célèbre pour avoir filmé le rappeur Kilifeu, auteur présumé d’un trafic de visa, Thierno Amadou Diallo a été cité dans une affaire de vol en réunion. Déclaré coupable, il a été condamné à 2 ans dont 2 mois de prison ferme. Il ressort des débats d’audience que le mis en cause faisait partie du gang qui avait cambriolé le domicile de l’homme d’affaires Elimane Lam, il y a deux semaines.
Lors de leur visite, les malfrats avaient emporté des bijoux de valeur et une forte somme d’argent. Cependant, il a été arrêté par les vigiles au moment où il tentait de prendre la fuite en escaladant le mur. Placé sous mandat de dépôt le 15 juillet dernier et attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, ce jeudi, il a nié les faits en soutenant que l’argent découvert par les enquêteurs lui appartient. « Je devais le verser à un ami pour qu’il me trouve 3 visas. C’est sur ces entrefaites, que j’ai été assommé. Après avoir repris mes esprits, j’ai appris qu’on me poursuivait pour vol en réunion », a-t-il dit pour tenter de se dédouaner. Il enchaîne : « Je ne suis pas un voleur. Je me suis rendue aux Almadies pour rencontrer l’individu qui devait me donner les passeports. Je dois voyager avec mon épouse, mon enfant et notre femme de ménage ».
A noter que le plaignant s’est désisté après avoir récupéré tous ses biens. Invité à faire son réquisitoire, le maître des poursuites a requis l’application de la loi. La défense a sollicité la relaxe. L’avocat a soutenu que la partie civile a pardonné et le tribunal devait aussi en faire de même. En rendant sa décision, le tribunal a déclaré le mis en cause coupable des faits qui lui sont reprochés.
KEEMTAAN GI - MONSTRUEUX !
Il fait doux et bon vivre dans ce charmant pays. En dépit du Covid qui est en train de décimer la population et de l’injonction faite de porter le masque, tout le monde affiche le sourire dans les rues de la capitale, l’épicentre du monstre invisible. La répartie imparable de ces récalcitrants ? On meurt toujours de quelque chose ! Et c’est à croire qu’ils provoquent la mort. Vous avez vu comment ils la narguent sur nos routes ? On a beau tirer la sonnette d’alarme, des chauffards, tout en tenant le volant, jouent avec leurs bijoux de famille, rêvant de leur conquête qu’ils retrouveront à l’autre bout de la ville. S’ils ne tripotent pas leurs téléphones portables. Tant pis pour les morts. On meurt toujours de quelque chose. La santé publique ou la vie des autres, tout le monde s’en tamponne. Rien de grave ne nous arrivera. Dans sa communication pour rappeler à nos compatriotes que nous allons tout droit vers la catastrophe, le gouvernement a assurément du boulot. Il ne peut plus rien faire. Rien ! Ayant lui-même grillé ses cartouches qu’il a allumées au Nord du pays. Il ne faut plus se faire d’illusion. Ce qui manque surtout à ce Gouvernement et à son Chef, c’est la fermeté qui ne s’applique que pour humilier l’opposition. Mais quand il s’agit de l’exercer sur des gens qui nous mènent tout droit à l’hécatombe, le Chef tremble. Dans une vidéo devenue virale, on voit un gouverneur énumérer toutes sortes de manifestations interdites, oubliant volontairement une que tout le monde connait… Et aucune voix autorisée ni de l’Etat encore moins des acteurs de la santé n’ose parler de celle-là... Tous dans leurs petits souliers en attendant le chaos qui se dessine alors pourtant qu’ils savent que nos hôpitaux sont saturés malgré ce qu’ils disent pour nous rassurer. Leur art de la propagande est sans égal. Il a fallu que des chaines étrangères nous montrent toute la misère qui prévaut dans nos hôpitaux devenus des mouroirs pour que nous sachions ce qu’il en est. Bien entendu, parmi les millions de croyants de ce charmant pays, y en a qui respectent la vie de la communauté. Pour les autres, c’est le cadet de leurs soucis. Et tant pis ! KACCOOR BI
MEDIATURE FIN DE MANDAT POUR ME ALIOUNE BADARA CISSÉ
Le médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé, a terminé hier son unique mandat de 6 ans. L’ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur avait été nommé par décret présidentiel à la tête de l’institution le 05 août 2015 pour veiller au bon fonctionnement des administrations de l’État, des collectivités locales, des établissements publics et de tout autre organisme investi de mission de service public. Disposant de pouvoirs d’enquête et de recommandations, le médiateur de la République joue le rôle d’interface et de facilitation entre l’administration publique et l’entreprise. Alioune Badara Cissé épuise ainsi, ce 05 août 2021, six années à la tête de cette institution ayant aussi pour rôle d’apaiser le climat social et de promouvoir les droits de l’homme. Il faut rappeler qu’au mois de mars 2021, dans un climat très tendu avec des manifestations tous azimuts, le médiateur de la République, exerçant son rôle de régulateur et de veille, avait appelé le chef de l’État à s’exprimer devant son peuple pour apaiser les tensions. Une intervention qui avait fini par porter ses fruits. « J’appelle le chef de l’État à écouter son peuple, à parler avec sa jeunesse et à éviter une éventuelle catastrophe qui pourrait être regrettable à plusieurs niveaux. J’ai crié partout qu’il faut qu’on arrête d’avoir un Sénégal à deux vitesses. Un Sénégal à part entière et un Sénégalais entièrement à part, ce n’est pas tenable. Il arrivera un jour où le couvercle sautera et on aura du mal à le rabattre sur la casserole... », avait déclaré le 07 mars dernier ABC. Le nom du nouveau médiateur n’est pas encore connu. Mais il a été avancé en un moment que le choix du président de la République se serait porté sur le magistrat Demba Kandji. L’ex Premier président de la Cour d’Appel de Dakar avait été détaché le 19 mai 2020 auprès de la présidence de la République comme ministre conseiller.
HOSPITALISATION L’ANCIEN MINISTRE ALY HAÏDAR GRAVEMENT MALADE
Depuis trois semaines, l’ancien ministre de l’Environnement, Aly Haïdar, est gravement malade et alité. Interné dans un premier temps dans une clinique privée de DakarPlateau, la santé du patron de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte (Asrgm) ne s’est pas amélioré. Cette situation a poussé sa famille à le transférer à l’hôpital Principal avant de la transférer dans une autre clinique. Informé, le président de la République Macky Sall a très vite réagi en donnant des instructions fermes pour dépêcher au chevet de l’honorable Aly Haïdar les spécialistes les plus réputés. Il se dit que même si le cas nécessite une évacuation à l’étranger, le président de la République est prêt à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que notre Aly Haïdar national nous revienne en bonne santé. Le Témoin lui souhaite prompt rétablissement !
TOURNEES RELIGIEUSES DR ABDOURAHMANE DIOUF REÇU LE KHALIFE DE MÉDINA BAYE
Le Sénégal de demain ne se fera pas sans Dr Abdourahmane Diouf qui est en entrain de poursuivre sa montée en puissance politique. Ex directeur général exécutif du Club des investisseurs sénégalais (CIS) et ancien porte- parole de Rewmi, Dr Abdourahmane Diouf va lancer son parti politique le 30 octobre prochain. D’où sa longue tournée religieuse auprès des khalifes généraux pour non seulement annoncer la création de sa nouvelle formation politique mais aussi solliciter leur bénédiction. Dr Abdourahmane Diouf alias Ass Diouf, comme l’appellent ses proches, a été reçu, hier, par le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Niass. Et ensuite par par le Khalife de Léona Niassène, Cheikh Ahmed Tidiane Niass Oumaïma. Aussi bien à Médina qu’à Leona Niassène, Dr Abdourahmane Diouf et les deux khalifes ont longuement discuté sur l’importance et la valorisation de l’éducation religieuse et de l’enseignement spirituel au Sénégal. Dr Diouf a également profité de ces audiences pour révéler ses projets et ambitions relatifs aux « Daaras », écoles coraniques et autres universités des sciences islamiques. Ensuite, il a magnifié le rôle de médiateurs sociaux que jouent les Khalifes généraux ainsi que les imams et oulémas du Sénégal.
CORONAVIRUS 18 DÉCÈS ET 811 NOUVELLES CONTAMINATIONS
Au total, 811 nouvelles contaminations au Covid-19 et 18 décès liés à la maladie ont été rapportés jeudi par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. ’’Sur 3203 tests réalisés, 811 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 25,32%’’, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie. Ces nouvelles contaminations enregistrées au cours des dernières 24h concernent 89 contacts suivis par les services de santé et 722 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar (449) et dans d’autres endroits du pays (273). Dix-huit (18) décès ont été enregistrés, mercredi. Le ministère a rapporté que 422 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 64 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Depuis le 2 mars 2020, le Sénégal a enregistré 65333 cas dont 49243 guéris, 1441 décès et 14657 patients sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile. Le ministère signale qu’à la date du 05 août, 970 125 personnes ont été vaccinées contre la Covid-9.
NECROLOGIE CHÉRIF HABIB AÏDARA, MAIRE DE LA COMMUNE DE BONCONTO N’EST PLUS
Le maire de la commune de Bonconto, département de Vélingara, Chérif Habib Aïdara, n’est plus. Il a été rappelé à Dieu hier. Il était aussi au Haut Conseil des collectivités territoriales président de la Commission de l’environnement, des ressources naturelles et des industries extractives. Cherif Habib Aidara fut un guide religieux, un intellectuel connu pour son érudition et son engagement pour le développement de son terroir et du Sénégal.
PODOR DÉCÈS DU MAIRE DE DÉMETTE ABDOULAYE ELIMANE DIA «KALAJO»
Restons avec cette série macabre pour annoncer le décès de Abdoulaye Elimane Dia, maire de la commune de Démette, dans le département de Podor (nord). Il est décédé hier jeudi matin à l’hôpital Aristide le Dantec. Opérateur économique, PDG de la Holding Fortunes Capital, Dia était responsable politique de l’Alliance pour la République (APR) et animait un mouvement dénommé Alliance pour le développement et l’émergence de Podor (ADEP). La levée du corps d’Abdoulaye Elimane Dia a été faite hier à la Mosquée omarienne en présence d’une foule très nombreuse. L’enterrement est prévu dans la commune de Démette située dans l’Ile à Morphil.
DIOURBELLE «COUPLE» DE FRAUDEURS AU BAC CONDAMNÉ À 7 JOURS DE PRISON FERME
Le tribunal des flagrants délits de Diourbel a condamné, hier jeudi, l’étudiant Khadim Mboup et sa copine Kangué Dioum à une peine de prison d’un mois avec sursis dont 7 jours fermes pour les délits de fraude à l’examen du baccalauréat, complicité, usurpation d’identité, faux et usage de faux. Arrêté samedi dernier, Khadim Mboup, âgé de 22 ans, s’était déguisé en femme pour passer une épreuve à la place de sa copine, Kangué Dioum âgée de 19 ans. Devant la barre, les prévenus ont reconnu les faits avant de présenter leurs excuses. Le juge Mamadou Diène les a invités à tenir ’’ce repentir comme un repère pour le reste de leurs vies’’. Le procureur de la République, dans son réquisitoire, a qualifié cette fraude d’acte ‘’très grave’’ avant de requérir une peine d’un mois ferme pour donner l’exemple aux autres élèves qui seraient tentés de faire la même chose. ’’Avec les réseaux sociaux, leurs vies sociales sont compromises. Tous les deux vont s’exposer à des sanctions sociales, académiques et pénales. C’est pour cette raison que le ministère public est pour l’apaisement sans être dans la faiblesse’’, a dit le procureur. Selon la défense, ’’c’est une triste histoire qui a défrayé la chronique depuis plus d’une semaine’’. ’’A jamais Khadim Mboup et Kangué Dioum verront leurs réputations dans la boue’’, a-t-elle déploré.
Par Mariam F. DIABATE
MULTIPLE PHOTOS
FUNÉRAILLES EN MILIEU SÉNOUFO : PLUTÔT LA JOIE QUE LES PLEURS
La mort, en milieu sénoufo, est perçue comme l’évènement le plus important de la vie. Elle constitue le passage de la vie à la mort, de la mort à l’état de défunt et, enfin, dans le monde des ancêtres.
Sikasso, (AMAP) La population sénoufo, dans la Région de Sikasso (Sud), dans la Région de Sikasso (Sud), contrairement à de nombreuses autres communautés, privilégie la joie aux pleurs, lors des funérailles. La mort, en milieu sénoufo, est perçue comme l’évènement le plus important de la vie. Elle constitue le passage de la vie à la mort, de la mort à l’état de défunt et, enfin, dans le monde des ancêtres.
« Auparavant les vieux sénoufo préparaient la mort », dit l’abbé Edouard Coulibaly, responsable du volet recherche du Centre culturel sénoufo, également sénoufo et originaire de Kadiolo (la capitale du Folona). Avant leur décès, certains anciens préparaient leur « cousaba », autrement dit un grand boubou, le pantalon et le bonnet à porter et des couvertures. Ils les confiaient au fils aîné ou à celui qui s’occupe d’eux. D’autres demandaient même à leurs enfants de creuser leur tombe. Ce, « pour ne pas fatiguer » les gens le jour-j. Dès l’annonce du décès, la fête commence. Le corps du défunt est gardé pendant deux jours.
Entre temps, les joueurs de balafon se mettent à l’œuvre, le même jour. Ils jouent de la musique pour faire cesser les larmes. Tandis que les chanteurs louent la bravoure et rappellent les bienfaits du défunt, les enfants de ce dernier et leurs amis dansent.
DECOMPTE DES COUVERTURES –
Pendant ce temps, la fille aînée du défunt commence à compter les couvertures. Chaque être cher du défunt souhaite lui offrir une couverture (fils, filles, épouses, amis, connaissances etc.). Autrefois, le défunt pouvait se voir offrir près de 70 couvertures au total. Aujourd’hui, ce chiffre est réduit au minimum à 7 couvertures et au maximum à 20.
Après le triage des couvertures, les fils se partagent ce qui reste. Et chaque bénéficiaire doit obligatoirement inviter ses amis lors des grandes funérailles. A en croire l’Abbé Coulibaly, ce nombre pléthorique de couvertures s’explique par une croyance des Sénoufo. Ils se disent que, dans l’Au-delà, le défunt partagera avec les autres morts.
Après l’enterrement, il faut 3 à 5 mois pour tenir les grandes funérailles. Chez les Senoufo, cette décision est prise par le chef du lignage. Sans funérailles, le défunt n’accède pas au ciel, pense-t-on. C’est une fête sans aucun signe de deuil. Dans ce milieu, les funérailles constituent une fête de joie et d'espérance. C’est l’occasion de retrouvailles pour les parents, les habitants du village et les alliés. Tout ceci est accompagné par un orchestre.
Selon l’Abbé Edouard, dans sa localité, les funérailles durent toute une semaine. En plus des hôtes, chaque fils et fille du défunt invite ses amis. Les festivités des premiers jours de la semaine des funérailles sont dédiées aux étrangers. Pour le reste, chaque jour est réservé aux invités d’un des fils ou filles de la famille.
Au cours de la semaine, les étrangers et les habitants du village dansent au son du balafon, mangent et boivent avant de contribuer pour aider, financièrement, celui qui les a invités.
Le dernier jour des funérailles, dans l’après-midi, les jeunes du village transportent une natte qui représente le défunt (ce dernier est déjà enterré). En cours de route, les gens qu’ils rencontrent mettent de l’argent sur la natte. Ainsi, ils transportent la représentation du défunt dans la case des morts, appelé « cougba », en langue sénoufo. Vers 16 heures, ils enlèvent tous les objets de la case avant de le faire écrouler. Ainsi prennent fin les funérailles.
Le correspondant régional de l’AMAP à Sikasso, entre 1991-1992, Fousseyni Diabaté, qui a accompagné le gouverneur de la région, Alpha Abdoulaye Sow, aux funérailles du célèbre chanteur sénoufo, feu Lamissa Bengaly, se souvient.
Ces funérailles ont été une grande fête. Il y avait du folklore sénoufo et les gens ont dansé. « Des jeunes qui transportaient le défunt faisaient des va-et-vient interminables, au pas de course, dans la foule. Quelque fois, lorsqu’ils revenaient sur leurs pas, ils déposaient le corps du défunt. Les femmes de ce dernier s’agenouillaient autour de lui et murmuraient des paroles. Après, les jeunes continuaient leurs allers-retours, jusqu’à l’heure de l’enterrement », remémore M. Diabaté.
Fousséni Diamouténé, un Sénoufo ressortissant du village de N’Gorodougou (Commune de Danderesso) raconte les funérailles d’une vieille mère. « La population a passé toute une nuit à manger et à danser au son du cicaara », se rappelle le sexagénaire, ajoutant que c’est le lendemain qu’ils ont enterré la défunte.
Dans d’autres contrées sénoufo de la région, comme Lofiné, Gnaradougou et Soronto, les populations ont gardé la tradition des festivités des funérailles. Certaines femmes sénoufo, en plus des chants et danses, portent des uniformes.
Selon les précisions de l’ancien directeur adjoint du Musée national, Salia Mallé, dans d’autres communautés sénoufo, lors des funérailles, le « poro », (société secrète en charge de l'initiation des jeunes), assure le rituel. Les porteurs de « masques-hommes » incarnent des animaux mythiques. Ils sont encagoulés. Personne ne doit et ne peut les reconnaître. Selon un ordre rituel précis, ils apparaissent par catégorie, chacune ayant une mission particulière.
Les masques se produisent dans une ambiance assez terrifiante, car ils sont chargés de chasser les mauvais génies et d'associer les ancêtres courroucés qui doivent accueillir le défunt. D'autres masques encerclent le corps en tournant autour de la dépouille.
« Chez les Sénoufo, les funérailles ont pour fonction de donner au défunt le statut d’ancêtre », indique M. Mallé. Malheureusement, ces festivités ont tendance à disparaître chez certains Sénoufo sous les coups de boutoir des religions et de la « modernité ».
Encadré
Au cours des funérailles chez les Sénoufo, trois vieilles femmes sont désignées pour veiller sur le corps, avant l’enterrement. Ces trois vénérables mères montent la garde, 24h/24, durant 2 à 3 jours. Elles chassent les mouchent sur le corps.
En récompense, ces veilleuses se nourrissent de poulet et de riz. Un poulet entier, à chaque repas ! Dans le but de les protéger des mauvaises odeurs du corps. Si le poulet n’est pas entier, les vigiles peuvent se plaindre auprès de la cuisinière. C’est le mari de cette dernière qui est interpellé. Alors, il fait tout pour calmer la situation.
Découverte macabre à l’EPT
Une découverte macabre a été faite à l’Ecole Polytechnique de Thiès (EPT), dans la nuit du mardi au mercredi dernier. Il s’agit du corps sans vie de l’étudiant de deuxième année D. Ndiaye. Il a été retrouvé mort dans sa chambre. Selon nos sources, il était souffrant et est resté seul dans sa chambre à l’insu de l’administration de l’établissement qui a fermé les portes de l’établissement depuis quelques jours, pour cause de crise sanitaire qui sévit partout dans le pays, notamment avec le variant Delta. Une enquête a été ouverte par la police pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Abdoulaye Elimane Dia dit «Kalajo» repose à Oréfondé
Parents, amis et autorités ont envahi hier, la mosquée de la famille Omarienne pour rendre un dernier hommage au maire de Démette, Abdoulaye ElimaneDia décédé hier, à l’hôpital Aristide le Dantec de Dakar. Malgré le contexte de la pandémie à coronavirus, une immense foule est venue prier à la mosquée pour le repos de l’âme de ce mécène du Fouta et grand acteur de développement. Après la prière mortuaire en présence du Khalife de la famille Omarienne, Thierno Madany Tall, le ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo etc., le cortège funèbre a pris la direction de Oréfondé. Kalajo repose désormais dans ce village à côté de son père. Il laisse dernière lui deux épouses, quatre enfants et plusieurs sociétés.
Baisse du prix du téléphone à la prison de Rebeuss
Guy Marius et Cie viennent d’avoir une victoire. Suite à la grève des prisonniers de Rebeuss, l’engagement des familles des détenus et des militants carcéraux, le directeur de la prison a décidé d’augmenter les minutes de la communication qui passe de 08 à 10 pour le même montant de 1000 francs de CFA. Dans un communiqué parvenu à «L’As», ils précisent que le directeur vendait aux prisonniers les 08 minutes de communication sur le réseau Orange à 1000 CFA et qu’il gagnait sur le dos des prisonniers 375.000 FCFA sur chaque forfait Orange qu’il achète à 14.900 F CFA. Ainsi, selon le document, après le Cap Manuel, c’est une deuxième victoire en 2021 des prisonniers du Sénégal sur un système de prix unique, un système d’exploitation des prisonniers et d’enrichissement des directeurs et directrices de prison. Indiquant que cette baisse est faible, le leader du Frapp Guy Maruis Sagna annonce qu’ils attendent la baisse des marchandises de la boutique et le jugement ou la libération de tous les prisonniers victimes de longues détentions préventives illégales et arbitraires.
Frapp traine l’Etat devant la Cour suprême
Le secrétariat exécutif national du FrappP a attaqué en justice la décret du chef de l’Etat portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections départementales et municipales du 23 janvier 2022. Les conseils de Frapp ont déposé hier, la requête à la Cour Suprême. Pour Guy Marius Sagna et Cie, le décret vise à accélérer le déroulement des opérations d’inscription dans un délai réduit et compressé mais aussi et surtout de permettre une moindre participation des citoyens au scrutin notamment les primoinscrits et les primo-votants. Ils pensent que les primo-votants et les primo-inscrits sont impactés directement par ce nouveau décret parce qu’ils ne sont pas dans les conditions pour s’inscrire. Le mouvement Frapp qui considère ce décret comme une contrainte pour les primo votants, a sollicité l’intervention du juge du référé pour rétablir le droit. La Cour suprême dispose d’un délai de 48 heures pour statuer sur la requête de Frapp.
Khadim Mboup et son amie Gangué Dioum écopent 7 jours
Khadim Mboup, l’étudiant de vingt-deux ans inscrit en première année à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, et Gangué Dioum, une candidate au baccalauréat général au centre du lycée d’enseignement général de Ndayane (commue de Diourbel), ont été fixés sur leur sort, hier devant le tribunal des flagrants délits de Diourbel. Le jeune avait été arrêté mardi dernier après avoir passé les épreuves d’anglais à la place de son amie. Pour réussir son forfait, Khadim Mboup dont le père est un richissime émigré basé en Amérique, s’était déguisé en fille. Seulement, il sera démasqué au troisième jour de l’examen. Face au juge hier, Khadim Mboup et Gangué Dioum ont exprimé leurs profonds regrets et présenté leurs plates excuses. S’expliquant, l’étudiant qui précise que sa coaccusée n’était juste que son amie et non pas sa petite amie, a indiqué avoir agi pour aider cette dernière qui n’était plus en état de faire l’examen parce qu’étant émotionnellement atteinte. Quant à la fille, elle a déclaré que c’est bien elle qui a proposé à Khadim de l’aider en passant le baccalauréat général à sa place. Tous deux poursuivis pour fraude et complicité de fraude, usurpation d’identité et complicité d’usurpation d’identité, ont bénéficié de la clémence de la Cour qui les a condamnés à une peine d’avertissement d’un mois dont sept jours de prison ferme.
Décès de Chérif Habib Aïdara, maire du Bonconto
Le maire de la commune de Bonconto, département de Vélingara, a été rappelé à Dieu hier, à Dakar. Ses administrés et la mouvance présidentielle perdent ainsi un leader qui était imbattable dans sa commune. Grand chef religieux, Chérif Habib Aïdara présidait l’association des maires du département de Vélingara. Homme d’actions, il était aussi président de la commission environnement du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct). Le défunt maire de Bonconto est décrit comme un homme d’une générosité légendaire. «L’As» présente ses condoléances à la famille éplorée et aux populations de la commune.
Fin de mandat de Me Alioune Badara Cissé à la Médiature
Me Alioune Badara Cissé a bouclé hier son quinquennat à la tête de la Médiature de la République. Le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) à Saint-Louis occupait ce poste depuis le 05 août 2015 après son départ du ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. Lui, qui avait hâte de terminer son mandat pour retrouver sa liberté de ton, va sans douter décliner très bientôt ses ambitions politiques. Il va rejoindre le champ politique qui commence à bouillonner en perspective des prochaines élections locales. C’est l’ancien premier président de la Cour d’appel de Dakar, Demba Kandji, qui est pressenti à la Médiature. En tout cas, son nom revient très souvent lorsqu’on parle du successeur de Me Alioune Badara Cissé. Nous serons bientôt édifiés.
Baisse du taux de réussite au 1er tour du Bac 2021
Les résultats du Baccalauréat au premier tour sont inquiétants en banlieue. Dans l’un des centres tests comme le Lycée Limamou Laye de Guédiawaye, le taux de réussite est de 32% au premier tour. Une situation qui suscite beaucoup d’interrogations, puisque l’école n’a pas connu de perturbations cette année. Peutêtre que les acteurs de l’éducation nous en diront plus sur les raisons de cette baisse.
Primes de motivation Covid-19 à Nabil Choucair
Les travailleurs municipaux du centre de santé Nabil Choucair de la commune de Patte d’Oie n’en peuvent plus de patienter pour recevoir leurs primes de motivation Covid-19. Pour le coordonnateur de l’intersyndicale de ces travailleurs, El Hadji Thiam par ailleurs membre du Sytracol, les agents municipaux de la santé doivent être édifiés sur leurs primes. M. Thiam exige des comptes aux autorités en charge de ce dossier.
Vol avec violence
A. Diouf croupit en prison pour vol, menaces de mort et coups et blessures volontaires au préjudice de O. Faye. Le mis en cause s’était pointé dans la boutique de pari-foot pour jouer. Sommé par le gérant O. Faye de quitter les lieux à cause de son comportement désagréable, A. Diouf a défoncé la porte avant de le bastonner et voler une partie de son versement journalier. O. Faye qui a été blessé s’est rendu à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre son bourreau. A. Diouf a interpellé et sera déféré au parquet au terme de sa garde à vue.
Usage de chanvre indien
A. Sall et son acolyte M. Diallo, respectivement menuisier et marchand ambulant, devront réfléchir une prochaine fois avant de fumer l’herbe qui tue. Ils avaient transformé leur chambre à coucher en fumoir. Surpris à la Zone de captage par les éléments de la Brigade de recherche de la Police de Grand Yoff, ils ont eu droit à un ticket gratuit pour Rebeuss.
Réplique d’Amadou Ba de Locafrique
L’information selon laquelle le Directeur Général de la Compagnie Ouest Africaine de Crédit-bail (Locafrique) Amadou Ba et son collaborateur Me Mamadou Diop ont été placés en garde à vue est totalement fausse. C’est ce qu’indique le père de Khadim Ba dans un communiqué parvenu à «L’As». En sus, il indique n’avoir jamais demandé le retrait de la plainte de son fils, ni sollicité une quelconque médiation, précisant qu’ils étaient dans les locaux de la gendarmerie pour tout simplement répondre à une convocation des pandores. Ainsi, Amadou Ba et ses avocats comptent traduire en justice les journalistes qui ont véhiculé ces informations.
Remise de décisions à 91 délégués de quartiers de Pikine
Les délégués de quartiers de Pikine étaient aux anges après avoir reçu des mains du maire de la ville leurs attestations. Ne pouvant plus contenir leur joie, ces représentants de quartiers, au nombre de 91, ont déclaré que chacun d’entre eux sera dans sa localité le directeur de campagne du maire Abdoulaye Timbo pour sa réélection en 2022. Revenant sur la cérémonie, le président de l’union départementale des délégués de quartiers de Pikine s’est félicité de cette initiative qui, selon lui, était tant attendu par ces derniers. Mactar Niang renseigne que le processus a été très long, mais le résultat escompté a été obtenu. A l’en croire, les délégués sont les représentants à la base de l’administration territoriale. Prenant la parole, le maire de Pikine déclare que ces 91 délégués de quartiers avaient remplacé par intérim des délégués décédés. Ainsi en collaboration avec l’association départementale des délégués de quartiers, la ville a décidé de leur remettre ces décisions afin qu’ils travaillent en toute légalité. D’autant plus qu’avec l’Acte 3, les délégués travaillent avec les maires des communes, a dit Abdoulaye Timbo.
par Pape Faye
VIDEO
LETTRE À UN TUEUR
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps - Hideux Corona ! La planète est inconsolable depuis ton règne sur la terre. Si seulement tu pouvais sonner le glas pour que prennent fin les atrocités. Il est vingt heures sur le monde et plus de vie dans les rues
Ils pleureront leurs géniteurs enlisés dans le néant
Et dans la froideur du linceul
Hideux Corona !
Si seulement tu pouvais un instant t’arrêter
Et regarder le visage éploré de la planète
Ses yeux humides
Gonflés par les pleurs de ses occupants
Regarde hideux Corona
Ici les théâtres sont aphones
Les balcons sont des lieux de musique
Les terrasses transmuées en nattes de prières
Le silence des voix a fissuré les murs des campus
Le virus a tu le vacarme des marchés
La clameur des tribunaux
Le cri strident de la cour de récré
Seul le chant mélancolique de l’angoisse
Pour décélérer le battement du cœur
Si seulement tu pouvais
Regarder son sourire sans rictus
Son cœur élégiaque en lambeaux
Et ses poumons lynchés par la maladie
Covid-19 !
Hideux Corona
Si seulement tu pouvais un instant t’arrêter
Et regarder la danse tragique du vautour
Qui nargue les médecins d’Hippocrate
Sous l’œil
Des continents disloqués
Des océans barricadés
Des ciels fermés
Des frontières cadenassées
Des communautés décimées
Paquetées
Dans les conteneurs pestilentiels
Regarder
Des milliardaires en émiettement
Des stars en délabrement
Toute cette danse tragique
Dans les abîmes de la peur et de l’angoisse
Se déclament le silence des muezzins
Et le calme assourdissant des prêtres
Comment ne pas penser à l’enfance
Esseulée dans l’errance immature des ans
Le monde est maussade et insipide
Il est terne et pessimiste
Comme un deuil planétaire
Il écrit ses lettres criminelles
Sur la face hideuse des tombeaux
Hideux Corona !
La planète est inconsolable
Depuis ton règne sur la terre
Ma terre mienne
Qui porte les stigmates centenaires
De la veuve usée par l’âge
C’est hideux un monde qui manque à ses promesses
C’est hideux un monde qui ne parle plus à ses rêves
Je comprends qu’elle soit inconsolable mère planète
Avec rêves saccagés
Ses espoirs coulés
Si tu pouvais un instant t’arrêter
Ô ! hideux Corona
Et compter ses morts par milliers
Les morts de la planète
Alignés dans les hôpitaux
Et dans les couloirs des jardins publics
Avant la mise en fosse
Je dirai partout ta mansuétude
Jusqu’à l’autre bout du monde
La planète est inconsolable
Ô ! hideux Corona
Si seulement tu pouvais sonner le glas
Pour que prennent fin les atrocités
Arrêter la ruée d’innocents dans tes bras
Rouges du crime crapuleux
Il est vingt heures sur le monde
Et plus de vie dans les rues
Qui se douchent du silence coloré des gyrophares
Quelque chose d’immonde dicte sa loi
Le silence est lourd
Et accablant
La nuit monte la garde
Sur ses jambes frêles
Comme une silhouette macabre
Qui veille sur le mutisme des monastères
Ô ! hideux Corona
Je te somme de revenir sur tes pas
Et de ne plus réapparaître
La planète est inconsolable depuis
Que tu flottes sur Wuhan
Qui pleure sans fin ses martyrs tombés
Dans le crematorium
Hideux Corona
Il est vingt heures sur mon balcon
La nuit se recroqueville sur la planète
Qui gémit de douleur lombaire
Dans son manteau de tristesse
L’angoisse déambule chaque soir
Le long des rues
Partout sur les pavées
Les lumières sont tristes
Les mosquées pleurent leurs fidèles
La peur s’invite sur la ville
La peur s’invite… !
Hideux Corona
Pense aux femmes sevrées d’amour
Et qui ne dorment plus
Aux enfants sans âge qui attendent demain
Aux vieillards sans-le-sou
Sans la pitance
Aux sans-abri qui déambulent dans l’instant
Pense aux opulents qui ne savent
Quoi faire de leurs dollars
L’amour manque au temps
Moi je pense à l’apprenant en mal-vivre
Au marginal en mal d’avenir
Je pense aux diplômés qui naviguent dans l’incertain
Je regarde et pleure les corps qu’on incinère
Dans les immenses brasiers du temps
Ils se meuvent dans le silence malodorant
De l’infini
Hideux Corona
Si seulement tu pouvais un instant saisir la vie
Au rebond
Et regarder les confinés
Résignés à devoir prendre leur mal en patience
Comme des reclus solitaires
J’observe malgré moi
Depuis les gradins clos de ma douleur
Le combat contre la mort du nourrisson
Confiné entre le bras et le sein de sa mère
Qui vient de tirer seule sa révérence
Dans le silence des captifs
Assignés à résidence
Hideux Corona !
Si tu pouvais un instant
Arrêter la danse du boucher sur la piste de sang
Restituer la vie aux mots
Qui s’étranglent la gorge dans les abattoirs
Aux chants d’amour qui se suicident
En se jetant par la fenêtre du balcon
Ils n’en peuvent plus d’être confinés à vie
Si tu pouvais hideux Corona
Ne plus monter la garde
Dans les mosquées et les chapelles
Les amphis et les arènes
Les stades et les jardins
Nous serrerions sans crainte
Les rangs dans les mosquées
Pour qu’enfin
La pluie nettoie les larmes de la planète
À grande eau
Covid-19….
Cordialement !
Acteur, metteur en scène, coach, expert formateur, Pape Faye est directeur général du cabinet G’Art-Ri, spécialisé dans l’événementiel. Président des artistes comédiens du Sénégal, il est membre du Conseil national de régulation de l’Audiovisuel du Sénégal (CNRA). Pape Faye est aussi Professeur d’art oratoire de technique vocale et de diction.
par Damien Glez
LA FRAUDE PASSIONNELLE DE KHADIM MBOUP, CANDIDAT AU BAC HABILLÉ EN FEMME
On serait parfois tenté d’accorder un diplôme à celui qui a su tricher avec talent, élégance et originalité. Après tout, le culot n’est-il pas de ces atouts qui garantissent certaines carrières professionnelles aussi remarquables que fulgurantes ?
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 05/08/2021
Dans la ville sénégalaise de Diourbel, un jeune homme s’est travesti pour passer l’épreuve d’anglais à la place de son amoureuse. Les réactions vont de l’indignation à l’attendrissement…
À bien y réfléchir, on serait parfois tenté d’accorder un diplôme à celui qui a su tricher avec talent, élégance et originalité. Après tout, le culot n’est-il pas de ces atouts qui garantissent certaines carrières professionnelles aussi remarquables que fulgurantes ? Parfois, au panache de la mise en scène frauduleuse s’ajoute même une dimension théâtrale et un zeste de romantisme. Le Sénégal vient d’en être le témoin…
C’est dans le quartier Ndayane de la ville de Diourbel, ce 31 juillet vers 17 heures, qu’un jeune homme âgé de 22 ans s’est déguisé en femme pour passer une épreuve d’anglais, dans un centre d’examen du baccalauréat. Vêtu d’une robe et d’un foulard de couleur fuchsia et aux motifs noirs et blancs, le cou orné d’un châle anthracite, bretelle de soutien-gorge apparente, le garçon a esquissé une démarche féminine et compté sur le masque anti-Covid pour couvrir d’un supplément d’ambiguïté la nature réelle de son identité sexuelle…
Circonstance atténuante ?
Ce n’est qu’en plein examen, après avoir trompé la vigilance de l’accueil, que le fraudeur – nommé Khadim Mboup, selon la presse sénégalaise – sera confondu par une surveillante. L’histoire révèle qu’il n’y pas seulement fraude au sexe, mais tromperie sur la personne : amoureux, l’étudiant aurait cultivé de tels doutes sur les compétences de sa petite amie dans la langue de Shakespeare qu’il aurait décidé de passer, à sa place, l’épreuve d’anglais du baccalauréat.