KEEMTAAN GI - Malheur aux misérables !
Les apprenants ont assurément bon dos. A eux tous les mots et maux. On les sanctionne, les met au pilori. Si on ne les place pas sur le divan pour interpréter leur psychisme. On les parque comme s’ils étaient différents des autres composantes de la société. Celle qui les a façonnés. Et on veut qu’ils soient meilleurs que les autres. Et pourtant, depuis plus de trente ans, un psychologue n’a cessé d’appeler à un « Ndeup » collectif. C’est dire que le mal est profond et n’a cessé de s’élargir. Aujourd’hui, il a atteint le stade de la gangrène. Quand la morale et l’éthique ont complètement déserté le champ politique, quand la parole donnée en public est chahutée, quand on manipule les textes de lois pour éliminer des adversaires ou s’éterniser au pouvoir, quand l’on se dédit sans honte, faut-il s’attendre à un comportement exemplaire des apprenants ? A ce qu’ils fassent mieux que les responsables de notre état de sous-développement ? Nous voulons parler des détourneurs de deniers publics et des auteurs actifs ou passifs de corruption à grande échelle. Des gens dont les crimes ne sont jamais sanctionnés, mais camouflés ou mis sous le coude, selon l’heureuse expression de celui qui professait une gouvernance sobre et vertueuse. Nos élèves et étudiants sont des nains — en matière de mauvais comportements — devant ceux qui dirigent ce pays. Et qui ne veulent pour rien au monde lâcher leurs sinécures. La preuve par ces maires qui refusent de délivrer à leurs administrés des certificats de résidence. Et pour s’éterniser au pouvoir, ils se livrent à toutes sortes de manœuvres pour empêcher les jeunes (ceux qui ne sont pas leurs partisans, bien sûr) de voter. Des actes, hélas, qui ne seront jamais sanctionnés comme toutes ces prévarications de nos deniers publics. Mais rassurez- vous, la bande d’élèves de Pekesse et l’amoureux transi de Diourbel et sa soupirante subiront sévèrement le glaive de la justice. Laquelle est sans pitié pour les misérables… KACCOOR BI
ACCIDENT MORTEL À NDIOUM UNE ENVELOPPE DE 20 MILLIONS AUX FAMILLES DES VICTIMES
Les familles des 14 personnes décédées et celles des blessés dans l’accident survenu ce mardi matin sur l’axe Podor-Ndioum vont recevoir un soutien financier de 20 millions de francs de l’Etat. Une collision mortelle entre un car Ndiaga Ndiaye et un minibus avait produit ce triste bilan. Mansour Faye, ministre des Transports, qui s’est rendu hier sur les lieux de l’accident a transmis le message du chef de l’Etat. « Nous sommes là pour apporter notre soutien. Le président de la République, Macky Sall, a donné des instructions fermes allant dans le sens d’accompagner ces populations éplorées mais aussi les blessés qui sont actuellement au niveau de l’hôpital. On nous a signalé que, sur les 33 blessés, les 2 sont dans une situation plus ou moins grave. Nous essayons de les évacuer à Dakar pour une meilleure prise en charge » a indiqué le ministre. Il faut noter que d’autres actions de prise en charge et d’accompagnement sont prévues par le gouvernement. Mansour Faye, ministre des Transports, son collègue Samba Ndiobene Ka, le directeur des transports routiers, le directeur des routes se sont rendus à Ndioum, dans la soirée du mardi. L’accident a fait 11 morts dont 7 femmes. 9 d’entre eux sont morts sur le coup, 2 d’entre eux ont succombé à l’hôpital, 2 autres sont en réanimation.
COVID 19 ET OXYGENE SAHEL GAZ « DECHIRE » LA GRATUITE DE L’ETAT
Pour la bonne prise en charge des malades de covid-19 dans les centres de traitement des épidémies (Cte), le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr avait solennellement et officiellement déclaré la gratuité de l’oxygène médical. « L’Etat va prendre cette partie de la facture pour livrer gratuitement cet oxygène aux privés pour que le malade hospitalisé puisse voir dans sa facture défalquée la partie oxygène médicale. Et cela va largement et beaucoup soulager nos compatriotes qui se soignent dans le privé » avait rassuré le ministre sur instruction du président de la République. Depuis lors, les fournisseurs de gaz semblent ne pas prendre aux sérieux le ministre Abdoulaye Diouf Sarr. Les sociétés de production de gaz ont-elles reçu un arrêté ou un engagement de l’Etat leur notifiant la prise en charge par lui de cette gratuité ? Personne ne saurait vous le dire. En tout cas, la société Sahel-Gaz continue toujours de vendre ses bouteilles d’oxygène à des prix exagérés malgré la très forte demande. A preuve par la « Clinique du Golf » spécialisée dans la chirurgie cardiaque (Cœur et Vaisseaux) et très engagée dans la prise en charge des malades de covid19. République. Avant-hier, la « Clinique du Golf » s’est fait livrer 6 bouteilles d’oxygène pour une facture de 424.000 cfa soit environ 70.000 cfa/unité. Et comme la gratuité n’existe pour le moment que de nom, un parent malade d’un partenaire du « Témoin » a été obligé de payer sur place le prix de l’oxygène pour sa survie. « Malgré le coût élevé de l’oxygène, cette clinique réputée m’a sauvé la vie mais j’ai dû acheter moi-même mon oxygène ! Nous souhaitons que cette gratuité soit appliquée pour d’autres malades qui n’ont pas les moyens » a plaidé ce rescapé de la Covid19.
AFFAIRE LOCAFRIQUE: AMADOU BA, ME MAMADOU DIOP ET IMECIO MORENO CUEILLIS DE FORCE PAR LA GENDARMERIE!
Amadou Ba, Me Mamadou Diop et Imencio Moreno, attendus hier à 8 h par la Brigade de recherches de la gendarmerie, n’ont pas déféré à la convocation à l’heure indiquée. Las d’attendre les concernés, le commandant de la Brigade de recherches, Adama Niang, a envoyé ses hommes pour aller cueillir de force les concernés pour les acheminer dans ses locaux pour la suite des auditions entamées le mardi. Jusqu’à 23h, au moment où nous bouclions cette édition, Amadou Ba, Me Mamadou Diop et Imencio Moreno étaient encore retenus dans les locaux de la Brigade de recherches de la gendarmerie suite à la plainte de Locafrique. Même si certaines sources affirment que les deux hommes sont rentrés par la suite chez eux, le Témoin ne saurait confirmer une telle information. Il reste que l’homme d’affaires et l’ancien administrateur de groupes de presse n’ont pas réussi à fournir aux enquêteurs tous les documents afférents à l’organisation du Conseil d’administration de Locafrique. Des documents qui leur ont été demandés lors de leur première audition, mardi 3 août. Selon nos sources, le PDG de Carrefour Automobile, Amadou Ba, aurait cherché à jouer la carte de ses relations avec les hommes politiques et d’affaires ainsi que les marabouts du pays pour que son fils Khadim Ba retire sa plainte. Tandis que Mme Mamadou Diop aurait invoqué son diabète pour convaincre les enquêteurs de desserrer l’étau autour de sa personne. Les deux ont été convoqués suite à une plainte pour faux et usage de faux et escroquerie portant sur 50 milliards F CFA, de la société Locafrique, dirigée par Khadim Bâ, le fils d’Amadou Bâ. Dans le différend qui l’oppose la famille Ba, la Cour suprême a tranché en faveur du fils, Khadim, alors accusé par son père d’avoir commis des actes frauduleux pour se porter à la tête de l’entreprise Locafrique. Suite à une plainte déposée au tribunal, Amadou Ba accusait son fils de faux et usage de faux, association de malfaiteurs, abus de biens sociaux et escroquerie. Mais Khadim Ba avait été entièrement blanchi en septembre 2020 par le doyen des juges près le Tribunal de grande instance de Dakar. C’était avant que la première chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar inflige à Khadim Ba, le 29 juillet dernier, une peine de deux ans de prison dont trois mois ferme. Elle l’a également condamné à payer à son père, Amadou Ba, la somme de 12 milliards FCFA, en guise de dommage et intérêts. Le juge avait également ordonné l’exécution provisoire de la décision et fixé la contrainte par corps au maximum. La contre-attaque du fils contre son père a donc été foudroyante…
LE COVID-19 ET LES RESULTATS DU BAC 2021
A cause de ce fichu Covid, on n’aura pas droits aux délibérations stressantes et à la lecture hypnotique des résultats du Bac par les présidents des jurys. Comme l’année dernière, le BAC 2021 s’est déroulé en pleine pandémie de coronavirus. Les candidats ont composé dans le strict respect des mesures barrières. Les résultats ont commencé à être proclamés hier via des messages SMS ou même, dans certains endroits, via les radios locales qui font des directs sur l’événement. Une méthode très réfléchie, selon le directeur de l’Office du Bac, Mr. Socé Ndiaye. « Les messages que nous envoyons aux candidats pour leur donner leur numéro de table, centre etc. chaque année, c’est ce qu’on a utilisé pour donner les résultats du bac technique, et pour le bac général on reproduira le même schéma. Il y a plusieurs modalités de proclamation de résultats, mais on va commencer par cette modalité, après les autres vont suivre derrière, pour éviter que les personnes se regroupent ». Un choix qui, selon lui, se situe dans le cadre de la lutte contre la pandémie, notamment les rassemblements. Cette méthode semble être une continuité dans la mesure où même les convocations à l’examen ont été distribuées à chaque candidat de la même manière, de façon à les habituer dès le départ aux nouvelles conditions dans lesquelles se déroule l’examen du bac. Par ailleurs, Socé Ndiaye rassure quant au parfait fonctionnement de cette solution technique et déclare à cet effet : « la majorité a reçu un message de convocation parce que la majorité a fourni un numéro de téléphone valable, donc un message envoyé »; cependant, « si la personne ne donne pas un bon numéro, cette personne ne recevra jamais de message » a ajouté le directeur de l’Office du Bac.
BAC LES TAUX DE REUSSITE VARIENT ENTRE 14 ET 26 % A KAOLACK
Le taux de réussite varie entre 14 et 26 % dans la ville de Kaolack (centre), après la publication des premiers résultats du baccalauréat. Au centre du lycée Valdiodio Ndiaye, 96 candidats de la série L’AR du jury 1361 ont réussi d’office, tandis que 123 autres sont autorisés à subir les épreuves du second tour sur un total de 413 candidats. Le taux de réussite s’élève ainsi à 23,24 %. Dans ce même jury, deux candidats ont obtenu la mention «très bien’’, dix la mention «bien’’ et 21 la mention «assez bien’’. Pour le jury 1357 du lycée Ibrahima Diouf, 26 candidats ont été déclarés admis d’office, alors que 43 autres devront passer le second tour sur un total de 174 candidats, soit un taux de réussite de 14, 94 %. Aux cours privés Mboutou Sow, le taux de réussite se chiffre à 26, 23 % au jury 1355. Dans ce jury dont fait partie la série L1, 23 candidats ont été admis d’office. Soixante-six autres vont subir les épreuves du second tour sur un total de 189 candidats. En outre, 14 candidats de la L2 ont réussi dès le premier, et 39 autres élèves vont devoir subir les épreuves du second tour. Pour cette série qui compte 162 candidats, le taux de réussite s’est établi à 17,78 %.
TELIKO CHERCHE A SE DEBINER MAIS IL N'Y ARRIVERA PAS
Il est des moments où des hommes s'assument. Pour rappel, Souleymane Téliko m'a attrait à la barre en première instance et je me suis présenté à toutes les audiences et ai subi toutes les étapes de la procédure. Qu'il prenne ses responsabilités et vienne
« Monsieur Madiambal Diagne, Administrateur général du Groupe Avenir Communication SA informe les médias sur les dernières évolutions de son différend avec le magistrat Monsieur Souleymane Téliko. Après avoir obtenu, conformément à la loi, l'autorisation de poursuivre M. Téliko devant la chambre criminelle de la Cour Suprême, suite à de fallacieuses accusations de viol et d'escroquerie portées contre ma personne, à la barre du tribunal de grande instance de Dakar, différentes démarches et procédures ont été enclenchées. A notre grande surprise, M. Téliko s'organise systématiquement pour ne pas recevoir la Sommation interpelative que je compte lui servir depuis le 6 juillet 2021.
Les huissiers de justice Me Adama Dia (huissier à Dakar et par ailleurs Président de l’Ordre des huissiers du Sénégal) et Me Seynabou Diaw Faye (huissier de Justice à Thiès) commis se sont rendus, tour à tour, à ses domiciles dakarois, à son bureau à Thiès et au siège de l'Union des magistrats du Sénégal (UMS), pour lui remettre la Sommation. A la date où ce communiqué est produit, les auxiliaires de Justice ne parviennent pas à trouver le président de l'UMS, de surcroît magistrat à la Cour d'appel de Thiès. Les huissiers ont eu à faire le pied de grue devant son domicile de Scat-Urbam près de la Foire de Dakar, durant plusieurs heures et plusieurs jours de suite et Souleymane Teliko y demeure cloîtré à l'intérieur et leur refuse l'accès. Il est aussi invisible à son bureau à Thiès aux différentes descentes des huissiers.
Il est des moments où des hommes s'assument. Pour rappel, Souleymane Téliko m'a attrait à la barre en première instance et je me suis présenté à toutes les audiences et ai subi toutes les étapes de la procédure. Qu'il prenne ses responsabilités et vienne à la barre de la Cour suprême confirmer ou infirmer ses dires sur moi. C'est la moindre des choses qu'il pourrait faire, eu égard à l'image d'homme vertueux et de principes, pétri de rigueur morale, religieuse et/ou professionnelle, qu'il clame urbi et orbi.
Dans tous les cas, la chambre criminelle de la Cour Suprême sera saisie pour connaître de cette affaire car les Sénégalais doivent savoir si Souleymane Teliko dit la vérité ou des mensonges sur mon compte. Et justice devra être rendue devant l'opinion publique que Souleymane Teliko avait voulue prendre à témoin depuis le début de cette affaire. »
Fait à Dakar, le 4 août 2021.
DIAMBARS VEUT CONSOLIDER LES RÉSULTATS DE TEUNGUETH FC ET DU JARAAF
Saly-Portudal (Mbour), 4 août (APS) - Diambars FC, représentant sénégalais à la prochaine Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), ambitionne de contribuer à consolider les résultats du Sénégal dans les compétitions africaines, dans le sillage de Teungueth FC par exemple, qui a manqué de peu de se qualifier pour les quarts de finale de la dernière Ligue africaine des champions.
"Nous allons essayer de consolider les résultats du Sénégal au niveau des compétitions africaines avec nos qualités et peut-être nos défauts. Notre effectif ne changera pas’’, a promis Saër Seck, son président.
Il intervenait au cours de la conférence de presse que le président de l’Olympique de Marseille (OM), Pablo Fernandez Longoria, animait mardi dans les locaux de son académie à Saly-Portudal, au terme d’une visite de 48 heures que le patron du club phocéen a effectuée dans ses installations.
Le club de l’Institut Diambars, malgré la jeunesse de son effectif, a terminé à la deuxième place de la Ligue sénégalaise et compte aller en compétitions africaines avec toute l’ambition déjà manifestée l’année dernière par Teungueth FC et le Jaraaf.
Contrairement à Teungueth FC en Ligue africaine des champions, le Jaraaf de Dakar avait réussi à se qualifier pour les quarts de finale de la dernière Coupe de la CAF dont le club de la Médina n’a raté les demi-finales qu’à un but près.
’’Malheureusement, l’effectif dont dispose Diambars sera réduit à cause d’un certain nombre de joueurs qui partiront ailleurs et qui seront remplacés par de plus jeunes qui viendront des catégories inférieures. On ne va pas recruter de nouveaux joueurs, mais nous allons partir avec des jeunes formés à Diambars", a poursuivi Saër Seck.
L’objectif de Diambars, aussi bien en championnat qu’en coupe CAF, "c’est de gagner le premier match et de sortir victorieux du match", a insisté Saër Seck.
Interpellé sur la nécessité pour son club de construire un stade répondant aux normes internationales dans un contexte où son équipe va jouer la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), Saër Seck a répondu que tous les grands stades déjà construits ou ceux en cours de réalisation sont à l’actif de l’Etat du Sénégal.
L’EXPLOITATION PÉTROGAZIÈRE AU MENU D’UNE CONFÉRENCE PUBLIQUE
Dakar, 4 août (APS) - Le groupe de presse privé Alkuma, opérant sur le Sénégal oriental à partir de Tambacounda, annonce organiser samedi une conférence publique sur les opportunités de l’exploitation pétrogazière au Sénégal.
Prévue à partir de 10h, à l’hôtel Niji, dans la capitale orientale du Sénégal, cette conférence va porter sur le thème : "Pétrole et gaz : quels défis et opportunités pour les régions périphériques comme Tambacounda ?"
Selon un communiqué reçu de l’organisation, cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la première édition d’un forum dénommé "Carrefour des idées d’Alkuma".
Le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, va présider l’ouverture officielle de cette conférence dont il est le parrain.
Les débats seront ensuite introduits par le professeur Mary Teuw Niane, président du conseil d’administration de Petrosen Holding, ancien ministre et ancien recteur de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
La conférence sera modérée par Abdoul Aziz Tandia, directeur de l’Agence régionale de développement (ARD) de Tambacounda.
Sont attendus à cette conférence, des représentants du ministère du Pétrole et des Energies, ainsi que plusieurs autorités administratives et judiciaires, des représentants de services techniques de l’Etat, des élus locaux, membres de la société civile et des chambres consulaires.
Il y aura aussi des opérateurs économiques, des artisans, notabilités et autorités religieuses, des étudiants et des élèves, etc.
"L’objectif de cette conférence consiste à mieux informer, préparer et outiller les décideurs territoriaux, les entrepreneurs, les dynamiques jeunes et femmes pour saisir les nombreuses opportunités qu’offre cette phase d’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal", peut-on lire dans le communiqué.
Le groupe de presse privé Alkuma compte un mensuel du même nom, un portail web (alkuma.info), une station radio (Alkuma Fm 107.0) ainsi qu’une régie publicitaire.
IL EST ACTUELLEMENT DIFFICILE DE PRENDRE DES MESURES RESTRICTIVES
Afia Mbacké (Tocky Gare, Diourbel) - La directrice générale de la Santé, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a reconnu, mercredi, la difficulté de prendre des mesures restrictives dans le contexte actuel de la riposte sanitaire au coronavirus dans des pays à ressources limitées comme le Sénégal.
"Sur le plan sanitaire, il est difficile actuellement d’aller à de grandes mesures restrictives, parce que nous sommes des pays à ressources limitées sur le plan économique", a-t-elle dit.
Marie Khémesse Ndiaye prenait part à une sensibilisation des chefs religieux de Diourbel sur le Covid-19, initiée par les autorités sanitaires et administratives de la région.
Dans le cadre de cette sensibilisation, elle s’est rendue chez le guide religieux Serigne Moustapha Lakrame Mbacké au village d’Afia Mbacké, dans la commune de Tocky Gare, dans le département de Diourbel, en compagnie d’autorités administratives locales.
La directrice générale de la Santé a saisi cette occasion pour rappeler que le vaccin est "un moyen très efficace" dans la riposte contre le coronavirus qui, depuis plus d’un an, "est en train de faire beaucoup de dégâts".
"Il y a les mesures barrières, le lavage des mains et la distanciation sociale, mais, pour la première fois dans l’histoire de la médecine, en moins d’un an, on a pu trouver l’arme fatale qui est le vaccin", a relevé Marie Khemesse Ngom Ndiaye.
Les rumeurs sur les vaccins ont toujours existé et accompagné leur mise sur le marché, mais "le vaccin qui a été trouvé au bout d’un an est entouré de beaucoup plus de rigueur", a-t-elle fait valoir.
Les autorités sanitaires indiquent que malgré la disponibilité des vaccins, elles envisagent de renforcer les hôpitaux en lits et disent travailler pour ’’rendre accessible l’oxygène’’, tout en sachant que la "meilleure alternative pour combattre la pandémie est de se faire vacciner".
Après avoir pris sa dose unique du vaccin Jonhson & Johnson, le guide religieux mouride Serigne Moustapha Lakrame Mbacké a magnifié le travail des médecins dans le cadre de la riposte au Covid-19.
"Les médecins travaillent pour le bien-être de la population, donc j’invite mes disciples et autres sympathisants à se faire inoculer le vaccin", a-t-il lancé.
DJIBRIL WADE, NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA LIGUE PROFESSIONNELLE
Dakar, 4 juil (APS) – Le président de l’équipe de Niary Tally, Djibril Wade, a été élu ce mercredi comme successeur de Saer Seck qui a dirigé la Ligue sénégalaise de football professionnel pendant ces huit dernières années.
Seul candidat à la succession du président sortant qui a décidé de ne pas se porter candidat à un 3ème mandat, Djibril Wade a réussi à se faire élire. Il devient ainsi le 3-ème président de l’histoire de l’instance dirigeante du football professionnel après Louis Lamotte (2009-2013) et Saer Seck (2013-2021).
Après avoir bénéficié de la confiance des électeurs, il a souligné que le football local ‘’mérite plus de soutien et de considération de la part de nos autorités’’. Il estime que les quatre années de son mandat doivent servir à une ouverture de la Ligue professionnelle vers toutes les autres activités économiques, culturelles et sportives.
Ancien vice-président de la LSFP, le président Wade a appelé à une véritable évaluation de l’évolution de la structure et tendre à la mise en place ‘’d’un club de type nouveau’’ dans le football sénégalais.
Tout ce qui doit se faire le sera ‘’en parfaite harmonie’’ avec la Fédération sénégalaise de football, ‘’notre partenaire privilégié’’, a retenu le nouveau patron du football professionnel.
‘’Nous entamerons une série d’actions et de rencontres dans les prochains jours’’, a annoncé le président Wade qui a tenu à féliciter son prédécesseur, Saer Seck.
Ce dernier a appelé tous les acteurs et notamment la Fédération sénégalaise de football à apporter tout son soutien au nouveau président de la Ligue professionnelle.
Par Alassane THIAM
COVID, MACKY, UNE MAIN QUI TREMBLE
Pourquoi le président de la République, malgré l’appel des médecins et des soignants, ne prend pas de décisions adaptées et courageuses face à la crise actuelle, alors que la situation est beaucoup plus grave que celle de mars 2020 ?
Certains sénégalais se considèrent-ils immortels ou sont-ils immatures et inconscients ? L’état sénégalais joue-t-il pleinement son rôle ?
La crise sanitaire qui perturbe le fonctionnement mondial et crée une psychose à l’échelle de la planète ne semble pas préoccuper outre mesure certains de nos compatriotes.
Pourtant, en mars 2020, le président de la République Macky Sall avait pris des décisions radicales qui ont permis de freiner la progression de la pandémie. L’exemple du Sénégal était cité en référence par différents médias internationaux.
L’état sénégalais avait pris à bras le corps la situation, malgré l’absence d’un important taux de positivé. Les sénégalais se sont néanmoins accommodés à la situation, malgré leurs conditions de vie inadaptées au respect des gestes barrières, le port de masques dans un pays avec des températures parfois caniculaires.
Depuis le mois de juin 2021, le nombre de contaminés est devenu préoccupant. En moyenne, plus de 30% de personnes testées sont positives. La responsabilité de cette situation est attribuée au président de la République qui a fait une tournée économique en pleine pandémie. Il est vrai que la télévision d’Etat nous a montré sur tous les plans un public sans masques accueillant Macky SAll.
C’était une communication par l’image qui s’inscrit dans une démonstration du président, adulé par son peuple, malgré les événements de mars 2020 qui ont fait 10 morts. L’indiscipline notoire des sénégalais, la manifestation de l’opposition sont également nommées comme vecteurs de développement de la pandémie. Nous pouvons dire que le degré de responsabilité n’est pas le même, car le chef de l’Etat doit montrer l’exemple. Il ne peut pas dire : « Faites ce que je vous dis, ne faites pas ce que je fais ».
Une question s’impose à nous : Pourquoi le Président de la République, malgré l’appel des médecins et des soignants, ne prend pas de décisions adaptées et courageuses face à la crise actuelle, alors que la situation est beaucoup plus grave que celle de mars 2020 ? Craint-il la réaction de la population ?
Les français, « gaulois réfractaires » (nom donné par leur président Macron) doivent se soumettre aux décisions difficiles, sous peine de sanction, de perdre leur emploi ou d’interdiction d’entrer dans certains lieux publics. Pourtant, ils sont beaucoup plus véhéments à l’égard de la vaccination. La main de Macky Sall tremble par peur de défiance de nos concitoyens et de certains religieux.
La télévision d’Etat, par diversion, nous montre les réalisations du président de la République pour nous faire oublier ces durs moments que vivent les sénégalais. Par ailleurs, la vaccination a démarré très doucement, suite à une communication désastreuse du chef de l’Etat.
En effet, ce dernier n’a pas tenu compte des différentes craintes légitimes d’une population qui ne disposait que du vaccin chinois non homologué et d’un autre, « Astrazenica, très décrié. Notons également la bélénophobie (peur des aiguilles) qui est réelle au Sénégal. Rappelons que le chef de l’Etat avait déclaré que si les sénégalais ne voulaient pas se vacciner, il donnerait les doses aux pays de la sous-région. Cette intervention a donné l’impression que les citoyens étaient libres d’être infectés. Une minorité d’activistes sénégalais a envahi certaines rues de Dakar avec certains tags indiquant : « Occident, votre vaccin, mettez-vous dans le fion ».
Tous les ingrédients étaient réunis pour que nous arrivions à cette catastrophe annoncée. Certains sénégalais continuent à défier le virus, sans tenir compte de sa gravité : les cars sont bondés de citoyens sans masques, les représentants de l’état ne montrent pas l’exemple, les religieux semblent perdus. Les décisions de fermetures de frontières, de circulation interurbaine, de lieux accueillant du public ne sont pas encore à l’ordre du jour. Macky a-t-il peur de la défiance de la population, notamment des jeunes ?
Le syndrome de mars 2020 est encore vivace. Cependant, les deux situations sont incomparables car, nous sommes réellement face aux drames humains et à la mort qui nous guette tous les jours. Les sénégalais sont livrés à eux-mêmes, car leur chef refuse de prendre des décisions impopulaires, pourtant nécessaires à leur survie.
Dakar, 4 août (APS) – Le club d’Amiens (ligue 2 française) a annoncé l’arrivée ‘’sous forme de prêt avec option d’achat’’ de l’attaquant sénégalais Aliou Badji en provenance d’Al Ahly d’Egypte.
‘’L’Amiens SC et Al Ahly (Egypte) ont trouvé un accord pour le prêt avec option d’achat de l’attaquant sénégalais", rapporte le site officiel du club français. Il rappelle que l’ancien joueur du Casa Sports (élite sénégalaise) a déjà évolué à ‘’Djurgarden en Suède, au Rapid de Vienne en Autriche ou encore dernièrement à Ankaragücü en Turquie, où il était prêté la saison passée’’.
Aliou Badji a été appelé à plusieurs reprises dans les sélections de jeunes, notamment les U20, sélection avec laquelle il a disputé la Coupe d’Afrique des Nations U20 et la Coupe du Monde U20 en 2017.
A Amiens, il retrouvera ses compatriotes Amadou Ciss et Formose Mendy.
Âgé de 23 ans, il portera le numéro 17 dans cette équipe reléguée en ligue 2 à l’issue de la saison 2019-2020.
LE SUD ET LE CENTRE SOUS DES ORAGES ACCOMPAGNÉS DE PLUIES
Dakar, 4 août (APS) - Les régions sud et centre seront touchées au cours de la nuit par des orages accompagnés de pluies d’intensité variable en provenance de l’est du pays, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
"Des orages accompagnés de pluies d’intensité variable aborderont l’Est du pays au courant de la soirée et évolueront vers l’Ouest, intéressant les régions sud et centre au courant de la nuit puis le centre-ouest très tôt dans la matinée du jeudi’’, indiquent les prévisionnistes.
Dans leurs prévisions pour les prochaines 24 heures à compter de ce mercredi à 21 heures, ils prédisent que pour la journée de jeudi, ’’les pluies resteront surtout concentrées vers les localités sud et centre du territoire’’.
"En raison de la forte couverture nuageuse, poursuivent-ils, les températures journalières resteront moins marquées sur la quasi totalité du pays, à l’exception des localités est où elles tourneront autour 38°C.’’
Ils tablent sur des visibilités généralement bonnes et des vents d’intensité faible à modérée qui seront de nord-ouest à sud-ouest.