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3 juillet 2025
IL NE FAUT PAS CONSIDÉRER LA HAUTE COUR DE JUSTICE COMME UN TRIBUNAL POLITIQUE
Invité de l’émission En Vérité sur Radio Sénégal, Abdoul Maliky Bousso, chargé de programme au Forum Civil, a mis en lumière des sujets d’actualité brûlants, notamment la révocation de Barthélémy Dias, les réformes judiciaires, et la gestion des ressource
Invité de l’émission En Vérité sur Radio Sénégal, Abdoul Maliky Bousso, chargé de programme au Forum Civil, a mis en lumière des sujets d’actualité brûlants, notamment la révocation de Barthélémy Dias, les réformes judiciaires, et la gestion des ressources minières. Parmi ses interventions, il a insisté sur l’importance de ne pas considérer la Haute Cour de Justice comme un tribunal politique.
Selon M. Bousso, la Haute Cour de Justice, bien qu’établie par l’Assemblée nationale, n’a pas vocation à être un outil partisan. « Elle doit juger les hommes politiques pour des actes commis dans le cadre de la loi, et non pour des raisons politiques. La reddition des comptes est une obligation légale qui doit être menée dans l’intérêt général des populations, » a-t-il affirmé. Comparant la Haute Cour de Justice sénégalaise à des institutions similaires aux États-Unis et en France, il a souligné qu’elle s’inscrit dans une logique juridique et non idéologique.
Interrogé sur la composition actuelle de l’Assemblée nationale et les potentielles polémiques, Abdoul Maliky Bousso a défendu le rôle des députés, affirmant qu’ils travaillent avec des experts en droit pour assurer la conformité des procédures. Il a toutefois appelé la société civile à accompagner ces parlementaires afin qu’ils mènent à bien leurs missions.
Concernant les réformes, il a estimé qu’il serait pertinent d’envisager des mécanismes permettant aux tribunaux ordinaires de juger les ministres pour certains actes. Cependant, il a rappelé qu’assumer des responsabilités étatiques implique d’être jugé dans un cadre adapté, distinct de celui des citoyens ordinaires.
Sur la révocation de Barthélémy Dias M. Bousso a analysé cette affaire sous deux angles. D’un point de vue politique, il s’est interrogé sur l’inaction des autorités précédentes et leur décision de laisser l’affaire traîner jusqu’à aujourd’hui. Sur le plan judiciaire, il a regretté que le jugement rendu depuis 2014 n’ait pas été exécuté plus tôt, soulignant que le mélange entre les agendas politiques et judiciaires est à l’origine de ce retard. Il a également appelé à des réformes, notamment l’instauration d’un juge de l’application des peines pour éviter de telles situations.
M. Bousso a salué la démarche du président de la République concernant la publication des rapports de contrôle, tout en déplorant que ceux de l’Inspection Générale d’État (IGE) ne soient toujours pas rendus publics. Il a insisté sur l’importance de cette publication pour respecter la loi et garantir la transparence dans la gestion des affaires publiques. « C’est une question de principe », a-t-il martelé, rappelant que l’information des citoyens est un droit fondamental.
Abordant la part de l’État dans les entreprises minières, Abdoul Maliky Bousso a estimé que les 10 à 15 % actuels ne suffisent pas à produire les effets escomptés. Il a plaidé pour une augmentation de cette part, conformément aux possibilités légales, et pour que 50 % des commandes des entreprises minières bénéficient aux sociétés sénégalaises d’ici 2030. Mettant en lumière la pauvreté des populations vivant sur des terres riches en ressources, il a appelé l’État à mieux encadrer l’exploitation minière afin que les retombées profitent directement à ces communautés.
BURKINA FASO ADOPTE UNE LOI D’AMNISTIE POUR LES AUTEURS DU PUTSCH DE 2015
Le gouvernement burkinabè a adopté un projet de loi portant conditions d’octroi de la grâce amnistiante aux auteurs – essentiellement des militaires - du coup d’Etat de septembre 2015, a-t-on appris de source officielle.
Le gouvernement burkinabè a adopté un projet de loi portant conditions d’octroi de la grâce amnistiante aux auteurs – essentiellement des militaires - du coup d’Etat de septembre 2015, a-t-on appris de source officielle.
Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les Institutions, Garde des sceaux, Edasso Rodrigue Bayala, a expliqué vendredi lors d’une conférence de presse que la volonté du gouvernement est de permettre aux soldats impliqués dans les faits du coup d’État manqué des 15 et 16 septembre 2015, et qui font preuve d’"engagement" sur le théâtre de la lutte contre le terrorisme, de profiter de la faveur de la grâce amnistiante.
Bayala a soutenu que cette situation qui va augmenter l’"engagement et le sens du sacrifice" des auteurs du coup d’Etat dans cette lutte contre l’hydre terroriste où il est fait appel à toutes les forces et intelligences.
"Les enfermements systématiques ne sont pas une bonne politique pénale. La vision globale impulsée par le Président du Faso est une justice beaucoup plus réparatrice que punitive", a souligné le ministre.
"Cette loi, qui efface totalement la peine, permettra à ceux qui remplissent les conditions de progresser dans leur carrière", a-t-il ajouté, précisant toutefois que les dommages et intérêts resteront à la charge des amnistiés.
Les 15 et 16 septembre 2015, alors que le Burkina Faso s’apprêtait à organiser des élections devant mettre fin à la période de transition entamée après la chute de l’ancien président Blaise Compaoré, des militaires proches de ce dernier et conduits par le général Gilbert Diendéré tentent de renverser les autorités.
Une quinzaine de morts et plus de 250 blessés ont été enregistrés lors de ces évènements.
Plus de 80 personnes, majoritairement des militaires et des hommes politiques, ont été poursuivies et condamnées en 2019 par le Tribunal militaire pour des faits relatifs à l’atteinte à la sûreté de l’Etat et autres infractions connexes.
Les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, accusés d’être les principaux instigateurs du coup d’Etat, avaient été respectivement condamnés à vingt ans et dix ans de prison ferme. M. Diendéré est toujours détenu en prison alors que M. Bassolé vit en exil en France.
Le ministre en charge de la justice, Edasso Rodrigue Bayala, a rappelé vendredi lors de sa conférence de presse que parmi les condamnés, certains ont purgé leurs peines et ont rejoint leur unité ou services d’origine où ils contribuent aux opérations de reconquête du territoire ; d’autres ont fait appel et sont toujours en attente de jugement.
"Compte tenu des procédures judiciaires toujours en cours, ce projet de loi vise à lever les obstacles qui constituent un frein à leur carrière en termes de promotion et à encourager ces personnes pour leur engagement patriotique et leur sacrifice pour la défense de la Nation", a-t-il conclu.
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LA DECHEANCE DE BARTHELEMY DIAS POURRAIT ETRE EVITEE
Invité de l’émission Grand Jury hier sur RFm, le leader de AG/JotnA, me Moussa Diop n’a pas fait dans la langue de bois concernant la radiation de Barthélémy Dias à l’Assemblée nationale suivi de sa révocation de ses fonctions de maire de Dakar.
Invité de l’émission Grand Jury hier sur RFm, le leader de AG/JotnA, me Moussa Diop n’a pas fait dans la langue de bois concernant la radiation de Barthélémy Dias à l’Assemblée nationale suivi de sa révocation de ses fonctions de maire de Dakar. Selon l’avocat, il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire.
L’affaire Barthélémy Dias continue de défrayer la chronique. Et les juristes sénégalais ont des points de vue différents aussi bien sur la radiation de “Dias fils” de l’Assemblée nationale que sa déchéance à la mairie de Dakar.
Invité de l’émission Grand Jury hier, le leader de AG/JOTNA, Me Moussa Diop a estimé qu’en vertu de l’article L277 du Code électoral, tout électeur communal peut saisir le préfet pour faire constater l’inéligibilité d’un maire afin de le faire déchoir de son mandat de conseil municipal et par ricochet de maire. Et que cela pouvait être relevé à tout époque pourvu que l’inéligibilité perdure. C’est ainsi, note l’avocat, que le préfet a pris la décision de révoquer Barthélémy Dias de ses fonctions de maire de Dakar. Me Moussa Diop précise cependant que le recours contre la décision du préfet n’est pas suspensif.
Revenant sur la décision du Conseil constitutionnel du 11 octobre 2024 suite aux recours déposés contre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias pour leur empêcher de participer aux dernières législatives, Me Moussa Diop soutient que le Conseil constitutionnel ne s’était pas en effet prononcé sur l’éligibilité ou l’inéligibilité des deux candidats.
A l’en croire, la juridiction constitutionnelle s’était prononcé sur la recevabilité des demandes formulées contre ces deux têtes de liste de candidats en indiquant que les saisissant n’avaient pas qualité pour agir. Et qu’il appartenait au ministère chargé des élections de faire cette saisine. Ainsi, souligne-t-il, la question de l'éligibilité reste non tranchée. Le leader de AG/JOTNA dit cependant qu’il est contre la politisation de l’administration et l’instrumentalisation de la justice.
Sa conviction, dit-il, dans cette affaire, il y a un parfum de revanche politique. Il pense ainsi qu’il ne faudrait pas que ce qu’ils avaient combattu à l’opposition perdure. Sur la radiation de Barth à l’Assemblée nationale, Me Moussa Diop soutient qu'il y a un vice de procédure dans la mesure où le Conseil constitutionnel devrait être saisi comme le prévoit l’article 198 du Code électoral. “Le Conseil constitutionnel ne semble pas être saisi dans cette affaire. Or, en cas de radiation, le bureau de l’Assemblée nationale doit saisir le conseil constitutionnel”, répète-t-il. Me Diop de marteler que quand on parle de rupture, il faudrait éviter que les pratiques d’antan perdure. C’est pourquoi, souligne-t-il, la déchéance du maire de Dakar pourrait être évitée sachant qu’il est inéligible désormais à toute élection qui va venir et qu’il ne pourra pas se présenter.“Il lui restait deux ans pour terminer son mandat de maire. Les questions de borne fontaine politique ne doivent pas nous pousser à dire que telle personne n’est plus avec moi ne doit plus gérer avec moi”, a-t-il affirmé. Non sans assurer qu’il se dressera contre tout acte qui n’ira pas dans le sens de la rupture.
“LA COALITION DIOMAYE PRESIDENT EST PERIMEE”
Par ailleurs, parlant de la coalition Diomaye Président, Me Moussa Diop estime qu’il est périmé à partir du moment où Sonko a préféré mettre de côté ceux qui l’ont accompagné à la victoire du 24 mars pour chercher des gens qui étaient contre sa candidature et qui l’ont mis en prison. “Certains ont été démarchés par Sonko. Et c’est cela qu’on combattait, la transhumance. Juste pour vouloir gagner, il est allé prendre tout le monde”, déplore-t-il. Selon lui, il ne fait pas partie de ceux qui vont prendre leur tapis de couchage pour aller toquer la porte du bureau de Sonko pour se faire embarquer alors qu’ils n’ont rien fait pour la victoire de mars 2024 ou qu’ils étaient même dans les coalitions opposés à la veille des législatives faisant allusion à Déthié Fall. “Aujourd’hui, Sonko ne veut plus de Diomaye Président. Ceux qui sont restés là-bas actuellement sont dans l’attente de quelque chose. C’est tout”, tance-t-il. Il souhaite en définitive à Sonko et Diomaye plein succès non sans les inviter à travailler et à éviter les polémiques inutiles.
AFFAIRE 1000 MILLIARDS, MACKY FERA RECOURS A LA JUSTICE
Macky Sall a décidé de ne pas en rester là. Il compte déposer une plainte en ce qui concerne le document présenté comme le relevé de son compte bancaire dans lequel seraient localisés les 1000 milliards de francs Cfa dont parlait Ousmane Sonko.
Macky Sall a décidé de ne pas en rester là. Il compte déposer une plainte en ce qui concerne le document présenté comme le relevé de son compte bancaire dans lequel seraient localisés les 1000 milliards de francs Cfa dont parlait Ousmane Sonko.
Il y a quelques jours, un fichier présenté comme un relevé du compte bancaire de Macky Sall, faisait le buzz sur les réseaux sociaux. Ledit fichier est présenté comme le relevé retraçant les 1000 milliards de francs Cfa "volés par Macky Sall" et évoqués par le premier ministre Ousmane Sonko. L'ancien président de la République a décidé de porter l'affaire devant les tribunaux.
Selon Jeune Afrique qui donne l’information, Macky Sall va déposer une plainte contre X après la diffusion, mi-décembre de ce document sur les réseaux sociaux. Il s’agit là, d’une offensive judiciaire qu’il promet plus vaste. «On vient siffler la fin de la récréation. Macky Sall est décidé à ne plus rien laisser passer», annonce Me Antoine Vey, avocat de l'ancien président.
La plainte sera déposée ce lundi 23 décembre devant le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, informe la même source. Et selon l’avocat, ce n’est qu’un premier pas.
LE MINISTRE DE LA JUSTICE DEMANDE AUX PROCUREURS DE TEMPERER
Les prisons sénégalaises sont dans un état critique. Elles font face à un surpeuplement sans commune mesure. C’est pourquoi, les autorités judiciaires ont décidé d’agir pour juguler ce fléau.
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne a adressé, le 8 novembre dernier, une circulaire placée sous le sceau de la confidentialité à tous les Procureurs généraux près des cours d'appel, les procureurs de la République près des tribunaux de grande instance, et les délégués du procureur près des tribunaux d'instance, pour leur demander de rationaliser la délivrance des mandats de dépôt. C’est une manière pour la chancellerie de faire face au surpeuplement dans les établissements pénitentiaires.
Les prisons sénégalaises sont dans un état critique. Elles font face à un surpeuplement sans commune mesure. C’est pourquoi, les autorités judiciaires ont décidé d’agir pour juguler ce fléau.
Dans une circulaire confidentielle adressée aux membres du parquet et dont “L’AS” détient une copie, le ministre de la Justice indique que les établissements pénitentiaires ont depuis longtemps atteint leur capacité d'accueil.
A titre d'exemple, souligne-t-il, à la date du 10 septembre 2024, la Maison d'Arrêt de Rebeuss comptait 3257 détenus pour une capacité d'accueil de 1800 pensionnaires. A la date du 16 octobre 2024, ajoute-t-il, l'effectif journalier des détenus incarcérés à la Maison d'Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès était de 1223 détenus soit un dépassement de 591 détenus par rapport à sa capacité d'accueil. Ainsi, le ministre Ousmane Diagne estime que les difficultés d'hébergement liées à la surpopulation carcérale prévalent actuellement dans tous les établissements pénitentiaires du pays.
Poursuivant, le ministre de la Justice soutient que le surpeuplement de ces lieux de détention oblige les autorités judiciaires à un véritable changement de pratique voire de politique dans le traitement des affaires pénales notamment pour ce qui est du recours au mandat de dépôt. La preuve, souligne-t-il, durant la période allant du 20 au 30 septembre 2024, 461 mandats de dépôt, tous en direction de la Maison d'arrêt de Rebeuss ont été enregistrés. Il faut aussi relever que la majorité de ces mandats émanent des juges d'instruction, renchérit-il. A l'échelle nationale, il est noté que les établissements pénitentiaires comptent au 21 octobre 2024, 14513 pensionnaires. Au regard de cette situation, le ministre Ousmane Diagne estime qu’il est devenu quasiment impossible de se conformer aux exigences légales et aux standards internationaux établis en termes de bonnes conditions de détention. En outre, dit-il, ce surpeuplement carcéral soulève de réelles difficultés dans la prise en charge alimentaire et sanitaire. Et que dans ce contexte, tout placement sous mandat de dépôt doit être strictement indispensable.
CONTOURS DE LA CIRCULAIRE
Cela étant, le ministre Ousmane Diagne invite pour une meilleure rationalisation de ce titre de détention, à en faire, désormais, un usage exceptionnel. Selon lui, il en sera ainsi lorsque la personne poursuivie présente des garanties de représentation en justice et dès lors que les faits qui lui sont reprochés ne revêtent pas une gravité particulière notamment pour les infractions suivantes: “détention et usage de chanvre indien; coups et blessures volontaires (en vous assurant au besoin que la personne poursuivie a pris l'engagement de s'éloigner du lieu de résidence de la victime jusqu'à l'audience pour parer à toute réitération des faits ou pour éviter des représailles); violences et voies de fait; menaces de violences et voies de fait; occupation illégale de terrain; recel de chose; homicide involontaire (lorsque les circonstances de l'affaire ne révèlent pas des infractions connexes qui indiquent une inconduite notoire et une violation grave des règles du code de la route de l'auteur comme par exemple la conduite en état d'ébriété); détournement d'objets saisis; présence irrégulière au port; embarquement clandestin; vol simple ou vol au préjudice de l'employeur sans autres circonstances aggravantes dès lors que le plaignant se sera désisté; et toute autre infraction que vous jugerez pertinente.”
Toujours d’après la Garde des sceaux, la même dynamique de rationalisation du mandat de dépôt devra être observée pour les infractions à caractère financier comme l'escroquerie, l'abus de confiance et le détournement des prêts consentis ou garantis par l'Etat dès lors que le préjudice n'est pas conséquent. “Lorsque le préjudice est plus important, vous privilégierez la médiation pénale si les conditions de ce mode de règlement sont réunies”, a-t-il indiqué aux membres du parquet.
Monsieur Diagne a aussi exhorté les membres du parquer, pour les dossiers d'information, à veiller à limiter les réquisitions aux fins de placement sous mandat de dépôt dès lors que la liberté provisoire ou le placement sous contrôle judiciaire ne seraient pas de nature à causer un risque réel et sérieux de trouble à l'ordre public.
En définitive, il a demandé aux membres du parquet de l’informer de toute difficulté rencontrée dans la mise en œuvre de la circulaire.
CENT ANS APRÈS, L'US GORÉE RÊVE ENCORE
L’Union sportive de Gorée ambitionne de retrouver et perpétuer ses performances cent ans après sa création, a assuré son président Augustin Senghor
L’Union sportive de Gorée ambitionne de retrouver et perpétuer ses performances cent ans après sa création, a assuré son président Augustin Senghor.
‘’ L’ambition de ce club, dont nous avons été dépositaire par la transmission faite par nos anciens, c’est de continuer à perpétuer des performances et à rester ce club qu’il est, un symbole fort du phénix renaissant toujours de ses cendres ‘’, a-t-il dit.
M. Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football intervenait au lancement samedi sur l’île des festivités marquant la célébration du centenaire de l’US Gorée.
‘’Nous essayons de tenir pour garder nos sections vivantes et vibrantes pour continuer à faire des performances même si ce n’est pas facile dans la conjoncture actuelle’’, a-t-il expliqué.
Il insisté sur le fait que le club de Gorée avait produit plusieurs champions dans plusieurs disciplines, citant entre autres les athlètes Amadou Gackou , Amadou Dia Ba (seul médaillé olympique du Sénégal) et le sauteur Mansour Dia).
‘’ Gorée, c’est un grand livre ouvert sur le monde, où l’histoire se raconte au passé, au présent. Mais on pense qu’il se racontera au futur’’, a ajouté Me Augustin Senghor.
Le club insulaire est le vice-doyen des clubs sénégalais. L’US Gorée a été créée en 1921 et a reçu son récépissé en 1933. La Jeanne d’Arc de Dakar, crée en 1921 est la doyenne des clubs sénégalais.
Par Hamidou ANNE
UNE PRIERE POUR NOËL
Samedi dernier le Pape François a réitéré par ses mots son émotion envers le drame inhumain qui se déroule à Gaza : «Hier des enfants ont été bombardés. C’est de la cruauté, ce n’est pas la guerre. Je tiens à le dire parce que cela me touche au cœur.»
Samedi dernier le Pape François a réitéré par ses mots son émotion envers le drame inhumain qui se déroule à Gaza : «Hier des enfants ont été bombardés. C’est de la cruauté, ce n’est pas la guerre. Je tiens à le dire parce que cela me touche au cœur.» Dimanche, durant la prière de l’Angélus, il réaffirme son soutien aux populations gazaouies : «C’est avec douleur que je pense à Gaza, à tant de cruauté, aux enfants mitraillés, aux bombardements d’écoles et d’hôpitaux. Combien de cruauté.»
Demain nous célébrons Noël, fête des lumières, des joies et des retrouvailles familiales pour des milliards de gens, chrétiens, juifs, musulmans et non croyants. Pendant ce temps de l’expression de l’amour, hommes, femmes et enfants qui vivent en Terre Sainte pour les religions révélées continuent de vivre sous une occupation aussi affreuse que brutale. A Bethléem où naquit le Christ, des hommes et femmes oppressés tentent de survivre sous une brutale occupation en violation du Droit international et des simples règles d’humanité. Les admonestations, les critiques sans fondement et les accusations graveleuses contre le Saint-Père, issues de membres du gouvernement d’extrême droite israélien et de leurs alliés n’y feront rien : il y a une puissance occupante qui sème la mort à Gaza et dans les Territoires occupés palestiniens devant l’inertie voire la complicité des grands donneurs de leçons du monde.
L’attaque terroriste du 7 octobre ne justifie pas le nettoyage qui se déroule sous nos yeux à Gaza depuis quatorze mois. Le bilan est terrifiant. Selon des chiffres de l’Onu, 45 059 personnes ont été tuées dont plus de 14 100 enfants depuis le début de l’offensive israélienne. 107 041 personnes ont été blessées dont plus de 23 420 enfants. Et tous les spécialistes affirment que le bilan va s’alourdir, car de nombreux morts sont encore sous les décombres. Selon des sources onusiennes toujours, plus de 10 000 personnes sont portées disparues et seraient probablement sous les décombres d’une enclave que Benjamin Netanyahu a décidé de rendre désormais inhabitable à travers sa destruction pure et simple. Le projet du gouvernement israélien et ses soutiens, à plusieurs reprises revendiqué, est d’obliger les Palestiniens à quitter Gaza. Ceci est le projet sans cesse réitéré de ministres de l’actuel cabinet dirigeant israélien comme Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, tous deux suprémacistes et fascistes décomplexés et revendiqués. Selon l’Unrwa, agence des Nations Unies chargée des réfugiés palestiniens, 1, 9 million de personnes à Gaza -soit 90% de la population totale- ont été déplacées, parfois jusqu’à dix fois pour certaines, dans une enclave de 41 km de long, de 6 à 12 km de large, d’une superficie totale de 360 km2 dans laquelle vivent 2, 2 millions de personnes. Il faut préciser que toutes les issues de Gaza sont bloquées, ce qui en fait une prison à ciel ouvert pilonnée par les bombes et les chars d’une armée d’occupation. Malgré les images d’horreur d’enfants tués, mutilés et calcinés, la machine à tuer poursuit son œuvre sans que rien ne semble pouvoir ou vouloir l’arrêter. Ni les alertes des historiens et juristes dont certains disent que ce qui se passe à Gaza relève du génocide, ni les immenses manifestations dans quasiment toutes les capitales du monde ne semblent freiner l’ardeur du gouvernement israélien à détruire Gaza.
La Cour internationale de justice, dans son ordonnance du 26 janvier 2024, a affirmé qu’il existait un risque sérieux de génocide à Gaza. Le 21 novembre 2024, la Cpi a lancé des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Galant, pour avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité contre les Palestiniens à Gaza. Mandats qui évidemment resteront sans effet. Le massacre se poursuit et demain durant la nuit de la Nativité, des enfants palestiniens seront encore bombardés par l’une des plus puissantes armées au monde, au mépris des règles d’engagement, du Droit international et de la simple expression d’une humanité. Les vœux vont affluer de ceux-là qui se parent de discours civilisationnels et de morale ; les mêmes qui réitèrent sans cesse leur soutien financier et militaire sans faille aux Ukrainiens agressés, fermeront les yeux sur Gaza, cimetière du Droit international et peut-être de notre civilisation. Les pays membres de l’Oci eux aussi s’illustrent par leur atonie et face au drame de la région, entre les Territoires palestiniens occupés dévastés et le Liban, agressés avec une violence inouïe. Face à l’injustice et à la brutalité, pour que surgisse à nouveau la paix, je veux relayer cette prière du Pape François, durant l’Angélus. «Dans ces jours qui précèdent Noël, je vous invite à renouveler notre supplication au Seigneur, en Lui demandant d’accorder au monde le don de la paix.»
Sur Gaza, quid du Sénégal, pays phare de la Oumma et allié historique du Peuple palestinien ? L’incompétence, l’impréparation et la médiocrité qui ont élu domicile au cœur de l’Etat ne permettent aucune attente légitime d’une quelconque action symbolique, aussi infime soit-elle. Arracher des mandats d’élus, harceler des patrons de presse et célébrer une statuette en province semblent être leur horizon indépassable. La diplomatie du pixel, du pain et du kérosène ne saurait rapporter rien d’autre que des moqueries et des regards médusés de nos partenaires qui pourtant tenaient jadis en estime le Sénégal.
Je souhaite joyeux Noël aux citoyens de Gaza et de Cisjordanie et prie pour la paix. Aux chrétiens et aux musulmans du Sénégal, je prie pour que de l’abaissement actuel s’arrache un nouveau printemps de lumière, de grâces et de justice.
POST-SCRIPTUM : J’ai une pensée incandescente pour mon ami Moustapha Diakhaté, injustement embastillé, car il a choisi toute sa vie de rester debout, loin des compromissions et de la soumission. Son courage et sa dignité me touchent et même me bouleversent. Ils nous obligent toutes et tous à ne rien céder, à faire face.
NEUF PAYS OBTIENNENT LEURS TICKETS QUALIFICATIFS DU CHAN
La Côte d’ivoire, la Guinée, la Mauritanie, le Soudan, le Soudan du Sud, Madagascar, le Cameroun, l’Angola et la Zambie ont pris une sérieuse option pour la qualification au CHAN 2025, grâce à leur succès lors de la manche aller des éliminatoires...
La Côte d’ivoire, la Guinée, la Mauritanie, le Soudan, le Soudan du Sud, Madagascar, le Cameroun, l’Angola et la Zambie ont pris une sérieuse option pour la qualification au CHAN 2025, grâce à leur succès lors de la manche aller du second tour des éliminatoires de cette compétition réservée aux joueurs locaux.
L’édition 2025 du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) va se déroulera du 1ᵉʳ au 28 février au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.
Les Éléphants locaux ont dominé (2-0) les Etalons du Burkina Faso, dimanche à Abidjan.
Dans cette même capitale ivoirienne, la Guinée a étrillé (4-1) la Guinée Bissau, vendredi.
La Zambie a fait un bon voyage, en allant battre (3-0) le Mozambique.
Le Soudan du Sud a difficilement battu (3-2) le Rwanda. Pour sa part, le Soudan a fait un grand pas vers la qualification en dominant (2-0) l’Éthiopie à domicile. Madagascar a fait de même, en allant surclasser (2-0) l’Eswatini.
Le Cameroun a battu (1-0) la République centrafricaine, alors que l’Angola a pris le dessus (2-0) sur le Lesotho. Le tenant du titre, le Sénégal, a été tenu en échec (1-1) à Monrovia.
La manche retour du second tour des éliminatoires du CHAN est prévue le weekend prochain.
La Tunisie, la Libye et le Maroc sont déjà qualifiés pour cette édition, sans avoir à disputer les phases de qualification. Ils ont hérité des trois places réservées à la zone Afrique du Nord, suite au renoncement de l’Algérie et de l’Égypte à participer à la compétition.
– Voici les résultats de la manche aller du second tour des éliminatoires du CHAN :
– Guinée – Guinée Bissau (4-1), Lesotho-Angola (0-2), Guinée équatoriale -Congo (0-0), Mozambique -Zambie (0-3), Eswatini-Madagascar (0-2), Tchad- RD Congo (1-1), Soudan du Sud-Rwanda (3-2), République Centrafricaine – Cameroun (0-1), Ethiopie – Soudan (0-2), Ghana- Nigeria (0-0), Côte d’Ivoire- Burkina Faso (2-0), Liberia -Sénégal (1-1), Togo- Niger (1-1), Mauritanie- Mali (1-0).
Les budgets des ministères passés au peigne fin
Tous les projets de budgets de l'ensemble des ministères ont été examinés et adoptés, consacrant l'adoption du Projet de Loi de Finances 2025. C’est ce qui ressort d’un communiqué de l’Assemblée nationale parvenu hier L’AS. Le passage des ministres a débuté le 16 décembre et s’est terminé hier. Aligné sur le référentiel « Sénégal 2050 », le projet de loi de finances 2025, estimé à 6 395 milliards de FCA, s’articule autour de réformes stratégiques et d’investissements massifs pour répondre aux défis sociaux, économiques et environnementaux.
Aliou Mamadou Dia trouve une planque
Candidat présidentiel du Parti de l'Unité et du Rassemblement (PUR), Aliou Mamadou Dia est nommé représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Liberia. Représentant résident du PNUD au Cameroun depuis avril 2023, Aliou Mamadou Dia a aussi servi de 2019 à 2023 comme Représentant résident du PNUD au Togo où il a assuré aussi les fonctions de coordonnateur Résident du Système des Nations Unies pendant plus de 2 ans. Avec près de 18 années d’expérience et de pratiques dans le domaine du développement durable en Afrique avec le PNUD et d’autres organismes des Nations Unies, il a aussi, en tant que représentant Résident, sous sa direction un vaste programme du PNUD en appui aux gouvernements togolais et camerounais dans la mise en œuvre de leurs plans et stratégies de développement arrimée aux Objectifs de Développement Durable (ODD).
Un Sénégalais tué au Mali
Les Sénégalais résidant au Mali sont en deuil. Un de nos compatriotes du nom de Pape Faye a été froidement abattu dans ce pays voisin du Sénégal. L’information a été relayée par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Horizon Sans Frontières dans un communiqué rendu public. Selon Boubacar Sèye et Cie, le drame s’est produit ce 19 décembre à Kéniéba, une ville située dans la région de Kayes. Dans le document, il est indiqué que la mort de Pape Faye vient porter à 22 la série tragique de meurtres et de décès suspects impliquant des Sénégalais à l’étranger. Si l’on se fie ainsi à Horizon Sans Frontière, 22 Sénégalais sont morts cette année dans des circonstances troublantes à travers le monde. Pour être beaucoup plus précis, le communiqué explique que parmi ces décès, certains trouvent leur origine dans des violences, et d’autres dans des accidents ou des situations obscures. Soulignant la gravité de ces événements et leur répétition, Boubacar Sèye et Cie estiment que cette réalité met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les Sénégalais vivant à l’étranger. L’ONG pense également que nos compatriotes deviennent parfois les victimes de violences ou d’accidents irréversibles.
Le SAEMS en grève
Va-t-on vers des perturbations dans les établissements scolaires ? Tout porte à le croire. Car, le secrétaire général national du Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire du Sénégal (SAEMS), El Hadji Malick Youm, en déplacement à Ziguinchor, a annoncé ce samedi que ses camarades et lui envisagent de déposer un préavis de grève pour exiger le respect des quelques points de l’accord signé par l’Etat avec les enseignants. Il a déclaré que dès son retour à Dakar, le syndicat va passer à l’action pour montrer au gouvernement que le combat qu’ils menaient contre les derniers régimes est le même qu’ils vont continuer à mener. Selon El Hadji Malick Youm, il y a des questions qui sont extrêmement importantes et sur lesquelles le gouvernement est toujours attendu et sur lesquelles les syndicalistes ont constaté un statu quo.
Le marché Guédj de Kaolack ravagé
Des dizaines de cantines au marché Guédj de Kaolack ont été ravagées par un violent incendie survenu dans la nuit de samedi à dimanche. Selon des témoignages, il y a eu d’importants dégâts matériels, mais le feu qui s’est déclaré peu après minuit n’a pas causé de pertes en vies humaines. Aidés par des propriétaires de cantines et autres bonnes volontés, ce sont les sapeurs-pompiers qui ont réussi à circonscrire le feu dont l’origine reste encore inconnue. La police est venue sur les lieux pour constater les dégâts et une enquête a été ouverte.
Assemblée générale de l’Association Sportive et Culturelle de la police
Le samedi 21 décembre dernier, l’Inspecteur Général de Police Mame Seydou Ndour, Directeur Général de la Police nationale (DGPN), préside l’Assemblée générale de l’Association Sportive et Culturelle de la Police (ASPO). Cette rencontre, qui s’est tenue à la Direction de la Formation de la Police nationale, a été marquée par des engagements forts en faveur de la promotion du sport et de la culture au sein de l’institution policière. Dans son allocution, le DGPN a réaffirmé son soutien indéfectible à l’ASPO, soulignant son rôle central dans la cohésion et l’épanouissement des membres de la Police nationale. L'Assemblée générale a également été l’occasion pour le comité ad-hoc, dirigé par le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Djibril Camara, d’organiser les élections des nouveaux responsables. À cet effet, les membres du comité directeur, ceux du bureau ainsi que les présidents de section ont été désignés, marquant une étape importante dans la structuration et le fonctionnement de l’ASPO.
Les services d’hygiène balaie Dakar
Depuis son arrivée dans la région, le Commandant Idrissa Ndiaye, chef du service régional d'hygiène de Dakar, a effectué une analyse approfondie de l'état d'hygiène et d'assainissement dans les différents départements. Ce constat a révélé des lacunes préoccupantes nécessitant une intervention rapide. « Il est essentiel de protéger la santé des populations, car beaucoup passent leur journée dans les bureaux, les marchés et autres lieux de travail, où la consommation en dehors des domiciles est courante », a-t-il déclaré. Cette opération vise à sensibiliser les commerçants et les consommateurs sur l'importance de l'hygiène alimentaire, en particulier dans les microentreprises où les normes de sécurité peuvent parfois être négligées. « Des conditions d'hygiène inappropriées peuvent mener à des maladies qui touchent directement les populations », avertit le commandant, insistant sur la nécessité d'une présence renforcée des services d'hygiène sur le terrain. La lutte contre les aliments impropres à la consommation prend une dimension cruciale, surtout avec l’urbanisation croissante de Dakar, qui entraîne une augmentation de la population se tournant vers des options de restauration rapide, souvent vulnérables aux mauvaises pratiques sanitaires. Cette opération sera donc déterminante pour établir un cadre de confiance entre les consommateurs et les vendeurs, tout en rappelant aux acteurs économiques leurs responsabilités en matière d'hygiène. Les services d'hygiène ont promis de multiplier leurs interventions pour garantir que les denrées alimentaires proposées aux consommateurs respectent des normes de qualité et de sécurité. Leur engagement vise non seulement à surveiller mais également à éduquer sur les bonnes pratiques à adopter au quotidien. La population est invitée à collaborer avec les autorités et à signaler toute nonconformité dans les lieux de vente afin de contribuer à l’amélioration de l’environnement alimentaire à Dakar. Grâce à cette mobilisation, les services d'hygiène espèrent renforcer la santé publique et garantir un avenir plus sûr pour tous les Dakarois.
Panique à Médinatoul Mounawara Est
Les habitants du quartier Médinatoul Mounawara Est de Keur Massar sont dans le qui-vive actuellement avec les inondations. Ils ont tenu hier une rencontre avec la presse pour également déplorer l’insécurité due au manque d’éclairage public, l’assainissement, le manque de poste de santé et d’école. C’est pourquoi, ces populations regroupées autour de l’Association pour le développement de Médinatoul Mounawara Est, désemparées, demandent aux autorités étatiques et municipales dont leur maire Bilal Diatta à intervenir urgemment.
Le BRT enclave Hamo 02
Golf Sud Hamo 02 crie son mal-vivre par rapport au Bus rapide transit (BRT) qui aujourd’hui a plongé leur cité dans l’enclavement, l’insécurité et l’encombrement anarchique avec la prolifération des garages, de la recrudescence des vols et d’une absence d’aire de jeux. La célébration des 40 ans d’existence de la cité a servi de tribune au comité d’organisation, aux notables pour demander aux autorités de venir s’enquérir de leurs difficultés. Cri du cœur de Guinaw Rails Sud La municipalité de Guinaw rails Sud demande aux autorités étatiques de revoir à la hausse les fonds de dotation puis de concours mais aussi ceux du Pacasen alloué à sa collectivité territoriale. Ce, pour renforcer la forte demande éducative et sanitaire mais aussi sportive dans la zone dont la commune veut relever avec son ambition de construire d’ici la fin de l’année prochaine, deux nouveaux postes de santé, un stade municipal et un terrain de football synthétique, une médiathèque et un lycée entre autres.
La colère des étudiants catholiques
Les membres de la Coordination des Étudiants Catholiques de Dakar (CECD) sont très en colère. Dans un communiqué parvenu à L’AS, ces derniers expriment leur déception et leur désapprobation relative à la décision du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) de poursuivre les cours jusqu'au mardi 24 décembre 2024 à 18h, « veille au soir de Noël (messe de minuit), qui est un moment important de commémoration de la naissance de Jésus-Christ, Fils de Dieu, fait homme ». Dans le document, les étudiants catholiques, dénonce fermement la décision de Aminata Niang Diène, qui, à leurs yeux, va à l'encontre des valeurs humaines et spirituelles. « En tant que communauté, nous croyons qu'il est fondamental de respecter ces moments de recueillement et de fête qui nourrissent l'âme et l'esprit de chaque chrétien. En souhaitant des discussions dans un bref délai, nous demandons, avec respect et fermeté l'annulation du décret en question, faute de quoi nous autoriserons les étudiants qui veulent fêter Noël en famille de le faire le plus tôt possible », informe le texte. Les étudiants catholiques regrettent le fait que malgré les démarches entreprises avec les autorités de la paroisse universitaire Saint Dominique, l'autorité universitaire continue de marginaliser notre communauté chrétienne.
Dalal Jamm en randonnée
L’hôpital Dalal Jam a organisé hier une randonnée pédestre en collaboration avec des associations sportives. Une première du genre avec pour mission essentielle de promouvoir la santé par le sport. Car, selon le Directeur de l’hôpital Dalal Jamm Moussa Sam Daff, « Notre structure bien qu’étant entre 04 murs n’est pas fermée et œuvre pour le développement de la santé par le sport mais aussi pour le bien-être des populations. C’est pourquoi, nous saluons l’esprit de cette marche sportive ». Une action citoyenne bien saluée par la Fédération nationale de randonnée qui soutient que la randonnée est un moyen de communication. Selon son président Mamadou Saliou Diallo, la randonnée organisée a permis à leur structure de découvrir les offres excellentes de service de la structure hospitalière tout en conseillant à l’État de le renforcer en subvention sans pour autant édicter des conseils aux populations à pratiquer le sport et à manger moins gras.
LES PERFORMANCES DES LIONS
Les internationaux sénégalais Ismail Sarr et Chérif Ndiaye se sont illustrés ce week-end, en inscrivant des buts avec leurs clubs, à l’image de leurs jeunes compatriotes de la Challenger Pro League, la deuxième division belge, Saliou Faye et ...
Les internationaux sénégalais Ismail Sarr et Chérif Ndiaye se sont illustrés ce week-end, en inscrivant des buts avec leurs clubs, à l’image de leurs jeunes compatriotes de la Challenger Pro League, la deuxième division belge, Saliou Faye et Pape Moussa Fall.
Auteur d’un doublé la semaine dernière contre Brighton, Ismaila Sarr a récidivé en inscrivant, samedi, contre Arsenal, son quatrième but de la saison, lors de la dix-septième journée de Premier League.
Le but égalisateur de l’attaquant sénégalais n’a toutefois pas évité la lourde défaite à Crystal Palace (1-5). Les Gunners les avaient éliminés (3-2) en début de semaine, en quarts de finale de la Ligue anglaise de football.
Crystal Palace occupe la 16e place du classement général.
Ses coéquipiers en sélection nationale, Idrissa Gana Gueye et Iliman Ndiaye (Everton, 15e) ont fait match nul et vierge face à Nicolas Jackson (Chelsea, 2e), lui aussi joueur de l’équipe nationale.
Son autre compatriote du championnat anglais, Pape Matar Sarr (Tottenham, 11e), s’est lourdement incliné (3-6) devant le leader, Liverpool.
En France, Cheikh Ndoye de Cannes est buteur, lors de la victoire (3-2), contre Grenoble de Pape Meissa Ba, en 32e de finale de la Coupe de France. Le milieu de terrain de 38 ans, qui évoluait au Red Star (France), la saison dernière, a inscrit son premier but de la saison.
En Serbie, Chérif Ndiaye de l’Etoile Rouge de Belgrade (1er) est double buteur contre Cukaricki.
Ndiaye a deux fois égalisé (1-1-, 2-2) pour son équipe, qui s’est finalement imposée, 5-2, lors de la 20e journée. C’est son neuvième but en Super Liga, son 10e toutes compétitions confondues.
Une victoire qui permet aux rouge et blanc de maintenir davantage leur écart de dix-sept points avec leur poursuivant direct, le Partizan Belgrade, deuxième, avec 41 points.
En deuxième division belge, les milieux de terrain sénégalais, Saliou Faye et Pape Moussa Fall de RFC Seraing, ont eux aussi marqué lors de la 15e journée. Faye, 18 ans, a inscrit le deuxième but de son club, son troisième de la saison.
Son coéquipier, Moussa Fall, a donné la victoire au RFC Seraing en inscrivant le 3e but. C’est son huitième but de la saison avec l’équipe belge. Le joueur de 20 ans s’était illustré, lors de la 12e journée, avec un triplé.