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28 juin 2025
DÉCÈS DE L’ANCIEN PREMIER MINISTRE DU MALI, MODIBO KEITA
L’information a été confirmée par la Primature malienne que le défunt a dirigé sous le magistère des présidents Alpha Oumar Konaré et Ibrahim Boubacar Keita.
Une semaine après le décès de l’ex chef de l’opposition, Soumaïla Cissé, le Mali vient de perdre une autre personnalité politique. Ce samedi, c’est l’ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères, Modibo Keita, qui a rendu l’âme à l’âge de 78 ans.
L’information a été confirmée par la Primature malienne que le défunt a dirigé sous le magistère des présidents Alpha Oumar Konaré et Ibrahim Boubacar Keita.
Les hommages pleuvent depuis l’annonce de son décès, ce samedi, 2 janvier. Moctar Ouane, Premier ministre de transition en fonction depuis le 28 septembre 2020, exprime son affliction. "Je suis affligé ce matin par la nouvelle du décès du PM Modibo KEÏTA. Je salue la mémoire du grand commis de l’Etat et de l’homme pétri de nos valeurs ancestrales de probité, d’honneur et de dignité. J’exprime à sa famille mes condoléances émues et prie pour le repos de son âme", a-t-il écrit sur twitter.
147 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 6 DÉCÈS
Six décès ont été enregistrés, vendredi, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Dakar, 2 janv (APS) – Le ministère de la Santé a rapporté, samedi, 147 nouvelles contaminations au Covid-19 et 6 décès enregistrés au cours des dernières vingt-quatre heures.
’’Sur 1654 tests réalisés, 147 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 8, 89%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 40 contacts suivis, et 107 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et dans d’autres endroits du pays.
Six décès ont été enregistrés, vendredi, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il a rapporté que 58 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 43 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 19511 cas positifs au coronavirus dont 416 décès, 17 433 guéris et 1661 personnes encore sous traitement.
Le directeur de la prévention a insisté sur le respect des mesures de prévention.
UNE REPRISE SOUS OBSERVATIONS
Après dix mois de pause forcée par la propagation du coronavirus, le football sénégalais reprend ses droits et sort de son confinement avec la reprise des compétitions nationales, ce samedi, 2 janvier 2021.
Après dix mois de pause forcée par la propagation du coronavirus, le football sénégalais reprend ses droits et sort de son confinement avec la reprise des compétitions nationales, ce samedi, 2 janvier 2021. La saison 2021 sera lancée, en effet, cet après-midi, après plus de neuf mois de pause imposée par la Covid-19.
D’ailleurs, covid-19 oblige, les matchs se joueront à huis clos pour que la discipline ne soit pas "un multiplicateur de la propagation" du coronavirus, a précisé le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), Saër Seck, face à la presse, à l’arène nationale, dans le cadre d’une rencontre de partage avec les acteurs du football, en perspective de la reprise des compétitions.
Une reprise encadrée, avec huis clos et respect des gestes barrières
De plus, l’observation des gestes barrières, le port du masque à l’intérieur des stades, le lavage des mains et l’utilisation des gels antiseptiques sera obligatoire.
Pour cette saison, avec des restrictions sur le nombre de joueurs, officiels et autres acteurs qui seront présents lors des différentes journées de championnat, 90 personnes seront autorisées dans les stades. Dont 30 personnes qui seront autorisées par équipes (Staff technique et joueurs compris). Les tests de diagnostic ne sont pas exclus même si, a souligné Saër Seck, ils s’effectueront sur des cas suspects.
Teungueth Fc et Jaraaf exemptés
Pour le compte de la première journée de Ligue 1, à partir de 16 heures 30 minutes, l’US Gorée ira à l’assaut de Génération foot, championne en 2019, au stade Amadou Barry de Guédiawaye.
Au même moment, au stade Ibra Boye de Ndiarème, toujours à Guédiawaye, As Douane accueille CNEPS Excellence de Thiès.
Au stade Fodé Wade, Diambar reçoit Niarry Tally.
Teungueth Fc, champion du Sénégal, et Jaraaf, son dauphin, engagés en compétitions africaines, sont exemptés.
IDY, FIGURE DE LA RECOMPOSITION POLITIQUE
Face à une majorité qui ne cesse de se renforcer depuis la veille de la présidentielle, les échappées solitaires ne prospéreraient que difficilement. C’est apparemment ce que Sonko et Khalifa Sall ont compris
La crédibilité de l’opposition et la sincérité du pouvoir se jouaient dans ce dialogue politique et national. Pendant longtemps, l’on a soupçonné des négociations secrètes entre certains leaders du Front de résistance nationale (Frn) et le Président Macky Sall. Idrissa Seck a avoué lui-même que ses échanges avec le leader de l’Apr datent de longtemps. Donc lorsqu’ils échangeaient des coups de coude lors de l’audience du 24 mars 2020 au nom de l’unité nationale contre la crise sanitaire, les Sénégalais ignoraient que le contact existait déjà. Au fur et à mesure que le temps faisait ses preuves, l’idée d’un gouvernement d’union nationale faisait son chemin dans certains états-majors politiques. Mais rares étaient ceux qui pouvaient parier que Idrissa Seck, en chair et en os, serait de ce casting. Même pas pour une institution comme le Conseil économique, social et environnemental.
La surprise de ce 1er novembre 2020 était donc lui et lui seul. L’ancien Premier ministre a même relégué au second plan des départs pourtant inattendus de pontes du gouvernement et du parti au pouvoir : Mahammed Boun Abdallah Dionne, Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, Oumar Youm, Mohamadou Makhtar Cissé. Et puis bien sûr, celle qu’il a remplacée au Cese, Mimi Touré, devenue un «cas» pour Macky Sall. L’on a oublié la composition du gouvernement qui a pourtant vu l’entrée des Rewmistes Diattara et Saleh, respectivement à l’Economie numérique et à l’Elevage, et de Oumar Sarr du Parti des libéraux et démocrate (Pld/And suqali) au stratégique département des Mines et de la géologie. En attendant Malick Gakou annoncé prochainement. La mayonnaise des retrouvailles libérales semble avoir pris. Sans Abdoulaye Wade et son fils Karim, toujours à Doha. Mais en voilà un gros coup de Macky Sall qui redistribue les cartes. La majorité reste… majoritaire. En tout cas jusqu’à ce que des élections décident autrement.
L’opposition cherche le vaccin de l’unité
C’est désormais clair que Macky Sall a choisi ses opposants : Khalifa Sall et Ousmane Sonko principalement. Sauf surprise, ce devrait être les deux qui animeront plus l’opposition. Les leaders de Taxawu Senegaal et de Pastef se sont rencontrés pour rappeler aux Sénégalais qu’ils sont les survivants de ce naufrage du Front de résistance. Parce que depuis le remaniement et le ralliement de Idrissa Seck, arrivé 2ème à l’issue de la Présidentielle de 2019, l’opposition était comme groggy. Entre-temps, Sonko se sera débarrassé de ses alliés de la coalition Jotna dont il était la moelle. Au même moment, le Congrès de la renaissance démocratique (Crd) de Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo, etc. tente de s’allier avec Bruno D’Erneville et Cie. Mais face à une majorité qui ne cesse de se renforcer depuis la veille de la Présidentielle, les échappées solitaires ne prospéreraient que difficilement. C’est apparemment ce que Sonko et Khalifa Sall ont compris. Depuis quelques semaines, c’est l’ancien maire de Dakar qui se déplace et tente d’unir les autres coalitions de l’opposition. Sans doute une façon de reconstituer le Frn et d’engager la bataille en direction des prochaines Locales, et peut-être d’autres joutes. L’enjeu de la survie est là, et il faudra se sauver ou périr. C’est le seul vaccin qui vaille pour l’opposition.
DÉCÈS DE MOHAMED SALL SAO
Le député élu sous la bannière de la coalition « Assemblée Bi Nu Beug » est mort vendredi 1 janvier 2020, à son domicile
Le député Mouhamed Sall Sao, élu sous la bannière de la coalition « Assemblée Bi Nu Beug » est décédé ce vendredi, 1 janvier 2020, à son domicile. Il vivait seul et la gendarmerie a ouvert une enquête après son décès.
Amadou Sall Sao est expert en Administration et Gouvernance et avait fait une brillante carrière internationale dans le système des Nations Unies.