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29 juin 2025
par Oumou Wane
MACKY SALL, DU SOUFFLE ET DE L’ESPOIR POUR LA NOUVELLE ANNÉE
Après une année 2020 pour le moins rocambolesque, dont nous sortirons je l’espère renforcés, voici donc des vœux fédérateurs et porteurs d’un message d'espoir qui font du bien à entendre pour le moral
Il était temps de clore cette année 2020 que toute la planète, soumise au même régime de la Covid-19 a vécu comme une année déprimante. Et même si nous ne sommes pas l’un des pays les plus meurtris, je voudrais allumer une bougie pour chacune des 402 victimes sénégalaises à ce jour de cette horrible pandémie.
La Covid-19 nous réserve encore beaucoup d’inconnues. C’est pourquoi il était bon d’entendre les vœux à la nation d’un président Macky Sall solide, concret et déterminé, animé par son envie de convaincre et d’être compris.
Loin de l’exercice de propagande de rigueur en cette circonstance, j’ai trouvé dans le discours de vérité et de transparence de notre président, un message protecteur, d'unité et de compassion, nécessaire après les différentes épreuves que nous avons traversées et qui sont encore devant nous. Cependant, dans les vœux de notre président, l’année 2020 ne se résume pas à l’épidémie et certaines bonnes nouvelles ont été écrasées par l’actualité.
D’abord, ses pensées vont prioritairement à ses compatriotes ayant péri sur les routes de la migration irrégulière et il continuera a-t-il dit de combattre fermement les réseaux mafieux qui s’enrichissent en faisant miroiter les promesses d’un eldorado illusoire.
Il veut mettre en garde également devant la recrudescence des cas positifs à la Covid-19, des cas graves et des décès, et il redit avec insistance que notre combat n’est pas encore gagné, tout en apportant un message d'espoir concernant la crise sanitaire, grâce au vaccin.
Mais l’essentiel de son message concerne l’action de son gouvernement et ses objectifs de croissance économique et de progrès social. Et là, il faut le suivre, en ouvrier infatigable qu’il est de la transformation sociale, il ne recule devant aucun effort ni aucun sacrifice. Le président peut nous parler en expert, de pluviométrie, de matériels et intrants agricoles, des récoltes historiques de céréales et d’arachide…
En homme prévoyant et soucieux de notre santé, il annonce qu’en 2021, 4 nouveaux hôpitaux seront réceptionnés à Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et Touba, que 33 Unités d’Accueil d’Urgence et 7 services de réanimation seront mis aux normes à Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam et Saint Louis, que 6 centres de dialyse seront ouverts à Ndioum, Kolda, Kaffrine, Sédhiou, Agnam et Kédougou, portant le nombre à 25, que la prise en charge des malades du cancer sera renforcée avec la construction du Centre national d’Oncologie de Diamniadio dont les travaux vont démarrer en mars.
Il rappelle son engagement sans faille pour l’emploi des jeunes et celui des femmes et précise qu’après deux années de plein exercice, la Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) a pu soutenir 105.000 jeunes et femmes porteurs de projets dans des domaines aussi divers que l’artisanat, la pêche, l’agriculture, l’élevage, la transformation de produits locaux et le numérique, entre autres.
Et puis en ingénieur, il s’étend sur le démarrage en 2021 des travaux de construction du 2e parc industriel de Diamniadio, sur 40 hectares, qui ouvre de nouvelles opportunités d’investissement et de création d’emplois directs et indirects.
Arrivent les routes, les autoroutes, le transport aérien, les ponts et autoponts, en plus des pistes rurales, dont le réseau sera densifié dans le cadre de la 2e phase du PUDC. Les Bus Rapides, les infrastructures ferroviaires, le Train Express Régional sera mis en service en 2021, les infrastructures portuaires…Sur tous ces chantiers, il sera là !
Il faut ajouter l’électricité qui est une autre priorité et qui catalyse la dynamique d’émergence. « Nous gardons intact l’objectif d’accès universel en 2025 » a-t-il précisé. « Chaque village, chaque foyer du pays mérite d’être éclairé. C’est cela aussi le Sénégal pour tous ». Tout ceci avant de préciser que : Le combat pour le développement se gagne d’abord par l’état d’esprit et que ces objectifs sont à notre portée.
Un état d’esprit d’apaisement et de dialogue national, puisqu’on apprend par ailleurs que le chef de l’Etat a informé le Conseil avoir signé des décrets portant dénomination des infrastructures publiques dont l’Université du Futur Africain (UFA) qui va porter le nom de Abdoulaye Wade, selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.
Après une année 2020 pour le moins rocambolesque, dont nous sortirons je l’espère renforcés, voici donc des vœux fédérateurs et porteurs d’un message d'espoir qui font du bien à entendre pour le moral.
J’ajouterai pour ma part, dans les raisons de me réjouir de cette année écoulée, la prise de conscience dans le monde que « la vie des noirs compte » grâce au mouvement Black Lives Matter, que la vie des femmes compte aussi un peu plus depuis l’hashtag MeToo et que l’élection de Joe Biden instaure un second chef d’état parmi mes personnalités de l’année 2020.
Meilleurs Vœux de bonheur et de santé.
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par Ousseynou Nar Guèye
LE PAATHIO IRRESPONSABLE DES ACTEURS CULTURELS SÉNÉGALAIS
Avec 5,5 milliards, ce que les acteurs culturels devraient faire, c’est investir dans la création d’entreprises innovantes aptes à opérer dans l’économie de croissance et dans l’acquisition d’immeubles de rapport leur générant des loyers
Le Covid peut être une maladie mentale aussi. Et il me semble pouvoir l’affirmer sans être valablement démenti : c’est ce dont sont atteints les acteurs culturels (auteurs, interprètes, éditeurs et producteurs) qui sont les ayant-droits de la SODAV (Sénégalaise du Droit D’auteur et des Droits voisins du Sénégal) et ceux des acteurs culturels et artistiques sénégalais qui n’en sont pas membres. On ne peut, en effet, pas penser autrement, quand on voit comment ils procèdent pour (ne pas) tirer profit de l’importante manne, au total 5,5 milliards en deux fois, qui leur est remise par l’Etat au titre de l’impact négatif du Covid sur leur activité artistique et culturelle.
Ces acteurs culturels ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et ont décidé, dans les deux cas du cadeau doublement offert par l’Etat, pas plus que de procéder à un paathio, d’autant plus inéquitable qu’il est égalitaire. Pour ce qui est du sous-secteur musique, les 11 816 artistes et auxiliaires qui s’y activent ont reçu chacun un appui égal de 127 148 FCFA par personne après 4 mois d’inactivité dus au Covid. Le partage des 3 milliards en plus d’être égalitaire donc inéquitable, a été un véritable partage de boukki où la Sodav a pris la part de la hyène : selon le document rendu public le 15 juin par celui qui était encore le Directeur des Arts au ministère de tutelle, Abdoulaye Koundoul (depuis lors nommé directeur du théâtre Sorano), il a été convenu que la moitié du fonds, soit 1,5 milliard, soit octroyée à la Sénégalaise des droits d’auteurs et des droits voisins (SODAV dont 90% des recettes proviennent de la musique), 500 millions au cinéma et à l’audiovisuel, 200 millions au livre et à l’édition, 182 millions au théâtre, 100 millions aux communicateurs traditionnels, 50 millions au stylisme et à la mode, 50 millions à la danse, 20 millions au conte, 20 millions aux artistes handicapés et 28 millions aux quatorze centres culturels régionaux (2 millions par centre). Ainsi les chèques qui ont été remis le 30 juin 2020 allaient aux sous-secteurs Arts visuels pour 500 000 000 FCFA, Communication traditionnelle : 100 000 000 FCFA, Musique (hors SODAV) : 500 000 000 FCFA, Cinéma et audiovisuel créatif : 250 000 000 FCFA, Style et mode : 50 000 000 FCFA, Artistes en situation de handicap : 20 000 000 FCFA, Théâtre : Comité de relance : 94 878 000 FCFA, Pôle des Non Alignés : 27 122 000 F CFA. Soit un total de 1 542 000 000 F CFA. Pour compléter le tableau, il faut noter que 85 millions ont été réservés par le comité pour faire face aux imprévus.
Six mois plus tard, en ce mois de décembre 2020, après que les artistes interprètes soient interdits de prestations (notamment ceux de la musique) par le préfet et le gouverneur de Dakar dans les bars, dancings et restaurants et qu’ils aient fait un sit-in ayant réuni de maigres troupes à la Place de la Nation (ex-Obélisque), voici que Macky Sall remet la main au pot, avec cette fois-ci 2,5 milliards, ce 24 décembre 2020, en père Noël des tropiques.
A nouveau, un « comité de pilotage » (qui ne pilote rien à part le pilotage à vue !) est annoncé, pour la « gestion » (sic !) de ce nouveau fonds d’aide de 2,5 milliards de francs CFA alloué aux acteurs culturels pour atténuer l’impact du Covid-19 sur leurs activités, indique la directrice des arts Khoudia Diagne. "On s’est réuni pour discuter de la manière dont ce nouveau fonds devrait être gouverné, qui en a droit, comment faire la répartition’’ ou s’il faut reconduire le mode de gouvernance du premier fonds, a-t-elle indiqué dans un entretien. "Au final, tout le monde était d’accord que le format adopté lors de la première répartition a été la bonne, à savoir qu’il faut un comité de pilotage qui représente tous les sous-secteurs à savoir deux par discipline, et après avoir des sous-comités", a-t-elle indiqué.
Les acteurs culturels étaient représentés par les membres du comité de pilotage du premier fonds et les organisations professionnelles, parmi lesquelles l’Association des métiers de la musique, les Acteurs de l’industrie musicale, la Coalition des acteurs de la musique, "Say Wi". Il a été recommandé, après échanges entre le ministère et les acteurs culturels, que les bases de données soient revues par chaque sous-secteur, ces dernières ayant fait l’objet des nombreuses discordances lors de la première répartition du fonds de trois milliards accordés aux artistes. "Il faut que ces bases de données soient réactualisées par les sous-secteurs et après on en fera un document de base de travail pour cette nouvelle répartition", a souligné la directrice des arts. Les acteurs culturels ont proposé aussi que le fonds soit logé dans une banque et que les aides soient remises sous forme de chèque aux ayant droits. La directrice des arts estime que ce point "nécessite des discussions, il nous faut retourner vers l’autorité pour voir si cela va être validé ou pas".
« Cet appui vise à permettre aux acteurs de mieux supporter les impacts négatifs du COVID-19 sur leurs activités, les manifestations culturelles n’étant pas encore autorisées en raison de la résurgence de la pandémie. »
Eh bien, toutes ces recommandations sont légères et perdent de vue l’essentiel : avec 5,5 milliards, ce que les acteurs culturels devraient faire, c’est investir dans la création d’entreprises innovantes aptes à opérer dans l’économie de croissance et dans l’acquisition d’immeubles de rapport leur générant des loyers et de salles de spectacles leur appartenant, ceci pour leur vie entière et au-delà. L’Etat qui les laisse ne pas faire ceci est aussi coupable de non-assistance : l’appui financier doit s’accompagner de renforcement de capacités en gestion et stratégies d’autonomisation. Il est irresponsable qu’on maintienne ainsi les acteurs culturels dans une économie de subsistance et une posture de politique de la sébile tendue, avec des sommes qui ne servent qu’à faire bouillir la marmite jusqu’à ce que les sommes en question fondent et disparaissent naturellement comme neige au Sahara. A ce rythme, même si 1000 milliards, soit le quart du budget annuel du Sénégal, était octroyé aux acteurs culturels covidés, cela ne ferait jamais que 1 million pour chacun, vite englouti par les dépenses ordinaires de la vie quotidienne.
Et pour ces 5,5 milliards, certains esprits à courte vue disent que les « grands » artistes devraient céder leur part aux « petits » : Pourquoi ? Les « grands » sont des Sénégalais comme les autres et ce sont aussi leurs impôts qui abondent ces dons. Ensuite, des artistes dont les œuvres ne sont pas inscrites au répertoire de la SODAV du fait qu’elles ont un éditeur musical étranger (français pour la plupart, et sont donc à la SACEM) comme Duggy Tee, Awadi, Ismaël Lô ou autres n’ont pas reçu et ne recevront pas un kopeck de ces 5,5 milliards : la fuite des œuvres à l’étranger, un autre sujet à aborder pour une autre fois. Oui le Covid n’est pas qu’une maladie physiologique. Le Covid est aussi une maladie mentale. Et les acteurs culturels sénégalais en sont frappés. Leur donner des milliards relève de l’acharnement thérapeutique qui ne changera pas leur situation de précarité structurelle.
Ousseynou Nar Gueye est Directeur général d’Axes et Cibles Com SARL
(Titulaire d’un DESS/Mastère en Relations interculturelles et Gestion des Arts option politiques culturelles internationales, obtenu en 1999 à l’Université Paris III-Sorbonne Nouvelle)
DEUX MILITAIRES FRANÇAIS TUÉS AU MALI
Leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif dans la région de Ménaka.
Deux militaires français ont été tués samedi au Mali, a annoncé la présidence de la République. Leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif dans la région de Ménaka. Il s'agit de la deuxième attaque mortelle contre des soldats français au Mali en moins d'une semaine.
Deux soldats du 2ème régiment de hussards de Haguenau, le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser, ont perdu la vie, samedi 2 janvier, dans une attaque à l'engin explosif contre leur véhicule blindé tandis qu'ils effectuaient une mission de reconnaissance dans la région de Ménaka au Mali.
LES AMERICAINS DEMARRENT L'OPÉRATION
Les opérations d’extinction de l’incendie du puits de gaz à Ngadiaga démarrent, ce samedi. L’information est de Petrosen et Fortesa, à travers un communiqué conjoint.
Les opérations d’extinction de l’incendie du puits de gaz à Ngadiaga démarrent, ce samedi. L’information est de Petrosen et Fortesa, à travers un communiqué conjoint. La zone est d’ailleurs déjà sécurisée par les gendarmes, ajoute la source.
« Les principaux équipements nécessaires à ces opérations arrivent à Dakar le vendredi 1er janvier 2021 et les travaux d’extinction de l’incendie et de remise en état du site démarreront les samedi 2 janvier 2021 », annonce le communiqué.
En fait, informent Petrosen et Fortesa, éteindre ce feu n’est pas une activité ordinaire. Cela nécessite une opération bien différente de ce qui se fait habituellement pour les autres flammes. « La maîtrise d’un tel incendie nécessite de l’expertise spécialisée, du matériel et des techniques spéciaux», admettent ces deux entreprises.
C’est ainsi que la société américaine Halliburton a été sélectionnée pour cette opération. Elle a déjà envoyé 5 agents depuis le 23 décembre pour évaluer les travaux et préparer le terrain.
Voilà deux semaines que l’incendie s’est déclaré. En effet, l’irruption de gaz a eu lieu le samedi 19 décembre. Depuis lors, les flammes continuent, il y a peu d’informations sur l’origine. On parle d’une jonction entre une éruption de gaz et une étincelle.
Les éventuelles conséquences humaines et environnementales sont aussi redoutées, particulièrement par les écologistes.
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LE CALVAIRE DES TRANSPORTS EN COMMUN
Ils sont nombreux à souffrir chaque jour dans les transports collectifs à Dakar. Bousculade, surcharge, embouteillage, le problème est réel, mais les solutions ne manquent pas
Ils sont nombreux à souffrir chaque jour dans les transports collectifs à Dakar. Bousculade, surcharge, embouteillage, le problème est réel, mais les solutions ne manquent pas.
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FOULE AUX FUNÉRAILLES DE SOUMAILA CISSE
Des personnalités maliennes et étrangères, des amis et des anonymes se sont pressés par milliers vendredi à Bamako dans un rare moment de concorde pour rendre un dernier hommage à Soumaïla.
Des personnalités maliennes et étrangères, des amis et des anonymes se sont pressés par milliers vendredi à Bamako dans un rare moment de concorde pour rendre un dernier hommage à Soumaïla Cissé. La grande figure politique décédée du Covid-19 lle 25 décembre en France à l'âge de 71 ans. Il était un éminent personnage public, trois fois candidat malheureux au second tour de la présidentielle, ancien chef de l'opposition parlementaire. Reportage dans cette édition.
En République démocratique du Congo, l'annonce lue a la télévision nationale a créé la surprise. Tout détenu qui a déjà purgé 20 ans d'emprisonnement peut être éligible à la grâce présidentielle. Parmi les bénéficiaires : les personnes condamnées dans le cadre du procès pour le meurtre de Laurent-Désiré Kabila en 2001. Le colonel Eddy Kapend et ses co-accusés, incarcérés depuis 2001, vont donc être remis en liberté, à la faveur d'une ordonnance signée par le président Tshisekedi, à l'occasion du nouvel an. Les détails dans ce journal.
La Zone de libre-échange continentale africaine entre en vigueur ce vendredi. Des échanges de biens et de services facilités, avec des droits de douanes drastiquement réduits, les déplacements de personnes simplifiés, font partie des objectifs de ce projet.
Enfin, nous évoquerons l'or vert de la Tunisie : l'huile d'olive. Le pays l'exporte principalement en vrac mais de nombreuses Tunisiennes ont décidé de prendre les choses en main. De la cueillette à la mise en bouteilles, elles veulent en faire un produit de qualité labellisé. Reportage à la fin de ce journal.
SONKO LANCE L'OPERATION DE LEVEE DE FONDS
L’objectif pour les patriotes, c’est de récolter et de mettre à la disposition du parti et de son président, Ousmane Sonko, les moyens d'aller à la rencontre des sénégalais
Pastef, le parti d’Ousmane Sonko a entamé, ce samedi, une opération internationale de levée de fonds.
L’objectif pour les patriotes, c’est de récolter et de mettre à la disposition du parti et de son président, Ousmane Sonko, les moyens d'aller à la rencontre des sénégalais, disent-ils.
«Le financement des partis politique est un problème dans le pays. depuis 1998 Elhadj Mbodj avait écrit dessus. Les assises nationales aussi ont traité la question ainsi que la commission nationale de réforme des institutions. Même la constitution parle du financement des partis politiques. Mais, l’actuel président estime que les membres de l’opposition sont ses ennemis. Il prive les partis politiques légalement constitués des moyens de vivre et de s’organiser. Ce qui fait que ceux qui ne sont intéressés que par l’argent, iront le rejoindre. Mais nous, on a décidé de nous tourner vers nos militants», a expliqué Birame Souleye Diop, responsable du parti.
En début d'après-midi, ce sont 1100 000 francs Cfa qui ont été collectés par le parti ce samedi.
UN COMITÉ DE PILOTAGE POUR LA RÉPARTITION DE L’AIDE DE 2,5 MILLIARDS CFA ALLOUÉE AUX ACTEURS CULTURELS
Ce mode de gouvernance a été retenu après une réunion d’information et de partage organisée jeudi à la Maison de la presse, en présence du secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Habib Léon Ndiaye.
Dakar, 1er jan (APS) - Un comité de pilotage sera mis en place pour la gestion du nouveau fonds d’aide de 2,5 milliards de francs CFA alloué aux acteurs culturels pour atténuer l’impact du COVID-19 sur leurs activités, a appris l’APS de la directrice des arts Khoudia Diagne.
"On s’est réuni pour discuter de la manière dont ce nouveau fonds devrait être gouverné, qui en a droit, comment faire la répartition’’ ou s’il faut reconduire le mode de gouvernance du premier fonds, a-t-elle indiqué dans un entretien.
"Au final, tout le monde était d’accord que le format adopté lors de la première répartition a été la bonne, à savoir qu’il faut un comité de pilotage qui représente tous les sous-secteurs à savoir deux par discipline, et après avoir des sous-comités", a-t-elle indiqué.
Ce mode de gouvernance a été retenu après une réunion d’information et de partage organisée jeudi à la Maison de la presse, en présence du secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Habib Léon Ndiaye.
Etaient également présents à cette rencontre, Birame Faye, directeur de cabinet du ministre de la Culture, ainsi que le directeur général du Théâtre national Daniel Sorano, Abdoulaye Koundoul.
Les acteurs culturels étaient représentés par les membres du comité de pilotage du premier fonds et les organisations professionnelles, parmi lesquelles l’Association des métiers de la musique, les Acteurs de l’industrie musicale, la Coalition des acteurs de la musique, "Say Wi".
Il a été recommandé, après échanges entre le ministère et les acteurs culturels, que les bases de données soient revues par chaque sous-secteur, ces dernières ayant fait l’objet des nombreuses discordances lors de la première répartition du fonds de trois milliards accordés aux artistes.
"Il faut que ces bases de données soient réactualisées par les sous-secteurs et après on en fera un document de base de travail pour cette nouvelle répartition", a souligné la directrice des arts.
Les acteurs culturels ont proposé aussi que le fonds soit logé dans une banque et que les aides soient remises sous forme de chèque aux ayant droits.
La directrice des arts estime que ce point "nécessite des discussions, il nous faut retourner vers l’autorité pour voir si cela va être validé ou pas".
Le chef de l’Etat Macky Sall avait octroyé, le 24 décembre dernier, 2,5 milliards de francs CFA aux artistes, après une première subvention de 3 milliards qui leur avaient été alloués en juin dernier.
Cet appui vise à permettre aux acteurs de mieux supporter les impacts négatifs du COVID-19 sur leurs activités, les manifestations culturelles n’étant pas encore autorisées en raison de la résurgence de la pandémie.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE S’ACCROCHE À SON SIÈGE DANS LA MAGISTRATURE
Le président de la République va continuer à marquer sa présence au Conseil supérieur de la magistrature. Il l’a fait savoir lors de son face à face avec la presse le 31 décembre 2020.
Le président de la République va continuer à marquer sa présence au Conseil supérieur de la magistrature. Il l’a fait savoir lors de son face à face avec la presse le 31 décembre 2020. D’abord, le chef de l’Etat a rappelé que le Conseil supérieur de la magistrature a toujours fonctionné ainsi.
Selon lui, tant qu’il est à la tête du pays, il ne va pas changer les statuts du Conseil supérieur de la magistrature. « Cela ne se passera pas ici tant que je bénéficie de la confiance des Sénégalais. Je n’ai pas l’intention de changer le système judiciaire puisqu’il est équilibré et chaque pouvoir joue son rôle », a déclaré le président de la République. Avant d’ajouter : « On ne peut pas disperser les pouvoirs de l’Etat parce que simplement c’est une tendance. Les pays qui ont changé cette formule ont vu leur État s’effondrer ».
De l’avis du chef de l’Etat, l’indépendance de la justice ce n’est pas uniquement vis-à-vis du chef de l’Etat. À l’en croire, aucun président ne donne un ordre à un juge. « Réclamer l’indépendance de la justice, c’est aussi d’arrêter de prendre des positions publiques car, le statut des magistrats l’interdit. Les magistrats n’ont pas le droit de syndiquer conformément à la loi », a rappelé le président de la République.