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29 juin 2025
par Cheikh Tidiane DIEYE
FAIS CE QUE TU FAIS PASTEF
J’invite le ministre de l’Intérieur à se ressaisir. La Loi sur les partis politiques qu’il invoque date de 1981. Elle ne répond plus aux normes démocratiques souhaitées par les sénégalais et ne garantit pas l’égalité de tous les partis
Le communiqué du ministère de l’Intérieur menaçant Pastef de dissolution n’est pas seulement consternant. Il manque aussi singulièrement d’intelligence. Il faudra bien qu’il dise ce qu’il reproche au procédé utilisé par Pastef. Ceux qui ont contribué sont des sénégalais, qu’ils soient de l’intérieur ou de la diaspora. Si le Ministère estime que cette contribution n’est pas une cotisation ou un legs, ll aura en revanche beaucoup de mal à prouver que ce n’est pas un don.
Quoi qu’il en soit, je le condamne fermement. J’apporte mon soutien total à Pastef et ses militants et sympathisants pour le succès retentissant de la collecte de fonds. Cette initiative innovante destinée à financer les activités politiques de ce parti sort des sentiers battus. Elle montre qu’il est possible de moderniser le financement des partis à travers des méthodes transparentes et inclusives. Tout le monde devrait s’en réjouir.
J’invite le ministre de l’Intérieur à se ressaisir. La Loi sur les partis politiques qu’il invoque date de 1981. Elle ne répond plus ni aux normes démocratiques souhaitées par les sénégalais ni ne garantit l’égalité de tous les partis. Pourquoi s’insurge-t-il contre un parti qui lève de l’argent de manière transparente et ne dit rien sur les plus de 300 partis qui n’établissent pas leurs états financiers, ne renouvellent pas leurs instances, bref ne respectent aucune des dispositions de la loi ?
MACKY SALL POURRAIT ÊTRE LE PREMIER SÉNÉGALAIS À SE VACCINER
A l’image du président élu des États-Unis, Joe Biden, le chef de l’Etat pourrait être le premier Sénégalais à être vacciné contre la Covid-19, si la situation l’exige, selon Birame Faye, Directeur général de l’ASP
A l’image du président élu des États-Unis, Joe Biden, le chef de l’Etat, Macky Sall, pourrait être le premier Sénégalais à être vacciné contre la Covid-19, si la situation l’exige. C’est du moins la conviction du Directeur général de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP). Invité de l’émission « Jury du dimanche » sur Itv, Birame Faye relève que le président de la République « est toujours prêt à prendre des risques pour sauver son peuple ».
Lors de son adresse à la Nation, le 31 décembre dernier, Macky Sall avait annoncé que le Gouvernement travaillait à acquérir un vaccin anti-Covid-19 qui pourrait être disponible dans le premier trimestre 2021. Une annonce qui n’a pas fait l’unanimité notamment sur les réseaux sociaux. « On ne peut pas avoir l’unanimité quand on gère un pays. L’essentiel est de savoir que c’est une décision qui vise essentiellement à protéger les citoyens », a rappelé le DG de l’ASP, qui soutient que des réticences ne devraient pas se jouer sur la vaccination des populations.
« Le processus d’acquisition du vaccin est bien encadré », rassure Birame Faye. Il ajoute : « c’est une démarche très responsable. Il faut rappeler que le Sénégal est dans l’initiative Covax avec 174 pays -initiative mondiale visant à assurer l’accès rapide et équitable de tous les pays aux vaccins contre la Covid-19- qui ont décidé d’acquérir le vaccin de façon responsable et solidaire. Au-delà de cette initiative, il y a la souveraineté de notre pays. Le président a été très clair. Le Sénégal est prêt à aller chercher un vaccin si les conditions le permettent ».
Le Sénégal a répertorié, à ce jour, 19 697 cas positifs de Covid-19 dont 17 515 guéris, 421 décédés, 1 évacué (finalement décédé en France) et 1760 de malades suivis dans les hôpitaux.
PASTEF IMPTERTURBABLE FACE AUX MENACES DU MINISTRE DE L'INTERIEUR
Le parti appelle les Sénégalais à préparer les prochaines campagnes du Nemmeku Tour, pour aller toujours plus haut et plus loin sur la voie de la réalisation de ses objectifs politiques - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de Pastef daté du 3 janvier 2021, à propos de sa campagne de levée de fonds en cours, malgré les réprobations du ministère de l'Intérieur.
"Chers compatriotes, militant(e)s et sympathisant(e)s,
Pastef/Les Patriotes a décidé d'innover dans le financement des partis politiques, au Sénégal, en faisant appel public et transparent aux contributions volontaires de nos compatriotes : le Nemmeeku Tour.
La première édition du Nemmeeku Tour, lancée hier, 02 janvier 2021, a été un succès retentissant, surpassant même nos attentes. Elle a permis, en seulement quelques heures, de lever 125 millions de francs CFA en donations effectives et plus 81 autres de promesses de donations.
Sénégalaises, Sénégalais,
- En souscrivant si massivement au Nemmeeku tour 2021, vous avez démontré avoir compris le vrai sens de notre combat patriotique, qui exige de chacune et chacun d'entre nous un "don de soi" sincère et profond. Cela est très prometteur pour l'orientation que nous avons opté de donner à nos rapports individuels et collectifs à l'État, à la chose et aux biens publics ;
- En souscrivant si massivement au Nemmeeku tour 2021, vous avez démontré avoir compris l'importance, pour un parti bâti et adossé sur l'Éthique, de se conformer à la législation sur les partis politiques ;
- En souscrivant si massivement au Nemmeeku tour 2021, vous avez également et surtout compris l'exigence de rester autonome, indépendant de tous lobbys et autres sources de financements occultes, nationaux ou étrangers, afin de garder la pureté de la ligne patriotique et toute notre liberté d'action et de décision gouvernementale, une fois au pouvoir.
La direction nationale du Parti félicite, encourage et remercie très sincèrement les Sénégalais, d'ici et de la diaspora, qui ont consenti à apporter leur contribution financière à notre projet commun : bâtir un autre Sénégal.
La direction nationale du Parti les appelle à rester très mobilisés et à préparer les prochaines campagnes du Nemmeku Tour, pour aller toujours plus haut et plus loin sur la voie de la réalisation de nos objectifs politiques.
La direction nationale du Parti remercie enfin tous nos partenaires marketing, y compris les plus inattendus, pour leur accompagnement généreux dans la vulgarisation de cette initiative."
LA CHRONIQUE DE PAAP SEEN
NOTES DE TERRAIN (1)
EXCLUSIF SENEPLUS - Notes de terrain s'arrête pour un moment - Retrouvez toutes les chroniques de notre éditorialiste Paap Seen - Merci aux lecteurs et aux lectrices
Il y a un an, presque jour pour jour, « Notes de terrain » devenait un rendez-vous hebdomadaire sur SenePlus. Chaque dimanche, je parlais de mes rencontres. Je disais mes expériences. Je faisais des commentaires sur des sujets divers. J’ai décidé de prendre une pause. Retrouvez, ci-dessous, toutes les chroniques. Merci aux lecteurs et aux lectrices.
Le khalife de la famille de Serigne Mbaye Niass à Médina Niassène Keur Madiabel a été rappelé à Dieu samedi à son domicile à l’âge de 85 ans. Son père Serigne Mbaye Aboubacar Niass était un frère de Cheikh Ibrahima Niass dit Baye Niass
El Hadji Barham Aboubacar Niass, khalife de la famille de Serigne Mbaye Niass à Médina Niassène Keur Madiabel (Kaolack, centre) a été rappelé à Dieu samedi à son domicile à l’âge de 85 ans, a appris l’APS de son fils ainé Cheikh Ibrahima Niass.
Son père Serigne Mbaye Aboubacar Niass était un frère de Cheikh Ibrahima Niass dit Baye Niass. Il s’était installé en 1945 à Keur Madiabel pour y représenter son guide Cheikh Ibrahima Niass.
El Hadji Barham Niass a été installé comme le khalife de la famille de son père en 1972.
El Hadji Barham Niass avait en charge l’école coranique. Très vite il a développé un réseau d’écoles dans plusieurs villages des environs de Sine Saloum. Il donnera au quartier Médina Niassène à Keur Madiabel les allures d’une cité moderne.
Sous son khalifat, plusieurs projets ont vu le jour : l’agrandissement et la modernisation de la grande mosquée de Médina Niassène Keur Madiabel, des infrastructures socio-économiques de base, la création d’une radio communautaire ‘’Tawfeekh FM’’, ainsi que la conduite de plusieurs projets agricoles.
L’homme était connu pour son franc-parler, son éloquence et sa défense des couches vulnérables notamment les paysans, les éleveurs, la jeunesse, les enfants talibés.
Il était un symbole dans le mouvement de la Fayda (cette science gnostique dans la confrérie de la Tidjania et dont Baye Niass dit en être l’incarnation) pour ses interventions attendues lors des différents évènements religieux.
El Hadji Barham Aboubacar Niass sera inhumé dimanche à 11 heures à Médina Niassène Keur Madiabel en présence de l’Imam de la grande mosquée Cheikh Tidiane Aly Cissé et du Khalife général de Médina Baye Cheikh Mahi Ibrahima Niass, selon son fils ainé Cheikh Ibrahima Niass.
par Siré Sy
MACKY SALL, NE TOMBEZ PAS DANS CE PIÈGE
Souvenez-vous que l’idée de baptiser l’Université de Thiès au nom du président Abdoulaye Wade avait été agitée en son temps. Le président Abdoulaye Wade avait coupé court à cette initiative
Président, n’acceptez pas une ‘’soviétisation’’ de votre régime et une ‘’Stalinisation’’ de votre personne. Souvenez-vous que l’idée de baptiser l’Université de Thiès au nom du président Abdoulaye Wade avait été agitée en son temps. Le président Abdoulaye Wade avait coupé court à cette initiative. Le défunt maire de Saint-Louis, feu Ousmane Masseck Ndiaye, a fini par baptiser la place de la gare à Saint-Louis, au nom d’Abdoulaye Wade en 2008. Quatre ans plus tard, en 2012, le président Wade a perdu le pouvoir. En 2020, on veut baptiser une place en votre nom, à Saint-Louis même et il reste quatre années d’ici à la prochaine présidentielle de 2024. Comme pour dire…
La presse dakaroise renseigne que le maire de Nguidjilone, Sada Ndiaye, aurait baptisé en votre nom, quatre quartiers de sa commune. Le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, agite l’idée de rebaptiser l’avenue De Gaulle à Saint-Louis, en votre nom. Si les initiatives de votre oncle (nijaay) Sada Ndiaye et de votre beau-frère (goro) Mansour Faye, prospèrent, c’est la porte ouverte pour les autres. Ce sera la boîte aux pandores au culte de la personne. La « ’Soviétisation »’ de ton régime et la « ’Stalinisation »’ de ta personne. Et demain sera agitée l’idée de l’érection dans l’autre mamelle des collines du phare, la statue Macky Sall qui ferait alors face à la statue du monument de la renaissance africaine. Vous n’en avez pas besoin et c’est contre-productif. La propagande comme interdit mais la communication comme obligation. D’ailleurs, la sortie du ministre Mary Teuw Niane et du droit de l’hommiste Alioune Tine, de par leurs échos et amplitudes sur les réseaux sociaux et sur internet, renseigne beaucoup du désaccord de la majorité de l’opinion publique sénégalaise à cette forme de culte de la personne, à cette sorte de ‘’soviétisation’’ de votre régime et de ‘’stalinisation’’ de votre personne. Et puis président ‘’magal nit màggal gu jéggi dayo, Sëriñ rekk la jig, waaye jigul politisiyeng ci mim réew’’...
Siré Sy est fondateur du Think Tank Africa WorldWide Group
VIDEO
MACKY SALL EST LE PORTE-VOIX DE LA GUINÉE BISSAU DEVANT LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Considérant le président sénégalais comme son « grand frère », le chef de l’Etat Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo est revenu, dans une vidéo largement partagée samedi sur internet, sur les liens entre leurs deux pays
Considérant le président Macky Sall comme son « grand frère », le chef de l’Etat Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo est revenu, dans une vidéo largement partagée samedi sur internet, sur les liens entre leurs deux pays. Bien qu’il existait une « entente cordiale » entre le Sénégal et la Guinée-Bissau sous la présidence de Senghor, d’Abdou Diouf, puis d’Abdoulaye Wade, il juge qu’avec le président Sall, elle n’a jamais été aussi importante notamment sur l’international où le Sénégal assiste et défend les intérêts de la Guinée-Bissau.
« Si la voix de la Guinée-Bissau est audible, aujourd’hui, devant la communauté internationale, c’est en partie grâce au Sénégal et notamment à son président ». C’est ce qu’a déclaré le chef de l’Etat bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo dans une vidéo largement partagée samedi sur les réseaux sociaux au Sénégal dont Lesoleil.sn a pu retrouver la date et le contexte.
Il s’agit d’un extrait de près de cinq minutes d’une vidéo de 2 heures 16 minutes et 59 secondes. (Voir la vidéo complète à partir de 1h17mn). Elle a été enregistrée mercredi 30 décembre 2020 et est intitulé « Balanço do final do ano » (bilan de fin d’année, en portugais) du président Umaro Sissoco Embalo. On y voit le président Bissau-guinéen être interpellé par un journaliste qui lui demande de répondre en français sur ses liens avec le président Macky Sall, qui lui valent certaines critiques dans son pays. Le président Embalo y remercie son « grand frère » et homologue sénégalais dont il loue les actes posés en faveur de la Guinée-Bissau.
« Le président Macky Sall a commencé à aider la Guinée-Bissau bien avant qu’il ne soit élu président de la République du Sénégal », a-t-il déclaré, ajoutant que « la Cedeao l’a désigné comme étant le porte-parole de la Guinée Bissau devant la communauté internationale. Et aujourd’hui, je peux vous dire qu’il est notre porte-parole chez tous les bailleurs de fonds ».
Umaro Sissoko Embalo s’est, en outre, dit convaincu que c’est « grâce à Macky Sall que la France nous a envoyé 1 500 000 euros en guise d’appui budgétaire et c’est juste le début. Quand je suis en difficulté. J’aimerais bien, un jour, rendre au Sénégal l’appui que Macky Sall a octroyé à la Guinée-Bissau. Le Sénégal est le premier pays à nous avoir assistés dans l’agriculture avec un montant de 2 millions de dollars bien avant que la FAO ne réagisse ».
AU COEUR DE LA CAPITALE DU NIÉBÉ
A Louga, la culture du niébé est de plus en plus prisée par les agricultures. La spéculation arrivée vite à maturation, est rentable. Cette culture est devenue depuis quelques années une option privilégiée de plusieurs agriculteurs du département
A Louga, la culture du niébé est de plus en plus prisée par les agricultures. La spéculation arrivée vite à maturation, est rentable. Cette culture est devenue depuis quelques années une option privilégiée de plusieurs agriculteurs du département. Cela s’explique par les aléas pluviométriques, le cycle court des variétés. De plus, les rendements sont au rendez-vous.
Autant de raisons qui expliquent le penchant de Babacar Camara Guèye exploitant agricole à Léona (30 kilomètres à l’Ouest de Louga) pour le niébé. «J’ai choisi d’exploiter exclusivement le niébé parce que les variétés de semence certifiée arrivent à maturation en quarante jours alors que pour l’arachide, il nous faut au moins deux mois et demi. Ces dernières années, les cycles pluviométriques ont été tellement courts que nos cultures d’arachide n’ont pas répondu à nos attentes. C’est pour cette raison que j’ai opté pour la culture exclusive du niébé qui est plus rentable et plus rapide», dit-il. L’opérateur semencier Cheikh Diop, grand producteur à Coki, embouche la même trompette. Selon lui, la culture du niébé offre aux paysans un gain rapide en termes de temps de production et de ressources financières. «Avec les variétés de semences certifiées (Yacine et Melakh) que nous distribuons, il est possible de commencer la récolte et la commercialisation dans un intervalle de quarante-cinq jours. C’est ce qui explique que beaucoup de paysans privilégient le niébé», explique-t-il. M. Diop est dans ce créneau depuis 1992 et s’y est fait un nom. Chaque année, il réalise des productions qui varient entre 6 000 et 7 000 tonnes de niébé dont une bonne partie est destinée au marché sous-régional.
«Le niébé est une culture de rente et Louga en est la zone de prédilection au Sénégal. Je commercialise les produits dans la sous-région, mais mon objectif ne s’arrête pas là. Le Président de la République a appelé les opérateurs à aider le monde rural ; donc je m’inscris dans cette logique en donnant des semences gratuitement aux agriculteurs, en rachetant leurs productions et en participant à la reconstitution du capital semencier», informe-t-il.
Pour l’hivernage 2020, le Directeur du Service départemental du Développement rural de Louga, Doudou Diop, explique que 70 000 hectares ont été emblavés sur l’ensemble du périmètre départemental pour deux types de semence. «Nous avons distribué 885 tonnes de semences certifiées qui sont des variétés à cycle court et 770 tonnes de semences ordinaires cédées respectivement aux paysans à 200 et 175 FCfa le kilogramme», dit-il. Sans compter les 146 tonnes de semences supplémentaires offertes par le Programme d’appui aux filières agricoles (Pafa) à 4 644 personnes impactées par la Covid-19 dans le département de Louga.
Toutefois, les rendements attendus de 400 kilogrammes à l’hectare pour les semences certifiées n’ont pu être atteints, selon Doudou Diop du fait de plusieurs facteurs. «La photopériodisme, qui est l’alternance entre la nuit et le jour, de cette saison n’a pas permis d’avoir suffisamment de lumière pour avoir un métabolisme physiologique nécessaire au développement rapide du niébé», dit-il. Poursuivant son propos, M. Diop révèle que «beaucoup de champs de niébé ont subi des attaques de chenilles que nous avons certes éradiquées, mais qui ont impacté sur les premiers semis, obligeant beaucoup d’agriculteurs dans les zones de Sakal et de Mbédiène à reprendre les semis. Tous ces facteurs expliquent des baisses de rendement pour l’hivernage 2020 même si de façon globale, les récoltes de niébé sont bonnes sur l’ensemble du périmètre départemental de Louga», renseigne Doudou Diop.
«La vente libre» profite aux acteurs de la filière
Les récoltes de niébé terminées depuis plusieurs semaines, l’heure est à la commercialisation. Contrairement à l’arachide dont la commercialisation est assujettie à une réglementation et une fixation du prix au producteur par l’Etat, la situation est toute autre pour le niébé.
La vente du produit qui a démarré à Louga est libre et aucun prix au kilogramme n’est fixé préalablement. Tout se passe entre producteurs et opérateurs privés selon des procédés spécifiques. Et les marchés hebdomadaires constituent les lieux d’échanges commerciaux et de vente. Au marché de Gouye Mbeutt, village situé à 30 kilomètres à l’Est de Louga, qui est classé troisième marché hebdomadaire du Sénégal en termes de trafic et de transactions commerciales, après Diaobé et Dara Djolof, presque tout tourne autour de la commercialisation du niébé.
Ici, les opérateurs privés et semenciers, nantis d’un pouvoir d’achat garanti s’offrent les services d’intermédiaires (rabatteurs) qu’ils préfinancent selon le montant demandé par ces derniers. Premiers à se pointer au marché, les rabatteurs achètent les produits des détaillants, les stockent pour les revendre à l’opérateur qui les avait préfinancés.
«Je travaille pour le compte d’un opérateur qui m’a remis 500 000 francs Cfa pour acheter du niébé que je vais lui revendre. Je gagne beaucoup dans cette opération puisque mon partenaire me fait une remise de 10 % sur les quantités achetées pour son compte», explique Mbaye Dia, rabatteur rencontré au marché hebdomadaire.
Représentant un opérateur privé stockeur, Mbaye Sène, trouvé dans son magasin de stockage au marché de Gouye Mbeutt explique qu’il est chargé de récupérer les produits collectés par les intermédiaires qui ont été financés par son patron. Selon lui, il parvient à collecter jusqu’à 40 tonnes de niébé par jour dans les marchés hebdomadaires. Et M. Sène de révéler qu’il n’y a pas de prix fixe. «Le prix varie selon l’offre et selon les périodes. Tantôt c’est à 220 FCfa, tantôt c’est plus», confie-t-il.
Pour Cheikh Diop, opérateur semencier et grand exploitant de niébé, cette forme de «vente libre» adoptée dans la commercialisation du niébé est bénéfique pour toutes les parties. «C’est une manière d’aider les paysans en leur achetant leurs productions au prix de 275 FCfa le kilogramme après les récoltes», dit-t-il. Les différents acteurs (cultivateurs, rabatteurs et opérateurs) rencontrés dans les champs et aux marchés avouent que la «vente libre» appliquée à la commercialisation du niébé est une bonne formule pour aider à l’écoulement rapide de la production avec des gains appréciables.
186 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 5 DÉCÈS
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 73 contacts suivis, et 113 cas issus de la transmission communautaire
Dakar, 3 janv (APS) – Le ministère de la Santé a rapporté, dimanche, 186 nouvelles contaminations au Covid-19 et 5 décès enregistrés au cours des dernières vingt-quatre heures.
’’Sur 1703 tests réalisés, 186 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 10, 92%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 73 contacts suivis, et 113 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et dans d’autres endroits du pays.
Cinq décès ont été enregistrés, samedi, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il a rapporté que 82 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 43 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 19697 cas positifs au coronavirus dont 421 décès, 17 515 guéris et 1760 personnes encore sous traitement.
Le directeur de la prévention a insisté sur le respect des mesures de prévention.
UN PARTI POLITIQUE NE PEUT PAS RECEVOIR DE SUBSIDES EXTÉRIEURS
Antoine Diome, a, dans un communiqué, rappelé que tout parti politique qui reçoit des subsides de l’étranger ou d’étrangers établis au Sénégal s’expose à la dissolution conformément à l’article 4 alinéa 2 de la loi sur les partis politiques
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a, dans un communiqué, rappelé que tout parti politique qui reçoit des subsides de l’étranger ou d’étrangers établis au Sénégal s’expose à la dissolution conformément à l’article 4 alinéa 2 de la loi sur les partis politiques.
Dans un communique rendu public, samedi, le ministre de l’Intérieur relève qu’’’un message audiovisuel diffusé sur les réseaux sociaux informe une campagne de +levée de fonds internationale+ au profit du parti politique dénommé PASTEF afin de financer ses activités’’.
M.Diome rappelle qu’en ‘’vertu de l’article 3 de la loi n° 81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n°89-36 du 12 octobre 1989, les partis politiques ne peuvent bénéficier d’autres ressources que celles provenant des cotisations, dons et les de leurs adhérents et sympathisants nationaux et des bénéfices réalisés à l’occasion de manifestations’’.