Après la belle campagne des «Lions» au tournoi de Kigali, le Sénégal lance ses deux sélections nationales U18 à l’Afrobasket féminin et masculin. La compétition se tiendra chez les garçons du 3 au 9 décembre et chez les filles du 5 au 9 décembre. Très attendus, les Lionceaux aura la ferme ambition de remporter le trophée que les Aiglons du Mali leur ont ravi à la finale de ma dernière édition disputée à Bamako. Les «Lioncelles» effectueront elles, leur retour dans la compétition 8 ans après leur dernier sacre à Dakar.
Quelques jours après le beau parcours des «Lions» au tournoi qualificatif à l’Afrobasket 2021, le basket sénégalais repart en compétition avec l’Afrobasket U18 féminine et masculine. Cette compétition qui devait démarrer ce 1er décembre 2020 au Caire (Égypte) a été finalement décalé et se tiendra du 03 au 9 décembre et du 5 au 9 décembre chez les filles. Les Championnats d’Afrique U18 de basket-ball qualifient deux pays pour les Mondiaux U19 initialement prévue en 2021.
Les féminines du coach par Ousmane Diallo effectuent un retour dans cette compétition. Leur dernière participation à une compétition internationale de la catégorie remonte à l’Afrobasket 2012 disputée à Dakar. Une édition que la Bande à Yacine Diop (MVP), Aminata Kamara et autre Ndèye Fatou Ndiaye avait remporté avant d’être sanctionnée par la Fiba. La Fédération sénégalaise qui avait évoqué le principe de rotation pour ne pas faire participer les U18 masculin s’est finalement résolue à engager ses deux sélections. Finalistes de la dernière édition disputée au Mali, avec à la clé une qualification au Mondial, les Lionceaux seront encore attendus.
Selon leur coach Madiéne Fall, le Sénégal aura la ferme ambition de reconquérir le trophée après avoir perdu à Bamako la finale de l’édition 2018 contre le Mali. Les Lionceaux s’étaient inclinés que de deux points seulement (78-76). «C’est une très bonne chose que le Sénégal puisse participer à l’Afrobasket U18 masculine. Nous sommes finalistes de la dernière Edition perdue contre le Mali dans les conditions que vous savez. Donc, ça aurait été très dommage de ne pas y retourner. Nous visons le trophée. Si toutes les conditions sont réunies, nous pouvons le faire. On avait perdu une finale en 2018 mais il n’est pas question que cette finale ne se rejoue pas. Donc, notre objectif est clair, on ne va pas se cacher, nous allons en Egypte pour gagner le trophée», a déclaré le sélectionneur des Lionceaux.
A rappeler que les finalistes des compétitions, Garçons et Filles, représenteront l’Afrique aux différentes Coupes du monde U19 Fiba 2021. Les deux équipes maliennes sont toutes les deux tenantes du titre des tournois dans les deux catégories.
LE SYNDICAT NATIONAL DES CORPS GRAS INTERPELLE L’ETAT
La direction nationale du Syndicat des corps gras a profité de son passage hier, à Kaolack, pour alerter et mieux interpeller l’Etat du Sénégal sur certains faits qu’il juge illégaux et qui empiètent sur la bonne marche de la commercialisation de l’arach
La direction nationale du Syndicat des corps gras a profité de son passage hier, à Kaolack, pour alerter et mieux interpeller l’Etat du Sénégal sur certains faits qu’il juge illégaux et qui empiètent sur la bonne marche de la commercialisation de l’arachide.
Ces travailleurs s’investissent en effet que leurs entreprises ne se laissent plus dévorer par les opérateurs étrangers qu’il trouvent aujourd’hui fortement implantés dans un faisceau de points de collecte à travers les différentes collectivités du pays, même dans les villages les plus reculés.
Pour eux, il n’est pas question cette année que des entreprises industrielles comme la Sonacos, le West African Oil (Wao), ou la Copeol restent pendant deux ans sans collecter les productions souhaitées. Ceci, malgré la production record obtenue cette année.
Ainsi prenant l’exemple de la dernière campagne de commercialisation, ces travailleurs ont estimé que la Sonacos s’était fixée un objectif de 150 mille tonnes et n’a pu collecter que 28 mille tonnes au moment où la totalité des sociétés industrielles de la place a été sevrée de ces matières premières et n’a pu introduire dans ses magasins la plus petite production.
La tournée nationale que le syndicat a démarré dimanche sur le territoire est cependant allusion de lancer l’alerte afin que l’Etat du Sénégal fasse respecter le principe de la légalité dans ce marché. Autrement dit, faire respecter les clauses du contrat relatif à la commercialisation de l’arachide au Sénégal.
Malgré le principe de libre concurrence qui caractérise la plupart des spéculations sur le marché intérieur, le bureau national du Syndicat des corps gras a tenu à rappeler que tous sont dans une filière organisée avec des décrets et conventions. Et si chacun fait ce qu’il veut, ces conventions et décrets seraient tombés à l’eau. « Nous sommes en partenariat avec des actionnaires partenaires qui s’entendent sur des processus à adopter. Et ceci sur le comportement et la manière de faire. Avec une augmentation de 20 % du prix officiel, le prix qui a été proposé cette année n’a jamais existé.
La Sonacos achète des graines pour faire de l’huile. Elle utilise en moyenne trois (3) Kg d’arachide pour un litre d’huile. Et pour cette contrainte majeure, elle n’est pas en mesure de payer autant que les autres”, a soutenu Samuel Ndour, secrétaire général national du Sncg. Ces travailleurs qui s’étaient fortement mobilisés hier, à Kaolack, n’entendent pas révéler leur prochaine réaction en cas de somnolence de l’Etat, mais disent prêts à toujours sensibiliser afin de trouver gain à leur cause.
LES IMPACTÉS DU BRT DÉJÀ INDEMNISÉS À PLUS DE 2000 MILLIARDS F CFA
Alioune Badara Sambe, le préfet de Dakar a présidé mardi 1er décembre 2020 les opérations de libération effective des emprises des sections 4 à 9 pour les travaux du projet Bus Rapid Transit
Dans le cadre des travaux du projet BRT (Bus Rapid Transit), Alioune Badara Sambe préfet du département de Dakar, a procédé hier, mardi 1er décembre, à la libération effective des emprises des sections 4 à 9. A l’issue de cette opération, un point de presse a été organisé par le CETUD (Conseil exécutif des transports urbains de Dakar) au rond-point ONU, en face de l’Inspection d’académie (IA) de Dakar.
Alioune Badara Sambe, le préfet de Dakar a présidé hier, mardi 1er décembre 2020, les opérations de libération effective des emprises des sections 4 à 9 pour les travaux du projet Bus Rapid Transit (BRT).
Sont concernés : l’«Echangeur Aliou Sow - Collègue hyacinthe Thiandoum - Rond-point liberté 6 - Rond-point Boulangerie jaune -rue 10 prolongée - Rondpoint ONU - Place de la nation – Boulevard du Général De Gaulle – Rond-point RTS».
En ce qui concerne la libération des emprises ; Alioune Badara Sambe révèle que toutes les personnes éligibles à l’aménagement ont reçu leurs chèques de manière régulière, pour plus de 2000 milliards F CFA. «Le travail que nous sommes en train de faire aujourd’hui consiste à libérer les sections 4 à 9 du BRT. Vous avez remarqué que c’est des maisons, des immeubles qui ont fait l’objet de démolition, les arbres également feront l’objet de démolition parce qu’on ne peut pas mettre la route ailleurs. Mais ce projet étant important, il va intégrer l’aménagement paysager. Donc, nous avons lancé la libération des emprises aujourd’hui, après un long processus depuis le recensement des impenses.
Les personnes affectées par le projet, les travaux de conciliations, les paiements, les sommations, sauf erreur, véritablement toutes les personnes éligibles ont reçu leurs chèques comme vous l’avez constaté de manière régulière, pour plus de 2000 milliards F CFA. Donc, on va démarrer les travaux de libération des emprises juste après vous allez sentir un léger relâchement. Mais c’est parce que tout simplement avant de faire la route, il faudra dévoyer les réseaux et il y a beaucoup de réseaux : de téléphonie, d’eau, électrique, etc. ; régler le problème d’assainissement, avant qu’on ne puisse véritablement sentir le travail en termes de route», déclare M. le préfet Alioune Badara Sambe, soulignant que la section 10, c’est à partir de la RTS, avec Petersen, et il y aura une gare emblématique.
Egalement comme objectif phare, c’est pouvoir transporter au moins 300 milles voyageurs sur ce corridor-là, avec des bus modernes, des bus qui vont circuler sur des voies dédiées ; c’est ça l’innovation ou la nouveauté. Parce que les voies du BRT sont des voies dédiées seulement à la circulation de ces bus-là. Il y aura des croisements, mais également un système permettant d’éviter des cisaillements. Ce qui fait que, en principe, les populations pourront quitter le terminus de Guédiawaye jusqu’à Petersen pour une maximale de 40 à 45 mn. Vous voyez donc qu’il s’agit d’un projet extrêmement important».
Toutefois, précise le préfet de Dakar, le BRT n’entravera pas le trafic routier sur son linéaire. «Mais en dehors de ce corridor-là, qui va être dédié au BRT, les voies classiques seront également reconstruites. Donc, sur certaines parties, vous verrez une très grande route avec 6 voire 8 voies. Les voies du BRT sur 4 voies mais également de part et d’autre les 2 autres voies permettant à la circulation classique de pouvoir se dérouler».
3 JEUNES DE NIADIOU PORTES DISPARUS, TOUTE LA ZONE DANS LA PSYCHOSE
L’incident serait passé inaperçu si des tirs n’étaient pas entendus dans la forêt de blaze
Une tension latente règne depuis ces dernières 24 heures dans la zone de Boutoupa-Camaracounda, dans l'arrondissement de Niaguis, département/région de Ziguinchor, où trois (3) jeunes du village de Niadiou sont portés disparus.
L’incident serait passé inaperçu si des tirs n’étaient pas entendus dans la forêt de blaze. Des coups de feu d’hommes armés, après que des jeunes du village de Niadiou se sont lancés à la recherche de leurs camarades introuvables. Selon des témoins, tout est parti d’un déplacement d’un jeune du village qui se rendait dimanche dans le village de Mbissine. Ni arrivé à destination ni retourné au village, sa femme inquiète alerte le village. C’est ainsi que le lendemain lundi, un groupe de neuf (9) jeunes se lancent à la recherche du porté disparu.
Sur leur route, ils rencontrent une bande d’éléments armés, trois (3), qui tiennent en respect ce groupe, selon un jeune du groupe. Ils sont alors pris en otage par ces éléments lourdement armés, vraisemblablement des éléments rebelles. Mais, ces derniers apercevant un autre groupe de jeunes venus appuyer le «premier contingent», ils (les éléments armés) essaient d’intercepter le premier groupe et enclenchent des tirs de sommation qui sèment la panique.
Dans cette panique, c’est le sauve qui peut. Mais deux (2) jeunes manquent à l’appel. Alertée, l’Arme entre en action dans la zone pour retrouver ces trois (3) jeunes introuvables. La présence de sanctuaires rebelles dans cette forêt située à la lisière de la frontière avec la Guinée-Bissau, selon certains observateurs, aurait favorisé une telle tension dans la zone ces dernières heures.
Les recherches enclenchées par l’Armée n’ont pas encore donné de résultats probants et certains déjà craignent des accrochages entre l’Armée et ces éléments armés dans cette zone, terrain de prédilection des bandes armées qui y ont érigé des sanctuaires. Ils sont trois (3) jeunes portés disparus, le village de Niadiou, dans la commune de Boutoupa Camaracounda, est plongé dans une psychose.
Un incident qui survient quelques jours après la tenue à Ziguinchor d’une rencontre entre les Armées Sénégalaises et Bissau-guinéenne qui ont décidé de mutualiser leurs forces pour faire face aux menaces le long de la frontière entre les deux pays. Disparition, kidnapping, prise d’otage ou accident, les langues se délient sur cette affaire des trois jeunes portés disparus qui agitent la zone et dont le feuilleton étend ses tentacules, ces dernières heures, dans toute la région de Ziguinchor.
Rappeler qu’il y a un peu moins deux ans, trois forestiers avaient disparu dans la forêt de Bissoloum, non loin de cette zone où ces trois jeunes sont portés disparus. Ces trois forestiers sont jusque-là introuvables, ce qui a fini d’exacerber la psychose chez les populations de toute la commune de Camaracounda. Un incident qui vient perturber la région qui vit, depuis quelque temps, au rythme d’une accalmie qui suscite un espoir chez les populations qui, désormais, se tournent résolument vers le développement.
MACKY RÉITÈRE SA MAIN TENDUE
1er décembre 2008-1er décembre 2020 : douze années d’existence dont neuf au pouvoir pour le parti présidentiel, l’Alliance pour la République qui a célébré mardi, sa 12ème bougie à son siège à Mermoz
1er décembre 2008-1er décembre 2020 : douze années d’existence dont neuf au pouvoir pour le parti présidentiel, l’Alliance pour la République qui a célébré hier, mardi, sa 12ème bougie à son siège à Mermoz. Organisée en présence de moult membres fondateurs du parti, à l’exclusion notable de Macky Sall lui-même et des bannis du dernier gouvernement (Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye et autre Aminata Touré), la cérémonie a été l’occasion pour l’Apr dont le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye a porté la voix de son chef de file, par ailleurs chef de l’Etat, de revisiter le sinueux parcours qui l’a mené au pouvoir depuis 2012. Non sans manquer de réitérer sa main tendue à toutes les casaques pour un …Sénégal émergent en 2035.
12 ans après sa création, l’Alliance pour la République a célébré son anniversaire hier, mardi 1er décembre 2020. A l’occasion, le parti présidentiel a tenu à effectuer un rappel de ses troupes en présence de quelques membres fondateurs comme Mor Ngom, Benoit Sambou, Augustin Tine, Mbaye Ndiaye, etc. Prenant la parole au nom de toutes les femmes du parti, la ministre Ndèye Saly Diop Dieng, présidente du mouvement national des femmes, a tenu à féliciter vivement le Président de la République et chef de l’Apr pour son engagement et son respect à l’endroit des femmes. Ensuite, c’est le directeur de l’école du parti, Djibril War, qui estrevenu surla mission de l’école du parti en faisant savoir que celle-ci est « chargée de la formation mais aussi de veiller sur la crédibilité pour pouvoir répondre aux offenses ». Il a exhorté en ce sens exhorté les jeunes du parti à aller revoir les fondements pour avoir une culture politique nécessaire.
Mbaye Ndiaye porte la voix de Macky Sall
S’adressant par suite au nom de son président de parti, en l’occurrence le chef de l’Etat Macky Sall, le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye, directeur des structures de l’Apr, est revenu de long en large, sur le cheminement de son parti, son projet et les défis qui l’attendent. Commençant tout d’abord par faire part des salutations très sincères adressées par le président de la République aux militants et sympathisants de l’APR Yaakaar, Mbaye Ndiaye dira : « Mais chers camarades, le 1er décembre 2008, il y a de cela 12 ans, jour au jour, des Sénégalais et des Sénégalaises venant de toutes les confessions, de toutes origines, de toutes natures et de tous âges, de tous nos terroirs et de la diaspora, ont porté sur les fonds baptismaux notre grand parti Alliance pour la République ». Et de poursuivre : « Quant à l’avènement d’un Sénégal nouveau empruntant les chemins du véritable changement sur des orientations claires, nous avons su, grâce à Dieu, grâce à notre mobilisation, l’engagement total et la force combattante de chacun et de chacune, faire notre victoire collective pour ouvrir une nouvelle et belle page dans le grand livre de la République du Sénégal ».
Portant toujours la parole de son chef de parti Macky Sall, il dira : « Avec les hommes et les femmes, les jeunes et les personnes âgées tout comme l’admirable diaspora sénégalaise qui avaient répondu à mon appel pour bâtir un Sénégal meilleur, ces 12 années d’existence, nous avons pu arriver à faire du parti une fratrie dont les membres ont tissé de solides rapports humains, soudés par un idéal républicain et par la nécessité historique de mener le pays à l’émergence. Cette fidélité à la cause et l’intérêt de notre pays ont fait de l’Apr ce qu’il est aujourd’hui, le premier parti politique au Sénégal ». Qui plus est, a dit Mbaye Ndiaye aux militants, « … La phase de conquête est victorieusement achevée grâce à votre résilience. Grâce à votre résilience, votre mobilisation politique qui a permis à notre parti de réussir par le biais de notre comité un véritable ancrage au cœur du mouvement populaire et social sénégalais. Une telle issue heureuse a été possible, mes chères camarades, parce que les patriotes, les démocrates républicains avaient mutualisé les forces et défini des pistes salutaires sur notre pays, à travers la coalition Benno Bokk Yaakaar ».
Un parcours semé d’adversités
Pour Mbaye Ndiaye, cette position de parti leader au Sénégal ne s’est fait sans embûches. Aussi, dira-t-il dans son intervention, « Au cours de cette marche, nous avons pu faire face à des adversités multiformes, tracer une voie gagnante et semer les grains du Yaakaar sur les terres fertiles de notre République sénégalaise. Mes chers camarades, nous sommes avec nos alliés stratégiques à travers l’APR Yaakkar, Macky 2012, Bennoo Bokk Yaakaar, majorité présidentielle et aujourd’hui avec de nouvelles arrivées, tout ça fait que le président est l’homme du moment, de l’avenir et de l’espoir. Il nous rappelle ce que nous savons tous que le pouvoir n’est pas une propriété privée et jamais, notre parti, ne nous s’orientera vers un parti d’Etat ou d’un Etat parti ».
Main tendue à…tous
Enfin, Mbaye Ndiaye n’a pas manqué de jeter un regard d’ensemble de la situation nationale, marquée par la pandémie et la problématique question de la émigration clandestine. Aussi dira-t-il : « Chers camarades, la Covid-19 a fait de 2020, l’une des années les plus sombres de l’histoire de l’humanité, et s’est transformée en un véritable fléau et augure les lendemains douloureux qui s’annoncent dans tous les pays du monde. Elle exige de notre pays une autre approche socio-économique et un autre type de rapport à la chose politique. Cette exigence s’est transformée à une urgence dès lors que les mesures d’urgence frappent à nos portes. Le terrorisme qui domine toute notre sous-région doit être également pris en compte dans une préoccupation nationale de premier ordre. Tout comme la plus vieille pratique humaine qui est la migration révèle des problèmes particuliers chez nous, avec son cortège de malheurs et de familles endeuillées ». Conséquence, dira Mbaye Ndiaye, « Pour faire face à tous ces défis qui dépassent les limites et les forces d’un parti ou d’une coalition quelle que puisse être par ailleurs leur volonté, et c’est pour cette raison que nous tendons la main à l’ensemble des citoyens du peuple sénégalais pour qu’ils viennent ensemble travailler le Sénégal pour qu’il devienne émergent à l’horizon 2035».
Locafrique restituée à Amadou Ba
Rebondissement dans le combat pour la paternité de Locafrique. Dans le courant du mois de novembre, la Cour d’Appel de Dakar avait confirmé le non-lieu rendu par le doyen des juges, donnant ainsi une victoire à Khadim Bâ dans le conflit l’opposant à son père, Amadou Ba. L’affaire qu’on pensait être close a connu une nouvelle tournure depuis hier. Des sources de «L’As» renseignent que le tribunal de Commerce sous la présidence de son président Malick Lamotte, qui a statué sur la paternité de Locafrique, a donné raison à Amadou Ba. D’ailleurs, le juge a ordonné au greffier d’inscrire le nom de Amadou Ba sur le registre de commerce de Locafrique ainsi que le Ninea en tant que propriétaire de la société.
Déthié Fall boude encore une réunion de Rewmi
A la guerre comme à la guerre, le désormais ex-vice-président du parti Rewmi, Déthié Fall refuse de participer aux rencontres de sa formation politique. Après son absence dimanche dernier lors de la cérémonie d’officialisation de son éviction en tant que numéro deux d’Idrissa Seck, il a encore récidivé hier en décidant de faire la politique de la chaise vide, refusant de prendre part à une réunion, tenue par ses camarades. Rétrogradé en un simple militant pour avoir entonné une chanson de son patron, dont les mélodies semblent désormais déranger l’auteur de l’opus, le député entretient toujours le mystère autour de son avenir politique.
Le taux d’attaque du virus est de 96 cas pour 100.000 habitants
Le nouveau rapport des autorités sanitaires sur la riposte à l’épidémie du nouveau coronavirus COVID-19 indique que le taux d’attaque (TA) au cours de la semaine 48 est de 0,8 cas pour 100.000 Habitants. Le cumul de cas confirmés à la semaine 48 est de 192 cas contre 96 cas confirmés à la semaine 47, soit une hausse de 50%. Le taux d’attaque cumulé S10-S48 est de 96 cas pour 100.000 Habitants. Dans la région de Dakar, seuls les districts sanitaires de Yeumbeul et Pikine ont un taux d’attaque cumulé supérieur à la moyenne nationale. En dehors de Dakar, révèle rapport, les districts sanitaires de Kédougou, Saraya, Ziguinchor, Thiès et Sokone ont un taux d’attaque cumulé supérieur à la moyenne nationale. A la date d’aujourd’hui, toutes les 14 régions du Sénégal ont enregistré des cas de covid-19. A la date du 30 novembre, Dakar est à 11016 cas, Thiès 1974 cas, Diourbel 754 cas, Ziguinchor 567 cas, Saint-Louis 319 cas, Kolda 216 cas, Kaolack 291 cas, Sédhiou 151 cas, Tambacounda 111 cas, Kédougou 219 cas, Fatick 325 cas, Louga 75 cas, Matam 51 cas, et Kaffrine 20 cas. D’après la même source, 73 districts sanitaires ont enregistré un cas au moins, soit une proportion de 92% (73/79). L’âge moyen des personnes décédées est de 68 ans avec un minimum à 19 ans et un maximum à 95 ans. Depuis le début de la pandémie, les différents laboratoires ont testé 235.317 échantillons. Présentement, le taux d’occupation des lits est en moyenne de 31,2% à Dakar et 2,9% dans les autres régions.
Dragage de la brèche de Saint-Louis
C’est l’une des annonces fortes du ministre des Pêches et de l’Economie maritime hier, lors de l’examen du projet de budget de son département dont les crédits de paiement s’élèvent pour l’exercice 2021 à 50,194 milliards Fcfa. Selon Alioune Ndoye, les travaux de dragage et de balisage de la brèche de Saint-Louis ont démarré et les équipes techniques sont sur le site. D’ailleurs, informe le maire socialiste de la commune de Plateau, l’entreprise en charge des travaux a reçu son ordre de service depuis le 06 novembre dernier. Interpellé sur le coût et la durée du projet, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo a fait savoir que le montant des travaux avoisine les 7 milliards Fcfa pour une durée de 100 jours au plus tard.
700 moteurs distribués aux pêcheurs en 2020
Pour moderniser le secteur de la Pêche, le gouvernement a entrepris, entre autres actions, la distribution de moteurs aux acteurs de la pêche. A ce propos, le ministre Alioune Ndoye a annoncé hier à l’Assemblée nationale que dans le courant de l’année, 700 moteurs ont été distribués aux pêcheurs. Ce qui a nécessité la somme de 700 millions Fcfa sur l’enveloppe de 10 milliards Fcfa prévue dans le cadre de la phase 2 du programme. En plus de cela, indique Alioune Ndoye, deux milliards Fcfa sont déjà inscrits dans la LFI 2021. Par ailleurs, il précise que la première phase s’est achevée en 2019, avec la distribution de 5.000 moteurs pour un montant de 5 milliards Fcfa.
Un homme viole sa nièce de 12 ans
Les appels répétitifs des associations qui luttent contre les violences faites aux femmes laissent de marbre les tontons « say say » qui rôdent autour de leurs nièces. Pour preuve, O.D.D, 34 ans, habitant Grand Yoff croupit à la citadelle du silence pour viol sur sa nièce âgée de 12 ans du nom de N.C.D. Il a été déféré au parquet par les limiers du commissariat d’arrondissement de cette localité suite à une plainte de la maman de la fille du nom d’A.D. Les faits remontent selon nos sources au mois de septembre dernier. En l’absence de sa mère, partie à Diourbel, la gamine N.C.D a été entraînée par son oncle O.D.D dans une chambre malgré sa résistance pour caresser son sexe avant d’abuser sexuellement d’elle. A son retour de la capitale du Baol, la dame A.D a eu la surprise de sa vie en constatant que sa fille se tord de douleurs au niveau de ses parties intimes. Préoccupée par le comportement de sa fille, elle lui pose des questions jusqu’à ce que son enfant crache le morceau pour dénoncer son oncle violeur. Mais le sieur O.D.D, interrogé sur ses agissements, réfute les accusations. Profitant encore une fois de l’absence de la maman de la gamine un autre jour, il a pris sa nièce pour la trainer de force sur un canapé avant d’accomplir sa sale besogne. De retour, la dame constate que sa fille utilise beaucoup de serviettes hygiéniques et présente des pertes blanches et des démangeaisons. Suffisant pour qu’elle la conduit dans une structure sanitaire. Après consultation, la sage-femme découvre qu’elle a perdu sa virginité. Soumise à des questions, elle accuse encore son oncle. Ainsi, sa maman se rend au commissariat de Grand Yoff pour porter plainte contre le gars pour viol sur une mineure. Interrogé par la police, O.D.D a nié les faits mais il a été déféré au parquet.
Les antiquaires de Mbour tirent sur les hôteliers
Les antiquaires de Mbour étaient nombreux hier, lors de l’examen du projet de budget du ministère du Tourisme à l’Assemblée nationale. Et beaucoup d’entre eux, sous le couvert de l’anonymat, ont déploré le monopole exercé par les hôtels dans la Petite Côte. «Les hôtels ne nous donnent aucune marge de manœuvre pour mener à bien nos activités», lance avec amertume une femme, la trentaine affichée. «Ils vendent le petit déjeuner, le déjeuner et maintenant ils ont pris le marché des objets d’art qui est l’activité qui nous permet de gagner notre vie», se désole une autre dame assise dans le parvis de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, ils se sont émus des conditions dans lesquelles ils se trouvent depuis le début de la pandémie à coronavirus. «Depuis bientôt 9 mois, nous sommes au chômage parce que l’activité touristique est au ralenti dans la Petite côte», s’indignent à les antiquaires venues écouter les doléances posées par les députés auprès de leur ministre de tutelle.
18 nouveaux cas de covid-19
La courbe de la contamination de la covid-19 est instable. Sur les 680 tests réalisés hier, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a enregistré 18 nouveaux cas positifs, soit un taux de positivité de 2,65%.Il s’agit de 06 cas contact et 12 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis entre Fatick 04 cas, Touba 02 cas, Dieuppeul 01 cas, Liberté-6 01 cas, Mamelles 01 cas,Ouakam 01 cas, Pété 01 cas et Yarakh 01 cas. Toutefois, 06 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation, mais aucun décès n’a été enregistré. Le ministère de la Santé a indiqué que 20 patients sont guéris. A ce jour, le Sénégal a enregistré 16.107 cas positifs dont 15.627 guéris, 333 décédés, et donc 146 sous traitement. Diallo Tekki recadre Abdoulaye Diouf Sarr Le faux bond du ministre de la Santé et de l’Action Sociale à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale a suscité la colère du député Mamadou Lamine Diallo. Ce dernier n’a pas aimé l’attitude d’Abdoulaye Diouf Sarr qui a préféré envoyer le Directrice générale de la santé, Dr Marie Khémess Ngom, devant la conférence des présidents de l’Assemblée nationale. Selon le député et leader du mouvement Tekki, le ministre devait s’expliquer sur la politique publique contre la covid-19. En outre, Mamadou Lamine Diallo estime qu’entre 64 et 77 milliards lui ont été confiés pour lutter contre la Covid-19, mais il ne veut toujours pas en rendre compte devant le peuple. Le député tekkiste dit ne pas être surpris par l’attitude du ministre de la Santé qui, selon lui, ne veut pas qu’on lui parle des marchés d’équipements du personnel médical contre la Covid19 et surtout de son copain cadre de l’Apr, faux médecin qui faisait des test covid-19. Pour boucler la boucle, le leader de Tekki soutient que le ministre de la Santé ne veut pas parler du marché des faux médicaments. Ecotra obtient la main levée sur ses comptes Le patron d’Ecotra, Abdoulaye Sylla, peut afficher un large sourire. Le tribunal du Commerce qui a statué publiquement, contradictoirement, en matière commerciale et en premier ressort, lundi a été favorable à la requête de la société étude, coordination, conseil sa dite Ecotra. Sa. Ainsi, le tribunal a ordonné la mainlevée de la saisie pratiquée sur les comptes bancaires d’Ecotra à la Banque agricole, à la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS), à la Banque islamique du Sénégal, à Citibank, à Ecobank, à BSIC BANK, à Bank of Africa, à Bank de Dakar, (BDK) à Bank Outarde, à Coris Bank et à FBN Bank saisis par la société LABOSOL. Cette dernière avait obtenu le blocage des comptes d’Ecotra. Le tribunal indique que la demande relative à l’exécution provisoire sur minute et avant enregistrement est sans objet. Il condamne la société LABOSOL aux dépens.
Déménagement du Journal «Le Témoin»
Vous avez du remarquer que le Journal «Le Témoin» est absent des kiosque depuis lundi. A l’origine de cette situation ? Il se trouve en effet que le journal a déménagé de Colobane derrière la maison du Parti Socialiste pour s’installer désormais à Liberté 6 en face du Camp Leclerc. Son Directeur de Publication, Mamadou Oumar Ndiaye, annonce sa parution dès ce jeudi.
Mbaye Sarr, un ancien membre du CESE aux arrêts
Responsable de l’Alliance pour la République (Apr) dans le département de Guinguineo, Babacar Sarr est empêtré dans une affaire d’escroquerie d’après nos confrères d’Emedias. Ancien membre du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), il est à nouveau mêlé dans une histoire d’arnaque. Il est accusé d’avoir frauduleusement vendu, devant un notaire, des terrains aux Almadies appartenant à des officiers supérieurs de l’armée, dont le Général Madické Ndaw et le Général Preira. Il a été auditionné hier par les éléments de la Brigade de Recherches de la Gendarmerie de Faidherbe ainsi que cinq personnes, des présumés complices parmi lesquels des agents d’un cabinet de notaire. D’ailleurs, la Direction de la Surveillance et de l’Occupation du Sol (DSCOS) a déjà arrêté les travaux entamés sur les terrains litigieux. Il faut souligner que Mbaye Sarr n’en est pas à son premier coup d’essai. Puisqu’il a été arrêté pour des faits similaires en 2014. Mbaye Sarr était accusé d’avoir escroqué, Bouba Ndour, Directeur des Programmes de la TFM, à qui il avait remis un chèque en bois dans le cadre d’une transaction pour l’achat d’une voiture. Arrêté alors par la section de Recherches de la gendarmerie de Colobane, le responsable politique s’en était bien tiré avant de s’impliquer activement dans la réélection du Président Macky Sall.
LA PRISON REQUISE CONTRE LE PÈRE DE DOUDOU, ACCUSÉ D'AVOIR FAIT EMBARQUER SON FILS POUR L'EUROPE
Deux autres pères, dont les enfants sont revenus vivants d'une tentative de traversée, étaient jugés à ses côtés, tous trois pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "complicité de trafic de migrants", selon l'avocat, qui les défend également
Des peines de deux ans de prison ferme ont été requises mardi au Sénégal à l'encontre de trois hommes accusés d'avoir fait embarquer leurs fils dans une pirogue en partance pour l'Europe, dont un est mort en mer, a-t-on appris auprès de leur avocat.
Le sort de "Doudou", le surnom du jeune de 15 ans qui avait embarqué mi-octobre, a particulièrement retenu l'attention au moment où l'émigration clandestine et les pertes humaines qu'elle cause suscitent un vif émoi au Sénégal. Son père avait remis 250.000 francs CFA (environ 380 euros) à un passeur qui devait l'emmener clandestinement en Espagne, d'où un autre correspondant devait l'acheminer en Italie pour qu'il s'y inscrive dans un centre de formation pour footballeurs, avait affirmé à l'AFP une source proche du dossier. Mais l'adolescent est mort pendant la traversée "après avoir eu des problèmes pour manger", avait précisé cette source. Selon la presse locale, son corps a été jeté en mer.
Son père, arrêté début novembre par la gendarmerie, a comparu mardi devant le tribunal de grande instance de Mbour, à environ à 80 km au sud-est de Dakar, a indiqué son avocat, Adoulaye Tall.Deux autres pères, dont les enfants sont revenus vivants d'une tentative de traversée, étaient jugés à ses côtés, tous trois pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "complicité de trafic de migrants", selon l'avocat, qui les défend également. Le parquet a requis contre eux la même peine, deux ans de prison ferme, et le jugement a été mis en délibéré au 8 décembre, selon l'avocat, qui a plaidé la relaxe. "Le procureur est dans son rôle. Il est dans une dynamique de dissuasion" de l'émigration clandestine, mais "j'ai bon espoir qu'ils seront libres le 8 décembre", a déclaré Me Tall.
UN DOUZIÈME ANNIVERSAIRE DE L'APR CÉLÉBRÉ DANS LA SOBRIÉTÉ
La cérémonie officielle qui s’est déroulée au siège du parti à Mermoz a été marquée par l’absence du chef de l’Etat, Macky Sall,
Le douzième anniversaire de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) a été célébré ce mardi, dans la sobriété, pour cause de la pandémie à coronavirus, a constaté l’APS.
La cérémonie officielle qui s’est déroulée au siège du parti à Mermoz a été marquée par l’absence du chef de l’Etat, Macky Sall, par ailleurs président de l’APR. Il a été représenté par le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye.
’’1er décembre 2008-1er décembre 2020, il y a de cela douze ans jour pour jour des sénégalais de tout âge et de toute horizons (…), nous ont permis, grâce à la bravoure et un engagement constant d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire politique du Sénégal’’, a ainsi déclaré le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye.
’’L’optimisme, la volonté en bandoulière et la conviction à toute épreuve nous ont permis, d’accéder au pouvoir après seulement trois ans d’expérience’’, a t-il ajouté.
Depuis lors, a-t-il dit, ’’des liens forts ont été tissés au cours de cette épopée où nous avons dû faire face à des épreuves et à beaucoup d’adversité pour semer les graines de l’APR Yaakaar qui nous ont permis aujourd’hui d’inscrire le Sénégal sur les rampes de l’émergence’’.
Il a par ailleurs souligné que l’APR qui a toujours privilégié la coalition, dans sa démarche politique, continuera à tendre la main à l’ensemble des citoyens pour qu’ils viennent apporter leurs contribuations dans la bonne marche de la société.
’’Douze ans après sa création, l’APR se doit d’accroître son capital de sympathie et également se massifier autour des valeurs qui fondent’’ la formation présidentiellen, a pour sa part soutenu le directeur de l’Ecole du parti, Me Djibril War.
Il a ainsi appelé ses partisans à une citoyenneté républicaine au tour des valeurs communes, poursuivant sur ce point que les jeunes dont dispose l’APR lui donnent raison de croire que la bonne graine germera pour un meilleur avenir du parti.
Me War a en outre invité les cadres du parti à organiser des cercles de réflexion pour apporter des réponses alignées à la pensée du président Macky telle que matérialisée à travers le plan Sénégal émergent (PSE).
Des sessions par visioconférences ainsi que d’autres activités parallèles de formation et de concertation seront organisées à cet effet par l’Ecole du parti, a-t-il annoncé.
Prononçant le discours d’ouverture de la cérémonie, le ministre de la femme, de la famille du genre et de la protection des enfants, Ndèye Salimata Diop Dieng, a pour sa part salué la volonté du chef de l’État de ’’mettre la femme au cœur de son engagement’’.
’’Cet anniversaire est certes une fête, mais nous avons privilégié de fêter avec sobriété cet anniversaire, car, nos regards sont tournés vers l’avenir, dans l’optique de construire notre pays dans la voie de l’émergence’’, a-t-elle fait savoir.