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27 juin 2025
UN VICE DE LA REPUBLIQUE
L'affaire des centres d’éducation de Serigne Modou Kara Mbacké remet au goût du jour la question des «milices» savamment créées et entretenues au vu et au su des autorités par des politiques et certains hommes religieux du pays
L’affaire des «milices» privées au Sénégal est de plus en plus préoccupante. Un mal être des populations remarqué dans des mouvements religieux et certaines sphères politiques qui intrigue et inquiète plus d’un. Cette prolifération indispose les forces de défense et de sécurité, sensées détenir le monopole de la force dans la République. Et, au regard des derniers développements, notamment de l’affaire des centres d’éducation de Serigne Modou Kara Mbacké, le danger semble réel pour la République ; d’où la nécessité d’une dissolution ou d’un encadrement de ces groupes «armés».
La prolifération des «milices» savamment créées et entretenues au vu et au su des autorités de la République par des hommes politiques et certains hommes religieux est une réalité au Sénégal. Et ce, depuis fort longtemps. Ainsi, on peut en citer entre autres la «milice» de la «Dahiratoul moustarchidine wal moustarchidaty», créée par Moustapha Sy à la fin des années 70, regroupant en son sein des hommes et des femmes avec comme seul objectif «d’œuvrer pour la valorisation des enseignements du Prophète Muhammad (Psl)», dit-on.
En effet, tout serait parti du Mawlid 1988 coïncidant avec le contexte de troubles sociaux, ayant amené le président Léopold Sédar Senghor à dire à feu Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy que l’Etat n’avait pas assez de forces de l’ordre pour la sécurisation de l’évènement. Alors, pour pallier les risques d’insécurité, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy créa la Commission d'organisation au service du Khalife Ababacar Sy dénommée Coskas, afin de gérer tous les aspects organisationnels. Depuis lors, le mouvement a pris des propensions aux allures d’une «armée» avec des agents de sécurité avec toutes les déclinaisons «militaires et paramilitaires» (agents de sécurité, d’hygiène, des secouristes, etc.) sous l’autorité du responsable moral, Serigne Moustapha Sy.
Même, de l’autre côté, un Comité d'organisation au service du Khalife Ababacar Sy (Coskas - civil) s’occupe toujours l’organisation du Gamou de Tivaouane. Une autre milice religieuse, c’est celle de Serigne Modou Kara Mbacké, petit-fils de Mame Thierno Birahim Mbacké, frère cadet de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, fondateur de la confrérie des Mourides. Ce personnage «atypique» fort longtemps «intriguant», ne cesse d’inquiéter de par sa sécurité appelée «commandos de la paix».
Pas moins d’une centaine d’éléments de ce contingent arborent des treillis, paradent en file indienne, s’attribuent des galons, obéissent au doigt et à l’oeil au «général Kara» au vu et au su des plus hautes autorités de l’Etat, seul détenteur du monopole de la violence. D’ailleurs, certains voient en cette organisation aux allures de «milice» une menace pour l’ordre public. Ce chef religieux se réclamant d’une des plus grandes confréries religieuses du pays est à lui seul un défi à la laïcité, sous le regard impuissant de l’autorité étatique.
Des «milices» privées au sein des partis politiques
A la défiance de ces hommes religieux face à l’Etat unitaire s’ajoutent d’autres milices d’hommes politiques. Ainsi, dans les mouvements politiques, on note la présence de «milices» privées commises pour assurer la sécurité du leader au quotidien, dans tous ses faits et gestes, ses déplacements et lors des grands rassemblements. Cet état de fait est remarqué avec le président Abdoulaye Wade et notamment ses «calots bleus» qui l’ont accompagné fidèlement depuis l’opposition jusqu’à son accession au pouvoir. Sous son régime, ils ont fait feu de tout bois. Certains nageaient même dans un «luxe insolent». Mais, depuis la chute du président Abdoulaye Wade et de son régime, on n’entend plus parler d’eux. En effet, ces hommes qui assuraient la sécurité de Wade et de ses ministres et qui s'affichaient de façon très ostensible, se font discrets maintenant.
En hommes musclés, ces «gros bras» se sont portés volontaires pour être, du temps du président Abdou Diouf, les gardes rapprochés du candidat Abdoulaye Wade. Ils étaient prêts à «tout» pour leur candidat. Ils constituaient une «organisation paramilitaire illégale» qui utilisait la force pour parvenir à ses fins. Ils ont été, en d’autres termes, les «milices» d’Abdoulaye Wade. L’ancien Premier ministre Idrissa Seck et actuel président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) en avait lui aussi pour sa propre sécurité. Aujourd’hui encore, le président Macky Sall a, à sa disposition, des «calots marrons».
Pourtant, les forces de défense et de sécurité avaient décrié en temps opportun ce laisser-aller à travers un communiqué dans lequel elles interdisaient aux populations de s’habiller en treillis, pour ne pas confondre les civils aux militaires. Mieux, des récalcitrants en ont payé les frais, pour avoir été interpellés et déshabillés de leurs tenues militaires. Aujourd’hui, avec cette affaire de Sérigne Modou Kara Mbacké, doit-on s'inquiéter et s'en émouvoir ? La République serait-elle en danger ? Ces hommes de main ont-ils reçu la formation adéquate ? Quoiqu'il en soit, force doit rester à la loi et une attention toute particulière à la généralisation de ce phénomène qui ne doit pas être pris à la légère.
Affaire des centres de Kara : El Hadji Kassé pour l’interdiction des «milices»
Suscitant indignation et inquiétude, l’affaire des centres d’éducation gérés par des «gros bras» de Sérigne Modou Kara a touché plus d’un. Réagissant par rapport à cette polémique, le ministre-conseiller à la Présidence de la République en charge de la Culture est d’avis qu’il faut tout simplement interdire les «milices». «A mon humble avis, toutes les milices privées doivent être dissoutes et interdites», a dit ouvertement El Hadj Hamidou Kassé, sur son compte twitter.
Bassamba Camara, commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle à la retraite : « L’Etat devait quand même prendre des dispositions pour interdire cela »
«On a vu que certains dignitaires s’accompagnaient des milices et sont souvent habillés comme des Forces spéciales. On a vu le cas, pendant la campagne électorale, où des gens s’étaient encagoulés, étaient armés et effectuaient des violences sur les gens. L’Etat devait quand-même prendre des dispositions pour interdire cela», a dit Bassamba Camara, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle à la retraite, sur iRadio. Le Commissaire Camara de poursuivre: «tout homme qui viole la loi s’expose forcément à des sanctions bien précises», rappelle-t-il.
Sankoung Faty, colonel de gendarmerie a la retraite : «Nul n’est censé ignorer la loi, même pour sa propre sécurité»
Toujours sur cette affaire, le Colonel de Gendarmerie à la retraite, Sankoung Faty, soutient qu’«il n’est permis à aucune personne d’organiser les milices». Car, relève-t-il, «il y a une réglementation concernant ce qu’on appelle les agents de sécurité qui organisent les services d’escorte et de protection». Le Colonel Faty de souligner : «la sanction non seulement dissout votre association et, au-delà de la sanction administrative, il y a des sanctions pénales qui sont prévues parce que c’est un exercice illégal de sécurité privée». Il conclut : «en dehors des cas de légitime défense, personne n’a le droit d’utiliser la défense. Donc, il y a des infractions qui peuvent être commises dans ce cadre comme l’organisation de malfaiteurs, entre autres».
Macky s’adresse à ses militants ce soir
Aujourd’hui, l’Alliance pour la République (APR) fête ses douze années d’existence dans le Landerneau politique sénégalais. Pour l’occasion, son fondateur, le Président de la République Macky Sall va se rendre au siège du parti pour s’adresser à ses militants et fêter ce douzième anniversaire avec eux. Dans un contexte de tension au sein de sa formation politique, le chef de l’Etat va faire un état des lieux et remobiliser les troupes. D’après des sources de «L’As », il est attendu au siège dans l’après-midi vers 16 heures 30. Sur place, il entend communier avec ses militants leur expliquer par exemple les raisons qui ont motivé sa décision de faire intégrer des leaders de l’opposition dans la mouvance présidentielle, en les nommant à des postes de responsabilité. Toujours dans le cadre de cette célébration, un récital de Coran a été organisé hier pour la mémoire des disparus tombés sur le chemin de la conquête du pouvoir.
La Raddho décrète un état d’urgence sanitaire…
Alors que la crainte d’une seconde vague se fait de plus en plus sentir, la Rencontre Africaine des droits de l’Homme (Raddho) publie son rapport sur la gestion de la Covid-19 et la protection des droits humains au Sénégal. Dans ce document qui fait le bilan de la riposte contre la pandémie durant les 6 premiers mois avec l’instauration de l’état d’urgence et du couvre-feu, le secrétaire général de la Raddho, Sadikh Niasse juge anticonstitutionnelles les décisions prises par les autorités pour contrer le coronavirus. Ils trouvent que l’Etat n’avait pas à recourir à ces mesures sévères. Avant de se poser la question sur la pertinence de la fermeture de certains lieux comme les écoles, les Cours et tribunaux, l’Assemblée nationale. Pour la Raddho, ces mesures ne sont pas adaptées à notre type de société. D’ailleurs, estiment-ils, c’est ce qui explique que certaines personnes sont sorties pour demander la levée de ces mesures.
… Ses Recommandations
Restons avec la Raddho qui est convaincue que la riposte contre la pandémie de Covid-19 ne doit en aucun cas « confiner » les droits des personnes. A cet effet, l’organisation a formulé un certain nombre de recommandations à l’Etat dans le but de mieux gérer dans le futur ces types de problèmes de santé publique. Ainsi, au titre de la gouvernance des pandémies, la Raddho demande l’élaboration, la discussion et l’adoption par le gouvernement du Sénégal d’une loi sur la Santé publique qui prenne en charge la gestion des épidémies au Sénégal, la révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour régler les modalités de son fonctionnement en temps de crise sanitaire et l’élaboration, la discussion et l’adoption d’une loi organisant le fonctionnement du service public de la justice pendant les périodes de pandémie. En outre, ces défenseurs des droits humains ont insisté également sur la protection des enfants dans la rue pendant les pandémies. A ce propos, la Raddho invite l’Etat à introduire dans la loi sur la Santé publique et le projet de Code de l’enfant des dispositions relatives à la protection des droits et à la prise en charge effective de l’enfant dans un contexte de gestion de pandémie, l’élargissement de la campagne «zéro enfant» dans la rue, sur toute l’étendue du territoire national. Le commandant brigade de Gouloumbou muté Le haut commandement de la Gendarmerie ne badine pas avec la discipline et le respect des droits humains. La Maréchaussée, qui avait dépêché un enquêteur à Gouloumbou à la suite de la bavure révélée par «L’As» faisant état de torture exercée sur des disciples du marabout de Madina Gounass, a pris des mesures. Le chef de brigade de Gouloumbou l’adjudant Ndiaye a été muté à l’escadron de Tambacounda. Il sera remplacé par l’adjoint de Tivaouane. Pour la petite histoire, les hommes du commandant Ndiaye avaient contraint des citoyens en provenance des champs du saint homme de Gounass, à s’auto-gifler pour avoir jeté des peaux de bananes sur la route.
Kara impose le silence
La gendarmerie déroule. Serigne Modou Kara Mbacké, lui, impose le silence à ses fidèles dans cette affaire appelée démantèlement de centres de redressement. Après le report sine die de sa conférence de presse, Kara a adressé un message vocal à ses fidèles leur demandant de ne piper un seul mot jusqu’à ce que la justice tire l’affaire au clair. Il rappelle à ses disciples que chaque chose à son temps. Serigne Modou Kara dira aussi à ses fidèles que personne n’y voit une main du Président Macky Sall ou du nouveau ministre de l’Intérieur. Avant d’évoquer la séparation des pouvoirs. A l’en croire, le pouvoir judiciaire fait son travail. D’où le report de sa conférence de presse. Dans la foulée, Serigne Modou Kara annule le rassemblement annuel du 31 décembre à Dakar. Il prévient les téméraires que celui qui prend le risque de s’y prononcer sans son aval et qu’il se retrouve en prison qu’il l’assume. D’ailleurs, Serigne Modou Kara confie qu’il a toujours voulu aller en prison, mais Serigne Touba n’a pas accepté.
Deux femmes heurtées par un véhicule à Touba
Un drame s’est produit hier, à hauteur de l’ancien siège de la Banque Islamique de Touba sur le tronçon Mbacké-Touba aux environs de 8h. D’après Dakaractu, un véhicule de marque Peugeot 406 a violemment percuté deux femmes qui traversaient la chaussée. L’une est morte sur le coup et l’autre s’est retrouvée avec des blessures. Elle est transportée à l’hôpital.
Le taux de positivité à la covid-19 chute à 1,94%
Il avait pris l’ascenseur surtout le week-end au point d’apeurer la population. Mais le taux de positivé de la pandémie de coronavirus est retombé hier, à 1%. Les résultats du ministère de la Santé et de l’Action Sociale font état de 14 nouveaux cas positifs, sur 722 tests, soit un taux de positivité de 1,94%. Cinq cas contact et 9 cas issus de la transmission communautaire sont recensés hier. Les contaminations communautaires sont enregistrées à Dakar à l’exception d’un cas à Pété. A Grand Dakar (01) cas est recensé, Keur Massar (01) cas, Liberté-1 (01) cas, les Mamelles (01) cas, Mermoz (01) cas, Ngor (01) cas, Nord Foire (01) cas et Point-E (01) cas. Quelques lits sont libérés. Puisque 10 patients hospitalisés sont déclarés guéris. Cependant, les cas graves connaissent une hausse. Ce jour, 06 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Le Sénégal a enregistré 16089 cas positifs dont 15607 guéris, 333 décédés, et donc 148 sous traitement.
«Siggi Jotna» distribue 150 bourses à Thiès
Le mouvement «Siggi Jotna» vient d’accompagner des étudiants de Thiès, à travers la distribution de 150 bourses, pour les accompagner dans le paiement des frais de scolarité. Il s’agit justement d’une exonération des frais jusqu’à la Licence 3. Selon Abdoulaye Dièye, Président du mouvement, l’acte s’inscrit dans la stratégie globale de «Siggi Jotna» qui mise, conformément au Plan Sénégal Emergent (PSE) du Président Macky Sall, sur le capital humain, pour apporter sa contribution au développement de la localité et du pays.
Passation de service à l’AIBD
Doudou Ka a pris les rênes de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD). La cérémonie de passation de service avec Abdoulaye Mbodji a eu lieu hier, à l’aéroport. Devant l’assistance, Doudou Ka a pris l’engagement de mériter cette confiance du chef de l’Etat de le nommer à la direction de l’aéroport. A l’en croire, son profil technique et son parcours professionnel l’imposent de prendre cette charge comme mission placée sous le signe du Fast-track pour « ajuster et accélérer » le développement de la métropole aéroportuaire de Diass, comme emblème de l’émergence du Sénégal. L’ancien directeur général du Fonds de garantie d’investissement prioritaire (FONGIP) entend aussi œuvrer pour le renforcement des acquis légués par son prédécesseur, Abdoulaye Mbodji.
Un camion tue deux jeunes à Koungheul
Un accident mortel a été enregistré hier, à hauteur de Badianène sur la route qui relie la commune de Koungheul à Keur Serigne Diébel. Deux jeunes sur une moto ont voulu dépasser un véhicule avant de se retrouver face à un camion qui roulait à vive allure sur le sens inverse. Le camion a percuté violemment la moto. A. Ndiaye et A. Ba qui se rendaient à Koungheul d’après nos confrères de Dakaractu, sont décédés sur le coup. Les sapeurs-pompiers ont ainsi transporté les dépouilles au centre de santé de Koungheul. La gendarmerie qui a ouvert une enquête a mis aux arrêts le conducteur du camion.
8e édition du festival Thiaroye 44
La 8e édition du festival Thiaroye 44 en souvenir aux vaillants tirailleurs massacrés le 01 décembre 1944 alors qu’ils réclamaient leurs dus au colonisateur, a débuté depuis le 28 novembre dernier. Le comité d’organisation a fait face à la presse hier, au Centre Jacques Chirac de Thiaroye Gare pour partager les activités qui seront clôturées le 12 décembre prochain. L’innovation cette année sera l’hommage qui sera rendu au défunt directeur dudit festival, Mahmoud Kane, par ailleurs, disciple de Cheikh Anta Diop pour avoir été secrétaire général du parti Udf/Mboolo du constitutionnaliste Pape Demba Sy. Le festival a pour thème : « pour la mémoire contre l’oubli pour l’avenir ». Plusieurs activités culturelles sont prévues, notamment un concert de hip hop, des panels sur l’histoire de Thiaroye 44 et une réflexion sur les leviers de promotion de l’économie locale de Thiaroye gare par le tourisme avec la traversée du Train express régional (TER).
Le multirécidiviste en prison
Le peintre de profession, S.K n’a pas changé de conduite après deux séjours carcéraux. Le multirécidiviste a été interpellé samedi dernier aux abords du Pont de l’émergence par les limiers de Grand Yoff. Selon nos sources, les hommes du Commissaire, Abdou Sarr qui effectuent des patrouilles en permanence, ont surpris le quidam avec ses copains près du pont. Dès qu’ils ont aperçu les policiers, ils ont pris la fuite. Moins chanceux, les limiers ont trouvé sur S. K un couteau. Interrogé sur sa détention d’arme blanche, S. K. fait savoir que ce sont ses amis qui ont abandonné le couteau. Des explications qui ne vont guère convaincre les limiers à cause du passé récidiviste de S.K. Au terme de sa garde à vue, il a été déféré au parquet.
Elèves défavorisés de Ndiarème Limamoulaye
La pandémie de Covid-19 a durement impacté le secteur informel et par ricochet les chefs de ménages de la banlieue. Conscient de cet état de fait, le mouvement « Jeunesse action pour le développement de Guédiawaye » que dirige Raymond Aziz Curtis vole au secours des familles défavorisées de la Commune de Ndiarème Limamou Laye. Il a offert des fournitures scolaires à 350 écoliers. La Cérémonie a servi de prétexte à l’acteur au développement pour demander à l’Etat de revoir l’offre de formation et sa politique de jeunesse par la promotion de l’auto-emploi. C’est par la seule manière, dit-il, de mettre fin à l’émigration clandestine qui décime la jeunesse.
6 MORTS ENREGISTRÉS CE WEEK-END
Ces chocs rappellent l’urgence que constitue l’érection de ralentisseurs surtout au niveau des agglomérations.
Six personnes ont été tuées dans trois accidents survenus, entre vendredi et dimanche. Cette nuit, vers les coups de 23 heures, une collision entre une moto et un camion a causé la mort de deux garçons, qui ont perdu la vie . Les jeunes, à bord d’une moto Jakarta, ont voulu faire un dépassement, se retrouvant nez à nez avec un camion venant en sens inverse. La collision leur a été fatale car ils ont perdu la vie sur le coup.
L’accident s’est produit à l’entrée de Badianène, dans le département de Koungheul, dans la région de Kaffrine. Après constat, les corps sans vie ont été déposés à la morgue du centre de santé de Koungheul.
Le chauffeur du camion a été, quant à lui, interpellé.
Un autre chauffeur a été interpelé, cette fois-ci à Birkilane, toujours dans la région de Kaffrine. Le mis en cause, qui roulait à 180 km/heure dans le sens Kaolack-Kaffrine, a tué un Imam et son Nahim, blessant grièvement trois personnes. Toutes les victimes sortaient de la prière du vendredi, rapporte Radio Sénégal.
Ces chocs rappellent l’urgence que constitue l’érection de ralentisseurs surtout au niveau des agglomérations.
Louga n’est pas également épargnée par cette insécurité routière. Deux personnes ont perdu la vie sur la route, à Guédé Ardo, dans le département de Coki. Le bilan fait état de deux morts et quatre blessés dont deux dans un état grave.
Inquiet, le regroupement des chauffeurs de la région appelle à la prudence.