KEEMTAAN GI - NAY METTI*
Elle n’a même pas encore fait sa passation de service et voilà qu’on lui chercherait des poux. Chiche, alors ! Des rumeurs sont en tout cas déjà savamment distillées pour la peindre en prévaricatrice de nos maigres ressources. Histoire de «tuer » un adversaire qui gênerait ou pourrait obstruer des chemins ? Est-ce une façon de lui mettre la bride, la tenir à carreau afin qu’elle ne déploie pas ses ailes ? Dix mois de présence à la tête d’une institution qu’elle a redynamisée alors que, jadis, elle était jadis amorphe. Et voilà qu’au moment où elle doit passer le relais à un autre qui exigeait la dissolution de cette même institution, on lui sort une accusation de mauvaise gestion. Ah, les rustres, aucune galanterie ! Plutôt que des fleurs, on balance des peaux de bananes sous les pieds de la seule femme qui figure dans la charrette de la semaine dernière. Si c’est pour s‘enrichir n’avait-elle pas toute la latitude de le faire dans d’autres stations comme quand elle coiffait tous les ministères ? La vérité c’est que Mimi Touré s’est enrichie légalement dans le système des Nations unies, bien avant de rentrer au Sénégal ! Et puis, elle n’a jamais fait partie de ces mecs et dames du genre de ce vilain « kàccoor » à se bousculer dans les « rap’s » et « Ndiag’s ». La façon par laquelle ils s’y prennent pour tenter d’abattre celle qui s’est battue pour le triomphe du Chef, nous parait bête et méchante. Mais coriace comme elle est, sûre d’elle- même, libre et debout comme un soldat, elle a vite fait de tracer la ligne à ne pas franchir par ses adversaires. Prête à se battre pour son honneur. Cette Mimi-là, que l’on voyait prête à laisser passer l’orage, est dans des dispositions de guerroyer et vendre chèrement sa peau. Sa missive d’hier sur sa page Facebook, plutôt que d’être celle d’une personne sur la défensive, est une déclaration de guerre. Qui s’y frotte, s’y pique ! Croyez-nous, le combat pourrait être ensanglanté. Et sans être de la confraternité des « dëm », on adore. Nay Metti* ! (Que ça saigne !) on va panser les blessures… Kaccoor Bi
GOUVERNEMENT MACKY VEUT DES PASSATIONS DE SERVICE DANS LA SOBRIETE
Macky Sall veut rompre avec les cérémonies de passation de service folkloriques. C’est pourquoi, hier, dans un communiqué, il a tenu à rappeler « aux ministres et secrétaires d’État membres du Gouvernement, aux Autorités publiques, aux agents de l’État concernés par les cérémonies de passation de service et à tous les citoyens ce qui suit : La cérémonie de passation de service, qui se déroule dans les bureaux de l’autorité sortante, reste un moment crucial où la permanence de l’État et la continuité du Service Public prennent tout leur sens. A cet égard, la solennité et la sobriété sont requises pour marquer le respect que tout citoyen ou agent public doit vouer à l’État ». Le président de la république ajoute en outre que « les manifestations festives, même si elles peuvent être considérées comme de délicates marques d’attention, ne doivent pas faire oublier la neutralité de l’État encore moins la dimension sacerdotale et l’éminente dignité attachées aux charges publiques. Le président de la République attache du prix au respect par tous de la sobriété et de la solennité qui siéent à l’occasion des cérémonies de passation de service en s’abstenant de tout comportement pouvant porter atteinte à l’image de l’État ».
CONDOLEANCES L’UNIVERSITE DE THIES PORTERA LE NOM DE PR IBA DER THIAM
L’université de Thiès portera désormais le nom du défunt Pr Iba der Thiam. Cette décision a été prise hier par le président de la république Macky Sall lors d’une présentation de condoléances au nom de la Nation chez le défunt qui est décédé ce samedi à l’âge de 83 ans. Pr Iba der Thiam a été porté à terre le lendemain dimanche au cimetière musulman de Yoff. Macky Sall a rendu un vibrant hommage au défunt pour l’ensemble de sa trajectoire ainsi que pour sa contribution à l’histoire du Sénégal, de l’Afrique et du monde. Il a fait deux importantes annonces hier. « Non seulement j’ai pris les dispositions pour que dès cette semaine on puisse payer au moins les 150 millions pour la commission de l’histoire générale du Sénégal, mais aussi je décide de lui donner le nom de l’université de Thiès qui s’appellera désormais université de Thiès Iba der Thiam », a-t-il annoncé. Selon Macky Sall, le décès du Pr Iba der Thiam est une grosse perte pour l’Afrique et pour le Sénégal. « Mais nous avons espoir que les hommes et femmes qu’il a formés et ceux qu’il a laissés derrière lui vont continuer l’œuvre, même s’ils n’ont pas le talent et les capacités du Professeur Iba der Thiam », a-t-il indiqué. Agrégé en histoire moderne et contemporaine, l’éminent professeur disparu a enseigné à l’université Cheikh-Anta-diop de Dakar, du début des années 1980 jusqu’à sa retraite en 2006, et a fait partie du comité de l’Unesco pour la rédaction de l’histoire générale de l’Afrique. Ministre de l’Education nationale (1983-1988), Iba der Thiam a été candidat malheureux à la présidentielle de 1993 et plusieurs fois député à l’Assemblée nationale. Depuis 2013, il dirigeait le comité pour la rédaction, toujours en cours, de l’histoire générale du Sénégal, un projet visant à « décoloniser » la vision du passé de cette ancienne colonie française d’Afrique de l’ouest.
FIN DE MISSION MAHAMMAD DIONNE REMERCIE MACKY SALL
Restons toujours avec la cérémonie de présentation de condoléances chez feu Iba der Thiam. Pour dire que l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne a profité de cet événement pour évoquer son compagnonnage avec le président Macky Sall. Prenant la parole après avoir été limogé du poste de ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la république, l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne a tenu à remercier le chef de l’Etat pour la confiance qu’il lui a accordée pendant plus de 6 ans et demi. Dionne a réaffirmé son engagement et sa loyauté au président Macky Sall et s’est dit prêt à toujours l’accompagner au service de la nation.
GOUVERNEMENT ABDOU KARIM FOFANA SE DIT HONORE PAR MACKY SALL
Abdou karim Fofana s’est dit honoré d’avoir obtenu la confiance renouvelée du président de la république qui lui a confié le poste de ministre chargé du Suivi du PSE. « Je suis très honoré par la confiance renouvelée à ma personne parmi tant d’autres Sénégalais par son Excellence Monsieur le Président de la République. Je le remercie très sincèrement pour ces 18 mois de collaboration active au contact des populations sous sa généreuse supervision. Je remercie l’ensemble de mes collaborateurs du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique pour leur engagement et leur dévouement autour de projets structurants dans le cadre de vie et le logement. Je remercie aussi toutes les populations de Fann-Point E-Amitié pour leur soutien de même que ma famille et mes amis. Encore ensemble pour un Sénégal émergent autour du PSE, épine dorsale de notre futur proche » a témoigné le ministre Abdou Karim Fofana sur sa page Facebook.
LA SALLE DE SIMULATEUR D’HELICOPTERE DE L’ARMEE BAPTISEE AU NOM DU « CAPITAINE MAMADOU SEYE »
Dans son édition du 27 octobre dernier, « Le Témoin » quotidien avait annoncé la disparition brutale du capitaine Mamadou Sèye alias « Seya », ancien commandant de bord de l’hélicoptère présidentiel sous Me Abdoulaye Wade, puis de son successeur Macky Sall. Notre vibrant hommage rendu à Seya avait été qualifié d’émouvant au point de faire couler les larmes de tous ceux qui le connaissaient. Cette fois-ci, c’est au tour de l’Armée sénégalaise d’exprimer sa reconnaissance au défunt en baptisant la salle de simulateur de mission hélicoptère au nom de feu capitaine Mamadou Sèye. La cérémonie de baptême a eu lieu hier, mardi, à la base aérienne de Thiès. Elle a été présidée par le général de brigade aérienne Joseph Mamadou diop, chef d’état-major de l’Armée de l’air, récemment nommé Cempart. Plusieurs autorités civiles et militaires ont rehaussé la cérémonie de leur présence. Sans oublier les membres de la famille du défunt qui se sont massivement déplacés pour effectuer un pèlerinage dans cette salle « capitaine Mamadou Seye ». Un valeureux parrain qui a marqué les airs et les espaces de son époque.
ABDOUL MBAYE PREND LA DEFENSE DE MIMI TOURE
S’il y a un soutien de taille sur lequel Mimi Touré peut compter, c’est celui du président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act). Abdoul Mbaye est contre les attaques dirigées contre l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), à la suite de son limogeage. Celle qui fut aussi sa remplaçante au poste de Premier ministre. Aux autorités étatiques, l’ancien Premier ministre sous Macky Sall a écrit sur Twitter, ce mardi 3 novembre, à propos des poids lourds limogés : « De grâce, prenez l’habitude d’un minimum d’élégance. Ils vous ont servis. Leur récompense ne peut être dénigrement et insultes, dès le lendemain de leur éviction. Arrêtez ce mauvais spectacle que vous donnez de la politique.»
ALLIANCE PASTEF SE RENFORCE
Pastef se renforce de nouveaux alliés. Sur sa page Facebook, son leader ousmane Sonko a annoncé avoir reçu une forte délégation du mouvement Alliance pour le développement (Ad) qui a décidé de fusionner avec le Pastef. « J’ai eu l’honneur de recevoir une forte délégation du mouvement Alliance pour le développement (Ad), conduite par messieurs Ansoumana Sarr, maire de la commune de dionewar, dans le département de Foundiougne, et Ansoumana Thiaré, coordonnateur de Ad », a informé ousmane Sonko sur sa page. Selon lui, le mouvement Ad a décidé de fusionner avec Pastef. il a assuré que son parti est prêt à accueillir l’Ad avec ouverture. « Nous en profitons pour remercier le doyen Mamadou Lamine Thior, fondateur dudit mouvement, pour son sage accompagnement », a conclu Sonko.
COUDE À COUDE
Trump accuse Biden d'essayer de "voler" l'élection, décompte toujours en cours - Joe Biden a lui estimé qu'il était "en bonne voie" pour l'emporter. "Gardez la foi, nous allons gagner!"
Le président américain Donald Trump a accusé mercredi son rival démocrate Joe Biden d'essayer de "voler" l'élection, sans aucun élément concret à l'appui, au moment où le décompte se poursuivait dans un scrutin extrêmement serré.
"On est devant et de loin, mais ils essaient de voler l'élection. Jamais nous ne les laisserons faire", a-t-il lancé dans un tweet contre lequel Twitter a immédiatement mis en garde ses utilisateurs, estimant qu'il pouvait être "trompeur".
Lors d'une brève déclaration depuis son fief de Wilmington, dans le Delaware, Joe Biden a lui estimé qu'il était "en bonne voie" pour l'emporter. "Gardez la foi, nous allons gagner!" a lancé l'ancien vice-président de Barack Obama devant des sympathisants réunis en "drive-in".
"Nous sommes confiants sur l'Arizona", un Etat-clé, a ajouté Joe Biden, 77 ans, en appelant à la patience, alors que régnait une certaine confusion sur les résultats dans plusieurs Etats-clés.
Dans des Etats-Unis traversés par des crises sanitaire, économique et sociale d'une ampleur historique, les Américains se préparaient à une longue nuit, voire de longues journées d'attente, à l'issue d'une campagne particulièrement agressive.
La vague démocrate, espérée par certains dans le camp Biden qui se prenaient à rêver de victoires historiques en Caroline du Nord, en Géorgie ou encore au Texas, peinait à prendre forme.
Le président républicain a conservé la Floride, déjà remportée en 2016. Il a aussi gagné l'Ohio, remporté depuis 1964 par tous les candidats qui ont aussi accédé à la présidence.
- Biden mise sur le Nord -
Le démocrate semblait lui bien placé pour l'emporter dans l'Arizona, ex-bastion conservateur, qui deviendrait ainsi le premier Etat de cette élection à changer de camp par rapport à 2016.
Le chemin de l'ancien vice-président de Barack Obama vers la Maison Blanche, à défaut de percée dans le Sud, passe par le Nord industriel du pays.
L'objectif affiché est de reprendre trois Etats arrachés sur le fil par Donald Trump en 2016: Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie. Or dans ces Etats, le dépouillement pourrait se poursuivre mercredi, voire sur plusieurs jours, notamment en raison du niveau record du vote par correspondance.
"Si Trump gagne la Floride, la Caroline du Nord et l'Ohio, mais Biden l'Arizona, Biden est favori à 85% dans notre modèle. Mais il y a 6% de possibilités d'une égalité au sein du collège électoral", a tweeté le site spécialisé FiveThirtyEight.
Pour l'emporter, un candidat n'a pas besoin d'être majoritaire en voix au niveau national: il doit obtenir au moins 270 des 538 grands électeurs attribués au niveau des Etats. A ce stade de la nuit, le président sortant en dispose de 175 et le démocrate 223.
Comme cela était largement anticipé, les démocrates ont gardé le contrôle de la Chambre des représentants, selon les estimations des médias américains.
Le sort du Sénat, aujourd'hui contrôlé par les républicains, restait en revanche indécis.
- Ton mesuré de Trump -
Sans surprise, les deux candidats septuagénaires ont rapidement engrangé l'essentiel des Etats qui leur étaient promis. L'Indiana, le Kentucky, l'Alabama, l'Idaho ou encore le Tennessee, entre autres, pour Donald Trump. La Californie, la Virginie, New York, le Colorado, le Delaware pour Joe Biden.
Dans un tweet envoyé en début de soirée depuis la Maison Blanche, Donald Trump a affiché sa confiance, affirmant que les choses se présentaient "très bien" pour lui à travers le pays.
Quelques heures plus tôt, lors d'une visite à un QG de campagne républicain dans la banlieue de Washington, il avait cependant évoqué, fait rarissime chez lui, une éventuelle défaite. "Gagner est facile, perdre n'est jamais facile. Pour moi, ça ne l'est pas", avait dit le milliardaire de 74 ans, la voix fatiguée par une fin de campagne qui l'a vu enchaîner les meetings à un rythme effréné.
Joe Biden, 77 ans, a lui refusé, "par superstition", de se livrer à des pronostics, tout en se disant "confiant".
- "Virer Trump" -
Après une campagne beaucoup plus discrète que celle de son adversaire, le démocrate a sillonné mardi l'Etat-clé de Pennsylvanie, où il est né, effectuant une sorte de pèlerinage dans les lieux de son enfance.
"De cette maison à la Maison Blanche, par la grâce de Dieu", a-t-il écrit sur les murs du domicile de Scranton où il a passé ses jeunes années.
Dans tout le pays, les démocrates qui se sont rendus aux urnes pour l'élire semblaient surtout motivés par leur rejet de l'impétueux président.
"Nous voulons un meilleur avenir pour notre pays", dit Rossana Arteaga-Lorenza, 37 ans, venue avec son fils Henry à la soirée électorale "drive-in" où devait s'exprimer Joe Biden à Wilmington.
A l'inverse, Roberto Montesinos, un Américain d'origine hondurienne de 71 ans, a fièrement voté pour Donald Trump à Miami: "la pandémie n'est pas de sa faute, celui qui dit ça est un ignorant!", a-t-il lancé en assurant "gagner plus" aujourd'hui qu'il y a quatre ans.
Partout les électeurs se méfiaient de l'attitude du camp adverse. "Trump va faire tout ce qui est en son pouvoir pour gagner, c'est effrayant", estimait Megan Byrnes-Borderan, une New-Yorkaise démocrate de 35 ans.
Signe tangible des angoisses du pays, les commerces de plusieurs grandes villes, dont Washington, Los Angeles ou New York, se sont barricadés en prévision de possibles violences post-électorales.
A New York, devant la célèbre Trump Tower, un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé.
Mais alors que le vote s'est déroulé globalement sans encombre, la Bourse a terminé en forte hausse, manifestant une certaine confiance des marchés.
- "L'Amérique d'abord" -
Pendant des mois, Donald Trump a agité le spectre d'une "gauche radicale" prête à transformer la première puissance mondiale en un "Venezuela à grande échelle".
Joe Biden, soutenu par Barack Obama, multiplie les mises en garde contre les conséquences potentiellement dévastatrices sur les institutions démocratiques d'un second mandat Trump, étrillé comme "le pire président" de l'histoire récente des Etats-Unis.
Ce pur représentant de l'aile modérée du parti démocrate a aussi fait de l'élection un référendum sur la gestion de la pandémie par le républicain.
Donald Trump n'a cessé d'être rattrapé par cette crise sanitaire, qu'il s'est toujours efforcé de minimiser. Jusqu'à être lui-même contaminé et hospitalisé, début octobre.
"Je suis guéri" et "immunisé", martèle-t-il depuis en vantant sa forme éclatante et en moquant celle de son rival.
Par contraste, Joe Biden paraît en effet plus fragile. Prompt aux gaffes, cet ancien bègue a encore semblé confus mardi lors d'une prise de parole à Philadelphie, mélangeant ses petites-filles et semblant présenter aux personnes autour de lui son fils Beau, décédé en 2015.
Le chef de l’Etat met fin au folklore pendant les passations de service
Le président Macky Sall tape du poing sur la table. Il décrète la fin du folklore pendant les cérémonies de passation de service. Dans une note de service, le chef de l’Etat a rappelé aux ministres et Secrétaires d’État membres du Gouvernement, aux autorités publiques, aux agents de l’État concernés par les cérémonies de passation de service et à tous les citoyens, qu’elles restent un moment crucial où la permanence de l’État et la continuité du Service Public prennent tout leur sens. A cet effet, le président prévient que la solennité et la sobriété sont requises pour marquer le respect que tout citoyen ou agent public doit vouer à l’État. Pour le président Sall, même si les manifestations festives peuvent être considérées comme de délicates marques d’attention, elles ne doivent pas faire oublier la neutralité de l’État, encore moins la dimension sacerdotale et l’éminente dignité attachées aux charges publiques. Fort de cela, le président de la République dit attacher du prix au respect par tous de la sobriété et de la solennité qui siéent à l’occasion des cérémonies de passation de service, en s’abstenant de tout comportement pouvant porter atteinte à l’image de l’État.
L’université de Thiès portera le nom du Pr Iba Der Thiam
Restons avec le chef de l’Etat qui s’est rendu hier dans l’après-midi chez feu le professeur Iba Der Thiam pour présenter ses condoléances à la famille de l’illustre disparu. Occasion saisie par le président Macky Sall pour annoncer que l’université de Thiès portera désormais le nom du Pr Iba Der Thiam pour immortaliser l’historien. D’ailleurs, le chef de l’Etat promet que le projet d’écriture de l’histoire générale du Sénégal va également se poursuivre avec notamment le financement des recherches à hauteur de 150 millions de FCFA. La délégation du chef de l’Etat était composée de Mouhammad Boun Abdallah Dionne, Augustin Tine, Mahmouth Saleh, Mor Ngom, Mbaye Ndiaye, Me Sidiki Kaba etc..
Boun Dionne réaffirme sa loyauté au Président Macky Sall
Ne quittons pas la cérémonie de présentation de condoléances du chef de l’Etat à la famille du Pr Iba Der Thiam sans signaler, qu’elle a servi de plateau à l’ancien Premier ministre, Mohammad Boun Abdallah Dionne, pour renouveler sa loyauté au président Macky Sall. En fin de mission aux côtés du Président Macky Sall, l’ancien ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, a tenu à remercier le Chef de l’Etat pour la confiance qu’il lui a accordée pendant plus de 6 ans et demi. Devant la famille Thiam, M. Dionne a réaffirmé son engagement et sa loyauté au Président Macky Sall et se dit prêt à toujours l’accompagner au service de la nation.
Le Sep de Benno en phase avec le remaniement
Le secrétariat exécutif permanent de la coalition Benno Bokk Yaakaar est en phase avec le Président Macky Sall sur le remaniement ministériel qu’il a opéré ces derniers jours. Ses membres l’ont fait savoir à travers un communiqué parvenu à «L’As». Marquant leur solidarité patriotique et républicaine de même que leur loyauté au chef de l’Etat pour le choix qu’il a porté sur les personnes qui composent le nouveau gouvernement, Mor Ngom et Cie ont félicité chaleureusement l’équipe sortante qui a assuré dans «une loyauté sans faille la mise en œuvre », aux côtés du Président Macky Sall, des politiques publiques par lui définies et ayant permis de servir fidèlement la nation sénégalaise, «en apportant des réponses concrètes aux préoccupations des populations». Selon eux, après la réalisation d’un programme de résilience économique et sociale qui a fait ses preuves dans un contexte de lutte contre la Covid-19, il appartient à la nouvelle équipe mise en place sur la base de la confiance investie en elle par le Président de la République, de réussir la mise en œuvre du Plan d’Actions Prioritaires ajusté et accéléré de la deuxième phase du Plan Sénégal Émergent (PAP2A) adossé au Plan Sénégal Emergent (PSE) qui traduit sa vision d’émergence du Sénégal.
Aida Ndiongue applaudit à l’arrivée d’Idy et d’Oumar Sarr
Le Réseau des amis et sympathisants d’Aïda Ndiongue (RASAN) applaudit des deux mains l’entrée d’une frange de l’opposition dans le gouvernement. Pour l’ancienne responsable du Pds, la composition de ce nouvel attelage gouvernemental montre le souci du président Sall de hisser le Sénégal au niveau des nations émergentes. Le réseau félicite le chef de l’Etat ainsi que les forces vives de la nation qui ont pris la résolution ferme d’entrer dans le gouvernement. Il s’agit, selon Aïda Ndiongue, d’assumer un choix au nom de l’intérêt du Sénégal qui est frappé par la crise sanitaire de la COVID-19. Elle espère que ce nouvel attelage gouvernemental permettra l’impulsion d’une dynamique pour l’émergence du pays. Son réseau invite l’ensemble des forces vives du Sénégal au travail pour porter la croissance à deux chiffres. Aida Ndiongue invite le Président Macky Sall à poursuivre la recherche d’un large consensus social pour la transformation de notre pays.
Général Jean Baptiste Tine à la Légion de gendarmerie Est
Le Haut commandant de la Gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, le général Jean Baptiste Tine est en tournée à l’Est du pays pour s’enquérir des conditions de travail des gendarmes. L’officier général a constaté de lui-même la situation opérationnelle des unités dans une zone de responsabilité caractérisée par des défis sécuritaires multiples. D’ailleurs le général Jean Baptiste Tine s’est entretenu avec les éléments de la brigade de proximité d’Aroundou et de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI) de Bakel.
Sept individus surpris en train de griller des joints
Dans le cadre des opérations de sécurisation, les éléments de la brigade de recherches du Commissariat de Police de Grand-Yoff ont interpellé sept individus au rond Point Liberté 6, pour détention et usage collectif de chanvre indien. En effet, S. Ndoye, S. Diallo, M. A. Badji, P. Seck, M. T. Samb, A. Diallo et C. Ba ont été surpris par les hommes du commissaire Abdou Sarr en train de prendre de la drogue. Les sept quidams, habitant le quartier Khar Yalla, soutiennent tous que seul leur ami M. T. Samb grillait un joint de chanvre indien au moment de l’arrivée des limiers. Mais les limiers ne sont pas convaincus par cette thèse. Toute la bande a été conduite au commissariat avant d’être présentée au parquet au terme de la garde à vue, pour détention et usage collectif de chanvre indien.
Idrissa Seck divise les militants de Rewmi
La décision du leader du Parti Rewmi Idrissa Seck de rejoindre la mouvance présidentielle continue de diviser son parti. Après la levée de boucliers de certains responsables contre cette décision, des acteurs de la pêche de Pikine basés au marché central, à leur tête Makha Cissé, soutiennent la mesure dans ce contexte de crise sanitaire. Ils pensent que tout le monde doit s’impliquer pour redresser le pays. D’autant que les jeunes pêcheurs ont commencé à braver la mer pour se rendre en Europe.
Faux certificats de mariages
Le Commissariat d’arrondissement des Parcelles assainies a déféré au parquet les sieurs G. D. Gomis, A. Mendy et P. M. Cissé , L. Diallo pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux en écritures publiques. Les 4 mis en cause ont été alpagués pour avoir été mêlés dans une histoire de faux certificats de mariage. Conduits tous au Commissariat des Parcelles assainies, ils ont reconnu les faits. Les 04 quidams ont été finalement déférés au parquet pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux en écritures publiques.
Karim Fofana toujours d’attaque
C’est un secret de polichinelle Karim Fofana était l’un des meilleurs ministres de l’équipe sortante. C’est pourquoi, son départ du Gouvernement a suscité moult commentaires. N’empêche, il n’est pas entré en rébellion. « Je suis très honoré par la confiance renouvelée à ma personne parmi tant d’autres Sénégalais par Son Excellence Monsieur le Président de la République. Je le remercie très sincèrement pour ces 18 mois de collaboration active au contact des populations sous sa généreuse supervision. Je remercie l’ensemble de mes collaborateurs du Ministère de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène publique pour leur engagement et leur dévouement autour de projets structurants dans le cadre de vie et le logement. Je remercie aussi toutes les populations de Fann-Point E Amitié pour leur soutien de même que ma famille et mes amis. Encore ensemble pour un Sénégal émergent autour du PSE, épine dorsale de notre futur proche », a-t-il posté sur sa page Facebook.
Seuls trois cas issus enregistrés
La lutte contre la pandémie du coronavirus est en train d’être gagné par la Sénégal au moment où le virus est en train de faire des ravages en Europe. Le ministère de la Santé et l’Action Sociale n’a recensé hier que 03 cas positifs sur 400 tests réalisés, soit un taux de positivité de 0,75%. Ces nouvelles contaminations sont toutes issues de la transmission communautaire. Ces cas positifs sont enregistrés à Cité Keur Damel 01 cas, Grand Mbao 01 cas, et 01 cas à Kolda. Aucun cas contact ni cas importé n’a été enregistré par le ministre de la Santé. En revanche un décès est à déplorer. Présentement 05 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Le ministère de la Santé a déclaré 90 patients guéris. A ce jour, le Sénégal a enregistré 15 640 cas positifs dont 15 149 guéris, 326 décès et 164 patients sous traitement.
Lamine Fofana réclame un million à son bourreau
Le boucher, Mamadou Alioune Ba est poursuivi pour coups et blessures volontaires par Lamine Fofana. Les deux belligérants travaillent ensemble au marché Ngelaw. Mamadou Alioune Ba a bousculé un enfant. Un geste que Lamine Fofana n’a pas aimé. Il a interpellé son bourreau sur son acte. Mais la réponse de ce dernier est amère. Il rétorque à M. Fofana de se mêler de ce qui le regarde. Mieux, il s’empare d’une pierre pour la balancer à Lamine Fofana qu’il blesse. A la barre du tribunal de Dakar, ce dernier réclame un million à son bourreau. Interrogé à son tour, le prévenu reconnaît les faits. L’avocat de la défense, Me Mansour Diongue demande l’application bienveillante de la loi. Mamadou Alioune Ba est condamné à 3 mois avec sursis. En sus de la peine, il devra payer 100 000 francs au plaignant pour la réparation du préjudice.
Lutte contre le crime organisé en Afrique de l’Ouest
La Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE) et le Gouvernement fédéral allemand ont lancé hier, les projets «Crime organisé : réponse ouest africaine» (OCWAR). Il s’agit d’un soutien aux Etats membres de la CEDEAO dans la lutte contre les activités criminelles dans la région. Selon Irène Mingasson, ambassadrice, Cheffe de Délégation de l’Union européenne au Sénégal, le crime organisé et tous les trafics illicites qui en sont associés ne connaissent pas de frontières et ils sont par nature transnationaux. Par conséquent, elle pense que la réponse requise de la part des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour combattre ces fléaux, doit être conjointe. A l’en croire, c’est dans cet esprit qu’il a été mis en place ces trois programmes, à savoir la lutte contre les menaces à la cyber sécurité et le cyber crime, la lutte contre les trafics de drogues, d’êtres humains et d’armes et la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la fraude. La contribution globale de l’Union Européenne s’élève à 41 millions d’euros, incluant la contribution du Gouvernement allemand de 5 millions. Les projets seront mis en œuvre jusqu’en 2023.
ENJEUX DE LA PRESIDENTIELLE AMERICAINE
Qui pourrait bénéficier du contexte Black Lives Matter ? Qu'en est-il de l'électorat afro-américain ? Quelle place pour l'Afrique ? L'analyste politique, René Lake, est au micro de la West Africa Democracy Radio
Qui pourrait bénéficier du contexte Black Lives Matter ? Qu'en est-il de l'électorat afro-américain ? Quelle place pour l'Afrique ? L'analyste politique, René Lake, est au micro de Rudolph Karl de la West Africa Democracy Radio. Entretien à suivre en toute fin de journal.
L’UNIVERSITÉ DE THIÈS PORTERA LE NOM DE IBA DER THIAM
Macky Sall était, cet après-midi, à la maison du défunt Iba Der Thiam pour présenter ses condoléance. Il a aussi annoncé que l’université de Thiès portera le nom du professeur
Le président de la République, Macky Sall était, cet après-midi, à la maison du défunt Iba Der Thiam pour présenter ses condoléances. Une occasion qu’il a saisie pour annoncer une décision de taille qu’il a prise. Il a annoncé que l’université de Thiès portera le nom du professeur Iba Der Thiam, décédé à l’âge de 83 ans des suites d’une courte maladie.
Agrégé en histoire moderne et contemporaine, il a enseigné à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar du début des années 1980 jusqu’à sa retraite en 2006 et a fait partie du comité de l’Unesco pour la rédaction de l’histoire générale de l’Afrique. Ministre de l’éducation nationale (1983-1988), Iba Der Thiam a été candidat malheureux à la présidentielle de 1993 et plusieurs fois député à l’Assemblée nationale. Depuis 2013, Iba Der Thiam dirigeait le comité pour la rédaction, toujours en cours, de l’histoire générale du Sénégal, un projet visant à « décoloniser » la vision du passé de cette ancienne colonie française d’Afrique de l’Ouest.
PLUS DE 500 MILLIONS DE FRANCS DE PÉKIN POUR LUTTER CONTRE LA MALNUTRITION
Le Sénégal figure parmi les six pays africains bénéficiaires d’un don de 564 millions de francs Cfa destinés à appuyer les efforts de lutte de l’UNICEF contre la malnutrition aigüe sévère dans un contexte de pandémie de Covid-19
Dakar, 3 nov (APS) – Le Sénégal figure parmi les six pays africains bénéficiaires d’un don de 564 millions de francs Cfa destinés à appuyer les efforts de lutte de l’UNICEF contre la malnutrition aigüe sévère dans un contexte de pandémie de Covid-19, a appris l’APS mardi.
’’Dans le cadre de la riposte contre le COVID-19, la Chine a fait un don de 564 millions de Frcfa pour accélérer les efforts de l’UNICEF pour améliorer la prise en charge des enfants souffrant de malnutrition aigüe sévère’’, rapporte un communiqué.
Le Sénégal est l’un des six pays bénéficiaires de ce soutien financier dans le cadre de la coopération entre l’UNICEF et la Chine contre la COVID-19 à travers le mécanisme du Fonds d’assistance à la coopération Sud-Sud de la Chine, indique le texte.
Il précise que l’UNICEF va continuer à appuyer dans le cadre de ce partenariat les efforts du Gouvernement dans la prise en charge de la malnutrition en garantissant la fourniture des intrants nutritionnels tels que les aliments thérapeutiques prêts à l’emploi et des médicaments essentiels.
Il est attendu de la matérialisation de ce partenariat, la prise en charge de 17.355 enfants âgés de moins de cinq ans, souligne le communiqué qui ajoute qu’au au moins cinq régions du Nord et de l’Est du Sénégal, les plus touchées par la malnutrition aigüe sévère seront ciblées notamment, Diourbel, Louga, Matam, Tambacounda et Saint Louis.
La pandémie de COVID-19 a amplifié le risque de malnutrition chez les enfants, en raison de la détérioration de la qualité de leur alimentation, du manque d’accès à des services de nutrition et d’autres services de soins, et des chocs provoqués par la pandémie.
’’Nous devons agir et refuser que la COVID-19, la faim et la malnutrition ne deviennent un cercle vicieux impactant la vie des enfants issus des ménages les plus vulnérables’’, a déclaré, la Représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov cité dans le communiqué.
Elle a remercié la Chine pour avoir mobiliser des fonds importants pour appuyer leurs efforts déployés aux côtés de l’Etat, toute en précisant que ce don contribuera à l’amélioration de la survie des enfants.
De son côté, l’Ambassadeur de Chine au Sénégal, XIAO Han, a salué le travail de l’UNICEF dans le monde et au Sénégal, en soulignant la fierté de son pays à mettre en place des partenariats avec les Nations Unies pour soutenir d’autres pays.
’’La Chine s’engage travailler en étroite collaboration avec l’UNICEF pour assurer une mise en œuvre harmonieuse de ce financement, au profit des enfants du Sénégal’’, a rappelé le diplomate.
LES PERSPECTIVES DE RÉFORME PRÉSENTÉES AUX ACTEURS DU SECTEUR
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a présenté mardi aux acteurs du secteur les mesures prises par le gouvernement en vue d’accompagner et de soutenir la relance du tourisme
Dakar, 3 nov (APS) – Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a présenté mardi aux acteurs du secteur les mesures prises par le gouvernement en vue d’accompagner et de soutenir la relance du tourisme impacté par la crise sanitaire née de la pandémie du nouveau coronavirus.
‘’Le ministre a engagé ses services à entamer rapidement la réforme des textes du Conseil Sénégalais du Tourisme en vue de porter le mandat de son président de 3 à 5 ans et d’assurer une représentation plus accentuée du secteur privé au sein du Conseil de Surveillance de l’ASPT ainsi que dans le Conseil d’Administration de la SAPCO’’, peut-on lire dans un communiqué parvenu à l’APS.
Alioune Sarr rencontrait, mardi, les acteurs du secteur privé touristique regroupés au sein de la Fédération des Organisations Patronales de l’Industrie Touristique du Sénégal (FOPITS), pour une séance de travail tenue à Diamniadio.
Revenant sur les conclusions issues de cette rencontre, Alioune Sarr a promis l’élaboration et la présentation à l’Assemblée nationale, en 2021, d’un projet de modification de la loi sur la ‘’Taxe Spéciale Touristique’’ dans le but de ’’renforcer les ressources allouées à la promotion touristique conformément à la norme OMT’’.
Selon lui, cette taxe fixe les budgets de promotion à 3, 8% des recettes générées par le secteur.
Il a également demandé à ses services d’engager les diligences nécessaires avec les ministères concernés pour alléger les coûts de production et d’exploitation, en particulier l’eau et l’électricité’’.
Il s’agit, d’après lui ‘’d’accorder au secteur de l’hôtellerie, des tarifs industriels pour l’électricité et maraîchers pour l’eau’’, souligne le communiqué.
ABDOULAYE DIEYE, PRESIDENT DU MOUVEMENT SIGGI JOTNA, EN PHASE AVEC MACKY SALL
« L’Acte posé par le Président Macky Sall m’agrée parfaitement car l’intérêt supérieur du Sénégal prime sur les ambitions, calculs et calendriers personnels »
« L’Acte posé par le Président Macky Sall m’agrée parfaitement car l’intérêt supérieur du Sénégal prime sur les ambitions, calculs et calendriers personnels »
Incontournable dans le landerneau politique de la région de Thiès où il a fini de marquer son territoire, singulièrement dans le giron restreint des souteneurs distingués du Président Macky Sall à travers son mouvement Siggi Jotna, Abdoulaye Dièye s’arroge le devoir de se prononcer sur le rapprochement, qui fait beaucoup jaser, entre le Président Macky Sall et le leader de Rewmi qu’il vient de porter à la tête du Conseil Economique Social et Environnemental.
Il est des moments dans la marche d’une nation où se taire équivaut à adopter l’attitude stérile et improductive du spectateur. Président du mouvement Siggi Jotna, Abdoulaye Dièye aurait sans doute quelque chose à se reprocher en se gardant de se prononcer sur l’acte récemment posé par le Président Macky Sall qui a consisté à nommer Monsieur Idrissa Seck, le président du parti Rewmi, à la tête du Conseil Economique Social et Environnemental pour deux principales raisons : Abdoulaye Dieye partage le même champ d’évolution politique avec le tout nouveau président du Cese. Il est également épris du Président Macky Sall à la réélection duquel il a contribué par un soutien désintéressé lors de la dernière élection présidentielle. Il se dit en phase avec lui: « Je me reconnais parfaitement dans l’altruisme du Président de la République. Le Sénégal est un pays stable et rien ni personne ne l’oblige à recruter dans l’opposition des sénégalais compétents et soucieux du devenir de leur nation pour les associer dans la conduite des affaires publiques. Ce qui fait qu’au-delà des réactions épidermiques et des propos des analystes bien-pensants tendant à confiner l’acte qu' il a posé sous la perception simpliste et caricaturant de l’aboutissement d’un deal politique, je conçois la posture du Président Macky Sall sous le prisme d’un souci de s’entourer de toutes les compétences possibles pour que son noble ambition de mener le Sénégal à bon port se réalise sans anicroches.
L'Acte qu'il a posé m'agree parfaitement car l'intérêt Supérieur de la nation qui le soutend prime sur les calculs, ambitions et calendriers politiciens ». Revêtant sa casquette d'Administrateur de société, Abdoulaye Dièye convoque l’angle économique pour légitimer la trouvaille politique de son mentor. « Sous l’impulsion et l’entregent du Président Macky Sall, le Sénégal était sur le bon chemin économique avec une croissance jamais atteinte de plus de 6%. Malheureusement le facteur exogène de la Covid-19 est venu tout plomber. Depuis un certain temps aussi, on assiste à la recrudescence du phénomène de l’émigration clandestine qui prend des proportions inquiétantes avec son lot de morts symptomatique d'une crise économique généralisée.
Faudrait-il, pour autant, croiser les bras et faire dans le fatalisme face aux crises de toutes sortes où les affronter pour essayer de les surmonter ? Comme réponse à son propre questionnement, Abdoulaye Dièye fait relever que : « C’est de ce point de vue qu’il faut comprendre l’acte fort posé par le Président Macky Sall. L’On se focalise sur Idrissa Seck du fait de son envergure politique mais il y y’a en aura d’autres qui ne sont d’aucune obédience politique prêts à répondre à l’appel de la patrie. Il en sera ainsi jusqu’à ce que le Président s’entoure de la meilleure équipe possible capable de traduire rapidement en actes les aspirations légitimes du peuple sénégalais.
Tout ceci me fonde à dire qu'il n’est mû que par l’ambition de l’émergence du Sénégal qui me parait beaucoup plus importante que nos personnes et notre devenir politique ».
Martèle avec force le responsable de la coalition présidentielle à Thiès.
POINT SUR LA PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE À LA MI-JOURNÉE
L'analyste politique René Lake et le professeur Jean François Seznec, commentent sur VOA, le déroulé du scrutin dont la participation pourrrait battre des records
L'analyste politique, René Lake et le professeur d'université de Georgetown Jean François Seznec, commentent sur VOA, le déroulé du scrutin dont la participation pourrrait battre des records.