KEEMTAAN Gi - DE L’ACCESSOIRE
En 2023, la jeunesse africaine a investi plus de 1561 Milliards de FCFA dans les paris sportifs d’après le rapport de Bloomberg. Tout récemment, notre confrère Pape Samba Kane a mis aux rayons des librairies son dernier ouvrage, « La folie des jeux d'argent ». Un livre d'enquête visant à dénoncer les dégâts causés par les jeux d'argent électroniques qui ont pignon sur rue dans les centres urbains du Sénégal. Il y a quelques années, pour attirer les parieurs, la Lonase nous présentait un spot publicitaire avec un vieux vendeur de charbon de bois qui s’offre le jackpot avec 50 millions de francs Cfa. Plus tard, on le retrouve en costard, cigare à la bouche et entouré de belles nanas. Dans un autre spot, c’est toujours le même vieil homme qui cherche à s’enrichir, il touche le jackpot et on l’aperçoit encore à une soirée traditionnelle avec une orgie de musique et entouré de belles dames et de griots qui chantent ses louanges pour lui soutirer du fric comme dans le premier spot. Ce sont là quelques-unes des belles illustrations de nos « sénégalaiseries » ou de nos comportements d’une autre époque ! On gagne de l’argent non pas pour l’investir dans des projets porteurs et générateurs de revenus, mais pour faire la fête et sauter de belles meufs ! Des images insipides que l’on offre ainsi à une jeunesse qui ne croit plus aux études, mais qui passe son temps à parier avec l’espoir de devenir millionnaire et sortir de la pauvreté qui continue de gagner du terrain. Et tout se joue à travers nos télévisions locales qui sont devenues de vraies poubelles, des déchets de notre société, comme le disait avec justesse un ministre de la Culture. De la lutte, de la danse, de la musique et du jeu à longueur de journée et de semaine. Des futilités fortement sponsorisées par des sociétés qui se détournent des émissions éducatives ou qui font appel à l’intellect pour des fadaises. Tout est jeu ! On passe notre temps à parier, à envoyer des textos pour espérer gagner des millions ou des lots en nature. Ce qui constitue une vraie arnaque pour des jeunes qui ne savent pas qu’on se joue d’eux pour enrichir d’autres. Au lieu d’offrir à une jeunesse d’autres rêves, tout est devenu jeu, toujours des jeux et encore des jeux où l’on gagne du fric, des portables et d’autres appareils qui nous enfoncent encore dans l’ignorance. Rien que de l’accessoire ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
UN BUDGET 2025 DE 6.395 MILLIARDS DE SOUVERAINISME ENERGETIQUE…
Aligné sur le référentiel « Sénégal 2050 », le projet de loi de finances 2025, estimé à 6 395 milliards de FCA, s’articule autour de réformes stratégiques et d’investissements massifs pour répondre aux défis sociaux, économiques et environnementaux. La souveraineté reste alors un marqueur du premier budget du nouveau régime. Le Programme de loi de finances 2025 s’articule autour des priorités sectorielles qui visent à répondre aux différents défis économiques et sociaux et ce, conformément aux orientations qui garantissent l’essor d’une économie diversifiée, compétitive et durablement résiliente. Il est marqué par une souveraineté énergétique qui met l’accent sur la sécurisation de l’approvisionnement du pays en hydrocarbures en quantité et en qualité suffisantes et à moindre coût. Le renforcement de l’offre et de l’accès à l’électricité de qualité, avec une continuité de service à moindre coût et respectueuse de l’environnement ainsi que la promotion de l’accès durable des populations aux combustibles modernes de cuisson, l’utilisation de technologies innovantes et la promotion d’industries vertes et compétitives, constituent des enjeux importants pour le secteur. …
DE SOUVERAINETE ALIMENTAIRE ET DE L’EMPLOYABILITE DES JEUNES
Le projet de budget 2025 porte une attention particulière à la hausse de la productivité dans l’agriculture, la pêche, l’aquaculture, l’élevage, ainsi que les industries agroalimentaires associées. Une enveloppe de plus de 1 070 milliards de FCFA, permettra pour l’année 2025, de renforcer la productivité de l’agriculture, le développement de chaines de valeur et des filières moteurs de croissance, notamment agropastorales et halieutiques, la valorisation des productions locales pour assurer l’émergence d’industries locales de transformation capables de satisfaire les besoins du marché local et de conquérir des parts de marché à l’extérieur. Le projet de budget 2025 accorde une place centrale à l’employabilité des jeunes. Ainsi, plus de 1 377 milliards de FCFA seront consacrés au secteur de l’éducation et de la formation professionnelle dans le budget 2025, pour disposer des ressources humaines de qualité aptes à apporter les changements attendus et capables de s’insérer dans le marché du travail.
ARACHIDES L’ARNAQUE DES OPERATEURS PRIVES A NGOYE
La campagne de commercialisation de l’arachide est loin d’être la traite des paysans. Au contraire, elle est celle des arnaqueurs, spéculateurs et truands. Dans la commune de Ngoye, à quelques kilomètres de Bambey, « Le Témoin » quotidien a appris que les paysans sont grugés par des opérateurs privés qui achètent les récoltes d'arachide à 260 cfa le kg. Cette commercialisation usurière sape la politique du gouvernement qui a fixé le prix au producteur à 305 cfa / kg. Faute d'une réaction urgente des autorités administratives, ces opérateurs privés empêcheront à la Sonacos d'atteindre ses objectifs pour la bonne marche de ses unités industrielles.
VIEUX AÏDARA RETOUR D’UN DIGNE FILS DU PAYS !
C’est à quelques jours du démarrage de la campagne électorale des législatives 2024 que « Le Témoin » quotidien a appris le retour de notre confrère Mamadou Aidara dit Vieux. Un retour stratégique puisque notre honorable confrère a intégré la Cellule communication de Pastef. Un bon casting qui n’est pas surprenant dès lors que Vieux Aidara a toujours porté le combat d’Ousmane Sonko en France et dans le reste de l’Europe où il était un membre très actif du Pôle communication Pastef/France. La preuve par ses nombreuses sorties médiatiques dans les chaines de télévision et autres forums de la diaspora africaine où Vieux Aidara défendait avec rigueur et conviction « Le Projet » tout en croyant à l’avenir de Pastef. Donc le peuple sénégalais ne pouvait que magnifier le retour d’un digne fils du pays. Rappelons-le, Vieux Aidara a été le dégât collatéral d’une lutte à mort entre Macky Sall et Karim Wade. La preuve, il n’a jamais été épinglé pour un centime d’argent public car n’ayant jamais géré l’argent de l’État. Encore, encore Vieux Aidara n’a jamais été condamné, ni par la Crei, ni par la Cour des comptes. Et s’il a préféré l’exil, c’est pour ne pas faire subir à sa famille l’épreuve d’une arrestation arbitraire ou d’une interdiction de sortie injuste. Donc pendant 12 ans constate « Le Témoin » quotidien, notre brillant confrère a été digne, courageux et serein face à la monstruosité du régime de Macky Sall et ses bourreaux.
1885 MILLIARDS DE DEPENSES A CARACTERE SOCIAL
Terminons avec le budget pour dire que les dépenses à caractère social bénéficient d’une enveloppe de plus de 1 885 milliards de FCFA soit 34,5% du budget général hors charges de la dette, contribuant ainsi, au renforcement de la couverture sanitaire universelle, à la correction des disparités territoriales, à la prise en charge, notamment des subventions pour l’énergie et l’agriculture et de la sécurité des personnes et des biens. Le projet de budget 2025 amorce une réduction progressive des inégalités sociales et iniquités territoriales à travers une augmentation sensible des revenus des travailleurs et entrepreneurs en milieu rural, notamment des agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, par la diversification de leurs sources de revenus et la hausse de productivité de leurs activités. Les sénégalaises et les sénégalais devront bénéficier, au nom de l’équité, de la même qualité de services d’éducation et de santé, d’accès à l’électricité, à l’eau et à l’assainissement, à un logement décent, qu’ils habitent en ville ou en milieu rural
BUGDET 600 MILLIARDS DE PERTES DE RECETTES EN 2024
Nos partenaires financiers comme la Banque mondiale et le FMI avaient averti les autorités que les pertes de recettes seront élevées en 2024. Cette information a été confirmée par le document de présentation de la Loi de finance initiale 2025 révélée par les autorités. Pour l’année 2025, les prévisions de recettes internes, fiscales et non fiscales ont été faites, tenant compte des contraintes économiques de l’année 2024, marquée par des contreperformances qui ont considérablement impacté les prévisions initiales, avec des moins-values attendues de près de 600milliards de FCFA à fin décembre 2024. Il importe de relever que ces contreperformances résultent, en grande partie, selon les services du ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, de prévisions assez optimistes et de la mise en œuvre assez timides de certaines réformes. Pour 2025, il est attendu une reprise économique, à la faveur de la stabilité de l’environnement socio politique, des mesures en cours pour stimuler les investissements publics et les exportations des hydrocarbures, avec celles du pétrole qui ont bien démarré et celles du gaz, attendues en début 2025. Ainsi, la progression des recettes est projetée à 20% par rapport à la situation attendue en fin 2024, et de 3,6% par rapport aux prévisions initiales de 2024. Il y a donc, cumulativement, un effet de rattrape et une évolution résultant de la reprise, en attendant le plein effet des mesures de réformes fiscales et douanières.
REFORMES FISCALES EN PROFONDEUR EN 2025
L’année budgétaire 2025 sera l’occasion de rénover en profondeur les dispositions fiscales et douanières, avec les réformes du Code général des Impôts et du Code des Douanes. Ces réformes devront, notamment, favoriser une meilleure rationalisation des exonérations fiscales, un élargissement de l’assiette, pour optimiser la collecte des ressources nécessaires pour assouvir les ambitions du Gouvernement de satisfaire les attentes fortes des populations. Elles seront accompagnées de mesures pour l’accélération de la modernisation des administrations fiscale et douanière, de la maturité digitale et de la rénovation des procédures, pour améliorer la productivité des services de recouvrement. Derrière toutes ces réformes, se trouve une philosophie : changer la perception derrière le paiement de l’impôt en amenant le citoyen à comprendre qu’il ne subit pas une imposition injustifiée, ni qu’il se soumet à une contrainte fiscale, mais que c’est par son effort contributif qu’il participe au développement du pays. Pour favoriser le consentement à l’impôt, il nous faudra bâtir un système d’imposition, juste, efficace, équitable, simple et transparent. C’est un des enjeux à travers le budget 2025 en vue d’asseoir définitivement notre option irréversible pour un développement endogène, qui suppose que nous comptions d’abord sur nos propres ressources.
72,53 MILLIARDS DE FCFA DE RECETTES D’HYDROCARBURES EN 2025
Le budget 2025 marque un effet de rattrapage par rapport à l’exercice 2024, fortement impacté par les effets des tensions sociopolitiques durant le premier trimestre 2024 et par la poursuite du ralentissement des activités économiques sur tout le reste de l’année, hors secteur de l’énergie. Un autre fait majeur est l’entrée du Sénégal dans le cercle des producteurs de pétrole avec une production attendue à 15 millions de barils pour 2024 et 30 millions de barils pour 2025. La production de gaz démarre en 2025 avec une production attendue de 1,2 million de Gaz naturel liquéfié (GNL). Les estimations des recettes provenant de l’exploitation des ressources d’hydrocarbures, basées sur les hypothèses de prix des perspectives économiques mondiales publiées par les services du FMI en octobre 2024, sont arrêtées pour les années 2024, 2025, 2026 et 2027, avec des montants respectifs de 49,65 milliards de FCFA, 72,53 milliards de FCFA, 87,87 milliards de FCFA et 155,20 milliards de FCFA. Ainsi, le budget 2025 enregistre des recettes fiscales et non fiscales provenant de l’exploitation des hydrocarbures d’un montant de 72,53 milliards de FCFA réparti, conformément à la loi portant sur les hydrocarbures, comme suit : - budget général : 50,85 milliards de FCFA (70%) ; - Comptes spéciaux du trésor : 21,68 milliards de FCFA (30%) dont : Fonds intergénérationnel : 7,25 milliards de FCFA (10%) ; o Fonds de stabilisation : 14,43 milliards de FCFA (20%).
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LE SÉNÉGAL COURT APRÈS SES RÊVES
Au moment où l'Assemblée nationale examine le budget 2025, Ndongo Samba Sylla pointe du doigt l'absence criante de souveraineté monétaire. Une situation qui pourrait condamner le pays à rester spectateur de son propre développement
Le Sénégal nourrit des ambitions économiques généreuses à travers sa Vision 2050, mais se heurte à des contraintes financières majeures qui pourraient freiner ses projets. C'est ce qu'a expliqué lundi l'économiste Ndongo Samba Sylla sur la TFM, alors que s'ouvre le marathon budgétaire à l'Assemblée nationale pour l'adoption du budget 2025.
L'expert souligne que cette vision, bien qu'allant dans la bonne direction, est confrontée à une réalité implacable : le pays ne dispose pas des instruments nécessaires à son développement. "Il n'y a aucun exemple de développement économique à la périphérie sans que l'État n'assume un rôle de plus en plus grand", explique-t-il, citant les expériences historiques de la Grande-Bretagne, des États- Unis, du Japon et plus récemment de la Chine.
Le problème fondamental, selon l’économiste, réside dans l’absence de souveraineté monétaire. "Quand vous avez votre propre monnaie, vous n'avez pas de contrainte financière dans celle-ci", précise-t-il, ajoutant que "un État qui dit qu'il n'a pas d'argent est un État qui ne comprend pas comment faire fonctionner le système monétaire et financier".
Cette situation se reflète dans les chiffres alarmants de la dette publique. En 2025, le service de la dette atteint 2900 milliards de FCFA, soit les deux niveaux des recettes fiscales. Sur les cinq prochaines années, le pays devra débourser au minimum 11 000 milliards de FCFA pour honorer ses engagements financiers.
Pour Ndongo Samba Sylla, la domestication de l'économie voulue par l'État, bien qu'ambitieuse, risque de se heurter à ces contraintes structurelles. Sans les instruments fondamentaux du développement, notamment le contrôle du secteur monétaire et financier, la Vision 2050 pourrait rester un vœu pieux, malgré ses intentions louables.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 17 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Verdict News, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Vox POpuli, Libération, EnQuête, L’As, L'Observateur
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Verdict News, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Vox POpuli, Libération, EnQuête, L’As, L'Observateur
LES AVOCATS SÉNÉGALAIS, SENTINELLES HISTORIQUES DE LA DÉMOCRATIE
Des pionniers comme Valdiodio Ndiaye aux ténors actuels El Hadji Diouf et Ciré Clédor Ly, le barreau transcende le simple cadre judiciaire. Face à une justice souvent instrumentalisée, ces "bulldozers" du droit demeurent un contre-pouvoir essentiel
(SenePlus) - La figure de l'avocat au Sénégal incarne une tradition démocratique unique en Afrique de l'Ouest. Dans les couloirs des tribunaux de Dakar, ils ne sont qu'environ quatre cents à porter la robe noire, majoritairement des hommes, mais leur influence sur la vie politique et institutionnelle du pays s'avère considérable depuis l'indépendance.
"Au Sénégal, le pouvoir utilise souvent la justice pour frapper ses opposants", explique Maître Moussa Sarr dans les colonnes du Monde, soulignant ainsi le rôle crucial des avocats comme "défenseurs de la démocratie". Cette position s'illustre particulièrement à travers des figures emblématiques comme Maîtres El Hadji Diouf et Ciré Clédor Ly, dont les plaidoiries retentissantes dépassent souvent les frontières nationales.
L'histoire de cette profession au Sénégal se confond avec celle de la République elle-même. Comme le rappelle Céline Sow, journaliste et documentariste, "plusieurs des premiers hauts fonctionnaires et dirigeants du pays portaient la robe". Le cas de Valdiodio Ndiaye, premier ministre de l'Intérieur du Sénégal indépendant, symbolise cette époque pionnière où les avocats sénégalais ont commencé à s'imposer dans un milieu alors dominé par les Français.
Cette tradition s'est perpétuée jusqu'à la présidence, avec Abdoulaye Wade (2000-2012), longtemps connu comme "Maître Wade" avant d'accéder à la magistrature suprême. Sa défense historique de Mamadou Dia en 1963, bien qu'infructueuse, avait déjà forgé sa réputation. Le quotidien français rapporte également la présence régulière d'avocats dans les gouvernements successifs, notamment sous la présidence de Macky Sall (2012-2024), avec des figures comme Aïssata Tall Sall, Sidiki Kaba, ou Omar Youm.
Le rayonnement des avocats sénégalais s'étend bien au-delà des frontières nationales. Maître El Hadji Diouf, qui se décrit lui-même comme un "bulldozer", et son "meilleur ami au barreau" Maître Clédor Ly, plaident régulièrement devant les tribunaux de la sous-région et la Cour de justice de la Cedeao. Leur influence s'explique, selon Amadou Sall, ancien ministre cité par Le Monde, par "la démocratie sénégalaise [qui] permet aux avocats d'adopter un ton libre et de revenir dans leur pays sans crainte".
Cette liberté de ton se transmet aux nouvelles générations, à l'image de Bamba Cissé, figure montante du barreau de Dakar, formé dans le cabinet de Clédor Ly. Elle s'accompagne d'une vigilance constante sur l'état des institutions, comme en témoigne la récente prise de position de Maître Clédor Ly contre "une justice expéditive", rapportée par Le Monde, alors même que son ancien client Ousmane Sonko occupe désormais le poste de Premier ministre.
Ainsi, le barreau sénégalais continue d'incarner un contre-pouvoir essentiel, perpétuant une tradition d'engagement pour l'État de droit qui remonte aux premières heures de l'indépendance.
ADEMOLA LOOKMAN REMPORTE LE BALLON D'OR AFRICAIN
Le Nigeria confirme sa domination sur le football africain avec un nouveau sacre. Après Victor Osimhen en 2023, c'est au tour de son attaquant évoluant en Italie sous les couleurs de l'Atalanta Bergame de remporter le titre de Joueur africain de l'année.
Le Nigeria confirme sa suprématie. Après Victor Osimhen en 2023, Ademola Lookman a décroché, ce lundi, le trophée de Joueur africain de l’année 2024, succédant ainsi à son compagnon. Un sacre mérité pour le joueur de l’Atalanta, étincelant tout au long de l’année.
Qui d’autre qu’Ademola Lookman aurait mérité de remporter le titre de Joueur africain de l’année 2024 ? Le Super Eagle a survolé les débats avec une année exceptionnelle. 27 buts et 13 passes décisives en 46 matchs toutes compétitions confondues, ça vous situe la performance. Et même dans les grands rendez-vous, le Nigérian a répondu présent.
Déjà, entre janvier et février, il avait mené les siens en finale de la CAN 2023 avec 3 buts et 1 passe décisive en 7 rencontres. En club, Lookman a permis à l’Atalanta de Bergame de s’offrir le titre en Ligue Europa avec un triplé en finale contre Leverkusen, la seule défaite de la saison des champions d’Allemagne 2023-2024.
Pour l’exercice actuel, Lookman est reparti sur des bases stratosphériques avec 11 buts et 5 passes décisives en 18 matchs en 2024-2025 avec l’Atalanta. Sous la férule du désormais Joueur africain de l’année, les Bergamasques sont d’ailleurs leader de Série A après 16 journées.
Année 2024 de Lookman en chiffres
En 2024, Ademola Lookman est tout simplement intenable. La preuve, le Nigérian a inscrit 27 buts et délivré 13 passes décisives en 46 matchs toutes compétitions confondues
Finaliste de la CAN 2023 avec le Nigéria : 3 buts, 1 passe décisive en 7 matchs
Vainqueur de la Ligue Europa avec l’Atalanta Bergame : un triplé historique en finale pour un succès 3-0 face à Leverkusen.
7ème fois qu’un Nigérian est sacré depuis l’avènement du Joueur africain de l’année en 1992
Le Nigeria (7 trophées) est désormais le pays le plus titré devant la Côte d’Ivoire (6).
VERS UNE GESTION RÉGIONALE DU LOGOTYPE 'ENRICHI' CONTRE LES CARENCES EN MICRONUTRIMENTS
Face aux enjeux de la malnutrition en Afrique de l’Ouest, un atelier régional réunit des experts pour discuter de la gestion d’un symbole clé, destiné à identifier les produits enrichis.
La malnutrition et les carences nutritionnelles restent des enjeux de taille en Afrique de l’Ouest, affectant des millions de personnes chaque année. Avec environ 282 millions de personnes souffrant de sous-alimentation, la fortification des aliments apparaît comme une solution essentielle pour pallier ces carences et améliorer la santé publique.
Dans ce contexte, un atelier régional, organisé par l'Association des Industriels de la Filière Oléagineuse de l'UEMOA et de la CEDEAO (AIFO UEMOA-CEDEAO) en partenariat avec Catholic Relief Services (CRS) et GIZ, s'est penché sur l'adoption du logotype « ENRICHI ». Ce label, destiné à identifier les produits alimentaires enrichis à travers la sous-région de la CEDEAO, « joue un rôle central » dans cette initiative, garantissant la qualité et la visibilité des produits fortifiés et permettant aux consommateurs de facilement identifier ceux bénéfiques pour leur santé.
Cette rencontre de Dakar qui s’est ouverte ce lundi 16 décembre 2024 et qui se poursuit jusqu’au 18 décembre fait partie du projet de Fortification Alimentaire à Grande Échelle (LSFF), lancé en septembre 2022, visant à augmenter la couverture des consommateurs de produits fortifiés à plus de 70% dans les pays de l'Afrique de l'Ouest. Ce projet est soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates et le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement (BMZ) via la GIZ.
Une initiative régionale pour la santé publique
Amadou Sall Dial, directeur du Déploiement industriel du Sénégal et président de l'Alliance Sénégalaise pour la fortification des aliments en micronutriments, a souligné l'importance de créer un consensus régional autour de ce logotype. Lors de son intervention, le représentant du ministre de l’Industrie, du Commerce et des PME/PMI a insisté sur le fait que la question des carences en micronutriments est un problème de santé publique majeur, et que l'adoption d'un logo unique, reconnu à l'échelle de la CEDEAO, est une priorité pour assurer la reconnaissance des produits enrichis dans tous les pays membres.
"Un logotype enrichi, c'est bien plus qu'une simple identité visuelle, c'est un symbole de notre engagement collectif à travailler ensemble pour un avenir commun", a-t-il souligné, tout en se félicitant de quelques avancées. "On a pu s’accorder sur un certain nombre d’instruments ou d’outils, qui permettent une libre circulation de nos produits. Notamment, je peux parler par exemple du certificat d’origine, qui permet d’envoyer des marchandises du Sénégal vers le Nigeria, le Ghana, etc."
Le Sénégal, qui a « déjà pris des mesures concrètes depuis 2009 » pour lutter contre les carences nutritionnelles, notamment en s'attaquant à l'anémie qui touche plus de 51% des femmes en âge de procréer, reste un modèle pour la région, poursuit M. Sall Dial. Toutefois, dit-il, certains pays voisins ont encore du chemin à parcourir.
L'atelier de Dakar est donc l'occasion de discuter des stratégies à adopter pour convaincre ces pays de se joindre à l'initiative et d'adopter ce logo unique, qui serait une première étape vers la gestion régionale de la fortification alimentaire.
L'engagement des industriels
El Hadji Ndane Diagne, directeur général de la SONACOS et représentant du Bureau exécutif de l'Association des industriels de la filière oléagineuse de l'Afrique de l’Ouest, a apporté un éclairage supplémentaire sur l'importance du rôle des industriels dans cette initiative. Selon lui, l'adoption du logotype « ENRICHI » est une responsabilité partagée entre les producteurs, les autorités sanitaires et les associations industrielles. En plus d'améliorer la qualité des produits, cette démarche contribue à réduire les carences en micronutriments, notamment en vitamines et minéraux.
M. Diagne a insisté sur le fait que, bien que l'adoption du logotype soit un progrès indéniable, le véritable défi réside dans sa vulgarisation et sa gestion à long terme. "Une fois le logotype validé, il sera crucial de mettre en place des stratégies de communication et de suivi pour garantir son utilisation cohérente et son impact sur la santé des populations. Cela inclut la création de plans de sensibilisation à l’échelle régionale", a-t-il précisé, pour encourager les industriels et les consommateurs à adopter le logotype « ENRICHI ».
LAMINE CAMARA SACRÉ MEILLEUR JEUNE JOUEUR AFRICAIN DE L’ANNÉE POUR LA DEUXIÈME FOIS CONSÉCUTIVE
Le milieu de terrain sénégalais de 20 ans s’offre la distinction pour la 2ème année de suite, confirmant qu’il fait partie des plus belles promesses du football africain.
Lamine Camara s’offre le doublé. La pépite sénégalaise a été désignée, ce lundi, meilleur jeune joueur africain de l’année 2024 par la Confédération africaine de football lors des CAF Awards, au Maroc. Une confirmation qu’il faudra compter sur lui pour le futur.
Décerné depuis 2015, le trophée de meilleur Jeune joueur africain de l’année revient à Lamine Camara pour cette édition 2024. Le milieu de terrain sénégalais de 20 ans s’offre la distinction pour la 2ème année de suite, confirmant qu’il fait partie des plus belles promesses du football africain. Déjà couronné l’année dernière, le joueur formé à Génération Foot a franchi un cap cet été en rejoignant Monaco pour disputer la Ligue des champions européenne.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il confirme tout le bien entrevu à Metz la saison dernière (2 buts, 5 passes décisives en 33 matchs) puisqu’il a déjà 2 buts et 2 passes décisives en 18 sorties chez les Monégasques. Il faut aussi dire que le Sénégal rafle la mise pour la 3ème année de suite chez les jeunes avec Pape Matar Sarr en 2022. Les Lions du Sénégal, avec 3 récompenses, deviennent aussi le pays le plus titré devant le Nigeria et le Maroc (2).
Lamine Camara en chiffres :
-2ème titre de suite
-Le Sénégal rafle la mise pour la 3ème fois de suite : Pape Matar Sar en 2022, Lamine Camara en 2023 et 2024
-2ème joueur à réaliser le doublé après Achraf Hakimi (2018 et 2019)
-Le Sénégal devient le 1er pays à remporter la mise trois fois
-Le Sénégal 1er pays à gagner la distinction trois années de suite
-Le Sénégal, pays le plus distingué (3) devant le Nigeria (2) et le Maroc (2)
DES ASSOCIATIONS CONSUMÉRISTES SALUENT L’ENGAGEMENT DU MINISTRE DE RELANCER L’INDUSTRIE TEXTILE LOCALE
L’Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS) et le Réseau des usagers du service public (RUSP) ont applaudi les mesures annoncées par Serigne Guèye Diop pour revitaliser l’industrie textile sénégalaise.
L’Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS) et le Réseau des usagers du service public (RUSP) saluent l’engagement du ministre de l’Industrie et du Commerce de relancer l’industrie textile sénégalaise et ses activités connexes.
‘’Suite à une rencontre entre les deux organisations consuméristes, l’Union Nationale des Consommateurs du Sénégal (UNCS) et le Réseau des Usagers du Service Public (RUSP) se félicitent, encouragent le Ministre de l’Industrie et du Commerce pour son engagement à relancer l’industrie textile et toutes les activités connexes liées au secteur’’, indiquent-ils dans un communiqué conjoint parvenu lundi à l’APS.
Le 9 décembre dernier, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, s’était prononcé en faveur d’une interdiction prochaine des exportations des matières premières textiles et exprimé son souhait de voir interdire les importations de friperies, dans le but de développer l’industrie locale de l’habillement.
Dans un communiqué, ses services précisent que « la décision annoncée fait partie d’une stratégie à moyen et long terme visant à soutenir et développer le secteur textile local, en encourageant la production nationale et la création d’emplois dans ce secteur clé de notre économie ».
Dans son communiqué, l’UNCS et le RUSP apprécient favorablement cette volonté du ministre de l’Industrie et du Commerce, estimant que les 30 milliards de francs CFA que coûtent les importations d’habits peuvent être investis dans le secteur de l’habillement local, qui fait ‘’vivre des milliers de personnes dans les ateliers de confection à travers tout le pays’’.
Ces organisations consuméristes demandent toutefois que ‘’cette interdiction [annoncée des importations de friperies] se fasse progressivement et [soit] accompagnée d’une large campagne de communication en raison des habitudes vestimentaires ancrées dans le quotidien du consommateur sénégalais’’.
C’EST LA PLANIFICATION MAL FAITE QUI CRÉE DES COMPLICATIONS
Au Sénégal, la contraception est principalement utilisée par les femmes et filles qui ne sont pas mariées, et les pilules ainsi que les injectables restent les méthodes les plus courantes. C’est ce qu’a indiqué Ramatoulaye Diouf Samb.
Au Sénégal, la contraception est principalement utilisée par les femmes et filles qui ne sont pas mariées, et les pilules ainsi que les injectables restent les méthodes les plus courantes. C’est ce qu’a indiqué Ramatoulaye Diouf Samb, sage-femme et chargée de l’Information et de la Communication de l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal.
Pouvez-vous faire un point sur la pratique du planning familial au Sénégal, notamment les derniers chiffres ?
Les dernières enquêtes démographiques et de Santé (EDS) de 2023, réalisées par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), montrent qu’au Sénégal, 27 % des femmes en âge de reproduction, âgées de 15 à 49 ans et en union, utilisent au moins une méthode contraceptive moderne. Parmi les femmes non mariées, ce taux atteint 42 %. La prévalence de la contraception est plus élevée chez les femmes non mariées et sexuellement actives. Il est à noter que ce taux varie selon les régions : dans les zones urbaines, il est de 34 %, contre 20,4 % dans les zones rurales.
Lire aussi: Effets indésirables du planning familial : Quand le soulagement temporaire cache une souffrance à vie
Quelles sont les méthodes de planification familiale existantes et celles qui sont les plus utilisées au Sénégal ?
Il existe plusieurs méthodes de planification familiale au Sénégal: Les pilules, à prendre quotidiennement ; les injectables, administrés tous les trois mois ; l’implant, valable pendant trois ans avec des suivis réguliers (1 mois après l’injection, puis 6 mois après, et ensuite un suivi annuel) ; le dispositif intra-utérin, qui peut être placé pour une période de 12 ans, généralement choisi par les grandes multipares ou les femmes hypertendues ; l’anneau vaginal à progestérone, qui a été expérimenté mais retiré des structures publiques de santé ; les préservatifs, tant féminins que masculins ; la méthode MAMA (Méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée), très prisée par les femmes, mais présentant un risque élevé, car seulement 2 % des femmes réussissent cette méthode ; la méthode des jours fixes ou le collier du cycle, qui se compose de perles pour signaler la période de fécondité (perles blanches) et la période non-féconde (perles marron), ainsi qu’une perle rouge pour marquer le premier jour des règles.
Les femmes peuvent également recourir à des méthodes d’observation, basées sur la prise quotidienne de la température corporelle pour déterminer la période d’ovulation. Enfin, il existe la ligature des trompes, souvent pratiquée sur les grandes multipares, ainsi que la contraception d’urgence, qui est de plus en plus utilisée par les jeunes filles.
Bien qu’il n’y ait pas encore d’étude spécifique montrant quelle méthode est la plus utilisée au Sénégal, on constate que les pilules, surtout celles combinées, sont très prisées par les femmes. Dans nos structures de santé, les pilules et les injectables sont les plus demandés.
L’implant est-il perçu comme une méthode à « risque » ?
L’implant est une méthode contraceptive à long terme. Injecté sous la peau, il libère des hormones, principalement des progestatifs. Il est accessible, disponible, et efficace. Bien que ce ne soit pas une méthode gratuite, elle reste abordable, coûtant moins de 500 F CFA, et la pose est gratuite. Des journées spéciales de planification familiale sont organisées pour proposer certaines méthodes gratuitement. Nous veillons à ne pas imposer de méthode, mais à informer les femmes, à les accompagner dans leur choix, en fonction de leur état de santé. Certaines femmes évoquent des effets secondaires tels que des douleurs abdominales pendant les menstruations, l’arrêt des règles, ou des variations de poids. Cependant, ces effets sont généralement gérables.
Que pouvez-vous dire concernant les effets indésirables du planning familial ?
Il est vrai que, quel que soit le choix, des effets indésirables peuvent survenir, mais ceux-ci sont généralement gérables. Lorsque les femmes viennent consulter, nous leur expliquons qu’il y a des effets secondaires possibles, comme des maux de tête, des douleurs abdominales, ou des saignements. Ces symptômes sont temporaires et peuvent être soulagés. En revanche, certains effets négatifs sont souvent amplifiés par des rumeurs. Nous aidons les femmes à comprendre ces effets et à prendre une décision éclairée. En cas de doute, si le premier contact se passe bien, elles acceptent plus facilement les conseils. Nous avons des stratégies de communication pour accompagner les femmes tout au long de leur parcours de contraception.
Comment accompagnez-vous les femmes dans leur choix de méthode contraceptive ?
Nous utilisons un disque qui présente les critères médicaux pour l’adoption de méthodes contraceptives. Ce disque s’appuie sur les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et facilite notre travail en rendant l’orientation plus rapide et efficace.
Les hommes adhèrent-ils de plus en plus à la planification familiale ?
À Dakar, des progrès notables ont été réalisés, bien qu’il existe encore quelques résistances, notamment chez certains maris. En milieu rural, des obstacles subsistent. Cependant, on constate que la sensibilisation progresse.
Y a-t-il des risques sanitaires liés à la planification familiale pour les filles hors mariage ?
Non, il n’y a pas de risques spécifiques. Nous avons lancé une politique pour accompagner les adolescentes, les mettre à l’aise et éviter de les stigmatiser. L’objectif est de prévenir les grossesses non désirées et d’éviter la prise de la pilule du lendemain de manière anarchique. La planification mal effectuée peut créer des complications, notamment lorsqu’on prend la pilule du lendemain de façon incorrecte, ce qui pourrait affecter la fertilité future. Nous sensibilisons les jeunes filles et les femmes, en particulier dans les écoles, afin de prévenir ces comportements.
En ce qui concerne le coût, la plaquette de la pilule coûte 100 F CFA dans les structures de santé, mais peut atteindre 400 F CFA dans les pharmacies privées. Une bonne prise en charge et une meilleure information sur la contraception aideront à éviter des situations problématiques.