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28 août 2025
UN PARTENARIAT STRATEGIQUE POUR L’AVENIR DES DIPLOMES
Une table ronde de la Banque mondiale (BM) et du gouvernement sénégalais a mis jeudi en lumière les initiatives en cours pour renforcer les liens entre les universités, les entreprises et le marché de l’emploi.
Une table ronde de la Banque mondiale (BM) et du gouvernement sénégalais a mis jeudi en lumière les initiatives en cours pour renforcer les liens entre les universités, les entreprises et le marché de l’emploi.
« Nos établissements d’enseignement supérieur doivent évoluer pour former des citoyens capables de répondre aux exigences d’un monde où les compétences numériques, l’innovation et la flexibilité professionnelle sont devenues essentielles », a déclaré jeudi à Dakar Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, présidant une table ronde sur le thème « Vers une meilleure employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur au Sénégal : pratiques innovantes et opportunités mondiales ».
Co-organisée par la Banque mondiale et la Société financière internationale (IFC), elle a permis de discuter des défis et des solutions à mettre en place pour améliorer l’employabilité des jeunes diplômés et accélérer la transformation numérique dans les établissements d’enseignement supérieur. Le ministre a souligné que cette rencontre est une « volonté commune de faire face à un défi majeur, celui de préparer nos jeunes à intégrer un marché du travail en pleine mutation ».
Le Sénégal se trouve à un « tournant décisif » et sa jeunesse, qui représente une grande partie de la population, doit être préparée pour répondre aux exigences d’un monde où les compétences numériques et l’innovation sont essentielles. M. Diouf a ainsi précisé les mesures prises par le gouvernement pour améliorer l’employabilité, dont la révision des programmes d’enseignement pour intégrer des compétences pratiques et numériques, le renforcement des partenariats publics-privés, et l’instauration d’un suivi minutieux de l’insertion professionnelle des diplômés.
« Toutes ces questions feront l’objet de contrat de performance entre le ministère de l’Enseignement supérieur et les universités publiques. Ces contrats avec l’ensemble des universités publiques seront signés avant la fin du mois de mars » prochain, a indiqué le ministre, appelant à « l’engagement de toutes et de tous » pour que la vision des nouvelles autorités devienne réalité.
Keiko Miwa, directrice des Opérations de la Banque mondiale au Sénégal, a présenté les efforts de l’institution pour renforcer l’adéquation entre l’enseignement supérieur et le marché du travail. Elle a évoqué l’exemple de l’Institut supérieur d’études professionnelles (ISEP) de Thiès, une initiative qui offre une formation axée sur les compétences numériques et les besoins des entreprises.
Ce modèle a inspiré le projet ESPOIR-JEUNES, co-financé par la BM et l’AFD, qui vise à créer huit nouveaux établissements similaires dans des régions stratégiques. Elle a également souligné le paradoxe du taux de chômage élevé parmi les diplômés malgré l’expansion de l’enseignement supérieur, soulignant la nécessité d’un lien plus étroit entre le système éducatif et le monde professionnel.
« Une étude de 2022 montre que le taux de chômage des personnes hautement qualifiées double celui des personnes ayant une éducation de base », a-t-elle expliqué.
La représentante de la Société financière internationale (IFC), Nouma Dione, a abordé les mutations profondes que traversent les établissements d’enseignement supérieur. Elle a insisté sur l’importance d’intégrer l’intelligence artificielle (IA) et la littératie numérique dans les programmes d’études pour répondre aux exigences croissantes des employeurs.
« Nous vivons une époque de mutations profondes, où les défis auxquels sont confrontés nos établissements d’enseignement supérieur (EES) sont nombreux et complexes », a-t-elle affirmé, rappelant que l’IFC, au cours des 25 dernières années, a investi plus de 3,1 milliards de dollars dans des solutions éducatives innovantes pour soutenir le développement du capital humain.
Par Mody Niang
ENCORE NON, BACHIR, LE SENEGAL N’EST PAS NE LE 24 MARS 2024 !
Dans ma contribution publiée le 30 janvier dernier, j’annonçais qu’elle serait suivie d’une seconde peut-être d’une troisième pour administrer la preuve à Bachir Fofana, à Papa Malick Ndour comme à de nombreux autres du même acabit qui pensent comme eux..
Dans ma contribution publiée le 30 janvier dernier, j’annonçais qu’elle serait suivie d’une seconde, peut-être d’une troisième, pour administrer la preuve à Bachir Fofana, à Papa Malick Ndour comme à de nombreux autres du même acabit qui pensent comme eux que nous sommes loin, très loin d’être amnésiques et que personne ne peut nous faire croire, une seule seconde, que le Sénégal est né le 24 mars 2024. « Un président ne doit pas dire ça », « Un président ne doit pas faire ça », répétait-il souvent dans son « lundi » publié après la Conférence des Administrateurs et des Managers publics (CAMP) du 20 janvier 2025. Même si Bachir Fofana ne le sait pas, ou feint de ne pas le savoir, fermant hermétiquement les yeux et se bouchant les oreilles sur tout ce qui s’est passé depuis le 7 mars 1963 et, en particulier, depuis ce fameux 1er avril 2000, nous connaissons des présidents, en tout cas au moins deux présidents qui ont dit plus, qui ont dit pire ; qui ont fait plus, qui ont fait pire.
En conclusion de ma première contribution, je promettais aux lecteurs qui en avaient déjà une idée, avec les déclarations sur les Perrons de l’Élysée du vieux président-politicien, lors de son premier voyage en France, après le 1er avril 2000, qu’ils en auront bien d’autres après avoir lu la seconde contribution, c’est-à-dire celle-ci. Je commencerai par l’ancien président-politicien avant de revenir sur son prédécesseur et sosie. Combien de fois, pendant douze ans, a-t-il dit ce qu’un président de la République ne doit pas dire, et fait ce qu’il ne doit pas faire. Premier ministre déjà, il votait sans carte d’identité à Fatick.
Je pourrais me contenter d’une seule de ses déclarations, que pratiquement tout le monde se rappelle d’ailleurs et qu’aucun président d’un pays sérieux n’ose faire, celle-ci : « Si je n’avais pas mis mon coude sur les dossiers que j’ai sur mon bureau, beaucoup de gens iraient en prison ». Naturellement, dès le lendemain, les commentaires sont allés bon train et dont bon nombre ne le ménageaient pas.
Il comprenait alors qu’il avait commis une bévue et a voulu se corriger mais en en commettant une plus grosse encore. « Je ne parlais pas de tous les dossiers mais de celui Sindiély Wade seulement car, je ne peux pas envoyer en prison en même temps le frère et la sœur ». Donc, c’est lui qui décide de l’envoi ou non des gens en prison. Comme Bachir Fofana nous prend pour ce que nous ne sommes, je rappelle qu’il s’agissait du lourd dossier du FESMAN où Sindiély était gravement mise en cause. Le lendemain d’ailleurs ou le surlendemain, j’ai publié une contribution qui avait pour titre « Et s’il est établi que le frère et la sœur sont tous les deux des voleurs ! », Sud quotidien du 12 février 2014.
Bachir, un président peut-il dire ça, un président vraiment digne de la fonction ? Où étiez-vous, vous et les autres qui pensent comme vous ? Le président Bassirou Diomaye Faye a vraiment bon dos. Des bêtises – je ne peux les appeler qu’ainsi –, l’ancien président-polticien en a dit bien d’autres ? Je rappelle seulement, en campagne électorale pour le Référendum de mars 2016, au grand Théâtre Dooudou Ndiaye Coumba Rose, il a dit, en direction de la pauvre opposition : « Que cela vous plaise ou non, vous supporterez ma politique ! ». Un président de la République peut-il se permettre de dire ça, et sans état d’âme ? Oubliait-il qu’il tirait son pouvoir de gouverner de la constitution, comme l’opposition celui de s’opposer ? Vous a-t-on entendu ou lu à l’époque, vous comme les autres qui prennent plaisir à tirer à boulets rouges sur le président Diomaye et son Premier ministre ?
Dans son même « lundi », Bachir Fofana répète qu’« un président ne doit pas faire ça », mettant naturellement en cause le président Diomaye Faye dans son introduction de la CAMP. Bachir n’a d’yeux et d’oreilles que pour lui et son Premier ministre. Pourtant, des présidents, plus exactement l’ancien président-politicien et son prédécesseur et sosie ont fait pire, si toutefois Diomaye a dit ou fait ce qu’il lui reproche.
Des « hauts faits d’armes » du premier, je retiendrai seulement quelques-uns. On se rappelle le comportement inacceptable de l’ancien ministre Moustapha Diop envers les magistrats de la Cour des Comptes. Le Président de la Commission des Comptes et de Contrôle des Entreprises et ses collègues se sont rendus au siège du Fonds de Promotion d’Entreprenariat féminin « pour rencontrer le staff et lui présenter le programme de travail de la vérification conformément à leur mission ». Informé de la présence des enquêteurs, Moustapha Diop, alors Ministre délégué auprès du ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, chargé de la Microfinance et de l’Économie solidaire, s’invite à la réunion. Le Président de la commission lui fait alors remarquer que sa présence ne s’imposait pas du fait que ce n’était qu’une réunion de prise de contact.
Le ministre délégué, qui n’a certainement pas apprécié les mots du Président de la Commission, entre dans une colère noire et s’adresse alors à ses « invités » en ces termes vigoureux : « Vous êtes de petits magistrats de rien du tout, payés pour me déstabiliser ». Et il ne s’arrête pas en si bon chemin, selon le journal Léral net du mardi 15 juin 2015 qui rend compte de l’événement.
« Vous ne faites pas partie des magistrats de la Cour des comptes, mais de la Cour de règlement de comptes », leur lança-t-il, avant de les mettre dehors sans autre forme de procès.
Le Président de la Commission et ses collègues naturellement très en colère, s’en ouvrent au Président de la République et exigent une sanction sévère contre le ministre délégué ? Pour toute réponse, l’ancien Président-politicien leur présente publiquement les excuses de son ministre. Monsieur Bachir Fofana, un président de la République digne de la fonction doit-il vraiment faire ça ? Où étiez-vous à l’époque, vous et les autres qui pensent comme vous ? Vous a-t-on alors entendus ou lus ?
Ce n’est pas tout Monsieur Fofana. Pendant qu’il était le Directeur général du COUD, Cheikh Oumar Ane a fait l’objet d’une enquête par l’OFNAC, vérification qui a abouti à un lourd dossier. Le 31 décembre 2018, si mes souvenirs sont exacts, après son message à la Nation, l’ancien président-politicien répondant à des journalistes, a pris publiquement sa défense alors que son dossier était entre les mains du Procureur de la République. Il est allé plus loin en reprochant à l’OFNAC d’avoir outrepassé ses prérogatives. Ce n’est pas tout. L’OFNAC fait en général des recommandations dans ses rapports d’activités. Dans celui de l’année 2014-2015, sa première recommandation était celle-ci ; « Relever de ses fonctions le Directeur du Coud pour entrave à l’exécution normale d’une mission de vérification et prendre toutes les mesures utiles pour qu’il ne lui soit plus confié la responsabilité de diriger un organisme public. »
Que s’était-il passé ? Les enquêteurs, après avoir bouclé leur mission, se sont rendu compte que ce qui se passait au Coud en matière de gestion scandaleuse, était encore bien plus grave que ce que dénonçait la plainte qui justifiait cette première mission. Un second ordre de mission chargea alors de nouveaux enquêteurs de poursuivre le travail. Cheikh Oumar sachant que ce qui l’attendait était plus grave encore, s’opposa catégoriquement à l’exécution de cette nouvelle vérification, en allant jusqu’à menacer le premier responsable des enquêteurs et à accabler la présidente de l’OFNAC d’alors de tous les péchés d’Israël.
Bachir, et vous tous et vous toutes qui pensez comme lui, imaginez-vous ce qui allait se passer malgré son lourd dossier qui dormait d’un sommeil profond sur la table du Procureur de la République et cette recommandation de l’OFNAC qui l’accablait ? Trois à quatre mois plus tard, Cheikh Oumar Ane est nommé, contre toute attente, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Bachir, un président sérieux doit-il faire ça ? Vous êtes-vous fait entendre à l’époque, vous comme les autres ? Bachir, nous n’accepterons jamais qu’on fasse table rase de tout ce qui s’est passé pendant vingt-quatre longues années de nauséabonde gouvernance et nous enfermer dans les neuf mois des nouveaux gouvernants.
Et ces quelques exemples que j’ai pris sur l’ancien président-politicien ne sont que des peccadilles, comparés aux mille scandales qui ont jalonné sa nébuleuse gouvernance. Il en sera ainsi des exemples que je prendrai sur son prédécesseur et sosie, dans la prochaine contribution, celle-ci étant déjà longue ? En attendant, je rassure Bachir Fofana : ce n’est point sa personne qui m’intéresse, mais ce qu’il dit et écrit sur la gouvernance en cours depuis le 2 avril 2000. Des amis m’ont fait cas d’injures dont je serais la cible depuis la parution de ma première contribution. Heureusement que je ne lis pas de tels commentaires. Mais l’un de mes amis m’a fait parvenir par WhatsApp une vidéo où Bachir Fofana s’en prend sévèrement à ma personne. J’ai fait quand même les efforts nécessaires pour l’écouter. Voici ce qu’il dit de moi en walaf « Boo nekke ci deukk, te yaw xamoó sa bopp, tekki woó dara, Senegaal lifiy problèmes lepp, Senegaal lifiy problèmes lepp, mu man cee waxtaan, loola lepp mu teg kofa, ne ci bachir Fofana mu amul solo mii rek, lay wax. » Traduit en français, son discours donne : « Si tu vis dans un pays, en ignorant qui tu es vraiment, un pays où tu ne signifies rien, au lieu de te préoccuper du Sénégal qui en a tant besoin, tu fais de Bachir Fofana ta cible ». Il me remercie pour avoir publié une longue contribution avec pour titre : « Qui est ce Bachir Fofana ? » Il devait vraiment être hors de lui ; il ne retient même pas le titre de ma contribution qui est celui-ci : « Pour qui nous prend-il vraiment, ce Bachir Fofana ? » Deux titres totalement différents. Encore une fois, ce n’est pas sa personne qui m’intéresse.
L’animatrice de l’émission entre en jeu et dit : « Mody yaw la ame temps yi de ». Depuis ces temps derniers, tu es la cible de Mody, dit-elle. Certainement, elle n’a même pas lu la contribution. Un autre, un de ces « chroniqueurs » d’une télévision que je ne nomme pas, se fait entendre en posant une question : « C’est Mody qui a été condamné avec Papa Alé ? Oui, s’empresse de répondre Bachir : pour diffamation. Ils parlaient effectivement de la plainte de Cheikh Oumar contre Papa Alé et moi, Pape pour avoir publié un livre basé sur son lourd dossier de l’OFNAC moi, pour avoir préfacé le livre et y avoir qualifié sa gestion de scandaleuse ? Nous avons été effectivement condamnés en première instance et nos avocats avaient naturellement interjeté appel. L’audience s’est tenue il y a moins de deux mois et nous attendons la délibération. Comme Bachir Fofana et ses co-animateurs ignorent presque tout de la plainte, je leur apprends qu’elle date de février 2020 ?
Je précise bien en février 2020. Le 16 mars 2018, donc deux ans avant la plainte, j’ai publié une contribution à deux quotidiens : Walfadjri et La Cloche. Elle avait pour titre : « Communiqué de presse du Directeur général du COUD : un tissu de contrevérités ». C’était pour démentir catégoriquement la totalité d’un communiqué qu’il avait publié deux jours auparavant. La contribution est longue de cinq (5) pages où je mets en évidence tous les scandales qui ont jalonné sa gestion du COUD. Je supplie Bachir de faire l’effort de lire la contribution. Il comprendra, s’il est honnête, que je n’ai diffamé personne et devrait se poser aussi la question de savoir pourquoi ce M. Ane a attendu deux longues années pour porter plaine contre moi, parce que simplement j’avais préfacé un livre et traité sa gestion de scandaleuse ? Enfin je rappelle à Bachir que j’ai travaillé sur le dossier M. Ane, en ma qualité de Conseiller spécial de la Présidente de l’OFNAC d’alors, Mme Nafy Ngom Kéïta, chargé de la lutte contre la corruption dans le système éducatif sénégalais. Je n’avais pas encore démissionné.
Bachir, j’arrête cette contribution ici. La troisième vous causera sûrement plus de soucis mais, dans tout ce que j’écrirai, vous ne lirez pas un seul mot qui fera penser à une injure. Moi, j’ai horreur des injures et préfère de loin les arguments.
NOUVEAU FORMAT DU SETAL SUNU REW
Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, lors du Conseil des ministres, la mise en pause du projet « Setal Sunu Rew » en vue d’une refonte plus structurée. Cette nouvelle orientation vise à mettre en place une politique nationale de propreté ...
Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, lors du Conseil des ministres, la mise en pause du projet « Setal Sunu Rew » en vue d’une refonte plus structurée. Cette nouvelle orientation vise à mettre en place une politique nationale de propreté et de civisme, impliquant les écoles, les daaras, ainsi que divers acteurs du secteur public et privé, dont la SONAGED.
Dans cette nouvelle vision, l’État entend mobiliser l’ensemble des citoyens, en intégrant des institutions éducatives comme les daaras et les écoles classiques. Cette initiative vise à sensibiliser et responsabiliser les jeunes générations sur l’importance de l’hygiène publique et du respect de l’environnement.
Les daaras, en tant qu’institutions éducatives traditionnelles, joueront un rôle clé dans la transmission des valeurs de propreté, de discipline et de civisme. À travers des actions de sensibilisation et de participation active, les élèves de ces établissements seront formés à des pratiques favorisant un cadre de vie sain.
Parmi les grandes nouveautés annoncées, figure le lancement d’une nouvelle version de la Journée nationale d’engagement citoyen. Cet événement marquera une mobilisation nationale pour la propreté, coïncidant avec la célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le 4 avril prochain.
L’objectif de cette journée est de fédérer toutes les couches de la société autour d’un engagement collectif pour un environnement propre et sain. Les daaras, aux côtés des écoles, des administrations publiques et du secteur privé, seront des acteurs majeurs de cette dynamique nationale.
Avec cette refonte, le gouvernement veut aller au-delà des simples actions ponctuelles de nettoyage et inscrire la propreté dans une démarche structurée, durable et inclusive. L’implication des daaras et des écoles dans cette initiative traduit une volonté de transmission des bonnes pratiques dès le plus jeune âge, assurant ainsi un impact à long terme.
À travers cette réforme, le projet « Setal Sunu Rew » prend une nouvelle dimension, en misant sur l’éducation et la sensibilisation pour faire de la propreté une responsabilité partagée.
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L'ILRI DECLINE SON PLAN POUR LUTTER CONTRE LES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR L'ELEVAGE
L'Institut international de recherche sur l'élevage (Ilri) à célébré ses cinquante années d'existence ce jeudi 6 février 2025.
L'Institut international de recherche sur l'élevage (Ilri) à célébré ses cinquante années d'existence ce jeudi 6 février 2025. Une occasion pour le Professeur Apollinaire Djikeng, représentant de l'Irli, de présenter le bilan des études menées sur le secteur durant ces 5 décennies. Des stratégies pour contrer les impacts du changement climatique sur l'élevage ont été développés par ses chercheurs.
LES INSTRUCTIONS DU PREMIER MINISTRE OUSMANE SONKO
Le Haut Conseil des Collectivités territoriales (Hcct) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese) ne font plus partie de l’attelage institutionnel du pays. Hier, en Conseil des ministres, le premier ministre a donné des instruction...
Le Haut Conseil des Collectivités territoriales (Hcct) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese) ne font plus partie de l’attelage institutionnel du pays. Hier, en Conseil des ministres, le premier ministre a donné des instruction sur leur liquidation.
Le Premier Ministre Ousmane Sonko a invité le Ministre des Finances et du Budget à veiller au strict respect, par les liquidateurs du Haut Conseil des Collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese), du dispositif juridique régissant les modalités de liquidation de ces entités.
Aussi, le chef du gouvernement a demandé au Ministre, en relation avec ses collègues chargés de la Fonction publique et du Travail et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les options ouvertes en concernant le traitement de la situation du personnel, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
VERS LA TENUE D’UN CONSEIL INTERMINISTERIEL SUR L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
Le chef de l’État a demandé au Premier ministre de tenir un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, d’ici à la fin de mars prochain, dans le but de proposer au gouvernement « une nouvelle feuille de route ambitieuse »...
Le chef de l’État a demandé au Premier ministre de tenir un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, d’ici à la fin de mars prochain, dans le but de proposer au gouvernement « une nouvelle feuille de route ambitieuse », annonce le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février.
« Le président de la République a invité le Premier ministre à tenir, d’ici à la fin de mars 2025, un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, afin de proposer une nouvelle feuille de route ambitieuse », a annoncé le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.
Le chef de l’État a parlé, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, de « la nécessité de poursuivre […] l’accélération des procédures » avec lesquelles le gouvernement accorde les agréments aux acteurs de ce secteur.
« Les réformes pour le développement des coopératives agricoles et paysannes initiées par le ministre de l’Agriculture et le secrétaire d’État chargé des organisations paysannes doivent aussi être soutenues », ajoute M. Sarré.
Il signale, dans le communiqué du Conseil des ministres, que « l’ancrage de l’économie sociale et solidaire dans la vie nationale demeure un facteur de mobilisation des populations et un puissant catalyseur de succès dans la mise en œuvre des politiques publiques ».
Le gouvernement estime que « la politique nationale en la matière doit favoriser la transformation des systèmes de production et de financement mais également l’intensification de la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois durables et décents dans toutes les localités du pays ».
LE NOUVEAU LAUREAT DU GRAND PRIX DU CHEF DE L’ÉTAT POUR L’ENSEIGNANT CONNU
Bara Mbengue, professeur de lettres, histoire et géographie au collège d’enseignement moyen (CEM) de Louga commune, a remporté jeudi la 3ème édition du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant avec »une note exceptionnelle de 98,5/100 »...
Bara Mbengue, professeur de lettres, histoire et géographie au collège d’enseignement moyen (CEM) de Louga commune, a remporté jeudi la 3ème édition du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant avec »une note exceptionnelle de 98,5/100 », selon le jury.
L’annonce a été faite devant le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, venu présider cette cérémonie de remise de prix au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar, en présence des partenaires du secteur et des familles des acteurs du secteur.
Bara Mbengue, qui peut se prévaloir de 19 ans d’expérience dans l’enseignement public, a été choisi parmi ses pairs pour son »assiduité, sa rigueur et son engagement envers ses élèves, qu’il encadre gratuitement en dehors des heures de classe ».
« Réputé pour sa ponctualité, il démarre systématiquement ses cours à 7 heures du matin, suscitant respect et admiration au sein de la communauté éducative », selon les membres du jury.
Bara Mbengue, tout aussi investi dans l’amélioration des pratiques pédagogiques, est un acteur clé de la cellule d’animation pédagogique de l’établissement au sein duquel il exerce.
Il a produit plusieurs fascicules et fiches de lecture destinés aux élèves de 4e et 3e, et animé des émissions éducatives, notamment consacrées à l’œuvre de l’écrivaine Mariama Ba »Une si longue lettre » et la rédaction de la dissertation en classe de 3e durant la pandémie de COVID-19.
Les autorités administratives et scolaires saluent « son professionnalisme, son ouverture d’esprit et son engagement constant pour la réussite de ses élèves ».
Ce prix vient récompenser « un enseignant modèle, dont le travail et la détermination contribuent au rayonnement du système éducatif sénégalais ».
Bara Mbengue est également élevé au grade de chevalier de l’Ordre national du Lion. Il remporte, avec ce prix, un chèque d’un montant de 20.000.000 de francs CFA.
Deux prix d’encouragement ont été attribués à Momath Kébé professeur d’enseignement secondaire en service au lycée Diagane Barka, inspection académique de Fatick .
Le second prix d’encouragement revient à Amadou Lamine Mané qui lui aussi est professeur d’enseignement secondaire au lycée Nguidilé de Louga. Ils reçoivent chacun un montant de 5.000.000 francs CFA.
Le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement a été institué par décret le 27 avril 2017, lequel a été abrogé et remplacé par un autre le 19 mars 2020, dans le cadre de la politique de revalorisation de la fonction enseignante.
Une distinction destinée à récompenser un enseignant »craie en main » dont les »qualités humaines et professionnelles, le dévouement au travail et l’exemplarité dans l’exercice de son métier et dans son comportement au sein de la communauté méritent d’être loués et portés à la connaissance de tous », selon le ministère de l’Education nationale, maître d’œuvre de la cérémonie.
LES PERSONNES HANDICAPEES VEULENT UN QUOTA DANS LE RECRUTEMENT ANNONCÉ DE 2.000 ENSEIGNANTS
La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées, par la voix de son président Moussa Thiaré, milite pour qu’un quota soit affecté aux personnes handicapées sur les 2.000 enseignants devant être recrutés ...
La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées, par la voix de son président Moussa Thiaré, milite pour qu’un quota soit affecté aux personnes handicapées sur les 2.000 enseignants devant être recrutés dans le cadre d’un programme spécial lancé par l’Etat du Sénégal.
« Il y a un programme de recrutement spécial, nous attirons l’attention [des autorités] sur le fait qu’il y a des jeunes handicapés qui ont subi une formation pour enseigner », a dit M. Thiaré à des journalistes, mercredi à Thiès, en marge d’un atelier de trois jours dédié à la prise en charge du handicap dans l’insertion professionnelle.
Initié par la Direction de l’insertion professionnelle du ministère de la Formation professionnelle et technique, cet atelier appuyé par l’ONG Sightsavers, enregistre la participation des principales structures concernées, dont la Fédération sénégalaise des personnes handicapées.
« Ce serait bon d’appliquer, à défaut des 15% prévus à l’article 29, un quota aux jeunes handicapés », a suggéré M. Thiaré.
Moussa Thiaré dit revenir d’une mission à travers plusieurs pays d’Afrique de l’ouest francophone, dans lesquels il a découvert de bonnes pratiques en matière d’insertion sur le continent.
« Dans un pays comme la Côte d’Ivoire, ils font ce qu’ils appellent un recrutement dérogatoire », et chaque année, « depuis 2018, ils insèrent 200 personnes handicapées dans la fonction publique ou les entreprises privées », a-t-il ajouté.
Le président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées compte cet « exemple » pendant ces trois jours d’atelier.
PRES DE 30 999 SÉNÉGALAIS SONT ENTRÉS EN EUROPE EN SITUATION IRRÉGULIÈRE ENTRE 2017 ET 2023
Moussa Seydou Diallo, chef de la division migration au ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, était l’invité de l’émission L’ANTINOOR sur la RTS. Il a abordé la question de l’émigration circulaire ...
Moussa Seydou Diallo, chef de la division migration au ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, était l’invité de l’émission L’ANTINOOR sur la RTS. Il a abordé la question de l’émigration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne, un mécanisme qui vise à offrir aux jeunes des opportunités de migration sécurisées et organisées.
Selon M. Diallo, la migration n’est pas un problème en soi, mais un droit consacré. « Ce que le gouvernement peut faire, c’est d’améliorer les conditions socio-économiques pour permettre à ceux qui souhaitent rester de le faire, tout en facilitant des voyages sûrs, ordonnés et réguliers », a-t-il expliqué. Il estime que la migration circulaire constitue une alternative viable pour dissuader les jeunes de prendre des routes clandestines et dangereuses.
Moussa Seydou Diallo a partagé des statistiques révélant l’ampleur du phénomène migratoire irrégulier. Entre janvier et octobre 2024, 64 embarcations ont quitté les côtes sénégalaises en direction des Îles Canaries. Au total, 34 162 personnes ont atteint ces îles, selon le ministère de l’Intérieur. Entre janvier et début novembre 2024, 35 762 migrants en provenance de l’Afrique de l’Ouest sont arrivés aux Îles Canaries, soit une augmentation de 12 % par rapport à la même période en 2023.
Le Data Hub Center de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a dénombré 957 disparus sur la route de l’Atlantique au cours de cette période. De plus, 30 999 Sénégalais sont entrés en Europe en situation irrégulière entre 2017 et 2023.
M. Diallo a précisé que l’objectif du gouvernement n’est pas d’empêcher les jeunes de partir, mais plutôt d’encadrer et d’encourager des migrations légales et sécurisées. « Il est nécessaire d’adopter une politique nationale de migration », a-t-il déclaré.
Il a également souligné le besoin urgent d’une politique nationale de l’emploi. Un programme avait été conçu pour la période 2017-2020, mais il n’a jamais été validé politiquement. « Aujourd’hui, nous travaillons pour que le Sénégal dispose enfin d’un document de politique nationale de l’emploi », a-t-il conclu.
Cette démarche vise à proposer des solutions durables à la crise migratoire tout en répondant aux aspirations des jeunes Sénégalais à une meilleure insertion économique et sociale.
DES MOTOS ET TRICYCLES A LA DRS DE THIES POUR LE TRANSPORT D’ECHANTILLONS BIOLOGIQUES HUMAINS
L’ONG Plan international a remis mercredi à la Direction régionale de la santé (DRS) de Thiès, 11 motos « Jakarta » et cinq tricycles, pour aider à la mise en place d’un système intégré de transport des échantillons biologiques humains à travers le pays
L’ONG Plan international a remis mercredi à la Direction régionale de la santé (DRS) de Thiès, 11 motos « Jakarta » et cinq tricycles, pour aider à la mise en place d’un système intégré de transport des échantillons biologiques humains à travers le pays, en vue de pallier le manque de spécialiste et d’équipement dans les zones reculées.
« Au total, c’est une centaine de motos et une cinquantaine de tricycles qui vont être disséminés à l’échelle du pays », a annoncé le directeur des laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action sociale, professeur Bécaye Fall.
Selon lui, ce don s’inscrit dans le cadre d’un projet bénéficiant de l’appui de Plan International et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Le professeur Fall a pointé « quelques défis » liés à l’impossibilité, à l’état actuel, de « faire en sorte que tous les laboratoires soient en mesure, à l’échelle du pays, de mener les tests dont les populations ont besoin », qu’il s’agisse de tests pour la tuberculose, le VIH Sida, le paludisme ou de toute autre pathologie.
S’y ajoute, selon lui, que le pays n’a « pas tous les experts partout pour le moment, dans le cadre de l’assurance épidémiologique, mais également dans le cadre des prélèvements des pathologies cliniques comme les leucémies et autres ».
D’où la nécessité, « de temps à autre, (de) déplacer des prélèvements d’un point à l’autre, pour ne pas que les patients soient obligés eux-mêmes de se déplacer », a-t-il-dit.
A cette difficulté de déplacement des patients d’une région à l’autre, qui s’avère « compliqué et lourd », s’ajoute le problème de leur logement au moment de leur prise en charge.
« L’objectif, c’est d’organiser le système de transport de sorte que là où une technologie, un équipement, du personnel qualifié ne sont pas disponibles, que les échantillons puissent être déplacés [vers un point] où ils pourront être pris en charge […] », a expliqué Bécaye Fall. Dans ce cas, a-t-il ajouté, les résultats pourront « être transmis de façon électronique »,
Les tricycles et les motos sont destinés « aux zones assez éloignées, où le déplacement s’avère compliqué », a-t-il indiqué, avant d’annoncer que ces moyens de déplacement seront complétés par un réseau de véhicules qui ne seront « pas forcément dédiés au projet ». Il s’agira d’utiliser aussi le système de transport existant.
Selon la directrice du programme santé à Plan International Sénégal, docteur Bamby Sylla, »il s’agit de mettre à la disposition du pays un manuel qui permette d’uniformiser la manière de transporter les échantillons ».
Ce système consistera à « mettre à la disposition des districts sanitaires, des directions régionales de la santé, qui sont assez enclavés, un moyen leur permettant de transporter les échantillons vers les laboratoires de référence ».
Le coût du projet se chiffre à « plus d’un milliard de francs (CFA) » pour l’ensemble du pays, incluant la logistique, la série de formation pour les prestataires, qui seront identifiés, ainsi que les activités de suivi et supervision que la direction des laboratoires aura à réaliser pour s’assurer que les normes requises en la matière sont respectées par l’ensemble des parties prenantes, selon docteur Bamby Sylla.