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5 juillet 2025
L’APIX AU CŒUR DE LA TRANSFORMATION ÉCONOMIQUE DU SÉNÉGAL
Dans un entretien exclusif accordé au magazine Forbes Afrique, Bakary Séga Bathily, directeur général de l'APIX, revient sur le rôle stratégique de l’agence dans le développement économique du Sénégal.
Dans un entretien exclusif accordé au magazine Forbes Afrique, Bakary Séga Bathily, directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux du Sénégal (APIX), revient sur le rôle stratégique de l’agence dans le développement économique du Sénégal. Nommé à la tête de l’APIX depuis le 13 mai 2024, ce spécialiste en management de projets, profondément ancré dans l’histoire de cette institution, détaille les axes prioritaires de l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 » et les réformes nécessaires pour dynamiser l’investissement direct étranger (IDE) et renforcer les partenariats stratégiques avec le secteur privé local.
Sous l’impulsion du Président Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal a lancé le 14 octobre 2024 l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 ». Ce référentiel repose sur quatre axes stratégiques : Économie compétitive, capital humain de qualité et équité sociale, aménagement et développement durable, bonne gouvernance et engagement africain.
Ces piliers visent à faire du Sénégal un État souverain et prospère, en répondant aux grands défis du moment. Parmi eux figurent le développement d’un modèle économique endogène, la promotion de l’innovation technologique et la bonne gouvernance.
« APIX joue un rôle central dans la mise en œuvre de cet agenda, en formulant des réformes pour améliorer le cadre des affaires, accompagner le secteur privé local et attirer davantage d’investissements étrangers », explique Bakary Séga Bathily.
L’une des initiatives phares pilotées par l’APIX est la création des Zones Aménagées pour l’Investissement (ZAI). Ces zones visent à soutenir les petites entreprises agricoles, commerciales et industrielles en leur garantissant un accès au foncier sécurisé.
« Les ZAI seront des fers de lance pour une économie sénégalaise endogène et souveraine », précise M. Bathily. Ces zones, développées en partenariat avec l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), favoriseront la création d’emplois locaux et l’exploitation des potentialités économiques des différentes régions.
L’APIX met également l’accent sur des réformes clés pour dynamiser l’investissement. Parmi elles : La révision du code des investissements pour intégrer les orientations stratégiques de « Sénégal 2050 ». La mise à jour de la loi sur le contenu local afin de mieux encadrer les partenariats avec les entreprises nationales. L’opérationnalisation des partenariats public-privé (PPP) pour financer de grands projets. L’amélioration du code du travail pour attirer davantage d’investisseurs.
Ces réformes, combinées à des initiatives comme le Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Territoires et des Entreprises (PACTE), offriront un cadre de dialogue renforcé entre l’État et le secteur privé.
APIX continue de jouer un rôle de premier plan dans les grands projets d’infrastructure du pays, notamment le Train Express Régional (TER) et les zones économiques spéciales (ZES).
En parallèle, une stratégie spécifique est en cours de finalisation pour promouvoir les opportunités dans le secteur des hydrocarbures, considéré comme un moteur de croissance à haute valeur ajoutée.
L’APIX travaille également à simplifier les démarches administratives pour les investisseurs dans le secteur agricole, tout en facilitant l’accès au foncier. Une plateforme de mise en relation entre entrepreneurs locaux et investisseurs étrangers est en cours de développement pour maximiser les opportunités de coentreprises.
Pour conclure, Bakary Séga Bathily invite les investisseurs à considérer le Sénégal comme une terre d’opportunités. « Fort de sa stabilité politique, de son engagement en faveur des réformes et de son infrastructure moderne, le Sénégal se positionne comme une destination incontournable pour des investissements à forte valeur ajoutée », affirme-t-il.
L’APIX, pilier de la transformation économique du pays, se tient prête à accompagner chaque projet, renforçant ainsi la trajectoire d’un Sénégal souverain, juste et prospère guidé par l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 ».
Par Mohamed GUEYE
ENFIN, UN BUDGET POUR UNE VISION PLUS CLAIRE
Les députés débattent depuis hier, du projet de loi des Finances, le premier de l’ère Sonko mooy Diomaye. Après les travaux en commissions cette semaine, s’ouvriront les débats publics en plénière.
Les députés débattent depuis hier, du projet de loi des Finances, le premier de l’ère Sonko mooy Diomaye. Après les travaux en commissions cette semaine, s’ouvriront les débats publics en plénière. L’opinion pourra alors se faire une idée directe du niveau d’ambition de la politique économique et sociale de nos nouveaux dirigeants. Si l’on voit des ambitions affichées dans les documents rendus publics, il est difficile d’avoir une vision d’ensemble en partant des documents libellés de manière à laisser des observateurs dans l’expectative. Il ne s’agit pas d’une curiosité intellectuelle, mais de savoir quelle orientation les dirigeants veulent donner à ce pays pour cette année, et pour les 5 années à venir au minimum. Même les partenaires qui veulent investir dans ce pays ont besoin de connaître la vision que les autorités actuelles ont du pays et de ses capacités.
D’autant plus que, face aux déclarations antérieures, notamment celles contenues dans le Référentiel Vision 2050, on ne trouve pas toujours une cohérence entre le projet de budget et les ambitions à long terme.
Ainsi, dans son exposé des motifs, le projet de loi de finances se veut très ambitieux. Il déclare dans ses «Grandes orientations» sa volonté de rompre «définitivement avec le modèle de gouvernance jusque-là administré, qui continue de maintenir nombre d’Etats africains dans une situation de dépendance économique vis-à-vis de l’extérieur». Le pouvoir actuel déclare par ailleurs que «ce budget marque un effet de rattrapage par rapport à l’exercice 2024, fortement impacté par les effets des tensions sociopolitiques durant le premier trimestre 2024 et par la poursuite du ralentissement des activités économiques sur tout le reste de l’année, hors secteur de l’énergie».
Cet effet de rattrapage dont il est question ici, devrait porter le taux de croissance à plus de 8%, grâce à l’exploitation du pétrole et du gaz, assure le projet de loi. Malheureusement, une fois les effets amortis, les chiffres tirés du Référentiel 2050 nous feront retomber à 5% de croissance. De plus, le plus extraordinaire, pour une économie dont le chef du gouvernement -ne l’oublions pas- nous a affirmé qu’elle est en état de ruine, dans un pays en état de délabrement, selon ses mots, on ne sait pas encore sur quels leviers les dirigeants ont tiré pour nous permettre de réaliser ces prouesses en si peu de temps.
D’autant plus que, si l’on se dit que les chiffres de l’époque de Macky Sall ont été fortement «maquillés», le déficit budgétaire laissé par Macky Sall serait selon la Lfi 2025, de 11%, alors que le Fonds monétaire international, en octobre dernier, avait revu les chiffres à 7, 5%, quand Macky Sall et son régime se projetaient sur 5%.
Néanmoins, maquillées ou pas, les données de l’ancien régime avaient tout de même la prestance de l’ambition d’un développement réel. On peut toujours s’interroger sur les mécanismes qui permettront aux Sénégalais de rêver d’une véritable amélioration de leurs conditions de vie avec les chiffres qui nous sont soumis. La première question est de savoir comment le gouvernement va faire passer notre déficit de près de 8% à un peu moins de 4% en une année. Dans une économie de marché, aucune économie aussi extravertie n’avait jamais réussi cette prouesse. Il faudrait sans doute croire que nous allons nous mettre en autarcie, et changer de système monétaire, comme l’ancien maire de Ziguinchor avait voulu le faire pour sa ville, à une époque.
Les ressources internes sont prévues à 4 549 641 520 000 francs Cfa. Dans le budget en cours, les recettes étaient de 4693,7 milliards de Cfa. Les dépenses étaient plus importantes, mais le projet de loi en cours va encore plus loin, pour un projet qui ambitionne de mettre en place une gestion de bon père de famille. Nous aurons ainsi plus de 6395 milliards de dépenses. Mais le gouvernement entend préserver la viabilité de la dette, en mobilisant «des ressources concessionnelles disponibles auprès des bailleurs classiques à travers une sélection rigoureuse des projets à financer»… Souhaitons que ce genre de rigueur ne nous mène pas à des couacs du genre Acwa Power ou du scandale de «l’Asergate». Surtout si l’Etat veut encourager les contrats Ppp. Or, on sait que le niveau de développement du secteur privé dans ce pays fait que nos hommes d’affaires ont pour le moment, encore besoin de l’appui de partenaires étrangers.
DIOMAYE FAYE, AFRICAIN DE L’ANNEE 2024 SELON ALM
En même temps que Bassirou Diomaye Faye nominé Africain de l’année, d’autres éminentes personnalités devraient se retrouver à Casablanca, capitale économique du Maroc, qui va abriter la cérémonie de remise des distinctions prévue les 27 et 28 février 2025
En même temps que Bassirou Diomaye Faye nominé Africain de l’année, d’autres éminentes personnalités devraient se retrouver à Casablanca, capitale économique du Maroc, qui va abriter la cérémonie de remise des distinctions prévue les 27 et 28 février 2025.
Le président du Sénégal, Bassirou Faye, a été désigné Africain de l’année 2024 par le magazine African Leadership (ALM), pour “son rôle de leader au service du progrès africain.” Cette distinction, annoncée dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, résulte d’un processus de sélection rigoureux incluant nominations publiques, présélection par un comité éditorial, et un vote en ligne qui a mobilisé un nombre record de participants à travers le continent et au-delà.
Le président Bassirou Faye partage cette reconnaissance avec d’autres figures d’envergure telles que le président malgache Andry Rajoelina, sacré Leader politique africain de l’année, et João Lourenço, président de l’Angola, désigné Leader africain de la paix et de la sécurité.
Dans sa déclaration, le Dr Ken Giami, éditeur en chef d’African Leadership, a salué les contributions exceptionnelles des lauréats, qualifiant leur leadership de « force positive sur le continent« .
« Chaque nominé est un gagnant, mais ces lauréats se sont démarqués par leur engagement indéfectible à faire progresser l’Afrique. Nous sommes fiers de célébrer leur impact« , a-t-il déclaré.
Pour Bassirou Faye, cette reconnaissance vient confirmer sa vision et ses efforts pour propulser le Sénégal comme un modèle de développement et d’intégration régionale.
Le président sénégalais a récemment renforcé son positionnement sur les questions d’autonomisation économique et de sécurité alimentaire, des domaines salués par le magazine comme étant cruciaux pour le progrès du continent.
Les distinctions seront officiellement remises lors de la 14ᵉ édition annuelle de la cérémonie des Personnalités de l’année (POTY) d’African Leadership, prévue les 27 et 28 février 2025 à Casablanca, au Maroc.
L’événement, qui rassemble chaque année des leaders du secteur public et privé, sera marqué par des tables rondes de haut niveau, des présentations sur les opportunités d’investissement, et des sessions de réseautage.
Avec plus de 400 participants attendus, cette rencontre s’impose comme une plateforme unique pour célébrer un leadership panafricain axé sur les solutions aux défis majeurs du continent.
Un palmarès prestigieux
Outre Bassirou Faye, d’autres figures africaines ont été honorées dans différentes catégories :
Robinah Nabbanja, Première ministre ougandaise, co-lauréate dans la catégorie Femme leader africaine de l’année.
Mandefro Nigussie, PDG de l’Agence de transformation agricole d’Éthiopie, reconnu comme Leader en développement agricole.
Bridgette Motsepe-Radebe, entrepreneuse sud-africaine, sacrée Industrielle de l’année.
Un Malien retrouvé mort à Thiès
Une découverte macabre a été faite à Thiès, au quartier Médina Fall, dans la nuit du dimanche au lundi. Il s'agit du corps sans vie d'un ressortissant malien répondant au nom d'Amadou Guindo. Charlatan de son état, il a l'habitude de loger dans cette maison, chaque fois qu'il débarque au Sénégal. Ce qui a été le cas depuis son arrivée il y a environ 3 mois. Mais le dimanche, il est resté toute la journée sans faire signe de vie, contrairement à ses habitudes. Ce qui a intrigué ses colocataires. La fenêtre de sa chambre a été défoncée et c'est ainsi que son corps sans vie a été découvert. La police et les sapeurs-pompiers ont été alertés, qui pour procéder aux constats d'usage, qui pour évacuer le corps à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguène. Pour l'heure, c'est l'émoi et la tristesse dans le quartier où le défunt est peint comme un homme serviable et très attentionné.
M. Diop paiera 900 000 pour dégradation de l’autopont
L’incivisme et l’indiscipline qui caractérisent le comportement de certains citoyens ne doivent pas rester impunis. Pour avoir fait détruire une borne du nouvel autopont de Front de terre, dans le but de frayer un passage au camion qui transportait sa marchandise, M. Diop devra payer 900 000 Fcfa à l’Etat du Sénégal, selon Soleil digital. Au prévenu qui était attrait ce matin devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour dégradation des biens de l’Etat, le représentant du ministère public a dit: « un autopont qui a été ouvert il y a même pas une semaine, vous vous permettez d’enlever une borne pour que vos camions de bois puissent passer. C’est inadmissible. Vous ne pensez qu’à votre intérêt et n’hésitez pas à détruire les biens communs». Ces récriminations faites, le parquet a requis l’application de la loi pénale. L’avocat de l’Etat du Sénégal, installé dans la cause, a réclamé 900 000 Fcfa dont 500 000 Fcfa représentent le montant de la réparation de la borne. En plus des 900 000 Fcfa à payer, M. Diop a écopé de 3 mois assortis de sursis.
Le budget de l'Enseignement supérieur estimé à 308 535 571 734 F
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a défendu hier son projet de budget en commission technique. Dr Abdourahmane Diouf annonce que son département est doté d’une enveloppe de 308 535 571 734 F Cfa contre trois cent trois milliards quatre cent trente et un millions huit cent quinze mille deux cent vingt-neuf (303 431 815 229) FCFA en 2024. Le budget a connu une hausse de Cinq milliards cent trois millions sept cent cinquante - six mille cinq cent cinq (5.103.756.505) FCFA en valeur absolue et 1.65% en valeur relative. A l’en croire, les ressources allouées serviront à la mise en œuvre d'un ensemble d'actions prioritaires déclinées dans le plan opérationnel 2025 du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Le ministre des Finances devant les députés Le défilé des ministres à l’Assemblée nationale a commencé depuis hier, avec le ministère des Finances et du Budget. Le ministre Cheikh Diba et son collègue de l’Économie, Dr Abdourahmane Sarr, ont présenté hier aux députés le rapport économique et financier annexé au projet de loi de finances 2025. Selon M. Sarr, c’est la consolidation budgétaire et la mise en place des fondements d’une transformation systémique du Sénégal pour accélérer la croissance qui sont les marqueurs du projet de budget.
Adama Gaye libre
Notre confrère Adama Gaye est encore sorti libre de la division spéciale de la Cybercriminalité. Il fait l’objet d’une plainte déposée par le ministre Abass Fall qu’il accusait dans l’affaire dite du scandale de l’Aser. Assistés par Mes Moussa Diop et François Senghor, M. Gaye indique qu’en plus des réponses données aux enquêteurs, « c'est la bonne volonté manifestée par le ministre Abass Fall qui a fait montre de grandeur et moi-même qui n'avais qu'un souci qui était de clarifier mon intention, loin de vouloir nuire ni à sa personne ni au pays. Savoir se dépasser est un signe de grandeur ». A l’en croire, avant d'aller répondre, il avait lu la solution, sous forme de médiation, entre Donald Trump et ABC News dont le journaliste vedette Georges Stephanopoulos était poursuivi pour diffamation. « Alors que je me prépare à partir pour des investissements utiles à l'Afrique et la mise en place d'un consortium sur le modèle Carlyle avec de grands partenaires, je n'ai en tête que deux mots : pardon et repentance. Je pardonne aux jeunes de Pastef !» écrit Adama Gaye sur sa page Facebook. Il pense que la construction de nos sociétés et nations transcende nos ego et vérités par définition. Tout est bien qui finit bien, déclare-t-il.
Vers une nouvelle doctrine nationale de police de proximité
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a initié hier un atelier stratégique de validation de la doctrine nationale de police de proximité. La rencontre a été présidée par le Directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Abdourahmane Ndiaye qui estime que cette rencontre représente une étape cruciale dans la transformation systémique de la gouvernance sécuritaire au Sénégal. A l’en croire, cette stratégie met l’accent sur le renforcement de la collaboration entre les populations et les forces de défense et de sécurité. Selon M. Ndiaye, la notion de police de proximité développée dans les années 1970 est devenue un modèle mondialement reconnu pour rapprocher les forces de sécurité des communautés. Au Sénégal, dit-il, la police de proximité a été institutionnalisée en 2013 avec la création de l’agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP). Abdourahmane Ndiaye souligne depuis cette date des initiatives telles que les diagnostics locaux de sécurité (DLS), les contrats locaux de sécurité (CLS) et les comités consultatifs citoyens (CCC) ont permis d’instaurer un dialogue constructif entre les forces de sécurité, les autorités administratives et les populations locales. Cependant, malgré ces avancées, avoue M. Ndiaye, il y a une nécessité de mettre en place un cadre plus robuste et adapté pour garantir une sécurité équitable sur l’ensemble du territoire national. Il est d’avis que les approches collaboratives de sécurité visent à améliorer l’efficacité, la redevabilité et la légitimité de l’action régalienne de l’État.
Un wagon à but pédagogique pour l'ISEP de Thiès
L'Institut Supérieur d'Enseignement Professionnel (ISEP) forme à court terme des techniciens supérieurs qualifiés. Et dans le cadre de l'Approche Par les Compétences (APC), les enseignements sont axés sur la pratique à hauteur de 70%. D'où la nécessité de disposer de certains équipements. En ce qui concerne le domaine ferroviaire, l'ISEP vient de réceptionner un wagon pour les enseignements apprentissages sur les organes de roulement et les systèmes de freinage du matériel roulant ferroviaire. Ledit wagon est offert par les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) et il a été préparé par le département ferroviaire des ICS pendant de longues semaines. Selon Mama Sougoufara Directeur Général Adjoint des ICS, dans le cadre de son développement, l'ISEP a besoin de renforcer ces outils pédagogiques. Et pour le bénéfice de ses apprenants et dans le cadre du partenariat, les ICS ont mis à sa disposition le wagon, pour permettre aux apprenants un meilleur apprentissage des métiers ferroviaires.
Khalifa Rappeur placé sous mandat de dépôt
Le juge du 5e cabinet d’instruction près le tribunal de Dakar a inculpé et placé sous mandat de dépôt Khalifa Rappeur pour diffamation. Il avait accusé Demba Ka, le patron de l’entreprise EDK, d'être un «criminel financier» et un «escroc foncier», rapporte seneweb. Le fils du célèbre avocat Me Cheikh Khoureyssi Ba a été arrêté jeudi dernier par la Division spéciale de Cybersécurité et déféré au parquet vendredi. Il avait bénéficié d’un retour de parquet. Finalement, c’est hier que son dossier a été confié au juge du 5e cabinet Au même moment, un jeune de Pastef en l’occurrence, Babacar Sow était auditionné à la Division des investigations criminelles (Dic) pour diffamation suite à la plainte de Mamadou Lamine Massaly. M. Sow avait publié sur sa page Facebook des immeubles dont il attribue la propriété à Mamadou Lamine Massaly. Devant les enquêteurs, Babacar Sow a refusé de donner le nom de celui qui lui a donné les photos qu’il a partagées. Il a été libéré dans la soirée.
LES DEFIS LIES A L’EAU ET L’ASSAINISSEMENT TRANSCENDENT LES FRONTIERES NATIONALES
La vision Sénégal 2050 reconnait que les défis liés à l’eau et l’Assainissement ‘’transcendent les frontières nationales’’, a déclaré lundi à Sangalkam, Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
La vision Sénégal 2050 reconnait que les défis liés à l’eau et l’Assainissement ‘’transcendent les frontières nationales’’, a déclaré lundi à Sangalkam, Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
‘’En effet, la Vision Sénégal 2050 reconnaît que nos défis, notamment ceux liés à l’eau et à l’assainissement, transcendent les frontières nationales’’, a-t-il indiqué lors de la cérémonie de clôture d’un atelier de l’Alliance d’Afrique Francophone pour l’eau et l’Assainissement (AAFEA), axée sur les droits humains d’accès à l’eau et à l’assainissement en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Neuf organisations de la société civile d’Afrique de l’Ouest et du Centre, regroupées au sein de l’AAFEA, se sont réunis du 11 au 16 décembre 2024, au Lac Rose, dans le département de Rufisque, pour échanger sur la problématique de l’effectivité des droits humains à l’eau et à l’assainissement, notamment en Afrique subsaharienne
Cet atelier illustre ‘’parfaitement’’ la capacité collective de cette alliance et des Etats membres à travailler ensemble pour atteindre les objectifs communs, notamment ceux des ODD (Objectifs de développement durable), a-t-il indiqué.
Il a souligné que notre engagement est la meilleure garantie de notre capacité à impacter positivement nos communautés, surtout si nous réfléchissons et agissons ensemble. »Votre engagement collectif renforce notre foi en une Afrique solidaire et unie, capable de construire son avenir sur la base de la coopération et du partage’’, a lancé Cheikh Tidiane Dièye.
Dans une déclaration lue à la fin des travaux de l’atelier, les collectifs de l’AAFEA ont rappelé que ‘’les Organisations de la Société Civile (OSC) jouent un rôle essentiel non seulement pour garantir la reconnaissance effective du droit à l’eau et à l’assainissement en tant que droits humains fondamentaux par les États (sur le plan politique et juridique à l’échelle nationale), mais aussi s’assurer de la concrétisation de ces droits au niveau national et local’’.
Ces collectifs membres de l’AAFEA ont formulé plusieurs messages à l’endroit des décideurs pour rendre effectifs les droits humains à l’eau et à l’assainissement.
L’AAFEA rassemble les collectifs de la société civile du secteur Eau et Assainissement de 10 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo). Elle œuvre pour que les droits humains à l’eau et à l’assainissement soient une réalité universelle, notamment en Afrique francophone
LE TIRAGE AU SORT FIXE LE 27 JANVIER
La CAF a annoncé hier, lundi 16 décembre, à l’issue de la réunion de son comité exécutif tenu à Marrakech, les dates officielles de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se déroulera au Maroc
La Confédération africaine de football a officiellement annoncé les dates de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 qui se déroulera au Maroc. Les 24 pays en lice connaitront leurs adversaires lors du tirage au sort de la phase de poules programmé pour le 27 janvier 2025, à Rabat, au Maroc.
La CAF a annoncé hier, lundi 16 décembre, à l’issue de la réunion de son comité exécutif tenu à Marrakech, les dates officielles de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se déroulera au Maroc. Le Sénégal, la Cote d’Ivoire, tenant du titre, ainsi que l’Algérie et le Nigeria et équipes qualifiées seront fixées lors du tirage au sort de la phase finale de la CAN qui se tiendra à Rabat, au Maroc, le 27 janvier 2025. La compétition qui marque sa 35e édition aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. En plus du Maroc, pays hôte, et la Côte d’Ivoire, tenante du titre, le rendez-vous continental accueillera l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, le Comores, la RD Congo, l’ Égypte, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Mali, le Mozambique, le Nigeria, l’Ouganda, le Soudan, la Tanzanie, la Tunisie, la Zambie, et le Zimbabwe. Initialement prévue à l’été 2025, la CAN, on le rappelle, a été décalée en raison du calendrier chargé notamment avec l’organisation du Mondial des Clubs par la FIFA aux États-Unis, prévu du 15 juin au 13 juillet 2025.
Pour ce qui est l’affiche d’ouverture, le Maroc, pays hôte, connaît déjà la date de son premier match de cette édition qu’elle accueille en fin d’année 2025. Ce sera le dimanche 21 décembre 2025 tandis que la finale aura lieu le dimanche 18 janvier 2026. L’instance africaine a par la même occasion dévoilé les dates phases finales des CAN des moins de 17 ans et de 20 ans. Après la fin de la phase éliminatoire 26 novembre dernier, la CAN U20 aura lieu en Côte d’Ivoire, du 26 avril au 25 mai 2025. Outre le Sénégal qui défendra son titre, la compétition verra la participation de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Kenya, de l’Afrique du Sud, de la Zambie, du Ghana, du Nigeria, du RD Congo, du Congo Brazzaville, du Maroc et de l’Égypte.
Détenteur du trophée, l’équipe du Sénégal sera en lice à la CAN U17 prévue également au Maroc du 30 mars au 19 avril 2025. En attendant la poursuite des qualificatifs, seul le pays hôte marocain, le Sénégal champion en titre, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Mali, et l’Égypte ont pu valider leurs tickets.
L’INTERNET DOIT AVOIR UN IMPACT POSITIF POUR L’HUMANITE
Le numérique doit être un service universel avec un impact positif pour le changement de l’humanité, a plaidé, lundi, la coordonnatrice du Fonds pour le développement du service universel des télécommunications au Sénégal (FDSUT), Ndèye Fatou Blondin Diop
Le numérique doit être un service universel avec un impact positif pour le changement de l’humanité, a plaidé, lundi, la coordonnatrice du Fonds pour le développement du service universel des télécommunications au Sénégal (FDSUT), Ndèye Fatou Blondin Diop.
« Aujourd’hui, tout le monde se soucie [de voir] l’introduction de l’Internet dans la vie de tous les jours [induire] un changement positif pour l’humanité. Cela interroge la collecte de données, la confidentialité, l’éthique des données », a-t-elle déclaré.
Cette question concerne aussi « la réduction des écarts et des inégalités de genre », le développement durable, mais aussi les écarts entre le monde rural et celui urbain, le Nord et le Sud, a-t-elle ajouté dans un entretien avec l’envoyée spéciale de l’APS à la 19ᵉ réunion annuelle du Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF, en anglais).
« Construire notre avenir numérique multipartite » est le thème de cette rencontre, qui se tient à Riyad, la capitale saoudienne.
Selon Ndèye Fatou Blondin Diop, le numérique doit être « un service universel avec un impact positif pour le changement de l’humanité ».
Mais « que ce soit l’inclusion numérique ou la connectivité, on change de paradigmes dans le monde et l’on rapporte des nouveaux qui ne sont pas sans risques », a-t-elle.
D’où la nécessité de s’interroger « sur les besoins des populations, notamment une meilleure santé, une gouvernance locale digitalisée, un accès à l’administration », entre autres problématiques.
Tout cela « nécessite l’inclusion, la formation, la confidentialité », afin que les gens mesurent qu’Internet est un « outil formidable, mais qu’il faut utiliser avec précaution » pour qu’il ait un effet positif, a fait observer la coordonnatrice du Fonds pour le développement du service universel des télécommunications au Sénégal.
Avec trois opérateurs, une couverture de l’essentiel des grandes villes et une opérabilité entre les différents services, « le Sénégal enregistre de grandes avancées » dans ce domaine.
« Néanmoins, nous devons travailler les tarifs, les qualités de services, mais aussi l’inclusion numérique à travers le service universel. Nous avons encore du chemin à faire, car c’est un secteur pourvoyeur d’emplois », a-t-elle relevé.
La question principale, c’est d’arriver à faire en sorte que les jeunes, « avec leur génie et leurs capacités, puissent utiliser ces outils », a insisté Ndèye Fatou Blondin Diop. L’État doit donner à ces jeunes les moyens leur permettant d’avoir accès au marché l’emploi et de disposer d’un carnet de commandes en tant qu’entrepreneurs, a ajouté Mme Diop.
« C’est là où le Sénégal a des challenges. Le président de la République, à travers ses déplacements à l’étranger, met cela en avant comme préoccupation, dans le but de construire un Sénégal digitalisé dans une ère de modernisation. Nous sommes prêts pour aller vers cet agenda 2050 », a poursuivi Ndèye Fatou Blondin Diop.
Elle est revenue sur les missions du Fonds pour le développement du service universel des télécommunications, notamment en ce qui concerne la gestion des zones appelées « grises » où les opérateurs ne vont pas, car n’ayant pas un retour sur investissements à court terme.
Elle a rappelé que cela a conduit l’État du Sénégal à constituer un Fonds alimenté par une contribution des opérateurs, une partie étant destinée à subventionner l’arrivée de la connectivité dans les zones rurales.
« En plus, il y a tout ce que l’on appelle l’inclusion numérique, notamment les services aux établissements publics, l’administration locale, aux structures de santé. Tout cela est inclus dans l’inclusion numérique, en plus de la réduction de la pauvreté avec les femmes, le monde rural », a signalé Mme Diop.
Le Fonds pour le développement du service universel des télécommunications a également pour mission de nouer des partenariats validés par l’État, a-t-elle précisé, évoquant à ce sujet la collaboration avec la Banque mondiale ou d’autres institutions ou Fonds qui aident « à accélérer ce processus de connectivité du territoire », afin que « dès 2025, certaines localités soient couvertes » par le réseau Internet.
« C’est la raison de notre présence à ce Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF), a expliqué Ndèye Fatou Blondin Diop.
UNE MÉMOIRE NATIONALE EN DANGER
Depuis leur création en 1913, les Archives nationales n'ont jamais bénéficié d'infrastructures à la hauteur de leur mission de préservation. Le cas des documents relatifs au massacre de Thiaroye, dont on commémore les 80 ans, illustre l'urgence d'agir
Entre manque d’infrastructures et documents en souffrance, le patrimoine historique du Sénégal risque de disparaître.
À l’occasion de la commémoration du massacre de Thiaroye de 1944, un panel organisé au Musée des Civilisations noires a mis en lumière un sujet préoccupant : l’état critique des archives au Sénégal. Ces révélations, portées par M. Makhone Touré, directeur des Archives nationales du Sénégal, soulignent un manque criant d’infrastructures et des documents essentiels en souffrance depuis des décennies. Ce constat alarmant s'inscrit dans un contexte où la mémoire nationale risque de s’effacer si des mesures urgentes ne sont pas prises.
Un patrimoine sous la menace
Depuis leur création en 1913, les Archives nationales du Sénégal peinent à disposer de locaux adaptés. De leurs premières installations dans les caves de Fann au sous-sol du Building administratif jusqu'à leur relocalisation en 2014 pour cause de réfection du Building, au Central Park, situé sur l’avenue Malick Sy, les conditions de stockage restent inadéquates pour assurer la préservation à long terme des documents. Cette situation expose les archives à des risques multiples : humidité, parasites, catastrophes naturelles, et parfois même des destructions délibérées. À cela s’ajoute une dispersion des fonds et des locaux saturés depuis plus de quatre décennies, entravant la réception des archives contemporaines.
Des tresors historiques inaccessibles
Les fonds d’archives sénégalaises comprennent des documents inestimables tels que ceux du Sénégal colonial, de l’Afrique-Occidentale française (AOF) et des documents numériques transmis par la France. Parmi ces trésors, des informations essentielles sur le massacre de Thiaroye en 1944, les tirailleurs sénégalais et d'autres pans majeurs de l'histoire du pays. Cependant, leur exploitation reste limitée, non seulement à cause des infrastructures défaillantes, mais aussi par manque de financement et de stratégie globale de conservation.
Une transmission en péril
L’absence de collecte systématique des archives orales et des fonds privés aggrave encore la situation. Ces archives, qui témoignent de la richesse culturelle et historique du pays, restent largement inexploitées. Selon les experts présents au panel, la postérité pourrait se retrouver dépourvue de tout héritage si des actions concrètes ne sont pas rapidement mises en œuvre.
La maison des archives : une solution urgente
La création d’une « Maison des Archives » est évoquée comme une solution majeure pour pallier ces défis. Ce projet, bien qu’ambitieux, constitue une nécessité pour centraliser, protéger et valoriser les archives nationales. Sans cela, toute politique nationale en matière d’archives est vouée à l’échec, quelle que soit la richesse des fonds ou la compétence des archivistes. Les archives sénégalaises, véritables gardiennes de la mémoire nationale, traversent une crise profonde. Elles sont essentielles non seulement pour la recherche historique, mais aussi pour garantir les droits des citoyens et assurer une gouvernance transparente. Le massacre de Thiaroye, commémoré 80 ans après, illustre la fragilité de notre mémoire collective face à l'oubli. Il est impératif de réagir maintenant pour que ce patrimoine unique ne tombe pas dans l’oubli.
LES PERSPECTIVES BUDGETAIRES 2025 DE L’ETAT A LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce mardi traitent des perspectives budgétaires 2025 de l’Etat, du passage du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf en commission des finances et du contrôle de budgétaire de l’Assemblée
Les perspectives budgétaires 2025 de l’Etat, le passage du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf en commission des finances et du contrôle de budgétaire de l’Assemblée nationale, et le nouveau sacre continental de l’international sénégalais Lamine Camara sont les principaux sujets au menu des quotidiens parvenus mardi à l’Agence presse sénégalaise (APS).
‘’Le Sénégal dans le top 20 en 2025’’ des économies mondiales avec les plus forts taux de croissance, rapporte L’As. Le journal souligne que ‘’malgré toutes les critiques formulées contre l’économie sénégalaise, force est de constater qu’elle demeure résiliente. Mieux, elle constitue actuellement une référence mondiale en termes de progression du taux de croissance’’.
‘’Selon le rapport produit par le cabinet britannique d’analyses et de conseils sur les marchés particuliers ou des secteurs de marchés, 15 pays africains dont le Sénégal, figureront dans le top 20 des économies qui devraient enregistrer les plus forts taux de croissance à l’échelle mondiale en 2025’’, écrit le journal.
WalfQuotidien annonce un taux de croissance de 8,8% en 2025 pour le Sénégal. ‘’Les prévisions de croissance de 8,8% et d’un déficit de 7% sont possibles. Mais les nouvelles autorités doivent régler certains préalables’’, recommande la publication.
‘’Avec un budget de 6. 395 milliards de francs CFA, selon la loi de finances qui est actuellement débattue à l’Assemblée nationale, les nouvelles autorités visent un taux de croissance de 8,8% en 2025, une prévision réalisable d’après des économistes’’, note Walf.
Au sujet des ressources budgétaires 2025 pour l’Etat, Le Soleil met en exergue ‘’+ les Diaspora bonds+, comme un lévrier de souveraineté économique’’ face aux vents défavorables sur les marchés financiers.
Le quotidien national indique que ‘’le Sénégal mise sur les +Diaspora bonds+ dans le cadre de ses investissements sur la période 2025-2027, selon le projet de budget 2025. ‘’Ce mécanisme de financement, selon l’économiste et banquier, Seydina Alioune Ndiaye, peut permettre une meilleure mobilisation des ressources à travers une souscription des fils du pays, ce qui peut être un facteur de souveraineté’’, ajoute la publication.
Les quotidiens se sont fait écho du passage du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf en commission des Finances et du contrôle de budgétaire pour l’examen du projet de loi de finances 2025 de son département.
‘’Une occasion pour lui d’évoquer le lancement de l’agenda national de transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et de revenir sur les difficultés des universités’’, rapporte Sud Quotidien. ‘’Dr Abdourahmane Diouf expose les contours’’, titre Sud.
‘’L’enseignement supérieur en chiffres et lettres’’, affiche L’Info, indiquant que les universités comptent ‘’286 169 étudiants, 2496 enseignants-chercheurs permanents, 9 universités publics, 6 ISEP et 243 établissements privés d’enseignement supérieur’’.
Le budget 2025 du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’établit ‘’à 303 milliards de francs CFA’’, indique La Tribune.
En sport, les journaux se sont intéressés à la cérémonie des Caf Awards, avec le nouveau sacre lundi à Marrakech (Maroc) de l’international sénégalais, Lamine Camara, comme jeune meilleur joueur de l’année 2024 par la Confédération africaine de football (CAF).
‘’Lamine Camara conserve son titre’’, affiche EnQuête. ‘’La CAF a sacré Lamine Camara, meilleur jeune joueur de l’année 2024. L’international sénégalais de 20 ans remporte ce prix pour la deuxième fois d’affilée. Le Nigérian Ademola Lookman est désigné ballon d’or africain et succède à son compatriote, Victor Oshimen’’, écrit le journal.
‘’Lamine Camara tient son back to back’’, se réjouit Source A.
LA 6EME EDITION DES DOCTORIALES EDMI DEMARRE CE MARDI
L'École Doctorale Mathématiques et Informatiques (EDMI) organise la cinquième édition des Doctoriales, les 17, 18, 19 décembre 2024, à l'UCAD (CIGASS).
L'École Doctorale Mathématiques et Informatiques (EDMI) organise la cinquième édition des Doctoriales, les 17, 18, 19 décembre 2024, à l'UCAD (CIGASS). Placée sous le thème : «Mathématique et Informatique : Quelle place dans la résolution des problèmes du monde socio professionnel ?», cet événement scientifique vise à stimuler les valeurs de la recherche, à explorer les défis émergents des sciences et à mettre en évidence les applications concrètes des mathématiques et de I’informatique dans le monde socio-professionnel.
Ainsi, durant trois jours, des spécialistes des deux disciplines vont procéder à la présentation de leurs recherches devant les doctorants. Plusieurs activités sont prévues lors de cet évènement. Il sera question, entre autres, de la présentation de la Cartographie des projets et startups des doctorants, des cas d’étude de partenariat EDMIETAT-ENTREPRISES, des Keynotes et panels sur l’Intelligence artificielle (IA), le Big Data, la Cryptographie post quantique... Il est également prévu le lancement de partenariat pour la création des laboratoires, des rencontre entre les doctorants et les entreprises (Stands et présentations d’innovations issues de projets de recherche /startups).
L’Ecole Doctorale Mathématiques et Informatique est un organe de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar qui a pour mission de former des docteurs en Mathématiques, Informatique et dans les domaines connexes. L’Ecole Doctorale conçoit et pilote des projets de recherches dans ces domaines.