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10 mai 2025
BRAS DE FER MÉMORIEL AUTOUR DE THIAROYE 44
Le nouveau pouvoir sénégalais exige l'accès total aux archives. Une demande qui se heurte aux affirmations de Paris, assurant avoir déjà tout transmis en 2014. La vérité sur ce drame colonial cristallise désormais les tensions entre Paris et Dakar
(SenePlus) - Un contentieux mémoriel vieux de près de 80 ans refait surface dans les relations franco-sénégalaises. Le massacre de Thiaroye, perpétré en décembre 1944 par l'armée française contre des tirailleurs sénégalais réclamant leurs primes de démobilisation, cristallise les tensions depuis l'arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye en mars dernier.
Le premier ministre Ousmane Sonko a fait de cette question un axe majeur de sa politique. Lors de sa campagne pour les législatives du 17 novembre, il a notamment exigé, depuis Ziguinchor, l'accès aux archives françaises : "La France n'a qu'à nous donner les archives de ses exécutions sommaires au Sénégal pendant la colonisation, des guerres qu'elle a menées ici, des tortures".
Cette posture offensive marque une rupture historique, comme le souligne dans les colonnes du journal Le Monde Mamadou Diouf, historien à l'université Columbia et président du comité du 80e anniversaire des commémorations : "Il y a eu un embargo politique français autour de Thiaroye durant des décennies. Depuis l'indépendance, les présidents sénégalais l'ont passé sous silence pour ne pas mécontenter leurs partenaires français." L'historien rappelle même que Léopold Sédar Senghor, malgré sa dénonciation initiale du massacre dans un poème, n'a jamais réclamé de comptes durant ses vingt années de présidence.
D'après Le Monde, la France maintient avoir transmis l'intégralité de ses archives en 2014, lors de la visite officielle de François Hollande au Sénégal. Cependant, les autorités sénégalaises contestent cette version. Abdoulaye Koundoul, coordinateur du comité et conseiller d'Ousmane Sonko, affirme dans le journal français : "Il manque toujours des informations capitales qui ne peuvent se trouver que dans des archives détenues en France." Les questions sur le nombre exact de victimes, leur lieu d'ensevelissement et les sommes dues par l'État français restent sans réponse.
Le Monde révèle qu'une avancée diplomatique s'est produite mi-octobre, après un échange téléphonique entre les présidents Faye et Macron. Le Sénégal a soumis une demande précise de restitution d'archives, et une délégation d'historiens et d'archivistes sénégalais doit se rendre prochainement en France.
Sur le plan politique français, le quotidien du soir indique que La France insoumise (LFI) soutient activement les revendications sénégalaises. Une résolution parlementaire est en préparation, et le parti envisage la création d'une commission d'enquête pour établir les responsabilités dans ce qui est qualifié d'"omerta sur Thiaroye."
Les commémorations prévues le 1er décembre prochain s'annoncent cruciales, selon Le Monde. Une quinzaine de chefs d'État africains sont attendus à Dakar, donnant une dimension panafricaine à l'événement. La présence d'Emmanuel Macron reste incertaine, la France cherchant à maintenir un équilibre délicat dans ce dossier sensible.
Le journal parisien rapporte également que la récente décision française d'accorder la mention "Mort pour la France" à seulement six tirailleurs sénégalais en juin dernier a été vivement critiquée par Ousmane Sonko, illustrant la persistance des tensions autour de ce drame historique.
Selon Le Monde, la position française reste prudente. Un représentant français cité anonymement par le journal souligne la complexité de la situation : "Une reconnaissance officielle des torts de la France, cela se discute aussi avec eux [les Sénégalais]." Cette approche témoigne des enjeux diplomatiques considérables autour de ce chapitre douloureux de l'histoire coloniale française.
Le quotidien rappelle enfin que le film "Camp de Thiaroye" d'Ousmane Sembène, témoignage cinématographique majeur sur ces événements, a été interdit de diffusion en France jusqu'en mai dernier, illustrant la sensibilité persistante de ce dossier mémoriel.
LE STRESS, ENNEMI SILENCIEUX DU DIABÈTE
À l’approche de la Journée mondiale du diabète, Dr Maimouna Ndour Mbaye, directrice du centre Marc Sankalé, tire la sonnette d’alarme sur l’impact dévastateur du stress sur la santé physique et mentale des diabétiques.
La directrice du centre de prise en charge du diabète Marc Sankalé, Dr Maimouna Ndour Mbaye, a attiré l’attention, jeudi, sur l’impact du stress sur la santé physique et surtout mentale des personnes souffrant de cette pathologie chronique.
‘’Le diabète affecte grandement la santé physique et mentale des personnes. De manière générale, sur trois diabétiques, il y en a au moins un qui vit une détresse, une véritable détresse dès la détection de la maladie’’, a déclaré Mme Mbaye.
Elle prenait part à une conférence de presse de l’Association sénégalaise de soutien aux diabétiques (Assad). Cette rencontre avec la presse est organisée en prélude de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le diabète, prévue le 14 novembre, sur le thème ‘’Diabète et bien-être’’.
Le Dr Mbaye soutient que le diabète est une source de stress. ‘’Un diabétique sur trois vous dira qu’il a du mal à rester positif face à cette maladie. Deux diabétiques sur trois vous diront qu’ils redoutent les complications et que cela affecte leur qualité de vie’’, a-t-elle expliqué.
‘’Donc, dès son annonce, le sujet fait un deuil de sa bonne santé. Le diabète, par ses manifestations, peut être dangereux pour un individu’’, prévient-elle.
Elle avertit que ‘’le stress va augmenter ce qu’on appelle les hormones, comme le cortisol’’, tandis que ‘’l’adrénaline élève la glycémie’’.
‘’Chez le sujet diabétique, la glycémie va rester élevée longtemps, parce qu’il y a déjà un terrain pour lequel les hormones qui devraient faire baisser cette glycémie sont déficientes’’, a-t-elle ajouté.
Cette situation résulte selon le Dr Maimouna Ndour Mbaye de l’aggravation de la maladie qu’entraine le stress lui-même. Cela survient de manière indirecte, parce qu’un sujet stressé peut être moins motivé à s’occuper de sa maladie et à suivre son traitement, explique-t-elle.
‘’Le sujet qui est stressé va également démissionner de la prise en charge de cette infection, ou être dans un état de
détresse morale. Les sujets atteints peuvent réagir de manière très différente face au diabète. Il y a des sujets qui vont s’isoler et être dans le déni de la maladie’’, a-t-elle expliqué.
‘’Nous rencontrons beaucoup qui sont dans le déni de cette infection chronique et qui, malheureusement, vont s’exposer aux complications. D’autres vont être dans la détresse, dans la déprime. D’autres, par contre, vont être plutôt dans le refus, le refus de l’acceptation de la maladie’’, a-t-elle ajouté.
Entre outre, elle indique qu’‘’il y a certaines personnes qui vont dramatiser de manière excessive, dramatiser et analyser, d’autres qui vont banaliser. Ce qui n’est pas propice à une bonne gestion de cette infection’’.
Face à cette situation Mme Mbaye estime qu’’’il est important qu’ensemble, nous puissions, de manière collective, nous unir pour lutter contre cette maladie’’.
‘’Nous lançons un appel aux autorités pour remplir cette mission de service public parce que la santé est un droit dévolu aux autorités qui doivent aujourd’hui venir en aide à cette communauté’’, a lancé Baye Oumar Guèye, le président de l’Assad.
‘’Nous voulons que les autorités fassent du diabète, une maladie sociale’’, a plaidé M; Gueye, journaliste.
‘’Soixante-quinze pour cent des membres de l’association sont issus d’une couche vulnérable’’, a-t-il informé, pour justifier l’intérêt de leur venir en aide.
Il a rappelé à cet égard la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies de septembre 1975, qui recommande au Sénégal d’assurer la prise en charge de la communauté diabétique.
SAISIE DE 301 KG DE CHANVRE INDIEN À DAKAR
Dans la nuit du 6 au 7 novembre, des interventions coordonnées des brigades de recherche des commissariats de la Médina, de Rufisque et du Point E ont abouti à la saisie de cette quantité de drogue.
Les brigades de recherche des commissariats de la Médina, de Rufisque et du Point E ont intensifié leurs efforts contre le trafic de drogue dans la région de Dakar.
En effet, dans la nuit du 6 au 7 novembre 2024, des interventions coordonnées ont abouti à la saisie impressionnante de 301 kg de chanvre indien.
Selon la direction générale de la police nationale, les premières arrestations ont eu lieu à Soumbédioune, où deux individus, Ch. S. BARRY et A. DIARRA, ont été appréhendés en possession de 170 kg de chanvre indien.
Grâce à des investigations approfondies, les forces de l’ordre ont rapidement identifié et interpellé leur complice, D. TEUW, un trafiquant notoire déjà connu des services de police.
Simultanément, à Rufisque, les agents ont arrêté A. LO et M. GUEYE, qui transportaient trois sacs contenant 100 kg de chanvre indien, découverts au large de la plage de Diokoul.
La même source de rapporter qu’un dernier coup de filet a été réalisé sur la corniche ouest, où un sac abandonné par un véhicule identifié a été retrouvé, contenant 31 kg de chanvre indien.
Les autorités ont immédiatement consigné la drogue et ouvert des enquêtes pour démanteler les réseaux criminels impliqués.
Au total, quatre individus ont été placés en garde à vue.
AGNÈS BREZEPHIN REMPORTE LE GRAND PRIX LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR DU DAK'ART 2024
L'artiste martiniquaise a été distingué pour son œuvre ‘’Fil (s) de soi (e)’’, à l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain, Dak’Art 2024.
Le Grand prix du Chef de l’Etat Léopold Sédar Senghor a été décerné, jeudi, à Dakar, à l’artiste martiniquaise Agnès Brezephin pour son oeuvre ‘’Fil (s) de soi (e)’’, à l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art 2024), a constaté l’APS.
‘’Une installation, qui dès le titre, invite le spectateur à un dialogue subtil, presque à une mise en garde sur ce qu’il s’apprête à découvrir ou à ressentir’’, a expliqué le jury présidé par Michèle Magena (RDC) dans sa note de délibération.
La lauréate 2024 a reçu son prix des mains du chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a présidé la cérémonie d’ouverture officielle du Dak’art 2024, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose.
Le prix est doté d’une enveloppe de 20 millions de francs CFA, a précisé l’animatrice et journaliste Oumy Ndour.
Agnès Brezephin, très émue par cette distinction et en larmes jusqu’à la fin de la cérémonie, a exprimé sa gratitude.
‘’Je suis…, c’est très compliqué…Je me suis rendue compte que c’est ici chez moi, en faisant la pièce, en l’installant, c’est incroyable ! Ça bouscule plein de choses dans ma tête, de décisions pour le futur, c’est incroyable, je ne pensais pas que j’allais avoir cette forte émotion’’, a-t-elle dit d’une voix entrecoupés de sanglots. Des sanglots de joie.
La gorge serrée, Agnès Brezephin déclare avoir des couleurs, des fils de soie, mais ‘’pas de mot’’. ‘’Pour la première fois de ma vie, je suis très heureuse, vraiment très heureuse. Enormément d’émotions. Un prix qui m’a beaucoup touchée ’’, a-t-elle exulté en recevant les chaleureuses félicitations des autres artistes.
Elle souligne le caractère ‘’extraordinaire’’ de la Biennale de Dakar qui, dit-elle, ‘’donne une chance incroyable lors qu’on est sélectionné. Mais rien que le fait d’exposer, c’est magique. On rentre dans du merveilleux avec ce prix’’.
Le Grand prix Léopold Sédar Senghor a été attribué à l’artiste éthiopien Tegene Kunbi (2022), Leila Adjovi (Bénin 2018) et Youssef Limoud (Egypte, 2016). Driss Ouadahi (Algérie) et Olu Omoda (Nigéria) ont été primés en 2014 et Youness Baba Ali (Maroc) en 2012.
Le jury a fait son choix parmi 58 artistes de 27 pays sélectionnés dans l’exposition internationale ‘’IN’’ dans laquelle figurent cinq artistes sénégalais.
Le prix du sculpteur Ousmane Sow pour le droit de suite, remis par la Coopérative d’art contemporain, est revenu à la Jamaïcaine Sonia Barrett pour son œuvre ‘’Map-Lective’’.
Le prix de la mairie de Dakar, d’une valeur de cinq millions, a été attribué à l’artiste sénégalais Manel Ndoye dont l’œuvre exposée dans le pavillon Sénégal réinvente le langage de la tapisserie traditionnelle sénégalaise.
Les prix de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été attribués respectivement à l’artiste togolais Clay Apenouvon et à la plasticienne sénégalaise Dior Thiam.
‘’C’est incroyable, juste incroyable, c’est la première fois que je participe dans le IN, je suis très contente’’, se réjouit Dior Thiam qui vit en Allemagne.
Le premier, avec son œuvre ‘’Grande fenêtre sur le large’’, offre une représentation radicalement abstraite et poignante sur l’immigration et ses tragédies, tandis que la seconde dont l’œuvre est intitulée ‘’Particles 1 et Particles 2’’, présente des portraits de peinture de femmes ayant participé à la résistance en Afrique.
Ils ont reçu chacun une enveloppe de cinq millions de francs CFA.
Le Prix du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’une valeur de dix millions, a été remis à l’artiste ougandais Ronald Odur pour ‘’The fabric of identity’’.
Il remporte ainsi le prix de la révélation de cette 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (du 7 novembre au 7 décembre).
LE NUMÉRIQUE, UNE OPPORTUNITÉ À SAISIR POUR VALORISER LE PATRIMOINE IMMATERIEL
L’économie culturelle “est de plus en plus numérique”, a fait observer le chef de l’État, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 15ᵉ édition de la Biennale d’art contemporain de Dakar, qui se poursuivra jusqu’au 7 décembre prochain.
Les acteurs du secteur de la culture doivent davantage profiter des opportunités du numérique pour mieux valoriser le patrimoine immatériel du Sénégal, a insisté, jeudi, à Dakar, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
L’économie culturelle “est de plus en plus numérique”, a fait observer le chef de l’État, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 15ᵉ édition de la Biennale d’art contemporain de Dakar, qui se poursuivra jusqu’au 7 décembre prochain.
”Le numérique offre donc une opportunité à saisir dans la valorisation de notre patrimoine immatériel. Le secteur culturel national devra davantage saisir et exploiter ces potentialités considérables offertes par le numérique”, a-t-il déclaré.
Le numérique occupe une place de plus en plus importante dans l’économie de la culture au point de devenir “incontournable pour valoriser, sur les différentes plateformes, les créations de nos artistes et offrir davantage d’opportunités d’emploi aux jeunes”, a-t-il souligné.
Il a évoqué, à ce sujet, un rapport de l’UNESCO de 2018 qui appelle à “replacer les politiques culturelles, la créativité au cœur du développement”.
Ce document, ajoute le chef de l’État, renseigne que ”les technologies numériques ont transformé l’achat de valeurs culturelles, si bien que l’économie culturelle est de plus en plus numérique”.
Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé ”l’intérêt particulier” qu’il accorde à l’économie de la culture, dans le sens de “soutenir toutes les filières et favoriser l’achat d’entreprises et d’industries culturelles créatives vecteurs d’emploi pour les jeunes et les femmes en particulier”.
Le secteur de la culture renferme ”un fort potentiel en création de richesses et d’emplois, qu’il importe […] d’organiser, d’exploiter, par un accès facilité aux données culturelles, l’accompagnement des créateurs par la professionnalisation et le financement entre autres”, a relevé le chef de l’État.
En cela, il a promis un “renforcement de la décentralisation culturelle par un soutien plus affirmé à l’administration culturelle locale et aux événements sur l’ensemble du territoire national”.
”Je tiens, à ce propos, dans un souci d’équité territoriale, à ce que notre culture bénéficie à tous nos compatriotes et que parallèlement, le besoin d’expression culturelle ainsi que la valorisation du patrimoine des communautés soient comblés, car il y va de notre cohésion nationale”, a souligné le président de la République.
Bassirou Diomaye Faye a également appelé à un “sens élevé des responsabilités” pour “cultiver les vertus de solidarité, de concertation, de collaboration entre l’institution étatique et les professionnels de la culture, entre les artistes eux-mêmes et avec nos partenaires aussi”.
LE RETRAIT DE LA MISSION DE L'ONU AU MALI SERA ACHEVÉ MI-NOVEMBRE
La mission comptait environ 15.000 éléments venus de dizaines de pays. Sa présence était devenue intenable après l'avènement de colonels putschistes en 2020. A la demande pressante de la junte, le Conseil de sécurité de l'ONU a mis fin à son mandat.
La mission de stabilisation de l'ONU au Mali, chassée en 2023 par le pouvoir, aura complètement quitté le pays le 15 novembre au terme du processus dit de "liquidation", a indiqué le conseil des ministres.
La Minusma a clos fin décembre 2023 un engagement de dix ans commencé en 2013 face à la propagation du jihadisme qui menaçait la stabilité de cet Etat pauvre et fragile et persiste aujourd'hui. Mais l'arrêt de ses activités a été suivi de plusieurs mois de "liquidation" consistant à remettre aux autorités nationales ou évacuer les derniers équipements, et mettre fin aux contrats existants.
"Cette phase prend fin le 15 novembre 2024 avec la rétrocession du camp de Bamako et le rapatriement de l’ensemble du personnel international civil, des contingents et des équipements, consacrant ainsi le retrait définitif de la Minusma", a dit le conseil des ministres dans un communiqué publié mercredi soir.
La mission comptait environ 15.000 soldats et policiers venus de dizaines de pays. Sa présence était devenue intenable après l'avènement de colonels putschistes en 2020. A la demande pressante de la junte, le Conseil de sécurité de l'ONU a mis fin à son mandat.
Le retrait est l'un des multiples actes de rupture accomplis par la junte. Elle a rompu la vieille alliance avec l'ancienne puissance dominante française et s'est tournée militairement et politiquement vers la Russie. Elle a dénoncé un accord signé en 2015 avec les indépendantistes du nord, dont la Minusma devait appuyer la mise en oeuvre.
Les hostilités ont repris entre séparatistes et armée, et la Minusma a désengagé ses Casques bleus face à cette escalade militaire. Plus de 180 membres de la Minusma ont été tués dans des attaques essentiellement imputées aux groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique, ce qui en fait la mission de l'ONU la plus durement touchée ces dernières années.
ABSENCE POLÉMIQUE DE MBAPPÉ EN ÉQUIPE DE FRANCE
Didier Deschamps, sélectionneur de l'équipe de France, après avoir révélé la liste des Bleus pour les deux prochains matches, a répondu aux questions sur l'absence de son capitaine.
iGFM (Dakar) Didier Deschamps, sélectionneur de l'équipe de France, après avoir révélé la liste des Bleus pour les deux prochains matches, a répondu aux questions sur l'absence de son capitaine.
Deschamps continue de faire face aux questions sur l'absence de Kylian Mbappé : «Je vous répète : c’est ma décision. Je peux comprendre que ça ne vous suffise pas. Je ne veux pas vous en dire plus. Je peux la prendre jusqu’à 13h59, ça peut arriver au dernier moment. Peu importe. L’essentiel est que, quand je suis ici, j’ai acté la décision.»
«J'ai discuté avec lui et j'ai pris cette décision»
«J'ai discuté avec lui et j'ai pris cette décision pour ce rassemblement-là parce que je pense que c'est mieux comme ça. Je ne vais pas argumenter. Je peux vous dire deux choses. La première c'est que Kylian voulait venir. La deuxième, c'est que ce ne sont pas les problèmes extra sportifs qui entrent en compte puisque la présomption d'innocence existe et doit exister. C'est une décisison ponctuelle. C'est ma décision parce que je pense que c'est mieux comme ça. Je ne veux pas vous en dire plus, j'assume cette décision.»
«C'est mieux comme ça»
Interrogé sur le fait de savoir si cette absence est plus bénéfique à Mbappé qu'à l'équipe de France, le sélectionneur botte en touche. «Je le répète, c'est mieux comme ça», explique Deschamps.
Qui sera capitaine ?
Kyian Mbappé absent, la question du capitanat des Bleus se pose à nouveau. «Vous le serez jeudi pour le premier match, a répondu Didier Deschamps en conférence de presse. Ou mercredi, si je décide d'envoyer le capitaine en conférence de presse, parce que ce n'est pas une obligation. Ce ne sera pas non plus Aurélien Tchouaméni puisqu'il est blessé. Ça permet aussi de responsabiliser d'autres joueurs et d'entretenir une dynamique».
VIDEO
L’EFFONDREMENT D’UN BALCON FAIT UN MORT À LA MÉDINA
«Il était sur le balcon, il se reposait. C’est là qu’il y a eu m’effondrement. Il était venu prendre de l’air au balcon malheureusement le drame est survenu», a indiqué un des colocataires de la victime.
C’est un véritable drame qui s’est produit à la rue 3 de la médina. L’effondrement du balcon d’un immeuble a fait un mort.
La Médina s’est réveillée dans la tristesse ce jeudi. En effet, le balcon d’un a cédé et s’est affaissé avec un des occupants de l’immeuble. Bilan : un mort.
«Il était sur le balcon, il se reposait. C’est là qu’il y a eu m’effondrement. Il était venu prendre de l’air au balcon malheureusement le drame est survenu», a indiqué un des colocataires de la victime.
TRUMP DE RETOUR, LA CRAINTE D’UNE VAGUE D’EXPULSIONS MASSIVES
Dans une interview accordée à L’Observateur, l’ancien ambassadeur du Sénégal aux États-Unis, Babacar Diagne, met en garde contre un contrôle plus strict aux frontières et des politiques d’immigration intensifiées.
Le retour de Trump au pouvoir aux Etats-Unis fait craindre des vagues d’expulsions massives. Ancien ambassadeur du Sénégal aux Etats Unis, Babacar Diagne s’est exprimé sur la question dans les colonnes de L’Observateur. «Harris a été créditée très faible en économie, contrairement à Trump. Et comme les couvertures sociales sont très coûteuses pour le gouvernement américain, Trump va faire des déportations massives. C'est une de ses promesses de campagne. Et à la frontière, il y aura un contrôle massif et plus rigoureux des services de l'émigration. Il faut donc s'attendre à des déportations massives d'immigrants. C'est vrai qu'il avait fait la même promesse et n'avait pas pu la réaliser lors de son premier mandat. Il aura du mal à tenir toutes ses promesses et beaucoup de gens s'attendent à ce qu'il réalise tous ses engagements. Cependant, Trump a la chance de pouvoir compter sur une administration très performante. L'administration américaine va stabiliser beaucoup de choses, mais toutes les promesses ne peuvent pas être tenues.»
SEDHIOU RECHERCHE IODE
Le Conseil national de développement de la nutrition, en collaboration avec l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Sédhiou (sud), a lancé, jeudi, une caravane de sensibilisation sur la lutte contre les troubles dus à la carence en iode
Le Conseil national de développement de la nutrition, en collaboration avec l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Sédhiou (sud), a lancé, jeudi, une caravane de sensibilisation sur la lutte contre les troubles dus à la carence en iode, avec la participation des établissements scolaires de la commune, a constaté l’APS.
”Nous sommes à Sédhiou pour partager avec toute la population l’importance de la lutte contre les carences en iode”, a déclaré Adama Guirane, chargé de la fortification des aliments au CNDN.
M. Guirane a indiqué que la carence en iode est un problème de santé publique au Sénégal, soulignant qu’elle impacte négativement la population, en particulier les femmes et les enfants.
Les élèves jouent un rôle crucial en tant que vecteurs de sensibilisation pouvant promouvoir la consommation de sel iodé dans leurs foyers et communautés, a-t-il dit.
Il a insisté sur les risques liés à la carence en iode et les avantages d’une alimentation adéquatement iodée, affirmant que des efforts sont nécessaires pour relever le taux de croissance des enfants et améliorer leur parcours scolaire.
Selon lui, les conséquences de la carence en iode sont nombreuses, citant les avortements, la mortalité néonatale, les retards mentaux et les goitres, qui affectent particulièrement les femmes et les enfants.
Les enquêtes menées dans la zone sud révèlent une stagnation de la croissance des enfants, nécessitant des interventions pour lutter contre les carences en iode, en fer et en vitamine, a-t-il ajouté.
Omar Diagne, inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), a souligné l’importance de cette initiative pour améliorer la santé publique et le développement des enfants dans la région.