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11 mai 2025
VERS LA CRÉATION D'UNE USINE D'ASSEMBLAGE DE VÉHICULES MILITAIRES
Le ministère des Forces armées et celui de l’Industrie et du Commerce ont signé un protocole d’accord avec un partenaire industriel pour l’installation de cette usine, a annoncé, jeudi, le chef de l’État, los de célébration de la Journée des armées.
Dakar, 8 nov (APS) – Le ministère des Forces armées et celui de l’Industrie et du Commerce ont signé un protocole d’accord avec un partenaire industriel pour l’installation et l’exploitation d’une usine d’assemblage de véhicules militaires au Sénégal, a annoncé, jeudi, à Dakar, le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.
”Le ministère des Forces armées et celui de l’Industrie et du Commerce ont signé hier un important protocole d’accord avec une société partenaire pour la mise en œuvre d’un projet d’installation et d’exploitation d’une usine d’assemblage de véhicules militaires au Sénégal”, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de célébration de la Journée des armées, portant cette année sur le thème ”Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées”.
“Cette initiative s’inscrit dans la volonté des autorités de développer un nouveau secteur industriel pourvoyeur d’emplois, tout en renforçant les liens entre le monde académique et les différents acteurs économiques”, a ajouté le chef de l’État, en présence du ministre des Forces armées et de membres du corps diplomatique.
Des généraux, officiers supérieurs, sous-officiers et militaires du rang ont également pris part à cette cérémonie.
Selon le président de la République, ce projet d’usine d’assemblage de véhicules militaires vise à soutenir l’autonomie des Forces armées sénégalaises et est considéré comme “un levier de transformation industrielle” du pays.
Il a indiqué que lors de la signature de l’accord, le gouvernement a souligné l’importance de ce partenariat pour diversifier le tissu industriel et stimuler l’innovation dans les secteurs militaire et paramilitaire.
Le chef de l’État a par ailleurs annoncé qu’à l’occasion des prochaines Journées des Forces armées, ”un prix spécial du président de la République sera attribué à la meilleure innovation technologique et industrielle à vocation militaire et paramilitaire”.
“Ce prix vise à encourager la créativité des ingénieurs et chercheurs dans le domaine de la défense”, a souligné le chef de l’État.
La célébration de la Journée des Forces armées rappelle la remise, le 10 novembre 1960, du premier drapeau de l’histoire du Sénégal indépendant aux armées, marquant une étape clé dans l’histoire militaire du pays.
DIOMAYE ANNONCE UN PROJET DE LOI SUR LA DÉFENSE ET LA SÉCURITÉ NATIONALE
Ce projet de loi sera examiné dès l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, afin de fixer les grandes orientations de l’architecture de défense du pays, adaptées au contexte actuel
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, vendredi, qu’un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale sera examiné dès l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, afin de fixer les grandes orientations de l’architecture de défense du pays, adaptées au contexte actuel.
‘’Dès l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale fixant les grandes orientations de notre architecture de défense adaptée au contexte actuel sera examiné”, a déclaré le président Faye lors de la célébration de la Journée des Armées.
Cette cérémonie est placée sous le thème ”Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées”.
Elle s’est déroulée en présence de plusieurs généraux, d’officiers supérieurs, de sous-officiers, de militaires du rang, du ministre des Forces armées, de membres du corps diplomatique, entres autres invités.
Le chef de l’État a salué l’initiative des Forces armées sénégalaises, qui ont soumis un plan pluriannuel de dépenses pour garantir un financement durable de leurs besoins.
Il a toutefois relevé que même si le Sénégal dispose de capacités militaires satisfaisantes, celles-ci restent limitées par une forte dépendance vis-à-vis des équipements étrangers et la diversité des moyens disponibles.
Le chef de l’Etat a souligné l’importance de renforcer l’autonomie du Sénégal en matière de défense face à un monde de plus en plus imprévisible, marqué par une militarisation croissante des chaînes d’approvisionnement.
Il a plaidé pour une ‘’autonomisation progressive ‘’des Forces armées, afin de mieux répondre aux exigences d’un soutien logistique de plus en plus décentralisé.
En mettant en avant la nécessité de créer une véritable industrie de défense et de sécurité nationale, le président Faye a déclaré qu’il s’agit d’un ”impératif pour garantir l’indépendance et la résilience du pays”.
Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa conviction que ‘’la combinaison de l’expertise des chercheurs sénégalais et des compétences locales des ingénieurs, inventeurs et artisans pourrait conduire à une nouvelle ère de montée en puissance pour les Forces armées”.
Le chef de l’État a également affirmé avoir donné des instructions au Premier ministre et au gouvernement pour mobiliser tous les acteurs nationaux, publics et privés, ainsi que les partenaires internationaux, en vue de réaliser cet objectif stratégique.
Cette démarche, a-t-il souligné, s’inscrit dans une vision de long terme visant à renforcer la souveraineté du Sénégal, tout en restant ouvert aux opportunités internationales.
La cérémonie a été marquée par une prise d’armes, un dépôt de gerbe au Mémorial du souvenir, le baptême de la 56e promotion de l’École militaire de santé (EMS) et de la 43e promotion de l’École nationale des officiers d’active (ENOA). Il y avait également une exposition d’équipements militaires.
La Journée des Forces armées est un événement qui commémore la remise, le 10 novembre 1960, du drapeau du premier Régiment des tirailleurs sénégalais au premier Bataillon d’Infanterie, marquant ainsi une étape historique dans l’accession à la souveraineté internationale, le 20 août 1960.
KALIDOU KASSÉ VA DÉDIER UNE EXPOSITION D’ART À L’EMPLOI DES JEUNES
Invité de l’émission Salam Sénégal, l’artiste peintre partage les nouveautés de la 15e édition de la Biennale de Dakar, marquées par des expositions inclusives et une sélection paritaire. Pour lui, l’art n’est plus une affaire d’élite.
Kalidou Kassé, artiste peintre est l’invité de Salam Sénégal. Son invitation s’inscrit dans le cadre de l’ouverture de la 15e édition de la biennale de l’art contemporain africain, membre du comité d’orientation de l’art contemporain africain.
Il est venu d’emblée sur la particularité de cette 15e édition de la biennale. Elle se résume en général aux trois innovations dont « le salon du design qui est revenu, l’exposition dédiée aux collectionneurs sénégalais, mais aussi la sélection qui a tenu à la parité entre femme et homme » dit-il. Pour lui, cette dernière ne s’est pas faite de manière « automatiquement » mais découle « des propositions qui nous ont amené à cela ». De son avis « ce sont les 3 particularités de cette exposition ».
L’artiste a par ailleurs senti « un engouement du monde entier de participer à cette biennale» par ce qu’ils « savent que la biennale a une dimension internationale » d’autant plus que c’est « la quatrième biennale du monde ». Elle a été repoussé à ses tout débuts parce qu’il y a un calendrier international de toutes les biennales du monde comme celle de Venise, ou aux États-Unis ». Mais celle de Dakar était toujours confiné par ses mouvements domestiques » et en suivant « l’actualité beaucoup de collectionneurs, d’amateurs d’art ont compris qu’avec les problèmes de contexte politique, le report était nécessaire et se sont remis pour venir au mois de novembre ». Report qui a d’ailleurs eu un impact positif selon Kalidou Kassé : « sur le plan non seulement de l’organisation mais aussi sur le plan de proposition artistique que nous avons reçu ».
Relever le défi de l’emploi
Membre du comité d’orientation, Kalidou Kassé compte organiser une exposition pour répondre à la problématique de l’emploi des jeunes. Pour le peintre c’est « justement le grand défi ». Et « nous devons y travailler ». Il révèle que son marché d’art qu’il compte organiser à la Place du Souvenir Africain cette année va être dédié « aux jeunes parce que la dernière édition tenue il y a deux ans, j’avais invité beaucoup de monde venant de la sous-région et de l’Amérique mais j’ai senti l’absence des jeunes et c’est pourquoi je me dis qu’il me faut corriger cela » ajoute-il. Donc son rendez-vous prochain va être dédier « exclusivement aux jeunes ». Le choix sur les jeunes s’explique par le fait que « le monde de l’art regorge de potentialités non seulement économique » et que «de nouveaux métiers émergent dans ce secteur » qui peut-être une aubaine face aux questions de l’emploi des jeunes. Pour cela, l’artiste fait référence « au commissaire d’exposition, de l’historien de l’art, du médiateur et même le métier de scénographe entre dans ce cadre aujourd’hui ».
Engouement des Sénégalais à l’art
Mais les défis à relever sont nombreux. C’est à se demander si les sénégalais s’intéressent davantage à l’art.
Pour le connaisseur qu’ils « sont nombreux à venir à cette exposition Dakar ». Kassé se dit « agréablement surpris parce que hier j’étais à l’ancien palais et les sénégalais venaient jusqu’à à minuit. Chaque Sénégalais qui arrive me parle d’un projet artistique et j’ai vu qu’ils sont en train d’être concentré à la réalité de la création artistique. Ce n’est plus donc une affaire d’élite comme le prétendent certains.
Pour lui, cette étape est dépassée depuis longtemps. C’est comme si on dit que l’art ne nourrit pas son homme. Or que l’art nourrit son homme parce que nous sommes au 21e siècle. Kalidou explique qu’aujourd’hui tous les canaux sont ouverts pour dire cela par ce que « nous avons des gens qui se sont mis dans la collection artistique ». C’est qui a suscité un peu « l’exposition des collectionneurs dont je suis le commissaire ». Sa surprise fut de « voir dans ces collections, des œuvres qui peuvent coûter plus de 300 millions comme ce que détiennent Mourtala un des plus grands collectionneurs du Sénégal ».
Remercier le Président
Pour le moment dit-il, il faut remercier le Président de la République qui a rendu hommage aux artistes disparus, lors de l’ouverture de la biennale. Un acte extrême important et émouvant trouve-il, parce que « les familles de ces artistes disparus sont restés chez eux à regarder la télévision en écoutant la voix de leur père, oncle, grand-père qui fait chaud au cœur. Et cela était l’élément déclencheur de tous les artistes qui ont compris le message du président de la république.
L’intelligence artificielle ne doit pas tuer la création
Au-delà de la communication du Président, « nous l’avons compris que nous allons plus vers le numérique » souligne Kalidou. « Le monde devient de plus en plus numérique et les artistes doivent aller vers cela. Nous ne devons pas avoir peur de l’intelligence artificielle et d’autres ». Pour lui, « le cœur de la création ne doit pas être tué par ces nouveaux outils qui arrivent » d’où la nécessité de les prendre avec beaucoup de précautions.
MOUSSA SARR EXPOSE LES CONDITIONS D'UNE POSSIBLE POURSUITE CONTRE MACKY SALL
En réponse aux déclarations d'Ismaila Madior Fall, qui invoque le principe d’irresponsabilité présidentielle pour exonérer Macky Sall, l'avocat souligne une exception cruciale : la haute trahison.
Lors de l’émission Champ contre Champ diffusée sur la RTS 1, l’avocat Me Moussa Sarr est revenu en détail sur la question de possibles poursuites contre l’ancien président Macky Sall. En échange avec Migui Marame Ndiaye, il a abordé le débat juridique initié par l’ancien ministre de la Justice, Pr. Ismaila Madior Fall, qui a invoqué le principe de l’irresponsabilité présidentielle. Selon Ismaila Madior Fall Fall, ce principe empêcherait toute poursuite contre Macky Sall pour des faits survenus entre mars 2021 et février 2024.
Ismaila Madior Fall a en effet rappelé ce principe de l’article 101 de la Constitution, précisant que l’ancien chef de l’État ne pourrait être poursuivi pour des actes commis durant l’exercice de ses fonctions. « Sur le principe de l’irresponsabilité, l’article 101 de la Constitution prévoit que le président de la République ne peut être poursuivi pour des actes commis durant son mandat, sauf en cas de haute trahison. Ce principe est assorti d’une exception importante », a précisé Me Sarr.
Me Sarr a ainsi souligné que cette exception pourrait permettre de poursuivre Macky Sall, si la prochaine Assemblée nationale juge qu’il a commis des actes relevant de la haute trahison : « Si on pense qu’il a commis un acte de haute trahison durant ses douze années au pouvoir, il pourrait être poursuivi. L’ancien ministre Ismaila Madior Fall Fall connaît bien cette disposition. Bien que la Constitution ne définisse pas la haute trahison, il reviendra à la prochaine Assemblée, avec une majorité des 3/5, de la définir et d’inclure des actes qui pourraient être reprochés à l’ancien chef de l’État dans un éventuel acte d’accusation. »
Migui Marame Ndiaye a alors soulevé la question de l’applicabilité de cette exception aux faits antérieurs. Me Moussa Sarr a été catégorique : « Il ne peut pas échapper à cela. Il n’y a pas de prescription dans ce cas, contrairement à ce que pourrait laisser croire l’idée d’irresponsabilité. Pr. Ismaila Madior Fall a indiqué que, par principe, on ne peut le poursuivre, mais il a omis de rappeler l’exception de la haute trahison. Dans ce cas, c’est la Haute Cour de justice qui pourrait trancher et déterminer la culpabilité ou non de Macky Sall. »
LES TRAVAILLEURS DU BTP APPELLENT À LA RÉSOLUTION DE LA QUESTION DE LA DETTE ULTÉRIEURE
La prolongation de 45 jours de l’interdiction des opérations foncières sur le littoral suscite une vive inquiétude parmi les travailleurs du secteur du BTP (Bâtiments et Travaux Publics).
La prolongation de 45 jours de l’interdiction des opérations foncières sur le littoral suscite une vive inquiétude parmi les travailleurs du secteur du BTP (Bâtiments et Travaux Publics). Diaraf Alassane Ndao, secrétaire général du syndicat des travailleurs du BTP, a dénoncé cette mesure, la qualifiant de « véritable désastre », rapporte PressAfrik.
Selon lui, la poursuite de cette suspension des travaux entraîne l’arrêt de plus de 8 000 salariés. Dans une intervention sur les ondes de Sud FM, il a exhorté les autorités à prendre des mesures pour résoudre le problème de la dette intérieure, qu’il considère comme un enjeu crucial pour la survie du secteur.
« Avec la prolongation de cette suspension des travaux pour 45 jours, les conséquences restent inchangées et pèsent lourdement sur le secteur. Aujourd’hui, le BTP traverse une période extrêmement difficile, et nous appelons les nouvelles autorités à prêter attention à cette situation. Dans de nombreux chantiers, les grandes entreprises ont déjà réduit leurs effectifs, laissant plus de 8 000 salariés sans emploi, sans compter le secteur informel, qui emploie encore davantage de travailleurs », a-t-il expliqué.
Diaraf Alassane Ndao a également souligné que l’apurement de la dette intérieure reste un problème persistant, qui, selon lui, affecte gravement l’économie du secteur.
« Cette suspension est dramatique. À cela s’ajoute le non-règlement de la dette intérieure, qui demeure un frein majeur. Nous attendions du gouvernement qu’il favorise la création d’emplois, et non qu’il plonge le secteur du BTP dans une telle crise », a-t-il ajouté.
Face à cette situation alarmante, les travailleurs du BTP appellent les nouvelles autorités à prendre des mesures urgentes pour revitaliser le secteur et redonner espoir aux salariés. « C’est une situation dramatique et inquiétante pour l’avenir du pays. Rien n’avance, tout est paralysé à cause des récentes décisions des nouvelles autorités », a conclu Diaraf Alassane Ndao.
Par Khady Gadiaga
QUAND LA FIN JUSTIFIE LES MOYENS
La politique est un sport de combat. Violent. Sanglant. La conquête du pouvoir demande un effort de tous les instants, c'est un chemin de croix qui nécessite de la résilience mais aussi le comble du cynisme politique...
La politique est un sport de combat. Violent. Sanglant. La conquête du pouvoir demande un effort de tous les instants, c'est un chemin de croix qui nécessite de la résilience mais aussi le comble du cynisme politique, fait de justifications de tous les basses manœuvres, de sordides compromis et de viles compromissions, bref la realpolitik dans toute son horreur…
L’idée que tous les moyens sont bons pour atteindre un but donné est souvent associée à Machiavel. Une image largement injuste pour le penseur florentin qui n’a jamais écrit ni pensé la phrase qu’on lui attribue, qui nous fait surfer sur un beau malentendu.
Ce qui nous amène à nous poser ces questions suivantes: Macky Sall est-il aujourd’hui le meilleur messager du libéralisme ?
Est-il le mieux à même d’exploiter l’humeur sombre d’une partie de l’opinion non acquise au pouvoir ? Rien n’est moins sûr.
Plusieurs éléments vont jouer: le souvenir de ce que fut sa présidence; les causes du divorce d'avec l'opinion publique; la dérive du parti républicain; enfin, le poids des déboires judiciaires qui l'attendent sur son chemin en cas de victoire confortable du parti au pouvoir pour ces élections législatives imminentes.
Le mirage Macky
Jusqu'où Macky Sall est-il prêt à aller pour revenir aux affaires ? Quels sacrifices est-il susceptible d'endurer ? Quelle génie politique est-il encore capable de dérouler pour parvenir au sommet ?
L'élixir du pouvoir semble justifier toutes les audaces, tous les excès, tous les dénis. Le roi déchu s'est vite dépêché d'enfiler les chaussons du sauveur providentiel et de reproduire trait pour trait ses manœuvres, ses tics et ses frasques pour faire concocter une alliance d'ennemis jurés, unis pour des circonstances de survie d'un système oligarchique fortement ébranlé sur ses bases par la survenue d'un nouveau régime aux antipodes des us et coutumes du vieil establishment socialo- libéral.
Le fait est qu'il leur faut nécessairement rester à flot. Et l'assemblée nationale est la voie immunitaire pour sortir de la disgrâce et des vicissitudes inhérentes à la perte de pouvoir. C'est dire que chez nous, le pouvoir change de visage, jamais de nature. Il rend surtout boulimique et obstrue les sens.
D'Abdoulaye Wade à Macky Sall, on trouvera les reliques de ces victimes tombées au champ d'horreur de la politique pour affaires, scandales en tous genres, ou simplement... défaites électorales.mais toujours prêtes à toutes les bassesses parce qu'avides de pouvoir et de lucre.
Une coalition libérale Takku-Wallu frappée d'impuissance
Le plus cocasse, c'est de faire de Macky, la tête de liste Takku-Wallu des libéraux unifiés, lui qui s’est éloigné de tous ceux qui furent ses collaborateurs les plus compétents.
Lui qui ne s'est jamais gêné à réduire à sa moindre expression tout potentiel leadership dans son propre camp et Il y en eut. Aujourd’hui entouré de sycophantes douteux, qui lui ont même tracé le livre blanc de ses hauts faits et gestes, l’ancien président, coincé qu'il est dans une prison dorée aux portes de désert chérifien en est réduit tout comme son allié d'infortune Karim Wade à mener une guerre virtuelle par WhatsApp et tiktok.
Il ne supporterait plus la moindre contradiction. Irascible, il s’est enfermé dans une bulle de fantasmes auxquels il a fini par croire : l’élection de 2024 lui a été volée ; sans lui et ses super compétences, le pays est à la dérive; la victoire du tandem Diomaye-Sonko relève d’un « grand mensonge » ; le 5ème président du Sénégal est diminué pour cause de bicéphalisme donc illégitime...
Ils vont même jusqu'à vouloir bloquer la marche du pays pour dégager impérativement un premier ministre trop clivant, trop encombrant et démocraticidaire.
Donc un discours programmatique de campagne décliniste sur l’état du pays et, pour ce qui est de l’action publique, une sorte de pratique vaudoue, des tours de passe-passe de magicien, le tout s’accompagnant du culte du chef, en l’espèce la célébration de statut du grand stratège dont il s'est toujours drapé. Macky appartient à la même famille que tous ces autocrates africains, les uns et les autres unis dans cette manière de ramener une réalité complexe à un problème unique.
La liste est longue des « c’est la faute à Sonko et son gouvernement» affublés de tous les péchés d'Israël et que l’on soigne avec autant de « y a qu’à ».
Une déconfiture de la néo-opposition en téléchargement...
Les militaires parlent du brouillard de la guerre. On pourrait en dire autant de l'horizon politique des leaders sous la férule de l'inter coalition Takku-Wallu, Samm sa Kaddu du sulfureux maire de Dakar, Barthélémy Diaz et de Jàmm ak njërign, du timoré chef de l'opposition Amadou Ba.
Brumeux pour le moins, mais encore plus assombri par le personnage de perdant, Macky Sall. Le peuple sénégalais n'est ni ingrat, ni dupe, encore moins amnésique.
Le peuple est loin d'être composé d'ignorants car même ses analphabètes disposent de par leur sagesse populaire d'une lucidité et d'une intelligence incomparables de leur situation et de celle de leur pays.
S'il est un bonnet d'âne à utiliser au pays supposé de la Téranga, il ne pourrait servir qu'à coiffer ce conglomérat de situationnistes de mauvais aloi, et qui loin de faire du pouvoir auquel il aspire, l'instrument pour amener le pays à la modernité politique, souhaite nous enfoncer dans une anarchie qui s'emballe...
Un peuple réveillé à sa puissance instituante
Têtus comme des bourriques, les effectifs de vieille garde du système n'arrivent pas à comprendre que le peuple leur a tourné le dos définitivement. Leurs si dérisoires scores à l'élection présidentielle en témoignent et leur offre réduite à l'invective et médisance vient corser le tableau de leur disgrâce.
Et quelle que soit leur ampleur, la politique de la terre brûlée et l'autoritarisme de papa ne réussiront plus à se restaurer dans une société juvénile et investie qui plus, est réveillée à sa puissance instituante.
Que nos élites décadentes se le tiennent pour dit! Que la sagesse populaire les inspire !
Rien n'allait pendant longtemps dans le pays et pourtant le peuple a survécu sans le secours de ses élites. Il est résolument décidé à prendre le pouvoir au niveau local et parlementaire pour qu'il arrive — et toujours tout seul, comptant sur son génie propre — à mieux vivre !
Ainsi, c’est la soif de vrai, de beau et de bon animant toute entreprise humaine digne de ce nom qui fait émerger ce peuple du tourbillon des défis que nous avons évoqués. Plus rien désormais ne l'empêchera de réinventer la politique en la transfigurant.
Le peuple souverain a cette ambition pour le pays!
Par Diagne Fodé Roland
LA NOUVELLE ETAPE DE LA LUTTE DES CLASSES ET L’EGALITE DES DROITS AUX USA
L’équation posée et à résoudre du point de vue des grands bourgeois Yankee est présentement comment maintenir et préserver l’hégémonie de l’impérialisme US sur le monde contre la marche inexorable vers le multilatéralisme ?
Par cette réélection nette de Donald Trump, beaucoup parmi les gauches dans le monde, y compris se réclamant communistes, découvrent les enseignements de la science marxiste-léniniste selon lesquels « la démocratie bourgeoise en crise engendre la fascisation et le fascisme » et la division antagoniste du prolétariat, des travailleurs et des classes laborieuses est le secret de la domination de la bourgeoisie.
L’équation posée et à résoudre du point de vue des grands bourgeois Yankee est présentement comment maintenir et préserver l’hégémonie de l’impérialisme US sur le monde contre la marche inexorable vers le multilatéralisme ?
Le bipartisme « Républicains et Démocrates » de la prétendue « plus grande démocratie au monde » est la soupape politique quasi-institutionnelle de la dictature de classe des actionnaires des grands groupes monopolistes capitalistes aux États-Unis pour empêcher l’organisation politique indépendante du prolétariat et des classes laborieuses.
Les deux piliers exploiteurs et oppresseurs du capitalisme US de sa naissance à nos jours sont : l’exploitation des travailleurs par le capital et le racisme esclavagiste hier, l’apartheid jusque au milieu des années 70 puis le suprémacisme ségrégationniste white mortifère contre lequel s’est récemment mobilisé le mouvement « black is matter » et qui discrimine les Hispaniques, les autochtones Amérindiens et les migrants.
De l’élection d'Obama...
L’élection de Obama a été dialectiquement à la fois une résultante des luttes pour l’égalité anti-raciste des minorités opprimées noires, hispaniques, amérindiennes et migrantes et la stratégie de la bourgeoisie monopoliste US d’utiliser l’illusion d’une « Amérique dé-racialisée » pour sauver les USA du déclin en cours de son hégémonie spoliatrice sur le monde.
Mais cette conquête démocratique sectorielle partielle tout comme celles consécutives à ce que l’historiographie bourgeoise appelle « mouvement des droits civiques » n’ont rien changé au fait que les noirs qui sont une minorité constituent l’écrasante majorité de la population carcérale US, au fléau mercantiliste de la drogue, à la longue liste des jeunes noirs abattus par la police et à l’apartheid socio-économique par le confinement des noirs à la musique, la danse et le sport comme seuls moyens d’échapper à la misère. Les Hispaniques, les Amérindiens et les migrants subissent un sort quasi-similaire.
Mais les travailleurs white mêmes les racistes, qui avaient voté pour Obama espérant enfin pouvoir trouver un boulot décent ou sortir de la précarité ou éviter l’actuel processus de délitement social au sein de cette catégorie de travailleurs longtemps bercés par l’illusion de constituer « la classe moyenne » et non pas le nouveau prolétariat, ont vu que rien n’a non plus changé pour eux.
Travailleurs white, black, hispanique, amérindien, migrant sont ainsi tous globalement victimes de l’aggravation de l’exploitation du capitalisme interne aux USA. La dollarisation inflationniste systémique usurière et parasitaire de l’économie mondiale imposée par l’administration US en 1971 commence à prendre de l’eau et sa dette la plus colossale au monde font que l’impérialisme US vit au dépend des peuples du monde entier.
En effet, la « mondialisation » actuelle du capitalisme subit de plein fouet la crise de surproduction et de sur-accumulation que le totalitarisme de la pensée unique résumée par la formule « there is no alternativ » au libéralisme que certains vont par euphémisme soi-disant « moderniste » nommer « ultra-libéralisme ou néo-libéralisme ou ordolibéralisme » est en réalité un pillage structurel chronique mondialisé des économies nationales.
Les profits des actionnaires des groupes monopolistes impérialistes sont exponentiels et causent la généralisation de la misère, de la précarité, du chômage qui à leur tour engendrent une sous consommation populaire laquelle produit la crise de surproduction.
La mise en concurrence par la recherche effrénée des bas coûts salariaux entre travailleurs à l’intérieur des USA sur des bases racistes, notamment par l’ubérisation, l’intérim, les cdd, le travail payé à la journée, l’économie souterraine sous et parfois non payée et celle entre travailleurs à l’échelle du monde par les délocalisations, les externalisations et les sous-traitances est une fabrique systémique du chômage, de la précarité donc de la surexploitation et de l’oppression de classe et nationale.
Tout le monde a aussi vu comment changer Bush par Obama n’a rien changé aux guerres impérialistes de l’impérialisme US flanqué des impérialistes Européens de l’UE et israélien qui ont détruit après l’Afghanistan, l’Irak, la Yougoslavie, la Libye, font les guerres par procuration en Ukraine par fascistes interposés et dans le Sahel par djihado-terroristes et séparatistes interposés sans oublier la multiplication des meurtres ciblés notamment par drones au nom du slogan « war save America ».
Il est nécessaire de prendre conscience que l’OTAN/US/UE/Israël fascistes sont devenus pour le monde ce qu’ont été l’Allemagne Nazie, le Japon militariste fasciste et l’Italie fasciste pour le monde des années 30 jusqu’à leur défaite face à l’URSS et la coalition anti-fasciste capitaliste en 1945. Les seconds cherchaient l’hégémonie mondiale et la destruction de la matrice de toutes les révolutions populaires, socialistes et indépendantistes du XXéme et XXIéme siècles et les premiers cherchent à maintenir leur hégémonie pluriséculaire en empruntant aux seconds leur programme de domination nécessairement fasciste sur l’humanité entière contre lequel les peuples, nations, pays, États opposent de plus en plus le respect de la souveraineté nationale. C’est ce joug économique, idéologique, politique, militaire, scientifique, technologique et culturel qu’ils veulent pérenniser sous le label de « guerres de religions, de cultures et de civilisations » ou encore de soit-disant « universalité des droits de l’homme » dont ils n’ont cessé d’exclure les peuples, nations, pays et États dépendants, colonisés et néo-colonisés.
Confrontés au nouveau cycle des guerres d’agression impérialiste des USA, de l’UE, d’Israël, les peuples, nations, pays et États du monde ont commencé à renouer avec l’exigence de la souveraineté nationale et de l’alliance souveraine pour mettre fin à la domination et les BRICS en extension se sont unis pour rompre l’hégémonie séculaire de l’impérialisme OTAN/US/UE/JAPON/ISRAËL en impulsant la marche vers le monde multipolaire. Le néocolonialisme est toujours leur arme de soumission des peuples mais cette servilité des élites gouvernantes bourgeoises et féodales est de plus en plus contesté par l’exigence de souveraineté anti-impérialiste des peuples comme à Cuba depuis 1959, au Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua, l’Iran, l’Afrique du Sud, l’AES et le Sénégal.
L’OTAN n’a cessé d’encercler la Chine et la Russie redevenue bourgeoise, obligeant celle-ci à la stopper en Ukraine, à apporter son aide à la Syrie agressée et ensuite aux États de l’AES.
Bref, aucun objectif pour lequel Obama/Byden avaient été élus n’a été atteint tant du point de vue des intérêts des classes laborieuses que des grands actionnaires des grands monopoles capitalistes privés des USA. Kamala Harris était dans la continuité de ce qui n’a pas marché.
…À la réélection de Trump
Les travailleurs US soumis au matraquage et à la désidéologisation anti-communiste continuent ainsi de subir les affres de la mondialisation libérale fascisante, ce qui dans un tel contexte d’aliénation idéologique les maintient dans l’illusoire solution fascisante trumpiste. Alors que les guerres de l’OTAN puis celle génocidaire d’Israël en Palestine ouvrent les yeux des peuples, des nations, des pays et des États sur la vraie nature prédatrice de l’impérialisme décadent et parasitaire.
Comment ne pas comprendre dès lors qu’à la recherche de la préservation de son hégémonie mondiale, la fascisation de la prétendue démocratie US ait produit la figure du fasciste commerçant Trump dont la démagogie socio-politique raciste promettant « America first » conduit avec violence au retour en arrière vers le suprémacisme white comme antidote racialiste au déclin inexorable de l’impérialisme yankee ? Lors de son premier mandat Trump avait évité les guerres de Clinton/Bush/Obama/Byden, mais pourra-t-il cette fois reconduire sans guerre sa stratégie d’isolement et de sanctions contre la Chine considérée comme l’ennemi à abattre par l’impérialisme US ?
L’impérialisme décadent US ré-expérimente en vain la solution Trump de la doctrine Monroe après celle mondialiste d’Obama/Byden/Clinton/Bush en voulant ramener le boulot au pays tout en cherchant à contenir le développement fulgurant de ce pays rescapé du camp socialiste qu’est la Chine. Ce faisant, les USA courent inconsciemment vers l’inévitable révolution socialiste, seule à même de solutionner les contradictions capital/travail, capital/oppression des minorités, impérialisme/peuples opprimés.
Préparons la contre-offensive antifasciste et anti-impérialiste là bas et ici
Alors les conditions objectives expérimentales pour frayer la voie à l’alternative communiste au capitalisme impérialiste commencent à être réunies dans le pays hégémonique du « American way of life » modèle du stade suprême du capitalisme que sont les USA.
A nos camarades communistes états-uniens éparpillés d’œuvrer sans relâche au rassemblement en l’accélérant de l’avant-garde prolétarienne dans la lutte des classes et celles anti-racistes des minorités nationales opprimées comme facteur subjectif indispensable pour renverser la dictature de la bourgeoisie monopoliste décadente et parasitaire.
Aux peuples des pays membres de l’OTAN va-t-en guerre d’en sortir.
A nos peuples néo-colonisés de prendre le chemin souverainiste anti-impérialiste panafricain de l’AES et celle de la transition vers la rupture du Sénégal souverainiste afin de prolonger cette seconde phase de libération nationale devant parachever le combat anti-colonial de nos prédécesseurs entre 1945 et 1960.
50 OBSERVATEURS DES DROITS DE HOMME DEPLOYÉS AU SÉNÉGAL
Dans le cadre des élections législatives prévues au Sénégal le 17 novembre, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme (HCDH) intensifie ses efforts pour assurer un processus électoral respectueux des droits humains.
Dans le cadre des élections législatives prévues au Sénégal le 17 novembre, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme (HCDH) intensifie ses efforts pour assurer un processus électoral respectueux des droits humains. Avec le soutien de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), une équipe de 50 observateurs de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) sera mobilisée à travers le pays. Cette initiative vise à surveiller le déroulement du contrôle et à promouvoir l'intégration des droits de l'homme dans l'ensemble des étapes électorales, en insistant sur le dialogue et la paix comme éléments fondateurs.
"Nous allons appuyer, en collaboration avec l'OIF, le déployé de cette équipe d'observateurs de la CNDH, chargée de superviser le vote du 17 novembre dans toutes les régions du Sénégal. humains, vise également à renforcer le plaidoyer pour une meilleure intégration des droits de l'homme dans le processus électoral", a déclaré Ayeda Robert Kotchani, Représentant régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme (HCDH) pour l'Afrique de l'Ouest.
Selon M. Kotchani, cette initiative est "opportune" et s'inscrit dans les efforts actuels de collaboration avec la CNDH et d'autres partenaires pour promouvoir un processus électoral inclusif et transparent. "Je suis convaincu qu'ensemble, nous serons plus forts pour encourager les acteurs politiques, le gouvernement et les citoyens à s'engager davantage dans une culture de dialogue et de paix, conditions essentielles pour atteindre les objectifs de développement auxquels nous aspirons."
En conclusion, il a formulé ses encouragements à tous les partenaires présents et réitéré la disponibilité du HCDH à renforcer sa coopération en vue d'atteindre les résultats escomptés.
Ces propositions ont été tenues lors de la table ronde organisée ce vendredi 8 novembre 2024 par Afrikajom Centre au siège du Bureau régional du Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme, situé aux Almadies à Dakar.
Cet événement a réuni des universitaires, des acteurs de la société civile, religieux, et des représentants de divers secteurs publics ainsi que d'organisations régionales et internationales.
300 KG DE CHANVRE INDIEN SAISIS PAR LA POLICE SUR L’AXE POINT E - RUFISQUE - MEDINA
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogues, des saisies d’un poids total de 300 kg ont eu lieu entre Point-E, Rufisque et Médina. Quatre personnes ont été interpellées, lors des opérations.
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogues, des saisies d’un poids total de 300 kg ont eu lieu entre Point-E, Rufisque et Médina. Quatre personnes ont été interpellées, lors des opérations.
Durant la nuit du mercredi au jeudi dernier, plusieurs opérations menées séparément ont permis de saisir une quantité de 300 kg de chanvre indien et d’interpeller quatre personnes.
C’est d’abord le commissariat de Rufisque qui, exploitant une information sur un réseau de trafic de chanvre indien au quartier Diokoul, a interpellé deux individus à la plage avec trois sacs contenant du chanvre indien d’un poids total de 100 kg. Il s'agit de A. Lo, né en 1992, et M. Gueye, né en 1996. Ils sont actuellement en garde à vue pour trafic international de chanvre indien.
Par la suite, les éléments du commissariat de Médina, suite à l'exploitation d'une information faisant état du débarquement à Soumbédioune d'une pirogue en provenance de la Casamance, ont planifié une surveillance des lieux. Cela a permis d’apercevoir vers 2 heures du matin, à hauteur des cimetières de Soumbédioune, des individus chargeant des sacs dans un véhicule 4x4. Ils ont rapidement été maîtrisés après que leur véhicule ait été bloqué. Une importante quantité de chanvre indien d’un poids de 170 kg a été découverte à bord.
C. S. Barry et A. Diarra, les deux passagers du véhicule, interrogés sommairement, ont déclaré avoir été envoyés par un certain Dame Teuw, domicilié à Fann Hock. Ce dernier est un trafiquant connu des services de la police. Les deux interpellés sont placés en garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien.
La même nuit, aux environs de 2 heures du matin, les éléments de la brigade de recherches du commissariat de Point-E, en patrouille dans le secteur, ont été informés de la présence d’un grand sac bleu sur la corniche ouest, à quelques dizaines de mètres du rond-point. Après renseignement, il a été établi que le sac serait tombé d'un véhicule particulier de marque Peugeot 307. Sur les lieux, les agents du GMI, en charge de la sécurité du rond-point Rectorat, ainsi que quelques curieux, ont confirmé que le sac en question était tombé du coffre d'un véhicule particulier circulant à vive allure. Après constatation, le sac a été acheminé aux locaux du commissariat, où une fouille a permis de découvrir trente et un sachets de chanvre indien pesant chacun entre 800 grammes et 1 kg, soit un total de 30 kg.
CES MESURES SUSPENSIVES DE SONKO
Durant le mois d’aout, la Primature, à travers la Direction générale de la surveillance et du contrôle de l'occupation des sols (Dscos), avait décidé de la suspension des opérations foncières sur certains lotissements.
Durant le mois d’aout, la Primature, à travers la Direction générale de la surveillance et du contrôle de l'occupation des sols (Dscos), avait décidé de la suspension des opérations foncières sur certains lotissements. Parmi eux : celui du «Hangar des Pèlerins», qui avait été autorisé par l'ex ministre de l'Urbanisme, Abdou Karim Fofana. La Primature vient de proroger la mesure.
La Primature a décidé de proroger pour 45 jours la mesure suspensive des lotissements «Boa», «Hangars des Pèlerins», «Recasement 2», «Eogen1» et «Eogen2». La mesure concerne aussi les plans d'aménagement de Mbour4 et de la nouvelle ville de Thiès, ainsi que les Plans d'Urbanisme de Détails (Pud) de la bande nord des filaos de Guédiawaye, de Malika et de Tivaouane Peulh.
En effet, renseigne la primature dans un communiqué de presse, des travaux de vérification de la légalité et de la conformité de la situation foncière sont en cours de finalisation sur ces zones ciblées et les rapports y afférents ont été finalisés, assortis de recommandations.
«Les recommandations formulées à l'issue de ces travaux visent à assurer la stricte application des règles relatives au processus d'élaboration de plans (urbanisme, aménagement et lotissement) et d'attribution des parcelles, en identifiant les dérives relatives à des passe-droits et des pratiques discriminatoires, sans préjudice du respect des droits des tiers acquéreurs de bonne foi», renseigne le document.
Ainsi, la prorogation de la mesure suspensive permettra de finaliser l'étude des dossiers, au cas par cas, dans des conditions de transparence et d'équité. La primature assure dans son dossier, qu’il est envisagé de lever les mesures de suspension pour les zones et les parcelles qui ne présentent pas d'anomalies particulières, au plus tard à la fin du délai de prorogation.
«Pour les autres dossiers, des propositions de révision des Pud et des plans de lotissement ainsi que de restructuration seront soumises aux autorités compétentes. Des annulations d'aménagement et des multiples attributions à une seule personne physique ou morale seront également mises en œuvre», informe le secrétariat général du gouvernement.