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28 août 2025
NOUVEAU FORMAT DU SETAL SUNU REW
Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, lors du Conseil des ministres, la mise en pause du projet « Setal Sunu Rew » en vue d’une refonte plus structurée. Cette nouvelle orientation vise à mettre en place une politique nationale de propreté ...
Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, lors du Conseil des ministres, la mise en pause du projet « Setal Sunu Rew » en vue d’une refonte plus structurée. Cette nouvelle orientation vise à mettre en place une politique nationale de propreté et de civisme, impliquant les écoles, les daaras, ainsi que divers acteurs du secteur public et privé, dont la SONAGED.
Dans cette nouvelle vision, l’État entend mobiliser l’ensemble des citoyens, en intégrant des institutions éducatives comme les daaras et les écoles classiques. Cette initiative vise à sensibiliser et responsabiliser les jeunes générations sur l’importance de l’hygiène publique et du respect de l’environnement.
Les daaras, en tant qu’institutions éducatives traditionnelles, joueront un rôle clé dans la transmission des valeurs de propreté, de discipline et de civisme. À travers des actions de sensibilisation et de participation active, les élèves de ces établissements seront formés à des pratiques favorisant un cadre de vie sain.
Parmi les grandes nouveautés annoncées, figure le lancement d’une nouvelle version de la Journée nationale d’engagement citoyen. Cet événement marquera une mobilisation nationale pour la propreté, coïncidant avec la célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le 4 avril prochain.
L’objectif de cette journée est de fédérer toutes les couches de la société autour d’un engagement collectif pour un environnement propre et sain. Les daaras, aux côtés des écoles, des administrations publiques et du secteur privé, seront des acteurs majeurs de cette dynamique nationale.
Avec cette refonte, le gouvernement veut aller au-delà des simples actions ponctuelles de nettoyage et inscrire la propreté dans une démarche structurée, durable et inclusive. L’implication des daaras et des écoles dans cette initiative traduit une volonté de transmission des bonnes pratiques dès le plus jeune âge, assurant ainsi un impact à long terme.
À travers cette réforme, le projet « Setal Sunu Rew » prend une nouvelle dimension, en misant sur l’éducation et la sensibilisation pour faire de la propreté une responsabilité partagée.
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L'ILRI DECLINE SON PLAN POUR LUTTER CONTRE LES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR L'ELEVAGE
L'Institut international de recherche sur l'élevage (Ilri) à célébré ses cinquante années d'existence ce jeudi 6 février 2025.
L'Institut international de recherche sur l'élevage (Ilri) à célébré ses cinquante années d'existence ce jeudi 6 février 2025. Une occasion pour le Professeur Apollinaire Djikeng, représentant de l'Irli, de présenter le bilan des études menées sur le secteur durant ces 5 décennies. Des stratégies pour contrer les impacts du changement climatique sur l'élevage ont été développés par ses chercheurs.
LES INSTRUCTIONS DU PREMIER MINISTRE OUSMANE SONKO
Le Haut Conseil des Collectivités territoriales (Hcct) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese) ne font plus partie de l’attelage institutionnel du pays. Hier, en Conseil des ministres, le premier ministre a donné des instruction...
Le Haut Conseil des Collectivités territoriales (Hcct) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese) ne font plus partie de l’attelage institutionnel du pays. Hier, en Conseil des ministres, le premier ministre a donné des instruction sur leur liquidation.
Le Premier Ministre Ousmane Sonko a invité le Ministre des Finances et du Budget à veiller au strict respect, par les liquidateurs du Haut Conseil des Collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese), du dispositif juridique régissant les modalités de liquidation de ces entités.
Aussi, le chef du gouvernement a demandé au Ministre, en relation avec ses collègues chargés de la Fonction publique et du Travail et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les options ouvertes en concernant le traitement de la situation du personnel, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
VERS LA TENUE D’UN CONSEIL INTERMINISTERIEL SUR L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
Le chef de l’État a demandé au Premier ministre de tenir un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, d’ici à la fin de mars prochain, dans le but de proposer au gouvernement « une nouvelle feuille de route ambitieuse »...
Le chef de l’État a demandé au Premier ministre de tenir un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, d’ici à la fin de mars prochain, dans le but de proposer au gouvernement « une nouvelle feuille de route ambitieuse », annonce le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février.
« Le président de la République a invité le Premier ministre à tenir, d’ici à la fin de mars 2025, un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, afin de proposer une nouvelle feuille de route ambitieuse », a annoncé le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.
Le chef de l’État a parlé, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, de « la nécessité de poursuivre […] l’accélération des procédures » avec lesquelles le gouvernement accorde les agréments aux acteurs de ce secteur.
« Les réformes pour le développement des coopératives agricoles et paysannes initiées par le ministre de l’Agriculture et le secrétaire d’État chargé des organisations paysannes doivent aussi être soutenues », ajoute M. Sarré.
Il signale, dans le communiqué du Conseil des ministres, que « l’ancrage de l’économie sociale et solidaire dans la vie nationale demeure un facteur de mobilisation des populations et un puissant catalyseur de succès dans la mise en œuvre des politiques publiques ».
Le gouvernement estime que « la politique nationale en la matière doit favoriser la transformation des systèmes de production et de financement mais également l’intensification de la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois durables et décents dans toutes les localités du pays ».
LE NOUVEAU LAUREAT DU GRAND PRIX DU CHEF DE L’ÉTAT POUR L’ENSEIGNANT CONNU
Bara Mbengue, professeur de lettres, histoire et géographie au collège d’enseignement moyen (CEM) de Louga commune, a remporté jeudi la 3ème édition du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant avec »une note exceptionnelle de 98,5/100 »...
Bara Mbengue, professeur de lettres, histoire et géographie au collège d’enseignement moyen (CEM) de Louga commune, a remporté jeudi la 3ème édition du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant avec »une note exceptionnelle de 98,5/100 », selon le jury.
L’annonce a été faite devant le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, venu présider cette cérémonie de remise de prix au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar, en présence des partenaires du secteur et des familles des acteurs du secteur.
Bara Mbengue, qui peut se prévaloir de 19 ans d’expérience dans l’enseignement public, a été choisi parmi ses pairs pour son »assiduité, sa rigueur et son engagement envers ses élèves, qu’il encadre gratuitement en dehors des heures de classe ».
« Réputé pour sa ponctualité, il démarre systématiquement ses cours à 7 heures du matin, suscitant respect et admiration au sein de la communauté éducative », selon les membres du jury.
Bara Mbengue, tout aussi investi dans l’amélioration des pratiques pédagogiques, est un acteur clé de la cellule d’animation pédagogique de l’établissement au sein duquel il exerce.
Il a produit plusieurs fascicules et fiches de lecture destinés aux élèves de 4e et 3e, et animé des émissions éducatives, notamment consacrées à l’œuvre de l’écrivaine Mariama Ba »Une si longue lettre » et la rédaction de la dissertation en classe de 3e durant la pandémie de COVID-19.
Les autorités administratives et scolaires saluent « son professionnalisme, son ouverture d’esprit et son engagement constant pour la réussite de ses élèves ».
Ce prix vient récompenser « un enseignant modèle, dont le travail et la détermination contribuent au rayonnement du système éducatif sénégalais ».
Bara Mbengue est également élevé au grade de chevalier de l’Ordre national du Lion. Il remporte, avec ce prix, un chèque d’un montant de 20.000.000 de francs CFA.
Deux prix d’encouragement ont été attribués à Momath Kébé professeur d’enseignement secondaire en service au lycée Diagane Barka, inspection académique de Fatick .
Le second prix d’encouragement revient à Amadou Lamine Mané qui lui aussi est professeur d’enseignement secondaire au lycée Nguidilé de Louga. Ils reçoivent chacun un montant de 5.000.000 francs CFA.
Le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement a été institué par décret le 27 avril 2017, lequel a été abrogé et remplacé par un autre le 19 mars 2020, dans le cadre de la politique de revalorisation de la fonction enseignante.
Une distinction destinée à récompenser un enseignant »craie en main » dont les »qualités humaines et professionnelles, le dévouement au travail et l’exemplarité dans l’exercice de son métier et dans son comportement au sein de la communauté méritent d’être loués et portés à la connaissance de tous », selon le ministère de l’Education nationale, maître d’œuvre de la cérémonie.
LES PERSONNES HANDICAPEES VEULENT UN QUOTA DANS LE RECRUTEMENT ANNONCÉ DE 2.000 ENSEIGNANTS
La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées, par la voix de son président Moussa Thiaré, milite pour qu’un quota soit affecté aux personnes handicapées sur les 2.000 enseignants devant être recrutés ...
La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées, par la voix de son président Moussa Thiaré, milite pour qu’un quota soit affecté aux personnes handicapées sur les 2.000 enseignants devant être recrutés dans le cadre d’un programme spécial lancé par l’Etat du Sénégal.
« Il y a un programme de recrutement spécial, nous attirons l’attention [des autorités] sur le fait qu’il y a des jeunes handicapés qui ont subi une formation pour enseigner », a dit M. Thiaré à des journalistes, mercredi à Thiès, en marge d’un atelier de trois jours dédié à la prise en charge du handicap dans l’insertion professionnelle.
Initié par la Direction de l’insertion professionnelle du ministère de la Formation professionnelle et technique, cet atelier appuyé par l’ONG Sightsavers, enregistre la participation des principales structures concernées, dont la Fédération sénégalaise des personnes handicapées.
« Ce serait bon d’appliquer, à défaut des 15% prévus à l’article 29, un quota aux jeunes handicapés », a suggéré M. Thiaré.
Moussa Thiaré dit revenir d’une mission à travers plusieurs pays d’Afrique de l’ouest francophone, dans lesquels il a découvert de bonnes pratiques en matière d’insertion sur le continent.
« Dans un pays comme la Côte d’Ivoire, ils font ce qu’ils appellent un recrutement dérogatoire », et chaque année, « depuis 2018, ils insèrent 200 personnes handicapées dans la fonction publique ou les entreprises privées », a-t-il ajouté.
Le président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées compte cet « exemple » pendant ces trois jours d’atelier.
PRES DE 30 999 SÉNÉGALAIS SONT ENTRÉS EN EUROPE EN SITUATION IRRÉGULIÈRE ENTRE 2017 ET 2023
Moussa Seydou Diallo, chef de la division migration au ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, était l’invité de l’émission L’ANTINOOR sur la RTS. Il a abordé la question de l’émigration circulaire ...
Moussa Seydou Diallo, chef de la division migration au ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, était l’invité de l’émission L’ANTINOOR sur la RTS. Il a abordé la question de l’émigration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne, un mécanisme qui vise à offrir aux jeunes des opportunités de migration sécurisées et organisées.
Selon M. Diallo, la migration n’est pas un problème en soi, mais un droit consacré. « Ce que le gouvernement peut faire, c’est d’améliorer les conditions socio-économiques pour permettre à ceux qui souhaitent rester de le faire, tout en facilitant des voyages sûrs, ordonnés et réguliers », a-t-il expliqué. Il estime que la migration circulaire constitue une alternative viable pour dissuader les jeunes de prendre des routes clandestines et dangereuses.
Moussa Seydou Diallo a partagé des statistiques révélant l’ampleur du phénomène migratoire irrégulier. Entre janvier et octobre 2024, 64 embarcations ont quitté les côtes sénégalaises en direction des Îles Canaries. Au total, 34 162 personnes ont atteint ces îles, selon le ministère de l’Intérieur. Entre janvier et début novembre 2024, 35 762 migrants en provenance de l’Afrique de l’Ouest sont arrivés aux Îles Canaries, soit une augmentation de 12 % par rapport à la même période en 2023.
Le Data Hub Center de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a dénombré 957 disparus sur la route de l’Atlantique au cours de cette période. De plus, 30 999 Sénégalais sont entrés en Europe en situation irrégulière entre 2017 et 2023.
M. Diallo a précisé que l’objectif du gouvernement n’est pas d’empêcher les jeunes de partir, mais plutôt d’encadrer et d’encourager des migrations légales et sécurisées. « Il est nécessaire d’adopter une politique nationale de migration », a-t-il déclaré.
Il a également souligné le besoin urgent d’une politique nationale de l’emploi. Un programme avait été conçu pour la période 2017-2020, mais il n’a jamais été validé politiquement. « Aujourd’hui, nous travaillons pour que le Sénégal dispose enfin d’un document de politique nationale de l’emploi », a-t-il conclu.
Cette démarche vise à proposer des solutions durables à la crise migratoire tout en répondant aux aspirations des jeunes Sénégalais à une meilleure insertion économique et sociale.
DES MOTOS ET TRICYCLES A LA DRS DE THIES POUR LE TRANSPORT D’ECHANTILLONS BIOLOGIQUES HUMAINS
L’ONG Plan international a remis mercredi à la Direction régionale de la santé (DRS) de Thiès, 11 motos « Jakarta » et cinq tricycles, pour aider à la mise en place d’un système intégré de transport des échantillons biologiques humains à travers le pays
L’ONG Plan international a remis mercredi à la Direction régionale de la santé (DRS) de Thiès, 11 motos « Jakarta » et cinq tricycles, pour aider à la mise en place d’un système intégré de transport des échantillons biologiques humains à travers le pays, en vue de pallier le manque de spécialiste et d’équipement dans les zones reculées.
« Au total, c’est une centaine de motos et une cinquantaine de tricycles qui vont être disséminés à l’échelle du pays », a annoncé le directeur des laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action sociale, professeur Bécaye Fall.
Selon lui, ce don s’inscrit dans le cadre d’un projet bénéficiant de l’appui de Plan International et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Le professeur Fall a pointé « quelques défis » liés à l’impossibilité, à l’état actuel, de « faire en sorte que tous les laboratoires soient en mesure, à l’échelle du pays, de mener les tests dont les populations ont besoin », qu’il s’agisse de tests pour la tuberculose, le VIH Sida, le paludisme ou de toute autre pathologie.
S’y ajoute, selon lui, que le pays n’a « pas tous les experts partout pour le moment, dans le cadre de l’assurance épidémiologique, mais également dans le cadre des prélèvements des pathologies cliniques comme les leucémies et autres ».
D’où la nécessité, « de temps à autre, (de) déplacer des prélèvements d’un point à l’autre, pour ne pas que les patients soient obligés eux-mêmes de se déplacer », a-t-il-dit.
A cette difficulté de déplacement des patients d’une région à l’autre, qui s’avère « compliqué et lourd », s’ajoute le problème de leur logement au moment de leur prise en charge.
« L’objectif, c’est d’organiser le système de transport de sorte que là où une technologie, un équipement, du personnel qualifié ne sont pas disponibles, que les échantillons puissent être déplacés [vers un point] où ils pourront être pris en charge […] », a expliqué Bécaye Fall. Dans ce cas, a-t-il ajouté, les résultats pourront « être transmis de façon électronique »,
Les tricycles et les motos sont destinés « aux zones assez éloignées, où le déplacement s’avère compliqué », a-t-il indiqué, avant d’annoncer que ces moyens de déplacement seront complétés par un réseau de véhicules qui ne seront « pas forcément dédiés au projet ». Il s’agira d’utiliser aussi le système de transport existant.
Selon la directrice du programme santé à Plan International Sénégal, docteur Bamby Sylla, »il s’agit de mettre à la disposition du pays un manuel qui permette d’uniformiser la manière de transporter les échantillons ».
Ce système consistera à « mettre à la disposition des districts sanitaires, des directions régionales de la santé, qui sont assez enclavés, un moyen leur permettant de transporter les échantillons vers les laboratoires de référence ».
Le coût du projet se chiffre à « plus d’un milliard de francs (CFA) » pour l’ensemble du pays, incluant la logistique, la série de formation pour les prestataires, qui seront identifiés, ainsi que les activités de suivi et supervision que la direction des laboratoires aura à réaliser pour s’assurer que les normes requises en la matière sont respectées par l’ensemble des parties prenantes, selon docteur Bamby Sylla.
LES THEMATIQUES ECONOMIQUES ET SOCIALES AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce jeudi traitent traitent principalement de thématiques économiques et sociales, plusieurs titres s’intéressant notamment à l’impact de la suspension de l’aide publique américaine sur les programmes de développement du Sénégal.
Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent principalement de thématiques économiques et sociales, plusieurs titres s’intéressant notamment à l’impact de la suspension de l’aide publique américaine sur les programmes de développement du Sénégal.
Selon Sud Quotidien, le Compact électricité du Millenium Challenge Corporation (MCC), un « important projet visant à sortir les zones rurales du noir, risque une ‘électrocution’ à plus de 380 milliards de FCFA », après la décision la décision du nouveau gouvernement américain de geler l’aide financière qui soutenait, au Sénégal, « ce projet vital pour l’accès à l’universel de l’électricité ».
« Mca II, le court-circuit », affiche également Le Soleil, à propos du même programme qui « devrait impacter 12 millions de Sénégalais et assurer l’électricité pour 12.700 ménages… ». La suspension de l’aide publique américaine est un « changement de paradigme [qui] met en lumière la fragilité et la dépendance [des pays africains dont le Sénégal] aux financements extérieures […] », écrit cette publication.
Le Soleil ajoute que ce constat « soulève une question cruciale : comment l’Afrique peut-elle transformer cette contrainte en opportunité pour renforcer son autonomie économie et politique ? ».
Le journal Le Quotidien souligne que la suspension de l’aide publique américaine suscite déjà des inquiétudes en Casamance (sud), où 300 familles vivent « dans l’angoisse » de se retrouver « sans toit digne de ce nom ».
*De retour au bercail après des années d’exil lié à l’insécurité prévalant dans cette région au plus fort de la crise née des revendications indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), ces familles comptaient sur un programme humanitaire américain pour reconstructive leurs maisons, selon Le Quotidien.
Comme une réponse implicite à toutes ces préoccupations. Vox Populi rapporte que le Premier ministre Ousmane Sonko précise les modalités de mise en oeuvre du plan quinquennal 2025-2029 du nouveau référentiel des politiques publiques « Sénégal 2050, un agenda national de transformation ».
Dans ce cadre, rapporte Vox Populi, « 276 projets et programmes » vont être exécutés, dont 60 considérés comme prioritaires. Le chef du gouvernement demande par ailleurs au Groupe de travail mis en place à cet effet « de proposer des mesures de rationalisation, en vue des fusions et des suppressions » desdits projets et programmes, ajoute Vox Populi.
« Le travail de déclinaison stratégique [réalisé par les services compétents] a abouti à un portefeuille global de 276 projets et programmes, dont 60 considérés comme prioritaires, ainsi qu’à une quarantaine de réformes structurelles à entreprendre », relève de son côté le quotidien 24 Heures, citant le chef du gouvernement sénégalais.
La bonne nouvelle économique du jour semble venir des Industries chimiques du Sénégal (ICS), un des fleurons de l’industrie sénégalaise, dont plusieurs quotidiens soulignent l’impact économique et social à travers ses derniers résultats.
Selon un rapport d’évaluation dont les conclusions sont relayées par L’info et d’autres quotidiens, cette société spécialisée dans la production d’engrais phosphatés a payé en 2022 près de 54 milliards de francs CFA aux fournisseurs locaux dont le nombre a presque triplé en 10 ans.
L’étude réalisé par Price Waterhouse Coopers Advisory Sénégal, filiale du cabinet international Price Waterhouse Coopers a montré que la contribution des ICS au PIB du Sénégal tourne autour de 120 milliards de francs CFA, indique L’info.
« Attaquées de toutes parts, les ICS se défendent et publient leurs états financiers. L’entreprise a réalisé un bénéfice record de 230 milliards FCFA en 2022 et plus de 500 milliards de francs CFA de chiffres d’affaires », renseigne de son côté le quotidien Enquête.
« Les ICS brillent de mille feux », renchérit le quotidien L’As, en évoquant les résultats de la même étude réalisée par le cabinet Price Waterhouse Coopers. Le journal note que les responsables des Industries chimiques sénégalaises « ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin et veulent continuer à booster l’économie sénégalaise ».
Dans ce cadre, poursuit le quotidien L’As, »ils prévoient de mettre en place une nouvelle usine de production d’acide phosphorique » dont le coût est estimé à 240 milliards de francs CFA.
Le quotidien L’As revient sur la »bataille juridique » pour la réforme du Code de la famille, devenue une nécessité aux yeux des militants de la cause féminine, qui dénoncent le cadre juridique actuellement en vigueur, lequel »laisse les femmes, en particulier les mères divorcées et célibataires, dans une situation de vulnérabilité et d’impuissance […] ».
LE PRESIDENT DIOMAYE EXECUTE LA COMMANDE APRES 9 MOIS
Le président de la République a confirmé l’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde comme attaché de défense et de sécurité. L’ancien patron de l’Armée de terre va prendre ses fonctions le 1er mars. Le décret d’affectation a été signé le 23 janvier
Le président de la République a confirmé l’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde comme attaché de défense et de sécurité. L’ancien patron de l’Armée de terre va prendre ses fonctions le 1er mars. Le décret d’affectation a été signé le 23 janvier dernier.
Le Général Souleymane Kandé va finalement rejoindre le poste qui lui a été affecté à l’ambassade du Sénégal en Inde. Son décret de nomination en tant que attaché de défense et de sécurité à New Delhi a finalement été signé depuis le 23 janvier dernier, 9 mois après que la mesure a été publiquement annoncée la première fois. Ainsi, l’ancien patron de l’Armée de terre, ancien commandant des Forces spéciales, va aller s’enfermer dans un placard, même pas doré, dans la capitale indienne, à partir de la fin de ce mois. Cela, au moment où les murmures du danger terroriste se rapprochent de nos frontières.
Faut-il le rappeler, l’affectation du Général Kandé, aux allures de sanction, avait fait couler beaucoup d’encre l’année dernière. Cela avait même valu au Directeur de publication du journal Le Quotidien, de passer toute une journée dans les locaux de la Section de recherches à Dakar. En effet, avec ses excellents états de service, le Général Kandé aurait pu prétendre à mieux qu’un poste subalterne en Inde, et sous l’autorité d’un ambassadeur. Ayant réussi à faire taire les armes en Casamance avec une grande détermination, l’ancien patron de l’Armée de terre pourrait prétendre au titre de héros, car il a permis à l’Etat du Sénégal de gagner la guerre dans le Sud, en laissant le loisir aux politiques de préserver la paix dans cette partie du pays.
Grâce à son esprit de décision, des zones entières, qui avaient été laissées aux mains des maquisards du Mfdc, ont vu leurs populations revenir et retrouver la quiétude. A l’époque, il était seulement Comzone.
De Bissine à Bidialoum Manja cque, où toutes les bases rebelles ont été démantelées, en passant par l’arrondissement de Niassya, il a acté, à travers des opérations de sécurisation, le retour des populations déplacées après la pacification de ces zones.
En avril 2020 déjà, le Colonel Souleymane Kandé entame la sécurisation des zones sensibles de Niaguiss, Bindialoum Manjacque, Baraka Banaw, Baraka Patata, Santhiaba Manjacque, reprises aux mains des bandes armées après quelques semaines d’opérations appuyées. La pause n’aura duré qu’un mois etle Colonel Kandé et ses troupes s’orientent vers Bissine devenu un nouvel objectif de conquête.
En mai 2020, la reprise du site aux bandes armées est âprement disputée. Mais ce village, symbole de l’organisation de toute une économie criminelle aux mains des bandes armées, finit par tomber sous la férule de la Grande muette. Le temps d’entamer les opérations pour le retour des déplacés de Bissine, la sécurisation intégrale de l’arrondissement de Niaguiss, à la frontière avec la Guinée-Bissau, reprend en janvier 2021, toujours sous le commandement du Colonel Souleymane Kandé.
Tous ces hauts faits d’armes lui ont valu une promotion. Il devient Général de brigade et patron de l’Armée de terre. En même temps, il dirige les Forces spéciales, unité d’élite de l’Armée sénégalaise. Il n’occupera pas longtemps ces postes, qu’il perdra vite avec l’arrivée de nouvelles autorités politiques au pouvoir. Cette affectation brutale fera naître de nombreuses spéculations sur l’animosité que sembleraient lui porter, non seulement la hiérarchie militaire, mais surtout le commandement politique du pays. Comme s’il lui était reproché d’avoir gagné la guerre là où ses prédécesseurs ont lamentablement échoué. Certains n’avaient pas hésité à imaginer une certaine vindicte du chef du gouvernement lui-même. Lorsque la nouvelle de son affectation avait été annoncée, le tollé qui avait suivi avait laissé penser que la direction du pays hésitait à mettre en application sa décision. On vient de voir, avec la publication du décret d’affectation, que les autorités n’ont pas reculé. Elles seules savent pourquoi.