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5 juillet 2025
LA NATION PLEURE UN HOMME DE FOI ET UN INTELLECTUEL DE HAUT RANG
Depuis l’annonce du décès d'Iba Der Thiam, les témoignages sur l’homme sont restés unanimes. La classe politique, les familles religieuses et les intellectuels ont tous été frappés par la triste nouvelle
Le Professeur d’université, homme politique et syndicaliste, Iba Der Thiam est décédé le 31 octobre 2020 à l’hôpital Principal de Dakar, à l’âge de 83 ans. Plusieurs personnalités politiques, religieuses et coutumières, présentes lors de la cérémonie de levée du corps, ont regretté la perte d’un monument historique, d’un homme intègre et d’un symbole vivant de l’Afrique postcoloniale.
C’est un monde triste qui est venu dire au revoir à un historien émérite à la Grande mosquée de Liberté IV. Le professeur Iba Der Thiam est décrit par plusieurs personnes comme un intellectuel de haut rang et une espèce en voie de disparition. Depuis l’annonce de son décès, les témoignages sur l’homme sont restés unanimes. La classe politique, les familles religieuses et les intellectuels ont tous été frappés par la triste nouvelle.
A travers un post publié sur Twitter, le Chef de l’Etat a pleuré la perte d’un «Historien de notoriété mondiale, Professeur émérite et humaniste radical». Selon Macky Sall qui a présenté ses condoléances à la famille du défunt, Iba Der Thiam est une figure capitale du Sénégal contemporain. «Patriote lucide, il a dirigé avec passion la rédaction en cours de l’histoire générale du Sénégal», a-t-il témoigné.
L’Imam Omar Diallo de la Grande mosquée de liberté IV décrit le défunt comme un musulman pratiquant et d’une piété irréfutable. Avant de conclure que « c’est l’humanité toute entière qui a perdu». Le marabout-politicien Serigne Mansour Sy Djamil, ami du Professeur d’université avec qui il a partagé beaucoup de choses, parle d’une très grande perte pour toute l’élite intellectuelle du Sénégal. «Il y a l’élite prédatrice qui a dévoyé l’intérêt du Sénégal depuis très longtemps mais il n’a jamais fait partie de cette élite. Il a très vite compris que ce dont nous avions besoin, c’est le développement du capital humain et il a consacré tout son temps à cela», a-t-il déclaré.
Pour sa part, Ousmane Ngom, est revenu sur le passage de l’homme politique, Iba Der Thiam, à l’Assemblée nationale. «Il a renoncé à sa solde de député. Car, en ce moment, il avait dit qu’il est un enseignant à l’Université et est rémunéré pour cela. C’est pour cela, il a dit qu’il ne pouvait pas recevoir deux soldes émanant de l’Etat», a expliqué l’ancien Ministre sous Wade. C’est à la suite de l’intervention du président de l’Assemblée nationale d’alors qu’il a récupéré ses soldes pour l’affecter à des œuvres caritatives, fait-il savoir. Pour Ousmane Ngom, cette œuvre témoigne du degré de son intégrité et de sa foi. « Au-delà d’être un intellectuel émérite de haut rang mondialement reconnu, je retiens de Iba Der Thiam sa foi, son intégrité et de sa probité», soutient l’ancien Ministre de l’Intérieur.
A la tête de la délégation gouvernementale, Mahammad Boun Abdallah Dionne par ailleurs neveu du défunt, rappelle que Iba Der Thiam est un homme de foi, un vrai musulman qui avait une ambition saine. «Il était un endurant, un homme d’espoir pour l’Afrique. C’est l’homme de la civilisation africaine. Iba Der Thiam est un homme de foi. Il est aussi endurant», a déclaré l’ancien Premier ministre en présence de son épouse, ses enfants, ses neveux, ses parents proches et amis qui ont fait le déplacement pour lui rendre un dernier hommage. Le Professeur d’université et Historien émérite, Iba Der Thiam a été inhumé hier au cimetière musulman de Yoff.
par Abdourahmane Sarr
PERSPECTIVE 2024, MACKY SALL CHEF DE L’OPPOSITION
Le Dialogue a produit, par la « pensée de groupe », une continuité dans la vision socialisante de notre développement. Le système échouera donc à nouveau, échec que le pétrole et le gaz masqueront, et nos enfants continueront de prendre la mer
Le président Macky Sall vient de baisser les rideaux du théâtre qui se jouait devant nous depuis la veille de la présidentielle de 2019 avec un gouvernement encore pléthorique. De nos analyses, il était ressorti que le peuple sénégalais avait fini de consacrer Macky Sall comme héritier d’Abdoulaye Wade et leader de la classe politique sénégalaise socialisante (La Démocratie Sénégalaise Debout). Les urnes avaient effectivement révélé aux législatives de 2017 que les frustrés du pouvoir qui avaient quitté le pouvoir après avoir élu le président de la République en 2012 devaient rester à ses côtés et qu’Abdoulaye Wade incarnait l’opposition mais pas au profit de son fils. Idrissa Seck ne s’y était pas trompé et avait calibré son programme présidentiel pour asseoir les bases d’une participation à la gestion du pouvoir afin de légitimement prétendre assurer sa continuité sans remettre en cause la vision (Idrissa Seck : candidat sans vision nouvelle). La bipolarisation du champ politique sénégalais était alors consacrée (Macky la continuité, Sonko la rupture).
De notre point de vue, le président Macky Sall sachant qu’il ne peut prétendre à un troisième mandat, prépare son statut de chef de l’opposition en perspective de 2024 sans contestation de son leadership dans son parti et sa coalition. Pour ce faire, il lui suffira de gagner les locales et les législatives prochaines pour contrôler son appareil politique et l’Assemblée nationale pendant une transition qu’il espérera de 5 ans après 2024 s’il ne peut être candidat. L’alternative sera de changer le régime politique pour qu’il soit parlementaire et poursuivre la mise en œuvre du PSE. La sortie du gouvernement de son état-major politique pourrait le justifier.
Nous disions que Macky Sall n’était effectivement plus la cible, mais que c’était lui qui tenait le pouvoir jusqu’en 2024 et pouvait aider à le transmettre par la réussite ou l’échec de la politique qu’il mettra en œuvre (Macky Sall : Socialiste, Libéral ou Souverainiste). Nous disions aussi que le dialogue politique était une nécessité dans un pays où les populations et même beaucoup dans la classe politique ne savent pas faire la distinction entre les visions alternatives qui sont proposées. Dans ce contexte, le dialogue politique post-électoral était utile pour dégager une synthèse parmi ceux qui sont supposés savoir et clarifier l’opposition (Du Dialogue : Clarifier le Consensus et l’Opposition).
Le Dialogue a produit ce que nous pensions, c’est-à-dire, par la « pensée de groupe », une continuité dans la vision socialisante de notre développement (Plan d’Ajustement et de Développement, pas de Relance) ; (Décentralisation : Equité Territoriale ou Autonomisation). Le PS et le PDS historiques reconstitués, c’est-à-dire le système, sont ensemble au pouvoir. Cette vision met l’Etat central au cœur du processus de développement sans en avoir les instruments macroéconomiques. Cet Etat est aidé en cela par un lobby privé national et international au détriment de la majorité qui se contentera de la redistribution des fruits de la croissance. Nous le répétons, c’est ce que nous avons appelé le libéralisme internationalisé socialisant qui ne réussira pas dans notre contexte. Le système échouera donc à nouveau, échec que le pétrole et le gaz masqueront, et nos enfants continueront de prendre la mer.
L’alternative à cette vision, nous l’avons dit, est de faire en sorte que les Sénégalais puissent prendre leur propre destin en main là où ils vivent : Un Sénégal de tous, un Sénégal par tous. Cette alternative véritablement libérale et patriotique est l’alternance idéologique, doctrinale, et de leadership transformationnel dont le Sénégal a besoin et qu’il n’arrive pas à réaliser. Elle ne peut se faire sans une réforme monétaire et la décentralisation véritable du pays en plusieurs pôles de décision, la vraie démocratie. La répétition est pédagogique. Nous nous engageons à œuvrer pour son avènement (Relance Post Covid Comment ?).
Librement.
Dr. Abdourahmane Sarr est président CEFDEL
Moom Sa Bopp Mënël Sa Bopp
33 MINISTRES AU FRONT
Ce nouveau gouvernement est supposé s’occuper des priorités qui assaillent les populations, les précédentes sous le régime de Macky n’ayant réellement fait tache d’huile en termes de réponses aux questions relatives à l’immigration, à l’emploi des jeunes
Attendu depuis plus de 96 heures, c’est enfin hier dimanche soir que la liste du «gouvernement de combat» a été dévoilée. Le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo, et celui de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, ont été reconduits à leurs postes respectifs. Toutefois, le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé a été remercié. Et Idrissa Seck, président de Rewmi est bombardé président du Conseil économique, social et environnemental.
D’un gouvernement «fast tract» de 32 ministres et 3 secrétaires d’Etat nommé au lendemain de la présidentielle de février 2019 sans un premier ministre, on en arrive à un gouvernement de 33 ministres et 4 secrétaires d’Etat concocté à la suite de l’annonce du Plan de relance de l’économie post Covid-19 dénommé PAP 2A estimé à 14 712 milliards le 29 septembre dernier.
Le président Macky Sall vient de former un nouveau gouvernement devant mettre en œuvre le Plan d’action prioritaire ajusté et accéléré (PAP 2A). Ce nouveau gouvernement est supposer s’occuper des priorités et problèmes qui assaillent les populations, les précédentes sous le régime de Macky Sall n’ayant réellement fait tache d’huile en termes de réponses aux nombreuses questions relatives à l’immigration, à l’emploi des jeunes, à la fourniture correcte de l’eau et de l’électricité, à la résorption des inondations récurrentes, à la gabegie et tant d’autres scandales financiers.
Et ce, depuis le «Yonu Yokutte», avec le slogan de «gouvernance sobre et vertueuse», jusqu’au Plan d’action prioritaire (Pap 2a), en passant par le Plans Sénégal émergent (Pse 1 et 2). En réalité, les gouvernements successifs n’ont réellement pas pu régler ces questions vitales devant conduire à l’émergence du Sénégal, d’ici 2035. Ce nouveau gouvernement dit «de combat» qui, en réalité, est plus un jeu de chaise musicale que changement attendu pour relancer l’économie, consacre le statu quo autour de la gestion de l’économie et des finances. Ainsi donc, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et celui de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, ont été reconduits respectivement à leurs postes.
Toutefois, des grands changements ont été notés au ministère du Pétrole et des Energies, avec le départ de Mouhamadou Makhtar Cissé, ainsi que le poste de président du Conseil économique, social et environnemental qui est revenu au président du parti Rewmi, en l’occurrence Idrissa Seck. Dans la même dynamique, Oumar Sarr, ancien maire Dagana est nommé au département des Mines et de la Géologie. Au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Ba, poids lourd du parti APR, a cédé le portefeuille à Aïssata Tall Sall, jusqu’ici Envoyée spéciale du président de la République. Au total, ce sont 7 ministres qui viennent de faire leur entrée dans ce nouveau gouvernement.
IL NE FAUT PAS EXCLURE QUE NOUS SOYONS AU BORD D’UN COUP D’ETAT EN CÔTE D'IVOIRE
Selon l’ancien directeur général du quotidien Fraternité Matin, Honorat De Yedagne, la situation dans le pays reste préoccupante au lendemain du premier tour de la présidentielle controversée
Selon l’ancien directeur général du quotidien Fraternité Matin (proche du gouvernement Ivoirien), la situation en Côte d’Ivoire reste préoccupante au lendemain du premier tour de la présidentielle controversée et boycottée par la presque totalité des candidats de l’opposition qui protestaient ainsi contre la troisième candidature du président Alassane Ouattara. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 1er novembre, Honorat De Yedagne dit ne pas exclure à un moment ou à un autre que l’Armée ivoirienne, très divisées mais surarmée par le régime du président Ouattara, décide de reproduire le scénario Malien
La Côte d’Ivoire s’acheminait-elle tout droit vers une situation d’instabilité, au lendemain du premier tour de son élection présidentielle controversée et boycottée par la presque totalité des candidats de l’opposition qui protestaient ainsi contre la troisième candidature du président Alassane Ouattara ?
En tout cas, de l’avis de l’ancien directeur général de du journal «Fraternité Matin» (proche du gouvernement Ivoirien), la situation reste tellement tendue, au point que la paix ne tient plus qu’à un fil. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 1er novembre, Honorat De Yedagne, expliquant que «beaucoup d’ivoiriens ont quitté leur maison pour aller se réfugier dans leurs villages et d’autres qui se trouvaient près de la frontière libérienne ont traversé pour se réfugier» dans ce pays voisin, soutient que toutes les conditions d’un conflit armées postélectoral sont réunies aujourd’hui dans son pays.
Allant même plus loin, ce journaliste diplômé en gestion de la politique économique qui a fait toute sa carrière de journaliste en Côte d’Ivoire, à «Fraternité Matin» et à «Ivoir Soir» de prévenir qu’«il ne faut pas exclure, à un moment ou à un autre, que nous soyons au bord d’un coup d’état». «La Côte d’Ivoire est dans une situation telle que soit on sort de cette crise qui dure depuis la mort du président Houphouët ou bien par le bas. Sortir par le haut nécessite un sursaut de conscience des élites politiques. Autrement dit, il faut que la classe politique soit consciente que c’est en s’accordant sur l’essentiel que ce pays va aller de l’avant. Or, on observe qu’ils (les acteurs politiques) sont incapables de se retrouver autour de l’essentiel. Et c’est ça la réalité de la Côte d’Ivoire aujourd’hui», a déploré Honorat De Yedagne, par ailleurs membre fondateur de l’Union nationale des journalistes.
Poursuivant son propos, le professionnel des médias, soulignant que la solution pour sortir de cette situation demeure un arbitrage international ou national dit craindre aujourd’hui la reproduction du scénario malien dans son pays. «La seule structure qui est capable d’imposer son arbitrage au plan national, c’est l’Armée puisque les religieux et autres sont très affaiblis aujourd’hui pour imposer leur point de vue», at-il assuré. Avant de faire remarquer : «je crains cependant la reproduction du scénario malien, si ce n’est pas celui Burkinabé avec des populations déterminées. On a connu un tel scénario quand le général Robert Gueï a renversé, le 24 décembre 1999, le régime du président Henri Konan Bédié. Mais, il faut dire que le président Ouattara a prévu tout ça, grâce à un système de corruption de la population par la distribution de l’argent public. Il a également renforcé les moyens de l’Armée qui est aujourd’hui surarmée, mais très divisée.
Et, parallèlement, il y a également des milices armées montées par le gouvernement et dirigées contre les populations pour parer à toute éventualité de contestation. Donc, même si le président Ouattara et son gouvernement se sont bien organisés pour faire face à toute éventualité, mais ils ne pourront non seulement pas prévoir pleins de choses mais ils peuvent également passer à côté de l’histoire».
AÏSSATA TALL SALL, PREMIERE FEMME MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
Le nouveau gouvernement dit de «combat» dont la liste a été dévoilée dimanche 1er novembre 2020, a aussi consacré une première dans la promotion des femmes à des postes de responsabilité
Le nouveau gouvernement dit de «combat» dont la liste a été dévoilée dimanche 1er novembre 2020, a aussi consacré une première dans la promotion des femmes à des postes de responsabilité.
Amadou Ba, qui a quitté la tête de la diplomatie sénégalaise, a été remplacé au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur par Aïssata Tall Sall de «Oser l’Avenir», par ailleurs maire de Podor. Une première dans l’histoire politique du Sénégal en ce sens que c’est la première fois qu’une femme est nommée à la tête de ce département.
Avocate émérite, Me Aïssata Tall Sall avait quitté sa famille politique, le PS, pour mettre en place un mouvement politique dénommé «Osez l’Avenir», sous la bannière duquel elle est élue député à l’Assemblée nationale. Lors de la dernière présidentielle, elle a été recalée à la phase du parrainage.
Une décision du juge constitutionnel qu’elle avait farouchement contesté avant de soutenir le président sortant, Macky Sall, qui, lui retournant l’ascenseur, l’a nommé Envoyé spéciale du président de la République. Fonction qu’elle occupait jusqu’à sa nomination à la place de Amadou Ba qui a tour à tour été (ancien) ministre de l’Économie et des Finances puis ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, après la réélection de Macky Sall en février 2019. Me Aïssata Tall Sall a eu à gérer le ministère de Communication sou Abdou Diouf et était ancien chargé de la communication du PS.
NGOUILLE NDIAYE, AMADOU BA, MAKHTAR CISSE ET OUMAR YOUM PERDUS PAR LEUR AMBITION PRESIDENTIELLE ?
C’est la première fois que les noms de ces quatre responsables de l’APR ne figurent pas dans la liste d’une équipe gouvernementale
Le président de la République a finalement procédé hier, dimanche 1er novembre 2020, à la publication de la liste des personnalités retenues pour faire partie du nouveau gouvernement.
Composé de trente-trois ministres et quatre secrétaires d’Etat, la nouvelle équipe gouvernementale dévoilée hier, dimanche 1er novembre 2020, est marquée par l’absence remarquée de quatre personnalités, et pas des moindre, du gouvernement sortant. Il s’agit, entre autres, d’Aly Ngouille Ndiaye, Amadou Bâ, Mouhamadou Makhtar Cissé et Me Oumar Youm qui étaient respectivement ministre de l’Intérieur, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, ministre du Pétrole et des Energies et ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
Responsables du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), et membres du Secrétariat exécutif dudit parti, c’est la première fois que les noms de ces quatre responsables de l’Apr ne figurent pas dans la liste d’une équipe gouvernementale depuis le 1er septembre 2013, à l’exception du ministre de l’Intérieur sortant, Aly Ngouille Ndiaye, qui est le seul à avoir participé aux différents gouvernements successifs du président Macky Sall, depuis le 4 avril 2012. En leur place, le président de la République, Macky Sall a choisi, entre autres, Aïssata Sall Sall, comme nouvelle ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Antoine Felix Diome, ministre de l’Intérieur, Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et Sophie Gladyma, ministre du Pétrole et des Energies.
Cette dernière cède son fauteuil à Oumar Sarr, ancien Secrétaire général adjoint et coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds). Il faut dire que cette décision du chef de l’Etat de se séparer de ces proches collaborateurs, d’un seul claquement de doigt en cette période de chasse aux pourfendeurs du troisième mandat, suscite plusieurs interrogations. Et pour cause, dans l’entourage du président Sall, les quatre ministres et l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Touré, débarquée également de son poste lors de la dissolution du gouvernement et remplacée par le président du parti Rewmi, Idrissa Seck, sont très souvent cités comme des prétendants à sa succession et réfractaires à toute idée d’un troisième mandat de l’actuel chef de l’exécutif.
C’est à se demander donc si le président Sall n’est pas en train de se débarrasser des collaborateurs réfractaires à ce projet qu’on lui prête pour que, le moment venu, il puisse avoir le champ libre de dérouler tranquillement son plan de troisième mandat ?
RÉACTION... RÉACTION…
ALY NGOUILLE NDIAYE, MINISTRE DE L’INTERIEUR SORTANT : «Je marque ma disponibilité à servir mon pays partout où le devoir m’appelle»
«Chers sympathisants, militants et parents, je voudrais très sincèrement exprimer ma profonde gratitude et ma reconnaissance à Son Excellence M. le président Macky Sall de m’avoir fait confiance depuis son accession à la Présidence de la République. Ce fut pour moi, un grand privilège doublé d’un honneur immense que d’avoir été choisi comme l’un de ses collaborateurs dans les différents gouvernements depuis son élection à la tête du Sénégal. Sachez, mes chers parents, militants et sympathisants, que rien n’a été aussi grand à mes yeux que d’avoir servi mon pays, sous son autorité. Aujourd’hui, plus qu’hier, je marque ma disponibilité à servir mon pays partout où le devoir m’appelle. A vous qui m’avez toujours soutenu dans cet engagement, je vous réitère ma gratitude et vous remercie infiniment pour votre soutien incommensurable et surtout constant. ‘’Jerejëf du fond de mon cœur’’. Vive le Sénégal ! Vive la République ! A bientôt !»
AMADOU BA, ANCIEN MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES : «le Commis de l’Etat que je suis reste à la disposition du président de la République et du Sénégal»
«Je rends Grâce à Allah et prie sur le Prophète Seydina Mouhamed (SAWS). Son Excellence, Monsieur Macky Sall, président de la République a mis en place un nouveau Gouvernement ce dimanche 01 Novembre 2020. Je le remercie profondément pour sa confiance renouvelée à mon endroit à plusieurs reprises et souhaite beaucoup de succès à la nouvelle équipe. Pendant cette période, j’ai eu à bénéficier de votre soutien et de vos prières chers parents, collaborateurs et amis, je vous en remercie infiniment. Le Commis de l’Etat que je suis reste à la disposition de Monsieur le Président de la République et du Sénégal. Que Dieu bénisse notre pays le Sénégal !»
EL HADJI OUMAR YOUMAU PRESIDENT MACKY SALL : «Je n’ai qu’un seul mot à vous dire : Merci !»
«Je rends Grâce à Allah le Détenteur du Pouvoir, qui décide de Tout et qui a pouvoir sur Tout. Gloire à son Prophète Seydina Mohamed (SAW), le Meilleur des créatures. Reconnaissance éternelle à mes parents, à ma famille biologique et politique pour les soutiens multiformes et leur accompagnement sincère et affectueux durant cette mission exaltante pour laquelle j’ai fait de mon mieux pour répondre aux aspirations des populations et aux attentes de Monsieur le Président de la République. Excellence, Monsieur le Président de la République, j’ai pas les mots suffisamment forts pour vous exprimer ce que je ressens réellement au fond de moi-même sinon vous dire MERCI pour la considération mêlée à l’affection, la confiance et l’ambition pour moi. A mes collaborateurs dans cette formidable aventure, dans l’exercice de la mission j’ai été certainement, par endroit, excessif, pressé, maladroit voire même grossier à votre égard. Je sollicite humblement votre pardon et vous assure du mien. À notre Président de la République Macky Sall, mon soutien loyal et constant et surtout mes vœux de succès pour la mission que vous accomplissez avec foi, courage et discernement. Remettons-nous tous au travail, seul gage de notre liberté, de notre souveraineté et de notre prospérité. Que Dieu bénisse le Sénégal !».
BOUGANE GUEYE, PRESIDENT DU MOUVEMENT «GUEUM SA BOPP» : «Gueum Sa Bopp se démarque des décisions de la Coalition idy 2019 et réaffirme, avec force, son appartenue à l’opposition»
«Le mouvement ‘’Gueum Sa Bopp’’, profondément ancré dans l’opposition en 2019, continue de nourrir une vision forte et une volonté inébranlable d’apporter les solutions idoines aux problèmes des Sénégalais. Avec les aléas du parrainage, Gueum Sa Bopp avait rejoint la Coalition Idy 2019. Comme tous les Sénégalais, Gueum Sa Bopp vient d’apprendre la nomination du président de la Coalition Idy 2019 à la tête du CESE et celle de certains de ses membres dans le nouveau gouvernement. En cohérence avec les principes et valeurs fondamentaux de notre mouvement, et fidèle à sa mission, Gueum Sa Bopp se démarque des décisions de la Coalition Idy 2019 et réaffirme, avec force, son appartenance à l’opposition. Gueum Sa Bopp reste engagé à côté du peuple sénégalais pour face aux cruciaux et récurrents problèmes économiques et sociaux auxquels il est présentement confronté. Ensemble pour un Sénégal meilleur et des leaders de valeurs.»
DR BABACAR DIOP, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL (FDS), MEMBRE DE LA COALITION : Idy-2019 «Je suis déçu !»
«Il (Idrissa Seck) m’en a parlé et voulait que je l’accompagne dans le gouvernement. Je lui ai clairement signifié que ma dignité m’interdit de rentrer dans un gouvernement que j’ai combattu, et que je reste dans l’opposition. Il m’a donné comme raison les difficultés que traverse le pays. Je pense que c’est trop léger. Je suis déçu ! La France, les ÉtatsUnis et bien d’autres pays sont dans des difficultés, mais le jeu démocratique suit son cours c’est-à-dire que le pouvoir gouverne et l’opposition s’oppose»
33 MINISTRES, 4 SECRETAIRES D’ETAT, 7 NOUVELLES FIGURES ET DES DEPARTS DE TAILLE
33 ministres et 4 Secrétaires d’Etat, contre 32 et 3 Secrétaires d’Etat dans la précédente équipe, des départs de pontes du régime et de nouvelles arrivées (au nombre de 7). C’est la composition du nouveau «gouvernement de combat» du président de la République Macky Sall, dévoilé hier, dimanche 1er novembre 2020. Une équipe marquée par l’entrée de membres de l’opposition dont le Rewmi d’Idrissa Seck, et des départs de pontes de l’APR et du régime.
Après sa dissolution, mercredi dernier 28 octobre à l’issue du Conseil des ministres, le chef de l’Etat, Macky Sall, a nommé hier, dimanche 1er novembre, un nouveau gouvernement composé de 33 ministres et 4 Secrétaires d’Etat. Cette nouvelle équipe est marquée par des départs de taille notamment des pontes du parti au pouvoir (APR) et du régime. Parmi ces poids lourds de la précédente équipe, l’on peut citer Amadou Bâ des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ; Mouhamadou Maktar Cissé du Pétrole et des Energies ; Aly Ngouille Ndiaye, de l’Intérieur ; El Hadji Omar Youm, des Infrastructures, Transports et Désenclavement et Ndèye Tické Ndiaye Diop de l’Economie numérique et Télécommunications et porte-parole du gouvernement sortant.
En outre, Abdou Karim Fofana a quitté son poste de ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène Publique pour celui de ministre auprès du président de la République chargé du suivi du Plan Sénégal émergent (PSE), en remplacement de Cheikh Kanté, promu Envoyé spécial du chef de l’Etat. Aussi d’autres ministres ont-ils changé de départements. Il s’agit de Mansour Faye qui atterrit au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. Il a cédé son poste de ministère du Développement Communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, dans le précédent gouvernement, à Samba Ndiobène Kâ, qui est à son tour remplacé au ministère de l’Elevage par Aly Saleh Diop. De même, Sophie Gladima a été bombardée ministre du Pétrole et des Énergies, laissant ainsi le portefeuille des Mines et de la Géologie à Oumar Sarr.
La nouvelle équipe se caractérise également par une ouverture à une partie de l’opposition.
Dans ce groupe, on a ainsi, l’ancien numéro 2 du Parti démocratique sénégalais (PDS), nouveau patron des Mines et de la Géologie (Oumar Sarr), Yankhoba Diattara de Rewmi (qui est ministre de l’Economie numérique et Téléocommunications), Aïssata Tall Sall du mouvement «Oser l’avenir» (ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur) qui font leur entrée au gouvernement. Il s’y ajoute Aly Saleh Diop de Rewmi (ministre de l’Elevage), l’ex-agent judiciaire de l’Etat, Antoine Félix Diom (ministre de l’Intérieur), Pape Amadou Ndiaye (ministre de l’Artisanat) et Abdoulaye Sow (ex-DG du COUD devenu ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique) et aussi Victorine Ndèye, Secrétaire d’Etat chargé du Logement Selon le ministre, coordinateur du Pôle communication de la Présidence, Seydou Guèye, il s’agit d’un «gouvernement d’ouverture et d’unité» qui fait de la place aux jeunes.
Toutefois, force est de remarquer tous les ministres de «la majorité présidentielle» (PS, AFP, PIT), ont maintien à leurs postes. L’autre changement c’est Oumar Samba Ba, qui débarque Secrétariat général de la Présidence de la République, suite au départ de Mahammad Boun Abdallah Dionne. Jusque-là Secrétaire général adjoint de la Présidence, l’ancien adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des affaires administratives est élevé au rang de ministre d’Etat. Aussi Mahmoud Saleh se voit élevé ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, alors que son prédécesseur, Augustin Tine, lui, hérite du poste de directeur de cabinet politique du chef de l’Etat. Aussi, Abdoul Latif Coulibaly fait son retour au Secrétariat général du gouvernement en tant que ministre d’Etat.
MACKY ASSIGNE UNE TACHE AU NOUVEAU GOUVERNEMENT : Une «mission spéciale» d’intérêt général
Le nouveau gouvernement «de combat» du président de la République, Macky Sall, s’est vu assigné une «mission spéciale» d’intérêt général à deux dimensions complémentaires : «propulser la relance de l’économie nationale» et «assurer une protection plus soutenue de toutes les forces vives de la nation». L’annonce a été faite par le ministre, coordonnateur du Pôle communication de la présidence, Seydou Guèye, hier dimanche, en prélude à la publication de la liste des membres de la nouvelle équipe. A en croire M. Guèye, le travail gouvernemental, 24h sur 24, 7 jours sur 7, sera caractérisé par «l’anticipation, le pragmatisme, la cohérence, la résilience et la performance». Mieux, «tenant compte de la pandémie du Covid-19 et ses impacts, ce gouvernement de la République va imprimer sur le terrain et au quotidien, sous l’impulsion et la supervision du Chef de l’Etat une dynamique constructive d’innovations, de transformations, de réalisations et de changements nécessaires à l’accélération de l’émergence du Sénégal dans la paix, la sécurité, la stabilité, la prospérité et l’équité sociale et territoriale», a-t-il indiqué. Non sans révéler que le nouveau gouvernement tiendra son premier Conseil des ministres mercredi prochain. Macky Sall, a nommé, hier dimanche un nouveau gouvernement de 33 ministres et 4 secrétaires d’Etat, contre 32 ministres et 3 Secrétaires d’Etat pour le précédent. Il est caractérisé par une ouverture à une partie de l’opposition et des départs de taille. Ainsi donc, 7 nouvelles figures ont fait leur entrée dans le nouvel attelage gouvernemental.
LA PLUS GRANDE PANDEMIE, C’EST BARCA OU BARSAKH
El Hadj Amadou Ndaw, président de la plateforme Synergie Sénégal / Bon lieu (et non banlieue), se défoule sur les autorités, interpellées devant la recrudescence des cas de décès due aux vagues de l’émigration irrégulière.
El Hadj Amadou Ndaw, président de la plateforme Synergie Sénégal / Bon lieu (et non banlieue), se défoule sur les autorités, interpellées devant la recrudescence des cas de décès due aux vagues de l’émigration irrégulière. Une situation qui découle d’un "manque de vision des autorités", accuse-t-il, au micro d’iRadio.
"Nous pensons que la plus grande pandémie aujourd’hui, c’est le phénomène du ’’Barça ou Barsakh’’. Et cela s’explique à trois niveaux. D’abord, la mauvaise gestion des ressources halieutiques de ce pays. Parce qu’en grande partie, ce sont des pêcheurs. Et ce n’est pas le propre de ce régime-là. C’est depuis 1993, depuis les ajustements structurels. Ensuite, l’assiette foncière est dilapidée."
Enfin, citant la "faille du système éducatif", Ndaw en déduit que "toutes ces choses combinées" poussent les jeunes à l’aventure le plus souvent au péril de leur vie.
Une situation qu’il regrette d’autant plus que relève-t-il : "l’Europe n’est pas un eldorado. Tous les métiers que les Occidentaux refusaient de faire dans les aéroports, aujourd’hui, ils sont en train de s’y atteler. L’Europe n’est plus pourvoyeuse d’emplois. La terre promise, tout le monde sait que c’est l’Afrique. En 2025, 2030, le quart de la population mondiale sera africain. Donc, la main-d’œuvre est africaine, les chantiers, c’est en Afrique. C’est à nos leaders de prendre leurs responsabilités, de s’émanciper, et de prendre les bonnes décisions."
La plateforme organisait un set setal (opération de nettoiement) à l’école UNESCO de Golf, dans la banlieue dakaroise, hier, pour la préparation de la rentrée des classes prévue le 12 novembre.
UN GYNECOLOGUE POUR IMPULSER LE CHANGEMENT
Dr Papa Amadou Ndiaye n’est pas un néophyte dans le domaine que lui a confié son leader et chef de l’État. Il est même un homme du sérail. Puisqu’il était dans ce secteur à travers l’installation de plusieurs plateformes de transformation céréalière
Non seulement il fait son entrée dans le gouvernement mais aussi il coiffe un nouveau département, celui du ministère de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, créé spécialement pour lui. Gynécologue et accoucheur de renom, Dr Papa Amadou Ndiaye n’est pas un néophyte dans le domaine que lui a confié son leader et chef de l’État, Macky Sall. Il est même un homme du sérail. Puisqu’il était dans ce secteur à travers l’installation de plusieurs plateformes de transformation céréalière, rapporte L’As, dans sa livraison de ce lundi, 2 novembre.
Sorti major de sa promotion en 1993, il a été assistant, chef de clinique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Avant cela, il a fait ses études élémentaires à la Base aérienne de Thiès, avant d’intégrer le Collège Sacré Cœur puis le Lycée Saïdou Nourou Tall. Après deux ans de service à l’UCAD, il a choisi de rejoindre le privé, en s’installant à Thiès, comme premier cabinet privé spécialisé en Gynécologie. Dans ce sillage, il a également installé un deuxième cabinet à Touba.
Selon lui, il se sent à l’aise dans ses nouvelles fonctions. Car dit-il, repris par le journal, il a toujours choisi de travailler avec les jeunes et les femmes. C’est dans ce cadre qu’il a eu à accompagner les groupements de femmes dans toute la cité du rail à travers des sessions de formation mais aussi l’installation de plateformes de transformation de céréales locales.
C’est pour les besoins de la mise en œuvre de cette stratégie qu’il a initié l’Association des caisses de crédit, d’entraide et de solidarité (ACCES), dans tout le département de Thiès, et même à Touba.
A l’en croire, le Sénégal produit beaucoup mais pèche dans la transformation. Il s’y ajoute la nécessité d’impulser un véritable changement des mentalités pour tourner résolument vers le consommer local et l’autosuffisance alimentaire.
Pour Dr Papa Amadou Ndiaye, le soutien effectif du secteur informel qui enrôle plus de 95% des bras est aussi important car étant un secteur très dynamique qui peut jouer un rôle de tout premier plan dans la lutte contre le sous-emploi et par ricochet contre l’émigration irrégulière.
Il était jusqu’ici président du Conseil d’administration du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP). Fidèle compagnon du président Macky Sall depuis 2012, il a été de tous les combats politiques du régime.
En 2015, à Thiès, il avait pris l’initiative de rapprocher les différents responsables de l’Alliance pour la République (APR, parti au pouvoir), minés par des querelles de leadership.
3 TRAFIQUANTS ÉTRANGERS INTERCEPTÉS APRÈS AVOIR INCENDIÉ LEUR BATEAU
Le navire de pêche à bord duquel ils se trouvaient avec la drogue, a été intercepté au cours d’une opération par le patrouilleur de la Marine nationale ‘’Fouladou’’, au large de Cap-Skiring.
Dakar, 1-er nov (APS) - La Marine nationale a intercepté, dans la nuit de vendredi à samedi, trois trafiquants de nationalité étrangère convoyant une importante quantité de drogue, à 300 kilomètres des côtes sénégalaises, annonce la Direction des relations publiques des armées (DIRPA).
Le navire de pêche à bord duquel ils se trouvaient avec la drogue, a été intercepté au cours d’une opération par le patrouilleur de la Marine nationale ‘’Fouladou’’, au large de Cap-Skiring.
‘’Surpris par le patrouilleur, les convoyeurs ont mis le feu à l’avant du bateau et verrouillé les locaux contenant la drogue dans leur volonté de faire disparaître les éléments de preuve’’, explique la DIRPA, dans un communiqué de presse.
Elle indique que ‘’l’intervention des forces spéciales de la Marine nationale a permis dans un premier temps d’évacuer, de neutraliser et d’évacuer les trois convoyeurs à bord du Fouladou’’.
Immédiatement, l’équipage du patrouilleur a tenté de maîtriser l’incendie, a encore rapporté la DIRPA. Malheureusement, relève-t-elle, le ‘’ feu s’est rapidement propagé et le navire s’est embrasé et a coulé à 2h44 avec toute sa cargaison’’.
Les trois mis en cause, les documents ainsi que les débris et les équipements récupérés ont été convoyés à la base navale Amiral Faye Gassama de Dakar, où ils ont été remis, ce dimanche, aux services de l’Office central de répression du trafic illicite et des stupéfiants (OCRITIS), signale la source.
Elle précise que les enquêtes vont déterminer l’identité des convoyeurs, l’origine du navire, la quantité de la drogue qu’ils transportaient ainsi que sa destination finale.